1.légis HSE

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1.

Législation et
réglementation en hygiène,
sécurité et environnement

1
Introduction

Les lois et décrets en matière de prévention des risques


professionnels et environnementaux exigent le respect
des différentes dispositions fixées.

Le dispositif législatif et réglementaire prend son


ancrage essentiellement sur les différents accords et
conventions internationaux ratifiés par notre pays dont
l’objectif est d’assurer une protection efficace des
travailleurs et de garantir un environnement propre
dans le cadre du développement durable.

2
Introduction

Réglementation HSE

Réglementation en Réglementation
Hygiène et Environnementale
Sécurité

Loi 88-07 Loi n°01-19 Gestion des déchets


du 26.01.1988 du 12.12.2001 industriels

Loi n°03-10 Protection de


Réglementation l’environnement
du 19.07.2003
interne
Loi n°04-20 Prévention des
du 25.12.2004 risques majeurs
3
Introduction

Mise en œuvre de la politique de prévention et de


sécurité et protection de l’environnement doit
nécessairement prendre en charge les aspects suivants :

 la protection des travailleurs,


 la sécurité des installations,
 la protection de l’environnement,
 le contrôle des équipements,
 l’amélioration des conditions de travail,
 le transport, le stockage et la manipulation des
matières dangereuses.

4
Hygiène et Sécurité
Loi n° 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’hygiène, la
sécurité et la médecine du travail

Constitue la BASE de tout le Droit en sécurité


et conditions de travail.

Elle vise pour l’essentiel à définir, le cadre


général de la prévention des risques
professionnels et à préciser les voies et les
moyens destinés à assurer la sécurité et
l’amélioration des conditions de travail
6
Loi n° 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’hygiène, la sécurité et
la médecine du travail

Édicte un certain nombre de règles générales en matière:


• d’hygiène et de sécurité en milieu de travail,
• de médecine du travail,
• de formation et d’information.

Prévoit des dispositions relatives à :


• l’organisation des mesures de prévention,
• le financement des activités de prévention,
• le contrôle et l’application des dispositions réglementaires,
• les sanctions en cas d’infraction.

7
Loi n° 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’hygiène, la
sécurité et la médecine du travail
Résumé de la loi:
 Cette loi a pour objet de définir les voies et les moyens ayant pour but d’assurer aux
travailleurs les meilleurs conditions en matières d’hygiène, de sécurité et de médecine de
travail, et de désigner les personnes responsables et organismes employeurs chargés de
l’exécution des mesures prescrites,
 L'organisme employeur est tenu d'assurer l'hygiène et la sécurité aux travailleurs.

 Les établissements, les locaux affectés au travail, doivent être conçus, aménagés et entretenus
de manière à garantir la sécurité des travailleurs, Ils doivent notamment, répondre aux
nécessités suivantes :
• Garantir la protection contre les fumées, vapeurs dangereuses, gaz toxiques et bruits, et tout
autre nuisance ;
• Assurer les conditions nécessaires, afin de prévenir toute cause d'incendie ou d'explosion,
ainsi que pour combattre l'incendie d'une façon rapide et efficace ;
• Placer les travailleurs à l'abri du danger et hors des zones dangereuses par éloignement ou
séparation par l'interposition de dispositifs d'une efficacité reconnue ;
• Assurer l'évacuation rapide des travailleurs en cas de danger imminent ou de sinistre.

 L'organisme employeur est tenu d'intégrer la sécurité des travailleurs dans le choix des
techniques et technologies et dans l'organisation du travail.
Loi n° 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’hygiène, la
sécurité et la médecine du travail

Résumé de la loi:
 Les installations, les machines doivent faire l'objet de vérifications périodiques et de mesures
d'entretien de nature à les maintenir en bon état de fonctionnement, en vue de garantir la
sécurité du travail.
 Prévenir et protéger les travailleurs des risques pouvant engendrer des accidents ou des
maladies professionnelles et de tout dommage causé à leur santé ;
 La médecine du travail constitue une obligation de l'organisme employeur. Elle est à la charge
de celui-ci. Il est tenu d’évaluer le niveau de santé des travailleurs en milieu du travail.
 Tout travailleur ou apprenti est obligatoirement soumis aux examens médicaux d’embauchage,
ainsi qu’aux examens périodiques spéciaux et de reprise.
 L'instruction, l'information et la formation relatives aux risques professionnels constituent une
obligation qui s'impose à l'organisme employeur. Les représentants des travailleurs sont
obligatoirement associés à toutes ces activités.
 L’employeur est tenu d’instituer obligatoirement des commissions paritaires d’hygiène et de
sécurité,
 L’employeur est tenu de créer un service d’hygiène et de sécurité en milieu de travail.
Décret exécutif n°91-05 du 19 janvier 1991, relatif aux
prescriptions générales de protection applicables en
Résumé de la loi:
matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail.

