Generalites Sur L'Audit

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GENERALITES SUR L’AUDIT

Qu’est-ce que l’audit ?

• Latin: « audire » = entendre


• To audit : vérifier, contrôler
Qu’est-ce que l’audit ?

• Une démarche spécifique d’investigation et


d’évaluation à partir d’un référentiel, incluant
un diagnostic et conduisant éventuellement à
des recommandations.
• Fondamentalement, l’audit est une démarche
d’observation, d’analyse et d’interprétation.
Origine de l’audit
• Contrôle des dépenses publiques
• Italie: prime à la détection des fraudes
• France: cour des comptes
• Angleterre: audit préalable au vote du budget
• Contrôle des opérations financières
• Enron
• Worldcom
L’audit: pour qui? Et Pourquoi?
• Pour qui?
Les dirigeants(qu’a-t-on fait? peut-on faire mieux? )
Les actionnaires actuels (résultats, situation financière
peut-on faire mieux? )
Les actionnaires potentiels (doit-on acheter? )
Les salariés (suis-je dans une situation d’emploi précaire? )
Les fournisseurs(puis-je traiter? serai-je payé? )
Les clients (puis-je traiter? serai-je servi durablement? )
L’Etat (résultat fiscal? )
L’audit: pour qui? Et Pourquoi?
• Pourquoi?

Nécessité de confirmer la validité des


informations données par l’entreprise.
Récap. de ce qu’est l’audit
• L’audit est un processus objectif et
systématique
• L’audit cherche à évaluer la concordance entre
des assertions et la réalité
• L’audit est avant tout un processus rigoureux
d’identification des problèmes
La notion d’audit est large

• méthode définie par l’auditeur lui même (la


qualité repose sur le savoir-faire),

• diversité de nature(s) et de type(s) d’audit.


Audit interne vs Audit externe
• L’audit interne
- permet une certaine continuité des analyses
réalisées,
- possibilité de reprendre les conclusions des
interventions précédentes
- possède une meilleure connaissance de la
culture d’entreprise
- il est moins coûteux.
Audit interne vs Audit externe
• L’audit externe
- permet une plus grande indépendance pour
l’auditeur,
- une plus large gamme de références
extérieures (degré de professionnalisation plus élevé).
- permet de cacher la personnalité du
prescripteur.
Audit financier vs Audit opérationnel
• L’audit financier

C’est l’examen critique des états financiers


d’une entreprise. Dans ce type d’audit, il est
question de voir si les comptes de l’Ese
reflètent son image fidèle. Il peut être conduit
dans une perspective légale.
Audit financier vs Audit opérationnel
• L’audit opérationnel

C’est l’examen critique des performances et de


l’efficacité des fonctions dans l’entreprise;
systèmes d’information, méthodes de direction, conditions
d’exploitation , stratégie…
Audit légal vs Audit contractuel
• Audit légal et le commissariat aux comptes
- mission définie par des textes légaux (conditions
de la désignation du commissaire aux comptes et les
conditions d'exercice de sa mission).
- aboutit à la certification des comptes annuels.
- strict respect des règles légales et
déontologiques.
Audit légal vs Audit contractuel
• Audit contractuel
- “service” modulable en fonction des besoins
spécifiques de l’entreprise.
- accès facile à l’information
- rapport final – synthèse des recommandations
L’étendue de l’audit : évolution du champ
d’application
• Audit de conformité / régularité

• Audit d’efficacité

• Audit de management

• Audit stratégique
Normes et responsabilités
• Normes applicables à l’auditeur

Normes applicables au choix de l’auditeur


- La compétence
- L’indépendance
Normes et responsabilités
Normes relatives aux travaux de l’auditeur
(respect des diligences minimales)
- La planification et la supervision
- La justification de l’opinion
- L’appré
L’appr ciation des sés curité
curit s en place
- La ré
r daction d’un rapport
Normes et responsabilités
• Normes applicables par l’auditeur

- Normes comptables
- Normes d’audit
Normes et responsabilités
• Responsabilités de l’auditeur

- responsabilité civile (fraude ou négligence)


