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Marie-Hippolyte de Lartigue

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Marie-Hippolyte de Lartigue
Marie-Hippolyte de Lartigue
Le général de Lartigue à la fin de sa carrière militaire, date inconnue.

Naissance
Montesquieu-Volvestre
Décès (à 58 ans)
Années de service 1832
Conflits Conquête française de l'Algérie
Guerre de Crimée
Guerre de 1870

Marie-Hippolyte de Lartigue, né le et mort en , est un général français.

Tableau représentant le général de Lartigue commandant la 4e division à la bataille de Froeschwiller.

Marie-Hippolyte de Lartigue naît le à Montesquieu-Volvestre, pendant les Cent-Jours[1].

Il rentre à l'école militaire de Saint-Cyr en 1832 et en sort sous-lieutenant en 1835 ; il est affecté au 8e régiment de ligne le et y reste jusqu'en 1850, non sans être passé capitaine le [2].

Durant la guerre franco-allemande de 1870, il commande la 4e division.

En 1876, les fiches politiques établies par le tribun républicain Léon Gambetta classe le général de Lartigue parmi les adversaires de la Troisième République, le cataloguant en tant qu'officier royaliste[3]. Commandant le 12e corps d'armée, et gouverneur militaire de Limoges, il semble prendre part au complot militaire présumé de 1877, qui prévoit la prise du pouvoir par les militaires pour réinstaurer la monarchie. Après une enquête parlementaire sur le sujet, et les élections sénatoriales de 1879, le général Gresley, officier libéral placé au ministère de la Guerre par le Centre gauche, propose au président et maréchal Mac-Mahon un décret relevant de leur fonction les généraux commandants de corps d'armée Bataille, Bourbaki, Barail, Lartigue et Ducros, ainsi que le déplacement d'autres commandants de corps d'armée (Aumale, Deligny, Douay et Montaudon), ce que le maréchal refuse. Le décret est signé le par Jules Grévy, et le général de Lartigue est mis à la retraite[4],[5].

Bibliographie

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  • Henri Ménard, « Le général de Lartigue », Revue de Comminges, vol. 92,‎ , p. 237-248 (lire en ligne).
  • François Bédarida, « L'Armée et la République : Les opinions politiques des officiers français en 1876-78 », Revue Historique, vol. 232,‎ , p. 119-164 (lire en ligne).

Notes et références

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  1. Ménard 1979, p. 237.
  2. Ménard 1979, p. 240.
  3. Bédarida 1964, p. 141.
  4. Bédarida 1964, p. 138.
  5. Ménard 1979, p. 247.