Guise
Guise | |||||
De haut en bas, de gauche à droite : le château ; église Saint-Pierre-et-Saint-Paul ; le Familistère ; statue de J.B. Godin ; le donjon du château ; statue de Camille Desmoulins ; l'Oise ; les fêtes "Ducales" ; panorama de la ville. |
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Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Vervins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Thiérache Sambre et Oise (siège) |
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Maire Mandat |
Hugues Cochet 2020-2026 |
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Code postal | 02120 | ||||
Code commune | 02361 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Guisard(e)s | ||||
Population municipale |
4 533 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 281 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
5 898 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 54′ 03″ nord, 3° 37′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 91 m Max. 157 m |
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Superficie | 16,13 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Guise (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Guise (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guise (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-guise.fr | ||||
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Guise ([ɡɥiz]) est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisations
[modifier | modifier le code]Guise se situe dans le nord de l'Aisne, entre les anciens pays du Vermandois et de la Thiérache, à mi-distance entre les villes de Saint-Quentin et de Vervins.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Oise, le ruisseau des Fonds[1], le canal du Moulin[2] et l'Oise[3],[4],[Carte 1].
L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 mètres d'altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres[5]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Oise sont données par la station hydrologique située sur la commune de Flavigny-le-Grand-et-Beaurain. Le débit moyen mensuel est de 11,2 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 201 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 218 m3/s, atteint le [6].
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Château fort sur la butte.
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L'Oise.
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Panorama de la ville depuis le château.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 766 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Vervins à 20 km à vol d'oiseau[9], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,3 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Guise est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guise, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guise, dont elle est la commune-centre[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,3 %), prairies (12,8 %), zones urbanisées (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), forêts (2,2 %)[18].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de Guise est issu d'un mot en ancien allemand, Wiese (« pâturage » ou « pré »). La ville a aussi été appelée Wieze en flamand et en néerlandais.
Le village et le premier château au XIe siècle se nomment en latin médiéval Guisia, ce qui est attesté pour 1050[19],[20].
Durant la Révolution, la commune porte les noms de Beaupré et Réunion-sur-Oise[21].
Au XXIe siècle, une étymologie populaire (erronée) de Guise est « gué sur l'Oise » (le nom de l'Oise en ancien français étant « Ise »).
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge et Époque moderne
[modifier | modifier le code]La bourgade de Guise, capitale excentrée de la Thiérache, s'est développée à l'ombre d'un puissant château fort placé sur ses hauteurs. La terre de Guise est qualifiée de comté à partir du XIIIe siècle[réf. souhaitée] elle est érigée en duché-pairie en 1528. Les seigneurs de Guise, comtes puis ducs de Guise, sont issus d'une branche cadette de la maison de Lorraine.
La forteresse de Guise contrôle la rivière Oise. Il existe, encore aujourd'hui, d'importants vestiges de cette bourgade fortifiée, élément du système de fortification du Nord du royaume de France au temps de la Renaissance, même si la forteresse et la ville ancienne sont sorties très abîmées de la Première Guerre mondiale.
À la mort du duc Louis II d'Anjou son père (1417), le roi René d'Anjou reçoit la terre de Guise qui sera érigée en comté[réf. souhaitée] par son beau-frère le futur Charles VII. Les Anjou sont partisans du dauphin et le duc de Bedford, régent au nom du roi d'Angleterre Henri VI, confisque leurs possessions au nord de la Loire et attribue Guise à Jean II de Luxembourg-Ligny, qui prend Guise en 1425.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Guise, chef-lieu de pays sous l'Ancien Régime, devient chef-lieu de canton de l'arrondissement de Vervins du département de l'Aisne en 1790.
Industrialisation
[modifier | modifier le code]La ville de Guise est aux premières loges de l'expérience sociale de Jean-Baptiste André Godin au XIXe siècle. Il choisit Guise pour y implanter son phalanstère, lieu de vie communautaire imaginé par l'utopiste Charles Fourier : le familistère de Guise.
