7 GS (Ts-Mebtp) 10
7 GS (Ts-Mebtp) 10
Qualification
Technicien Spécialisé
GUIDE DE SOUTIEN
(CONTENU DETAILLE)
MODULE : 10
Etude et application
des principes de fonctionnement
des systèmes mécaniques
COORDINATION :
- Gilles PARIS Directeur Délégué à l’enseignement
- Mokhtar ANNAKI Méthodologue CFC (consultant)
CONCEPTION ET REDACTION :
- Gilles PARIS Directeur Délégué à l’enseignement
- Mokhtar ANNAKI Méthodologue CFC (consultant)
- Claude COUDERT Chef de service Maintenance des Engins TP et Manutention
- Fabienne CHARBONNIER Assistante méthodologue CFC
- Abdelhay BENADDI Ingénieur Génie Civil, Principal, Pôle Hydraulique, CID
- Ghaffouli Houria Ingénieur Géologue, Principal, Pôle Hydraulique, CID
- Reda Bensaid Ingénieur ENPC, Spécialiste en structures, Pôle Hydraulique, CID
- Rachid Essahli Ingénieur Génie Civil, Spécialiste organisation et management qualité, Pôle
Hydraulique, CID
PAGE
INTRODUCTION……………………………………………………………………….…………………………………...…….. 4
Le programme de formation énonce par un objectif opérationnel chacune des compétences à développer chez le stagiaire.
La planification pédagogique s’effectue suivant les paramètres de chaque objectif opérationnel : les conditions d’évaluation,
les critères généraux de performance, les précisions sur le comportement attendu et les critères particuliers de
performance. Lors de la planification pédagogique, le formateur peut aussi référer à l’analyse de situation de travail pour
vérifier les attentes des employeurs dans la fonction de travail que le lauréat occupera à la fin de sa formation.
La planification pédagogique repose sur la mise en œuvre d’une pédagogie active centrée sur l’acquisition des
compétences par le stagiaire. Pour traduire les objectifs opérationnels en activités d’apprentissage significatives et
représentatives des savoir faire exigés du monde du travail, le formateur planifie un environnement éducatif qui situe le
stagiaire au cœur de l’acte d’apprendre lui permettant de traiter de façon efficace l’information, de développer de nouveaux
comportements et ainsi construire ses compétences.
La planification pédagogique permet d’anticiper et de préparer la situation d’enseignement en fonction des objectifs, des
contenus et des critères d’évaluation du programme de formation d’une part et, d’autre part, en prenant en compte les
phases d’acquisition d’une compétence et les différentes façons d’apprendre des apprenants.
Le Guide de soutien pour le module « Etude et application des principes de fonctionnement des systèmes
mécaniques » du programme de formation « Technicien spécialisé en Maintenance des Engins BTP » propose une
démarche d’organisation de l’enseignement. Ce module de compétence spécifique est d’une durée de 75 heures dont une
heure doit être consacrée à l’évaluation à la fin du module.
Les ressources éducatives sont organisées selon le plan de module qui permet d’associer les ressources aux préalables et
précisions sur le comportement figurant au niveau de la compétence dans le programme de formation et le guide
pédagogique. Le Guide de soutien comprend l’ensemble des ressources utilisables dans un parcours de formation pour
aider le stagiaire dans ses apprentissages dans un contexte d’approche par compétences et pour faciliter l’action du
formateur. Les ressources sont les suivantes :
1. Le tableau synthèse des modules du programme de formation
2. Le module tel que prescrit au « Programme de formation»
3. Le module tel que suggéré au « Guide pédagogique »
4. La fonction, les référents et la structure du plan de module
5. Le plan du module
6. L’information relative à la conception et à l’interprétation de la planification globale d’un module
7. La planification globale du module
8. La description des activités d’entraînement et de transfert selon la planification globale
9. La section des notes techniques et des moyens media
Le « Tableau synthèse du programme de formation», le « Module du programme de formation » ainsi que le « Module du
guide pédagogique » sont d’abord fournis pour rappeler, aux utilisateurs de ce guide, les paramètres et permettre la juste
interprétation de la planification suggérée. On trouvera ensuite une explication particulière pour le Plan de module et pour la
Planification globale du module.
Code Durée
N° Titre du Module
Module (Heures)
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit maitriser les principes de fonctionnement des systèmes mécaniques selon
les conditions, les critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’EVALUATION
- En salle
- Evaluation individuelle
- Documents techniques
- Exercices d’application basés sur les documents techniques
CRITÈRES GÉNÉRAUX DE PERFORMANCE
- Maîtrise du principe de fonctionnement du moteur diesel à 4 temps
- Maîtrise du principe de fonctionnement des systèmes moteur (circuits)
- Maîtrise du principe de fonctionnement des transmissions par adhérence et engrenages (embrayages, boites de vitesses,
ponts)
- Maîtrise du principe de fonctionnement des transmissions hydrocinétiques (convertisseur de couple, boite de vitesses
power shift et différentiel à glissement limité)
- Identification des caractéristiques et utilisation correcte des fluides des engins (carburants, lubrifiants, liquides de freins,
liquide de refroidissement)
OBJECTIF OPERATIONNEL
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPETENCE
Maîtriser les principes de fonctionnement des systèmes mécaniques.
PRESENTATION
Ce module permet au stagiaire d’acquérir des connaissances technologiques et scientifiques sur le fonctionnement des
systèmes mécaniques. Celles-ci lui permettront de résoudre les problèmes techniques sur les systèmes mécaniques des
engins de chantier
CONTEXTE DE REALISATION
À partir de
- Extraits des manuels techniques des engins de chantier
A l’aide de :
- Maquettes et animations
- Composants de systèmes mécaniques d’engin
- Machine à calculer
- Rétroprojecteur
- Visio projecteur et ordinateur
REFERENCES :
- Module 10.
- Guide de soutien.
FONCTION
Le plan de module a pour fonction de clarifier le projet d’enseignement et de le transmettre dans une forme communicable
tout d’abord aux membres de la direction du centre. Il est aussi présenté aux apprenants lors de la première séance de
formation afin de les informer des objectifs visés et des éléments contenus, et leur donner une vue d’ensemble des activités
et des éléments de contenu marquant le déroulement de l’enseignement du module .
Le plan de module s’avère également fort utile au formateur, d’abord pour clarifier son approche et se donner un outil de
référence en cours d’enseignement, ensuite pour rationaliser son travail de planification en vue des prestations ultérieures :
ayant déjà déterminé les stratégies, les moyens, le matériel et les équipements nécessaires, il lui sera plus facile d’aborder
l’enseignement du module et ce à plusieurs groupes. Le plan de module peut aussi fournir au conseiller à la pédagogie,
aux collègues, au personnel formateur suppléant, aux membres de la direction et aux employeurs des informations sur le
module.
REFERENTS
Le plan de module s’appuie principalement sur les données fournies dans le programme de formation et le guide
pédagogique. Le programme de formation est un document prescriptif et aucune donnée dans ce document ne peut être
modifiée alors que les données du guide pédagogique sont fournies en tant qu’appui et peuvent être enrichies tout au long
de son utilisation.
STRUCTURE
De manière générale, le plan de module présente deux parties :
- une première partie dédiée aux renseignements généraux relatifs au module, tels que l’identification du module, le numéro
du module, le code et la durée de module, la compétence visée, les critères généraux ainsi que l’identification des modules
préalables. Un schéma est présenté ci-après.
- une seconde partie regroupe les conditions spécifiques au déroulement de l’enseignement du module : Savoirs préalables
et précisions sur le comportement, éléments de contenus, activités d’enseignement et d’apprentissage ainsi que les thèmes
que le formateur identifie comme étant importants et qui sont retenus en termes d’évaluation formative. Une information
sommaire concernant l’évaluation de certification du module est inscrite à la fin du plan de module.
Le plan pour le présent module est présenté comme suit :
NO ET TITRE DU MODULE : Module 10 « Etude et application des principes de fonctionnement des systèmes mécaniques
CODE : ME-FSM DURÉE : 75 heures
CRITÈRES GÉNÉRAUX :
- Maîtrise du principe de fonctionnement du moteur diesel à 4 temps
- Maîtrise du principe de fonctionnement des systèmes moteur (circuits)
- Maîtrise du principe de fonctionnement des transmissions par adhérence et
COMPÉTENCE VISÉE : Maîtriser les principes de fonctionnement des systèmes engrenages (embrayages, boites de vitesses, ponts)
mécaniques - Maîtrise du principe de fonctionnement des transmissions hydrocinétiques
(convertisseur de couple, boite de vitesses power shift et différentiel à glissement
limité)
- Identification des caractéristiques et utilisation correcte des fluides des engins
(carburants, lubrifiants, liquides de freins, liquide de refroidissement)
MODULES PRÉALABLES : Néant
TYPE DE COMPÉTENCE : Spécifique
MODULES PARALLÈLES : ME RMO n°14 et ME RTR n°15
Compte tenu des caractéristiques mêmes de la compétence, les activités d’apprentissage proposées aux stagiaires dans le
plan de module doivent être fondées sur la pratique du métier et sur la création de produits ou la prestation de services
concrets semblables à ceux qu’ils seront appelés à réaliser à leur entrée sur le marché du travail. Ces activités
d’apprentissage doivent intégrer toutes les dimensions de la compétence (savoirs, savoir faire et savoir être) ; c’est donc
dire que l’on doit analyser chaque activité proposée pour s’assurer qu’elle intègre bien ces dimensions et que leur
ordonnancement permet une progression des apprentissages conduisant à la maîtrise de la compétence visée.
