Aller au contenu

Culture du Gabon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La culture du Gabon regroupe l'ensemble des pratiques culturelles du peuple gabonais, héritée de la culture traditionnelle des différentes ethnies qui la composent et de l’influence occidentale moderne. La population actuelle est estimée en 2022 à 2,34 millions de Gabonais (contre 1 million en 1995 et 500 000 en 1965).

Les Masques

[modifier | modifier le code]

Les masques traditionnels jouent un rôle significatif au sein de la culture gabonaise. Chaque ethnie détient ses propres masques, chacun portant des significations et des utilisations spécifiques[1].

Peuples et langues

[modifier | modifier le code]

Les Gabonais, qui proviennent du peuple bantou, se répartissent à travers une cinquantaine d'ethnies. Aucune de ces ethnies ne domine de manière significative. Actuellement, les pygmées, considérés comme l'ethnie la plus ancienne, représentent seulement environ 1 % de la population et font face à la marginalisation au sein de la société[2].

Le français du Gabon

[modifier | modifier le code]

Paradoxalement, c'est depuis l'indépendance que le français s'est vraiment répandu au sein de la population gabonaise[4]. D'une part, c'est la seule langue officielle du pays, la langue de l'école et de l'administration. D'autre part, son usage permet de résoudre le problème de la communication dans un pays où l'on parle plusieurs dizaines de langues. C'est parce qu'il permettait aux Gabonais de parler entre eux sans avoir à choisir une langue locale au détriment des autres que le français a été adopté.

Cela ne va pas sans poser de problème culturel. En effet, en trois générations, les choses ont bien changé. La première génération parlait parfaitement sa langue locale natale et maniait tant bien que mal le français. La deuxième génération se débrouillait bien dans les deux langues. Arrive aujourd'hui une troisième génération qui maîtrise mieux le français que sa langue maternelle. C'est pour limiter ce problème que certains parents exigent de leurs enfants qu'ils parlent leur langue africaine à la maison et n'utilisent le français qu'à l'école. Le phénomène de recul des langues traditionnelles est plus marqué à Libreville qu'en province parce que, dans cette grande ville, toutes les ethnies du Gabon se retrouvent avec d'ailleurs des immigrés d'Afrique francophone notamment. Tout naturellement se forment des familles mixtes d'un point de vue ethnique pour lesquelles il semble plus simple d'utiliser le français avec les enfants[5].

Le français du Gabon est une langue vivante qui répond aux besoins des Gabonais, il contient donc une foule d'expressions locales, issues de la déformation d'expressions françaises ou bien traduites à partir de telle ou telle autre langue gabonaise et correspondant à une réalité locale. Cela contribue à donner au français parlé au Gabon un caractère propre comme il peut en avoir dans d'autres pays francophones.

Quelques expressions françaises gabonaises

[modifier | modifier le code]
  • aller au moutouki : aller acheter des vêtements à la friperie
  • avoir la bouche : avoir la langue bien pendue, beaucoup critiquer
  • avoir la boulle attachée : être de mauvaise humeur
  • avoir la taille : être svelte
  • faire la taille : suivre un régime amaigrissant
  • manger quelqu'un en vampire : faire du tort à quelqu'un par sorcellerie, en détruisant sa force vitale
  • cabiner : faire ses besoins
  • se mirer : se regarder dans un miroir
  • être pointu : être à l'affût de toutes nouvelles
  • donne combien : combien ça coûte ?
  • tu as eu : c'est bien fait pour toi
  • une tchapi : prostituée
  • un malien : un épicier
  • depuis kala kala : depuis très longtemps
  • Adiè la croix: Je jure la croix (exprime un état de désolation, de pitié)
  • les matitis : les broussailles
  • le covo : la boule à zéro
  • le congossa : le fait de répandre des commérages (congosseur(se))
  • style DVD : habillement laissant dos et ventre dénudés (habillement des tués tués allumeuses)
  • manger la neige : garsailler ou gorger
  • tchombè : élégance, vêtement somptueux et élégant
  • hummm : c'est ça ou c'est pas toi oh
  • son mounna : son enfant
  • sa petite, sa copine, son amourette, sa bindelle, sa go : sa petite amie
  • le nyè/nien: le policier
  • le goudronnier ou le bagando: le braqueur, le délinquant
  • son fournisseur, son pétrolier, son copain, son gars, son big love, son pigeon, son boy: son petit ami
  • les dos, le gain, le tchaïna : l'argent