L'essor des transports pondéreux sur l'Oise et la révolution industrielle du XIXe siècle permettent plus concrètement le développement de la ville desservie par le chemin de fer du Nord ainsi que l'implantation d'usines modernes. Parmi ces dernières, qui viennent compléter l'activité des carrières et de la tannerie, de la métallurgie et de la fonderie, la maison Godin produit des appareils de chauffage : les poêles Godin.
Anciennes voies ferrées
[modifier | modifier le code]De 1875 à 1966, Guise a eu un important trafic ferroviaire. À partir de la gare, inaugurée en 1892, aujourd'hui désaffectée et transformée en habitation, les voyageurs pouvaient partir pour de nombreuses destinations ; d'abord vers Saint-Quentin, par Lesquielles-Saint-Germain, Origny-Sainte-Benoite, Ribemont grâce à la ligne de chemin de fer secondaire de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise, exploitée de 1875 jusqu'en 1966, date de la dernière desserte de voyageurs de la ville.
En 1896 est créée la ligne de Laon au Cateau qui passe par Guise, fermée au service voyageurs en 1937. De 1900 à 1950, on peut utiliser une autre ligne de chemin de fer secondaire, celle du chemin de fer de Guise au Catelet en passant par Seboncourt et Bohain. À partir de 1910, le chemin de fer de Guise à Hirson dessert la ville en passant par Beaurain. Cette ligne est fermée à la desserte voyageurs en 1951 puis au trafic marchandises en 1976.
Pour éviter de contourner la butte du fort, un tunnel de plus de 500 m a été creusé. Il a eu la particularité d'abriter sous sa voûte deux lignes de chemins de fer d'écartements différents. Une voie métrique (d'écartement d'1 m) et une voie normale (d'écartement d'1,435 m), comme on peut le constater sur la carte postale prise par les Allemands au cours de la Première Guerre mondiale. Ce tunnel très endommagé par les bombardements a été reconstruit après 1919 et existe encore de nos jours ; ses extrémités sont fermées par des grilles.
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La gare vers 1910. -
La gare de nos jours devenue une habitation. -
Le tunnel du chemin de fer après la guerre 1914-1918 (carte postale). -
L'extrémité du tunnel condamné de nos jours. -
Les vestiges du « pont du fer » de Guise en 2017. -
Le « pont de fer » vers 1915 (carte postale allemande). -
Evocation du riche passé ferroviaire de Guise en 2017.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]La ville, qui a compté 8 000 habitants avant 1914, fut pendant la Première Guerre mondiale l'épicentre de deux batailles, en 1914 et en 1918 :
- la bataille de Guise se déroula les 28 et 29 août 1914. Après la retraite stratégique franco-britannique, l'armée du général Lanrezac s'illustre en causant de lourdes pertes à la garde et au Xe corps d'armée prussien, commandé par le général Karl von Bülow ;
- la bataille de Guise de 1918 constitue une partie de la Bataille de la Sambre qui se déroula du 4 au . L'armée du général Marie-Eugène Debeney inflige une défaite aux troupes rescapées du général Oskar von Hutier, qui doit abandonner la position de défense Hunding, composante de la Ligne Hindenburg. C'est le début de la reconquête de la vallée de l'Oise par les armées alliées.
La ville est très largement détruite à la fin de la guerre[22] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [23].
Depuis 1918
[modifier | modifier le code]La population remonte à 7 100 habitants en 1923. Le canton de 21 communes s'est repeuplé après guerre et atteint 16 750 habitants Puis la population stagne pour entamer un lent déclin. La ville compte moins de 6 000 habitants depuis 2000.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Guise a absorbé en 1965 la commune de Flavigny-le-Petit[21].
Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Vervins du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la troisième circonscription de l'Aisne.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Guise[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 19 à 45 communes.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La ville était le siège de la communauté de communes de la Région de Guise, créée fin 1993.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la petite Communauté de communes de la Thiérache d'Aumale a fusionné avec celle de la Région de Guise, pour former le , la communauté de communes Thiérache Sambre et Oise, dont Guise est le siège.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors des élections municipales de 2008, la liste menée par le maire sortant, Daniel Cuvellier, avec Hugues Cochet comme colistier, est réélue, mais Daniel Cuvellier démissionne en 2010. Des élections municipales partielles sont donc organisées, remportées par Hugues Cochet (DVG) (57,10 % des suffrages exprimés, 1 134 voix), attant celle menée par Cédric Lajeunesse (SE), qui obtient 852 voix (42,90 %)[24].
