Montépilloy
Montépilloy | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Senlis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Senlis Sud Oise | ||||
Maire Mandat |
Laurent Blot 2020-2026 |
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Code postal | 60810 | ||||
Code commune | 60415 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montépillusien, Montépillusienne | ||||
Population municipale |
144 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 12′ 36″ nord, 2° 41′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 84 m Max. 147 m |
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Superficie | 5,86 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pont-Sainte-Maxence | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Montépilloy [mɔ̃tepilwa] est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Montépilloy est située à 8 km à l'est de Senlis et à 47 km au nord-est de Paris, près de la D 1324 entre Senlis et Crépy-en-Valois. La distance autoroutière de Paris via l'autoroute A1 est de 55 km[1].
Hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La commune se compose du village qui lui donne son nom, ainsi que de deux écarts, le moulin de Montépilloy et Boasne. Le premier se résume aujourd'hui à une ferme désaffectée, près de Rully ; le deuxième est un tout petit village qui était jadis plus important, et qui était une paroisse indépendante sous l'Ancien Régime.
Géographie physique
[modifier | modifier le code]Montépilloy est implantée sur le plateau d'une butte-témoin culminant à 133,5 m au-dessus du niveau de la mer, soit 30 m au-dessus de la RD 1324, et 50 m au-dessus de la source de l'Aunette à 3,2 km, sur la commune de Rully. Cette butte marque la limite ouest d'une chaîne de collines connue comme la montagne de Rosières, qui dépasse à plusieurs endroits une altitude de 150 m. Du fait de cette situation, l'eau est rare à Montépilloy, et le puits du château atteint une profondeur de 59 m[2]. Aussi, le donjon ruiné du château est-il visible de loin, de la lisière de la forêt d'Halatte ou de la forêt d'Ermenonville.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Avec 5,86 km2 de superficie et une circonférence d'environ 13 km, le territoire communal est de petite dimension, mais Montépilloy possède tout de même cinq communes limitrophes (voir le schéma ci-dessous), sans compter Fontaine-Chaalis qui s'approche de 600 m de la limite sud de Montépilloy. Par ailleurs, Borest arrive à 200 m des dernières maisons de Montépilloy : le village n'est pas implanté au centre de son territoire, mais à son extrémité sud-ouest. Si les communes limitrophes comptent toutes moins de mille habitants, elles dépassent nettement Montépilloy, et les villages voisins les plus proches, Barbery et Rully, disposent de commerces de proximité (ce qui est également le cas de Baron).
Environnement
[modifier | modifier le code]Montépilloy fait partie du parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire, et délimite le parc à l'est, tout comme Rully (la commune de Fresnoy-le-Luat n'en fait pas partie, et Baron seulement au sud de la Nonette)[3]. La commune entre également dans le site inscrit de la vallée de la Nonette, créé par arrêté du , et correspondant, à quelques exceptions près, au secteur du parc situé dans le département de l'Oise[4]. La nature est toutefois bien peu présente à l'extérieur du village et de ses abords immédiats, où les surfaces agricoles dédiées à la grande culture dominent, ne laissant pas de place au moindre arbre ou à la moindre haie. Des petits bois privés subsistent notamment à l'ouest et au sud du village, ainsi que du côté de Boasne.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[5],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 13 km à vol d'oiseau[8], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Montépilloy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), forêts (7,1 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Montépilloy était jadis desservie par la gare de Barbery de la ligne de chemin de fer Chantilly - Crépy-en-Valois, fermée au service voyageurs peu après la Deuxième Guerre mondiale[15].