Il faut donc, lorsqu’on aborde la planification d’un module, se représenter ce que l’on veut ultimement faire réaliser aux
apprenants en se posant cette question : « Comment cette activité d’intégration entraînement traduit-elle de façon réaliste et
authentique les exigences de la compétence ? ». « Quels éléments de contenu sont essentiels à la réalisation de l’activité
d’entraînement prévue ? » Toutes ces donnés peuvent être regroupées dans un tableau qui donne une vision globale des
activités de base (éléments de contenu et exercices) et activités d’entraînement (tâche partielle, globale ou de transfert qui
vise la pratique de la compétence visée).
Dans la façon de planifier globalement l’enseignement d’un module, le formateur doit être familier avec l’un des facteurs qui
présente un impact sur le choix des activités, soit les phases d’acquisition d’une compétence.
On distingue cinq phases successives d’acquisition d’une compétence : l’exploration, l’apprentissage de base, l’intégration-
entraînement, le transfert des apprentissages et L’enrichissement. Les phases de l’apprentissage de base, de
l’intégration entraînement et du « transfert » sont centrales et elles sont directement prises en compte lors de l’organisation
de l’enseignement. Cependant les phases Exploration et enrichissement ne doivent pas être négligées dans le cadre de
l’organisation de l’enseignement par le formateur. Dans les énoncés qui suivent chacune des phases est commentée et
leur importance précisée.
1. La phase dite « Exploration » consiste pour le formateur à présenter l’objectif d’apprentissage au stagiaire et à
échanger avec lui sur cet objectif afin qu’il en saisisse toute la portée. Dans cette même phase le formateur doit faire une
présentation sommaire de la stratégie qui sera poursuivie et enfin il devra organiser des activités pédagogiques qui
permettent aux apprenants un rappel des connaissances antérieures nécessaires aux apprentissages à venir. Cette phase
d’introduction permet au stagiaire de saisir l’importance et la pertinence de ce qu’il devra apprendre, de se motiver et de
stimuler son intérêt, de se sentir responsable de ses apprentissages, de faire des liens entre les compétences du
programme de formation et celle qu’il est en train de développer et d’activer les connaissances et les expériences qu’il a
déjà en mémoire au regard de ce qui lui est proposé.
2. La phase « Apprentissage de base » permet l’acquisition des connaissances, des habiletés motrices, des attitudes et
des perceptions qui vont permettre au stagiaire de réaliser adéquatement la tâche. Elle inclut le traitement des notions et
l’assimilation des connaissances de base et l’organisation de l’enseignement dans des séquences logiques. Au cours de
cette phase, le stagiaire encode et organise l’information, met souvent dans ses propres mots l’information reçue et fait des
liens avec ce qu’il sait déjà.
Activité d’entraînement se rapporte à un, plusieurs ou à l’ensemble des objets de formation et doit
E
être effectuée dans le cadre d’une tâche représentative du métier et encadrée par le formateur.
Activité de transfert se rapporte, le plus souvent, à tous les objets de formation du module de
T
formation, doit être représentative du métier et réalisée de façon autonome par le stagiaire.
Evaluation est une activité autonome pendant laquelle le stagiaire est évalué à la fin de chacun des
V
modules.
Activités d’entraînement qui totalisent 7 heures constituées de tâches représentatives du métier et symbolisées
4
par.
Activités de transfert dont les durées sont incluses dans les temps des activités d’entrainement constituées de
4
tâches représentatives du métier et symbolisées par √.
Évaluation de fin de module d’une durée de 4 heures et symbolisée par ■. Cette activité est décrite dans le guide
1
d’évaluation du programme de formation.
Types d’activités A E A E A E A E T V
Objets de formation
No de l’activité 1 2 3 4 5 6 7 8
1. Décrire le principe de fonctionnement des moteurs ▲
2. Décrire le principe de fonctionnement des
▲
transmissions mécaniques
A. Maîtriser la terminologie et la fonction des éléments des
systèmes mécaniques d’un engin (moteur, boîte de ■
vitesses, pont)
3. Etudier les différents systèmes composant les
▲
moteurs
4. Etudier les différents systèmes composant les
▲
transmissions mécaniques
B. Maîtriser les phases de fonctionnement des systèmes
■
mécaniques d’un engin
5. Décrire les caractéristiques physiques des moteurs ▲
6. Décrire les caractéristiques physiques des
▲
transmissions mécaniques
C. Déterminer les grandeurs physiques caractérisant les
■
systèmes mécaniques d’un engin
7. Décrire les caractéristiques des fluides préconisés
▲
pour les engins de travaux publics
D. Maîtriser les caractéristiques des fluides utilisés pour le
■
fonctionnement des engins
Durée de chaque activité dont l’ensemble
24H 2H 23H 2H 9H 1H 8H 2H 4H
doit totaliser 75 heures
Les activités d’entraînement sont définies selon l’analyse du module présentée dans le tableau précédent « Planification
globale ».
Pour les tâches d’entraînement planifiées dans le cadre de ce module, une brève description précise les objets de
formation, le matériel requis, la tâche ainsi que les étapes de déroulement.
Pour l’activité de transfert, la tâche est brièvement décrite au stagiaire car ce dernier doit être capable d’en définir les étapes
et d’organiser le travail à effectuer de façon autonome. Cette activité prépare le stagiaire à l’évaluation de la compétence
visée.
Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Des extraits de manuels techniques d’engins concernant les systèmes mécaniques
Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Décrire le principe de fonctionnement des moteurs
- Décrire le principe de fonctionnement des transmissions mécaniques
Étapes de déroulement :
- Identifier les éléments composant le système
- Expliquer la fonction des éléments
Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Des extraits de manuels techniques d’engins concernant les systèmes mécaniques
Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Etudier les différents systèmes composant les moteurs
- Etudier les différents systèmes composant les transmissions mécaniques
Étapes de déroulement :
- Identifier les différents systèmes composant un moteur ou une transmission mécanique d’engin
- Expliquer le fonctionnement du système et décrire ses phases de fonctionnement
Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Des extraits de manuels techniques d’engins concernant les systèmes mécaniques
Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Décrire les caractéristiques physiques des moteurs
- Décrire les caractéristiques physiques des transmissions mécaniques
Étapes de déroulement :
- Calculer :
o La cylindrée unitaire et totale d’un moteur
o Le volume d’une chambre de combustion
- Expliquer les grandeurs physiques des moteurs (régimes, couple, puissance, rendement)
- Calculer le rapport de transmission d’une partie de transmission mécanique
Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Des extraits de manuels techniques d’engins concernant les prescriptions des fluides à utiliser
- Des fiches techniques de fluides
Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Décrire les caractéristiques des fluides préconisés pour les engins de travaux publics
Étapes de déroulement :
- Donner l’affectation d’un fluide en fonction de ses normes et certifications
- Donner les précautions à mettre en œuvre lors de l’utilisation des fluides
- Indiquer les conséquences de l’utilisation d’un fluide non approprié
Pour les éléments de contenu, des notes techniques sont fournies et des moyens multimédia identifiés et présentés dans
cette section selon l’ordre établi dans le plan du module.
Egalement, chacune des sections des notes techniques et moyens multimédia est identifiée au plan de module, aux
préalables et/ou à la précision sur le comportement.
Les notes de cours annexée1s à ce guide fournissent les précisions utiles pour les différents supports
Objets de formation
Le recueil des cours de ce module est joint en annexe.
PAGE
OBJET DE FORMATION A : Maîtriser la terminologie et la fonction des éléments des systèmes mécaniques d’un
20
engin (moteur, boîte de vitesses, pont) …………………………………………………………………………...…………
OBJET DE FORMATION B : Maîtriser les phases de fonctionnement des systèmes mécaniques d’un engin ………… 113
OBJET DE FORMATION C : Déterminer les grandeurs physiques caractérisant les systèmes mécaniques d’un engin 201
OBJET DE FORMATION D : Maîtriser les caractéristiques des fluides utilisés pour le fonctionnement des engins …… 216
ACTIVITE A1
- Principe de la motorisation.
1- PRINCIPE DE LA MOTORISATION :
1-1. Fonction globale :
Description du moteur
ATTELAGE MOBILE
ou TRANSFORMER le mouvement de translation alternatif du
5
"PISTON BIELLE VILEBREQUIN" : piston en mouvement de rotation continu du vilebre-quin.
A retenir
La terminologie des éléments constituant un moteur.
A retenir
La terminologie.
La fonction des différentes pièces.
A retenir
La terminologie.
La fonction des différentes pièces.
- Organisation fonctionnelle.
1- ORGANISATION FONCTIONNELLE :
A retenir
Le principe de fonctionnement.
- Cycle à 4 temps.
1- CYCLE A 4 TEMPS
De B à C : Compression
Le piston remonte du PMB au PMH : le volume dans l'enceinte thermique diminue et par conséquent, les
soupapes étant fermées, la pression et la température augmentent.
De C à D : allumage et explosion
En C commence l'allumage et donc l'inflammation du mélange.
De C à D, c'est la combustion qui a pour effet d'augmenter la température, et donc la pression, dans
l'enceinte thermique.
De D à E : Détente
Sous l'action de la forte pression issue de la combustion, les gaz se détendent violemment dans l'enceinte
thermique : c'est la détente.
Sous l'action de cette détente, le piston redescend du PMH au PMB : c'est le temps moteur.
Le volume augmente alors et la pression diminue (mais reste supérieure à la pression atmosphérique).
De E à B et de B à A : Échappement
De E à B : l'ouverture de la soupape d'échappement fait chuter la pression régnant dans l'enceinte thermique à
la pression atmosphérique.
De E à F : Détente
Sous l'action de la forte pression issue de la combustion, les gaz se détendent violemment dans l'enceinte
thermique : c'est la détente.
Sous l'action de cette détente, le piston redescend du PMH au PMB : c'est le temps moteur.
Le volume augmente alors que la pression diminue, mais reste supérieure à la pression atmos-phérique.