Exclamations répandues chez les Fang, Téké, Punu, et Nzebi :

  • Akié ! marque l'étonnement
  • Atare-Zâme ! = Mon Dieu !
  • Mamo ! marque l'étonnement
  • Nyambie Fumu ! = Mon Dieu !
  • hum hum hum = non
  • tcho ! = étonnement
  • kala kala = jadis
  • Adié= je jure
  • ho, oh = oui
  • aie = oui d'accord

Arts de la table

[modifier | modifier le code]
  • Poulet Nyembwe
  • Les mayagha (feuilles de manioc)
  • Le nkumu à l'eau ou ofula
  • Sanglier à l'odika

Diverses sélections sont accessibles sur la toile[22].

Le Gabon est le premier consommateur de boissons alcoolisées par habitant du continent africain (33e position mondiale)[24],[25].

Jeux populaires

[modifier | modifier le code]
Le songho (ou awalé), un jeu populaire au Gabon.

Arts martiaux

[modifier | modifier le code]

En 2016, le classement mondial sur la liberté de la presse établi chaque année par Reporters sans frontières situe le Gabon au 100e rang sur 180 pays[28]. En 2015 une réforme du code de la communication, comprenant notamment la dépénalisation des délits de presse, a été annoncée, mais elle n'a pas encore vu le jour. Il n'y a pas de culture d'une presse indépendante : la plupart des écrits sont partisans et l'autocensure est couramment pratiquée[29]

Le Gabon investit énormément dans le secteur de connectivité depuis 2012 avec notamment la construction d'un réseau haut débit avec la fibre optique, ce qui a permis au Gabon de rendre l'accès à internet 10 fois moins cher qu'en 2010 et d'avoir jusqu'à 7 fois plus de citoyens connectés au cours de la même période, jusqu'à atteindre la sixième place dans le classement des pays connectés d'Afrique en 2017 d'après les études menées par l'agence spécialisée des Nations unies pour les technologies de l'information et de la communication UIT(Union internationale des télécommunications)[30]. Selon une étude menée par l’ARCEP(Agence de régulation des communications électroniques et des postes ) en juin 2022, les principaux fournisseurs d'accès à internet sont tout d'abord les deux qui occupent le devant de la scène Moov Africa/Gabon Télécom Mobile leader en terme d'abonnés avec 54,59 % de part de marché et son challenger Airtel Gabon avec 42,26 % après ces deux géants ont retrouve GVA(Groupe Vivendi Africa), Moov Africa/Gabon Télécom Fixe et GBM (General Business machines) avec respectivement 1,65 %, 1,50 % et 0,004 %[31].