- responsabilité pénale (inf.mensongères, non respect du
secret professionnel)
- responsabilité disciplinaire (déontologie)
PROPOSITION DE THEMES

• Audit et Ethique
• Audit des institutions de microfinance
• Audit social
• Audit informatique
• Audit qualité
• Audit de référencement
• Audit externe des organisations publiques locales
• Pratique d’audit dans les banques
AUDIT INTERNE
l’Audit interne: Une fonction récente

• Origine: crise économique de 1929 aux


E.U

• France: 60’ (comptable) / 80’ (autres


fonctions)
Une fonction universelle

• Application à toutes les organisations

• Application à toutes les fonctions


Une fonction Périodique
• L’audit interne est une fonction
permanente dans l’E/se.

• Les activités d’audit interne sont conduites


suivant un plan d’audit
Les fondements de l’audit interne
• Assistance au management

• Sans jugement des hommes

• En toute indépendance
Définition à l’attention des managers…
(Renard, 2000)
• « L’audit interne, c’est tout ce que devrait
faire un responsable pour s’assurer de la
bonne maîtrise de ses affaires
– S’il en avait le temps,
– Et s’il savait comment s’y prendre »
Définitions de l’audit interne
• I.F.A.C.I (Institut Français des Auditeurs et
Consultants internes)
• « Fonction d’expertise indépendante au sein de
l’entreprise, assistant la direction de celle-ci pour
le contrôle général de ses activités » (1999)
• I.I.A (The Institute of Internal Auditors)
• « fonction de conseil, s’exerçant avec indépendance
et objectivité »

• « propose un apport de valeur ajoutée et une


amélioration de l’organisation »

• « aide à atteindre les objectifs par une approche


systématique et raisonnée d’évaluation et
d’amélioration de la gestion des risques, des
dispositifs de contrôle et des méthodes de
management » (juin 1999)
Définition approuvée le 21 mars 2000 par le
Conseil d'Administration de l'IFACI

L'audit interne est une activité indépendante et


objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations,
lui apporte ses conseils pour les améliorer, et
contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette
organisation à atteindre ses objectifs en évaluant,
par une approche systématique et méthodique, ses
processus de management des risques, de contrôle,
et de gouvernement d'entreprise, et en faisant des
propositions pour renforcer leur efficacité.
Les acteurs et organismes
• National : Association Marocaine des
Auditeurs internes
• International: IIA (1941) (www.theiia.org)
• Examen professionnel: C.I.A (The Certified Internal
Auditor examination)
• Confédération européenne des instituts
d’audit interne
• Union francophone de l’audit interne
Finalité de l’audit interne : le contrôle
interne
• Définition:
• « fonction d’investigation et d’appréciation du
contrôle interne, exercée de façon périodique au
sein de l’organisation pour aider les responsables
de tous niveaux à mieux maîtriser leurs activités »

• Le concept de contrôle interne


Le contrôle interne
• Définition de l’OEC (1977)
• « ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise
de l’entreprise »
• « but: assurer la protection, la sauvegarde du
patrimoine et la qualité de l’information…
l’application des instructions de la direction et
favoriser l’amélioration des performances »
• « se manifeste par l’organisation, les méthodes et
les procédures de chacune des activités de
l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci »
• Définition du C.O.S.O (1992): Committee of
Sponsoring Organizations of Treadway
Commission
• « processus mis en œuvre par le conseil
d’administration, les dirigeants et le personnel
d’une organisation destiné à fournir une assurance
raisonnable quant à la réalisation des objectifs »
Objectifs du contrôle interne
• Sécurité des actifs
• Qualité des informations
• Respect des directives
• Optimisation des ressources
Démarche générale du contrôle
interne
• Appréciation des préalables
• Identification des dispositifs spécifiques
• 1. Découper l’activité
• 2. Identifier et évaluer les risques
• 3. Identifier les dispositifs
• 4. Qualifier les dispositifs
• Validation de la cohérence
Mise en œuvre du C.I dans
l’organisation: procédures à mettre en
place

Garantir un niveau - Séparation des


minimum de qualité tâches
de la prestation Coût du
- Supervision
contrôle
- Conservation
Déceler les anomalies des actifs
de fonctionnement
Les normes de l’audit interne

