Der Struwwelpeter
Der Struwwelpeter | |
Couverture du livre. Nouvelle édition posthume (1917). | |
Auteur | Dr Heinrich Hoffmann |
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Pays | Allemagne |
Genre | Livre de comptines |
Date de parution | 1844 |
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Der Struwwelpeter (de l'allemand, « Pierre l'Ébouriffé »), traduit par Crasse-Tignasse ou par Amusantes histoires et plaisantes images pour enfants de 3 à 6 ans du Dr Heinrich Hoffmann, est un livre allemand d'histoires courtes en vers, publié en 1844. Son auteur, Heinrich Hoffmann (1809-1894), est un psychiatre, écrivain et auteur de livres pour enfants. Sous forme humoristique, il s’agit d’un vrai recueil de leçons de morale pour enfants, sur ce qu’il ne faut pas faire, allant de mal se tenir à table à se moquer des étrangers, en passant par faire du mal aux bêtes, etc. Le livre a été traduit dans plusieurs langues. On peut le trouver (ou en trouver des extraits) chez de nombreux pédopsychiatres allemands.
Le titre et sa traduction en français
[modifier | modifier le code]Le héros du livre est personnifié par la figure du Struwwelpeter [chtrouvelpétère], en français : « Pierre l’ébouriffé », un enfant désobéissant qui ne se laisse couper ni ongles ni cheveux.
En France, le livre a été traduit sur la 360e édition du livre de Dr Heinrich Hoffmann et édité en 1872 chez Sandoz et Fischbacher à Paris par Trim sous le titre : Pierre l'ébouriffé : joyeuses histoires et images drôlatiques pour les enfants de 3 à 6 ans[1].
Liste des histoires
[modifier | modifier le code]- Struwwelpeter
- Die Geschichte vom bösen Friederich (L’histoire du méchant Frédéric)
- Die gar traurige Geschichte mit dem Feuerzeug (La très triste histoire avec le briquet)
- Die Geschichte von den schwarzen Buben (L’histoire des garçons noirs)
- Die Geschichte von dem wilden Jäger (L'histoire du chasseur sauvage)
- Die Geschichte vom Daumenlutscher (L'histoire du suceur de pouce)
- Die Geschichte vom Suppen-Kaspar (L’histoire du Gaspard-à-la-soupe)
- Die Geschichte vom Zappel-Philipp (L'histoire de Philippe-le-surexcité)
- Die Geschichte von Hans Guck-in-die-Luft (L'histoire de Jean Tête-en-l'air)
- Die Geschichte vom fliegenden Robert (L'histoire de Robert-le-volant)
Naissance du Struwwelpeter
[modifier | modifier le code]Le Struwwelpeter fut conçu à l'occasion des fêtes de Noël de l'année 1844. Heinrich Hoffmann souhaitait se procurer un beau livre d'images à offrir à son fils Carl, âgé de trois ans, mais ce qu'il trouva dans les différents magasins et librairies de Francfort ne le satisfit pas. C'est ainsi qu'il décida d'acheter un cahier vierge et d'y inscrire ses propres histoires et illustrations : le Struwwelpeter était né. Une fois le livre terminé, Heinrich Hoffmann l'offrit simplement à son fils, mais quelques-uns de ses amis, qui avaient eu l'occasion de voir eux aussi l'ouvrage, furent tellement impressionnés par le travail du docteur qu'ils s'efforcèrent de le convaincre de le publier. Au début, Hoffmann refusa catégoriquement d'envisager une publication : il n'avait jamais pensé à faire un tel usage de son livre, et n'avait aucune intention de se lancer dans une activité d'écrivain ou de dessinateur pour enfants.
