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IEMS 2023-2024

Cours de Méthodologie de la recherche

Dr. Babacar DIOP


Département de Psychopédagogie

1
Descriptif
 Le but du cours est de proposer des outils essentiels de la
méthodologie de recherche souvent laissée en rade pendant la
formation des enseignants/inspecteurs. Or, le bénéficiaire de la
formation doit produire un dossier pédagogique, un mémoire.

 Cette production est non seulement une réalisation d’une activité de fin
de formation, mais aussi elle reste le résultat d’une recherche
scientifique, qui exige rigueur et méthode, dont l’analyse est supposée
servir à la communauté universitaire.

 Ce cours se focalise sur les savoirs clés pour réussir ce travail. Il met
l’accent sur l’objet d’étude, la démarche scientifique, les types de
méthodologies, les outils de recueils de données, l’analyse de données
recueillies et l’établissement d’une bibliographique.

 Il fournit aussi des repères concernant les exigences de construction


d'un mémoire.
Objectifs d’apprentissage

Situer sa recherche ;
Choisir sa méthodologie :
Objectiver son objet d’étude ;
Utiliser les outils adaptés de recueil de données ;
Analyser les données recueillies ;
Construire une bibliographie.

3
Evaluation
MODALITÉ:
La remise d’un projet de recherche à construire tout au
long du cours selon un canevas proposé

FORMAT:
Individuel ou collectif (6 à 8 pages, affiche, power point)

REMISE/PRÉSENTATION
À la fin du cours

4
Canevas projet de recherche à rendre
1/ Objectifs
2/ Problématique
2.1/ Question de départ
2.2/ Questions de recherches
3/ Hypothèses
4/ Schéma du modèle d’ analyse
5/ Méthodologie
6/ Résultats attendus
7/Bibliographie sélective

5
Plan

1. Généralités: objet d’étude: éléments de cadrage

2. Méthodologie : dimension fondamentale de la construction de la réflexion scientifique.

3. Eléments de la problématique

4. La construction du modèle d’analyse passer des concepts aux modes opératoires

5. Instruments de recherche

6. Les résultats et leur analyse

7. Recherches bibliographiques et normes APA

6
Généralités

I. Objet d’étude: éléments de cadrage

7
Fonction du mémoire
• Introduire l’élève-Inspecteur aux savoirs scientifiques
constitués en analysant les mécanismes de production
scientifique.

• Initier «grandeur nature» à la recherche telle qu’elle est


diversement pratiquée à l’université.

• Construire une position de producteurs de savoirs et de


connaissances.

• Former à et par la recherche.


Définition du mémoire
1. Liberté de choix de l’objet de recherche et diversité des
genres de recherche
2. Faisabilité du projet de recherche
3. Appropriation des connaissances théoriques et empiriques
pertinentes
4. Explicitation et justification des démarches
méthodologiques
5. Ecriture pour un destinataire de spécialistes et /ou de
personnes intéressées: 50 – 90 pages
1. Exigence du travail de mémoire

 ECHEANCES
ETAPES INTERMEDIAIRES
COHERENCE

Définir un projet de mémoire et


construire sous la supervision
d’un directeur de mémoire
2. Objet d’étude

11
3. Que veut dire un objet d’étude ? 1/4
 La première définition d’un objet renvoie à ce qui se
présente à la vue ou ce qui affecte les sens.

L’analyse de cette définition fait relever une possible


implication subjective dans le rapport que l’homme
peut entretenir avec l’objet.

Toutefois, il importe de noter que l’objet peut signifier


ce qui se présente à l'esprit. C’est dans ce sens qu’il
convient de comprendre l’expression objet d’étude.

12
L’objet d’étude et le travail de recherche 2/4
 Notons que l’objet d’étude peut (ou ne pas) se confondre
avec le titre du travail.

 L’objet d’étude est de fait ce qui mérite chez le chercheur


une recherche scientifique.

 Il ne doit pas être vague, équivoque, mal défini. Plus il est


précis, plus la recherche gagne en clarté et en intérêt.

 Il est important de garder à l’esprit que le travail se réalise


sur une échelle de temps donnée, sur une limite de nombre
de page et qu’il doit par conséquent porter sur un sujet
13 compréhensible
L’objectivisation de l’objet 3/4
 Il s’agit ici de rendre l’objet d’étude objectif. Beaucoup de choses font que ce
que nous saisissons par l’esprit mobilise nos sens qui peuvent nous installer
dans une pure subjectivité.

 Ainsi, l’abord de l’objet d’étude est contrôlé par ce qui reste propre à un
individu et dans la plupart du temps difficile à comprendre par un autre.

 Se situant dans le domaine scientifique, la recherche doit être objective pour


la simple raison qu’elle compte apporter quelque chose à la communauté
scientifique.

 Autrement, l’objet d’étude pour être objectif a besoin d’une approche. Celle-
ci peut comporter trois étapes : construire la problématique, définir la
question de recherche et formuler une hypothèse de recherche.
14
La recherche: poser une question et y répondre 4/4

Comment
opérationnaliser
- Bien définir les limites une question?
Poser une - Bien élaborer les détails
question

- Utiliser des concepts et des définitions clairs


Creuser - Utiliser un outillage approprié et explicite
- Comparer avec les connaissances qui existent

Y - Avoir un texte clair et une structuration


logique
répondre
Comment choisir un sujet de mémoire?
1. Les normes et les ressources (encadrement pédagogique,
documentaires) de l’institution dans laquelle s’élabore le mémoire

2. Prendre en considération le domaine d’étude auquel le thème spécifique


appartient: on est rarement le premier à aborder un sujet!

