T-D-1-Partie-2-Anneaux-cor (1)
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Partie-2-Anneaux
Exercice : 8
1- Soit 𝑑 ∈ ℕ tel que 𝑑 ∉ ℚ. On note 𝑄[ 𝑑] = {𝑎 + 𝑏 𝑑, (𝑎, 𝑏) ∈ ℚ𝑄 2 }. Montrons que
(ℚ[ 𝑑], +,×), est un corps. On va montrer qu'il s'agit d'un sous-corps de (ℝ, +,×). Remarquons
d'abord qu'il est bien contenu dans ℝ et que 0,1 ∈ ℚ[ 𝑑]. Soient 𝑥, 𝑦 ∈ ℚ[ 𝑑]. On les
écrit 𝑥 = 𝑎 + 𝑏 𝑑 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑎′ + 𝑏′ 𝑑. Alors : 𝑥 − 𝑦 = 𝑎 − 𝑎′ + 𝑏 − 𝑏 ′ 𝑑 𝑥𝑦 = (𝑎𝑎′ +
𝑑𝑏𝑏′) + 𝑎𝑏 ′ + 𝑎′ 𝑏 𝑑, ce qui prouve que 𝑥 − 𝑦 et 𝑥𝑦 ∈ ℚ[ 𝑑]. D'autre part, si 𝑥 ≠ 0, alors
1 1 𝑎−𝑏 𝑑 𝑎 𝑏 1
= = 𝑎 2 −𝑏 2 𝑑
= + 𝑑 ∈ ℚ[ 𝑑] et donc ∈ ℚ[ 𝑑]. Remarquons qu'il était
𝑥 𝑎+𝑏 𝑑 𝑎 2 −𝑏 2 𝑑 𝑎 2 −𝑏 2 𝑑 𝑥
possible de multiplier par la quantité conjuguée qui est non-nulle car 𝑑 ∉ ℚ. Finalement, on a
bien prouvé que (ℚ[ 𝑑], +,×) est un sous-corps de (ℝ, +,×).
2- Soit 𝛼, 𝛽 ∈ 𝑁 tels que 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont irrationnels. Donnons une condition nécessaire et
suffisante pour que ℚ( 𝛼) et ℚ( 𝛽) soient isomorphes.
Supposons donc qu'il existe un isomorphisme 𝜑 du corps ℚ( 𝛼) sur le corps ℚ 𝛽 . Pour tout
entier 𝑛, on a 𝜑(𝑛) = 𝜑(1 + ⋯ + 1) = 𝜑(1) + ⋯ + 𝜑(1) = 𝑛.En particulier, on obtient
que 𝜑(𝛼) = 𝛼. Écrivons maintenant que 𝜑( 𝛼) = 𝑐 + 𝑑 𝛽, avec 𝑐, 𝑑 ∈ 𝑄. On a alors
𝛼 = 𝜑(𝛼) = (𝜑( 𝛼))2 = (𝑐 + 𝑑 𝛽)2 = 𝑐 2 + 𝑑2 𝛽 + 2𝑐𝑑 𝛽. est irrationnel, on a
nécessairement 𝑐𝑑 = 0 . Si 𝑑 = 0, on a 𝛼 = 𝑐 2 ce qui contredit que 𝛼 est irrationnel. Donc on
𝛼
a 𝑐 = 0 et = 𝑑 est rationnel.
𝛽
𝛼
Réciproquement, supposons que 𝛽
est égal à un certain rationnel 𝑟 et définissons 𝜑 sur ℚ 𝛼
Exercice : 9
𝕂, +,× , est un corps et 𝐴 = 𝕂 × 𝕂.
𝑥, 𝑦 + 𝑧, 𝑡 = 𝑥 + 𝑧, 𝑦 + 𝑡
1- Soit 𝑥, 𝑦 , 𝑧, 𝑡 ∈ 𝐴, , on a : 𝐴, +,× est un anneau comme
𝑥, 𝑦 × 𝑧, 𝑡 = 𝑥𝑧, 𝑦𝑡
produit de deux anneaux.
2- 𝒰 𝐴 = 𝒰 𝕂 × 𝒰 𝕂 = 𝕂∗ × 𝕂∗ , donc 1,0 ≠ 0,0 et 1,0 ∉ 𝒰 𝐴 donc 𝐴 n’est pas un
corps. Autrement dit 1,0 × 1,0 = 0,0 portant 1,0 ≠ 0,0 , donc 𝐴 n’est pas intègre, donc
n’est pas un corps.