C'est sur l'intervention d'un ami éditeur, Zacharias Löwenthal, qu'Heinrich Hoffman se laissa finalement persuader de publier le livre. Il accepta de suivre le conseil de son ami mais décida d'utiliser un nom d'emprunt (Reimerich Kinderlieb) car il souhaitait rester anonyme. La première version imprimée apparut en 1845 sous le titre Lustige Geschichten und drollige Bilder mit 15 schön kolorierten Tafeln für Kinder von 3-6 Jahren (Histoires drôles et images cocasses avec 15 jolis tableaux colorés pour les enfants de 3 à 6 ans). Le livre ne prit le nom de Struwwelpeter, sous lequel il se rendit célèbre, qu'à partir de 1847, avec la troisième édition.
Le Struwwelpeter devint rapidement célèbre en Allemagne, avant que le succès ne se propage aux pays étrangers. Les histoires courtes du docteur Hoffmann furent traduites en de nombreuses langues. Ainsi en Angleterre, la première traduction parut dès 1848, sous le nom « Slovenly Peter ».
La signification du livre
[modifier | modifier le code]Dans son livre, Heinrich Hoffmann raconte les histoires d'enfants turbulents qui se jouent des règles imposées par leurs parents et s'illustrent par des actes de désobéissance, de moquerie ou encore de maltraitance envers les animaux. Autant d'exemples de mauvais comportements propres à l'enfance, et qu'Hoffmann met en scène au travers d'illustrations délirantes et de textes en rimes à la fois drôles et cruels. En effet, dans chaque histoire, les enfants mal élevés subissent des punitions toutes plus terribles et effrayantes les unes que les autres. Par exemple, dans « L'Histoire Effroyable de Pauline et des Allumettes », une petite fille qui ne peut s'empêcher de jouer avec des allumettes finit par mettre le feu à sa robe et se retrouve réduite en tas de cendres. Dans « L'Histoire du Suceur de Pouce », une mère excédée prévient son fils Konrad qu'il ferait mieux de cesser de se sucer les pouces, sans quoi un tailleur viendra les lui couper. La mère s'absente, laissant son fils seul. Ce dernier se révèle bien entendu incapable de respecter les consignes de sa mère, et c'est alors que le tailleur surgit avec une énorme paire de ciseaux et sectionne les deux pouces du pauvre Konrad.
Le nom du livre, Struwwelpeter, est aussi le titre de la première histoire : un jeune garçon, Pierre, refuse catégoriquement de se laisser peigner, couper les ongles ou les cheveux. Il se laisse donc pousser les cheveux et les ongles pendant des mois, jusqu'à arborer une véritable crinière sur la tête et des griffes au bout des doigts. Si bien qu'il se retrouve au ban de la société, rejeté par sa famille et ses amis.
La particularité de ces histoires courtes réside bien entendu dans leur cruauté. Le but d'Heinrich Hoffmann était en réalité de choquer les jeunes enfants afin de leur inculquer les règles de base de la politesse et de la bienséance. À la fin de chaque histoire se trouve ainsi une morale énoncée en termes simples et évocateurs, à travers le mauvais comportement d'enfants que l'on érige en contre-exemples, victimes de cruelles punitions à même d'inciter les jeunes lecteurs à se comporter en enfants modèles.
Mais le Struwwelpeter contient également d'autres types de leçons morales autour de thèmes graves tels que le racisme ou l'anorexie. L'une des histoires (« L'Histoire des Garçons Noirs »), trois garnements passent leur temps à importuner un pauvre garçon noir. Les trois vauriens sont alors attrapés par le grand Niklas, sorte de figure paternelle, qui les empoigne et les plonge dans un tonneau d'encre. Il les rend ainsi plus noirs encore que le garçon qu'ils chahutaient sans cesse, afin que cela leur serve de leçon. Autre exemple : « L'Histoire de Kaspar qui ne mangeait jamais de Soupe ». Il s'agit de l'histoire de Kaspar, un garçon fort et en bonne santé qui proclame soudain qu'il n'avalera plus jamais la moindre goutte de soupe. Cinq jours plus tard il est devenu si maigre et faible qu'il meurt brutalement.
