Dwnload Full Water Resources Engineering 3rd Edition Chin Solutions Manual PDF
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ons-manual/
Solutions Manual
For
Water-Resources Engineering
Third Edition
By
David A. Chin
Preface
This solutions manual contains the solutions to all end-of-chapter problems in Water-
Resources Engineering, Third Edition. This manual should be treated as confidential
by course instructors and/or their trustees, such as teaching assistants and graders.
Unauthorized use of this solutions manual by students would normally be considered
as cheating.
This solutions manual contains two sets of solutions: conventional solutions and
Mathcad® solutions. The conventional solutions to all end-of-chapter problems were
prepared by Dr. David A. Chin, using a calculator and/or electronic spreadsheet.
Mathcad® solutions to selected problems were prepared by Dr. Dixie M. Griffin Jr.
exclusively using Mathcad® software. Depending on the preference of the course
instructor, students could be asked to solve problems in either format. The
conventional solutions to all problems are presented first, and Mathcad® solutions to
selected problems are presented thereafter.
© 2013 Pearson Education, Inc., Upper Saddle River, NJ. All rights reserved. This publication
is protected by Copyright and written permission should be obtained from the publisher prior to any prohibited reproduction, storage in a retrieval system,
or transmission in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, or likewise. For information regarding permission(s), write to:
Rights and Permissions Department, Pearson Education, Inc., Upper Saddle River, NJ 07458.
Chapter 1
Introduction
1.1. The mean annual rainfall in Boston is approximately 1050 mm , and the mean annual evap-
otranspiration is in the range of 380–630 mm (USGS). On the basis of rainfall, this indicates
a subhumid climate. The mean annual rainfall in Santa Fe is approximately 360 mm and
the mean annual evapotranspiration is < 380 mm . On the basis of rainfall, this indicates
an arid climate.
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Comme il y avait, à l’endroit où le bâtiment avait touché, trois pieds
d’eau à peine, le prince et sa suite sautèrent à la mer, tenant leurs
armes au-dessus de leurs têtes, et espérant arriver au village qu’ils
voyaient s’élever à une demi-lieue à peu près dans les terres, sans
avoir besoin d’en faire usage. Mais à peine furent-ils débarqués,
qu’une autre troupe de corsaires qui, prévoyant cette manœuvre,
avait remonté avec une barque le Bufaidone, sortit des roseaux au
milieu desquels le fleuve coule, et coupa au prince la retraite sur
laquelle il comptait. Le combat s’engagea aussitôt; mais tandis que
les campieri du prince avaient affaire à cette première troupe, la
seconde arriva, et toute résistance devenant visiblement inutile, le
prince se rendit, demandant la vie sauve et promettant de payer
rançon pour lui et pour toute sa suite. Au moment où les prisonniers
venaient de déposer leurs armes, on aperçut une troupe de paysans
qui accouraient armés de fusils et de faux. Les corsaires, maîtres de
la personne du prince, et ayant par conséquent atteint le but qu’ils
désiraient, n’attendirent pas les nouveaux arrivans, et
s’embarquèrent avec une telle rapidité qu’ils laissèrent sur le champ
de bataille trois hommes de leur équipage, qu’ils croyaient morts ou
blessés mortellement.
Parmi ceux qui accouraient ainsi se trouvait Pascal Bruno, que
sa vie nomade conduisait vaguement tantôt d’un côté, tantôt d’un
autre, et que son esprit inquiet jetait dans toutes les entreprises
aventureuses. Arrivés sur la plage où le combat avait eu lieu, les
paysans trouvèrent un domestique du prince de Paterno mort, un
autre blessé légèrement à la cuisse, et trois corsaires étendus dans
leur sang, mais respirant encore. Deux coups de fusil eurent bientôt
fait justice de chacun d’entre eux, et un coup de pistolet allait
envoyer le troisième rejoindre ses camarades, lorsque Bruno,
s’apercevant que c’était un enfant, détourna le bras qui allait le
frapper, et déclara qu’il prenait le blessé sous sa protection.
Quelques réclamations s’élevèrent sur cette pitié, qui semblait
intempestive; mais quand Bruno avait dit une chose, il maintenait ce
qu’il avait dit: il arma donc sa carabine, déclara qu’il ferait sauter la
cervelle au premier qui s’approcherait de son protégé; et, comme on
le savait homme à exécuter à l’instant sa menace, on lui laissa
prendre l’enfant dans ses bras et s’éloigner avec lui. Bruno marcha
aussitôt vers le rivage, descendit dans une barque avec laquelle il
faisait habituellement ses excursions aventureuses, et dont il
connaissait si bien la manœuvre qu’elle semblait lui obéir comme un
cheval à son cavalier, déploya sa voile et cingla vers le cap d’Aliga-
Grande.
