1.légis HSE
1.légis HSE
1.légis HSE
Législation et
réglementation en hygiène,
sécurité et environnement
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Introduction
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Introduction
Réglementation HSE
Réglementation en Réglementation
Hygiène et Environnementale
Sécurité
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Hygiène et Sécurité
Loi n° 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’hygiène, la
sécurité et la médecine du travail
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Loi n° 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’hygiène, la
sécurité et la médecine du travail
Résumé de la loi:
Cette loi a pour objet de définir les voies et les moyens ayant pour but d’assurer aux
travailleurs les meilleurs conditions en matières d’hygiène, de sécurité et de médecine de
travail, et de désigner les personnes responsables et organismes employeurs chargés de
l’exécution des mesures prescrites,
L'organisme employeur est tenu d'assurer l'hygiène et la sécurité aux travailleurs.
Les établissements, les locaux affectés au travail, doivent être conçus, aménagés et entretenus
de manière à garantir la sécurité des travailleurs, Ils doivent notamment, répondre aux
nécessités suivantes :
• Garantir la protection contre les fumées, vapeurs dangereuses, gaz toxiques et bruits, et tout
autre nuisance ;
• Assurer les conditions nécessaires, afin de prévenir toute cause d'incendie ou d'explosion,
ainsi que pour combattre l'incendie d'une façon rapide et efficace ;
• Placer les travailleurs à l'abri du danger et hors des zones dangereuses par éloignement ou
séparation par l'interposition de dispositifs d'une efficacité reconnue ;
• Assurer l'évacuation rapide des travailleurs en cas de danger imminent ou de sinistre.
L'organisme employeur est tenu d'intégrer la sécurité des travailleurs dans le choix des
techniques et technologies et dans l'organisation du travail.
Loi n° 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’hygiène, la
sécurité et la médecine du travail
Résumé de la loi:
Les installations, les machines doivent faire l'objet de vérifications périodiques et de mesures
d'entretien de nature à les maintenir en bon état de fonctionnement, en vue de garantir la
sécurité du travail.
Prévenir et protéger les travailleurs des risques pouvant engendrer des accidents ou des
maladies professionnelles et de tout dommage causé à leur santé ;
La médecine du travail constitue une obligation de l'organisme employeur. Elle est à la charge
de celui-ci. Il est tenu d’évaluer le niveau de santé des travailleurs en milieu du travail.
Tout travailleur ou apprenti est obligatoirement soumis aux examens médicaux d’embauchage,
ainsi qu’aux examens périodiques spéciaux et de reprise.
L'instruction, l'information et la formation relatives aux risques professionnels constituent une
obligation qui s'impose à l'organisme employeur. Les représentants des travailleurs sont
obligatoirement associés à toutes ces activités.
L’employeur est tenu d’instituer obligatoirement des commissions paritaires d’hygiène et de
sécurité,
L’employeur est tenu de créer un service d’hygiène et de sécurité en milieu de travail.
Décret exécutif n°91-05 du 19 janvier 1991, relatif aux
prescriptions générales de protection applicables en
Résumé de la loi:
matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail.
Résumé :
Ce décret a pour objet de fixer les prescriptions générales de protection applicables en
matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail, Ce décret vise les aspects suivants :
propreté et la prophylaxie dans le milieu du travail ainsi que l’aérations des locaux.
les niveaux d’éclairement
Manutention et de circulation
prévention des chutes d’un niveau supérieur
machines et mécanismes
Locaux ou postes de travail présentant des risques d’incendie
Evacuation du personnel
Lutte contre l’incendie
Moyens de protection collectives et individuels
Installations électriques
Appareils sous pressions
Vérification périodiques et mesures d’entretien
Décret exécutif n°05-09 du 08 Janvier 2005 relatif aux
commissions paritaires et aux préposés à l’hygiène et à
la sécurité.
Résumé :
Il est institué au sein de chaque organisme employeur occupant plus de 09 travailleurs dont la
relation du travail est a durée indéterminée, des commissions paritaires d’hygiène et de
sécurité, CPHS
Principales dispositions:
• S’assurer de l’application des prescriptions législative en matière HSE,
• Suggérer les améliorations jugées nécessaires sur les méthodes et procédé de travail, le chois
du matériel, de l’appareillage et de l’outillage indispensables aux travaux exécutés.
• Procéder à toute enquête relative aux accidents de travail et de maladie professionnel aux fins
de prévention.