Résumé :
Ce décret a pour objet de fixer les prescriptions générales de protection applicables en
matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail, Ce décret vise les aspects suivants :

propreté et la prophylaxie dans le milieu du travail ainsi que l’aérations des locaux.
les niveaux d’éclairement
Manutention et de circulation
prévention des chutes d’un niveau supérieur
machines et mécanismes
Locaux ou postes de travail présentant des risques d’incendie
Evacuation du personnel
Lutte contre l’incendie
Moyens de protection collectives et individuels
Installations électriques
Appareils sous pressions
Vérification périodiques et mesures d’entretien
Décret exécutif n°05-09 du 08 Janvier 2005 relatif aux
commissions paritaires et aux préposés à l’hygiène et à
la sécurité.
Résumé :
 Il est institué au sein de chaque organisme employeur occupant plus de 09 travailleurs dont la
relation du travail est a durée indéterminée, des commissions paritaires d’hygiène et de
sécurité, CPHS

Principales dispositions:
• S’assurer de l’application des prescriptions législative en matière HSE,
• Suggérer les améliorations jugées nécessaires sur les méthodes et procédé de travail, le chois
du matériel, de l’appareillage et de l’outillage indispensables aux travaux exécutés.
• Procéder à toute enquête relative aux accidents de travail et de maladie professionnel aux fins
de prévention.
• Participer à l’élaboration de la politique générale de l’organisme employeur en matière HSE,
Décret exécutif n°05-09 du 08 Janvier 2005 relatif aux
commissions paritaires et aux préposés à l’hygiène et à
la sécurité.
Résumé
COMPOSITION:
 Au niveau de l’unité : 02 membres représentant la direction,
02 membres représentant les travailleurs,
 Au niveau de l’entreprise : 03 membres représentant l’entreprise,
03membres représentant les travailleurs,
 Présidée par le responsable de l’ organisme employeur ou son représentant dûment mandaté,
 Les membres sont désignées pour une durée de trois ans renouvelable.
 Le secrétariat est assuré par un travailleur ayant une qualification en matière HSE, il est
désigné par le responsable de l’ organisme employeur

 La CPHS se réunit au moins une fois par mois pour les unités et une fois par trimestre pour les
entreprises,
Décret exécutif n°05-10 du 08 Janvier 2005 fixant les
attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement
du comité inter-entreprises d’hygiène et de sécurité.
Résumé
 Un comité inter-entreprises d’hygiène et de sécurité est institué lorsque, sur un même lieu de travail,
plusieurs entreprises sont regroupés en vue de l’exercice d’une activité pour une durée déterminée dans
le cadre de la réalisation ( bâtiment, travaux publics et hydraulique), ou de prestations de services telles
que les opérations de manutention, de transport, et de stockage et ce, après enquête et agrément des
services territorialement compétents du ministère chargé du travail

ATTRIBUTIONS:
• La coordination des mesures à prendre pour le respect des règles HSE.
• La coordination des actions des organes d’hygiène et de sécurité.
• La gestion des installations communes.
• l’élaboration d’un rapport de synthèse relatif à ses activités dont il adresse une copie à l’inspecteur du
travail territorialement compétent.

COMPOSITION:
 Le comité est composé des représentants de toutes les entreprises (02 représentant par entreprise) un
pour la partie employeur et un pour la partie travailleurs,
Le président est désigné parmi les représentants des entreprises les plus importantes, compte tenu de son plan
de charge, de sa maitrise des questions d’hygiène et de sécurité, des moyens financière et matériel
engagé, de la durée de présence des entreprises.Le comité se réunit une fois par trimestre.
Décret exécutif n°05-11 du 08 Janvier 2005 fixant les conditions
de création, d’organisation et de fonctionnement du service
d’hygiène et de sécurité ainsi que ses attributions.
Résumé
 Le service d’hygiène et de sécurité constitue une structure organique de l’organisme
employeur.
 L’organisme employeur est tenu de créer un service d’hygiène et de sécurité lorsque le
nombre de travailleurs employés est supérieur à 50 travailleurs.
 Le service d’hygiène et de sécurité est rattaché au chef de l’entreprise ou de l’unité.
Décret exécutif n°05-11 du 08 Janvier 2005 fixant les conditions
de création, d’organisation et de fonctionnement du service
d’hygiène et de sécurité ainsi que ses attributions.
Résumé
PRINCIPALES DISPOSITIONS
• Elaborer avec la participation de la CPHS la politique générale de l’organisme employeur en
matière HSE.
• S’assurer du bon fonctionnement des moyens de prévention dont dispose l’organisme
employeur.
• Veiller au contrôle du matériel de lutte anti-incendie et d’intervention.
• Veiller à l’application des prescriptions législative en matière HSE.
• Établir les statistiques des accidents de travail.
• Informer et sensibiliser les travailleurs par des instructions écrites au sujet des risques liés au
processus de fabrication, poste de travail et équipements,
• Effectuer des enquêtes relatives aux accidents de travail et de maladie professionnel .
• Initier toute étude et recherche visant à prévenir, réduire ou éliminer les risques
professionnels.
• Tenir et mettre à jour :
- Le registre d’hygiène et de sécurité et de médecine de travail.
- Le registre des vérifications techniques, des installations et équipements industriels.
- le registre des accidents de travail.
Décret n° 96-98 du 06 Mars 1996 déterminant la liste et le
contenu des livres spéciaux obligatoires pour les
employeurs
Résumé
PRINCIPALES DISPOSITIONS
Ouverture de registres par chaque employeur :