3. Se donner le temps à partir d’un thème d’entrer en matière sur la réalité


d’une problématique

4. Attention aux sujets «panoramiques»

5. Qu’est-ce qu’un mémoire «engagé»? Quelle opposition entre


«scientificité» et «engagement»?

6. Il n’y a pas de sujets «pratiques» (opposés à théoriques)


Quatre règles indicatives

1. Le sujet doit intéresser l’auteur (gouts, lectures,…)

2. Les sources doivent être accessibles: matériellement à


votre portée (temps et encadrement) cf. règlements

3. Les sources doivent être traitables

4. Il faut maitriser la méthodologie retenue


EXPRIMER LE PLUS EXACTEMENT POSSIBLE

Ce que le chercheur

- cherche à savoir.

- à élucider.

- à mieux

- comprendre.
Comment tester la pertinence d’un sujet
Les caractéristiques de l’objet d’études

Fragnière, 2009

C’est seulement après avoir fait se travail qu’on peut se dire que nous nous lançons dans
travail de recherche scientifique
4. Qu’est ce que la recherche scientifique

20
Qu’est ce que la recherche scientifique 1/3
 La recherche scientifique est le recours systématique à des
méthodes et procédures spécifiques pour obtenir des
informations ou pour révéler les relations entre les variables de la
société.

 La recherche scientifique vise à mettre en lumière de nouvelles


informations ou à en vérifier d’anciennes afin d’augmenter ou de
vérifier les connaissances.

 Par conséquent, la recherche scientifique repose sur l’examen


d’hypothèses afin de comprendre ou d’analyser un phénomène
donné au sein de la société.

 Elle s’intéresse sur le comment des choses et non sur leur pourquoi
21
Qu’est-ce qu’une recherche « scientifique » 2/3

 Recherche réalisé selon les règles de la méthode scientifique

 Recherche qui respecte certains standards de rigueur et de

qualité
 Recherche qui s’insère et tient compte du débat scientifique

sur la question
 Recherche ayant comme unique objectif l’amélioration des

connaissances d’une problématique donnée (pas de finalité


politique)
Différents types de recherches « scientifiques » 3/3

Analyses exploratoires, descriptives


o Objectif: décrire un phénomène

Analyses interprétatives
o Objectif: Interpréter, donner un sens à un phénomène

Analyses causales
o Objectif: identifier des relation de cause à effet
Les critères de scientificité 1/2
 Validité: la pertinence et la rigueur des résultats, le niveau de
généralisation de ces résultats.

 Fiabilité: les opérations de la recherche pourraient être répétées par un


autre chercheur ou à an autre moment avec le(s) même(s) résultat(s).

 Objectivité: les résultats sont indépendants du chercheur (à est-ce que


c’est possible?).
 Sincérité
 Compréhensibilité
 Documentation révisable
 Pertinence
 Originalité
 Argumentation logique

24
Les critères de scientificité 2/2

• Scientificité n’est pas de spéculation, mais peut se baser sur


celle-là.

• Scientificité utilise une argumentation qui lie les différents


éléments de manière logique.

• Scientificité n’est pas dogmatique: le chercheur accepte de


changer son opinion en cas des nouvelles connaissances.

• Scientificité se caractérise par l’utilisation d’une méthode,


mais pas par un sujet ou une question spécifique.

25
Activité

Présentation des idées de sujets

26
Propositions recueillies 1/3
 Sujet initial :
Le statut de l’erreur dans l’enseignement apprentissage
 Proposition de sujet :
La place de l'erreur dans le processus d'enseignement-
apprentissage des mathématiques: Analyse et implications
pédagogiques (contexte, le niveau d’enseignement ).

 Q.D 1: Comment les différentes manifestations de l'erreur e mathématiques


peuvent-elles contribuer à promouvoir un apprentissage optimal?
 Q.D2: Comment la gestion de l'erreur dans le processus d'enseignement-
apprentissage des mathématiques peuvent-elles être optimisées pour favoriser
le développement cognitif des apprenants?
 Responsable du groupe : Samba Aly Ndiaye IEMS Mathématiques

27
Propositions recueillies 2/3
 Sujet initial
 Dispositif d'amélioration de l'enseignement des exercices littéraires au second cycle :
le commentaire et la dissertation.
 Problématique : pourquoi et comment inverser la tendance du choix porté sur l'un
(le commentaire) ou l'autre (la dissertation) ?

 Sujet proposé
 Analyse d’un dispositif d'amélioration de l'enseignement des exercices littéraires au
second cycle ( lieu): cas du commentaire et de la dissertation en Français.

 Q.D 1: Comment (le dispositif en question) pourrait-il permettre une amélioration de


l'enseignement des exercices littéraires en commentaire et dissertation en Français?
 Q.D 2: Quels dispositifs pédagogiques pourraient permettre une amélioration de
l'enseignement des exercices littéraires en commentaire et dissertation ?

 Mbaye FAYE et Issa Laye DIAW : Inspecteurs de spécialité en français.


28
Propositions recueillies 3/3

Sujet initial:
Enseignement et apprentissage des langues étrangères au Sénégal :
Enjeux et perspectives.