Lors des élections municipales de 2014 dans l'Aisne, la liste menée par le maire sortant, Hugues Cochet, est seule candidate et donc élue dès le premier tour[25].
Lors des élections municipales de 2020 dans l'Aisne, la liste menée par le maire sortant Hugues Cochet (divers gauche) remporte l'élection dès le premier tour, avec 79,15 % soit 1 359 voix, 25 élus au conseil municipal et 14 élus au conseil communautaire, contre celle menée par Nicolas Maineray (également divers gauche), directeur du château-fort de Guise qui obtient 20.85 % des suffrages exprimés, et obtient 2 élus au conseil municipal et un élu au conseil communautaire[26],[24],[25].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Distinctions et labels
[modifier | modifier le code]Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[35].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2021, la commune comptait 4 533 habitants[Note 4], en évolution de −7,85 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,7 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 2 108 hommes pour 2 425 femmes, soit un taux de 53,50 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,17 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Sport
[modifier | modifier le code]- Pals Athletic Club, PAC de Guise, club de basket-ball. Fondé dans les années 1950, le club a remporté les championnats masculins régionaux de Picardie 2014 (RM3), 2015 (RM2), 2017 (PréNat) ainsi que le Trophée des Hauts-de-France (2017). L'équipe masculine évolue actuellement en championnat de France Nationale 3[41].
- Union sportive guisarde, club de football[42].
- Tennis de Table Guisard.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Les Ducales. Cette fête médiévale annuelle[43],[44],[45],[46],[47] organisée depuis 2004[48] sur un week-end durant la deuxième moitié du mois de juin depuis l'édition 2018[49] (elle avait lieu auparavant début août), fut parfois désignée sous le nom de « Grandes heures médiévales de Guise ». Certaines troupes de reconstitution historique y assurent des prestations plus d'une fois, comme la Compagnie Excalibur Île-de-France[50], revenue à nouveau en 2010.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le Familistère, classé aux monuments historiques depuis 1991.
- Le château fort de Guise, dont le classement en tant que Monument historique de 1924 a été étendu en 2008.
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, classée depuis 1927.
- L'église Saint-Médard.
- Maison située au 18 rue de la Citadelle, classée depuis 1998.
- L'hôtel Warnet, 113 place d'Armes, classé depuis 2002.
- Statue de Camille Desmoulins.
- L'axe vert de la Thiérache, long de 39 km et qui relie Guise à Hirson sur les emprises d'une ancienne voie ferrée. Il est inclus dans la véloroute TransEuropéenne Paris - Moscou.
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Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
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Statue de Camille Desmoulins.
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Tombeau de Jean-Baptiste Godin.
Lieux de mémoire de la Grande Guerre
[modifier | modifier le code]- Monument à la mémoire de la Ve Armée française, inauguré en 1929 :
- Ce monument a été érigé à la mémoire des soldats de la Ve Armée française tombés lors de la bataille de Guise de 1914. Il est l'œuvre de Jean et Joël Martel.
Au centre du monument, une frise stylisée représente le commandement français donnant des ordres aux troupes, à droite, les cavaliers, à gauche les fantassins; à l'arrière-plan se distinguent les usines de Guise. Au bas de la frise, on peut lire cette inscription :
« À la gloire de la Cinquième armée française et de son chef le général Lanrezac - Bataille de Guise 28-29 août 1914 ».
Sur deux plaques latérales sont inscrits le nom des unités françaises ayant participé à la bataille.
- Monuments aux morts
- Le monument aux morts est érigé dans un petit parc à l'angle de la rue du Jeu-de-Paume et du boulevard Jean-Jaurès, il a été inauguré le 18 avril 1923. Ce monument est l'œuvre de l'architecte Charles Classet et du sculpteur André-Joseph Allar. Il est composé de deux ailes latérales surmontés chacun d'une sorte de pot à feu d'où jaillit la « flamme éternelle ». Ses deux ailes sont réunies par une partie centrale au-dessus de laquelle a été érigée une statue de femme, allégorie de la "ville de Guise", protégeant ses enfants[51].