Littérature

[modifier | modifier le code]
  • Troupes anciennes : Troupe permanente du Théâtre national (1965), Théâtre de la recherche (1970, Michel Masse), Théâtre du Silence (1971, Rosina Nkielo)[33]
  • Troupes actuelles : Théâtre Express, Nzimba Théâtre, Théâtre de la Rencontre, Théâtre de l'Avenir,...
  • André Raponda-Walker
  • Vincent de Paul Nyonda (1918-1995), Le combat de Mbombi- l'Émergence d'une nouvelle société-Bonjour, Bessieux (1979), La mort de Guykafi-Deux albinos à la Mpassa-Le soûlard (1981), puis Le roi Mouanga (1988)
  • Richard Moubouyi, Boussoudou, La circoncision, Le nouveau système des choses
  • Francis Taïka
  • Joséphine Kama (1941-), Obali (1974)
  • Omar Bongo (1935-2009), Le Réconciliateur
  • Jean Divassa Nyama (1962-), Exode rural de Hippolyte, Maroundou n'ira pas à l'école
  • Alphonse Mabiala, Le faux voyant
  • Ludovic Emane Oblang, Péronnelle (2001), Tant que les femmes auront des couilles (2008)
  • Laurent Owondo, La Folle du Gouverneur (2001)
  • Prix d'Excellence en Littérature (Ministère de la Culture et de la Francophonie)
  • André Trilles, Contes et légendes fang du Gabon (1905)[45]
  • André Raponda-Walker (1871-1968)
  • Jean-Baptiste Abessolo (1932-)
  • Augustin Emane
  • Hémery-Hervais Sima Eyi, Littérature gabonaise : parcours général et évolution par genre[49] (2006)
  • Éditions Raponda-Walker (1966)
  • Éditions Ntsame (2010)
  • Éditions Odem
  • MAB Editions (2020)

Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

Arts graphiques

[modifier | modifier le code]
Jeunes femmes branchées de Libreville.

La mode gabonaise, traditionnelle[50] ou actuelle[51] s'affiche, se développe et s'exporte en Europe.

Poterie, céramique, faïence

[modifier | modifier le code]

Verrerie d'art

[modifier | modifier le code]

Joaillerie, bijouterie, orfèvrerie

[modifier | modifier le code]

Arts visuels

[modifier | modifier le code]
  • Section Arts plastiques du Collège Technique de Libreville, Basile Allainmat-Mahinè, devenu en 1970 le Centre National d'Art et Manufacture (CNAM), puis, en 1983 l'École Nationale d'Art et Manufacture
  • Peinture, Catégorie:Peinture par pays
  • Jean Prosper Ekoré, Marcellin Minkoë Mi Nzé, Nalvad, Jean Baptiste Onewin-Walker, Maurice Mombo Mubamu
  • Félix Benoît Arenaut, Georges Mbourou, Walker Onewin, Robert Oyono, Blaise Bang, Emati, Nazaire Kolo, Francis Mbella, Othéo, Spee, Hervé Youmbi
  • Patrick Louembet, Olga Ditengou, Magic Cozmum Makosso, Steeve Sossy, Cédric Allogho Ndong, Omer Maganga, Max Obiang, Maurice Olimbo Ndjave[52]
  • Jean-paul Moulomba

Architecture

[modifier | modifier le code]

L'architecture traditionnelle perdure nécessairement. L'architecture moderne est surtout développée dans les villes[53],[54].

Arts du spectacle

[modifier | modifier le code]

La musique gabonaise plonge ses racines dans la musique traditionnelle[55], dont la musique des Pygmées[56], et avec des instruments traditionnels[57].

La musique d'aujourd'hui est un mélange de sonorités traditionnelles et modernes[58].

Les danses typiques gabonaises sont l'Ingwala, de l'ethnie Nzebi, le mibambo des Kota, l'Elone de l'ethnie Fang, l'Ikokhou des Punu, le Ndjembè des Myène, le Ngwata des Téké[59].

Corps de ballet pour l'Iwanga (Libreville, vers 1905).

Comme celui d'autres pays africains, le cinéma gabonais[61] souffre d'un manque de moyens financiers[62], du petit nombre de salles de projection disponibles dans le pays (qui préfèrent, d'ailleurs, diffuser de grandes productions commerciales) et d'un manque de public[63],[64]. C'est encore à l’Institut Français du Gabon (ex « centre culturel français de Libreville »[65]), qui possède une salle de projection, qu'on a le plus de chances de voir un film gabonais[66].