A peine eut-il vu que la barque était dans sa route, et qu’elle
n’avait plus besoin de son pilote, qu’il s’occupa de son blessé,
toujours évanoui. Il écarta le burnous blanc dans lequel il était
enveloppé, détacha la ceinture à laquelle était passé encore son
yatagan, et vit, aux dernières lueurs du soleil couchant, que la balle
avait frappé entre la hanche droite et les fausses côtes, et était
ressortie près de la colonne vertébrale: la blessure était dangereuse,
mais n’était pas mortelle.
La brise du soir, la sensation de fraîcheur produite par l’eau de
mer avec laquelle Bruno lavait la plaie, rappelèrent l’enfant à lui; il
prononça sans ouvrir les yeux quelque mots dans une langue
inconnue; mais Bruno, sachant que l’effet habituel d’un coup de feu
est de causer une soif violente, devina qu’il demandait à boire et
approcha de ses lèvres une flasque pleine d’eau; l’enfant but avec
avidité, poussa quelques plaintes inarticulées, et retomba dans son
évanouissement. Pascal le coucha le plus doucement qu’il put au
fond de sa barque, et, laissant la blessure à l’air, il continua de
presser, de cinq minutes en cinq minutes, au-dessus d’elle, son
mouchoir imbibé d’eau de mer, remède que les marins croient
efficace à toutes leurs blessures.
Vers l’heure de l’Ave Maria, nos navigateurs se trouvèrent à
l’embouchure de la Ragusa: le vent venait d’Afrique: Pascal n’eut
donc qu’une légère manœuvre à faire pour s’engager dans le fleuve,
et trois heures après, laissant Modica à droite, il passait sous le pont
jeté sur la grande route qui va de Noto à Chiaramonti. Il fit encore
une demi-lieue ainsi; mais alors le fleuve cessant d’être navigable, il
tira sa barque dans les lauriers-roses et les papyrus qui bordent le
rivage, et, reprenant l’enfant dans ses bras, il l’emporta à travers les
terres. Bientôt il atteignit l’entrée d’une vallée dans laquelle il
s’enfonça, et il ne tarda pas à trouver à sa droite et à sa gauche la
montagne taillée à pic comme une muraille, et creusée de distance
en distance, car dans cette vallée sont les restes d’une ancienne cité
de Troglodytes, ces premiers habitans de l’île que civilisèrent les
colonies grecques. Bruno entra dans l’une de ces cavernes, qui
communiquait par un escalier à un étage supérieur, auquel un seul
trou carré, en forme de fenêtre, donnait de l’air; un lit de roseaux
était amassé dans un coin, il y étendit le burnous de l’enfant, le
coucha sur le bournous; puis, redescendant pour allumer du feu, il
remonta bientôt avec une branche de sapin enflammée, qu’il fixa
dans le mur, et, s’asseyant sur une pierre, près de la couche du
blessé, il attendit qu’il revînt à lui.
Ce n’était pas la première fois que Bruno visitait cette retraite:
souvent, dans ces voyages sans but qu’il entreprenait à travers la
Sicile pour distraire sa vie solitaire, calmer l’activité de son esprit et
chasser ses mauvaises pensées, il était venu dans cette vallée, et il
avait habité cette chambre creusée dans le roc depuis trois mille
ans; c’est là qu’il se livrait à ces rêveries vagues et incohérentes qui
sont habituelles aux hommes d’imagination auxquels la science
manque. Il savait que c’était une race disparue de la terre qui, dans
des temps reculés, avait creusé ces retraites, et, dévot aux
superstitions populaires, il croyait, comme tous les habitans des
environs, que ces hommes étaient des enchanteurs: au reste, cette
croyance, loin de l’écarter de ces lieux redoutés, l’y attirait
irrésistiblement: il avait dans sa jeunesse entendu raconter nombre
d’histoires de fusils enchantés, d’hommes invulnérables, de
voyageurs invisibles, et son âme, sans crainte et avide de
merveilleux n’avait qu’un désir, c’était celui de rencontrer un être
quelconque, sorcier, enchanteur ou démon, qui, moyennant un pacte
infernal, lui accordât un pouvoir surnaturel qui lui donnerait la
supériorité sur les autres hommes. Mais c’était toujours en vain qu’il
avait évoqué les ombres des anciens habitans de la vallée de
Modica; aucune apparition n’avait répondu à ses désirs, et Pascal
Bruno était resté, à son grand désespoir, un homme comme les
autres hommes; plus cependant, la force et l’adresse, que peu de
montagnards possédaient à un degré qui pût lui être comparé.
Il y avait une heure à peu près que Bruno rêvait ainsi près de son
jeune blessé, lorsque celui-ci sortit de l’espèce de léthargie dans
laquelle il était plongé; il ouvrit les yeux, regarda autour de lui avec
égarement, et arrêta son regard sur celui qui venait de le sauver,
mais sans savoir encore s’il voyait en lui un ami ou un ennemi.
