FORMATION COMPTABILITE GENERALE TRESOR Modules
FORMATION COMPTABILITE GENERALE TRESOR Modules
FORMATION COMPTABILITE GENERALE TRESOR Modules
Objectif : Connaitre l’environnement de l’entreprise, le rôle de la comptabilité dans l’entreprise, les principes comptables.
•L’entreprise :
•Définition : l’entreprise est une entité économique qui utilise des moyens humains, matériels et financiers pour produire des biens et ou des services destinés
à la vente en vue de réaliser un profit positif ou nul.
Exemple : COMATEX ; SOTELMA/MALITEL ; BINKE-TRANS ; IFP de San…
• L’environnement de l’entreprise :
Il s’agit là des partenaires économiques de l’entreprise qui sont en générale :
•Les fournisseurs : Avec qui l’entreprise s’approvisionne en marchandises (Fournisseurs ordinaires) ou en d’autres biens destinés à rester durablement dans
l’entreprise (Fournisseurs d’investissement).
•Les clients : Les partenaires les plus importants pour la survie de l’entreprise, ce sont des consommateurs à qui l’entreprise vend ses biens et services.
•Les banques : Elles jouent le rôle d’intermédiaire entre les différents agents économiques dans l’environnement de l’entreprise (entreprise – clients ;
entreprise – fournisseurs ; entreprise – État…). Elles servent également de bailleurs de fonds pour la plus part des entreprises à travers les emprunts que
celles-ci contractent auprès d’elles.
•L’État : Chaque entreprise doit obligatoirement verser de l’impôt (de façon périodique) à l’État. L’État en contrepartie intervient pour les subventions,
assurer la libre circulation des biens et service…
•Les organismes sociaux : L’Institut Nationale de Prévoyance Sociale (INPS) est un partenaire économique de l’entreprise qui joue le rôle d’assureur des
agents de l’entreprise pour : les prestations familiales, la retraite, les accidents de travail, les maladies…
•Les services d’assurance : Ils s’engagent à indemniser, les entreprises assurées, en cas de réalisation d’un risque déterminé, moyennant le paiement
préalable d’une prime ou d’une cotisation.
On peut ainsi schématiser le circuit économique de l’environnement de l’entreprise comme suite :
Classification des entreprises :
Une petite entreprise industrielle appartenant à une seule personne et une entreprise moyenne de commerce générale appartenant à un groupe d’individu ont en
commun la nature privée. Tout comme une société nationale de production d’huile par exemple et une entreprise personnelle de fabrique de boisson ont mêmes
types d’activité économique (industrielle).
Les entreprises peuvent être classées suivant quatre aspects :
2) Aspect tailles :
On classer également les entreprises en trois (3) groupes selon leurs tailles :
d) Les petites entreprises : qui emploient entre 0 et 30 salariés.
e) Les moyennes entreprises : qui emploient entre 31 et 200 personnes.
f) Les grandes entreprises : qui utilisent au-delà de 200 travailleurs.
3) Aspect juridique :
Les entreprises sont regroupées en deux (2) principaux statuts juridiques selon leurs appartenances :
g) Les entreprises publiques : Ce sont des organismes économiques appartenant à l’État.
h) Les entreprises privées : Elles appartiennent aux particuliers et change d’appellations selon l’appartenance. On parle d’entreprise individuelle (qui
appartiens à une personne physique) ou d’entreprise sociétaire (qui appartiens à un groupement économique).
Parmi les entreprises sociétaires on distingue : les Sociétés Anonyme (SA) ; les Organisations Non Gouvernementales (ONG), les Sociétés à Responsabilité
Limitée (SARL), les Sociétés à Nom Collectif (SNC).
LA COMPTABILITÉ
•Définition et Objectif de la Comptabilité :
•La comptabilité est une technique permettant de saisir, d’enregistrer et de classer les données de base chiffrées. Elle est destinée à
fournir après traitement approprié, un certain nombre de renseignements d’ordre juridique et économique aux utilisateurs
intéressés. L’objectif de la comptabilité générale est de produire des états financiers en fin d’exercice. Elle est utilisée par des
entreprises privées et repose sur les 9 principes comptables du SYSCOHADA.
•Entreprise :
•L’entreprise est une organisation financièrement indépendante, une unité de répartition de richesses qui, par la combinaison des
facteurs de production, produisent des biens ou des services destinés à être vendus en vue de réaliser un bénéfice.