3- Soit 𝐼 un idéal de 𝐴, on pose 𝐼1 = 𝑥 ∈ 𝕂, 𝑥, 0 ∈ 𝐼 et 𝐼2 = 𝑦 ∈ 𝕂, 0, 𝑦 ∈ 𝐼 , il est facile de
vérifier 𝐼1 et 𝐼2 sont deux idéaux de 𝕂 et 𝐼 = 𝐼1 × 𝐼2 , donc les idéaux de 𝐴 sont 0𝐴 =
0,0 , 0 × 𝕂, 𝕂 × 0 𝑒𝑡 𝐴 = 𝕂 × 𝕂.
Exercice : 10
1- ⇐) Soit 𝑥 ∈ 𝐴 ∖ 0𝐴 , 𝑥𝐴 est un idéal de 𝐴, comme 0𝐴 ⊊ 𝑥𝐴 alors 𝑥𝐴 = 𝐴, donc ∃𝑦 ∈ 𝐴 tel que
𝑥𝑦 = 1𝐴 = 𝑦𝑥 car 𝐴 est commutatif. Donc A est un corps.
⇒) Soit 𝐼 un idéal de 𝐴 corps si 𝐼 = 0𝐴 terminé sinon 0𝐴 ⊊ 𝐼. Soit 𝑥 ∈ 𝐼 ∖ 0𝐴 ⊂ 𝐴 donc
∃𝑥 −1 ∈ 𝐴 tel que 𝑥 −1 𝑥 = 1𝐴 ∈ 𝐼, donc 𝐼 = 𝐴.
2- Soit 𝐾 et 𝐿 deux corps et 𝑓 un morphisme de 𝐾 vers 𝐿. Soit 𝑥 ∈ 𝑘 ∖ 0𝐴 , ∃𝑥 −1 ∈ 𝐾 𝑥𝑥 −1 =
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𝑥 −1 𝑥 = 1𝐾 , donc 𝑓 𝑥𝑥 −1 = 𝑓 𝑥 −1 𝑥 = 1𝐿 , donc 𝑓 𝑥 𝑓 𝑥 −1 = 𝑓 𝑥 −1 𝑓 𝑥 = 1𝐿 donc 𝑓(𝑥)
est inversible. d’après 1) comme 𝑘𝑒𝑟𝑓 est un idéal de 𝐾 et 𝑘𝑒𝑟𝑓 ≠ 𝐾 alors 𝑘𝑒𝑟𝑓 = 0𝐾 donc 𝑓
est injectif.
Exercice: 11
1. Comme toujours il faut montrer deux inclusions pour avoir l’égalité d’ensembles voulue. Tout d’abord, le sous-
√
anneau de R engendré par P contient Z et 2. Il contient donc toutes les sommes, et leurs opposées, que l’on peut
√ √
obtenir à partir de 1 et de 2, c’est-à-dire tous les réels du type m + n 2 avec m ∈ Z et n ∈ Z.
√
Notons B le sous-anneau de R engendré par P . Alors 1 ∈ B et 2 ∈ B. Pour (m, n) ∈ Z2 m est la puissance m-ième de
√ √
1 pour la loi +, donc est dans B. De même n 2 est la puissance n-ième de 2 pour la loi + , donc est dans B.
√ ,
Par suite m + n 2 ∈ B et A ⊂ B.
Pour montrer l’inclusion réciproque, il suffit de montrer que A est un sous-anneau de R contenant P . Par minimalité de
B, on aura alors B ⊂ A.
√ √ √
Soient a = m1 + n1 2 et b = m2 + n2 2 avec (m1 , n1 , m2 , n2 ) ∈ Z4 . D’une part :a − b = (m1 − m2 ) + (n1 − n2 ) 2 ∈ A
√
car m1 − n1 ∈ Z et m2 − n2 ∈ Z. D’autre part : ab = (m1 m2 + 2n1 n2 ) + 2(n1 m2 + m1 n2 ) ∈ A car m1 m2 + 2n1 n2 ∈ Z
√
et n1 m2 + m1 n2 ∈ Z. Enfin, 1 = 1 + 0 × 2 ∈ A, donc A est un sous-annneau de R. Comme P est clairement inclus dans
A, et comme B est le plus petit (au sens de l’inclusion) sous-anneau de R contenant P , on a B ⊂ A. Ainsi, on a l’égalité
cherchée.
Il faut vérifier que le neutre pour la multiplication est bien dans A, puisqu’on ne peut pas le déduire des
propriétés de stabilité.