 Registre des Vérifications techniques des installations et équipements industriels comprend les avis et
recommandations des organismes de contrôles et vérifications habilités sur les conditions d’application
des normes édictées par la réglementation en vigueur en la matière ainsi que les dates de vérification
 Registre d’hygiène et sécurité et de médecine du travail comprend les ordres du jour des réunions de la
CPHS, des avis et des recommandations édictées par les membres de la CPHS et le médecin du travail, les
comptes rendus des accidents graves ou mortels survenus sur les lieux de travail et les cas de maladies
professionnelles ainsi que les mesures préconisées en la matière
 Registre des accidents du travail comprend nom et prénom du travailleur victime de l’accident,
qualification, date, lieu et heure de l’accident, lésions, causes et circonstances, durée d’incapacité de
travail.
 Ces registres doivent être côtés et paraphés par l’inspection du travail territorialement compétente. Ils
doivent être présentés à tout contrôle effectué par les instances étatiques (inspection du travail,
commissaire aux comptes..)
Décret n°01-342 du 28 octobre 2001, relatif aux prescriptions
particulières de protection et de sécurité des travailleurs contre
les risques électriques au sein des organismes employeurs
Résumé
Objet du décret :
• Assurer la protection et la sécurité des travailleurs contre les risques électriques sur le lieu de
travail. Rappelle la terminologie d'usage. Présente un classement des installations électriques
en fonction des tensions et les conditions générales auxquelles doivent satisfaire ces
installations. Précise quelles sont les mesures à prendre pour assurer la protection des
travailleurs.
Principales dispositions :
• Réalisation des travaux d’ordre électrique conformément aux normes de sécurité
• Habilitation électrique des intervenants sur les installations électriques
• Consignation électrique avant chaque début d’intervention sur une installation électrique
• Contrôle et vérification périodique des mises à la terre afin d’assurer la sécurité des
personnes et des installations électriques
• Mettre à disposition des intervenants sur les installations électriques les équipements de
protection individuelle et collective pour leur sécurité
• Mettre à disposition des intervenants sur les installations électriques un recueil de
prescriptions de sécurité définissant les mesures de sécurité à prendre avant et pendant les
interventions d’ordre électrique afin d’éviter les phénomènes d’électrisation ou
d’électrocution
• Ouverture d’un registre ou sont consignés les dates et la nature des contrôles et vérifications
effectués en mentionnant les noms et qualités des personnes vérificatrices
Décret n° 02-427 du 07 décembre 2002 relatif aux conditions
d’organisation de l’instruction, de l’information et de la
formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des
risques professionnels.
Résumé
PRINCIPALES DISPOSITIONS :
• L’instruction, l’information et la formation à la prévention des risques professionnels ont pour objectif de
prévenir les travailleurs sur les risques professionnels auxquels ils peuvent être exposés, les mesures de
prévention et les précautions à prendre pour assurer leur propre sécurité

• L’instruction et l’information des travailleurs visent à expliquer aux travailleurs et à les sensibiliser sur les
risques professionnels et les mesures de prévention à prendre pour les éviter
• L’employeur est tenu d’organiser au profit des travailleurs des actions d’instruction, d’information et de
formation notamment sur : les risques liés aux différentes opérations entrant dans le cadre de leur travail,
ainsi que les mesures à prendre et les moyens à mettre en œuvre pour se protéger ; les dispositions à
prendre en cas d’accident ou de sinistre. Les actions prévues ci-dessus constituent des éléments
obligatoires du programme annuel de l’entreprise en matière de prévention des risques professionnels
• Des formations appropriées sont dispensées aux travailleurs nouvellement recrutés, quelle que soit la
durée de leur relation de travail ; aux travailleurs de retour d’une convalescence consécutive à une
interruption imposée par un accident du travail ou une maladie professionnelle ; aux travailleurs dont
l’activité a nécessité des modifications dues à l’introduction de nouvelles technologies ou impliquant
l’utilisation de nouvelles machines ; aux travailleurs ayant changé de poste de travail ; aux travailleurs
assurant des missions de secourisme.
Décret exécutif n°90.245 du 18 Août 1990 portant réglementation
des Appareils sous pression de gaz
Sont concernés par le présent décret les appareils sous pression de gaz suivants :
Pe :Pression effective en bars ; V : Volume en litres ; Q : Débit en m3/minute ;
Øint: Diamètre intérieur en m
Pe ≥ 4 bars
Appareils de production, et
d’’emmagasinage de gaz liquéfiés et Pe max . V > 80
ou dissous
Pe≥ 4 bars
et
Appareils mobiles
10 < Pe max . V < 80
d’emmagasinage, de gaz liquéfiés