•Les principaux partenaires de l’entreprise sont : Fournisseurs ; ménages ; Etablissements financiers ; Administration et clients.
•La relation entre l’entreprise et ses partenaires se traduit par des flux qui sont :
•Le flux réel représente les biens et services. Par exemple : Achat de marchandises se traduit par un flux réel entrant.
•Le flux financier représente les créances et les dettes. Par exemple : Achat de marchandises à crédit se traduit par un flux réel
rentrant et un flux financier sortant.
•Le flux monétaire représente les mouvements d’argent ou de chèque. Par exemple : Achat de marchandises par chèque se traduit
par un flux réel entrant et un flux monétaire sortant.
•SYSCOHADA :
•Le système Comptable OHADA est le référentiel comptable initié par l’OHADA à destination des pays de l’UEMOA (Côte
d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, Niger, Sénégal, Bénin, Togo, Guinée Bissau) ; de la CEMAC (Comores, Congo, Gabon, Guinée
Equatorial, Tchad, Centrafrique, Cameroun) et de la Guinée (hors zone CFA).
•Le système comptable OHADA a été crée en vue :
•- d’harmoniser les pratiques comptables dans la sous-région ;
•- d’adapter le modèle comptable des entreprises aux normes internationales ;
•- d’alimenter la centrale des bilans en informations comptables pertinentes et sûres ;
•- d’inciter les opérateurs économiques du secteur informel à ternir une comptabilité régulière.
Les mouvements de valeurs ou flux :
Objectif : Faire la distinction entre les flux ; savoir analyser les activités de l’entreprise (opérations effectué) en terme de flux.
1) Définition : Un flux est un mouvement de quantité valeur qui peut s’agir de biens matériels, de marchandises, de matières premières ou de monnaie.
Exemple 1 :
Le 04 / 01 / N, l’entreprise X achète au comptant et en espèces de la marchandise d’une valeur de 50 000F au près de son fournisseur Y.
Dans cet exemple il y a deux (2) types de mouvement (flux) de quantité de valeur :
La marchandise quitte chez Y vers X et
La monnaie (50 000) qui quitte chez X vers Y
1) Caractéristiques du flux : Que l’on se place chez le fournisseur ou le client, il est caractérisé par :
- Son origine: représente le point de départ du mouvement de la quantité de valeur ;
- Sa destination : c’est le récepteur de la valeur en déplacement c'est-à-dire le point d’arrivé du flux ;
- Sa valeur : est exprimée en unité monétaire (Franc CFA, Euro,…).
Exemple 2 :
Dans le cas de l’exemple 1 :
Les caractéristiques du flux de marchandises sont : l’origine de ce flux est l’entreprise Y, la destination est l’entreprise X et la valeur est 50 000F CFA.
Les caractéristiques du flux monétaire sont : l’origine est l’entreprise X, la destination est l’entreprise Y et la valeur est 50 000F CFA.
Nous remarquons qu’il y a deux (2) flux de sens inverse mais de valeur identique dans cette opération et qui pourrait être schématisé de la façon suivante :
- Flux réel d’achats de marchandises
- Flux monétaire de sortie de caisse
Notion de ressource – emploi :
Ressource : On appelle ressource l’élément qui permet la réalisation d’un flux économique. Elle est toujours située dans l’entreprise à l’origine du flux.
Emploi : Il désigne l’utilisation de la ressource. Il est situé dans l’entreprise à la destination du flux.
Exemple 3 :
Dans l’exemple 2, l’origine du flux de marchandise est l’entreprise Y donc la marchandise constitue une ressource pour cette dernière. L’entreprise Y est
la destination du flux monétaire donc la monnaie (50 000F) constitue un emploi pour elle. En d’autre terme l’entreprise Y emploi 50 000F pour se
procurer d’une ressource (la marchandise).
Contrairement à l’entreprise X, elle se débarrasse de la marchandise pour obtenir une ressource (50 000F) donc pour elle la marchandise représente un
emploi et la monnaie (50 000F) est une ressource.
Classification des flux : Suivant leurs natures il existe :
- Flux réels, monétaires et financiers :
- Flux réels : Ils constituent les mouvements de biens et services ;
- Flux monétaires : Ce sont des flux de monnaie (banque, caisse, CCP)
- Flux financiers : Représentent les mouvements de dettes contractées ou de créances à recouvrir.
Flux internes et externes :
- Flux internes : Ce sont des mouvements au sein d’un même organisme économique.