2. Cette question a pour objectif de caractériser les éléments de U .
√ √ √
Soit a = m1 + n1 2 ∈ A et b = m2 + n2 2 ∈ A. On a ab = (m1 m2 + 2n1 n2 ) + 2(n1 m2 + m1 n2 ), ce qui entraîne :
N (ab) = (m1 m2 + 2n1 n2 )2 − 2(n1 m2 + m1 n2 )2 = m21 m22 + 4n21 n22 − 2n21 m22 − 2m21 n22 Ce calcul n’a pas beaucoup
d’intérêt si on s’arrête là. Soyons optimiste : calculons N (a)N (b) en espérant découvrir quelque chose.
Par ailleurs : N (a)N (b) = (m21 − 2n21 )(m22 − 2n22 ) = m21 m22 + 4n21 n22 − 2n21 m22 − 2m21 n22 = N (ab).
Le sens facile est celui où l’on suppose z ∈ U , puisqu’on peut alors utiliser son inverse ; l’autre implication nécessite de
prouver l’existence de cet inverse, ce qui est a priori plus difficile.
Supposons z ∈ U . Il existe donc z ∈ U tel que zz = 1. D’après ce qu’on vient d’obtenir, on en déduit que
N (z)N (z ) = N (1) = 1 . Comme N (z) et N (z ) appartiennent à N∗ , on conclut que N (z) = 1.
Passons à la réciproque : pour z ∈ A tel que N (z) = 1, on cherche z ∈ A tel que zz = 1.
√ √ √
Réciproquement, considérons z = m + n 2 ∈ A avec N (z) = 1. Remarquons d’abord que : (m + n 2)(m − n 2) =
√ √
m2 − 2n2 . Comme N (z) = m2 − 2n2 = 1, z est inversible, son inverse étant soit m − n 2, soit −m + n 2 , selon que
m2 − 2n2 est égal à 1 ou −1. donc z ∈ U .
On remarque l’analogie des formules, propriétés et démonstrations avec les calculs dans C utilisant le module.
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√ √
pour fixer les idées. Comme x = 0, 1 Alors on a : 1 x + y 2 < x − y 2 qui entraîne x2 − 2y 2 > 1... absurde !
Par suite x et y sont positifs.
4. On doit montrer deux inclusions pour cette égalité d’ensembles. L’inclusion simple est celle qui consiste à vérifier
√
que tout nombre élément de A de la forme ±(1 + 2)n est inversible, ce qui est facile en utilisant N
√ √ n
(qui est un morphisme de groupes par le 2). Si z = ±(1 + 2)n avec n ∈ Z, on a N (z) = N (1 + 2) = 1 ; donc z ∈ U .
Pour la réciproque, on utilise la question précédente.
√ √
Réciproquement, soit z = x + y 2 ∈ U , ce qui est équivalent à x2 − 2y 2 = 1. Les éléments ±x ± y 2
vérifient cette équation, et sont aussi inversibles. On peut donc suppposer x > 0 et y 0. Notons n, x et y
√
les entiers donnés par la question précédente. On a alors 1 x + √ y 2 √ √
= x + y 2 < 1 + 2. On a donc
(1 + 2)n
√ √ √
y = 0 et x = 1 et on obtient : z = x + y 2 = (1 + 2)n . Les autres cas possibles sur z donnent −(1+ 2)n , ou
√ √
x−y 2 = ±(1+ 2)−n . z est donc toujours de la forme annoncée.
Exercice: 12
Rappelons la définition d’un idéal I d’un anneau commutatif A :
– pour l’addition, c’est un sous-groupe ;
– pour la multiplication, pour tous x ∈ I et a ∈ A, on a xa ∈ I.
√ √
1. On commence par vérifier que I est un sous-groupe de A pour l’addition. I = ∅, puisqu’il contient 0A .
√ √
Considérons deux éléments quelconques x et y de I, et montrons que x − y ∈ I . Il existe alors des entiers m et n
tels que xn ∈ I et y m ∈ I. Dans l’anneau commutatif A, nous pouvons utiliser la formule du binôme :
n+m
n+m−k n + m
(x − y)n+m
= (−1) xk y n+m−k .
k
k=0
Nous allons prouver que cette somme appartient à I en prouvant que tous les termes sont dans I car I est stable pour
l’addition.
Il faut faire attention à ne pas introduire une puissance négative car x et y ne sont pas supposés inversibles.
car lim𝑘→+∞ 𝑝𝑘 = +∞, donc 𝑝𝑘 0 /𝑥, donc 𝑥 ∈ 𝐽𝑝 𝑘 0 , donc 𝑥 ∈ 𝑘∈ℕ 𝐽𝑝 𝑘 et donc 0 = 𝑘∈ℕ 𝐽𝑝 𝑘 .