• Participer à l’élaboration de la politique générale de l’organisme employeur en matière HSE,
Décret exécutif n°05-09 du 08 Janvier 2005 relatif aux
commissions paritaires et aux préposés à l’hygiène et à
la sécurité.
Résumé
COMPOSITION:
Au niveau de l’unité : 02 membres représentant la direction,
02 membres représentant les travailleurs,
Au niveau de l’entreprise : 03 membres représentant l’entreprise,
03membres représentant les travailleurs,
Présidée par le responsable de l’ organisme employeur ou son représentant dûment mandaté,
Les membres sont désignées pour une durée de trois ans renouvelable.
Le secrétariat est assuré par un travailleur ayant une qualification en matière HSE, il est
désigné par le responsable de l’ organisme employeur
La CPHS se réunit au moins une fois par mois pour les unités et une fois par trimestre pour les
entreprises,
Décret exécutif n°05-10 du 08 Janvier 2005 fixant les
attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement
du comité inter-entreprises d’hygiène et de sécurité.
Résumé
Un comité inter-entreprises d’hygiène et de sécurité est institué lorsque, sur un même lieu de travail,
plusieurs entreprises sont regroupés en vue de l’exercice d’une activité pour une durée déterminée dans
le cadre de la réalisation ( bâtiment, travaux publics et hydraulique), ou de prestations de services telles
que les opérations de manutention, de transport, et de stockage et ce, après enquête et agrément des
services territorialement compétents du ministère chargé du travail
ATTRIBUTIONS:
• La coordination des mesures à prendre pour le respect des règles HSE.
• La coordination des actions des organes d’hygiène et de sécurité.
• La gestion des installations communes.
• l’élaboration d’un rapport de synthèse relatif à ses activités dont il adresse une copie à l’inspecteur du
travail territorialement compétent.
COMPOSITION:
Le comité est composé des représentants de toutes les entreprises (02 représentant par entreprise) un
pour la partie employeur et un pour la partie travailleurs,
Le président est désigné parmi les représentants des entreprises les plus importantes, compte tenu de son plan
de charge, de sa maitrise des questions d’hygiène et de sécurité, des moyens financière et matériel
engagé, de la durée de présence des entreprises.Le comité se réunit une fois par trimestre.
Décret exécutif n°05-11 du 08 Janvier 2005 fixant les conditions
de création, d’organisation et de fonctionnement du service
d’hygiène et de sécurité ainsi que ses attributions.
Résumé
Le service d’hygiène et de sécurité constitue une structure organique de l’organisme
employeur.
L’organisme employeur est tenu de créer un service d’hygiène et de sécurité lorsque le
nombre de travailleurs employés est supérieur à 50 travailleurs.
Le service d’hygiène et de sécurité est rattaché au chef de l’entreprise ou de l’unité.
Décret exécutif n°05-11 du 08 Janvier 2005 fixant les conditions
de création, d’organisation et de fonctionnement du service
d’hygiène et de sécurité ainsi que ses attributions.
Résumé
PRINCIPALES DISPOSITIONS
• Elaborer avec la participation de la CPHS la politique générale de l’organisme employeur en
matière HSE.
• S’assurer du bon fonctionnement des moyens de prévention dont dispose l’organisme
employeur.
• Veiller au contrôle du matériel de lutte anti-incendie et d’intervention.
• Veiller à l’application des prescriptions législative en matière HSE.
• Établir les statistiques des accidents de travail.
• Informer et sensibiliser les travailleurs par des instructions écrites au sujet des risques liés au
processus de fabrication, poste de travail et équipements,
• Effectuer des enquêtes relatives aux accidents de travail et de maladie professionnel .
• Initier toute étude et recherche visant à prévenir, réduire ou éliminer les risques
professionnels.
• Tenir et mettre à jour :
- Le registre d’hygiène et de sécurité et de médecine de travail.
- Le registre des vérifications techniques, des installations et équipements industriels.
- le registre des accidents de travail.
Décret n° 96-98 du 06 Mars 1996 déterminant la liste et le
contenu des livres spéciaux obligatoires pour les
employeurs
Résumé
PRINCIPALES DISPOSITIONS
Ouverture de registres par chaque employeur :
Registre des Vérifications techniques des installations et équipements industriels comprend les avis et
recommandations des organismes de contrôles et vérifications habilités sur les conditions d’application
des normes édictées par la réglementation en vigueur en la matière ainsi que les dates de vérification
Registre d’hygiène et sécurité et de médecine du travail comprend les ordres du jour des réunions de la
CPHS, des avis et des recommandations édictées par les membres de la CPHS et le médecin du travail, les
comptes rendus des accidents graves ou mortels survenus sur les lieux de travail et les cas de maladies
professionnelles ainsi que les mesures préconisées en la matière
Registre des accidents du travail comprend nom et prénom du travailleur victime de l’accident,
qualification, date, lieu et heure de l’accident, lésions, causes et circonstances, durée d’incapacité de
travail.