Exemple 4 : L’entreprise “Boisson SANKE” distribue de la boisson à ses différents points de ventes à San. Tous les mouvements se passent au sein de la
même entreprise “Boisson SANKE”.
- Flux externes : Ce sont des mouvements entre agents économiques se traduisant par un troc ou une opération d’achat-vente.
Opérations de troc : C’est l’échange d’un bien ou service contre un autre bien ou service.
Opération d’achat-vente : C’est l’échange d’un bien ou service contre un moyen de règlement (monétaire ou financier).
Remarque : L’activité économique de l’entreprise peut se traduire par de mouvement (flux) qui peuvent être réels, monétaire, financiers, externes ou
internes.
En résumé il faut retenir que les flux entrants sont des emplois et les flux sortants des ressources
Exercice 1 : L’entreprise “DJAGO”.
Flux entrants : Emploi Flux sortants : Ressource
Dates Libellé* Monétaire Monétair Financier
Réels Financiers Réels
s es s
MT Banque
01/05 Acquisition – – – –
350 000 350 000
A. Ftur. B Caisse
05/05 Facture d’achat – – – –
25 000 25 000
M. écrire CCP
07/05 Acquisition – – – –
380 000 380 000
Vente au Caisse V. m/ses
10/05 – – – –
comptant 120 000 120 000
V. P.
Vente au Banque
12/05 – – Finis – –
comptant 700 000
700 000
Banque Caisse
20/05 Versement – – – –
300 000 300 000
Caisse Banque
25/05 Retrait – – – –
500 000 500 000
755 000 1 620 000 – 820 000 1 555 000 –
Totaux
2 375 000 2 375 000
Exercice 2 : L’entreprise “DOUM-Service”.
NB : Nous remarquons dans ces exercices que le Total Emploi est égale au Total Ressource ce qui
nous conduit à l’un des principes fondamentaux de la tenue des livres comptables (Bilan, Journal,
Grand-livre, balance) : c’est le principe de la partie double.
FIN DU MODULE 1
Les différents tracés du compte : Selon leur model on distingue quatre types de compte :
Le compte à format ouvert ou colonnes séparées ;
Le compte à colonnes mariées ou jumelées (simple) ;
Le compte à colonnes mariées ou jumelées (avec solde) ;
Le compte schématique ou compte en T.
a) Compte à format ouvert ou colonnes séparées :
« N° et nom du compte »
Débit Crédit
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
Total Total
Application 1 : Étudier les variations relatives au compte « 571 Caisse » de l’entreprise “X”
au cours de la 1ère semaine du mois de février 2019.
01/02 : L’entreprise dispose de 45 000F dans la caisse.
02/02 : Elle achète au comptant et contre espèces, 3 500F de marchandises.
04/02 : L’entreprise vend au comptant de la marchandise pour 6 000F en espèces.
05/02 : Elle paie la location pour 8 000F.
Travail à faire : Présenter le compte caisse en colonnes séparées.
Solution : « 571 Caisse »
Débit Crédit
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/02 Solde à nouveau 45 000 02/02 Achat au comptant 3 500
04/02 Vente au comptant 6 000 05/02 Paiement de location 8 000
Solde débiteur 39 500
Total 51 000 Total 51 000
a) Compte à colonnes mariées ou jumelées (simple) :
« N° et nom du compte »
Montant
Date Libellé
Débit Crédit
Total
Solde ………………
Application 2 : Dans l’application 1 (travail à faire), remplacer le terme “séparés” par
“mariées simple”.
Solution : « 571 Caisse »
Montant
Date Libellé
Débit Crédit
01/02 Solde à nouveau 45 000
02/02 Achat au comptant 3 500
04/02 Vente au comptant 6 000
05/02 Paiement de location 8 000
Total 51 000 11 500
Solde débiteur – 39 500
a) Compte à colonnes mariées ou jumelées avec solde :
Montant Solde
Date Libellé
Débit Crédit Débiteur Créditeur
Totaux
1) À retenir :
Débiter un compte c’est porter une somme à son débit ; et de façon analogue,
Créditer un compte c’est lui porter une somme à son crédit.
Il ne faut jamais confondre Débit et Crédit du compte avec Actif et Passif du bilan.
Les emplois du bilan sont enregistrés au débit du compte et les ressources au crédit.
L’ensemble des comptes d’une entreprise est appelé Grand livre.
