8 Agents Physiques

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Les agents physiques sont des sources d’énergie constituant

l’environnement des salariés et pouvant avoir des


répercussions sur les conditions de travail et/ou sur la santé
des personnes exposées.

Ce sont le bruit, les vibrations, l’électricité, les rayonnements, la


température et les pressions extrêmes.
1.1. Définition
- Qu’est-ce que le bruit ?
Un ensemble de sons.
- Qu’est -ce que le son ?
Phénomène vibratoire qui se propage dans l’air en ondes
acoustiques à des fréquences variables et qui parvient jusqu’à
l’oreille. Les sons émis peuvent être plus ou moins agréables.
Définition

Ensemble de sons perçu comme gênant.


Notion subjective: peut être perçu différemment selon la
personne qui l’entend. Mais, lorsque le niveau sonore est
très élevé, tous les sons sont perçus comme gênants et
peuvent même être dangereux.
1.2. Mesure du Bruit
 Niveau de bruit: mesuré en décibels (db) avec un sonomètre

 Pour prendre en compte la subjectivité de l’oreille humaine, on utilise un


décibel physiologique appelé décibel A, noté dB(A).

- 0 dB(A): bruit le plus faible perçu par une oreille


- 50 dB(A): niveau habituel de conversation
-85 dB(A): seuil de nocivité
-120 dB(A): seuil de douleur
Mesure de bruit
 Lex,8h: critère réglementaire de base considéré pour
caractériser l’exposition d’un travailleur est le niveau
d’exposition quotidienne au bruit.
Paramètre acoustique représente la dose de bruit reçue par un
opérateur sur une journée de travail de huit heures.
 Niveau sonore moyenné dans le temps, qui s’exprime en dB(A)
 une surdité irréversible
 perte d’intelligibilité dans la communication parlée,
 fatigue, altération du sommeil,
 augmentation du stress,
 irritabilité voire agressivité,
 réduction des capacités cognitives,
 augmentation de la tension artérielle (HTA)…
 1er stade: surdité légère
Le sujet ne se rend pas compte de sa perte auditive car les
fréquences de la parole sont peu touchées.

 2e stade: surdité moyenne


Les fréquences aigues de la conversation sont touchées, le sujet devient
« dur d’oreille » et ne comprend plus distinctivement ce qui se dit.

3e stade: surdité profonde et irréversible


Maladie professionnelle Tableau 47.
 Age de la personne
 Sensibilité du travailleur
 Prédisposition
 Durée de l’exposition au bruit (nb. D’années d’expositions)
 Type d’exposition sonore (continue, fréquente, ponctuelle)
 Niveau d’exposition au bruit
 Métallurgie
 Bâtiments et Travaux Publics
 Bois
 Textile, Vêtement…
 Chimie, Caoutchouc, Plasturgie
 Services, Commerces et Industries alimentaires
Rappel réglementaire
Les niveaux d’exposition au bruit
Exposition sur 8heures
 La réglementation : informer et protéger les travailleurs.

l’évaluation du risque et l’analyse des situations réelles
de travail des opérateurs exposés:

-S’il faut élever la voix pour communiquer à 1m, le niveau


élevé
- Si 2 travailleurs distants de 2 mètres sont obligés de crier
pour communiquer, le niveau sonore est > ou égal 85dBa
1. Agir sur la source: Action sur la machine (réduction à la
source, encoffrement), cabine insonorisée pour le personnel;
2. Agir sur la propagation: TTT acoustique des parois et du
local, écrans acoustiques entre la machine et les
opérateurs,
3. Agir sur la cible: éloignement des opérateurs; réduction de la
durée d’exposition au bruit, protection individuelle (casque,
bouchons d’oreille).
Energie produite par le déplacement de particules
élémentaires chargées dans un matériau conducteur.
Présent partout dans les sociétés industrielles.
L’exposition au risque est soit ordinaire (utilisateurs) soit
délibérée (professionnels intervenants sur les équipements ou
les installations).
 Une personne est électrisée lorsqu’un courant électrique lui traverse le

corps et provoque des blessures plus ou moins graves.

 Electrocution = mort de la personne.