Malgré la cruauté et la dureté de ces histoires, il convient de ne pas limiter la portée du livre d'Hoffmann à de simples leçons morales. Le Struwwelpeter est aussi lié à certaines réflexions autour de l'idée d'éducation dans les classes moyennes. Certains pensent que l'idéal d'éducation propagé par Goethe et Jean-Jacques Rousseau a pu être réinterprété au travers du livre d'Hoffmann.
Le regard porté aujourd'hui sur le Struwwelpeter
[modifier | modifier le code]Plus de 150 ans après son apparition, le Struwwelpeter jouit toujours d'une belle réputation dans les pays anglo-saxons, surtout en Allemagne. Un musée du Struwwelpeter[2] a même été ouvert à Francfort-sur-le-Main (la ville où vécut Heinrich Hoffmann) en 1977. Ce musée ne contient pas uniquement des livres, des dessins ou des documents sur le Struwwelpeter ou sur la vie de Heinrich Hoffmann. On peut également y trouver un théâtre pour enfant ainsi qu'une fondation venant en aide aux personnes victimes de troubles psychologiques, Hoffmann lui-même ayant été profondément impliqué dans ces questions au travers de sa profession de psychiatre.
Le succès du Struwwelpeter depuis sa création et jusqu'à aujourd'hui n'est pas démenti. Il a été traduit dans plus de 35 langues comme le chinois ou l'afrikaans. Mais un tel succès comporte bien évidemment sa part de controverse, en raison de la cruauté et du sadisme caractérisant les différentes histoires. Beaucoup considèrent que le propos du livre est trop dur et critiquent le fait que le Struwwelpeter fait plus ou moins l'apologie d'une éducation stricte, sévère et rigide, qui n'a plus lieu d'être aujourd'hui. À cet égard, Heinrich Hoffmann fut l'un des fondateurs de la pédagogie « psychologiquement répressive » et tenait tout particulièrement à se détacher de la tradition des contes fantastiques comme ceux qui firent la renommée des frères Grimm.
Quoi qu'il en soit, le Struwwelpeter reste l'un des personnages les plus célèbres de la littérature enfantine. Des générations d'enfants se souviennent avec effroi des terribles punitions infligées aux garnements de ce livre, qui perpétue à travers les âges des modèles aujourd'hui désuets de la pédagogie enfantine.
Imitations et parodies
[modifier | modifier le code]Le Struwwelpeter rencontra un tel succès qu'il fut bien sûr copié ou imité. En 1890 apparut une « Struwwelliese », version féminine du Struwwelpeter. Il y eut aussi un Struwwelpeter égyptien et même un « Struwwelhitler », une parodie anglaise satirique créée pour soutenir les troupes anglaises et les victimes des bombardements allemands outre-manche durant la Seconde Guerre Mondiale.
Certaines comédies musicales et pièces de théâtre s'appuyant sur l'histoire du Struwwelpeter furent également produites. Mais aucune d'entre elles ne put réitérer le succès rencontré par Heinrich Hoffmann avec son Struwwelpeter. Hoffmann lui-même publia cinq autres livres pour enfants par la suite, mais il ne parvint jamais à en vendre autant que le premier qu'il avait conçu un jour de .
La chanson Hilf Mir du groupe de metal industriel allemand Rammstein, présente dans l'album Rosenrot sorti en 2005, s'inspire de la comptine La très triste histoire avec le briquet[3].
Une adaptation de Struwwelpeter: Die Rückkehr en bande dessinée par David Füleki est parue en 2009 chez Tokyopop.
Traductions
[modifier | modifier le code]Les traductions ne sont pas officielles[Qui ?].
Le superflu des phrases, l'ordre des mots, l'étrangeté de certaines expressions (comme « avec sa bouche », « mit seinem Mund » : cette précision est inutile et devrait être logiquement « avec sa gueule », « mit seinem Maul » — pour le chien) ainsi que les coupures de certains mots ont servi aux rimes et aux pieds allemands. Les traductions sont quasiment mot à mot ; presque rien n'a été enlevé ni déplacé.