• 5 documents fondamentaux
• Normes pour la pratique professionnelle de l’audit
interne
• Bulletins des normes professionnelles Déclaration
des responsabilités de l’audit interne
• code de déontologie
• Documents interprétatifs des normes
Les normes professionnelles
• Normes de qualification
Caractéristiques des auditeurs
• Normes de fonctionnement
Nature des activités et critères de qualité
• Normes de mise en œuvre
Application à des missions spécifiques
Les normes de qualification
• Indépendance

• Compétence professionnelle

• Assurance et amélioration qualité


Les normes de fonctionnement
• Gestion de l’audit interne
• Nature du travail
• Planification de la mission
• Accomplissement de la mission
• Communication des résultats
• Surveillance des actions de progrès
Audit interne – Audit externe:
Différences et Complémentarités
 Différences:
o Statut,
o Bénéficiaires de l’audit,
o Objectifs de l’audit,
o Champ d’application de l’audit,
o Prévention des fraudes
o Indépendence,
o Périodicité des audits,
o Méthode.
• Complémentarités
o L’audit externe est un complément de l’audit interne,
o Echange de rapports,
o Réunions de travail périodiques,
o Etablissement en commun de planning d’intervention,
o Utilisation d’outils identiques,
o Interdiction de tte immixtion dans la gestion…
BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE
--Théorie et pratique de l'audit interne, Jacques Renard,
Editions d'Organisation
--Mieux piloter et mieux utiliser l’audit, Etienne Barbier,
Maxima
--Guide du self-audit, Pierre Schick et Olivier Lemant,
Editions d’organisation
--Créer, organiser et développer l’audit interne, Olivier
Lemant , IFACI
--Les normes pour la pratique professionnelle de l’audit
interne, IFACI
• http://www.oec-maroc.com
AUDIT FINANCIER &
COMPTABLE
• Mission particulière de l’audit.
• Objectif: s’assurer que les doc. financiers
traduisent correctement la situation
économique et l’activité de l’Ese étudiée.
• Les doc. doivent donner une image fidèle
de l’entreprise.
Activité économique Cadre
économique
R Pièces justificatives:
E Factures, relevés bancaires..
G
L L’audit Cadre
E a pour Comptabilité: comptable
S objectif Journal, grand livre, balance,
de inventaire
C s’assurer
O
de
M Traduction
P
l’application
fidèle
T des règles
exploitable à
A et normes
travers un
B légales
Etats financiers: langage
L
E Bilan, CPC, annexes commun
S
• La comptabilité enregistre les informations
à partir des contrats que la firme passe
avec son environnement
- Contrats passés avec le marché des biens
et services
- Contrats passés sur le marché de travail
- Contrats passés sur le marché des capitaux

• Les doc. Financiers synthétisent l’ensemble


de l’information sur ces contrats en
quelques chiffres agrégés.
• L’auditeur doit donc s’assurer de la réalité et de
la qualité de l’information contenue dans les
données financières, il doit vérifier que:

- Tous les contrats ont bien été saisis (ppe


d’exhaustivité)
- Tous les contrats sont réels (principe de réalité)

• Dans cette conception, L’audit a pour objectif de


garantir la conformité des documents financiers
• Les missions d’audit comptable et financier sont
donc spécifiques:

- Le référentiel est immédiat et connu par


l’ensemble des acteurs (auditeurs et audités). Il
s’agit des règles et usages comptables (issus
directement de la loi comptable)