De F à B et de B à A : Échappement
De F à B : l'ouverture de la soupape d'échappement fait chuter la pression régnant dans l'enceinte thermique à
la pression atmosphérique.
De B à A : le piston remonte du PMB au PMH, chassant les gaz brûlés.
Arrivée au PMH, la soupape d'échappement se ferme, la soupape d'admission s'ouvre et le cycle
recommence.
1342
1 4 3 2
(Configuration rare)
Combustion.
1ère course 180° Échappement. Compression. Admission.
Détente.
1er cycle 2 tours
Combustion.
2ème course 360° Échappement. Admission. Compression.
Détente.
Combustion.
3ème course 540° Admission. Compression. Échappement.
Détente.
Combustion.
4ème course 720° Compression. Admission. Échappement.
Détente.
Début Combustion.
Échappement. Compression. Admission.
2ème course Détente.
A retenir
L'évolution des pressions et température au cours des deux cycles.
ADMISSION
AOA : 10°
RFA : 54°
AOE : 46°
RFE : 6°
10°
AI : 8°
54°
COMPRESSION
Soupapes fermées.
Pression 30 à 50 bar.
Température finale 550° à 600° C.
8°
46°
DI : Début d'Injection
- On injecte avant le PMH, à un instant repéré "DI", afin de laisser au fioul le temps de
s'enflammer et d'obtenir une pression maximale aux environs du PMH.
AI : Avance à l'Injection
- Le début d'injection "D I" s'effectue donc avec une avance angulaire donnée "AI" avant le
PMH.
Pression 50 à 100 bar.
Température 2 000° C.
ECHAPPEMENT
6°
A retenir
La fonction des avances et retards.
- La distribution.
1- LA DISTRIBUTION :
1-10. Fonctionnement :
Moteur tournant à 2 000 tr/min.
1 000 cycles moteur par minute.
Chaque soupape devra donc s'ouvrir et se fermer 1 000 fois par minute.
Soit environ 17 fois par seconde.
Chaque soupape devra permettre le passage d'un maximum de gaz dans un temps très court et
assurer une parfaite étanchéité à sa fermeture lors de la combustion.
Chaque soupape doit s'ouvrir une fois par cycle avec pour temps d'ouverture théorique ½ tour de
vilebrequin, soit : 180°.
ADMISSION ¼ de tour
COMPRESSION ¼ de tour
DETENTE ¼ de tour
ÉCHAPPEMENT ¼ de tour
CYCLE A 4 TEMPS
2 TOURS DE VILEBREQUIN
1 TOUR D'ARBRE A CAMES
Coupe schématique
REP. TERMINOLOGIE
1 Arbre à cames.
1.1 Came.
2 Poussoir.
3 Tige de culbuteur.
4 Culbuteur.
4.1 Vis de réglage.
6 Soupape.
6.1 Demi-clavette.
6.2 Coupelle ou rondelle d'appui supérieur.
6.3 Ressort.
6.4 Coupelle ou rondelle d'appui inférieur.
7 Guide de soupape.
8 Siège.
A : Admission
E : Échappement
VALEURS
Admission : 0,25 mm
Échappement : 0,30 mm
Le réglage ou la vérification du jeu aux soupapes ne peut se faire que lorsque les soupapes sont fermées
(jeu maxi).
Le fait de mettre les soupapes en balance permet de savoir à quel endroit du cycle se trouve
le piston correspondant et, à partir de l'ordre d'injection, les autres pistons du moteur.
Pour être sur que les soupapes sont fermées sur un cylindre, il faut que le piston soit en fin compression -
début combustion-détente, c'est-à-dire le plus loin possible de l'admission
et de l'échappement.
2 - Vérification ou réglage :
1ère METHODE : (tous types de moteur)
Régler 2E - 3A - 4A - AE
SOUPAPE CYLINDRE N° 1
2E et 3A loin de l'attaque
EN BALANCE
de la came
1 TOUR
Régler 1A - 1E - 2A - 3E
SOUPAPE CYLINDRE N° 4
2A et 3E loin de l'attaque
EN BALANCE
de came
III -
Son angle peut être de 90° ou 120° (ce dernier permettant un passage
plus grand pour une même levée).
Il est généralement en stellite* et rapporté.
La portée doit être comprise entre 1 et 2,5 mm.
Trop grande : points chauds déformation et fuite.
Trop faible : martellement fuite.
- Epure de distribution.
1- EPURE DE DISTRIBUTION :
1-17. Représentation :
240° ADMISSION
115° COMPRESSION
146° COMBUSTION DETENTE
248° ECHAPPEMENT
29° ANGLE DE BALANCE
Les épures circulaires se représentent toujours en tournant dans le sens horaire, quel que soit
le sens réel de rotation du moteur.
_________________________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
A retenir
La réalisation d'une épure de distribution.
La classification des moteurs.
Admission d'air
AIR
Quantité constante
ENERGIE
Injection CARBURANT
Compression : de carburant CARBURANT
p 25 à 70 bar
° C 700° C p 150 (à 2 000 bar)
Combustion :
p 90 à 120 bar
° C 2 000 à 2 500° C
ENERGIE
CALORIQUE
Dégagement important
de chaleur
Augmentation Augmentation
du volume de la pression p
et translation du piston sur la surface S du piston
Transformation Force F
du mouvement sur le piston
Système bielle manivelle ENERGIE
MECANIQUE
Rotation Force F3
du vilebrequin sur le vilebrequin
Puissance moteur :
n
A retenir
P Mm Le schéma synoptique
30
Pour que la fonction principale soit assurée par la transmission, l'intervention de plusieurs
sous-systèmes réalisant chacun une fonction de service est nécessaire.
A retenir
La formule du calcul de la puissance avec les unités.
La terminologie des sous-systèmes et leur fonction.
Différentiel BK BK
Planétaires 18 dents
Satellites 35 dents
Grande couronne 90 dents
2a Convertisseur de couple
2c Boîte de transfert
4 Essieu AR 6 Essieu AV
1 Moteur thermique
2 Convertisseur de couple
5 Boîte de transfert
6 Couple conique
Embrayages - freins
8
de direction
9 Réductions finales
10 Barbotin
1 Moteur thermique
Convertisseur
3
TRANSMISSION
de couple
Couple conique
6a Couple conique
et différentiel 9a
Pont avant et différentiel
Pont arrière
6 6b Freins de service 9 oscillant
moteur et fixe
et moteur Réducteur de roue et
Réductions finales 9b
6c pivot de direction
ou réducteur de roues
3
de couple
Couple conique
Boîte de vitesses
Différentiel
POWER SHIFT
P cste P/2
M n M/2 n cste
Réducteur
de roue
P/2 cste
M/2 n Roues arrière droite
jumelées
1 2 Transmission
Convertisseur
Moteur
de couple
Boîte
thermique de vitesses
3
POWER SHIFT
Boîte de transfert avec différentiel
droite droite
Réducteur Réducteur Réducteur
de roue de roue de roue
Couple conique
Différentiel inter
Couple conique
Couple conique
Différentiel
transversal
Différentiel
Différentiel
transversal
transversal
pont
1. Moteur thermique.
2. Mécanisme de distribution ou boîte
de répartition.
3. Pompe hydraulique à cylindrée variable,
deux sens de flux.
4. Moteur hydraulique à cylindrée variable,
deux sens de rotation.
5. Flexible haute pression.
A retenir
Les différentes chaînes cinématiques, la terminologie et l'organisation (ordre) des bons systèmes.
1. Volant moteur.
2. Disque d'embrayage.
3. Mécanisme de l'embrayage.
4. Butée.
5. Fourchette de commande.
6. Axe de fourchette.
7. Soufflet de protection.
LE VOLANT MOTEUR : c'est un volant d'inertie du moteur thermique. Sa face sert de plateau d'appui au
disque d'embrayage.
LE DISQUE : il est composé d'un moyeu en acier sur lequel sont rivetées ou collées des garnitures en
matériaux de friction. Le moyeu est solidaire, par un jeu de cannelures, de l'arbre primaire
de la boîte de vitesses.
Le disque contient aussi un jeu de ressorts permettant d'amortir une partie du couple lors des phases
d'embrayage trop violentes.
En fonctionnement normal, la garniture du disque s'use. Cela nécessite un remplacement à plus ou moins
brève échéance.
LE MECANISME :
Il est composé :
- d'une armature,
- du plateau de pression qui vient plaquer le disque contre le volant moteur,
- d'un diaphragme. Il s'agit de la rondelle ressort qui a pour rôle d'appuyer sur le plateau
de pression.
La transmission de la puissance motrice repose sur le serrage d'un disque entre la sortie du moteur et
l'entrée de la boîte de vitesses. Au repos, le disque est immobilisé entre le plateau et le volant moteur.
Le système est embrayé.
Lorsque le conducteur actionne la pédale d'embrayage, la butée est mise en appui sur le diaphragme
par l'intermédiaire de la fourchette et d'une liaison mécanique ou hydraulique.
Le diaphragme, en se déformant, desserre la contrainte exercée par le plateau de pression sur le
disque.
Le disque, une fois libéré, ne transmet plus le mouvement du moteur au reste de la chaîne
cinématique.
Le système est débrayé.
avec :
MT : couple maximum transmis.
n : nombre de surfaces en contact (ici 2)
F : force de pression du diaphragme en newton.
rmoyen : rayon moyen du disque en mètre.
: coefficient de frottement disque/plateau (sans unité).
Commande mécanique
1. Pédale d'embrayage.
2. Câble d'embrayage.
3. Fourchette de commande.
4. Ecrou de réglage de la garde à la pédale.
Commande hydraulique
1. Pédale d'embrayage.
2. Cylindre hydraulique émetteur.
3. Canalisation hydraulique.
4. Cylindre hydraulique récepteur.
A retenir
La composition et le fonctionnement
ROLE :
Transmettre la puissance mécanique délivrée par le moteur hydraulique afin d'assurer le
déplacement de la machine.