Pe dernier étage ≥ 10 bars


Compresseurs de gaz et
Pe . Q ≥ 5

Øint > 80 mm
Canalisations de gaz, avec et de et
liquides (autres que l’eau) Pe max > 10 bars
et
Øint . Pemax > 1500
Décret exécutif n°90.245 du 18 Août 1990 portant réglementation
des Appareils sous pression de gaz

Résumé
PRINCIPALES DISPOSITIONS :
• visite technique réglementaire : visite interne et externe par sondage aux ultrasons,
endoscopie et contrôle non destructif en cas de nécessité. vérification des dispositifs
de sécurité tous les 3 ans au plus tard. Cette opération doit être réalisée en présence
du représentant d’un organisme agréé par le Ministère de l’énergie et des mines
• Epreuve hydrostatique : Pe = 1,5 Ps (épreuve hydraulique) tous les 10 ans au plus
tard ou après réparation notable L’épreuve doit être précédée par une visite
technique réglementaire. L’épreuve doit être réalisée en présence de l’ingénieur du
service des mines territorialement compétent.
• L’exploitant doit déclarer ses APG. Les opérations, ci-dessus, doivent être
consignées sur un registre paraphé par l’inspecteur du travail territorialement
compétent conformément à l’article 32 de la loi 88-07 du 26.01.1988.
Décret exécutif n°90.246 du 18 Août 1990 portant réglementation
des Appareils sous pression de vapeur
Sont concernés par le présent décret :
• Les générateurs, récipients, chaudières à eau ou à vapeur lorsqu’ils répondent
simultanément aux critères suivants :

Contenance

  V > 25 litres V > 100 litres

pour les générateurs pour les récipients

Température
 
 
T > 110 °C

Pression
 
 P > 0,5 bars
Décret exécutif n°90.246 du 18 Août 1990 portant réglementation
des Appareils sous pression de vapeur

Résumé
PRINCIPALES DISPOSITIONS :
• visite technique réglementaire : visite interne et externe par sondage aux ultrasons,
endoscopie et contrôle non destructif en cas de nécessité. vérification des dispositifs
de sécurité 18 mois au plus tard. Cette opération doit être réalisée en présence du
représentant d’un organisme agréé par le Ministère de l’énergie et des mines
• Epreuve hydrostatique : Pe = 1,5 Ps (épreuve hydraulique) tous les 10 ans au plus
tard ou après réparation notable L’épreuve doit être précédée par une visite
technique réglementaire. L’épreuve doit être réalisée en présence de l’ingénieur du
service des mines territorialement compétent. (Pe : Pression d’épreuve, Ps :
Pression de service)
• L’exploitant doit déclarer ses APV. Les opérations, ci-dessus, doivent être
consignées sur un registre paraphé par l’inspecteur du travail territorialement
compétent conformément à l’article 32 de la loi 88-07 du 26.01.1988.
Décret n°05-08 du 08 janvier 2005 relatif aux prescriptions
particulières applicables aux substances ou produits dangereux
en milieu de travail
Résumé
 Définir les prescriptions particulières de sécurité applicables aux substances, produits ou
préparations dangereuses fabriqués localement ou importés afin d’assurer aux travailleurs
des conditions de prévention contre les risques professionnels en milieu de travail.
 Obligation d’étiquetage de tout produit chimique de manière à permettre leur identification et
 fournir les informations essentielles au sujet (nom chimique ; désignation du nom
commercial ; classification ;symbole d’identification ;dangers qu’ils présentent ; conseils de
prudence en matière de sécurité
 Respect des conditions de stockage des produits chimiques selon leur nature afin d’éviter
incendie ou explosion
 Tenir des fiches de données de sécurité pour chaque produit chimique comportant
les informations essentielles (identification du produit, préparations dangereuses, leur
fournisseur, classification, les dangers qu’ils présentent, les précautions de sécurité et les
procédures d’urgence à prendre
Arrêté interministériel du 8 juillet 2014 fixant les conditions et
modalités d'habilitation du personnel affecté aux taches de
stockage des matières et produits chimiques dangereux ainsi
que les récipients de gaz sous pression.
Résumé
Principales dispositions :

 L'habilitation du personnel affecté aux taches de stockage des matières et produits


chimiques dangereux, visée par le wali, est délivrée par la direction chargée de
l’énergie de la wilaya du lieu de stockage des matières et produits chimiques
dangereux, après avis favorable des services de sécurité et de la direction chargée
de l’industrie territorialement compétents.
 La demande d'habilitation formulée est déposée en trois (3) exemplaires par
l'employeur du personnel à habiliter, auprès de la direction chargée de l’énergie
territorialement compétente contre récépissé
 L’habilitation est accordée pour une durée de trois (3) années renouvelable sur dépôt
d'une demande Etablie conformément aux dispositions de l'article 3 du présent arrêté
Règlementation environnementale
applicable aux établissements
classés pour la protection
de l’environnement
Loi N° 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de
l'environnement dans le cadre du développement durable

Résumé
La présente loi a pour objet de définir les règles de protection de l’environnement dans le cadre
du développement durable.