- La méthodoloie suivie par les auditeurs est


relativement standardisée.
Principes comptables
• Principe de continuité de l’exploitation
• Principe de permanence des méthodes
• Principe de cout historique
• Principe de spécialisation des exercices
• Principe de prudence
• Principe de clareté
• Principe d’importance significative
La finalité des principes comptables est de
permettre l’ élaboration des états de synthèse
qui doivent donner une image fidèle du
patrimoine, de la situation économique et
financière et des résultats de l’entreprise.
Ces états sont:
• Le CPC
• Le bilan
• Le tableau des informations complementaires
E.T.I.C
Particularisme du commissariat aux
comptes
“ Les commissaires aux comptes ont pour
mission permanente, à l’exclusion de toute
immixtion dans la gestion, de vérifier les
valeurs et les documents comptables de la
société et d’en contrôler la conformité aux
règles en vigueur…”
• Objectifs du CC:
- Donner un avis sur la sincérité et la
régularité des documents financiers,
- S’assurer du respect des droits
fondamentaux des investisseurs et des
tiers (droit notamment à une
information objective)
• Missions du CC:
- Vérifie tous les doc.fin adressés aux actionnaires
(comptes sociaux, bilan, CPC, annexe, comptes consolidés
et inf.semestrielles, rapports de gestion, doc. prévisionnels)
- Garantit l’ égalité des actionnaires
- Déclenche la procédure d’alerte,
- Révèle les faits délictueux au procureur,
- Effectue des missions spéciales:
augmentation du capital, fusion, OPA …
• Nomination:

Ils sont nommés pour 6 exercices –


reconduction sans limite
Ils sont nommés par l’assemblée
générale ordinaire des actionnaires
• Responsabilité du CC:
1. La responsabilite civile:
Il est tenu à une obligation de moyens,
et non pas de résultat.
2. La responsabilité pénale:
Provient d’infractions relatives aux
incompatibilités
La méthodologie de l’audit
comptable
• Rappel de l’objectif de l’A.C et F. â
S’assurer de la réalité et de la qualité de
l’information transmise aux tiers
• Les conclusions de l’audit alimentent des
décisions à caractère économique.
• Impossiblité de réaliser un contrôle
exhaustif. La démarche de l’auditeur
consiste à déterminer les zones à risque.
• Vérification de l’existence ou non de
problèmes et appréciation de leur
importance.

• Examens spécifiques et détaillés des


zones à risques
Le déroulement d’un audit se fait en 3
phases:

• La connaissance générale de l’Ese


• L’évaluation du contrôle interne
• L’examen des comptes
1. La connaissance générale
• C’est la photographie d’ensemble de l’Ese.
• 1ères visites, examens de tous les
éléments à caractère juridique, financier,
fiscal, technique qui peuvent apporter des
informations permettant l’accomplissment
de la mission.
1.1 Les renseignements généraux
Sur l’Ese et son environnement

• Activité, historique, organigramme, liste


des unités de production, problèmes
techniques, problèmes sociaux, évolution
récente;
• Activites financières: doc. Financiers,
états prévisionnels de l’Ese ainsi que
les doc. Fin. du secteur afin de procèder
à des comparaisons
• Exemple: logiciel Etafi Audit C aux C
7 pts au niveau de ce module:
identification de l’entité, les activités,
structure et perspectives, systèmes, le
juridique, le fiscal et le social, les
informations libres.
1.2 La visite de la firme
• Contact avec les dirigeants et visite des
lieux cerner l’envt culturel de l’Ese
• Compléter la documentation
• Mise à jour du dossier permanent =
Inscription des risques généraux et la mise
au point du programme de travail.
2. Evaluation du contrôle interne

• Comprendre les procédures qui assurent


la maitrise de l’Ese par les dirigeants
• Orienter les recherches de l’auditeur
2.1 Les objectifs du contrôle interne
• Assuer la maitrise de l’Ese
• Prévenir les erreurs et les fraudes
• Protéger l’intégrité des biens et des
ressources
• Assurer une gestion rationnelle
• Permettre l’enregistrement correct des
opérations
2.2 La démarche de l’auditeur
• Revue des procédures (via un descriptif ou un
flow chart ) ; Les techniques utilisées sont
l’entretien ou le questionnaire.
• Validation de procédure
• Tests de conformité;
s’assurer que la procédure a été bien
appréhendée
S’assurer qu’elle est respectée sur un
échantillon de doc.
• Test de permanence dans le cas des
“procédures solides”; s’assurer de
l’application correcte au cours du temps
d’une procédure donnée.
3. L’examen des comptes
• Si le contrôle interne est fort revue
succinte des comptes.
• Si le contrôle interne est faible
renforcer les tests et multiplier les
pointages afin de faire un examen détaillé
des comptes et obtenir une mesure des
risques en cours.
3.1 les outils de confirmation
• Circulation des éléments extérieurs
( confirmation des soldes aupres des
banquiers, des fournisseurs, des
organismes sociaux…)
3.2 Les outils de controle
• Contrôles physiques (inventaire)
• Contrôles comptables (séquence
numérique des factures, rapprochement
des doc.{BL/BR/Fact}, rapprochements
bancaires, comptages de caisse,
sondages de proportion et d’estimation).
L’ensemble de ces outils, de confirmation
et de contrôle permet aux auditeurs de
conforter leur opinion en ce qui concerne
la sincérité et la fiabilité des comptes.
La préparation de la mission
1. Le contexte