Une traduction française de Cavanna publiée par L'École des loisirs sous le titre Crasse Tignasse a été mise en chansons par Un Drame Musical Instantané (cd Auvidis, coll. Zéro de conduite, 1993)
Préface
[modifier | modifier le code]Texte original | Traduction | |
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Wenn die Kinder artig sind, |
Si les enfants font attention[4], |
Le Struwwelpeter (Der Struwwelpeter)
[modifier | modifier le code]Texte original | Traduction | |
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Sieh einmal, hier steht er, |
Vois une fois, il se tient là, |
L’histoire du méchant Friederich (Die Geschichte vom bösen Friederich)
[modifier | modifier le code]Texte original | Traduction | |
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Der Friederich, Der friederich, Am Brunnen stand ein großer Hund, Der bitterböse Friederich, Jedoch nach Hause lief der Hund Ins Bett muß Friederich nun hinein, Der Hund an Friederichs Tischen saß, |
Le Friederich, le Friederich, À la fontaine se tenait un grand chien, L’amèrement méchant Friederich, Toutefois le chien courut à la maison Friefdrich doit aller au lit Le chien à la petite table de Friederich s’assit, |
La très triste histoire avec le briquet (Die gar traurige Geschichte mit dem Feuerzeug)
[modifier | modifier le code]Texte original | Traduction | |
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Paulinchen war allein zu Haus, Da sah sie plötzlich vor sich stehn Und Minz und Maunz, die Katzen, Paulinchen hört die Katzen nicht ! Doch Minz und Maunz, die Katzen, Doch weh ! Die Flamme faßt das Kleid, Und Minz und Maunz, die schreien, Verbrannt ist alles ganz und gar, Und Minz und Maunz, die kleinen, |
Paulinette était seule à la maison, Alors vit-elle devant elle debout Et Minz et Maunz, les chats, Paulinette n’entend pas les chats ! Pourtant Minz et Maunz, les chats, Mais aïe ! La flamme touche son habit, Et Minz et Maunz, ceux-ci crient Brûlée est entièrement et tout Et Minz et Maunz, les petits, |
L’histoire du garçon noir (Die Geschichte von den schwarzen Buben)
[modifier | modifier le code]Texte original | Traduction | |
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Es ging spazieren vor dem Tor Da kam der große Nikolas Die Buben aber folgten nicht Der Niklas wurde bös’ und wild, Die siehst sie hier, wie schwarz sie sind, |
(Il[9]) vint se promener devant le portail Alors vint le grand Nikolas Mais les garçons ne suivaient pas Le Niklas devint méchant et furieux, Tu les vois là, comme noirs ils sont, Le prénom allemand "Ludwig" a donné les prénoms Ludovic, Louis et Clovis (Klodwig). |
L’histoire du suceur de pouce (Die Geschichte vom Daumenlutscher)
[modifier | modifier le code]Texte original | Traduction | |
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« Konrad ! » sprach die Frau Mama, Fort geht nun die Mutter und Bauz ! Da geht die Türe auf, Als die mutter kommt nach Haus, |
« Konrad ! » parla la Dame Maman, Part alors la mère et Vlan ! À ce moment s’ouvre la porte Lorsque la mère vient à la maison, |
L’histoire du Kaspar-à-la-soupe (Die Geschichte vom Suppen-Kaspar)
[modifier | modifier le code]Texte original | Traduction | |
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Der Kaspar, der war kerngesund, Am nächsten Tag - ja sieh nur her ! Am dritten Tag, o weh und ach ! Am vierten Tag endlich gar |
Le Kaspar était en pleine santé Au jour suivant, regarde donc ! Au troisième jour, ô malheur et drame ! Au quatrième jour enfin tout Un lot équivaut à 15 g (le nouveau lot à 25 g), donc un demi-lot équivaut à 7,5 g |
Galerie
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Die Geschichte vom bösen Friederich
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Die Geschichte vom bösen Friederich
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Die Geschichte von den schwarzen Buben
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Die Geschichte von den schwarzen Buben
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Die Geschichte von den schwarzen Buben