Proposition
S:1
Étude des méthodes pédagogiques dans l'enseignement de la
langue espagnole au niveau secondaire au Sénégal

S:2
Analyse des méthodes d'enseignement des langues étrangères dans
le secondaire au Sénégal : cas de ……
29
Sujet initial
Sujet : L'analyse de l'apport des cellules pédagogiques mixtes
sur la qualité des enseignements-apprentissages de l'anglais au
Sénégal:
cas de …….

Question : Comment la participation aux cellules


pédagogiques mixtes peut-elle améliorer l'Enseignement de
l’anglais.

Assane SOW
Cheikhou GUEYE
Amy CISSE
30
Proposition initiale

Sujet:
Les plateformes e-learning comme moyen efficace pour
la formation continue : Cas des professeurs de sciences
physiques de l’académie de Diourbel

Diatta

31
Proposition
Sujet
Analyse de l'efficacité des plateformes e-learning dans la
formation continue : cas de ;;;;;;;;; des enseignants de sciences
physiques de l'académie de Diourbel.

Question de départ:
En quoi la plateforme e-learning (…….) est-elle efficace dans la
formation continue des enseignants de sciences physiques de
l'académie de Diourbel?

32
Sujet Mouhamadou Mamoune Mbacké IS Arabe
Sujet :
La motivation de l'apprentissage et sa relation avec la
réussite scolaire dans les écoles coraniques - L'école
Al-Haj Ibrahim Jah comme modèle

Question de départ :
Comment la motivation à l'apprentissage contribue-t-elle
négativement ou positivement aux progrès scolaires
des élèves des écoles coraniques ?

33
PROPOSITION
Proposition :
Analyse des déterminants de la réussite scolaire dans les écoles
coraniques : cas de l’école AL-Haj Ibrahima JAH de (localité
à préciser)
 Question de départ 1 :
Quels sont les liens entre la motivation à apprendre et la
réussite scolaire à l'école Al-Haj Ibrahim Jah ?
Question de départ 2 :
Quelles sont les causes de la réussite scolaire à l'école Al-Haj
Ibrahim Jah ?

34
SUJET : Elimane DIENG
1- Les conséquences pédagogiques et didactiques des
changements dans le format d’épreuve d’Histoire et
géographie au BAC et du BFEM au Sénégal entre 2006 et
2024.

2- Les effets des nouveaux formats d’épreuves d’Histoire


et géographe au BAC et au BFEM dans le processus
d’enseignement/apprentissage et les résultats des
apprenants au Sénégal.

Elimane Dieng
35
Proposition
Proposition
Analyse des implications pédagogiques et didactiques des
réformes éducatives : Une étude de cas sur les changements
dans le programme d'Histoire et géographie en classe de
terminale L
Question de départ:
Comment les changements apportés au programme d'Histoire et
géographie en classe de terminale, influent-ils sur les aspects
pédagogiques et didactiques dans le processus
d'enseignement/apprentissage ?

36
Moctar THIOYE
SUJET 1. Analyse de l'efficacité de l'enseignement de
la philosophie en milieu urbain et rural: cas du lycée
de Mbao et du lycée de Ogo

SUJET 2. Analyse de l'utilisation du numérique dans


le processus d'enseignement apprentissage en classe de
philosophie: étude comparative entre le lycée en zone
urbain de Keur Massar et le lycée en zone rurale de
Galoya.

37
sujet
Proposition:
Étude comparative de l'intégration du numérique dans l'enseignement de
la philosophie : cas des lycées de Keur Massar et de Galoya.

Question de départ:1 Quelles sont les différences et les similitudes dans


l'intégration du numérique dans l'enseignement de la philosophie dans
les lycées de Keur Massar et de Galoya ?

Question de départ:2 Quelles sont les variations qui existent dans


l'intégration du numérique dans l'enseignement de la philosophie dans
les lycées de Keur Massar et de Galoya?

38
Samba ALY

Sujet Initial
Analyse de l'impact des phares dans l'efficience de
l'enseignement de la philosophie en classe de terminale: cas
des IA Pikine/Guediawaye et Thiès.

39
Proposition
Étude sur l'influence des phares sur l'efficacité de
l'enseignement de la philosophie en terminale : une
analyse comparée des lycées IA Pikine/Guediawaye et
Thiès.
Quels lycées

Question de départ:
"Comment les phares influent-ils sur l'efficacité de
l'enseignement de la philosophie en classe de terminale
dans les lycées de x et y

40
2. Méthodologie : dimension fondamentale
de la construction de la réflexion
scientifique.
Articulation de la pensée

Théorie

Empirie Méthodologie
Les 3 modèles de construction de la pensée :
une posture méthodologique.

Inductive (de l’empirie à la théorie)

Déductive (de la théorie à l’empirie)

Hypothético-déductive (approche conditionnelle de


l’objet d’étude). L'approche hypothético-déductive consiste à
émettre des hypothèses, à recueillir des données, puis à tester les résultats
obtenus pour réfuter ou appuyer les hypothèses.
Qu’est ce que la méthodologie ?
Qu’est ce que la méthodologie ?

• La méthodologie est un mot compose de trois vocables grecs:



Méta : Après, Qui suit
Odos : Chemin
Logos: Etude”

• Le concept se rapporte aux méthodes de recherche d’arriver à


certains résultats, objectifs au sein d’une science. Donc, la
méthode est une démarche permettant d’élucider le réel.