La commune est desservie, en 2023, par la ligne 6421 du réseau interurbain de l'Oise[16].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes inter montem agibodi (agebodi) et locum qui dicitur Brayo (849) ; mons agibodini in pago Silvanectense (849) ; forest d'Espilloir (1075) ; silva in monte expelierico (1076) ; fortericia de Montespiloir (1148) ; « platea in qua fuit antiqua villa de monte speculatorio in territorio montis Hespilor » (1166) ; Montespillouer (1166) ; et partem forestae Espillor (1180) ; ecclesiam de Monte spiculatorio (1182) ; Mont Epillouer (1182) ; Mestespillour (1182) ; Mons spiculatorium (1188) ; Montepileor (1190) ; de monte pislerii (vers 1200) ; ecc. de monte speculatore d'espilœr (1209) ; de monte spiculatorio (1209) ; de montispeculorio (1209) ; Montespeculatorum (1209) ; Montespeculatorium (1209) ; inter montem espilloir (1227) ; Montespilloy (1232) ; Montespiloer (1238) ; Montepiloer (1240) ; apud Montespillouer excepta forteritia (1255) ; Montespilgloair (1270) ; Montespillouir (1281) ; Mont Eppelouer (1304) ; Mont espilloüer (1313) ; de monte espillonii (1321) ; Mont Epilloy (1340) ; Montespilloier (vers 1340) ; Montespillouoir (1380) ; Mons Espiloier (1399) ; au mont Epiloy (1417) ; le Mont Espilloy (XVe) ; Mont aux pillards (XVe) ; Montepillouer (1508) ; Mont espilloer (1540) ; Montespilloir (1540) ; Montepilloir (1540) ; Montespilouet (1601) ; Montespilloye (1667) ; Montepillois (1694) ; Montepiloir (1728) ; Montépilloy (1840)[17].
Le premier nom connu du lieu, Montem Agibodi, cité en 849[18], ne peut être considéré comme forme antérieure du même nom. En 1075, il a été question d'une forêt d'Espilloir, et en 1076, de Monte Expelierico. Une forme proche du toponyme actuel paraît dès 1148 par rapport au château, qui est désigné comme forteresse de Montespiloir. Le nom ne se confirme pas immédiatement, mais se fixe tout de même au XIIIe siècle.
Étant donné que les documents de l'époque étaient rédigés en latin, l'on trouve aussi des formes latinisées, comme Monte speculatorio en 1166, Monte Pislerii vers 1200, et Monte Pigoci, en 1281. Quelle que soit la variante, le toponyme est un nom composé de mont, déjà utilisé en ancien français, et le nom picard espillouère (signifiant regard, ouverture dans un mur), dérivé du verbe espiller. Montépilloy se traduit donc par « mont de l'observatoire, de la tour de guet »[19].
Son toponyme est bien exprimée par la forme fortericia de Montespiloir, connu dès 1148, par rapport au Château de Montépilloy, désigné comme « forteresse de Montespiloir » et qui a une position de vigie couronnant une colline isolée dans la plaine céréalière de Senlis, il servit de point de guet et de défense, notamment pendant les guerres des XIVe et XVe siècles[20].
La commune, créée en 1793 lors de la Révolution française, porte le nom de Mont Epilloir puis en mentionnée en 1801 comme Montepilloir. La dénomination actuelle de Montépilloy est plus récente[21].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 2016 ont été découvertes sur le territoire communal des sépultures de jeunes Gaulois, âgés de 3 à 6 ans, attestant l'habitation ancienne du lieu[22].
Le eut lieu la bataille de Montépilloy[23] entre les troupes anglaises de Jean de Lancastre duc de Bedford et les troupes françaises du roi de France, Charles VII commandées par Jeanne d'Arc et son compagnon Étienne de Vignolles, dit la Hire.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département du Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Senlis[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Pont-Sainte-Maxence.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Jusqu'au début de l'année 2009, la commune appartenait à la communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 collectivités.
À la suite de désaccords profonds entre élus des communes membres[24], le préfet a décidé de dissoudre l'intercommunalité le [25].
Il autorise la création :
- de la communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) avec les 5 communes de Senlis, Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.
- de la communauté de communes Cœur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes, dont la commune était devenue membre[26].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[27],[28], le schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de l'Oise le prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise[29].
Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[30], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[31], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2021, la commune comptait 144 habitants[Note 3], en évolution de −5,88 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 70 hommes pour 70 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Le ont lieu les premières Fêtes médiévales de Montépilloy, à l'initiative de l'association Armorial, dont les bénéfices, servent à cofinancer la troisième campagne de fouilles archéologiques bénévoles dans l'enceinte du château de Montépilloy[38].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monuments historiques
[modifier | modifier le code]Montépilloy compte deux monuments historiques sur son territoire.