TERMINOLOGIE FONCTION(S)
MOTEUR HYDRAULIQUE Transformer la puissance hydraulique en puissance
DE TRANSLATION mécanique.
Adapter la vitesse de rotation du moteur hydraulique
à la vitesse de déplacement de l'engin.
BOITE DE VITESSES Obtenir deux vitesses de déplacement :
ET DE TRANSFERT Lente Chantier.
Rapide Route.
Transmettre la puissance aux arbres de transmission.
Transmission et adaptation
Puissance Déplacement
de la puissance à la propulsion
hydraulique de l'engin
de la pelle
Actions de l'huile
sur K1 et K2 P entrée
P sortie AR
P sortie AV
ROLE :
Transmettre la puissance hydraulique et la répartir entre les arbres de transmission avant et arrière.
Permettre d'adapter la vitesse aux circonstances d'utilisation :
- Vitesse lente (1ère) pour les déplacements sur chantier.
- Vitesse rapide (2ème) pour les déplacements sur route.
FREIN DE STATIONNEMENT
5 Maintenir l'engin immobilisé.
A DISQUES MULTIPLES
1. Arbre d'entrée.
2. Arbre de sortie.
3. Piston de commande.
4. Ressort de rappel du piston.
5. Carter de l'embrayage ou cloche.
6. Disques d'embrayage en acier :
a : un disque sur deux est solidaire du carter 5.
b : les autres sont solidaires de l'arbre de sortie 2.
7. Plateau d'appui.
La pression d'huile est amenée à l'arrière du piston 3 qui va se déplacer et comprimer les
disques 6 entre le piston 3 et le plateau d'appui 7.
Les disques, serrés les uns aux autres, rendent solidaires en rotation l'arbre 2
et la cloche 5 (donc par extension l'arbre 1).
En l'absence de pression d'huile, le ressort repousse le piston en position repos
au fond du logement. Les disques sont libérés.
Pendant les phases de changement de vitesse, l'alimentation hydraulique
des embrayages se fait progressivement afin d'éviter les à-coups dans la transmission.
CLOCHE : Tournant
Une des deux
fixe (lié au carter)
ARBRE : Tournant
Mécanique
SERRAGE : Pression Pression Mécanique (ressort)
(ressort)
Frein
Frein de service
Embrayage positif Embrayage négatif de stationnement
ou positif
ou négatif
ROLE :
Assurer l'immobilisation de la machine grâce à l'action mécanique des ressorts (rondelles
BELLEVILLE).
A retenir
La composition des empilages de disques.
Les différents types d'empilage.
Maintenance et entretien.
L'homocinétisme est réalisé car les variations de vitesses occasionnées par un des joints de
CARDAN sont compensées par l'autre.
AVANTAGES :
Beaucoup moins encombrant.
Moins de vibrations, donc plus silencieux.
N° MONTAGE EXPLICATION
Les fourches sont dans le même plan, ce qui permet d'avoir
X CORRECT un bon fonctionnement.
A retenir
La définition de l'homocinétique.
La constitution.
Le fonctionnement.
L'entretien et sécurité.
TERMINOLOGIE FONCTION
BOITIER DE DIFFERENTIEL
Solidaire de la grande couronne. Il maintient en
3
3a. position tous les éléments du différentiel.
DEMI BOITIER
3b.
DIFFERENTIEL
4- FONCTIONS :
COUPLE CONIQUE :
Transmettre la puissance entre deux arbres perpendiculaires.
Diminuer la vitesse de rotation.
DIFFERENTIEL :
Permettre aux deux roues d'un même essieu de tourner à la même vitesse (ligne droite).
Permettre aux deux roues d'un même essieu de tourner à des vitesses différentes, ce qui
est gagné sur une et perdu sur l'autre. (Virage, charge excentrée, circulation en dévers,
etc…).
Fonction du blocage de différentiel : Annuler l'effet différentiel. Obliger les deux roues d'un même essieu à tourner à la même vitesse.
Trop serré
JEU ENTRE DENT - Effort trop important sur les organes : risque de cassure.
PIGNON / COURONNE Permettre de vérifier le bon engrènement
D Trop libre
des dents du pignon d'attaque sur la couronne.
0,15 – 0,20 mm - Pont bruyant au changement de sens de marche.
- Choc important sur les dents : risque de cassure.
VOILAGE ADMISSIBLE
DE LA COURONNE Avoir le même entre dent à n'importe
E Impossibilité de régler le jeu entre dent.
quel endroit de la couronne.
0,08 mm
COTE POUSSE
(concave)
CÔTÉ ENTRAÎNÉ
(connexe)
A retenir
La terminologie et fonction.
Le fonctionnement.
Les réglages.
REP. TERMINOLOGIE
A Planétaire.
PRINCIPAUX
ELEMENTS
B Grande couronne.
C Prote satellite.
DE LIAISON
ELEMENT
D Satellite.
Prise directe :
C'est l'association de deux éléments principaux par un embrayage.
EXEMPLES :
P GC PS (même vitesse r 1)
P GC PS (même vitesse r 1)
Calage :
Calage à 180° 2 satellites, 1 tous les 180°
Calage à 120° 3 satellites, 1 tous les 120°
Calage à 90° 4 satellites, 1 tous les 90°
Calage à 72° 5 satellites, 1 tous les 72°
Rapport de transmission r :
Z1
R (sous la forme d'une fraction simplifiée)
Z2
Code couleur :
- Moteur ROUGE
- Fixe BLEU
- Réception VERT
Rapport de transmission
2ème cas :
Rapport de transmission
3ème cas :
Rapport de transmission
Rapport de transmission
5ème cas :
Rapport de transmission
6ème cas :
Rapport de transmission
ACTIVITE B3
1- LE REMPLISSAGE EN AIR
Le système de remplissage permet d'assurer l'admission du comburant (moteur à
essence injection directe ou moteur diesel) ou du mélange combustible (moteur essence
injection indirecte ou GPL ou GNV), dans l'enceinte thermique du moteur.
Moteur Moteur
atmosphérique suralimenté
Moteur diesel injection
Le comburant (air) Sous pression
directe ou indirecte
Sous pression de suralimentation
Le mélange combustible tubulure inférieure largement
Moteur essence ou GPL
(air/essence, air/GPL ou à la pression supérieure
ou GNV injection indirecte
air/GNV) atmosphérique. à la pression
Moteur essence injection atmosphérique.
Le comburant (air)
directe
1-54. Préchauffage
Le système de commande du préchauffage fonctionne de la même manière sur
tous les moteurs de tombereaux. Post-chauffage automatique et préchauffage à la
demande lorsque la température du liquide de refroidissement est de 0 0C ou moins
au démarrage.
Le préchauffage étant électrique, il est au plus haut point déconseillé, sinon
même carrément dangereux, d'utiliser de l'éther pour faciliter le démarrage.
A retenir
Le concept du système.
L’organisation fonctionnelle.
Le principe de fonctionnement.
1- LA LUBRIFICATION
Le système de lubrification permet d'assurer le graissage de l'équipage mobile et de
certains organes de la distribution et du turbocompresseur quand il existe.
Système de lubrification
1 Carter supérieur (Cache culbuteur).
2 Carter inférieur.
2A Jauge de niveau d'huile.
A retenir
L’organisation structurelle.
L’organisation fonctionnelle.
Le principe de fonctionnement.
1- LE REFROIDISSEMENT
Le système de refroidissement permet de maintenir une température de
fonctionnement du moteur convenable.
1-62. Concept du système
L'excédent de chaleur issue de la combustion est évacué grâce à la circulation
d'un liquide caloporteur autour de l'enceinte thermique, et d'une circulation d'air
générée dans le compartiment moteur.
1-63. Le système doit satisfaire aux contraintes suivantes :
permettre un échange calorique entre :
— les parois de l'enceinte thermique et le liquide caloporteur,
— le liquide caloporteur et l'air ;
fournir un débit de liquide de refroidissement sous une pression variant en fonction du
régime moteur ;
générer une circulation d'air dans le compartiment moteur à des températures précises ;
diminuer le débit et le refroidissement du liquide autour de l'enceinte thermique, pour
permettre une montée en température rapide du moteur ;
avoir un volume de réserve autorisant les variations du volume de liquide.
Circuit de refroidissement
1 Liquide de refroidissement 7 Thermo contact
Evacuer l’excédent de
chaleur afin d’assurer
au moteur une
température de
fonctionnement
convenable.
A retenir
Le concept du système.
L’organisation fonctionnelle.
Le principe de fonctionnement.
1- LA DEPOLLUTION
Le dispositif de dépollution permet de réduire les rejets polluants émis par le système de
motorisation dans l’atmosphère.
1 -1 . Concept d u s y s t è m e
La réduction des rejets polluants est obtenue par transformation ou élimination des
substances toxiques émises par le système de motorisation du véhicule.
Ces substances toxiques sont issues de diverses sources de pollution :
combustible s'évaporant du réservoir (hydrocarbures (HC) imbrûlés) ;
gaz de carter moteur (mélange de vapeurs d'huile et de HC) ;
produits gazeux et solides de la combustion :
1. Gaz carbonique (CO 2 ), formé lors d'une combustion équilibrée et rejeté dans
l'atmosphère. Il a pour effet d'accélérer l'effet de serre et donc le réchauffement de la
planète.
2. Monoxyde de carbone (CO) résultant d'une combustion rendue incomplète par manque
d'oxygène, qui, respiré par l'être humain, empêche l'oxygénation du sang, provoquant
des nausées, des maux de tête puis, assez rapidement,
la mort par asphyxie.