• Distribution des responsabilités visant à


réduire les risques d’audit
• Orientation de la mission à partir de la
définition des zones à risques
1.1.Le client
Dans le cadre d’un audit externe et
notamment dans le cadre d’un
commissariat aux comptes,
« il n’est ni possible, ni souhaitable
d’accepter toutes formes de clients. »
Exemple: Cabinet américain 10 - 11ème
place dans les années 80. Acceptation
de 2 mauvais clients. 4 ans après 80ème
place.
1.1. La lettre d’engagement
…ou lettre de mission = document
indispensable dans lequel le client et le
cabinet se mettent d’accord sur un
ensemble de tâches à accomplir.
• Doit être clair et définir les travaux à
réaliser de façon précise
• Sert de garantie aux deux parties
1.3. la constitution de l’équipe
Une mission d’audit comprend plusieurs
intervenants:
• L’associé ou partner : en charge du rapport
commercial avec le client
- Fournir les rapports sur les audits effectués et les
résultats obtenus
- Mener les missions dans les délais fixés au prix
entendu
- Définir en relation avec l’équipe d’audit le plan
d’approche
- Examiner et approuver les programmes de travail
- …
• Manager (superviseur ou directeur de mission):
en charge de la mission opérationnelle.
- Dirige l’exécution des missions en s’assurant du
respect des standards professionnels,
- Supervise le W des auditeurs affectés à la
mission,
- Détermine les facteurs de risque, apprécie leur
importance
- Met au point les constats d’audit
- …
• Senior ou chef de mission Dirige au jour le
jour l’équipe d’audit dont il a la
responsabilité
- Administre et pilote la mission
- Rédige les programmes de travail
- Dirige et conseille les auditeurs
- …
• L’assistant: Effectue les travaux qui lui ont
été confiés par le chef de mission
- Réunit,analyse et apprécie les
informations collectées afin de dégager
une opinion justifiée et objective des
activités auditées
- Remplit les feuilles de travail
- …
1.4. Comprendre l’activité du client
• Secteur d’activité
• Fiscalité
• Environnement institutionnel
• Dernier dossier dans le cas d’une mission
récurrente
2.La revue analytique
Il s’agit d’un examen global qui permet à
l’auditeur de se familiariser, de
s’approprier les chiffres et les documents
de l’entreprise.
2.1.Présentation
2.1.1 Définition
La procédure analytique consiste à
évaluer la qualité des états financiers en
les étudiant et en comparant les relations
entre un ensemble de données
financières et non financières
A) Le diagnostic financier
• Analyse des états financiers passés,
prévisionnels, les relations entre les
comptes (bilan, CPC,...)
• Ratios significatifs du secteur…
• Analyse tendancielle dans le temps et
dans l’espace
B) Le diagnostic opérationnel
• Analyse des facteurs internes: liés à la
performance de l’activité (capacité de
production, ratios de productivité,
absentéisme…)

• Politique générale de l’E/se: en matière


de marketing, de production,
d’investissement, de financement…
2.1.2. Objectif

La revue analytique a pour objet:

• De familiariser l’auditeur avec la société,


• De décrire les relations financières
existantes de la période,
• D’avoir l’assurance suffisante qu’aucune
anomalie significative ne subsiste dans les
comptes,
• De poser les questions initiales (risques
préliminaires et seuils de matérialité)
2.2. Illustration (cas Delarue)
Le dossier de travail
Objectif: faciliter les travaux de revue des
auditeurs confirmés (qualité de
déroulement de la mission)
Un dossier doit répondre à certaines
normes et certaines références
à tout moment, tout dossier doit pouvoir
être consulté et compris rapidement par
tout membre dans l’organisation.
1.1.Le dossier permanent
C’est le dossier qui matérialise la phase
de connaissance générale.
• La description de l’Ese;
• La description générale des procédures;
• Les aspects financiers;
• Les principaux contrats;
• Les documents légaux;
• L’approche d’audit: la plan d’approche.
1.2. Le dossier administratif
Contient le suivi administratif de la
mission. Il comprend:
La lettre de mission, la planification de
l’audit, le courrier, le compte rendu des
réunions avec les administrateurs, le
budget, le programme d’audit…
1.3.Le dossier de contrôle interne
Il est constitué:
• des questionnaires de C.I
• des mémos obtenus par entretiens,
• des diagrammes de circulation de
document (flow-charts)
• des analyses des flow-charts
1.4.Le dossier de travail ou dossier
annuel
• C’est le dossier où sont relevées les
preuves d’audit pour l’exercice en cours.
• Comprend les feuilles de travail des
auditeurs assistants.
• Les feuilles de travail sont classées selon
le principe de l’arborescence.
Schémas de classification des
feuilles de travail

• Schéma 1: Type français


• Schéma 2: Type gros cabinets
internationaux
TYPE FRANCAIS

Bilan
CPC

Balance
Immobilisa
tions
Stocks
Clients
Fournisseurs
Trésorerie
Charges
Produits
Dénomination usuelle du Comptes ou éléments
cycle concernés
Cycle de achats (Purchase Achats,frs, RRRO, TVA
cycle) déductible…

Cycle des stocks Inventaires, comptes de


(Inventory cycle) stock, évaluation des en-
cours et des PF (examen de
la comptabilité des coûts)...
Cycle des immobilisations Immobilisations,
(Investment cycle) amortissements, titres de
participations…
Cycle de la paye
(Payroll cycle) Rémunérations dues,
salaires, charges salariales,
congés payés,…
Cycle des ventes
(Sales cycle) Ventes, RRRA, clients,
provisions pour créances
douteuses…
Cycle de Trésorerie Banques, caisses, titres de
(Treasury cycle) placement

Cycle de financement Aspects juridiques du


(Financial cycle) financement à LT, dettes à
LT, opérations de capital,
dividendes, crédit-bail…
Les feuilles de travail
Elles révèlent:
• Les problèmes rencontrés,
• Les décisions prises par rapport à ces
problèmes,
• Les preuves justificatives de l’opinion
émise.
• Les feuilles de travail doivent être claires,
concises, complètes, propres,
documentées et référencées.

• Selon the US GAAP. “Les papiers de


travail doivent constituer un ensemble
autonome. Leur revue ne doit pas
nécessiter de demande d’explication
supplémentaire”.
1. Exemple de feuille de travail
Une feuille de travail comporte
généralement un en-tête composé des
mentions suivantes:
• Concernant la société: nom de la sté
auditée, exercice audité
• Concernant l’auditeur: nom de l’auditeur,
date de rédaction de la feuille
• Concernant le superviseur: nom du
superviseur, date de la supervision
• Concernant le travail effectué: référence
et objet de la feuille
2. L’indexation de la feuille de travail

Chaque feuille de travail est référencée


comme la page d’un ouvrage afin de
pouvoir être ôtée et remise sans
problème. Les chiffres qui figurent sur
ces papiers de travail doivent permettre
les connexions avec, en amont la
balance, en aval les feuilles relatives aux
travaux de détail.
3. Classement des feuilles de travail