Le cadre comptable
Ressources durables
1
(capitaux propres et dettes financières)
C o m p ta b ilité G é n é r a le
2 Actif immobilisé
3 Stocks
Bilan
Comptes de tiers
4 (Créances de l’actif circulant et dettes du passif
circulant)
Trésorerie
5
(titres de placement, comptes bancaires et caisse)
Compte d’engagements et
9 Engagement Hors Bilan et CAGE
Comptabilité Analytique
Principes comptables fondamentaux
Les entreprises doivent établir des états de synthèse qui donnent une image fidèle de leur patrimoine de leur situation financière et de leur résultat, pour
obtenir cette image fidèle l’entreprise doit respecter un certain nombres de principes fondamentaux qui sont la base d’une comptabilité normalisée et
unifiée par
l’ensemble des entreprises qui tiennent une comptabilité régulière.
Documents de base
Journal Grand-livre
(Facture, chèque…)
Balance
D C Date D C
X Intitulé de X MX
Y Intitulé de Y MY
(Libellé de l’opération)
Totaux
Cet ensemble porte le nom d’“Article simple” ou “Écriture comptable’’. Chaque article est
séparé du précédant et du suivant par un trait de séparation.
La date se place au milieu du trait.
Un article est dit Complexe lorsqu’il regroupe 2 ou plusieurs articles simples.
Exemple : Le 02/11/N, Réglons par chèque la facture N°95 du fournisseur CISSE pour avoir
acheté de mobilier de bureau pour 250 000F et des fournitures de bureau 50 000F.
N° du
Montant
compte
D C 02/11/ D C
N
Lorsque plusieurs opérations se font à la même date, on peut mettre la date une seule fois (au
premier article) et dito (d°) pour les autres.
Remarque : Le libellé de l’écriture donne une explication brève de l’opération concernée.
1°) La totalisation du journal :
Le journal est totalisé à la fin de chaque page. Le total débit doit toujours être égal au total
crédit.
Ces totaux doivent être précéder de la mention “à reporter”. Ils sont inscrit à la novelle page
précéder de l’expression “report à nouveau”.
Le SYSCOA désigne le journal sous la dénomination de Livre Journal ce qui signifie qu’il ne
doit être tenu que sous forme de registre à feuilles cousus et reliées, cela exclu les feuilles
mobiles.
Il est interdit d’arracher des pages, de laisser des blancs, de porter des inscriptions en marge,
de faire des ratures, d’effacer au grattoir, à la gomme ou à l’encre vor.
Le journal, comme tout autre document comptable légal, doit être conservé dix (10) ans après
la date de la dernière opération inscrite.
Grand-livre :
1) Définition :
Le Grand-livre constitue l’organe essentiel de la comptabilité qui renferme tous les comptes de l’entreprise.
Reports du Journal au G.L :
L’inscription au G.L comprend essentiellement : La date de l’opération, le nom du compte qui joue en contre partie la somme (placée suivant le cas au débit
ou au crédit du compte.
Dans la pratique on utilise les comptes schématiques (ou comptes en T) pour raison d’économie de temps et d’espace.
2) Traitement du G.L :
À partir des inscriptions de sommes faites dans le compte, on calcule les résultats suivants : Le total du débit, Le total du crédit et le solde.
- Application 1:
Le 1er janvier N, M. Ousmane crée sa propre entreprise. Ses apports sont les suivants : Un atelier pour 580 000, des machines pour 520 000 et une
camionnette pour 3 900 000
D’autre part, il dispose de 1 000 000F en banque pour commencer son activité. Au cours du mois de janvier, il réalise les opérations suivantes :
02/01 : Retrait de la banque pour alimenter la caisse, chèque N°310 : 100 000F.
05/01 : Achat de m/ses au comptant 150 000F par chèque bancaire N°31.
06/01 : Versement à l’EDM à titre de caution 40 000F en espèces, P.C N°02.
09/01 : Achat de m/ses à crédit 200 000F, facture N°12.
12/01 : Achat de mobilier de bureau à crédit 90 000F, facture N°15.
17/01 : Avis d crédit N°08 relatif à l’obtention d’une subvention de 50 000F.
21/01 : Reçu d’un client 10 000F par chèque bancaire.
30/01 : Vente de m/ses 350 000F dont 160 000F au comptant en espèces.
Travail à faire :
1) Présenter le bilan d’ouverture de M. Ousmane.
2) Enregistrer au journal les opérations du mois de janvier.
3) Présenter le bilan au 31/01/N sachant qu’il reste en magasin 120 000F de m/ses.
1°) Bilan d’ouverture au 01/01/N
Actif Passif
A.I. C.P.