L’électrisation peut se produire par contact direct (avec une partie active) ou

indirect (avec une masse mise accidentellement sous tension).



La gravité d’une électrisation dépend :
° de l’intensité du courant (danger à partir de 5 mA),
° de la durée du passage du courant,
° de la surface de la zone de contact,
° de la trajectoire du courant,
° de l’état de la peau (sèche, humide, mouillée)
 0,5 mA: perception cutanée
 5 MA: secousse électrique
 10 mA: contracture entraînant une incapacité à lâcher prise
 25 mA: tétanisation des muscles respiratoires (asphyxié au-delà de
3mn)
 40 mA pendant 5 secondes: fibrillation ventriculaire
 50 mA pendant 1 seconde: fibrillation ventriculaire
 2000 mA: inhibition des centres nerveux
 En urgence : couper le courant et dégager la victime
 Appeler les secours
 Victime inconsciente: position latérale de sécurité
 Etat de mort apparente: réanimation

En cas de brûlures importantes: sédation,
réhydratation hydro-électrolytique
Les principales causes sont :
 l’échauffement des câbles dû à une surcharge, à une
ventilation insuffisante ou à une installation défectueuse

 le court-circuit entraînant un arc électrique,


un défaut d’isolement conduisant à une circulation anormale du
courant, des contacts défectueux entraînant une résistance
anormale et un réchauffement
 la foudre
 Donner l’alerte

Mettre hors tension l’installation et éventuellement
les installations voisines
 Fermer les portes et les fenêtres

Attaquer le feu à la base à l’aide d’un extincteur
adapté (dioxyde de carbone, eau en jet pulvérisé,
poudre)

Après l’extinction de l’incendie, évacuer les gaz toxiques
en aérant et procéder au contrôle de la teneur en oxygène
* Attention à l’eau de ruissellement qui peut être conductrice
 IECC sur le risque électrique
 Agir sur l’organisation du travail
 Prévention technique collective

Prévention technique individuelle : port d’EPI pour
les personnes habilitées.
 Rayonnements ionisants: alpha, bêta, gamma, X et
neutronique.

 Substances radioactives artificielles:


- californium, américium, plutonium).
- différents dispositifs et installations: accélérateurs de particules,
générateurs électriques.
 Exposition médicale: principalement due au radiodiagnostic.
En radiothérapie sont beaucoup plus élevées mais plus
surveillées et contrôlées.


Exposition domestique: objets luminescents tels que
les peintures au tritium, anciens récepteurs de
télévision, céramiques dentaires, isolation accrue des
bâtiments.
 Exposition professionnelle:

- Professions médicales et paramédicales,


-Travailleurs des centres de recherche utilisant des sources,
de l’industrie nucléaire, des mines d’uranium et des secteurs
industriels utilisant des sources scellées ou non scellées.
 Un rayonnement ionisant interagit avec le corps humain cède
son énergie aux tissus du corps.
 Dose absorbée = quantité d’énergie absorbée par unité de
poids d’un organe ou d’un tissu s’exprime en Grays
 1Gy= 1 joule absorbée par 1kg de tissu
 Tissus les plus radiosensibles: tissus hématopoïétiques,
gonades, poumons
 Dose < à 0.3 Gy: aucun symptôme
 Entre 0.3 et 1 Gy: baisse spontanée et réversible du taux de
lymphocytes , asthénie, céphalée et nausées.
Quelques signes neuro-végétatifs.
 Entre 1 et 2 Gy:
- nausées, vomissements
- céphalées dans les 6h après exposition pdt 24 à 48h
-chute précoce des lymphocytes accompagnée des autres
lignées dans les heures qui suivent.
 Entre 2 et 5 Gy: nausées, vomissements dans les 2 heures
- hyperthermie, asthénie
- chute des lymphocytes (<50%)
- hospitalisation obligatoire: risque aplasie medullaire
 De 5 à 15 Gy: sd prodromiques et hématopoïétiques
- sd viscéral gastro-intestinal
En l’absence de greffe de moelle, mort quasi certaine.
 >15 Gy: troubles neurologiques, cardiaques et cutanés. A ce
stade, tt les TTT sont inefficaces, mort dans les 48h.
 Effets sur les testicules:
- 0.2 Gy = hypospermie
- 4 Grays: stérilité définitive