- Ruines du château, place du Château (classées monument historique par arrêté du [39]) : ruiné depuis le milieu du XVe siècle environ, ce château remonte au XIIe siècle et a été rebâti en partie sous Robert de Lorris, seigneur d'Ermenonville, après 1353, et Olivier V de Clisson, après 1389. Situé sur l'ancien tracé de la route de Senlis à Crépy-en-Valois, il servit de point de guet et de défense, notamment pendant les guerres des XIVe et XVe siècles. Son vestige le plus emblématique, car visible de loin grâce à l'implantation du village sur une colline, est la haute épine subsistant du donjon, mesurant 35 m de haut. Se réduisant aujourd'hui à son flanc nord-est, le donjon avait une épaisseur de dix-huit mètres au sol et comportait cinq niveaux et une cave. L'accès se faisait par une passerelle amovible au niveau du premier étage. Les étages, sauf le deuxième, étaient voûtés d'ogives, et deux étages étaient dotés d'une cheminée. Le quatrième étage, rehaussé vers 1409 / 1411, était destiné à l'approvisionnement de projectiles et à la défense, donnant accès à des hourds et au toit, avec mur crénelé et mâchicoulis. Outre le donjon, les ruines du château comprennent le portail dans un châtelet avec deux tours hémi-cylindriques d'une hauteur de 13,6 m, une courtine et des restes de la structure ayant supporté le pont-levis ; une deuxième tour crénelée avec les vestiges du logis du début du XVe siècle ; et une partie de la muraille d'enceinte, au nord. L'ensemble est intégré dans une ancienne ferme qui occupe la totalité du site du château, d'un diamètre de 85 m environ. Les fossés sont en partie comblés. De 1496 à la Révolution française, les ruines et la ferme ont appartenu à la maison de Montmorency[40],[41]. En 2012, des visites ont pour la première fois été proposées, tous les jours du au , moyennant un droit d'entrée[42]. Sinon, les chemins et sentiers entourant l'ancien château permettent des vues intéressantes sur les différents vestiges.
- Église Saint-Jean-Baptiste, rue de l'Église (inscrite monument historique par arrêté du [43]) : De plan rectangulaire, l'église est à nef unique et se compose de quatre travées d'environ six mètres sur six, voûtées d'ogives quadripartites sur plan carré. Le chœur, représenté par la quatrième travée, est à chevet plat. L'église est dépourvue de clocher. Fondée par Gui III le Bouteiller vers 1190 en tant que prieuré-cure, son gros œuvre est vraisemblablement terminé avant la fin du XIIIe siècle, mais elle est remaniée à deux reprises. Pendant la période de 1320 à 1340, le portail et les bases des colonnes de la nef sont refaites. L'on ignore si les voûtes ont déjà été refaites une première fois à cette époque, mais les chapiteaux de la fin du XIIe siècle déposés au bas de la nef prouvent qu'elle était bien voûtée d'ogives dès l'origine. À la suite des dégâts infligés par la guerre de Cent Ans, les voûtes doivent être reconstruites au XVIe siècle. Elles s'appuient sur les faisceaux de colonnes et colonnettes anciennes, mais comme le veut le style flamboyant, les chapiteaux sont supprimés et les nervures sont pénétrantes. De fines frises de feuillages ornent toutefois les supports, et les nouvelles voûtes sont particulièrement élégantes. Les trois fenêtres de la dernière travée sont également flamboyantes, alors que les autres restent des lancettes simples. Quant à l'extérieur, marqué par de massifs contreforts à ressauts, il conserve sa physionomie d'origine, et les façades sont sobres avec une corniche en dents de scie comme seule décoration[44],[45]. Excepté la façade ouest et la première travée côté nord, l'église est totalement enclavée dans des propriétés privées.
-
La ruine du donjon, avec l'enceinte assez bien conservée dans ce secteur.
-
Vestiges du logis du château construit après 1411, dans le secteur sud-est de l'enceinte.
-
L'église Saint-Jean-Baptiste, rue de l'Église, depuis le sud.
-
L'abreuvoir face au château, aujourd'hui un biotope hébergeant des amphibiens.
-
La borne dîmière du duc Anne de Montmorency, de 1543, rue du Four.