Ces registres doivent être côtés et paraphés par l’inspection du travail territorialement compétente. Ils
doivent être présentés à tout contrôle effectué par les instances étatiques (inspection du travail,
commissaire aux comptes..)
Décret n°01-342 du 28 octobre 2001, relatif aux prescriptions
particulières de protection et de sécurité des travailleurs contre
les risques électriques au sein des organismes employeurs
Résumé
Objet du décret :
• Assurer la protection et la sécurité des travailleurs contre les risques électriques sur le lieu de
travail. Rappelle la terminologie d'usage. Présente un classement des installations électriques
en fonction des tensions et les conditions générales auxquelles doivent satisfaire ces
installations. Précise quelles sont les mesures à prendre pour assurer la protection des
travailleurs.
Principales dispositions :
• Réalisation des travaux d’ordre électrique conformément aux normes de sécurité
• Habilitation électrique des intervenants sur les installations électriques
• Consignation électrique avant chaque début d’intervention sur une installation électrique
• Contrôle et vérification périodique des mises à la terre afin d’assurer la sécurité des
personnes et des installations électriques
• Mettre à disposition des intervenants sur les installations électriques les équipements de
protection individuelle et collective pour leur sécurité
• Mettre à disposition des intervenants sur les installations électriques un recueil de
prescriptions de sécurité définissant les mesures de sécurité à prendre avant et pendant les
interventions d’ordre électrique afin d’éviter les phénomènes d’électrisation ou
d’électrocution
• Ouverture d’un registre ou sont consignés les dates et la nature des contrôles et vérifications
effectués en mentionnant les noms et qualités des personnes vérificatrices
Décret n° 02-427 du 07 décembre 2002 relatif aux conditions
d’organisation de l’instruction, de l’information et de la
formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des
risques professionnels.
Résumé
PRINCIPALES DISPOSITIONS :
• L’instruction, l’information et la formation à la prévention des risques professionnels ont pour objectif de
prévenir les travailleurs sur les risques professionnels auxquels ils peuvent être exposés, les mesures de
prévention et les précautions à prendre pour assurer leur propre sécurité
• L’instruction et l’information des travailleurs visent à expliquer aux travailleurs et à les sensibiliser sur les
risques professionnels et les mesures de prévention à prendre pour les éviter
• L’employeur est tenu d’organiser au profit des travailleurs des actions d’instruction, d’information et de
formation notamment sur : les risques liés aux différentes opérations entrant dans le cadre de leur travail,
ainsi que les mesures à prendre et les moyens à mettre en œuvre pour se protéger ; les dispositions à
prendre en cas d’accident ou de sinistre. Les actions prévues ci-dessus constituent des éléments
obligatoires du programme annuel de l’entreprise en matière de prévention des risques professionnels
• Des formations appropriées sont dispensées aux travailleurs nouvellement recrutés, quelle que soit la
durée de leur relation de travail ; aux travailleurs de retour d’une convalescence consécutive à une
interruption imposée par un accident du travail ou une maladie professionnelle ; aux travailleurs dont
l’activité a nécessité des modifications dues à l’introduction de nouvelles technologies ou impliquant
l’utilisation de nouvelles machines ; aux travailleurs ayant changé de poste de travail ; aux travailleurs
assurant des missions de secourisme.
