Natation : impressionnant, Léon Marchand bat un nouveau record universitaire, son second en deux jours
En forme olympique, le quintuple champion du monde Léon Marchand a pulvérisé un deuxième record universitaire en deux jours lors des finales NCAA à Indianapolis.
Passer la publicitéSur une autre planète. Léon Marchand, la nouvelle star française de la natation, a établi lors des finales universitaires NCAA un nouveau record sur le 500 yards nage libre jeudi à Indianapolis (Indiana, États-Unis). Son second en deux jours, après celui établi lors du 4x200 yards, où il avait décroché le meilleur temps universitaire sur le premier relais.
À quatre mois des Jeux olympiques de Paris (26 juillet - 11 août), le tricolore a remporté jeudi sa première épreuve individuelle, le 500 yards nage libre (457 m, en petit bassin) en 4 min 02 sec 31, améliorant largement son propre record - établi trois semaines auparavant lors des PAC-12, autre compétition universitaire - de près de quatre secondes (4’06’’18).
La star française de la natation est en train d’écrire une nouvelle page de l’Histoire des finales universitaires NCAA. Ce nouveau record s'ajoute à celui déjà acquis la veille, lors du relais 4x200 yards, où il avait déjà inscrit son nom en décrochant le meilleur temps lors du premier relais. Il compte également à son actif les records du 400 yards 4 nages, 200 yards 4 nages et du 200 yards. Phénoménal.
Admiration outre-manche
Aux États-Unis, Léon Marchand impressionne et fait couler de l’encre. «Le nouveau Michael Phelps», comme le surnomment les Américains, impressionne particulièrement. «Cet homme a véritablement brisé le sport qu’est la natation. En 3 ans, il a battu un record de 4 secondes alors qu’il n’avait été battu que de deux secondes entre 1995 et 2020», commentait un suiveur sur X.
Dès que je fais quelque chose, tout le monde en parle dans les médias américains de natation
Léon Marchand
Une domination surréaliste, qui lui doit le surnom de «Marchand Madness» outre-manche. «La folie Marchand». Lui-même en est conscient. «Dans le milieu de la natation, ça parle beaucoup de moi. Dès que je dis quelque chose, dès que je fais quelque chose à l'entraînement, tout le monde en parle dans les médias américains de natation», racontait avant la compétition l’intéressé dans un entretien accordé à Radio France .
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Atteindre des sommets
Où pourra-t-il s’arrêter ? Bien qu’il n’ait «que» 21 ans, Léon Marchand demeure orphelin de médailles olympiques, contrairement à Michael Phelps, qui comptait huit médailles dont six sacres aux Jeux au même âge. Le parallèle entre les deux nageurs est inévitable, et au cœur des témoignages américains sur place, dans les tribunes mais également dans les équipes universitaires.
Toutefois, Michael Phelps, avec ses 28 médailles olympiques, dont 23 en or, un record absolu dans l’histoire des Jeux, semble destiné à conserver sa domination. D’abord parce que la moisson olympique du Français - qui pourrait bien débuter à Paris - commencera trois ans après son aîné, mais également en raison de l’équipe de France de natation, qui n’arrive pas à la cheville de l’équipe composée de Ryan Lochte, Ricky Berens et Peter Vanderkaay aux Jeux olympiques de Pékin, en 2008. Un élément qui pourrait le contraindre de tirer un trait sur certaines médailles précieuses pour remplir l’armoir à médailles.
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Un second record du géant américain semble au contraire particulièrement inatteignable pour Léon Marchand : celui de l’athlète le plus titré sur une olympiade. C’est une nouvelle fois Michael Phelps qui le détient aujourd’hui, avec huit médailles d’or remportées (dont cinq en individuel), loin des trois titres mondiaux remportés par Léon Marchand lors des championnats du monde 2023, à Fukuoka.
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anonyme
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