Autres éléments du patrimoine
[modifier | modifier le code]- L'abreuvoir, place du château : selon la plaque posée à son angle sud-est, cette mare pavée est aujourd'hui un biotope hébergeant des amphibiens. En dehors des cours d'eau, les abreuvoirs au centre des villages sont devenus très rares aujourd'hui.
- La borne dîmière de 1543, rue du Four, près du carrefour avec la rue des Bordes : sa fonction était de délimiter le territoire du prélèvement de la dîme par le seigneur dont elle porte les armes. En l'occurrence, ce fut le duc Anne de Montmorency (1492-1567), qui fut aussi le premier seigneur à marquer ses possessions par des bornes armoriées, entre 1537 et 1546[46].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jeanne d'Arc a dormi trois nuits dans la tour du château de Montépilloy lors de la bataille contre les Anglais, en 1429.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gustave Macon, « Les fiefs de Montépilloy », Comité archéologique de Senlis, Comptes rendus et mémoires, année 1911, Senlis, Imprimerie E. Vignon fils, 5e série, vol. III, , p. 140-195 (ISSN 1162-8820, lire en ligne)
- Jean Mesqui, « Notes à propos du donjon de Montépilloy », Bulletin monumental, Paris, Société française d'archéologie, vol. 137, no IV, , p. 371-376 (lire en ligne [PDF])
- Jean Mesqui, Île-de-France Gothique 2 : Les demeures seigneuriales, Paris, Picard, , 404 p. (ISBN 2-7084-0374-5), p. 234-247
- Jean-Pierre Trombetta, « L'architecture religieuse dans l'ancien Diocèse de Senlis (1260-1400) », Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, Imprimeries Réunies, 1971-72, p. 35-73 (ISSN 1162-8820)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Château de Montépilloy
- Église Saint-Jean-Baptiste de Montépilloy
- Bataille de Montépilloy
- Liste des communes de l'Oise
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Montépilloy » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Distances mesurées avec l'outil proposé sur le site « Géoportail », sur ign.com (consulté le ) ; à partir de la carte topographique 1 : 25 000e affichée en 3D.
- Cf. Mireille Falque, Nathalie Hébert et Maé Vandais, Étude urbaine de Montépilloy, phases 1 et 2, PNR Oise-Pays de France, 2006, 124 p. ; p. 7-10 Lire en ligne sur le site du PNR Oise-Pays de France.
- Cf. le plan interactif du parc : « Carte interactive »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur PNR Oise-Pays de France (consulté le ).
- [PDF] « Vallée de la Nonette », sur DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie (consulté le ).
- « Fiche communale de Montépilloy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Montépilloy et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Montépilloy ».
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Cf. Pierre-Henri Emangard et al., Des omnibus aux TER (1949-2002), La Vie du Rail, Paris 2002, 466 pages, (ISBN 2-902 808-83-6), p. 19-21.
- « Transports en commun à Montépilloy », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 360.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). ; p. 987, n° 17782 ; lire en ligne.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne). ; p. 1471, n° 26737 lire en ligne.
- Jacques Harmand, Le château de Montépilloy, vol. 2, t. 137, Bulletin Monumental, , p. 93.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Un ancien cimetière gaulois au château de Montépilloy », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- Cf. Georges Minois, Charles VII, éd. Perrin[réf. incomplète].
- « Les maires rebelles montent au créneau », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le préfet dissout la communauté de communes », Le Parisien, (lire en ligne).
- « La nouvelle donne de l'intercommunalité », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- « Cœur Sud Oise fait de la résistance sur la coopération intercommunale », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- « Nouveau Schéma départemental de Coopération Intercommunale » [PDF], Signature de l'arrêté approuvant le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 24-25.
- « Oise : voici le nouveau schéma départemental finalisé », L'Observateur de Beauvais, (lire en ligne).
- « Des vœux en guise d'adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l'Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C'est surtout notre bilan humain qu'il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l'enlèvera jamais ».
- « MONTEPILLOY »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Union des Maires de l'Oise (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montépilloy (60415) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
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- [PDF] « Aumont-en-Halatte - sur le Mont Alta »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur PNR Oise-Pays de France (consulté le ).