Décret exécutif n°90.245 du 18 Août 1990 portant réglementation
des Appareils sous pression de gaz
Sont concernés par le présent décret les appareils sous pression de gaz suivants :
Pe :Pression effective en bars ; V : Volume en litres ; Q : Débit en m3/minute ;
Øint: Diamètre intérieur en m
Pe ≥ 4 bars
Appareils de production, et
d’’emmagasinage de gaz liquéfiés et Pe max . V > 80
ou dissous
Pe≥ 4 bars
et
Appareils mobiles
10 < Pe max . V < 80
d’emmagasinage, de gaz liquéfiés
Øint > 80 mm
Canalisations de gaz, avec et de et
liquides (autres que l’eau) Pe max > 10 bars
et
Øint . Pemax > 1500
Décret exécutif n°90.245 du 18 Août 1990 portant réglementation
des Appareils sous pression de gaz
Résumé
PRINCIPALES DISPOSITIONS :
• visite technique réglementaire : visite interne et externe par sondage aux ultrasons,
endoscopie et contrôle non destructif en cas de nécessité. vérification des dispositifs
de sécurité tous les 3 ans au plus tard. Cette opération doit être réalisée en présence
du représentant d’un organisme agréé par le Ministère de l’énergie et des mines
• Epreuve hydrostatique : Pe = 1,5 Ps (épreuve hydraulique) tous les 10 ans au plus
tard ou après réparation notable L’épreuve doit être précédée par une visite
technique réglementaire. L’épreuve doit être réalisée en présence de l’ingénieur du
service des mines territorialement compétent.
• L’exploitant doit déclarer ses APG. Les opérations, ci-dessus, doivent être
consignées sur un registre paraphé par l’inspecteur du travail territorialement
compétent conformément à l’article 32 de la loi 88-07 du 26.01.1988.
Décret exécutif n°90.246 du 18 Août 1990 portant réglementation
des Appareils sous pression de vapeur
Sont concernés par le présent décret :
• Les générateurs, récipients, chaudières à eau ou à vapeur lorsqu’ils répondent
simultanément aux critères suivants :
Contenance
Température
T > 110 °C
Pression
P > 0,5 bars
Décret exécutif n°90.246 du 18 Août 1990 portant réglementation
des Appareils sous pression de vapeur
Résumé
PRINCIPALES DISPOSITIONS :
• visite technique réglementaire : visite interne et externe par sondage aux ultrasons,
endoscopie et contrôle non destructif en cas de nécessité. vérification des dispositifs
de sécurité 18 mois au plus tard. Cette opération doit être réalisée en présence du
représentant d’un organisme agréé par le Ministère de l’énergie et des mines
• Epreuve hydrostatique : Pe = 1,5 Ps (épreuve hydraulique) tous les 10 ans au plus
tard ou après réparation notable L’épreuve doit être précédée par une visite
technique réglementaire. L’épreuve doit être réalisée en présence de l’ingénieur du
service des mines territorialement compétent. (Pe : Pression d’épreuve, Ps :
Pression de service)
• L’exploitant doit déclarer ses APV. Les opérations, ci-dessus, doivent être
consignées sur un registre paraphé par l’inspecteur du travail territorialement
compétent conformément à l’article 32 de la loi 88-07 du 26.01.1988.
Décret n°05-08 du 08 janvier 2005 relatif aux prescriptions
particulières applicables aux substances ou produits dangereux
en milieu de travail
Résumé
Définir les prescriptions particulières de sécurité applicables aux substances, produits ou
préparations dangereuses fabriqués localement ou importés afin d’assurer aux travailleurs
des conditions de prévention contre les risques professionnels en milieu de travail.
Obligation d’étiquetage de tout produit chimique de manière à permettre leur identification et
fournir les informations essentielles au sujet (nom chimique ; désignation du nom
commercial ; classification ;symbole d’identification ;dangers qu’ils présentent ; conseils de
prudence en matière de sécurité
Respect des conditions de stockage des produits chimiques selon leur nature afin d’éviter
incendie ou explosion
Tenir des fiches de données de sécurité pour chaque produit chimique comportant
les informations essentielles (identification du produit, préparations dangereuses, leur
fournisseur, classification, les dangers qu’ils présentent, les précautions de sécurité et les
procédures d’urgence à prendre
Arrêté interministériel du 8 juillet 2014 fixant les conditions et
modalités d'habilitation du personnel affecté aux taches de
stockage des matières et produits chimiques dangereux ainsi
que les récipients de gaz sous pression.
Résumé
Principales dispositions :
Résumé
La présente loi a pour objet de définir les règles de protection de l’environnement dans le cadre
du développement durable.
Résumé
La présente loi se fonde sur les principes généraux suivants :
Le principe de préservation de la diversité biologique,
le principe de non-dégradation des ressources Naturelles
le principe de substitution
le principe d’action préventive et de correction, par priorité à la source, des atteintes à
l’environnement,
le principe de précaution
le principe du pollueur payeur,
le principe d’information et de participation
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Décret exécutif n°06-138 du 15 avril 2006 réglementant ’ émission dans
l’atmosphère de gaz, fumées, vapeur, particules liquides ou solides ainsi
que les conditions dans lesquelles s’exercent leur contrôle
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Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements
Climatiques (CCNUCC) complétée par
le Protocole de KYOTO
L'Algérie est signataire de la Convention Cadre des Nations Unies sur les
Changements Climatiques (CCNUCC) complétée par le Protocole de KYOTO.
