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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE DE GUINEE

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Travail-Justice-Solidarité

UGLC-SC
Faculté des Sciences Juridique et Politique,
ANNEE UNIVERSITAIRE 2020… - 2021…

Gouvernance publique

Cours développé par : Mamadou


Saidou BALDE , Economiste
et Consultant en passation des marches
publics, formateur
Tél (00224) 622 87 38 96 ……………………..
E-mail : [email protected] Edition 2021
Seance V
CHAPITRE III : L’EXECUTION DE LA LOI DE FINANCES
La loi de finances votée est exécutoire : elle s’impose aux
administrations. Il y a une différence de portée de la loi de
finances s’agissant :

 des charges pour lesquelles il y a autorisation mais non


une obligation de dépenses.
 des recettes pour lesquelles il y a obligation de recouvrir.
Les comptables sont pécuniairement responsables de
l’exécution de ce recouvrement.
SI. LA PORTEE DE L’AUTORISATION PARLEMENTAIRE.

 Les contraintes en matière de recettes fiscales

La loi de finances crée une véritable obligation à l’encontre


des autorités administratives qui doivent procéder à la
perception des recettes sous peine d’engager leur
responsabilité. Les fonctionnaires doivent recouvrer les
impôts.
Le comptable est tenu de veiller sur les deniers publics.
Cette obligation d’où nait une responsabilité personnelle
est très explicite s’agissant des impôts recouvrés par voie
de rôle (IR…) que le comptable « prend en charge » et
pour lesquels il doit mettre en œuvre toutes les
« diligences ». Ces diligences sont toutes les voies de droit
dont il dispose en vertu du privilège du Trésor : actes
préparatoires au recouvrement forcé (commandement,
moyens de contrainte, avis à tiers détenteurs, saisie-
exécution…) et visent également toute les sûretés qu’il doit
prendre. Si l’obligation de faire le recouvrement
 Les contraintes en matière de recettes non fiscales

L’article qui autorise dans chaque loi de finances de


gouvernement à procéder à l’émission d’emprunts
n’implique pas une obligation : il habilite le gouvernement
à lancer, s’il l’estime nécessaire, un emprunt au moment
qu’il juge opportun et selon un montant qui n’est pas
indiqué dans la loi de finances.
L’ouverture de crédits peut valoir approbation d’accords
internationaux de nature financière.

Cette pratique permettant de contourner un refus


parlementaire en faisant implicitement ratifier un accord
par le vote d’un article de la loi de finances a été jugée
constitutionnelle.

Deux principes particuliers permettent d’appréhender la


portée de l’autorisation de recettes :
LA REGLE DE NON AFFECTATION DES RECETTES :
La généralisation du système d’affectation introduit en fait
un mécanisme d’auto-distinction de l’Etat et de l’intérêt
général. D’autre part, l’affectation d’une recette à une
dépense contribue à compartimenter l’affectation des
ressources. Elle peut donner lieu à gaspillage.

Cependant les difficultés de financement de certaines


opérations ainsi que l’interventionnisme économique de la
puissance publique sont à l’origine de plusieurs brèches
dans le principe traditionnel.
SIII- LES DIVERSES CATEGORIES D’AGENTS CHARGES DE
L’EXECUTION DU BUDGET

La procédure d’exécution des budgets est fondée sur le


principe fondamental de la séparation des fonctions
d’ordonnateur et de comptable public. De ce fait, elle
fait intervenir :

- Les agents de l’ordre administratif ;

- Les comptables publics ;

- Les régisseurs.
 Les agents de l’ordre administratif
Les agents de l’ordre administratif accomplissent les
actes générateurs de recettes et dépenses publiques. Ils
comprennent des administrateurs de crédits et des
ordonnateurs.

1. LES ADMINISTRATEURS DE CRÉDIT


Les ministres sont les administrateurs de crédits ouverts
au titre de leur département. Ils peuvent déléguer tout ou
partie de leurs pouvoirs.
1. LES ORDONNATEURS

Au niveau central, le ministre chargé des Finances est


l’ordonnateur unique des dépenses de l’Etat, des budgets
annexes et des comptes spéciaux du trésor. Il peut
déléguer tout ou partie de ses prérogatives

En ce qui concerne les crédits déconcentrés, le ministre


chargé des Finances délègue ses pouvoirs aux préfets et
aux Gouverneurs, lesquels agissent en tant
qu’ordonnateurs secondaires.
 Les comptables publics
Ce sont des agents ou fonctionnaires chargés de l’Etat
ou tout autre organisme chargés du recouvrement des
recettes, du paiement des dépenses, de la garde et de la
conservation des fonds, titres et valeurs,
de la tenue de la comptabilité et de conservation des
pièces justificatives.