Soit 𝐼 un idéal de 𝑍𝑝 tel que 0 = 𝑘∈ℕ 𝐽𝑝 𝑘 ⊊ 𝐼, il existe 𝑘0 ∈ ℕ, minimal tel que 𝐼 ⊄ 𝐽𝑝 𝑘 0 car
sinon ∀𝑘 ∈ ℕ, 𝐼 ⊂ 𝐽𝑝 𝑘 donc 𝐼 ⊂ 𝑘∈ℕ 𝐽𝑝 𝑘 = 0 absurde.
Par la minimalité de 𝑘0 , on a 𝐼 ⊂ 𝐽𝑝 𝑘 0 −1 , montrons que 𝐽𝑝 𝑘 0 ⊂ 𝐼?
𝑎
On a 𝐼 ⊄ 𝐽𝑝 𝑘 0 donc ∃𝑥 ∈ 𝐼 ⊂ 𝑧𝑝 , 𝑥 = , 𝑎 ∈ ℤ, 𝑏 ∈ ℕ∗ , 𝑝 ∤ 𝑏 et 𝑥 ∉ 𝐽𝑝 𝑘 0 , donc 𝑝𝑘 0 ∤ 𝑎 de plus
𝑏
𝑏𝑝 𝑘 0 −1 𝑏𝑝 𝑘 0 −1 𝑏𝑝 𝑘 0 −1 𝑏
𝑥 ∈ 𝐼 ⊂ 𝐽𝑝 𝑘 0 −1 , donc 𝑝𝑘 0 −1 /𝑎, donc = avec 𝑝/𝑎’, donc = avec 𝑝/𝑎′, donc
𝑎 𝑎 ′ 𝑝 𝑘 0 −1 𝑎 𝑎′
𝑏 𝑏 𝑎
𝑎′
∈ 𝑍𝑝 , donc × = 𝑝𝑘 0 −1 ∈ 𝐼 car 𝐼 idéal de 𝑍𝑝 .
𝑎′ 𝑏
𝑘 −1
𝑐 𝑐′𝑝 0
Soit 𝑦 ∈ 𝐽𝑝 𝑘 0 −1 ⇒ 𝑦 = , 𝑐 ∈ ℤ, 𝑑 ∈ ℕ∗ , 𝑝 ∤ 𝑑 𝑒𝑡 𝑝𝑘 0 −1 /𝑐 ⇒ 𝑦 = ∈ 𝐼. d’où 𝐼 = 𝐽𝑝 𝑘 0 −1
𝑑 𝑑
donc les idéaux de 𝑍𝑝 sont 𝐽𝑝 𝑘 avec 𝑘 ∈ ℕ.
Exercice : 14
1- Soit 𝑝 ∈ ℤ, 𝑞 ∈ ℕ∗, 𝑝 ∧ 𝑞 = 1, 𝐴 un sous anneau de ℚ, donc 1 ∈ 𝐴 𝑒𝑡 ℤ ⊂ 𝐴. 𝑝 ∧ 𝑞 = 1 ⇒
𝑝
1 𝑝 ∈𝐴 𝑝 1
∃𝑢, 𝑣 ∈ ℤ, 1 = 𝑢𝑝 + 𝑣𝑞 ⇒ = 𝑢 + 𝑣 on 𝑣 ∈ ℤ ⊂ 𝐴 et 𝑞 ⇒ 𝑢. ∈ 𝐴, d’où ∈ 𝐴 (stabilité
𝑞 𝑞 𝑞 𝑞
𝑢∈ℤ
de somme).
2- Soit 𝐼 un idéal de 𝐴 autre que 0 . Montrons qu’il existe 𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝐼 ∩ ℤ = 𝑛ℤ?
(𝐼, +) et (ℤ, +) sont deux sous groupes de (𝐴, +), donc 𝐼 ∩ ℤ est un sous groupe de ℤ.
𝑝
𝐼 ≠ 0 ⇒ ∃𝑥 ≠ 0 ∈ 𝐼 ⊂ ℚ∗ ⇒ 𝑝 ∈ ℤ∗ , 𝑞 ∈ ℕ∗ , 𝑝 ∧ 𝑞 = 1 tel que 𝑥 = 𝑞 ⇒ 𝑝 = 𝑞𝑥 ∈ 𝐼(stabilité
de somme). Donc 𝑝 ∈ 𝐼 ∩ ℤ donc 𝐼 ∩ ℤ ≠ 0 , donc ∃𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝐼 ∩ ℤ = 𝑛ℤ.