Obligations :
Mise en oeuvre des programmes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
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Décret exécutif n°06-138 du 15 avril 2006 réglementant ’ émission dans
l’atmosphère de gaz, fumées, vapeur, particules liquides ou solides ainsi
que les conditions dans lesquelles s’exercent leur contrôle
Installations à combustion
EMISSIONS Nox SO2 Taux de poussière
Il est institué des contrôles inopinés des caractéristiques des rejets par l’inspecteur de
l’environnement . Les méthodes d’échantillonnage et les analyses sont effectuées
conformément aux normes algériennes par des laboratoires agréés.
Décret exécutif n°06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation
applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement.
Installation classée : toute unité technique fixe dans laquelle interviennent une ou
plusieurs activités figurant dans la nomenclature des installations classées telle que
fixée par la réglementation en vigueur (décret 07-144)
• Les installations classées soumises à autorisation sont classées suivant la gravité des
dangers ou des inconvénients que peut présenter leur exploitation, en trois (3) catégories:
Etablissements classés
2. Supérieure ou égale à 20 MW AW 3 x x
mais inférieure à 100 MW
4. Inférieure à 2 MW D
Décret exécutif n°06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation
applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement.
• Tout projet de construction d’unité industrielle, le maitre d’ouvrage est tenu d’élaborer une étude d
′impact sur l′environnement et une étude de danger, à l’effet de constituer un dossier pour l’obtention
d’une autorisation d’exploitation délivrée par le Ministère de l’environnement attestant la conformité
de l’unité aux exigences environnementales réglementaires,
• Pour les anciennes unités industrielles construites avant 2006, le maitre d’ouvrage a l’obligation
d’élaborer une étude de danger et un audit environnemental à l’effet de constituer un dossier pour
l’obtention d’une autorisation d’exploitation délivrée par le Ministère de l’environnement attestant la
conformité de l’unité aux exigences environnementales réglementaire,
• L’étude d′impact sur l′environnement vise à déterminer l’insertion d’un projet dans son environnement
en identifiant et en évaluant les effets directs et/ou indirects du projet, et vérifie la prise en charge des
prescriptions relatives à la protection de l’environnement,
• L’étude de danger a pour objet de préciser les risques directs ou indirects par lesquels l’activité de
l’établissement classé met en danger les personnes, les biens et l’environnement, que la cause soit
interne ou externe,
Décret exécutif n°06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation
applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement.
La demande d'autorisation :
L’autorisation dexploitation d'un établissement classé est l ’acte administratif attestant que
établissement classé concerné est conforme aux prescriptions et conditions relatives à la protection, la
salubrité et la sécurité de lenvironnement prévues par la législation et la réglementation en vigueur,
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Décret N° 93-161 du 10 juillet 1993 réglementant le déversement
des huiles et lubrifiants dans le milieu naturel.
Ce texte interdit l’importation d’huiles à base de PCB ainsi que les équipements qui en contiennent et précise toutes les
obligations relatives:
• Au modèle de déclaration relative aux appareils électriques contenant ou ayant contenu des huiles à base de PCB.
• Aux prescriptions auxquelles doivent satisfaire les locaux abritant les équipements électriques en fonctionnement en
application de l’article 11 du décret.
• Aux prescriptions relatives au stockage des huiles à base de PCB, des équipements qui en contiennent et des matériaux
contaminés par ce produit en application de l’article 13 du décret.
• Aux prescriptions relatives aux conditions de manipulation et de transport des huiles à base de PCB, des équipements
électriques qui en contiennent et aux matériaux contaminés par ces produits en application de l’article 14 du décret.
• Aux prescriptions relatives aux conditions de récupération des huiles de base de PCB. 40
Décret N° 93-184 du 27 juillet 1993 réglementant l’émission du
bruit.
• Art. 2. - Les niveaux sonores maximums admis dans les zones d'habitation et dans les
voies et lieux publics ou privés sont de 70 décibels (70 DB) en période diurne (6
heures a 22 heures) et de 45 décibels (45 DB) en période nocturne (22 heures a 6
heures).