On part du général et on développe vers


le particulier.
La règle est que tout dossier débute par
la page de conclusion (de couleur
différente); de même, tout sous-dossier
débute par une feuille de conclusion sur
la totalité du sous-dossier; enfin c’est en
haut de la feuille de travail (ou à sa
marge) que doivent se trouver les
conclusions qui concernent cette feuille.
4. Méthodologie d’une revue de papiers de
travail
Les papiers de travail de l’auditeur
peuvent à tout moment être revus par le
chef de mission, le superviseur ou
l’associé.
Objectif de la revue : Apporter au travail
un point de vue indépendant. On vérifie
que les feuilles de travail sont complètes
et comprennent:
 des informations et données matérielles,
 l’étendue du travail réalisé,
 la source des informations obtenues,
 les conclusions,
 la technique de documentation.
LE CONTRÖLE INTERNE
I. Généralités sur le contrôle
interne
1. Définition
• Ordre des experts comptables (1977):
c’est l’ensemble des sécurités
contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il
a pour but d’assurer la protection et la
sauvegarde du patrimoine, sous sa
responsabilité, afin de garantir la
protection du patrimoine et la fiabilité des
enregistrements.
• Compagnie nationale des commissaires
aux comptes (1987)
Le contrôle interne est l’ensemble des
mesures comptables ou autres que la
direction propose, assure et surveille, sous
sa responsabilité, afin de garantir la
protection du patrimoine et la fiabilité des
enregistrements.
• Alain Mikol (1989): Le contrôle interne est
avant tout un système d’organisation. Le
principal objectif est de prévoir une
organisation permettant l’enregistrement
fidèle des opérations économiques et
juridiques de la firme. Il se manifeste par
l’organisation de procédures cohérentes…
2. Le contrôle interne en tant que système
de détection des erreurs et des fraudes
Un bon contrôle interne est un système
qui réagit rapidement, qui révèle le
dysfonctionnement quasi-immédiatement
(ex: cavalerie)
le contrôle interne vise donc en premier
lieu à donner de la réactivité au système
3. Le contrôle interne en tant que système de
prévention
• Parallèlement à la vision traditionnelle
(contrôle a posteriori), les organisations
développent des systèmes de prévention.
ex: cas de détournement d’argent. Procédure
de recrutement rigoureuse: examen du casier
judiciaire…
• Un système préventif est vital dans le cadre de
systèmes organisationnels ouverts étant
donné le caractère irréversible des dommages
générés par une erreur.
4. Contrôle interne et audit
• Les raisons qui poussent l’auditeur à
s’intéresser au contrôle interne sont liées
aux objectifs de sa mission. Un auditeur
doit donner une opinion sur les comptes.
• Un auditeur ne peut pas tout analyser au
niveau de la comptabilité.
• Les conclusions de la revue des
procédures & évaluation du contrôle
interne le niveau d’examen des
comptes
II. Les objectifs du contrôle
interne
1. Application des décisions de la direction
Pour que le contrôle interne soit efficace.
Il convient que la société ait mis en place
un système d’autorisation et
d’approbation. Ce système doit être
contrôlé par l’auditeur.
ex: audits de filiales
2. La sauvegarde des actifs