Néanmoins, un certain nombre de films, principalement des courts-métrages, ont été produits depuis les années 1970. Plusieurs cinéastes gabonais ont d'ailleurs été primés au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Il s'agit de Philippe Mory qui tourne en tant que réalisateur en 1971 le premier long-métrage gabonais, Les tam-tams se sont tus. Considéré comme un précurseur et comme le père du cinéma gabonais, il joue son premier grand rôle dans le film français On n'enterre pas le dimanche (Prix Louis-Delluc 1959) de Michel Drach, qui fait de lui une vedette internationale. Il est ainsi le premier comédien d'Afrique noire à tenir un rôle principal dans un film français[67],[68].

Le FESPACO reconnaîtra aussi Pierre-Marie Dong en 1972 et 1973 pour des courts-métrages, Imunga Ivanga pour son film Dolè et Henri Joseph Koumba Bibidi pour Les couilles de l'éléphant (meilleure musique) en 2001 ; ce dernier film sera un best-seller africain, diffusé dans au moins huit autres pays[69]. Imunga Ivanga reçoit le Tanit d'or des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) pour Dolè[70]. En 2013, le FESPACO consacre une journée à une rétrospective du cinéma gabonais[71].

Un feuilleton produit en 1994 pour la télévision gabonaise, l'Auberge du Salut, a connu un réel succès dans le pays et a été diffusé dans d'autres pays d'Afrique (Côte d'Ivoire et Burkina Faso).

Le CENACI (Centre National du Cinéma gabonais), devenu en 2010 l'IGIS (Institut Gabonais de l'image et du Son), dirigé jusqu'en 2009 par Charles Mensah puis par Imunga Ivanga[72], s'efforce de soutenir la production de films de réalisateurs gabonais[73].

La sécurité est assez grande, malgré un développement du petit banditisme, surtout à Libreville[78].

Héritage culturel du Gabon

[modifier | modifier le code]

Le patrimoine culturel du Gabon est valorisé également sur le net[79],[80].

Liste du Patrimoine mondial

[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au 12/01/2016) : Liste du patrimoine mondial au Gabon, Parc national de la Lopé (Écosystème et paysage culturel pygmée du massif de Minkébé (2003)).

La liste indicative comporte six rubriques :

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) n'a encore rien inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (au 10/01/2017), mais les études avancent[83],[84].

Registre international Mémoire du monde

[modifier | modifier le code]

Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) n'a encore rien inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au 10/01/2017).