- Monument aux morts du Familistère dû aux frères Jean et Joël Martel, il a la forme d'un mur au centre duquel a été érigée la statue imposante d'un poilu.
- Monument aux morts de Flavigny-le-Petit, commune rattachée à Guise depuis 1966.
- Cimetières militaires et nécropoles
- Nécropole nationale de La Désolation :
Ce cimetière militaire français se trouve sur le territoire de la commune de Guise au lieu-dit la Désolation près du hameau de Flavigny-le-Petit.
Le cimetière contient 2 643 corps dont 1 491 en ossuaires. Des soldats de plusieurs nationalités y reposent : des Français pour la plupart ainsi que, 31 Belges, 47 Britanniques et 1 Canadien, 13 Russes et 1 Roumain. Des soldats français tombés pendant les deux guerres mondiales reposent dans des tombes individuelles et deux ossuaires de part et d'autre d'un mémorial avec les noms de ceux qui ont pu être identifiés. On trouve également un carré militaire belge, un carré militaire des britanniques et un carré militaire russe.
Les corps de 428 combattants de la Seconde Guerre mondiale y sont également inhumés. - La nécropole nationale de Flavigny-le-Petit.
- Cimetière militaire allemand de La Désolation à Flavigny-le-Petit :
Les corps de 2 336 soldats allemands y sont inhumés dont 1 436 dans des tombes individuelles matérialisées par des croix en pierre (croix en pierre) dans cette nécropole et 911 inhumés dans l'ossuaire (16 ont pu être identifiés).
- Nécropole nationale de La Désolation :
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Frise sculptée du monument à la Ve Armée.
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Le monument aux morts.
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Monument aux morts de Flavigny-le-Petit.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pierre Nicolas d'Agoult (1733-1801), général des armées de la République, né à Guise, décédé à Paris.
- François Emmanuel Debranges (1743-1804), homme politique, député de la Marne de 1791 à 1792.
- Antoine Balland (1751-1821), général des armées de la République, né à Le Pont-de-Beauvoisin, mort à Guise.
- Jacques de Billy de Prunay (1535–1581), né à Guise.
- Geoffroy de Billy (1536-1612), né à Guise.
- François Boussus (1830-1899) industriel français.
- Gabriel Busiau (1902-1942), né à Guise, officier des Forces navales françaises libres (FNFL).
- Camille Desmoulins (1760-1794), avocat, journaliste et révolutionnaire français, né à Guise.
- Paul-Alexis Dubois (1754-mort au combat le 4 septembre 1796 à Rovereto), général des armées de la République (nom gravé sous l'Arc de Triomphe).
- Camille Godelle (1832-1899), homme politique français né à Guise.
- Jean-Baptiste André Godin (1817-1888), industriel ayant fondé les entreprises Godin.
- Charles Ier de Guise (1571-1640), prince français.
- Nicolas Abraham de La Framboisière (1560-1636), né à Guise.
- Charles-Louis Lesur (1770-1849), homme de lettres et essayiste politique français.
- Claude de Lorraine (1496-1550), premier duc de Guise.
- François de Lorraine (1519-1563), deuxième duc de Guise.
- Henri de Lorraine (1550-1588), troisième duc de Guise.
- Louis Joseph de Lorraine, duc de Guise (1650-1671), duc de Joyeuse et prince de Joinville.
- Louis de Lorraine (1527-1578), cardinal de Guise.
- Jean II de Luxembourg-Ligny (1392-1441), comte de Guise de 1425 à 1441.
- Jeanne Macherez (1852-1930), née à Guise, résistante de la Première Guerre mondiale.
- Jacques Mahieux (1946-2016), musicien français.
- Pascal Massuel (1963- ), épéiste français.
- Achille Peigné-Delacourt (1797-1881), historien archéologue, décédé à Guise le 14 juin 1881.
- Geneviève Prémoy alias chevalier Balthazard (1660-1706) militaire sous Louis XIV
- Jean-Nicolas Savary (1786-1853), bassoniste et facteur de basson, né à Guise.
- Jean-Luc Sokal (1961- ), footballeur français.
- Sylvie-Catherine De Vailly (1966- ), romancière française.