 Effets cancérogènes et mutagènes : doses > 1 Gray


 Primaire: -Déclaration à l’inspection du travail
- Mesures et analyses
- IECC , formation de secouriste en radioprotection
 Secondaire: délimitation et balisage des zones (signalisation)
- évaluation individuelle de l’exposition
- décontamination, protection collective et EPI
- surveillance médicale et examens complémentaires
 Tertiaire: complications, prise en charge des sujets atteints
4.1.1. Manifestations générales
 Le coup de chaleur survient après une insuffisance des
glandes sudoripares ou une défaillance centrale des
mécanismes de thermorégulation. Se manifeste par:
- hyperthermie à 41° , malaise général avec
tachycardie
- vertiges, dyspnée, flou visuel
Peut être suivi d’un état de choc avec manifestations
neurologiques
CAT: linges mouillés, bain
2. La déshydratation
Déshydratation extra et intraC: soif intense, pli cutané, hypoTA,
baisse de la diurèse, langue sèche et troubles de la CSE.
3. La syncope de chaleur
Stase veineuse périphérique avec hTA puis évanouissement
sans hyperthermie. CAT: rafraîchissement et décubitus D.
4.insolation (surexposition du pôle céphalique)
céphalées, trbles de conscience, hallucinations.
5.Crampes de chaleur :
Hyponatrémie et hypochlorémie (à l’origine des crampes)
4.2.Effets locaux
Vasodilatation périphérique = œdème de chaleur
Sudation excessive entraîne mycoses cutanées,
dyshidrose, dermites d’irritation et de macération
 Urticaire à la chaleur
 Technique collective : isolement et encoffrement des sources,
écrans absorbants, ventilation et climatisation, cabines
climatisées à distance, mise à disposition de rafraîchissements.
 Technique individuelle : EPI
 Médicale : surveillance particulière, hygiène alimentaire
surtout hydratation, acclimatation nécessaire
Le travail en ambiance entraîne des effets généraux et locaux
plus ou moins graves pour le sujet exposé.

4.2.1. Les effets généraux


Désignés sous le terme de cryoplexie, ce sont l’ensemble des
effets généraux dus uniquement au froid.
Deux phases:
 La phase de lutte, notamment lorsque le sujet est en bonne
condition physique: augmentation du métabolisme, crampes
musculaires douloureuses, exagération des ROT, frissons,
agitation, HTA, tachycardie, vasoconstriction périphérique et
rigidité si l’exposition continue.
 La phase de défense minimale: plus insidieuse et plus grave.
Le sujet est anxieux, épuisé et somnolent avec une torpeur
grandissante.
Pas d’agitation, de frissons, de crampes, indifférence et
apathie.
Dans les 2 cas , l’éviction précoce est primordiale.
Le réchauffement doit être progressif, ne pas surélever les
4.2.2. les effets locaux
 Les engelures: placards de couleur violette ou rouge,
douloureux à la pression et prédominant aux extrémités. Peut
évoluer vers une vasoconstriction intense avec anesthésie
locale et le réchauffement sera douloureux avec hyperesthésie
de plusieurs jours.
 Collective: prévoir des pauses, boissons chaudes, turn-over
 Individuelle: EPI isolants
 Surveillance médicale spéciale: alimentation riche en
glucides, lipides et vitamine C
Mouvements d’oscillation rapides du corps dûs à la
manipulation d’engins ou machines vibrantes.
Membres supérieurs +++
Les vibrations sont nocives et peuvent entraîner des nécroses
osseuses : douleurs des poignets. Elles peuvent toucher le
scaphoîde et le semilunaire.
Evolution possible vers une arthrose radio-carpienne
Neuropathies
risque d’AT par manque de dextérité de la main.
Risque majeur = dysbarisme: Ensemble de troubles dus à la baisse brutale

de la pression atmosphérique ambiante, lors de voyages en haute altitude.

PREVENTION

Elle passe par une bonne hygiène corporelle et le respect des règles de

décompression en cas de travail en atmosphère comprimée.

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