T.A.
D C 02/01/N D C
06/01/N
12/01/N
14 Subvention 50 000
(Suivant règlement)
21/01/N
90 000
10 000
200 000
SC :
SD : 350 000 SD : 40 000
200 000
350 000
SC : 350 000
1°) Bilan au 31/01/N.
Actif Passif
A.I C.P
T.A
Banque 810000
Totaux
a) Balance à 6 colonnes :
Solde Début Exercice Mouvement Soldes Fin Exercice
N° Intitulés
Débiteurs Créditeurs Débit Crédit Débiteurs Créditeurs
La balance est un moyen de contrôle en ce sens que toute inscription au débit d’un compte
entraîne l’inscription d’une somme égale au crédit d’un autre compte :
Emploi = Ressources
Total Débit = Total Crédit
Total du Journal = Total de la Balance
Soldes Débiteurs = Soldes Créditeurs
La Balance est aussi un instrument de gestion qui permet de suivre la bonne marche de
l’entreprise, évolution des investissements, des stocks, des dettes, des créances, des charges et
des produits.
La balance est un moyen de contrôle en ce sens que toute inscription au débit d’un compte entraîne l’inscription d’une somme égale au crédit d’un
autre compte :
Emplois = Ressources
Total Débit = Total Crédit
Total du Journal = Total de la Balance
Soldes Débiteurs = Soldes Créditeurs
La Balance est aussi un instrument de gestion qui permet de suivre la bonne marche de l’entreprise, évolution des investissements, des stocks, des
dettes, des créances, des charges et des produits.
Il y a lieu de distinguer les réductions à caractère commercial et des réductions à caractère financier.
a) Réduction à caractère commercial : les RRR
- Rabais : Réduction pratiquée en tenant compte d’un défaut de fabrication ou de non-conformité de la commande.
- Remise : Réduction pratiquée en tenant compte de l’importance de l’opération du client.
- Ristourne : Réduction devant compenser la fidélité du client sur une période donnée.
b) Réduction à caractère financier :
Il s’agit de l’escompte de règlement qui tient compte d’un règlement anticipé.
Calcul des réductions :
Les réductions se calculent en cascade.
Exemple : Etablir la facture N°13 du 15/02 envoyée par Coulibaly à Kéïta :
M/ses : 600 000
Rabais : 10 %
Coulibaly Le 15/02
Remise : 5 %
Net commercial = Brut – Réduction Commerciale. Facture N°12 Doit : Kéïta
En principe, les RRR ne sont pas enregistrées, seul le Net Commercial est enregistré.
- Chez le Client au débit du compte 601 Achats de marchandises.
- Chez le Fournisseur au crédit du compte 701 Ventes de marchandises.
En revanche, l’escompte est enregistré :
- Chez le fournisseur au débit du compte 673 Escompte accordé.
- Chez le client au crédit du compte 773 Escompte obtenu.
Facture N°12 :
Chez le client Kéïta
15/02
M/ses : 800 000
Rabais : 6 % Diallo Le 16/02
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt indirect (inclus dans le prix à payer) qui concerne la plupart des produits consommés. Cet impôt calculé sur les
ventes est collecté par les entreprises et reversé à l’Etat. La base de calcul (l’assiette) de cet impôt est le chiffre d’affaires hors taxes.
I- Le mécanisme de la TVA
1) Principe
En théorie, l’entreprise doit encaisser pour le compte de l’Etat la TVA sur ses ventes. A contrario, elle doit payer la TVA incluse dans le prix de ses achats de
matières, marchandises, services et immobilisations.
La TVA sur les ventes représente une dette vis à vis de l’Etat, c’est la TVA collectée ; la TVA sur les achats et acquisitions d’immobilisation est appelée TVA
déductible car elle représente une créance de l’entreprise sur l’Etat ; elle est en réalité déductible de la TVA collectée.
Tous les mois, l’entreprise assujettie doit procéder au calcul de sa position en matière de TVA, vis à vis de l’Etat. Trois situations sont possibles :
POSITION DE L’ENTREPRISE SITUATION
TVA collectée > TVA déductible L’entreprise doit payer la différence à l’Etat, on parle de TVA à décaisser,
TVA collectée < TVA déductible Il y a crédit de TVA, l’Etat doit rembourser le crédit ou l’imputer sur les dettes futures,
TVA collectée = TVA déductible Pas de créance ni dette envers l’Etat.
Quelle que soit la situation, l’entreprise doit faire sa déclaration périodique de TVA.