Afin de s’assurer que le C.I est efficace,


l’auditeur devra effectuer des contrôles
physiques, analyser la séparation des
tâches et vérifier qu’il existe des limites
d’accès à certains biens.
3. La qualité de l’information
Pour sauvegarder la qualité de l’information, le
contrôle interne tente de limiter les sept types
d’erreur potentielle dans la comptabilité:
• L’enregistrement d’opérations fictives,
• L’absence d’enregistrement d’opérations
réelles,
• Les transactions non autorisées,
• Les erreurs sur les montants,
• Les erreurs d’imputation,
• Les erreurs sur la date des enregistrements,
• Les erreurs de présentation
III. Conditions de réussite du
contrôle interne
Les techniques de contrôle interne varient
selon les entreprises. En règle générale on
note 4 conditions de réussite:
1. Adhésion des dirigeants
Veiller à faire respecter les procédures via des
incitations ou des sanctions. Si les incitations
ou les sanctions s’avèrent ne jamais être
appliquées, alors les procédures seront
transgressées.
2. Personnel compétent et honnête
La compétence peut être analysée de façon
préventive à partir de signaux tels que les
diplômes ou l’expérience professionnelle.
concernant l’honnêteté, l’organisation est peut
opter pour des pratiques telles que l’entretien
avec les anciens employeurs, la vérification
des CV…
Par ailleurs, l’auditeur peut se référer à
certains signes.
EXEMPLE: Une E/se qui a un fort taux de
rotation (turn over) de son personnel et qui fait
recours à du personnel intérimaire, ou qui
emploie un personnel peu qualifié, fait courir
un risque fort à la sécurité de ses actifs.
3. Définition des fonctions et des rôles
La structure de l’E/se est supposée être
clairement définie. Le « qui fait quoi » ou
« qui est responsable de quoi » doit être
une connaissance commune de
l’ensemble des participants.
Il est nécessaire d’obtenir une définition
préalable des postes et de s’assurer du
respect de l’attribution des tâches.
4. Dispositifs de contrôle
Un bon contrôle interne est lié à l’existence de
procédures. Ces dernières doivent remplir un
certain nombre de conditions:
• Principe d’harmonie
Les procédures doivent correspondre à
l’organisation. Elles doivent être adaptées à la
structure. Elles doivent être légères mais
efficaces.
L’harmonie se situe aussi en rapport avec le
stade de développement de l’organisation.
• Principe de permanence et d’universalité
Les procédures doivent être permanentes.
c’est-à-dire appliquées tout au long de
l’année. De plus elles doivent être
universelles, c’est-à-dire qu’elles ne
doivent souffrir d’aucune exception.
• Principe de reconnaissance
Les procédures doivent être connues et
respectées.
• Le recoupement
Les procédures doivent être étudiées de
façon à assurer des possibilités de
recoupement et de contrôle réciproque.
On enregistre et on fait vérifier des
données par des personnes différentes.
Ce principe a pour conséquence de
permettre une mise en évidence rapide
des dysfonctionnement.
• Enregistrement et classement méthodique
des faits

L’organisation administrative doit


permettre un enregistrement rapide des
opérations. Les documents justificatifs
doivent être conservés, archivés avec
méthode. Ce classement permet de
retrouver aisément les pièces et donc de
mener rapidement les actions de contrôle.
• Séparation des fonctions
Ce principe est le principe fondamental de
l’auditeur. Il permet d’éviter les fraudes et les
malversations.
Toute opération effectuée dans l’organisation
touche à l’une des quatre fonctions suivantes:
 La fonction de réalisation de l’objet social: ceci
s’adresse aux actes de vente, d’achat,
d’embauche…
 La fonction de manipulation des actifs: ceci
s’adresse aux opérations de paiement,
d’encaissement, de réception, ou de livraison
des marchandises…
 La fonction d’enregistrement: ceci
s’adresse à la comptabilité, la tenue des
stocks…
 La fonction de contrôle: cette fonction
intéresse les opérations d’inventaire, de
rapprochement bancaire,de relance
clients…
Le contrôle interne est efficace dans la
mesure où:
une même personne pour une même
opération n’accomplit pas deux fonctions
simultanément.
Exemples:
1. Si le livreur établit la facture. Il y a
confusion entre la fonction de manipulation et
celle d’enregistrement. Le livreur malhonnête
peut facturer moins qu’il ne livre.
2. Si le responsable du rapprochement
bancaire signe et établit les chèques, alors il y
a confusion entre la fonction de contrôle et
celle de manipulation. Une malversation peut
apparaître.
3. Si la personne qui demande un achat
dépouille d’elle-même l’appel d’offre, alors il y a
confusion entre réalisation de l’objet social et
contrôle. Un fournisseur peut être avantagé
systématiquement.
IV. Description, analyse et contrôle
des procédures
1. La description des procédures
Une ou plusieurs entrevues avec les
responsables de la fonction sont
nécessaires aux auditeurs pour se faire
une idée des procédures mises en place.
Cette description peut être synthétisée
au niveau d’un document narratif dit
mémorandum ou au niveau d’un flow-
chart
2. Analyse des forces et faiblesses
• Une étude visuelle (à partir du flow-chart)
• Les questionnaires du contrôle interne. On les
appelle aussi encyclopédie.
• La méthode des points de contrôle. Elle est
constituée de 3 phases:
 On recense les points que l’on désire atteindre
par l’intermédiaire des contrôles internes.
 On décrit les moyens par lesquels l’E/se
assure l’objectif défini précédemment.
 On procède à l’évaluation. (2 moyens, les
points sont très forts – 1 moyen, assure
l’objectif – 0 moyen, objectif non atteint)

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