La protection de l’environnement dans le cadre du développement durable a pour objectif


notamment :
 de fixer les principes fondamentaux et les règles de gestion de l’environnement
 de prévenir toute forme de pollution ou de nuisance causée à l’environnement en garantissant
la sauvegarde de ses composantes
 de restaurer les milieux endommagés ;
 de promouvoir l’utilisation écologiquement rationnelle des ressources naturelles disponibles, ainsi que
l’usage de technologies plus propres ;
 de renforcer l’information, la sensibilisation et la participation du public et des différents intervenants aux
mesures de protection de l’environnement.
Loi N° 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de
l'environnement dans le cadre du développement durable

Résumé
La présente loi se fonde sur les principes généraux suivants :
Le principe de préservation de la diversité biologique,
le principe de non-dégradation des ressources Naturelles
le principe de substitution
le principe d’action préventive et de correction, par priorité à la source, des atteintes à
l’environnement,
le principe de précaution
le principe du pollueur payeur,
le principe d’information et de participation

La présente loi institue les prescriptions de protection :


- de la diversité biologique ;
- des nuisances acoustiques
- de l’air et de l’atmosphère ;
- de l’eau et des milieux aquatiques ;
- de la terre et du sous-sol ;
- des milieux désertiques ;
- du cadre de vie.
Décret exécutif n°06-138 du 15 avril 2006 réglementant ’ émission dans
l’atmosphère de gaz, fumées, vapeur,
- particules liquides ou solides ainsi
que les conditions dans lesquelles s’exercent leur contrôle

Aspects essentiels du décret

• Les installations fixes doivent être conçues, construites, exploitées ou utilisées de


manière à ce que leurs émissions dans l’atmosphère de gaz, de fumées ou de
poussières, d’odeurs ou de particules solides ne dépassant pas à la source les
normes de concentration telles que fixées par la réglementation en vigueur (art.3).

28
Décret exécutif n°06-138 du 15 avril 2006 réglementant ’ émission dans
l’atmosphère de gaz, fumées, vapeur, particules liquides ou solides ainsi
que les conditions dans lesquelles s’exercent leur contrôle

• Les installations fixes sont soumises à à des prélèvements périodiques


d’échantillons et à des contrôles inopinés de l’inspecteur de l’environnement. A
ce titre, les prélèvements d’échantillons et les méthodes d’analyses des gaz, des
fumées ou des poussières sont effectués conformément aux normes et techniques
en vigueur (art.4)

29
Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements
Climatiques (CCNUCC) complétée par
le Protocole de KYOTO

L'Algérie est signataire de la Convention Cadre des Nations Unies sur les
Changements Climatiques (CCNUCC) complétée par le Protocole de KYOTO.

Entré en vigueur le 1er Septembre 2005.

Obligations :
 Mise en oeuvre des programmes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

 Réalisation périodique d’inventaires des émissions provenant des différentes


activités du secteur;

30
Décret exécutif n°06-138 du 15 avril 2006 réglementant ’ émission dans
l’atmosphère de gaz, fumées, vapeur, particules liquides ou solides ainsi
que les conditions dans lesquelles s’exercent leur contrôle
Installations à combustion
EMISSIONS Nox SO2 Taux de poussière

Unités mg/Nm3 mg/Nm3 mg/Nm3


Valeurs édictées par le 300 300 50
décret

Anciennes Installations à combustion exploitées avant 2006


EMISSIONS Nox SO2 Taux de poussière
mg/Nm3
Unités mg/Nm3 mg/Nm3

Valeurs édictées par le 500 500 100


décret
Décret exécutif n°06-141 du 19 avril 2006 définissant les valeurs limites
des rejets d’effluents liquides industriels

• Valeurs limites des rejets d′effluents liquides industriels.

Il est institué des contrôles inopinés des caractéristiques des rejets par l’inspecteur de
l’environnement . Les méthodes d’échantillonnage et les analyses sont effectuées
conformément aux normes algériennes par des laboratoires agréés.
Décret exécutif n°06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation
applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement.