• Il y’a ce qu’il convient d’appeler la méthode, les méthodes, les


techniques et les approches.
45
Qu’est ce que la méthodologie ?

Elle est à la fois un moyen de construire


et une justification de la construction de
la pensée .
Qu’est ce que la méthode ?

Un mode de récolte des données


(Comment récolter les données ?)

Un mode d’analyse des données


(Comment traiter les données ?)
Application de la méthode: quelques défis à
relever

Le code éthique: principes d’accès à l’information


(du privé au public)
Le choix de la méthode (entretien, questionnaire…)
Contexte et démarche de récoltes des données
(situation, lieu, posture, statut, relations
enquêté/enquêteur…)
Le choix du modèle d’analyse
LES ETAPES DE LA DEMARCHE DE RECHERCHE:
PROCESSUS

49
QUELQUES METHODES DE RECHERCHE: PROCESSUS 1

 La rupture: «lorsque nous abordons l’étude d’un sujet


quelconque, notre esprit n’est pas vierge […]. Ce préformatage
est déjà présent dans le fait que c’est ce sujet-là et pas un autre
qui a été choisi. […] Il faut donc être vigilant. Légion sont les
mémoires […] où l’auteur ne parvient pas à prendre
suffisamment de recul avec sa propre expérience et ses propres
catégories de pensée a priori.» (p. 18)

 La construction: «Il s’agit de ‘reconstruire’ les phénomènes


sous un autre angle qui est défini par des concepts théoriques
relevant des sciences sociales. C’est grâce à ce cadre théorique,
que le chercheur peut construire des propositions explicatives
du phénomène étudié et qu’il peut prévoir le plan de recherche
à installer, les opérations à mettre en œuvre et le type de
conséquences auxquelles il faut logiquement s’attendre au
terme de l’observation.» (p. 20)

 La constatation: «Une proposition n’a droit au statut


scientifique que dans la mesure où elle est susceptible d’être
vérifiée par des informations sur la réalité concrète. Cette mise
à l’épreuve des faits est appelée constatation ou
expérimentation.» (p. 20) Source:
Quivy et Van Campenhoudt (1995), manuel de
recherche en science sociale
50
La hiérarchie des actes épistémologiques

Rupture Pour des raisons didactiques, les actes et les


étapes sont présentés comme des opérations
séparées et dans un ordre séquentiel. En
Construction réalité une recherche
scientifique n’est pas aussi mécanique et des
boucles de rétroactions sont introduites dans
le schéma afin de symboliser les interactions
Constatation qui existent entre différentes phases de la
recherche
(Quivy & Van Campendhoudt, 1995, p. 15)

Bourdieu, Chamberodon &


Passeron, Le Métier de sociologue
(1968)
QUELQUES METHODES DE RECHERCHE: PROCESSUS
2

Choisir le
sujet

Explorer la
documentation

Préciser le
problème

52
QUELQUES MÉTHODES DE RECHERCHE: PROCESSUS 3

Révision Cadre Collecte de


Thème bibliographique théorique données Interprétation

Exploration Question de Méthodologie Analyse


recherche

53
Le processus de recherche

théorie

observation
empirique
3. Eléments de la problématique

55
1ère étape: la question de départ

La question
de départ

Les qualites de Les qualités Les qualités de


la clarté de faisabilité pertinence
Critères auxquels doit répondre une question de
départ :

1) clarté
La question doit être formulée de façon précise

2) faisabilité
Les connaissances et les ressources permettront de répondre à la
question (ou d’y apporter des éléments de réponse).

3) pertinence
Eviter la confusion entre registre scientifique et registre moral.
2ème étape: l’exploration (1)

• Les lectures
• Selectionner les textes
• Lire avec methode
• Resumer
L’exploration • Comparer
• Les textes entre eux
• Les textes et les entretiens
2ème étape: l’exploration (2)

Les entretiens exploratoires


• Se preparer a I’entretien
L’exploration • Rencontrer les experts, temoins et autres
personnes concernees
• Adopter une attitude d’ecoute et d’ouverture
• Decoder les discours

Trois catégories de personnes sont susceptibles d’intéresser le chercheur:


les spécialistes scientifiques de l’objet d’étude, les témoins privilégiés et le
public directement concerné par.

L’étape d’exploration a pour but de vérifier que la question de départ est


toujours adaptée au sens de la recherche, et dans le cas contraire, il s’agit
d’exploiter les enseignements de ce travail exploratoire pour reformuler la
question de départ.
3ème étape: la problématique (1/2)
 Elle « désigne soit l’ensemble des problèmes qui spécifient le domaine d’une
recherche scientifique... soit la façon dont on pose les problèmes que détermine
une question... » (Durozoi & Roussel, 1997, p. 309).

 Pour la construire il est important de:


 questionner les lectures qui portent sur l’objet d’étude, relever ses différents aspects et
orientations ;

 mettre à jour un nouvel aspect ou élaborer une nouvelle orientation qui propose de faire
avancer la recherche dans le domaine ;

 expliquer le cadre conceptuel qui caractérise la problématique retenue. Les concepts


fondamentaux sont à préciser, les liens qu’ils entretiennent également.

 En résumé, il s’agit de soulever un ensemble de questions sur un objet d’étude, à partir de


lectures, de dégager une piste de réflexion et d’élucider quelques concepts
fondamentaux au traitement de cet objet.