3. Hydrocarbures imbrûlés (HC) et oxydes d'azote (NO x ) qui, associés aux particules de
carbone, sont cancérigènes. De plus, lorsque les (NO X ) et les HC sont soumis aux rayons
ultraviolets du soleil, ils se transforment en ozone (O 3 ), ce qui cause des problèmes
respiratoires chez l'être humain et fragilise les végétaux en détruisant leur protection
externe, les rendant sensibles aux attaques extérieures.
4. Aromatiques et benzène, qui sont des produits ajoutés au carburant lors de sa
distillation, pour en améliorer les caractéristiques ; ce sont des mutagènes cancérigènes
pour l'être humain.
5. Résidus de combustion du soufre qui se mélangent à la vapeur d'eau atmosphérique et
forment de l'acide sulfurique, qui retombe sous forme de pluies acides et attaquent les
végétaux fragilisés par l'ozone.
6. Particules, qui sont des fractions de carbone solide, qui s'agglomèrent avec certaines
impuretés contenues dans le combustible et qui deviennent alors cancérigènes pour le
système respiratoire de l'homme.
Motorisation diesel
2- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
2-1. Dispositif anti-évaporation d'essence
1 Canister
2
Electrovanne de canister
3 Calculateur de gestion moteur
4 Boîtier de dégazage
5 Réservoir
2CO + O2 2CO2
6-1. Implantation
Elle est placée sur l'échappement entre le moteur et le pot catalytique.
6-2. Description
1 Tube de protection avec fente (entrée des
gaz d'échappement)
2 Culot de la sonde
Enveloppe protectrice (sertissage non
3
étanche)
4 Isolateur
8 Résistance chauffante
9 Support en céramique
Céramique poreuse + électrodes de
10
platine
Réservoir
1 d’additif.
Injecteur
2
d’additif.
Calculateur
3 d’additivation.
Calculateur
4
d’injection.
Système
5
d’injection.
A retenir
Les systèmes de dépollution.
Le concept du système.
2
Boîtier de pré-postchauffage.
Bougie de préchauffage.
3
Témoin de préchauffage.
4
1 Fiche de connexion.
2 Rondelle isolante.
3 Joint double.
4 Tige de connexion.
5 Culot.
6 Joint d’élément
chauffant
7
Spirales de
chauffage et de
8 régulation.
9 Tube à
incandescence.
Poudre isolante.
A retenir
Le concept du système.
Le principe de fonctionnement.
Le coupleur hydraulique.
Turbine Impulseur
2 1
CONCLUSION :
Ce système, ayant un rendement global assez faible, un couple constant et un
échauffement important ne peuvent guère être adaptés aux moteurs de petites et
moyennes cylindrées.
C'est pour ces différentes raisons que le coupleur hydraulique est rarement utilisé dans
cette forme et que le convertisseur hydrocinétique lui, est préféré grâce à ces nombreux
avantages particuliers.
Celui-ci est dans son principe utilisé en tant que ralentisseur hydraulique.
L’impulseur tourne avec l’arbre d’entrée de la boîte de vitesses et la turbine est fixée au
carter. La quantité de ralentissement est proportionnelle à la quantité d’huile que l’on
envoie dans
le système.
3- CONVERTISSEUR HYDROCINETIQUE :
C'est un ensemble, inventé par l'ingénieur allemand FÖTTINGER, qui remplit les mêmes
fonctions que le coupleur hydraulique et susceptible, en plus, dans une certaine zone d'action, de
fournir à la transmission un couple plus élevé que celui du moteur.
Il comprend un élément complémentaire au coupleur (comportant des aubes redresseuses)
appelé réacteur fixe ou en appui sur une roue libre à un seul sens de rotation.
A retenir
La composition.
Le principe de fonctionnement.
Le convertisseur de couple.
1- LE CONVERTISSEUR DE COUPLE :
Le convertisseur hydrocinétique ou convertisseur de couple est un système remplaçant
l’embrayage sur les véhicules et engins équipés de boîte de vitesses automatiques.
Il supprime toute action du conducteur en fonctionnant de manière automatique.
Il permet de multiplier le couple moteur dans une zone de fonctionnement déterminée. La
transmission de puissance n’est plus mécanique (embrayage) mais hydraulique (fluide hydraulique).
1 IMPULSEUR :
Transformer l’énergie mécanique Relié au vilebrequin, il fournit l’énergie
en énergie hydraulique au fluide hydraulique (force centrifuge).
2 TURBINE :
Transformer l’énergie hydraulique Elle reçoit l’énergie du fluide hydraulique
en énergie mécanique et la transmet à la boîte de vitesses.
Permettre d’augmenter le couple
3 REACTEUR : moteur dans une phase de fonction-
Il réoriente (dévie) les filets de fluide
hydraulique à la sortie de la turbine.
nement déterminée.
3
2 1
2 1
1- IMPULSEUR.
2- TURBINE.
3- REACTEUR.
On note qu'il n'y a aucune liaison mécanique entre le moteur et le reste de la transmission, l'énergie
motrice est transmise par une liaison hydraulique.
Cette absence de liaison mécanique isole le système de transmission des vibrations
du moteur.
L’énergie hydro cinétique est utilisée pour la rotation de la turbine. Le fluide hydraulique est
dirigé par la turbine vers la face arrière du réacteur qui :
- Entre en rotation avec une roue libre (n’amène plus rien au convertisseur).
- Entrave la circulation d’huile avec un réacteur fixe, ce qui provoque une diminution du
couple moteur et un échauffement important.
Avec un réacteur sur roue libre, il n’y a plus de multiplication du couple, il y a couplage
hydraulique.
La turbine reçoit environ 97% du couple moteur et 3% environ de la puissance moteur est
perdue en énergie calorifique à cause du glissement.
PHASES
SCHEMAS NOMS COMPOSITIONS APPLICATIONS
DE FONCTIONNEMENT
Impulseur
Impulseur.
Bouteur.
MONOPHASE Turbine. Convertisseur.
Machine fixe à charge
constante.
Réacteur fixe.
EXEMPLE : concasseur.
Stator fixe
Turbine
Impulseur
Impulseur.
Turbine. Chargeuse.
BIPHASE Convertisseur coupleur.
Roue libre
Réacteur Chargeuse pelleteuse.
sur roue libre.
Turbine Réacteur monté sur
roue libre
Turbine Impulseur
Impulseur.
Convertisseur. Engin de transport.
Roue libre Turbine.
TRIPHASE Coupleur. Tombereau.
Réacteur sur roue libre.
Prise directe. Décapeuse.
Embrayage de prise directe.
Arbre de sortie
Réacteur
Vers transmission
Lock-up
CALAGE
PRISE DIRECTE
PHASE CONVERTISSEUR : au fur et à mesure de l’augmentation de la vitesse de rotation de la turbine, la multiplication du couple diminue.
PHASE COUPLEUR : le convertisseur ne fait plus que transmettre le couple moteur.
Tracer les courbes des convertisseurs :
- Monophasé en BLEU.
- Biphasé en VERT.
- Triphasé en ROUGE.
Impulseur
Turbine
Moteur au ralenti
BV Bien que proche de 100 % le glissement ici
à 800 tr/min. Faible et insuffisant n’engendre pas de montée
800 tr/min. Faible. 0 tr/min. Bloquée.
Marche avant en 1ère. pour déplacer l’engin. Moteur en température anormale (vitesse
Equipement soulevé. de rotation faible frottements faibles).
Fixe
Impulseur
Moteur au régime "maxi"
800 à 1 000 tr/min
Turbine L’énergie perdue sous forme
à 2 000 tr/min. Très important 2 à 2,5 fois de glissement engendre une montée
2 000 tr/min. Maximale. 60 à 50 % Bloquée.
Marche avant en 1ère. supérieur au couple moteur. Coupe maxi en température normale.
de glissement.
Terrassement. (Surveiller la température).
Moteur BV
Moteur au régime "maxi"
En diminution (moins
à 2 000 tr/min.
de résistance) mais 1,4
1 200 à 1 400 tr/min Le pourcentage de glissement est
Marche avant en 2ème 2 000 tr/min. Maximale. 40 à 30% Bloquée. en diminution, donc une température de
à 1,6 fois supérieur au couple
ou 3ème. de glissement. fonctionnement moins élevée.
moteur.
Déplacement en charge. Fixe
Impulseur
Turbine
Roue libre
Impulseur
Turbine
A NE PAS FAIRE
Couple maximum admissible
Moteur au régime "maxi" = Conduite anormale de l’engin
à 2 000 tr/min. 2.63 Couple moteur BV échauffement anormal.
Engin immobilisé 2 000 tr/min. Maximale. 0 tr/min. Bloquée. Moteur
= (Mauvais rapport de vitesse, charge trop
par une charge Rapport de calage : 2.63 (580 importante, etc).
trop importante. SLE)
CONVERTISSEUR CALE
Fixe
REP. TERMINOLOGIE
7 Convertisseur de couple.
10 Refroidisseur.
Convertisseur triphasé
Compléter la terminologie.
Tracer le cheminement de puissance en phase de conversion (VERT) et prise directe (BLEU).
A retenir
La composition.
Les phases de fonctionnement.
Les préconisations de sécurité lors du calage.
REP. TERMINOLOGIE
1 CONVERTISSEUR DE COUPLE.
7 PIGNON DE TRANSFERT.
8 PIGNON DE TRANSFERT.
19 17
21
20 5 21
18
22
23
16
6
7
16
8 9 10 11 12
15
4
1 2 3
13
15
15
10
14
4 Légende :
24 Infos - électrique. Calculateur électro valves.
Infos - capteur.
Infos entre les calculateurs.
Liaison électrique ou hydraulique.