– Art. 2. Au sens du présent décret, il est entendu par :

Installation classée : toute unité technique fixe dans laquelle interviennent une ou
plusieurs activités figurant dans la nomenclature des installations classées telle que
fixée par la réglementation en vigueur (décret 07-144)

Etablissement classé : l’ensemble de la zone d’implantation comportant une ou


plusieurs installations classées et qui relève de la responsabilité d’une personne
physique ou morale, publique ou privée qui détient, exploite ou fait exploiter
l’établissement et les installations classées qui en relèvent.
Décret n° 06-198 du 31 Mai 2006 définissant les règles
applicables aux établissements classés pour la protection de
l’environnement,

Aspects essentiels du décret

• Ce décret fixe la nomenclature des installations classées (jointe en annexe au décret) et


précise que toute installation figurant dans cette nomenclature est soumise, préalablement
à sa mise en service et selon sa classification, soit à une autorisation, soit à une
déclaration.

• Les installations classées soumises à autorisation sont classées suivant la gravité des
dangers ou des inconvénients que peut présenter leur exploitation, en trois (3) catégories:

- 1ère catégorie : les installations d’impact important sont soumises à autorisation du


ministre chargé de l'environnement;
- 2ème catégorie : les installations d’impact moyen sont soumises à autorisation du wali
territorialement compétent;
- 3ème catégorie : les installations de faible impact sont soumises à autorisation du
président de l'Assemblée populaire communale territorialement compétent;
34
Décret exécutif n°06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation
applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement.

Etablissements classés

1ère catégorie 2ème catégorie 3ème catégorie 4ème catégorie

Autorisation du Autorisation du Autorisation du Déclaration


Ministre Wali Président APC

• Etude d’impact • Notice d’impact


• Etude de danger • Rapport sur les produits dangereux
Décret exécutif n°06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation
applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement.

Catégorisation des établissements classés: Cas des centrales électriques


Désignation de l’activité Type Rayon Etude Etude de Notice Rapport sur
d’autorisation d’affichage d’impact danger d’impact les produits
(Km) dangereux
Combustion
La puissance thermique maximale est
définie comme la quantité maximale
de combustible, exprimée en pouvoir
calorifique inférieur, susceptible d’être
consommée par seconde

Si la puissance thermique maximale


de l’installation est :

1. Supérieure ou égale à 100 MW AM 5 x x

2. Supérieure ou égale à 20 MW AW 3 x x
mais inférieure à 100 MW

3. Supérieure à 2 MW, mais APAPC 1 x x


inférieure à 20 MW

4. Inférieure à 2 MW D
Décret exécutif n°06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation
applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement.

• Tout projet de construction d’unité industrielle, le maitre d’ouvrage est tenu d’élaborer une étude d
′impact sur l′environnement et une étude de danger, à l’effet de constituer un dossier pour l’obtention
d’une autorisation d’exploitation délivrée par le Ministère de l’environnement attestant la conformité
de l’unité aux exigences environnementales réglementaires,

• Pour les anciennes unités industrielles construites avant 2006, le maitre d’ouvrage a l’obligation
d’élaborer une étude de danger et un audit environnemental à l’effet de constituer un dossier pour
l’obtention d’une autorisation d’exploitation délivrée par le Ministère de l’environnement attestant la
conformité de l’unité aux exigences environnementales réglementaire,

• L’étude d′impact sur l′environnement vise à déterminer l’insertion d’un projet dans son environnement
en identifiant et en évaluant les effets directs et/ou indirects du projet, et vérifie la prise en charge des
prescriptions relatives à la protection de l’environnement,

• L’étude de danger a pour objet de préciser les risques directs ou indirects par lesquels l’activité de
l’établissement classé met en danger les personnes, les biens et l’environnement, que la cause soit
interne ou externe,
Décret exécutif n°06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation
applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement.

La demande d'autorisation :
L’autorisation d’exploitation d'un établissement classé est l ’’acte administratif attestant que
établissement classé concerné est conforme aux prescriptions et conditions relatives à la protection, la
salubrité et la sécurité de l’environnement prévues par la législation et la réglementation en vigueur,

La demande d'autorisation est déposée auprès de l'autorité délivrante (MATE, Wilaya ou


APC) accompagnée d'un dossier comprenant :

• L'emplacement sur lequel l'installation doit être réalisée.


• La nature et le volume des activités que le demandeur se propose d'exercer, ainsi que la ou les rubriques
de la nomenclature dans lesquelles l'installation doit être rangée.
• Les procédés de fabrication que l'intéressé met en œuvre et les matières qu'il utilisera, les produits qu'il
fabriquera de manière à apprécier les dangers ou les inconvénients de l'installation.
• L'étude d'impact sur l’environnement identifie les différentes sources de pollution et de nuisances
générées par l’’établissement classé, et propose toutes mesures, procédures ou dispositifs en vue de
prévenir, réduire et/ou supprimer ces pollutions et nuisances
• Une étude exposant les dangers que peut présenter l'installation en cas d'accident et justifiant les
mesures propres à en réduire la probabilité et les effets. Cette étude précisera, notamment, la consistance
et l'organisation des moyens de secours privés dont le demandeur dispose, ou dont il s'est assuré le
concours en vue de combattre les effets d'un éventuel sinistre.