2) Le calcul de la TVA
La TVA est calculée en appliquant aux éléments de la facture soumis à la taxe le taux prévu par la loi.
Les éléments de la facture sont :
le prix de vente hors taxes
les frais accessoires de ventes facturés (commissions, frais de transport, assurance etc.) elle ne prend pas en compte les rabais, remises et ristournes ainsi que
les débours. Le principal taux prévu par la loi est de 18 % au Mali
Chez le client
25/03
Démarche du lettrage :
Les créances détenues sur les clients et les dettes vis à vis des fournisseurs sont enregistrées dans des comptes individuels. Le contrôle va consister à
rapprocher :
•le montant des créances-clients avec le montant des encaissements reçus
•le montant des dettes-fournisseurs avec celui des paiements effectués.
Ce contrôle peut se faire par pointage des montants au débit puis au crédit des comptes ou par l’affectation d’une lettre pour les montants à rapprocher. Ce
contrôle mettra en évidence les anomalies et sera suivi des corrections comptables nécessaires. Les anomalies les plus fréquentes sont les suivantes : facture de
vente ou d’achat impayée (omission, facture égarée, ...), erreur d’imputation dans les comptes de tiers (erreur de nom), erreur de montants lors de la saisie au
clavier, double enregistrement d’une opération…
I) Objet et méthode :
1) Objet : L’Etat de rapprochement a pour l’objet d’établir la concordance entre le compte « banque » tenu par l’entreprise et le compte « entreprise »
tenu par la banque. On enregistre ensuite les opérations qui n’ont pas été comptabilisées.
2) Méthode de traitement :
2,1) Vérification de la concordance entre les deux soldes à nouveau :
- Les soldes à nouveau (banque et extrait) doivent être égaux avant de faire le pointage.
- Mais si les deux soldes à nouveau sont différents on procède à un état de rapprochement antérieur.
2,2) Etat de rapprochement antérieur : Son objet est d’établir la concordance des deux soldes à nouveau.
Le pointage : C’est une comparaison entre :
- Débit de l’extrait au crédit de la banque (extrait relevé bancaire).
- Crédit de l’extrait au débit du compte banque tenue par l’entreprise.
Cependant les opérations sur l’extrait sont justes alors que les erreurs et les différences sont au niveau de 521 Banque de la comptabilité.
3) La technique de l’état antérieur :
- Se placer sur le compte 521 Banque et identifier le premier numéro de chèque (chèque fournisseur).
- Se placer sur l’extrait et pendre les chèques antérieurs au premier (chèque fournisseur).
En absence d’égalité on vérifie :
- S’il existe des virements client au débit de 521 banque mais qui ne sont pas sur l’extrait.
- Les domiciliations échues de la banque qui ne sont pas sur l’extrait.
En absence d’égalité on vérifie :
- S’il existe des virements client au débit de 521 banque mais qui ne sont pas sur l’extrait.
- Les domiciliations échues de la banque qui ne sont pas sur l’extrait.
- Les encaissements de chèque de la banque qui ne sont pas sur l’extrait.
II) Comptabilisation :
Les éléments de l’extrait ne sont pas enregistrés, seuls les éléments de la banque sont enregistré.
Exo 1 : L’entreprise FASI Sarl a reçu de la BIM sa l’extrait de compte ci-dessous :
Extrait
1/12 290500
7/12 Virement coulibaly 110000
10/12 Encaissement chèque 131000
11/12 Encaissement chèque 181500
12/12 Chèque N° 014 315500
13 /12 Chèque N° 016 160500
14/12 Versement 125000
15/12 Prélèvement Sotelma (1) 46750
15/12 Solde ?
(1) TVA 18%
A la même date, le compte banque, tenu par l’entreprise, se présente comme suit :
COMPTE 521- BOA
Dates Libellés Débits Crédits
1/12 Report à nouveau 290500
2/12 Chèque N° 014 Sylla 315500
3/12 Chèque N° 016 Sako 160500
5/12 Remise de chèques 131000
7/12 Remise de chèques 181500
10/12 Chèque N° 015 Mory 216000
13/12 Remise de chèques 215000
14/12 Remise d’espèces 125000
15/12 Solde ?
