Parc Trembley
Parc Trembley | |
Géographie | |
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Pays | Suisse |
Commune | Genève |
Localisation | |
Coordonnées | 46° 13′ 07″ nord, 6° 07′ 45″ est |
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Le parc Trembley est un jardin public, situé à Genève, en Suisse.
Localisation
[modifier | modifier le code]Le parc se trouve dans le quartier du Petit-Saconnex, sur la rive droite de la Ville de Genève, sur une colline qui surplombe le centre-ville. Il est délimité par l'avenue Giuseppe Motta, la rue Pestalozzi, la rue de Moillebeau et le chemin de Pré-Cartelier.
Histoire
[modifier | modifier le code]Ce grand parc faisait partie du domaine acquis par Abraham Trembley en 1757, il est resté propriété de cette famille pendant près de deux siècles. La maison de maître de la famille est encore visible sur l'avenue Moillebeau. La parcelle appartient à la Ville de Genève depuis 1930.
Contenu du parc
[modifier | modifier le code]Le parc Trembley est une immense pelouse inclinée qui accueille une école, une pataugeoire, une place de jeux, un terrain de football et un terrain de basket. De beaux arbres anciens y sont plantés.
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École Trembley
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L'enfant au bateau
« Les Réverbères de la Mémoire »
[modifier | modifier le code]Ce monument à la mémoire commune des Genevois et des Arméniens est l’aboutissement d’un souhait de la communauté arménienne de Genève, accepté en 2008 par la Ville de Genève et mis en œuvre par le Fonds municipal d’art contemporain (FMAC) en partenariat avec la communauté arménienne. Le génocide des Arménien en 1915-1917 a suscité des actions de solidarité de la population genevoise. Genève et sa région sont ainsi devenus un lieu central pour la communauté arménienne de Suisse.
Huit artistes ont participé au concours organisé par le FMAC. Le projet de Melik Ohanian a été retenu en 2010 à l’unanimité par un jury composés d’experts du milieu de l’art contemporain, de représentants de la communauté arménienne et de la Ville. Le monument édifié en 2018 vise à rendre hommage aux droits des peuples, aux mémoires blessées et à l’exil, il contribue à la lutte pour la mémoire des violences collectives dans un esprit d’ouverture et de dialogue. Neuf candélabres de bronze sont disposés dans le parc, ils portent des textes à la portée universelle. Les ampoules sont remplacées par des « larmes » chromées (une à trois par candélabre). De nuit, un éclairage au sol vise ces « larmes ». Le projet a été projeté d’abord sur le bastion Saint-Antoine, puis au parc de l'Ariana, avant de finalement se réaliser au parc Trembley[1],[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Les Réverbères de la Mémoire », Projets, sur institutions.ville-geneve.ch, Ville de Genève – Fonds municipal d’art contemporain (FMAC), (consulté le ).
- « Inauguration de l’œuvre « Les Réverbères de la Mémoire » dans le parc Trembley », Communiqués de presse, sur www.ville-geneve.ch, Département de la culture et du sport de la Ville de Genève ; Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève (FMAC), (consulté le ).