Les comptables publics sont chargés de l’exécution


des opérations financières de l’Etat et comprennent :

- les comptables directs du trésor ;

- les comptables des administrations financières ;

- les comptables des budgets annexes et des comptes


spéciaux.
1. LES COMPTABLES DIRECTS DU TRÉSOR

Les comptables directs du trésor et les comptables des


administrations financières sont placés sous l’autorité du
Ministre chargé des Finances. Les comptables des
budgets annexes et des comptables spéciaux du Trésor
sont placés sous l’autorité conjointe du Ministre chargé
des Finances et du Ministre dont relève leur service.

Sous l’autorité du Ministre chargé des Finances, le


Directeur National du Trésor est le comptable principal de
l’Etat
LES COMPTABLES DES ADMINISTRATIONS FINANCIÈRES

Ils sont chargés, conformément aux dispositions fixées sur le


code des Douanes, le Code Général des Impôts, le Code de
l’enregistrement, les lois et règlements propres à leur service, de
la liquidation et du recouvrement des droits au comptant.

3. Les comptables des budgets annexes et des comptes


spéciaux du trésor.

a. Les comptables des budgets annexes


Ils effectuent des opérations de recettes et de dépenses
afférentes aux budgets dont ils ont la charge.
a. LES COMPTABLES DES COMPTES SPECIAUX DU
TRESOR
Ils réalisent des catégories particulières d’opérations
relatives aux recettes et dépenses budgétaires :

 l’agent comptable de la marine ;


 l’agent comptable des créances contentieuses du Trésor ;
 le Trésorier-payeur général de l’assistance publique ;
 le Payeur général des Armées etc.
A. LES RÉGISSEURS
Les opérations effectuées par les régisseurs doivent être
rattachées à la gestion d’un comptable direct du Trésor qui en
vérifie la régularité. Ils sont soumis au contrôle sur place,
ordonnés par le Ministre chargé des Finances.

Priori.

Les régies d’avances et de recettes ne peuvent être


instituées que par arrêté du ministre chargé des Finances,
sur proposition du Ministre de tutelle.
1. POUR LES REGIES DE RECETTES :
 le nom du régisseur et de son suppléant ;
 la nature des produits à percevoir et leurs modalités
d’encaissement ;
 le montant maximum de l’encaissement qu’il est autorisé
à détenir.
2-LES OPERATIONS DE DEPENSES

Avant d’être payées, les dépenses publiques sont


engagées, liquidées et éventuellement ordonnancées,
conformément à la l’article 32 du Règlement général sur la
comptabilité publique (RGCP), 2.
 Conditions d’exécution des dépenses publiques
Dans le cadre des conditions, il faut noter qu’il existe
principalement quatre (04) phases de la dépense selon la
procédure normale :
 L’engagement ;
 La liquidation ;
 L’ordonnance ;
 Le paiement.
Cependant, selon la procédure simplifiée, les paiements
des dépenses peuvent être effectués par les comptables
publics sans ordonnancement préalable.
A. LA REGLE DE LA SPECIALITE DES CREDITS
Il est prévu que les crédits ouverts par les lois de finances
soient affectés à un service ou un ensemble de services. Ils
sont spécialisés par chapitre groupant les dépenses selon
leur nature ou leur destination. Dès lors la promulgation de
la loi de finances le répartit les crédits par chapitre. Ceux-ci
intègrent les services votés et les mesures nouvelles qui
ont fait l’objet du vote.

A. L’ANNUALITÉ DES DOTATIONS BUDGÉTAIRES.


L’autorisation de dépenses, accordée périodiquement par
le parlement, n’est valable que pour l’année de l’exercice
budgétaire (article 17 de l’ordonnance).
A. LE CARACTERE LIMITATIF DES CREDITS
BUDGETAIRES
Les crédits figurant en loi de finances sont affectés et
spécialisés par chapitre et ouverts pour une année
déterminée.

Les crédits budgétaires sont des autorisations, et les


dépenses qui peuvent être effectuées ne peuvent en
principe pas excéder le montant des crédits ouverts en loi
de finances. C'est-à-dire que le montant des crédits inscrits
dans les documents financiers constitue un plafond que les
administrations ne peuvent dépasser.
MERCI DE VOTRE ATTENTION

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