38
Décret N° 93-161 du 10 juillet 1993 réglementant le déversement
des huiles et lubrifiants dans le milieu naturel.

Aspects essentiels du décret

Est interdit, sauf dérogation du Ministère chargé de l’environnement (pour


épandage par ex. après avis du Ministère de l’hydraulique), le déversement
dans le milieu naturel par rejet direct ou indirect ou après ruissellement sur le
sol ou infiltration des huiles et lubrifiants neufs ou usagées telles que: Huiles
pour moteurs, huiles de graissage, vaseline, huiles isolantes, huile de trempe,
huiles pour turbines, huiles de lubrifications etc.

L’interdiction porte même sur l’évacuation dans les réseaux d’assainissement


même si ces derniers sont équipés de stations d’épuration.

* 1 litre d’huile pollue 1000 m3 d’eau


39
Décret N° 87-182 du 18 Août 1987 relatif aux huiles à base de
PCB. Aux équipements électriques qui en contiennent et aux
matériaux contaminés par ce produit.

Il réglemente les conditions de leur exploitation, de leur utilisation, de leur


manipulation, de leur transport et de leur stockage.

Ce texte interdit l’importation d’huiles à base de PCB ainsi que les équipements qui en contiennent et précise toutes les
obligations relatives:

• Aux inspections périodiques à effectuer en application de l’article 4 du décret.

• Au modèle de déclaration relative aux appareils électriques contenant ou ayant contenu des huiles à base de PCB.

• Aux prescriptions auxquelles doivent satisfaire les locaux abritant les équipements électriques en fonctionnement en
application de l’article 11 du décret.

• Aux prescriptions relatives au stockage des huiles à base de PCB, des équipements qui en contiennent et des matériaux
contaminés par ce produit en application de l’article 13 du décret.

• Aux prescriptions relatives aux conditions de manipulation et de transport des huiles à base de PCB, des équipements
électriques qui en contiennent et aux matériaux contaminés par ces produits en application de l’article 14 du décret.

• Aux prescriptions relatives aux conditions de récupération des huiles de base de PCB. 40
Décret N° 93-184 du 27 juillet 1993 réglementant l’émission du
bruit.

Aspects essentiels du décret

• Art. 2. - Les niveaux sonores maximums admis dans les zones d'habitation et dans les
voies et lieux publics ou privés sont de 70 décibels (70 DB) en période diurne (6
heures a 22 heures) et de 45 décibels (45 DB) en période nocturne (22 heures a 6
heures).

• Art. 3.- Les niveaux sonores maximums admis au voisinage immédiat des
établissements hospitaliers ou d'enseignement et dans les aires de repos et de
détente ainsi que dans leur enceinte sont de 45 décibels (DB) en
période diurne (6 heures a 22 heures) et de 40 décibels (DB) en période nocturne (22
h a 6 h).

• Art. 4. - Sont considérés comme une atteinte a la quiétude du voisinage, une gène
excessive, une nuisance à la santé et une compromission de la tranquillité de la
population toutes les émissions sonores supérieures aux valeurs limites indiquées aux
articles 2 et 3 ci-dessus.
41
Décret N° 93-184 du 27 juillet 1993 réglementant l’émission du
bruit.

• Art. 6. - Toute personne physique ou morale exploitant des activités exigeant


l'emploi de moteurs, d'outils, de machines, d'équipements ou d'appareils
générateurs de bruits de niveaux supérieurs aux valeurs limites telles que
définies par le présent décret est tenue de mettre en place des dispositifs
d'insonorisation ou des aménagements appropriés de nature à éviter
d'incommoder la population ou de nuire a sa santé.

• Art. 9. - Les engins de chantier dotés de moteurs à explosion ou à combustion


interne,les brises béton, les marteaux piqueurs, les groupes électrogènes de
puissance, les groupes moto compresseurs, les compresseurs et les
suppresseurs doivent être munis d'un dispositif d'insonorisation ou
d'atténuation de bruit lorsqu'ils sont utilisés à moins de 50 m des locaux à
usage d'habitation ou des lieux de travail.
42
Risques Majeurs
Loi N° 04-20 du 25 Décembre 2004 Relative à la prévention des
risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le
cadre du développement durable

Résumé
La présente loi a pour objet d’édicter les règles de prévention des risques majeurs et gestion des
catastrophes dans le cadre du développement durable.
Règles de prévention entre autres fondées sur :
 Le principe de précaution et de prudence
 Le principe de concomitance
 Le principe d′action préventive et d′action corrective en priorité à la source
Chapitre I : Des règles et des prescriptions générales applicables à tous les risques majeurs,
Chapitre 2, section 5 : Des prescriptions particulières en matière de prévention des risques
industriels et énergétiques
Décret n°85-231 : du 25 août 1985, fixant les conditions et modalités d’organisation
des interventions et secours en cas de catastrophes.