REP. TERMINOLOGIE
1 Moteur thermique.
2 Convertisseur de couple.
7 Clé de contact.
8 Pompe d'injection.
9 Électrovanne d'arrêt.
17 Sélecteur de programme.
19 Écran d'informations.
21 Commutateurs. (Interrupteurs).
23 Clavier d'informations.
CALCULATEUR V-ECU 6
CAPTEUR TACHYMETRIQUE DE TURBINE 11
- Gérer et commander les changements
de rapports à partir des informations - Indiquer la vitesse de rotation de la turbine
données par les capteurs et les commandes du convertisseur de couple.
ECU Électronic - Control Unit. (conducteur).
Instrumentation - Envoyer les informations des capteurs
I vers I-ECU. CAPTEUR TACHYMETRIQUE DU MOTEUR 10
(tableau de bord).
H Hydraulic. - Indiquer la vitesse de rotation du moteur
thermique (impulseur).
SOLENOÏDES DE COMMANDE 15
V Vehicle (Transmission).
CAPTEUR TACHYMETRIQUE DE SORTIE BOITE 12
E Engine (Moteur). EMBRAYAGE DE MARCHE 14 - Indiquer la vitesse de rotation de l'arbre de sortie
boîte à vitesses vitesse de déplacement
de l'engin.
RAPPORT
ENGAGE
REMARQUE :
Grâce aux différents capteurs de vitesses, le calculateur peut aussi signaler un éventuel
patinage dans un embrayage. En cas de patinage, la pression d'embrayage augmente afin
de supprimer ce patinage.
Si le patinage persiste, un message d'alarme s'affiche pour avertir le conducteur.
D'autres phénomènes peuvent être détectés par le calculateur et affichés au tableau de bord.
REP. TERMINOLOGIE
3 Pompe à huile.
12 Refroidisseur d'huile.
(F) SA (1è) SB
(2è) SC (R) SD
(4è) SE
(3è) SF
2 1 3 2
REP. TERMINOLOGIE
1 Corps ou boîtier.
Électro-aimant proportionnel.
2
(Solénoïde proportionnel).
3 Tiroir.
4 Valve de pression.
5 3 2
5 Capteur de pression.
Principe de fonctionnement
Cheminement du signal
BOITIER ELECTRONIQUE
MICROPROCESSEUR
Traite SOLENOÏDE
les différentes SIGNAL CONVERTISSEUR COURANT A EFFET
informations TENSION (U) PROPORTIONNEL
ELECTRIQUE ELECTRIQUE
(capteur, (Course/Intensité)
conducteur, etc…)
(Tension : U o 9V)
COURSE
CIRCUIT
TIROIR
HYDRAULIQUE HYDRAULIQUE
DEBIT
RECEPTEUR
(EMBRAYAGE)
Principe de fonctionnement
13
12
REP. TERMINOLOGIE
1 Arbre primaire.
3 Cage à aiguilles.
11 Pignon cylindrique de marche avant.
4
(Denture droite).
105 Butée à aiguilles. 15
6 Ressort de rappel de piston.
9 Disques d'embrayage de marche avant.
7
(Acier et friction).
8
8 Piston d'embrayage marche avant.
Pignon d'entraînement de l'arbre
9
7 secondaire.
10
6 Piston d'embrayage de première.
Disques d'embrayages de première.
11
(Acier et friction).
Pignon cylindrique de première.
12
(Denture droite).
413 Cage
3 à rouleaux. 5
14 Roulement à rouleaux coniques.
Canaux d'alimentation pour la commande
15
des embrayages et la lubrification.
2
SELECTION DE LA PREMIERE :
Lors de la sélection "première", l'huile arrive par le canal concerné, déplace le piston d'embrayage
(10), serre les disques d'embrayage (11). Ainsi le pignon (12) est solidaire
en rotation avec l'arbre (1).
L'arbre primaire (1) ne tourne toujours pas, l'engin est immobile.
SELECTEUR :
Électrique.
SOLENOÏDE :
VALVE DE DEBIT :
Hydraulique.
(Régulateur)
EMBRAYAGE : Hydraulique.
ENGRENAGE : Mécanique.
V Q / (6 × S)
avec v en m/s
Q en l/min
S en cm2
Lors de l’alimentation en huile de l’embrayage, le gicleur 1 engendre une augmentation de
pression dans la chambre A suffisante pour permettre de comprimer le ressort.
Le débit alimente la chambre A ce qui provoque une translation du piston relativement
rapide pendant la phase de compression du ressort.
Lorsque les disques commencent à être en contact la pression augmente et l’huile peut
traverser le gicleur 1 pour alimenter la chambre B.
Le même débit d’huile alimente une chambre de section plus importante (A B),
la vitesse de translation du piston diminue proportionnellement à l’augmentation de section
(vitesse lente pendant la phase de serrage des disques).
Lorsque la pression de serrage est atteinte (valeur déterminée par le limiteur
de pression), le gicleur B permet une petite circulation de l’huile emprisonnée derrière
le piston. Ceci permet d’avoir la même température d’huile dans les chambres A et B
et le reste du circuit.
A retenir
Le principe de fonctionnement (embrayage et circuit hydraulique).
La modulation hydraulique.
1- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :
1er CAS : Le véhicule ou l'engin se déplace en ligne droite et les deux roues adhérent
parfaitement.
Les satellites entraînés par le boîtier ne tournent pas sur eux-mêmes et transmettent
le mouvement qu'ils reçoivent aux planétaires. Dans ces conditions, les deux arbres de roues et le boîtier
tournent ensemble à la même vitesse, ce qui signifie que les disques menants
et menés tournent sans glissement et sans être comprimés.
2ème CAS : Le véhicule ou l'engin se déplace en virant et les deux roues ont une bonne
adhérence.
En fonction du virage ou du rayon de braquage possible, la différence des vitesses de rotation entre l'arbre
de la roue intérieure et l'arbre de la roue extérieures est variable. Plus le virage est court et plus les
satellites, entraînés par le boîtier, tentent de repousser avec force
le planétaire de la roue intérieure en se déplaçant sur l'extrémité cannelée, entraîne
un rapprochement des disques menants et menés sans toutefois parvenir à réaliser l'embrayage quel que
soit le virage négocié.
Il y a glissement des disques d'un coté comme de l'autre, mais naturellement avec plus
de frottement côté roue d'appui.
3ème CAS : Le véhicule ou l'engin doit avancer (démarrage) mais une roue n'adhère pas.
Dans cette situation, côté roue non adhérente, la résistance à la rotation est faible. Par contre, côté roue
adhérente, la réaction satellite - planétaire est si importante que l'embrayage progressif mais total est
réalisé. Le planétaire est solidarisé du boîtier, les satellites ne peuvent plus tourner sur leur axe, ce qui
se traduit par un blocage du différentiel.
Le véhicule peut avancer et, dès que l'adhérence est assurée de part et d'autre, les cas 1 et 2 peuvent être
envisagés.
Sur un engin de chargement ou sur un tombereau de transport, le risque de patinage
est notablement diminué, ce qui peut avoir une incidence favorable sur la durée de vie des
pneumatiques et le rendement global.
Ce dispositif permet de créer automatiquement (sans action du conducteur) un blocage
du différentiel.
La multiplication des disques permet d'envisager des valeurs de Mf (couple de frottement) plus
élevées. En usage intensif l'usure cumulée de tous les disques entraîne un jeu entre dents des pignons
excessifs qui peut les dégrader rapidement.
Rondelle
de butée
Cale
de réglage
A retenir
La composition.
Le principe de fonctionnement.
DIFFERENTIEL AUTOBLOQUANT 45 % :
8 9 10
11
5 4 3 2 1
1 et 3- Bague de pression.
2- Axe des satellites.
R- Effort résistant.
E- Effort d'entraînement.
C- Effort de compression des disques.
Les deux embrayages multi-disques sont composés d’une série de rondelles de friction montées
alternativement solidaires en rotation du boîtier et des demi-arbres de roue. Ces disques sont comprimés par
une grosse rondelle Belleville assurant le tarage initial.
L’effet de coin au niveau de l’axe des satellites et des demi-coquilles écartent celles-ci, ce qui
serre les embrayages et rendent le boîtier solidaire des demi-arbres.
Le découplage de l'embrayage et du différentiel développé par ZF permet de gérer la fonction
embrayage indépendamment de l'engrènement des pignons. Elle est suffisamment robuste pour atteindre
des tarages élevés et passer des puissances importantes.
CONSEQUENCES :
Dès qu'une rotation apparaît dans le différentiel, un arbre se met à tourner plus vite que le boîtier
alors que l'autre tourne moins vite.
Le couple de frottement (MF) crée un effet d'entraînement sur la roue la plus lente car il s'ajoute
à la valeur MT/2 transmise par le satellite. Le couple sortant sur la roue lente (noté ML) prend la valeur
ML MT/2 MF.
Le couple de frottement a par contre un effet retardateur sur la roue la plus rapide car le boîtier est
plus lent que l'arbre. Le couple sortant sur la roue la plus rapide noté MR) prend la valeur MR MT/2 – MF.
C'est toujours la roue la plus lente qui reçoit le couple le plus élevé.
ACTIVITE C5
A retenir
Les caractéristiques des moteurs.
Les définitions.
Les calculs.
- Le couple moteur.
1- LE COUPLE MOTEUR :
1-1. Définition :
La force F due à la pression de combustion
PISTON
se décompose au point B en deux actions :
F2 horizontal :
F1 dirigée dans l’axe de bielle Plaque le piston sur le cylindre.
(transmet l’effort moteur) Provoque le basculement du piston.
jMm F3 rj
Couple instantané.
Couple moyen régularisé par le volant moteur.
Le couple moyen est obtenu par le volant moteur qui, de part sa masse, emmagasine l'énergie
développée au temps moteur pour la restituer lors des trois autres temps résistants.