• Art. 3.- Les niveaux sonores maximums admis au voisinage immédiat des
établissements hospitaliers ou d'enseignement et dans les aires de repos et de
détente ainsi que dans leur enceinte sont de 45 décibels (DB) en
période diurne (6 heures a 22 heures) et de 40 décibels (DB) en période nocturne (22
h a 6 h).
• Art. 4. - Sont considérés comme une atteinte a la quiétude du voisinage, une gène
excessive, une nuisance à la santé et une compromission de la tranquillité de la
population toutes les émissions sonores supérieures aux valeurs limites indiquées aux
articles 2 et 3 ci-dessus.
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Décret N° 93-184 du 27 juillet 1993 réglementant l’émission du
bruit.
Résumé
La présente loi a pour objet d’édicter les règles de prévention des risques majeurs et gestion des
catastrophes dans le cadre du développement durable.
Règles de prévention entre autres fondées sur :
Le principe de précaution et de prudence
Le principe de concomitance
Le principe d′action préventive et d′action corrective en priorité à la source
Chapitre I : Des règles et des prescriptions générales applicables à tous les risques majeurs,
Chapitre 2, section 5 : Des prescriptions particulières en matière de prévention des risques
industriels et énergétiques
Décret n°85-231 : du 25 août 1985, fixant les conditions et modalités d’organisation
des interventions et secours en cas de catastrophes.
Résumé
Les interventions des organes compétents doivent s’inscrire dans le cadre des plans
d’organisation des interventions et secours.
Chaque wilaya, commune et unité. doit élaborer son propre plan d’organisation des
interventions et secours qui doit mettre en ouvre des moyens à l’origine et à la nature de la
catastrophe et en fonction de l’ampleur du péril et des effets sur les personnes, les biens et/ou
l’environnement.
(Unité :tout immeuble servant à une activité présentant des risques).
Plan d’organisation des interventions et secours de l’unité élaboré par le responsable d’unité
conjointement avec les services de la protection civile et approuvé par le PAPC.
Plan d’organisation des interventions et secours de la zone industrielle est approuvé par le
Wali,
Plan d’organisation des interventions et secours de la commune intègre tous les plans unité
Plan d’organisation des interventions et secours de la wilaya intègre tous les plans des
communes.
Décret n°85-231 : du 25 août 1985, fixant les conditions et modalités d’organisation
des interventions et secours en cas de catastrophes.
Résumé
la direction des opérations du plan d’organisation des interventions et secours de
- L’unité : est assuré par un poste de commandement placé sous l’autorité du chef de l’unité.
- la commune: est assuré par un poste de commandement placé sous l’autorité du PAPC.
- La wilaya : est assuré par un poste de commandement placé sous l’autorité du Wali.
Décret n°09-335 : du 20 Octobre 2009, fixant les modalités d’élaboration et
de mise en œuvre des plans internes d’intervention (PII) par les
exploitants des installations industrielles
Résumé
Le plan interne d’intervention est un outil de gestion et de planification des secours et de
l’intervention visant à protéger les travailleurs, la population, les biens et l’environnement, et
définissant au titre de l’installation concernée, l’ensemble des mesures de prévention des
risques, les moyens mobilisés à ce titre ainsi que les procédures à mettre en œuvre lors du
déclenchement du sinistre.
Le plan interne d’intervention est établi, à la charge de l’exploitant, par les bureaux d’étude
spécialisés en matière d’évaluation de risques et de prévention sur la base d’une étude de
danger.
Le plan interne d’intervention doit contenir entre autre :
• La situation géographique et environnementale de l’établissement.
• L’évaluation des risques.
• Le recensement des moyens d’intervention.
• L’organisation et missions.
Réglementation nationale relative à la
gestion des déchets solides
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Réglementation nationale relative à la
gestion des déchets solides
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Réglementation nationale relative à la
gestion des déchets solides
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Réglementation nationale relative à la
gestion des déchets solides
Textes d’application
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Exigences hygiène, sécurité et
environnement
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Exigences hygiène, sécurité et
environnement
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Exigences hygiène, sécurité et
environnement
Exigences environnementales
Intégration de la politique de protection de
l’environnement et du développement durable au niveau
de l’élaboration de la politique Entreprise,
Mise en place de plans de gestion de l’environnement,
Mise en place d’un système de gestion des risques
majeurs,
Mise en place d’un système de gestion et de contrôle des
déchets industriels
Application des outils de gestion (EIE,ED…).
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