60
3ème étape: la problématique (2/2)
 Lien avec la revue de la littérature

 Problématique: choix d’une façon d’aborder un thème


complexe

 La problématique est un questionnement aboutissant à un


ensemble de problèmes dont les éléments sont liés

 Problématiser, c’est donc être capable d’interroger un sujet


pour en faire sortir un ou plusieurs problèmes

 L’élaboration d’une problématique mobilise la capacité à


articuler et hiérarchiser ces problèmes
61
Processus de l’entonnoir

Champ de recherche
D o m a i n e de re c h e r c h e

S u j e t de r e c h e r ch e
Q u e s t i o n de d é p a r t Adapté de:
Laramée et Vallée (1991) La
Question de recherche recherche en communication.
Problématique Eléments de méthodologie

Hypothèses
Question et hypothèse de recherche
Question:
 Elle oriente le regard
 Il faut se réserver la possibilité de l’adapter à mesure que l’on avance
 Elle implique d’effectuer un tri dans les idées et les réflexions autour
d’une problématique

Hypothèse:
 Une hypothèse de travail est la réponse apriori à la question formulée
par le chercheur.
 C'est un énoncé déclaratif qui précise une relation anticipée entre des
phénomènes

63
Exemples de questions de départ et de question recherche

Thème Q. de départ Q. de recherche

L’échec scolaire Qu’est-ce que l’échec Quelles sont les déterminants


scolaire ? sociaux de l’échec scolaire ?
Comment les normes
scolaires produisent-elles
l’échec scolaire ?
L’insécurité Qu’est-ce que l’insécurité ? Quelles sont les
Insécurité versus sécurité représentations sociales de
l’insécurité ?
Quels sont les agents sociaux
impliqués dans la production

du sentiment d’insécurité ?
Deux exemples de spécifications d’un thème de
recherche en éducation

Domaine Education Education

Thème L’échec scolaire La lecture

Problème général Quelles sont les Quelle est l’efficacité


causes de l’échec des méthodes
scolaire? d’enseignement de la
lecture?
Question spécifique La personnalité des La méthode globale
élèves est-elle un est-elle plus efficace
facteur déterminant que la méthode
dans l’échec scolaire? syllabique?

65
Exercice d’application

1.Trouvez un objet de recherche qui mérite selon vous une réflexion dans le
domaine des sciences de l’éducation.

2.A partir de cet objet d’étude, construisez une problématique, posez une
question de recherche et formulez une hypothèse de recherche.

66
Exemples de questions de recherche formulées à partir de
l’objet de recherche

Objets d’étude Questions de recherche

L’étude de l’article en milieu bilingue Le bilinguisme de l’apprenant facilite-il la maîtrise des articles en classe
de 5e

L’interaction entre élèves L’interaction entre élèves est-elle source d’apprentissage ?

Les bons élèves Quels sont les comportements des bons élèves en classe ?

Analyser des documents par les élèves Les élèves de quatrième peuvent-il observer et comprendre des documents
figurés ?

La fraction en cours de mathématique L’idée de partage chez les élèves de sixième facilite-elle toujours l’étude
de la fraction ?

... ...

67
4ème étape:

4. La construction du modèle d’analyse


Passer des concepts aux modes opératoires
(SELON QUIVY & VAN CAMPENDHOUDT, 1995)

La construction du modèle
d’analyse

- Construire les hypothèses et le modèle en précisant:


- Les relations entre les concepts
- Les relations entre les hypothèses

- Construire les concepts en précisant:


- Les dimensions
- Les indicateurs
LA CONSTRUCTION D’UN MODELE D’ANALYSE
Principe

• Pour s’engager dans une recherche, il est essentiel de pouvoir


passer du niveau théorique au niveau opératoire,

• C’est-à-dire des concepts aux indicateurs.

• Pour cela il faut faire un travail de décomposition des concepts.

• Nous devons partir de nos hypothèses.


Hypothèses

• Les hypothèses sont des sortes de « prédictions sur les résultats


attendus ».
• Par exemple: les enseignants les plus jeunes sont ceux qui travaillent
le plus collectivement.
• Les hypothèses guident notre travail et notre questionnement.
Elles doivent être testées empiriquement.
• C’est-à-dire que l’on doit pouvoir mesurer ce que l’on cherche.
• Une hypothèse ne doit faire appel à un aucun jugement de valeur:
• Exemple: Un bon enseignant est celui qui travaille en groupe.
• Autre exemple: Les femmes sont de meilleures enseignantes que les
hommes.
Hypothèses

⚫ La validation d’une hypothèse ne consiste pas à


soumettre aux enquêtés l’idée que vous voulez tester.
 Par exemple: vous vous intéressez à la fréquence du travail
collectif des enseignants et faites l’hypothèse qu’il est variable
en fonction des styles de direction:
 Si vous demandez à vos enquêtés « pensez-vous que votre chef
d’établissement vous il aide à travailler collectivement? »
 Vous mesurez le degré d’adhésion à cette idée, et non le lien
entre style de direction et travail collectif!
⚫ L’hypothèse de départ n’est que provisoire, elle peut
être infirmée ou confirmée
A la recherche des indicateurs…

⚫ Afin de vérifier nos hypothèses, nous devons rendre


opératoire notre questionnement,

⚫ Nous devons prendre chaque concept mobilisé et le


décliner en autant de dimensions qu’il sous-tend:
Dimension 1 Indicateur 1
CONCEPT Indicateur 2

Dimension 2 Indicateur 3
Exemple 1

Imaginons que nous travaillons sur les représentations des


enseignants des élèves en milieu populaire. Au vu de la
littérature sur la question, nous formulons l’hypothèse que
les enseignants ont une « vision misérabiliste » de ces
élèves…
Temps de concentration
Indicateur 2
Capacité de travail
Indicateur 3
Comportements Dissipés
Représentations / scolaires Indicateur 2
croyances
Indicateur 3
Soutien familial Parents désintéressés
Indicateur 2

Indicateur 3
A quoi servent ces indicateurs?