Calculer la force F appliquée sur un piston de moteur 924 TE avec une pression
de combustion de 100 bar.
A retenir
La définition du couple moteur.
Son évolution au cours du cycle.
Le régime moteur n augmente jusqu'à une limite fixée par le constructeur. Au-delà de cette
vitesse, une détérioration du moteur est probable.
EXEMPLE MOTEUR
REGIME DEFINITION
LIEBHERR 924 TE
Vitesse de rotation du moteur lorsqu'il est
REGIME NOMINAL : 2 000 tr/m.
en charge et qu'il fournit sa pleine puissance.
Vitesse de rotation maxi du moteur lorsqu'il n'est pas
REGIME MAXI A VIDE : 2 160 à 2 170 tr/min.
chargé.
Vitesse de rotation mini du moteur. En dessous de
REGIME MINI A VIDE OU REGIME
cette limite, le moteur tourne anormalement (manque 800 à 830 tr/min.
DE RALENTI :
de puissance pour vaincre les inerties).
Vitesse de rotation mini permettant :
- Un fonctionnement correct du moteur.
REGIME MINI DE TRAVAIL - Une puissance faible mais suffisante pour 1 000 tr/min.
OU RALENTI ACCELERE : entraîner les pompes hydrauliques.
- Une montée en température (au démarrage) avec
un minimum d'usure.
Vitesse de rotation du moteur pour laquelle
REGIME DE COUPLE MAXI : 1 400 tr/min.
le couple sera maxi à pleine charge.
- La puissance.
1- LA PUISSANCE :
DEFINITION :
PUISSANCE MOTEUR COEFFICIENT COUPLE MOTEUR VITESSE DE ROTATION
P Π Mm n
30
POSITION DE L'ACCELERATEUR :
CARBURANT : mc
Force F Couple M
AIR : ma
PUISSANCE : P
Vitesse
RESISTANCE RENCONTREE : de rotation n
(par l'engin)
EXEMPLE VOLVO L 50 E
PUISSANCE DEFINITION MOTEUR MOTEUR
TD 40 KAE TD 40 GA
Puissance que devrait fournir un moteur
THEORIQUE : s'il transformait l'énergie du carburant en énergie
mécanique sans perte de chaleur et sans frottement.
EFFECTIVE :
Ou Puissance délivrée par le moteur en bout 71 kW 68 kW
à à
REELLE, NETTE, UTILE : de vilebrequin lorsqu'il entraîne tous ses équipements
(système de charge, pompe à eau, pompe à huile, etc…). 2 200 tr/min 2 200 tr/min
DIN :
Puissance délivrée par le moteur en bout de vilebrequin 74,5 kW 71,5 kW
BRUTE : lorsqu'il n'entraîne que certains à à
de ses équipements. 2 200 tr/min 2 200 tr/min
Moteur 924 TE
Couple maxi : 510.m à 1 400 tr/min
Puissance maxi : 85 kW à 2 000 tr/min
Couple lorsque la puissance est maxi ?
___________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________
A retenir
Les puissances et leur définition.
La formule avec les unités les calculs du couple et de la puissance.
Visualisation du rendement
Pour 100 litres de gasoil consommés, seul l'équivalent en énergie de 34 litres seront effectivement
disponibles en sortie du volant moteur.
A retenir
Le rendement, la puissance spécifique et la consommation spécifique.
DESSINS SCHEMAS
Cheminement cinématique :
1ère vitesse lente : 42 K1 44 46G 46p 47
2ème vitesse rapide : 42 K2 45 46p 47
Z1 Z2
Z1
x x r
Z2
Moteur Récepteur
nsortie nentrée r
r1
r2
r3
rlente
Vitesse de sortie :
Vitesse rapide :
45 46p 47
Vitesse de sortie :
rrapide
A retenir
Comment faire le cheminement cinématique.
Comment tracer un cheminement de puissance.
Calcul des rapports de transmission et vitesse de sortie.
ACTIVITE D7
1- LES LUBRIFIANTS
1-1. Généralités
Le lubrifiant, que l'on considère généralement comme un produit banalisé est, au
contraire, une savante alchimie de composants qui font appel à une haute technologie.
Un lubrifiant est composé d'un mélange d'huiles de base auquel il faut ajouter
des produits chimiques dénommés "additifs " pour en renforcer les propriétés. Les
additifs sont nombreux et variés, suivant l'application considérée, et peuvent, dans
certains cas, représenter 25% du volume du lubrifiant lui-même.
L'huile de base peut être :
Minérale : c'est à dire obtenue par distillation de certains pétroles,
Hydro-craquée / hydro-isomérisée : obtenue après conversion profonde
(craquage catalytique de molécules puis recomposition et finition).
Synthétique : création de toutes pièces par réaction chimique sur plusieurs
molécules chimiques simples.
1-2. Définitions
1-2.1. Viscosité:
La viscosité caractérise la résistance d'un fluide à l'écoulement. Elle
résulte de la résistance qu'opposent ses molécules à des déplacements relatifs
par glissement.
Viscosité cinématique (unité centistokes : 1 Cst = 1 mm2/s)
C'est la viscosité donnée dans les fiches techniques de lubrifiants (plus facile à
mesurer que la visco-dynamique).
Elle est calculée à partir du temps nécessaire à l'écoulement d'un volume d'huile
dans un capillaire calibré.
Viscosité dynamique (unité mPa.S))
C'est la vraie viscosité, celle utilisée dans les calculs hydrodynamiques, ou
élastohydrodynamiques pour la détermination des épaisseurs de film d'huile, des
distributions de pressions et des portances.
1-3. Indice de viscosité (VI) :
La viscosité d'une huile diminue lorsque la température s'élève, et inversement.
L'indice de viscosité (VI) est un nombre qui caractérise les variations de la viscosité
d'une huile en fonction de la température. Plus le VI est élevé, moins la viscosité
varie avec la température. Cette propriété est d'ailleurs recherchée pour la plupart des
lubrifiants.
1-4. Résistance au cisaillement :
Capacité d'un lubrifiant à ne pas cisailler ses longues chaînes moléculaires (celles
des additifs permettant d'améliorer le VI); le cisaillement d'une huile se traduit en
service par une chute de viscosité du produit .
A retenir :
Les définitions de la viscosité et de l’indice de viscosité.
1- CLASSIFICATION API
Les classifications API sont apparues en 1947, à l'initiative de l'Institut Américain
du Pétrole (American Petroleum Institute). Elles classent les lubrifiants d'après leurs
performances en service et évoluent quand de nouveaux problèmes de lubrification voient le
jour, en liaison avec les exigences des constructeurs automobiles américains.
L'API qui a collaboré avec la SAE pour la mise au point de ces classifications a
déterminé, de 1947 à nos jours, plusieurs catégories d'huiles, chacune étant définie par le
type de service et par des essais sur moteurs. Le nombre de catégories n'est pas limité et de
nouvelles catégories pourront être ajoutées chaque fois que de nouvelles exigences
apparaîtront chez les constructeurs.
Dans ces classifications, la première lettre caractérise l'application :
- les lubrifiants pour moteurs à essence sont classés avec la lettre S,
- les lubrifiants pour moteurs Diesel avec la lettre C,
La seconde lettre caractérise la sévérité du service que l'huile peut supporter.
Certains lubrifiants peuvent répondre à la fois aux exigences des catégories S et C.
A retenir :
L’affectation des lubrifiants suivant leur classification.
1- CLASSIFICATION ACEA
Les technologies et les conditions de service propres aux moteurs européens ont
amené les constructeurs automobiles, au début des années 1980, à se réunir au sein du
Comité des Constructeurs du Marché Commun (CCMC) pour créer leurs propres
spécifications d'huiles moteurs.
Cet organisme a été dissous à la fin de l'année 1991 et remplacé par l'Association
des Constructeurs Européens d'Automobiles (ACEA)
Entrées en vigueur en 1996, les spécifications ACEA ont officiellement remplacé
les spécifications CCMC depuis le ter janvier 1997.
Les spécifications ACEA apportent au consommateur une garantie sur les
performances revendiquées par le lubrifiant dans la mesure où les fabricants de lubrifiants
doivent adhérer au système qualité EELQMS (European Engine Lubricant Quality
Management System). Ceci leur impose les contraintes suivantes :
- certification ISO 9001 de la conception,
- certification EN 45001 des essais moteurs européens,
- certification ISO 9002 de la fabrication.
Les spécifications ACEA s'adaptent aux nouvelles technologies moteur et prennent
en compte les préoccupations environnementales et gouvernementales européennes du
moment.
La version 2004 de l'ACEA définit ainsi trois catégories pour les moteurs à essence
(A1, A3 et A5), quatre catégories pour les moteurs diesel de véhicules légers (B1, B3, B4 et
B5), trois catégories pour véhicules à post-traitement (C1, C2, C3) et quatre catégories pour
les moteurs diesel poids lourds (E2, E4, E6, E7) dont une concerne les poids lourds équipés
de post-traitement (E6).
Les constructeurs automobiles européens, à l'inverse des américains, ont été amenés
à faire une distinction entre moteurs diesel automobiles et moteurs diesel de poids lourds,
considérant, à juste titre, que les contraintes de lubrification dans ces deux types d'application
n'étaient pas identiques.
Plus que par les grades de viscosité, les spécifications ACEA font donc
apparaître une différenciation volontaire entre les huiles Fuel Economy ayant une
viscosité HTHS nettement inférieure à 3,5 mPa.s et un bénéfice significatif sur l'essai
M111 FE (catégories A1/B1, A5/B5, Cl et C2), et les huiles peu/pas Fuel Economy des
catégories A3/B3, A3/B4 et C3, ayant une viscosité HTHS supérieure à 3,5 mPa.s.