TAF :
1) Présenter l’état de rapprochement au 15/12
2) Passez les écritures au journal
Solution
- Déterminons d’abord les deux soldes à nouveau
EXTRAIT
Débit Crédit
315500 290500
160500 110000
46750 131000
181500
SC : 315250 125000
521 BANQUE
290500 315500
131000 216000
181500 160500
215000
125000 SD = 251OOO
BANQUE EXTRAIT
Débit Crédit OPERATIONS Débit Crédit
251 000 Solde à rapprocher 315250
46750 Prélèvement SOTELMA
110000 Virement Coulibaly
Remise chèques 215000
Chèque N° 15 Sako 216000
361000 46750 Total partiel 216000 530250
314250 Solde rectifié 314250
361000 361000 Total général 530250 530250
2) Enregistrement au journal
- principe :
Seules les opérations de la banque sont à enregistrer.
Le prélèvement Sotelma est soumis à la TVA, le montant sur l’extrait est le montant TTC
(46750) par conséquent on doit calculer le montant HT puis déduire la TVA
MTTC =46750 ; MHT = MTTC/1,18 ; MHT = 46750/1,18 = 39618,64
TVA = MTTC- MHT ; TVA= 46750-39618,64= 7131,36
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521 Banque 110000
411 Client 110000
( Svt état de rapprochement)
______ dito _________
Après la comptabilisation des opérations réalisées par l’entreprise tout au long de l’exercice, et l’établissement d’une balance synthétisant
l’ensemble de ces opérations, appelée balance avant inventaire, il est procédé aux travaux de détermination des résultats d’activité de
l’entreprise durant cet exercice et à l’établissement des documents de synthèse qui traduisent la situation patrimoniale de l’entreprise, à la
clôture dudit exercice.
Ces travaux appelés « travaux d’inventaire » sont généralement assurés selon la démarche suivante :
L’établissement d’une balance avant inventaire :
Avant de commencer les travaux de fin d’exercice proprement dit, il est nécessaire d’établir une balance qui regroupe et synthétise toutes les opérations
effectuées par l’entreprise durant l’exercice.
Juste après son établissement, cette balance doit faire l’objet d’un contrôle arithmétique. Ce contrôle consiste à vérifier l’égalité entre le total des
mouvements de la balance et le total des mouvements du journal général. Après vérification de la stricte concordance entre ces totaux, il y a lieu de
procéder à un contrôle de vraisemblance et un pointage des comptes afin de déceler les erreurs éventuelles.
Les travaux de vérification et de pointage permettant de déceler les erreurs commises, sont souvent d’une ampleur considérable. Pour les mener
correctement, il est évident que le préalable organisationnel soit assuré. D’une façon générale, la justification des soldes des différents comptes du bilan ne
pose pas de difficultés particulières notamment lorsque les opérations ont été correctement comptabilisées tout au long de l’exercice.
Les soldes de ces comptes à la date d’arrêté des états financiers doivent correspondre aux sommes portées sur les pièces justificatives. Les soldes de
comptes des classes 6 et 7 se vérifient indirectement par la vérification des comptes de bilan ou directement par la reconstitution globale des sommes qui
doivent s’y trouver (loyers, intérêts, redevances, etc...).
Amortissement
1) Principe
Dans la pratique, il est difficile de calculer la dépréciation réelle d’un bien. Cette évaluation a lieu périodiquement, en fin d’exercice, et se fait de manière
forfaitaire.
2) Méthode de Calcul :
EXO : Pour une immobilisation d’une durée de vie de 5 ans T= (1/5) x100 soit t =20%
Au 31/12/N
Au 31 /12/N+1
Pour chaque bien faisant partie du patrimoine de l’entreprise est établi un plan
d’amortissement sous forme de tableau qui représente l’étalement de la perte de valeur dans
le temps.
3) Présentation du tableau
NB : La date d’acquisition peut être différente de la date de mise en service. Dans ce cas, on
établira les calculs à partir de la date de mise en service.
3,1 La règle du <<Prorata temporis >>
Les immobilisations n’étant généralement pas acquise le premier jour de l’exercice, il convient
de calculer la première annuité au prorata temporis , c’est-à-dire par rapport à la durée écoulée
entre la date de mise en service et la date de fin d’exercice.
Ce calcul s’effectue en jours sur la base de 12 mois de 30 jours. Dans ce cas on considère
que l’année comporte 360 jours. Si la date de mise en service n’est pas précisément connue
on se basera sur la date d’acquisition.