 C’est ce qui va nous permettre de construire notre questionnaire

 A partir des indicateurs, nous pourrons élaborer les questions.

 Exemple:

• => Temps de concentration:


« Vous diriez que vos élèves sont: plus attentifs, moins attentifs ou comme les
autres élèves? »

-Remarque 1: nécessite de savoir quelle est la nature du public scolaire


et de comparer les réponses des enseignants en fonction de l’origine sociale de
leurs élèves.

-Remarque 2: nous mesurons des représentations et non des


comportements. D’où parfois la nécessité de multiplier les indicateurs et de les «
croiser ».
A quoi servent ces indicateurs?

 Dans notre exemple, nous mobilisons la notion de niveau


social, qu’il faudra aussi mesurer. Là encore on peut le
décliner.
 Exemple:

Niveau
d’instruction

Profession
Niveau social

Niveau de revenu
Exercice 1 / Indicateurs
Corrigé
5éme étape: L’observation (1/2)
• L’observation est la confrontation du modèle d’analyse à des données
observables. Pendant. Il s’agit ainsi de répondre aux trois questions suivantes:

• Observer quoi?: il s’agit de rassembler les données pertinentes, c’est-à-dire,


celles qui sont utiles à la vérification des hypothèses

• Observer sur qui?: il s’agit de délimiter le champ des analyses dans l’espace
géographique et social et dans le temps. Selon le cas, il s’agira d’étudier soit
l’ensemble de la population considérée, soit seulement un échantillon
représentatif ou caractéristique de cette population.

• - Observer comment?: il s’agit de déterminer les instruments de l’observation


et la manière de collecter les données. Cette étape se déroule en trois temps:
concevoir l’instrument d’observation, le tester et collecter les données
pertinentes

80
5ème étape: L’observation (2/2)
En outre, il existe différentes méthodes de collecte des données:

 L’enquête par questionnaire

L’entretien

L’observation directe

Le recueil de données existantes: données secondaires et

données documentaires.
Le choix de la méthode dépend des hypothèses de travail et de

la définition des données pertinentes.


81
L’échantillonnage
 Un échantillon est une partie ou un sous ensemble d’une
population sur lequel s’exerce une recherche, une étude, une
enquête. C’est un groupe relativement petit et choisi
scientifiquement de manière à représenter le plus fidèlement
possible une population.

 Sonder (ou échantillonner), c’est choisir une partie


(l’échantillon) pour représenter (la population parente).
Extrapoler des conclusions à un ensemble, à partir
d’informations sur un échantillon se fait sans difficulté lorsque
l’ensemble sur lequel porte le sondage est homogène

 Exemple : goûter une cuiller de sauce ou une gorgée de vin,
examiner un échantillon de tissu permet d’étendre l’observation
82
à la casserole de sauce, au fût de vin ou à la pièce de tissu.
Méthodes pour obtenir des échantillons représentatifs
Il existe plusieurs méthodes et techniques d’échantillonnage.
L’utilisation de celles-ci dépend du sujet d’étude, de la
population et de la nature des informations à recueillir, etc.

Il y a les techniques ou échantillons probabilistes, les


élèments sont désignés par tirage au sort et interrogés
nommément

Et les techniques non probabiliste ou échantillons


empiriques, les élèments sont choisis sur le terrain en
fonction de jugements sur les caractéristiques de la population
ou bien en reconstituant le hasard.
83
Les échantillons probabilistes (ou aléatoires)

Ils on en commun de faire intervenir le hasard dans la


désignation des élèments à interroger. Le hasard correspond
au cas où les individus de la population ont une probabilité
connue, non nulle, de faire partie de l’échantillon.

Dans tous les cas, il est nécessaire de disposer pour le tirage


aléatoire d’une base de sondage, c’est-à-dire d’une liste sans
omission ni répétition de tous les élèments de la population.

Il y a plusieurs manières de constituer un échantillon selon la


méthode probabiliste.

84
Les échantillons non probabilistes ou empiriques

Lorsqu’on ne dispose pas de base de sondage, il est


néanmoins encore possible d’élaborer des échantillons
représentatifs.

Le choix des sujets à interroger est alors entièrement


effectué sur le terrain, avec des règles très précises.

Il existe plusieurs types d’échantillonnages non


probabilistes ou empiriques.

85
5. Instruments de recherche

86
Outils et Instruments de recherche 1/2
Les recherches menées dans les différents domaines
montrent qu’il existe plusieurs outils (Lire (De
Landsheere, 1982) pour recueillir des données.

Parmi ces outils, nous avons choisi le questionnaire,


l’entretien et l’observation qui sont les plus fréquemment
utilisées en sciences de l’éducation.