Résumé
 Les interventions des organes compétents doivent s’inscrire dans le cadre des plans
d’organisation des interventions et secours.
 Chaque wilaya, commune et unité. doit élaborer son propre plan d’organisation des
interventions et secours qui doit mettre en ouvre des moyens à l’origine et à la nature de la
catastrophe et en fonction de l’ampleur du péril et des effets sur les personnes, les biens et/ou
l’environnement.
 (Unité :tout immeuble servant à une activité présentant des risques).
 Plan d’organisation des interventions et secours de l’unité élaboré par le responsable d’unité
conjointement avec les services de la protection civile et approuvé par le PAPC.
 Plan d’organisation des interventions et secours de la zone industrielle est approuvé par le
Wali,
 Plan d’organisation des interventions et secours de la commune intègre tous les plans unité
 Plan d’organisation des interventions et secours de la wilaya intègre tous les plans des
communes.
Décret n°85-231 : du 25 août 1985, fixant les conditions et modalités d’organisation
des interventions et secours en cas de catastrophes.

Résumé
 la direction des opérations du plan d’organisation des interventions et secours de
- L’unité : est assuré par un poste de commandement placé sous l’autorité du chef de l’unité.
- la commune: est assuré par un poste de commandement placé sous l’autorité du PAPC.
- La wilaya : est assuré par un poste de commandement placé sous l’autorité du Wali.
Décret n°09-335 : du 20 Octobre 2009, fixant les modalités d’élaboration et
de mise en œuvre des plans internes d’intervention (PII) par les
exploitants des installations industrielles
Résumé
 Le plan interne d’intervention est un outil de gestion et de planification des secours et de
l’intervention visant à protéger les travailleurs, la population, les biens et l’environnement, et
définissant au titre de l’installation concernée, l’ensemble des mesures de prévention des
risques, les moyens mobilisés à ce titre ainsi que les procédures à mettre en œuvre lors du
déclenchement du sinistre.
 Le plan interne d’intervention est établi, à la charge de l’exploitant, par les bureaux d’étude
spécialisés en matière d’évaluation de risques et de prévention sur la base d’une étude de
danger.
 Le plan interne d’intervention doit contenir entre autre :
• La situation géographique et environnementale de l’établissement.
• L’évaluation des risques.
• Le recensement des moyens d’intervention.
• L’organisation et missions.
Réglementation nationale relative à la
gestion des déchets solides

Loi n° 01-19 du 12 décembre 2001 relative


à la gestion, au contrôle et à l’élimination
des déchets solides

Cette loi définit les principes sur lesquels repose le


traitement du problème lié aux déchets solides,à savoir :

48
Réglementation nationale relative à la
gestion des déchets solides

 la prévention et la réduction de la production et de la


nocivité des déchets à la source en adoptant des
techniques de production plus propres (moins
génératrices de déchets afin d’éviter au maximum la
production de déchets à la source),
 l’organisation du tri, de la collecte, du transport et de
la nocivité des déchets,
 la valorisation des déchets pour leur réemploi ,leur
recyclage, pour obtenir des matériaux réutilisables
ou de l’énergie,

49
Réglementation nationale relative à la
gestion des déchets solides

 Cette loi a institué un plan national de gestion des déchets


spéciaux qui exige de chaque producteur de fournir un
inventaire quantitatif et qualitatif des déchets produits
annuellement ainsi que les informations ayant trait au traitement
et les mesures prises pour réduire la production de ces déchets.

50
Réglementation nationale relative à la
gestion des déchets solides
Textes d’application

 Décret n° 05-315 du 10 Septembre 2005 fixant les


modalités de déclaration des déchets spéciaux,

 Décret n° 06-104 du 28 février 2006 fixant la


nomenclature des déchets y compris les déchets
spéciaux dangereux.

51
Exigences hygiène, sécurité et
environnement

Conformément au dispositif réglementaire et


législatif, les exigences dans le domaine de
l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement
auxquelles doivent se soumettre le Groupe et
ses filiales sont :

52
Exigences hygiène, sécurité et
environnement

Exigences hygiène, sécurité


 Définition, mise en application et contrôle périodique d’une
politique hygiène et sécurité au travail,
 Identification et évaluation des risques,
 Élimination ou minimisation des risques,
 Prévention des risques,
 Maintien et amélioration du niveau de protection de la santé
et sécurité des travailleurs,
 Information et formation sur les risques professionnels,
 Organisation et ressource nécessaire.

53
Exigences hygiène, sécurité et
environnement

Exigences environnementales
 Intégration de la politique de protection de
l’environnement et du développement durable au niveau
de l’élaboration de la politique Entreprise,
 Mise en place de plans de gestion de l’environnement,
 Mise en place d’un système de gestion des risques
majeurs,
 Mise en place d’un système de gestion et de contrôle des
déchets industriels
 Application des outils de gestion (EIE,ED…).

54

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