Pour mémoire, la viscosité HTHS est l'un des paramètres principaux de la tenue
des coussinets de paliers de bielles et de vilebrequin ainsi que des économies de
carburant. Il s'agit donc de l'un des points clé de l'adéquation moteur-lubrifiant.
Compte tenu de la définition des moteurs européens (architecture, puissances
spécifiques élevées, capacités carter réduites, ...), et du type de service pratiqué en
Europe (ville, route, autoroute, ...), la plupart des constructeurs européens ont
longtemps considéré que leurs moteurs exigeaient une viscosité HTHS supérieure à 3,5
mPa.s. L'évolution conjointe des moteurs et des lubrifiants au cours des dernières
années a conduit, dans un premier temps, à modifier cette position et à diviser le
marché en deux types de constructeurs :
Les constructeurs axant leur politique sur l'économie de carburant ont adapté leur
design moteur à des lubrifiants de HTHS < 3,5 (mais > 2,9) répondant à ACEA
A1/B1.
A retenir :
L’affectation des lubrifiants en fonction de leur classification.
1- LES NORMES
1-1. La norme EURO
Les véhicules routiers sont à l'origine de pollutions locales (particules, oxydes
d'azote...) et contribuent majoritairement aux émissions de gaz à effet de serre (dioxyde
de carbone).
Depuis la fin des années 70, la politique de l'Union européenne de réduction des
émissions des véhicules routiers a permis le développement et la mise en place des
instruments de lutte contre ces deux pollutions afin de rendre l'air des villes plus
respirable et de lutter contre l'effet de serre.
Les normes EURO établissent le niveau d'émission de polluants des véhicules
neufs.
Ces niveaux d'émission sont différents selon s'il s'agit de moteurs essence ou
Diesel, léger ou industriel.
Niveaux d'émission de polluants pour les véhicules légers (en g / k m )
1993 (EURO I) — 1996 (EURO Il) — 2001 (EURO III) — 2005 (EURO IV)
2- LA NORME TIER
Réduire au niveau mondial la pollution à l'échappement est devenu un défi pour
les pays développés. Tout comme les normes EURO qui régissent les émissions de polluants
sur les véhicules routiers (poids lourds, automobiles, ...), de nouvelles normes
environnementales ont vu le jour réglementant
les machines mobiles non routiers (tracteurs, matériel agricole, motoculture,
engins de chantier, ... ).
La loi sur l'air de 1990 (1990 Clean Air Act) a donné à l'EPA (Agence de Protection
de l'Environnement, organisme américain) le pouvoir de réglementer les émissions des
moteurs non routiers, contribuant significativement au non respect des objectifs en matière
d'ozone et/ou de monoxyde de carbone. Les normes TIER (Time of Implementation for
Emission Regulations) apparaissent dès 1996.
En parallèle, l'Union Européenne a mis en place une réglementation comparable
(norme 97/68EC) en plusieurs étapes dénommées «Phases» ou
«Stage» reprenant sensiblement les mêmes limites que celles imposées par l'EPA.
La plupart des motoristes doivent alors répondre aux deux législations dès lors
qu'ils sont présents sur les deux continents.
Les normes TIER exigent des taux d'émission de polluants de plus en plus faibles.
Cela passe par des modifications profondes du moteur : EGR, injection, cylindrée, forme
piston,
A retenir :
L’affectation des normes EURO et TIER et les polluants émis par les
moteurs.
CATEGORIES CARACTERISTIQUES
GL-2 Type de service propre aux ponts à vis sans fin où les conditions de charge sont
(1) telles que les lubrifiants satisfaisant au service GL 1 ne peuvent être employés.
BIEN
QUE LEURS APPELLATIONS SOIENT DIFFERENTES, CERTAINES HUILES POUR
MOTEURS ET HUILES POUR TRANSMISSIONS ONT DES VISCOSITES VOISINES.
A retenir :
L’évolution de la viscosité en fonction des grades SAR.
1- FLUIDES DE FREINS
1-1. Généralités
1-1.1. Principe de fonctionnement d'un liquide de frein
Les systèmes de frein opèrent selon le principe de transfert de pression
par l'intermédiaire d'un liquide. C'est le seul lien effectif entre le pied sur la
pédale et le frein.
A retenir :
La classification des fluides de freins et la différence entre DOT5 et DOT5.1
Viscosité Limites de la
Classe ISO cinématique viscosité
de viscosité médiane cinématique
cSt à 40,0°C cSt à 40,0°C
min. max.
La classe la mieux adaptée aux circuits hydrauliques des engins de travaux publics est ISO
VG 46
Celle-ci permet un bon fonctionnement des régulations et des transmissions hydrostatiques
dès 40°C.
Norme NF – E- 48600
HM, HP, HV.qui permettent de les classer en fonction de la pression d’utilisation :
HM moyenne pression 0 à 200 bar
HP haute pression 200 à 400 bar
HV extrême pression 400 à 600 bar
Ceux-ci sont suivi de la viscosité à 40°C (HV 46 par exemple).
A retenir :
La classification des lubrifiants pour circuit hydraulique.
1- LES CARBURANTS
Un carburant est un combustible qui alimente un moteur thermique.
Le moteur à essence et le moteur Diesel sont des moteurs à combustion interne.
Leur principal avantage est d'avoir une grande densité énergétique, c'est-à-dire qu'ils peuvent
fournir beaucoup d'énergie pour une masse ou un volume donné (c'est ce qui permet à un
véhicule d'avoir une grande autonomie).
Comme son nom l'indique, un carburant contient du carbone. Dans le cas de
l'hydrogène par exemple on parlera de combustible. Le carburant est souvent un liquide et
parfois un gaz.
Les carburants peuvent être classés de différentes manières. On peut par exemple
distinguer les carburants fossiles des biocarburants.
Les carburants fossiles sont ceux qui proviennent de la transformation des matières
organiques mortes mélangées à divers minéraux à de grandes profondeurs. Cette
transformation nécessite plus d'un million d'années et se déroule à des températures et
pressions très élevées. Les carburants fossiles sont en quantité limitée sur terre.. Les
carburants issus du pétrole sont aussi appelés hydrocarbures.
Les biocarburants eux, proviennent de plantes ou animaux (non fossilisés). Parmi
les produits développés commercialement, il y a le bioéthanol et le biodiesel.
1-1. Carburants et moteurs
Les moteurs à combustion interne ne peuvent pas accepter tout type de carburant.
Les moteurs à allumage commandé, plus connus sous le terme de "moteurs à
essence", peuvent fonctionner avec de l'essence, au GPL, au GNV ou d'autres gaz, et
parfois avec un mélange de bioéthanol et d'essence voire d'éthanol pur. Parfois certaines
modifications du véhicule sont nécessaires.
Dans les moteurs à essence, la formation du mélange avec l'air est admise dans
les cylindres par les soupapes.
Les moteurs à auto inflammation peuvent tourner au fioul, au gazole ou avec un
mélange de biodiesel et de diesel, voire de biodiesel pur. Ici encore, des adaptations du
véhicule peuvent s'avérer nécessaires.
1-2. Les carburants pour moteur essence.
Les essences sans plomb 95 et 98 sont définies par leur indice d'octane :
L'indice d'octane mesure la résistance d'un carburant utilisé dans un moteur à
allumage commandé à l'auto-allumage (allumage sans intervention de la bougie). Ce
carburant est très généralement l'essence.
2- LE FIOUL (FUEL)
Le fioul ou mazout est un combustible dérivé du pétrole, utilisé notamment dans les
chaudières. Il est classé dans les ressources énergétiques fossiles et est impliqué dans la
pollution de l'air.
Appellations
Le fioul domestique (FOD — fioul ordinaire domestique — ou mazout) est en
France, au Canada, en Belgique, ou en Suisse, un combustible vendu pour les usages
domestiques (chauffage) ou divers engins.
Il existe aussi le fioul lourd (FL), qui est un produit d'une plus grande viscosité, qui
peut être plus ou moins désoufré. Il est utilisé pour les chaudières industrielles ainsi que pour
les moteurs des navires.
Caractéristiques
Le fioul est issu du raffinage du pétrole ( température d'ébullition entre 300 et
400°C), il est très proche du gazole.
Son pouvoir calorifique inférieur (PCI) est d'environ 12 kilowattheures par
kilogramme (kWh/kg), c'est-à-dire qu'un kilogramme de fioul procure au mieux
12 kilowattheures d'énergie en brûlant compte tenu des pertes dues à la vaporisation de l'eau
dans les fumées.
Le fioul domestique est vendu au litre. Avec une densité de 0,84 à 10°C
(840 kg/m3), cela donne, à 11,86 kWh/kg, un pouvoir calorifique théorique
de 9,96 kWh/litre. Le rendement des chaudières variant entre 75 et 90 %, on obtient
réellement 7,5 à 9 kWh/litre.
Utilisation
Il peut être utilisé dans des moteurs diesel et dans des chaudières. Ses
caractéristiques très proches de celles du gazole font que ces deux produits peuvent
techniquement être utilisés par les mêmes dispositifs.
Propriétés physiques
A retenir :
Les différents carburants et la définition des indices d’octane et de cétane.
1- LE LIQUIDE DE REFROIDISSEMENT
Le liquide de refroidissement est un liquide caloporteur utilisé, dans un circuit
généralement fermé, dans le but d'évacuer des calories d'un système qui en produit plus qu'il
ne peut en évacuer naturellement. Souvent, il s'agit d'eau avec un additif comme l'éthylène
glycol ou le propylène glycol permettant d'augmenter la température d'ébullition et/ou
d'augmenter sa résistance au gel. Ces additifs souvent indispensables nuisent parfois aux
capacités calorifiques du fluide.
A retenir :
La toxicité du liquide de refroidissement et les effets néfastes.