- Jean Louis de Viefville des Essarts (1744-1820), mort à Guise.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur semé de fleurs de lys d'or, au lion d'argent au canton dextre du chef[52].
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Détails | Blason adopté par la municipalité. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Guise, porte de la Thiérache : guide touristique et historique, éd. Office du tourisme, 1996, 76 pages.
- Guise : du château ducal au palais social, coll. Itinéraires du patrimoine, no 321, 2006, 66 pages (ISBN 978-2-906340-65-7)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- « Dossier complet : Commune de Guise (02361) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Guise »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 13 SE, Cambrai [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 197 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/12/2007 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Guise » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « le ruisseau des Fonds »
- Sandre, « le canal du Moulin »
- Sandre, « l'Oise »
- « Fiche communale de Guise », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « l'Oise »
- « Station hydrométrique « L'Oise à Flavigny-le-Grand-et-Beaurain» », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Guise et Fontaine-lès-Vervins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fontaine-les-Vervins » (commune de Fontaine-lès-Vervins) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fontaine-les-Vervins » (commune de Fontaine-lès-Vervins) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Guise », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Guise », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- (en) Bernard Bolingbroke Woodward et William Leist Readwin Cates, Encyclopaedia of Chronology: Historical and Biographical, Longmans, Green and Company, (lire en ligne)
- Philippe Le Bas, France: Dictionnaire encyclopédique, Firmin Didot frères, (lire en ligne)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 5 septembre 1920, p. 13020.
- Georges Lucas, « Quand la gauche s'oppose à la gauche pour les élections de Guise : En 2014, le maire actuel de Guise, Hugues Cochet, était seul en lice. Cette année, il est face à Nicolas Maineray. Plus que les objectifs, c'est le style qui diffère », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
- Georges Lucas, « À Guise, le maire Hugues Cochet réélu: « La raison l'a emporté sur les réseaux sociaux » : À Guise, le maire sortant, Hugues Cochet, est reconduit. Mais il devra désormais faire avec une opposition. Avec deux sièges, cette dernière devra se battre pour se faire entendre », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
- « Nicolas Maineray dévoile sa liste pour l'élection municipale de Guise : Nicolas Maineray a choisi la date anniversaire de Guise À-Venir pour annoncer sa candidature au poste de maire de la ville de Guise et dévoiler sa liste ce samedi 12 octobre », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
- Démission de David Cuvelier pour raisons personnelles en décembre 2009 d'où l'élection anticipée du 31 janvier 2010.
- Réélu en 2008 Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- Hugues Cochet, maire par intérim de Guise depuis le 9 janvier 2010 jusqu'aux élections anticipées
- Hugues Cochet est élu maire de Guise à la suite des élections anticipées.
- « Hugues Cochet réélu pour un deuxième mandat », La Thiérache, no 2575, , p. 27 (ISSN 0183-8415)
- « À Guise, Hugues Cochet, le maire sortant vient d'être réélu par son conseil repart pour 6 ans », sur aisnenouvelle.fr, L'Aisne nouvelle, (consulté le ).
- Virginie Menvielle, « Une première adjointe pour Hugues Cochet : Les femmes en très bonne place dans l'équipe », La Thiérache, no 2896, , p. 15 (ISSN 0183-8415)
- « Hugues Cochet a été réélu maire de Guise », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Guise (02361) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Aisne (02) », (consulté le ).
- [1]
- Site officiel de l'USG
- Programme 2010 des Ducales
- Photos des "Ducales 2008" consultables sur le site de la troupe Les Faydits de Champagne.
- Photos des "Ducales 2009" publiées par L'Aisne Nouvelle.
- L'Union, lundi 9 août 2010
- Photos des "Ducales 2011" publiées par L'Aisne Nouvelle.
- [PDF] Bulletin no 10 de septembre 2006, édité par la Chambre de Commerce et d'Industrie.
- Article traitant des "Ducales 2018" publié par L'Aisne Nouvelle.
- Photos d'une des prestations à Guise de la Compagnie Excalibur Île-de-France.
- http://monumentsmorts.univ-lille3.fr/monument/19111/guise-place/
- « 02361 Guise (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).