La Barre-de-Monts
La Barre-de-Monts | |||||
Carrelets à Fromentine. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Océan Marais de Monts | ||||
Maire Mandat |
Pascal Denis 2020-2026 |
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Code postal | 85550 | ||||
Code commune | 85012 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Barrien | ||||
Population municipale |
2 298 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 84 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 53′ 05″ nord, 2° 07′ 01″ ouest | ||||
Altitude | 3 m Min. 0 m Max. 26 m |
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Superficie | 27,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Saint-Hilaire-de-Riez (banlieue) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Jean-de-Monts | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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La Barre-de-Monts est une commune du Centre-Ouest de la France, située sur la Côte de Lumière, dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Ses habitants sont les Barriens[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le bourg se trouve légèrement à l'intérieur des terres, bordant ainsi le Marais breton vendéen. Il est isolé des plages (plage de Fromentine, plage de La Bergère, plage de la Grande Côte, plage des Lays[2]), situées au nord et à l'ouest et pour la plupart restées vierges de toute urbanisation, par un cordon dunaire planté de pins, constituant une partie de la forêt des Pays de Monts longeant la côte (cette même configuration s'étend ainsi sans discontinuer jusqu'au sud, vers Saint-Hilaire-de-Riez). D'ailleurs, avec ses 600 ha de pinède, La Barre-de-Monts possède le plus grand massif forestier du littoral vendéen. Celui-ci est traversé par des sentiers de randonnées pédestres, ainsi que par la route donnant accès au pont de Noirmoutier qui traverse le détroit de Fromentine. C'est sur les bords de ce détroit que se trouve le hameau de Fromentine situé au nord-ouest du bourg dont il est séparé par environ deux kilomètres, et qui constitue la station balnéaire de la commune, mais est aussi le principal embarcadère continental pour la liaison maritime desservant l'Île d'Yeu.
Le territoire est traversé par l'Étier de Sallertaine qui est navigable jusqu’au lieu-dit du Grand-Pont situé dans la commune de Beauvoir-sur-Mer.
Le territoire municipal de La Barre-de-Monts s’étend sur 2 729 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 3 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 26 mètres[3],[4].
Toponymie
[modifier | modifier le code]En poitevin, la commune est appelée La Bare[5].
En moyen français(1330-1500), Barre signifie « retranchement, clôture, barrière ».
En ancien occitan, « barra » signifie « droit de circulation dont le produit est affecté à l'entretien des routes et emplacement où se trouve l'habitation du fermier levant le droit de barre. »[6].
Dans un grand nombre de cas, le nom fait référence à une barrière de péage, le site désigné se trouvant souvent en bordure d'une route ancienne, voire à un carrefour.
Limite de fief, barrière de péage.
Le mot Barre a également désigné en toponymie des éperons rocheux (site naturel fortifié). À rapprocher du gaulois *barr- qui a dû signifier « extrémité, sommet », de la racine pré-indo-européenne *bar « hauteur, rocher » de la racine pré-indo-européenne *bal « hauteur, rocher ».
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 776 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Jean de Monts », sur la commune de Saint-Jean-de-Monts à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,4 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Barre-de-Monts est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Hilaire-de-Riez[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (49,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,5 %), forêts (19,8 %), zones humides intérieures (15,8 %), zones urbanisées (10,4 %), terres arables (10,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %), zones humides côtières (0,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Érigée en paroisse en 1812, la commune de La Barre-de-Monts a été érigée en section à l'état civil distinct en 1842, puis a été créée en 1853 par détachement d'une partie de celle de Notre-Dame-de-Monts[21].
En 1896, La Barre-de-Monts est desservie par la ligne de chemin de fer à voie métrique en provenance de Challans et se dirigeant vers Fromentine. Celle-ci est concédée à la Société du chemin de fer sur route de Challans à Fromentine. La section Beauvoir-sur-Mer - Fromentine de cette liaison ferroviaire sera intégrée, en 1923, à la ligne Bourgneuf - Saint-Gilles-Croix-de-Vie (prolongée vers Les Sables-d'Olonne en 1925). La ligne sera fermée le .
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1856. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2021, la commune comptait 2 298 habitants[Note 3], en évolution de +5,03 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,3 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 067 hommes pour 1 134 femmes, soit un taux de 51,52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]- La pêche au carrelet est très prisée par les touristes.
- L'ostréiculture.
- Le tourisme.
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Écomusée du marais vendéen - Le Daviaud, Écomusée du marais vendéen Le Daviaud - L'écluse du Porteau.
- Église Saint-Louis.
- Pont de Noirmoutier.
- La plage des Lays.
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Église Saint-Louis.
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Pont de Noirmoutier.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Claude Auclair, auteur de bande dessinée.
- Chehade, artiste-peintre [1].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Hilaire-de-Riez comprend trois villes-centres (Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez et Saint-Jean-de-Monts) et quatre communes de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire des communes de Vendée, Ouest-France, Rennes, 1991 (ouvrage rédigé par les correspondants d'Ouest-France en Vendée).
- « Les 5 plages de la Barre de Monts-Fromentine : urbaines ou sauvages », sur Office de Tourisme - Pays de Saint-Jean-de-Monts (consulté le ).
- « Commune 9974 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « La Barre-de-Monts », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 32.
- Xavier Gouvert - « Problèmes et méthodes en toponyme française ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Barre-de-Monts et Saint-Jean-de-Monts », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Jean de Monts », sur la commune de Saint-Jean-de-Monts - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Jean de Monts », sur la commune de Saint-Jean-de-Monts - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Hilaire-de-Riez », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de La Barre-de-Monts ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Barre-de-Monts », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Jean Thiery, ancien maire, est décédé », Ouest-France, (lire en ligne).
- « La Barre-de-Monts : Mme Rongère-Terrien élue maire », Ouest-France, .
- « Les élections de maires », Ouest-France,
« Bénédict Rolland a été élu, hier soir, maire de La Barre-de-Monts. [...] Il succède à Marylise Rongère-Terrien qui ne se représentait pas. ». - Site de la Maison des communes de la Vendée consulté le 5 février 2012
- « À l’unanimité, Pascal Denis devient le nouveau maire », Ouest-France, .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Barre-de-Monts (85012) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
- Commune dans la Vendée
- Commune dans l'arrondissement des Sables-d'Olonne
- Commune dans le canton de Saint-Jean-de-Monts
- Commune de la communauté de communes Océan-Marais-de-Monts
- Unité urbaine de Saint-Hilaire-de-Riez
- Commune du Marais breton
- Division administrative fondée en 1853
- Ville-étape du Tour de France en Vendée