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Die Geschichte vom wilden Jäger
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Die Geschichte vom wilden Jäger
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Die Geschichte vom wilden Jäger
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Die Geschichte vom Daumenlutscher
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Die Geschichte vom Zappel-Philipp
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Die Geschichte vom Zappel-Philipp
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Die Geschichte vom Zappel-Philipp
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Die Geschichte vom Hanns Guck-in-die-Luft
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Die Geschichte vom Hanns Guck-in-die-Luft
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Die Geschichte vom Hanns Guck-in-die-Luft
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Die Geschichte vom fliegenden Robert
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Der Struwwelpeter, esquisse de H. Hoffmann
Adaptations
[modifier | modifier le code]Bande dessinée
[modifier | modifier le code]- Crasse-Tignasse, adaptation de François Cavanna, L'école des loisirs, 1979, (ISBN 9782211061223)
Théâtre
[modifier | modifier le code]- Crasse-Tignasse, spectacle au Théâtre du Tilleul, 1983.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre l'ébouriffé, joyeuses histoires et images drôlatiques pour les enfants de 3 à 6 ans, traduit par Trim sur la 360e édition originale du livre de Heinrich Hoffmann , Gallica / BnF, site consulté le 6 décembre 2020 [1]
- « Musée – Willkommen beim Struwwelpeter- und Heinrich-Hoffmann-Museum in Frankfurt am Main » (consulté le ).
- « Analyse de la chanson Hilf mir », sur rammstein-haus.net.
- faire attention, ici, signifie être studieux, précis, minutieux, etc.
- l’enfant-Christ, l’enfant-Jésus, le Christkind, est actuellement l’équivalent du Père Noël (ou de Saint Nicolas, qui a donné le père Noël – l’Alsace connaît les trois mais ne fête que les deux hommes). Il était représenté autrefois par une fée.
- faire du bruit, ici, signifie se disputer, crier, pleurer, etc.
- les sept choses, die Siebensachen, peuvent se traduire par les sept péchés capitaux, les dix commandements, les sept lois, mais évidemment bien moindres ici, pour les enfants.
- l’expression traduite par nourrice est, dans le texte original allemand, Gretchen ("petite Grite"), une variante du diminutif du prénom Margarete, en français Marguerite.
- Le "il" du début est impersonnifié.
- En allemand et en alsacien, bretzel est mis au féminin (en Alsace [en français], bretzel l'est également). Dans le reste de la France, le nom est mis au masculin, bien qu'il s'agisse d'une spécialité alsacienne et allemande.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Florian Houssier, « Le « Struwwelpeter », ou les cachettes de la libido », in Imaginaire & Inconscient, vol. 18, no. 2, L'Esprit du temps, 2006, p. 83-94, [lire en ligne]
- Jack Zipes (trad. de l'anglais par François Ruy-Vidal), Les Contes de fées et l'art de la subversion : Étude de la civilisation des mœurs à travers un genre classique : la littérature pour la jeunesse, Paris, Payot & Rivages, coll. « Petite bibliothèque Payot » (no 637), (1re éd. 1986, trad.), 363 p. (ISBN 978-2-228-90215-1, OCLC 224936973)Titre or. : Fairy Tales and the Art of Subversion (1983).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Pierre l'ébouriffé, joyeuses histoires et images drôlatiques pour les enfants de 3 à 6 ans de Heinrich Hoffmann, traduit par Trim sur la 360e édition originale, Gallica / BnF, site consulté le 6 décembre 2020 [2]
- Présentation de Crasse-Tignasse dans l'adaptation de François Cavanna, sur le site de L'école des loisirs, consulté le 6 décembre 2020 [3]
- Lecture par Clotilde de Bayser, réalisation de Marguerite Gateau, sur France Culture, site consulté le 6 décembre 2020 [4]
- Struwwelpeter-Museum, site consulté le 6 décembre 2020[5], [6].