Le choix de la méthodologie est en lien direct avec la


problématique retenue pour la recherche
87
Outils et Instruments de recherche 2/2

• L’entretien ;
• L’observation participante ;
• L’observation
• Le questionnaire ;

88
L’entretien 1/2
Un outil de la méthode qualitatif

Un type d’entretien : l’entretien semi structuré

• Il permet de centrer le discours des personnes interrogées


autour de différents thèmes définis au préalable par les
enquêteurs

• Ce type d’interview suppose l’utilisation d’un guide d’entretien.


Il s’agit d’une liste écrite de questions ou de thèmes qui devront
être couvert pendant l’entretien.

• L’ordre et la formulation des questions peuvent cependant varier


89
d’un participant à l’autre
L’entretien 2/2
 Moyen d’une recherche, l’entretien est une technique d’interrogation avec un
but. Il vise à faire verbaliser. Selon Madeleine Grawitz (1996), l'entretien
déclenche une série d'interactions.
 L'enquêteur doit être poli, rassurant, sympathique, pour donner une
impression favorable dès les premiers instants et ensuite à la fois stimuler,
susciter l'intérêt de l'enquêté et le rassurer.
 Il y a trois formes d’entretien. Il s’agit de
 l’entretien directif : il nécessite une guide d’entretien avec des questions
standardisées et un ordre de progression imposé. L’objectif peut être
d’approfondir un thème connu (quantitatif) ;
 l’entretien semi-directif : il y a un schéma d’entretien, une consigne de
départ et une grille de thèmes à aborder sans un ordre imposé. Il peut être
construit pour compléter des résultats qualitatifs ;
 l’entretien non-directif : il est construit avec la seule contrainte qui est la
consigne thématique de départ. Il suit la logique propre de l’interviewé. Il
définit, précise une recherche qualitative.
90
Observation participante

• Alain Touraine : il s'agit de « la compréhension de


l’autre dans le partage d’une condition commune »

• Elle consiste étudier une société en partageant le


mode de vie, en se faisant accepter par ses membres
et en participant aux activités des groupes et à leurs
enjeux.

91
L’observation
 Du verbe observer qui signifie examiner avec soin, l’observation est une action
consciente, contrôlée et dirigée.

 Les trois types d’observation (empirique, scientifique, provoquée) définis


reposent en sciences de l’éducation sur deux situations : celle de l’observateur (le
chercheur) et celle de l’observé (la classe, l’élève, le professeur, le savoir...).

 Comme outil de recherche, l’observation suppose :


 que l’observateur soit sur place parmi les personnes observées (s’adapter à ce milieu) ;
 observe le déroulement particulier des événements de la situation ;
 enregistre ceux-ci en prenant des notes ou avec d’autres moyens (magnétophone, caméscope) ;
 interprète ce qu’il a observé.

 L’observation est un outil exigeant parce que mettant l’étudiant en situation. Elle
requiert modestie et compétences visuelles et auditives. En fin compte nous avons
tenté de décrire trois outils de collecte de données. Il revient à l’étudiant ou au
92 chercheur de les adopter tous ou d’en choisir un ou deux suivant les besoins de
son travail et les moyens matériels dont il dispose.
Questionnaire
Principal outil de la méthode quantitatif

• L'enquête par questionnaire consiste à interroger un


certain nombre d'individus en vue d'une généralisation.

• L'enquête que l'on réalise a pour but de cristalliser un


discours.

93
Le questionnaire
 Le questionnaire doit avoir des contenus et des objectifs. Les contenus peuvent
s’organiser autour de deux types de variables :
 Variables 1: identification de la personne (âge, sexe, milieu social, etc.)
 Variables 2 : les aspects essentiels de l’objet d’étude

 L’articulation de ces variables a pour objectif d’estimer certaines grandeurs, de


décrire une population, de vérifier des hypothèses.
 Pour atteindre ces objectifs, le questionnaire doit suivre des étapes. Il s’agit
d’abord de la définition de l’objet d’étude, de la population et de ses
caractéristiques.

 Il utile de fair l’élaboration d’une première rédaction du questionnaire et un pré


test (essai sur quelques personnes) avant de finir par la rédaction définitive.

 Les questions sont modelées suivant le contenu (des faits, des connaissances ou
bien des opinions, attitudes, motivations, préférences) suivant la forme (ouvertes
94
ou fermées).
6.
6 ème étape: l’analyse des informations

95
L’analyse des informations
 Il s’agit désormais de constater si les résultats observés correspondent bien
aux résultats attendus par les hypothèses.

 Trois opérations de l’analyse des informations :


 Décrire les données et les agréger: il s’agit de bien mettre en évidence les
caractéristiques de la distribution de la variable et ensuite de les regrouper en
sous-catégorie ou les exprimer par une nouvelle donnée pertinente.

 Analyser les relations entre les variables


 Comparer les résultats observés avec les résultats théoriquement attendus
par hypothèse et interpréter les écarts.

 Il existe principalement deux méthodes d’analyse des informations :


 - L’analyse statistique des données
 - L’analyse de contenu qui présente elle-même différentes variantes

96
7ème étape: Les conclusions
 La conclusion d’un travail est la partie généralement lue en premier
par un lecteur et qui le décidera ou non à lire l’intégralité du travail
de recherche, aussi, elle doit être rédigée le plus soigneusement
possible.