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Gabon: Culture et arts », sur Routard.com (consulté le )
  2. « Minorités ethniques : Pygmées blues au Gabon - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  3. Notice RAMEAU, « Teke (peuple d'Afrique) », BnF
  4. « Le Gabon rêve de devenir bilingue (français et anglais) », sur www.francophonie-avenir.com (consulté le )
  5. « Gabon », sur www.focac.org (consulté le )
  6. « Gabon : L’Eglise catholique face aux nouvelles religions », sur cath.ch (consulté le ).
  7. Julien Bonhomme, Le miroir et le crâne. Parcours initiatique du Bwete Misoko (Gabon), Les Editions de la MSH, , p. 161
  8. culturegab, « RITES, TRADITIONS ET CROYANCES », sur canalblog.com, CULTUREGAB, (consulté le ).
  9. « RITES, TRADITIONS ET CROYANCES - CULTUREGAB », sur culturegabon.canalblog.com, (consulté le )
  10. culturegab, « RITES, TRADITIONS, ET CROYANCES », sur canalblog.com, CULTUREGAB, (consulté le ).
  11. culturegab, « RITES, TRADITIONS, ET CROYANCES », sur canalblog.com, CULTUREGAB, (consulté le ).
  12. culturegab, « RITES, TRADITIONS, ET CROYANCES », sur canalblog.com, CULTUREGAB, (consulté le ).
  13. « Les masques Gabonais », sur lepratiquedugabon.com (consulté le ).
  14. « artisanat-africain.com/masques… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  15. « Le masque africain Punu ou le culte des morts en Afrique », sur masque-africain.com (consulté le ).
  16. http://www.institutfrancais-fondsgabon.org/livres-numeriques/masques-du-gabon.pdf
  17. « Epopees et Mythes Fangs du Gabon », sur Scribd (consulté le ).
  18. « gabonlibre.com/Histoire-Gabon-… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  19. Mbot, Jean-Emile, « La tortue et le léopard chez les Fang du Gabon (Hypothèse de travail sur les contes traduits). », Cahiers d'Études africaines, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 14, no 56,‎ , p. 651–670 (DOI 10.3406/cea.1974.2621, lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  20. Collomb, Gérard, « Les sept fils de Nzèbi. Un mythe cosmogonique des Banzèbi du Gabon. », Journal des Africanistes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 49, no 2,‎ , p. 89–134 (DOI 10.3406/jafr.1979.1985, lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  21. « Les contes et les récits », sur Sorosoro, (consulté le ).
  22. « Top 10 des plats préférés des Gabonais », sur Esprit Africain, (consulté le ).
  23. (en-GB) Firsty Admin, « Food and drink in Gabon | Bradt Guides travel information », sur Bradt Guides (consulté le )
  24. Loic Ntoutoume, « Boissons alcoolisées : le Gabon 1er consommateur en Afrique », gabonreview.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. « Alcool : Classement des plus gros consommateurs en Afrique (OMS) », sur Direct Infos Gabon, (consulté le )
  26. « Sport in Gabon », sur www.topendsports.com (consulté le )
  27. « Arts Martiaux et Sorcellerie chez les Fang du Gabon », sur Memoire Online (consulté le ).
  28. Reporters sans frontières : Les données du classement de la liberté de la presse 2016 [1]
  29. Reporters sans frontières : Gabon [2]
  30. « Le Gabon : premier pays connecté aux TIC en Afrique centrale et de l’Ouest grâce à des investissements judicieux », sur World Bank (consulté le )
  31. « Internet : Quel est l’opérateur leader au Gabon en 2022 ? », sur Direct Infos Gabon, (consulté le )
  32. « 50 littérateurs Gabonais pour Eric-Joël Békalé », sur Gabonreview.com / Actualité du Gabon /, (consulté le ).
  33. a et b « Littérature gabonaise : parcours générale et évolution par Hémery-Hervais Sima Eyi », sur Critica (consulté le ).
  34. « La prose gabonaises ( romans, nouvelles) », sur La plume et les mots du Gabon (consulté le ).
  35. « litteraturegabonaise.over-blog… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  36. « Littérature gabonaise : parcours général et évolution », sur monsite.com (consulté le ).
  37. « Gabon », sur uwa.edu.au (consulté le ).
  38. « La littérature gabonaise des origines à nos jours », sur etudier.com, (consulté le ).
  39. a et b https://www.mollat.com/Recherche/Auteur/0-1366590/bekale-eric-joel
  40. https://www.mollat.com/livres/357054/eric-joel-bekale-50-figures-de-la-litterature-gabonaise-de-1960-a-2010
  41. a et b http://www.sorosoro.org/2009/11/le-mumbwang-des-punu/
  42. a et b « Epopée,mythes,contes », sur blogspot.fr (consulté le ).
  43. « LES EDITIONS AMAYA : Une décennie au service du livre et de la culture gabonaise », sur Journal du Gabon, (consulté le )
  44. https://www.mollat.com/livres/321180/les-grandes-figures-de-la-poesie-gabonaise-de-1960-a-2015-anthologie
  45. H. Trilles et Henry Tourneux, Contes et légendes fang du Gabon (1905), , 254 p. (ISBN 978-2-8111-0478-8, lire en ligne), p. 253.
  46. « LES CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES ÉPOPÉES NÉGRO-AFRICAINES par Kwenzi Mikala », sur blogspot.fr (consulté le ).