EXple 1 : Supposons que l’outillage FASI a été acquis et mise en service le 01/06/ N
Exple 2 : Supposons que l’outillage FASI a été acquis et mise en service le 25/ 05/ N
N 216 Jrs 5 000 000 600 000 600 000 4 400 000
Les comptes 6811 et 6812 constituent des comptes de charges et permettent de faire supporter à l’exercice la part de dépréciation des immobilisations qui
lui revient. Les comptes 282 et 281 sont des comptes de bilan dont les soldes sont créditeurs. Toutefois ils apparaissent à l’actif du bilan en déduction de la
valeur d’origine des immobilisations auxquelles ils se rapportent. L’annuité peut être également calculée à l’aide d’un programme intégré à la chaîne de la
comptabilité générale ; sur instruction, la dotation est automatiquement enregistrée.
Outre les charges calculées et la cession des immobilisations, les opérations d’inventaire portent également sur les ajustements des comptes de charges et de
produits.
En effet, les règles de l’organisation comptable prévoit l’enregistrement des opération dans les comptes au vu d’une pièce de base. Aussi, selon le principe
de séparation des exercices, le résultat ne doit prendre en compte que des charges et produits de l’exercice en cours.
Cependant, en cas de décalage dans le temps, des ajustements permettant la prise en compte exclusive des charges et produits de l’exercice en cours doivent
s’opérer.
Lecompte de résultat et le bilan sont des documents de synthèse obligatoires. Ils sont établi au moins une fois par an, à la date de clôture des compte
(date de fin d'exercice). Ils doivent obligatoirement indiquer la date à laquelle ils sont établis.
Le compte de résultat permet de déterminer le résultat de l'entreprise. Il reprend l'ensemble des opérations de gestion :
On parle de bénéfice si le résultat est positif (il apparaît alors dans la colonne des charges). On parle de perte si le résultat est négatif (il apparaît alors
dans la colonne des produits).
Le compte de résultat est un document comptable qui présente les comptes de gestion d’une entreprise entre la période de deux bilans.
Même s’ils sont différents sur la forme et qu’ils ne présentent pas les choses sur le même point de vue, ils parlent de la même chose : l’activité de l’entreprise
pour une période donnée. Par ailleurs l’un comme l’autre sont toujours équilibrés.
Maintenant que la course est finie et que le résultat est connu, il faut voir dans quel état de santé financière l’activité laisse l’entreprise. Comme dans
une course à étape, il ne suffit pas de gagner une étape, il faut savoir gérer ses efforts et ses dépenses pour garder la première place au classement
final.
En effet, un de vos confrères peut vous dire qu’il a fait un super résultat cette année, mais si c’est pour déposer le bilan dans les six mois qui suivent.
Il n’aura rien gagné par rapport à vous qui pouvez poursuivre et vous assurer des revenus pérennes.
Le bilan va être le reflet de la structure économique et financière de l’entreprise. Comme pour le compte de résultat, on va trouver deux grandes
catégories
•L’actif (qui représente l’ensemble de ce que possède l’entreprise en son nom propre)
•Le passif (qui représente l’ensemble des dettes de l’entreprise)
L’ensemble est toujours à l’équilibre.
l’Actif du bilan va montrer vos capacités économiques via le matériel que vous détenez. Mais il va aussi montrer la potentielle vétusté de votre outil
de production et vos difficultés à vous faire payer par les clients.
Le Passif du bilan va montrer la structure financière de votre entreprise. A savoir si votre activité tient grâce aux résultats dégagés par l entreprise ou
si c’est grâce aux emprunts et découverts du banquier et les retards fournisseurs.
C’est le bilan qui va intéresser le banquier et l’administration. En effet, l’un comme l’autre veulent s’assurer de la pérennité de votre entreprise dans
le temps. Car si vous avez des emprunts, le banquier veut s’assurer que vous serez capable de les rembourser sur la durée du prêt. C’est le bilan qui
va aussi vous permettre d’obtenir plus ou moins de faciliter de paiement ou ligne de crédit vis-à-vis de vos fournisseurs qui s’assurent via des
organismes qui étudient votre bilan.
C’est votre bilan qui va montrer si vous êtes solide financièrement ou si vous êtes proche du dépôt de bilan.
En résumé même si le bilan et le compte de résultat sont différents dans leur approches, il décrivent tous les deux l’état de santé de votre entreprise.
Et c’est sur la base d’un bon équilibre de ces deux documents que vous pourrez fonder vos projets pour demain.
Donc un bon compte de résultat Oui ; mais avec un Bilan sain , c’est encore Mieux
FIN
GRAND MERCI POUR VOTRE ATTENTION!!
IL N’Y A PLUS QU’A APPLIQUER!!