Montrons que 𝐼 = 𝑛𝐴 ?
𝑝 1
Soit 𝑥 ∈ 𝐼 ⊂ 𝐴 ⊂ ℚ ⇒ 𝑥 = , 𝑝 ∈ ℤ, 𝑞 ∈ ℕ∗ , 𝑝 ∧ 𝑞 = 1 d’après 1) ∈ 𝐴 de plus 𝑝 = 𝑞𝑥 ∈ 𝐼,
𝑞 𝑞
𝑝 𝑠𝑛 𝑠
donc 𝑝 ∈ 𝐼 ∩ ℤ = 𝑛ℤ, donc 𝑝 = 𝑛𝑠 avec 𝑠 ∈ ℤ, = 𝑥 = ∈ 𝑛𝐴 car ∈ 𝐴, donc 𝐼 ⊂ 𝑛𝐴.
𝑞 𝑞 𝑞
Soit 𝑥 ∈ 𝑛𝐴 ⇒ 𝑥 = 𝑛𝑎 , ou 𝑎 ∈ 𝐴, on a 𝑛 ∈ 𝑛ℤ = 𝐼 ∩ ℤ ⇒ 𝑛 ∈ 𝐼, on a 𝑛 ∈ 𝐼, 𝑎 ∈ 𝐴, donc 𝑛𝑎 ∈ 𝐼
d’où 𝑛𝐴 ⊂ 𝐼 d’où A est principal.
𝑎
3- Soit p un nombre premier 𝑍𝑝 = , 𝑎 ∈ ℤ, 𝑏 ∈∈ ℕ∗ , 𝑎 ∧ 𝑏 = 1 𝑒𝑡 𝑝 ∤ 𝑏 est un sous anneau de ℚ
𝑏
(Exercice : 13).
𝑎
4- Soit 𝑥 = ∈ ℚ, 𝑥 ≠ 0, écrit sous forme irréductible. Si 𝑥 ∈ 𝑍𝑝 , c'est fini. Sinon, c'est que 𝑝|𝑏
𝑏
𝑏
(rappelons que 𝑝 est premier) et puisque 𝑎 ∧ 𝑏 = 1, on a 𝑎 ∧ 𝑝 = 1. Ainsi, 𝑥 −1 = ∈ 𝑍𝑝 .
𝑎
𝑎
5- On suppose que 𝐵 ≠ 𝑍𝑝 . Soit 𝑥 ∈ 𝐵 ∖ 𝑍𝑝 . Alors 𝑥 s'écrit 𝑥 = 𝑝 𝑛 𝑏 avec 𝑎 ∧ 𝑏 = 1, 𝑎 ∧ 𝑝 = 1
𝑝 𝑛 −1 𝑏
et 𝑏 ∧ 𝑝 = 1. En particulier, on sait que 𝑦 = ∈ 𝑍𝑝 ⊂ 𝐵, et puisque 𝐵 est un sous-
𝑎
1 1
anneau, 𝑦 × 𝑥 = ∈ 𝐵. Prenant les puissances de cet élément, on a
𝑝𝑘
∈ 𝐵 pour tout 𝑘 ≥
𝑝
𝑐
0. Finalement, considérons 𝑟 ∈ ℚ, 𝑟 ≠ 0. On peut écrire 𝑟 = , avec 𝑝 ∧ 𝑑 = 1. Alors
𝑝𝑚 𝑑
𝑐 1 𝑐 1
𝑟= × ∈ 𝐵 puisque ∈ 𝑍𝑝 ⊂ ℚ et ∈ 𝐵.
𝑑 𝑝𝑚 𝑑 𝑝𝑚
19
Exercice :15
(a) 6 et 7 sont premiers entre eux avec la relation de Bézout (−1) × 6 + 7 = 1. x1 = 7 et x2 = −6 sont solutions
des systèmes
x ≡ 1 [6] x ≡ 0 [6]
et
x ≡ 0 [7] x ≡ 1 [7]
donc x = 1 × 7 + 2 × (−6) = −5 est solution du système étudié dont la solution générale est alors
x = 37 + 42k avec k ∈ Z.
(b)
3x ≡ 2 [5] x ≡ 4 [5]
⇐⇒
5x ≡ 1 [6] x ≡ 5 [6]
on poursuit comme ci-dessus. Les solutions sont 29 + 30k avec k ∈ Z.
Exercice: 20