 Elle doit se composer de trois parties :



- Un rappel des grandes lignes de la démarche suivie

 - Une présentation détaillée des apports de connaissances


(nouvelles connaissances relatives à l’objet d’analyse et nouvelles
connaissances théoriques) dont le travail est à l’origine

97
 - Les nouvelles perspectives de recherche qui peuvent être
développées (ouverture )
7. RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES ET
NORMES APA
1. Conseils de recherche

-Utiliser la bibliographie d’un article pertinent

- Lire le résumé: cela suffit pour évaluer la pertinence de l’article

- Recherche par auteurs: permet d’identifier les auteurs qui travail

dans un domaine / trouver ses publications


- Regarder la revue de laquelle est tiré l’article

- Identifier les revues pertinentes pour le sujet


1. Quelques revues en sciences de l’éducation

•Revue française de pédagogie


• Carrefour de l’éducation
• Education et société
• Revue suisse des sciences de l’éducation
• Raisons éducatives
• Educational teacher
•…
Voir également les autres disciplines: sociologie, psychologie
sociale, linguistique, etc.
1. Quelles sources utiliser?
•Articles scientifiques

•Monographie

•Ouvrage collectif

•Rapport institutionnel : MEN, Unesco, OCDE, Banque

mondiale, gouvernements, etc.


•Base de données statistiques : ISU-Unesco, ANSD,Données

du MEN, Revue liens, Cairn info…


2. Références dans un texte
Exemples:
•En linguistique, on peut citer les études qui ont marqué la fin des années quatre-
vingt, Cruse (1986), Winston, Chaffin et Hermann (1987).
•Nous nous situons dans perspective de Michel Fayol lorsqu’il affirme :
« La compréhension en lecture est liée à l’automatisation des processus de bas
niveau » (1988 : 12).
•Nous savons aujourd’hui que la compréhension en lecture est liée à
l’automatisation des processus de bas niveau (Fayol, 1988).
•La mondialisation néolibérale provoque une si forte circulation des personnes
qu’on parle de « mondialisation de la migration » (Hochschild, 2004 : 54),
expression aujourd’hui consacrée.
2. Références dans un texte
Brouillages énonciatifs – Exemples:
•Normalement, la macrostructure est une étape qui vise à donner une vision
surplombante de la séquence, et dans laquelle on ne retient que l’essentiel (Dolz
& Toulou, 2008).

• Faut-il préciser que ces relations interpersonnelles supposent une


médiation par des langages symboliques ? (Habermas, 1987, p. 117).

•Ainsi, sans vouloir développer avec les élèves une métalangue à proprement
parler, il s'agit de les aider à développer des instruments d'observation et
d'analyse de leur propre production orale (Roulet, 1998).
3. Nomes APA

• Le style APA est un format éditorial défini par l'American


Psychological Association pour les publications et écrits
scientifiques, dans le domaine des sciences humaines et
sociales
3. Nomes APA
Références à un article ou un ouvrage

• Une tendance nette (Unesco, 2001)…


• Plusieurs études montrent que….(Derry et Breed, 2005,
2006, sous-presse; George, 2001, 2006)
• Plusieurs études montrent que….(Derry et Breed, 2005;
George, 2001)
• Comme Dupont (1983) le fait remarquer…
• En 1983, Dupont faisait remarquer….
3. Nomes APA - Références
bibliographiques
Article de revue (ou périodique)
•Faraco, M. (2002). Répétition, acquisition et gestion de l’interaction sociale en classe de
L2. Acquisition et interaction en langue étrangère (AILE), 16, 97-120. Récupéré du
site de la revue : http://aile.revues.org/document788.html

•Falloon, G. (2010). Using avatars and virtual environments in learning : What do they
have to offer ? British Journal of Educational Technology, 41 (1), 108-122.
doi:10.1111/j.1467-8535.2009.00991.x

Monographie
•Abdallah-Pretceille,M. (2004). L’Education interculturelle. Paris : PUF.

Chapitre dans un ouvrage collectif


•Flavell,J. H. (1987). Speculations about the nature and development of
metacognition. Dans F. E. Weinert et R. H. Kluwe (Eds.),Metacognition,
motivation, and understanding (pp. 21-29). Hillsdale, NJ: Erlbaum
3. Nomes APA -Références
bibliographiques

Communications à des congrès ou colloques


Gigl, K. (2006, juillet). A classification framework for
•Botturi, L., Derntl, M., Boot, E. et
educational modeling languages in instructional design. Communication présentée à la Sixth IEEE
International Conference on Advanced Learning Technologies (ICALT 2006), Kerkrade, Pays-Bas.

Thèses, mémoires
•Zigrand, R. (1983).Approche clinique et projective de la personnalité de joueurs d’échecs
(mémoire de licence non publié). Université de Liège, Belgique.

Rapport de recherche
Shimmons, K. (2003). Accès, persévérance et
•Barr-Telford, L., Cartwright, F., Prasil, S. et
financement : premiers résultats de l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires
(EPEP). Récupéré du site de Statistique
Canada : http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p2SV_f.pl? Function=getSurvey&SDDS=4446&lang=fr

and Research Association. (1978). Profits and the AIB in United States
•Life Insurance Marketing
ordinaries companies (rapport de recherche n° 1978-6). Hartford, CT : auteur.

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