  47. Skydou, Christian, « Épopée et identité : exemples africains », Journal des Africanistes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 58, no 1,‎ , p. 7–22 (DOI 10.3406/jafr.1988.2246, lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  48. Lilyan Kesteloot et Bassirou Dieng, Les épopées d'Afrique noire, , 626 p. (ISBN 978-2-8111-0210-4, lire en ligne).
  49. https://d-nb.info/108150966X/34
  50. « Costume traditionnel gabonais, », sur blogspot.fr (consulté le ).
  51. « Encyclopédie de la mode gabonaise », sur blogspot.fr (consulté le ).
  52. http://gabonreview.com/blog/peinture-et-sculpture-8-artistes-gabonais-sur-les-cimaises-du-nomad/
  53. « ARCHITECTURE GABONAISE », sur blogspot.fr (consulté le ).
  54. https://www.lecourrierdelarchitecte.com/article_4262
  55. http://www.zictrad.free.fr/Afrique/Gabon.htm
  56. Cezame, « Album Gabon - Musique des Pygmées Bibayak - Cezame Music Agency », sur Cezame Music Agency (consulté le ).
  57. « Instruments de musique traditionnelle du Gabon - Art et Culture du terroire », sur Bantoozone / Site d'Art et de Culture Gabonaise et Africaine, (consulté le ).
  58. « Tableau synoptique de la chanson gabonaise du XXe siècle », sur gabonreview.com
  59. « Les rites et les danses », sur gabonart.com, Présidence du Gabon
  60. « ACTU DANSE GABON », sur facebook.com (consulté le ).
  61. http://www.lepratiquedugabon.com/gros-plan-sur-le-gabon/
  62. « Aucun pays d’Afrique noire en dehors de la République Sud-africaine ne dispose à lui tout seul de suffisamment de moyens financiers et techniques ni de ressources humaines » in « Le cinéma gabonais », sur gabonreview.com/igis
  63. « Pour une relance du cinéma au Gabon ! », sur ambagabon.ma,
  64. « Où sont les salles de cinéma ? », sur gaboncine.com,
  65. « Le CCF nouveau est arrivé : l’Institut Français du Gabon », Ambassade de France à Libreville,
  66. « Site de l'Institut Français du Gabon »
  67. « Philippe Mory », sur cineclubdecaen.com
  68. « Philippe Mory », sur africultures.com
  69. Kanel Engandja-Ngoulou, Le développement des industries culturelles au Gabon, Paris, L'Harmattan, , 326 p. (ISBN 978-2-296-96045-9, lire en ligne), p. 218
  70. « Afrique : Le film gabonais Dolè Tanit d'or des JCC », sur fr.allafrica.com
  71. Les films retenus sont : La Cage (1962) de Robert Darene avec Philippe Mory, Les tam-tams se sont tus (1971) de Philippe Mory, Obali (1976) et Ayouma (1977) de Pierre Marie Dong et Charles Mensah, « Ilombè » (1978) de Charles Mensah, Demain, un Jour nouveau (1978) de Pierre Marie Dong, Dôlè (1999) d’Imunga Ivanga et Les Couilles de l’éléphant (2000) d’Henri Joseph Koumba Bididi. (« FESPACO 2013 : Le Gabon, pays d'invité d'honneur », sur fespaco-bf.net (consulté le ))
  72. « IGIS », sur africine.org (consulté le )
  73. « Mission », sur le site de l'IGIS
  74. http://www.lepratiquedugabon.com/les-parcs-nationaux-du-gabon/
  75. http://www.parcsgabon.org/
  76. http://www.lepratiquedugabon.com/les-orchidees-du-gabon/
  77. http://www.mandji.net/sites.shtml
  78. « Gabon- Dernière minute », sur France Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le ).
  79. http://www.africultures.com/php/?nav=article&no=7054
  80. http://www.gabonart.com/visites-virtuelles/musee-virtuel-des-arts-et-traditions
  81. http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_5/b_fdi_04-05/05035.pdf
  82. « Musée National des Arts et Traditions du Gabon », sur facebook.com (consulté le ).
  83. * Écosystème et paysage culturel pygmée du massif de Minkébé (2003)
  84. « La législation sur le patrimoine culturel immatériel au Gabon », sur gouv.fr (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Jacques Anquetil, Gabon : l'artisanat créateur, Paris, Agence de cooperation culturelle et technique, , 72 p. (ISBN 978-2-249-27420-6)
  • Achille Dejean, Claudine-Augée Angoue et Jean-Ferdinand Mbah, « La culture en question au Gabon », Revue gabonaise de sociologie, L'Harmattan, no 2,‎ (ISBN 9782296100169)
  • Les jeux gabonais, Libreville, Ministère de la culture, des arts et de l'éducation populaire, Musée national des arts et traditions du Gabon, , 51 p.
  • Masques du Gabon, Libreville, Ministère de la culture, des arts et de l'éducation populaire, Musée national des arts et traditions du Gabon, , 92 p.
  • Sophie Diane Mebe, Littérature gabonaise : littérature du silence ? (thèse de doctorat de Lettres modernes), Université Paris 12, , 324 p.
  • Pierre Ndemby-Mamfoumby (dir.), Les écritures gabonaises : histoire, thèmes et langues, t. 1, Yaoundé, Éditions CLE, , 298 p. (ISBN 978-9956-0-9128-7)
  • Robert Orango-Berre, Les arts premiers du Gabon (sculptures célèbres), Libreville, Éd. Raponda-Walker, , 211 p. (ISBN 2-912776-38-4)
  • Louis Perrois, La statuaire fan, Gabon, Paris, ORSTOM, , 420 p.
  • Louis Perrois, Problèmes d'analyse de la sculpture traditionnelle du Gabon, Paris, ORSTOM, , 124 p. (ISBN 2-7099-0437-3)
  • Louis Perrois, Les chefs-d'œuvre de l'art gabonais au Musée des arts et traditions de Libreville, Libreville, Rotary Club de Libreville-Okoumé, , 154 p.
  • André Raponda-Walker, Contes gabonais, Libreville, J. Adam, , 82 p.

Discographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) Music from an Equatorial microcosm : Fang Bwiti music from Gabon Republic, Africa, Washington, D.C., Smithsonian Folkways recordings, coll. « James W. Fernandez », , [audio]
  • Fang du Gabon, Bruxelles, Fonti musicali, coll. « Lou et Claude Flagel », , [audio]
  • Xylophones Fang : Gabon, Antony, Universal Division Mercury, coll. « Charles Duvelle) », , [audio]
  • Gabon : musique des Pygmées Bibayak, chantres de l'Épopée, Radio-France, distrib. Harmonia mundi, coll. « Pierre Sallée », , [audio]
  • Gabon : chants Atege, Radio-France, distrib. Harmonia mundi, , [audio]
  • Gabon : chants myènè de Port-Gentil à Lambaréné, Radio-France, distrib. Harmonia mundi, , [audio]

Filmographie

[modifier | modifier le code]
  • La nuit du Bwiti de Jean-Claude Cheyssial, 1996, DVD, 49 min : film documentaire
  • Le Souffle de la Forêt de Jean-Claude Cheyssial, 1997, DVD, 49 min : film documentaire
  • L'Esprit de la Forêt de Jean-Claude Cheyssial, 1997, DVD, 26 min : film documentaire
  • Secrets de femmes de Jean-Claude Cheyssial, 1999, DVD, 49 min : film documentaire
  • Le Peuple de la Forêt de Jean-Claude Cheyssial, La Luna Production, 2000, VHS, 48 min : film documentaire
  • L'Iboga : les hommes du bois sacré de Gilbert Kelner, DocNet, 2005, DVD, 53 min : film documentaire
  • La Guérisseuse de la Forêt de Jean-Claude Cheyssial, 2005, DVD, 52 min : film documentaire
  • Talents du Gabon de Roland Dubore et Nathalie Valentin, Play Fim, 2007, 2 DVD, 156 min : film documentaire

Chronologie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]