Pendant cet examen, et par un instinct vague de défense, l’enfant
porta la main à sa ceinture pour chercher son fidèle yatagan; mais
ne l’y trouvant pas, il poussa un soupir.
—Souffres-tu? lui dit Bruno, employant pour se faire entendre de
lui cette langue franque qui est l’idiome universel des côtes de la
Méditerranée, depuis Marseille jusqu’à Alexandrie, depuis
Constantinople jusqu’à Alger, et à l’aide duquel on peut faire le tour
du vieux monde.
—Qui es-tu? répondit l’enfant.
—Un ami.
—Ne suis-je donc pas prisonnier?
—Non.
—Alors comment me trouvé-je ici?
Pascal lui raconta tout, l’enfant l’écouta attentivement; puis,
lorsque le narrateur eut fini son récit, il fixa ses yeux sur ceux de
Bruno, et avec un accent de reconnaissance profonde:
—Alors, lui dit-il, puisque tu m’as sauvé la vie, tu veux donc être
mon père?
—Oui, dit Bruno, je le veux.
—Père, dit le blessé, ton fils s’appelle Ali; et toi, comment
t’appelles-tu?
—Pascal Bruno.
—Allah te protége! dit l’enfant.
—Désires-tu quelque chose?
—Oui, de l’eau; j’ai soif.
Pascal prit une tasse de terre, cachée dans un enfoncement du
rocher, et descendit puiser de l’eau à une source qui coulait près de
la maison. En remontant, il jeta les yeux sur le yatagan de l’enfant, et
il vit qu’il n’avait pas même songé à le rapprocher de lui. Ali prit
avidement la tasse et la vida d’un trait.
—Allah te donne autant d’années heureuses qu’il y avait de
gouttes d’eau dans cette tasse, dit l’enfant en la lui rendant.
—Tu es une bonne créature, murmura Bruno; dépêche-toi de
guérir, et quand tu seras guéri, tu pourras retourner en Afrique.
L’enfant guérit et resta en Sicile, car il s’était pris pour Bruno
d’une telle amitié, qu’il ne voulut jamais le quitter. Depuis lors, il était
demeuré constamment avec lui, l’accompagnant dans ses chasses
sur les montagnes, l’aidant à diriger sa barque en mer, et prêt à se
faire tuer sur un signe de celui qu’il appelait son père.
La veille, il l’avait suivi à la villa du prince de Carini; il l’attendait
sous les fenêtres pendant son entrevue avec Gemma, et c’était lui
qui avait poussé le double cri d’alarme, la première fois, lorsque le
prince avait sonné à la grille, et la seconde fois, lorsqu’il était entré
dans le château. Il allait monter lui-même dans la chambre pour lui
porter secours, si besoin était, lorsqu’il vit Bruno s’élancer par la
fenêtre. Il le suivit dans sa fuite. Tous deux arrivèrent au rivage, se
jetèrent dans leur canot qui les attendait, et comme la nuit ils ne
pouvaient gagner la haute mer sans éveiller des soupçons, ils se
contentèrent de venir se confondre parmi les barques de pêcheurs
qui attendaient le point du jour pour sortir du port.
Pendant cette nuit, Ali rendit à son tour, à Pascal, tous les soins
qu’il en avait reçus en pareille circonstance, car le prince de Carini
avait visé juste, et la balle qu’il cherchait vainement dans sa tenture,
avait presque traversé l’épaule de Bruno; de sorte qu’Ali n’eut
qu’une légère incision à faire avec son yatagan, pour la retirer du
côté opposé à celui par lequel elle était entrée. Tout cela s’était
passé presque sans que Bruno s’en mêlât et parût même y penser,
et la seule marque d’attention qu’il donnât à sa blessure, était,
comme nous l’avons dit, de l’humecter de temps en temps avec de
l’eau de mer, tandis que l’enfant faisait semblant de raccommoder
ses filets.
—Père, dit tout-à-coup Ali s’interrompant dans cette feinte
occupation, regarde donc du côté de la terre!
—Qu’y a-t-il?
—Une troupe de gens.
—Où cela?
—Là-bas, sur le chemin de l’église.
En effet, une société assez nombreuse suivait le chemin tortueux
à l’aide duquel on gravit la montagne sainte. Bruno reconnut que
c’était un cortège nuptial qui se rendait à la chapelle de Sainte-
Rosalie.
—Mets le cap sur la terre et rame vivement, s’écria-t-il se levant
tout debout.
L’enfant obéit, saisit de chaque main un aviron, et le petit canot
sembla voler à la surface de la mer. Au fur et à mesure qu’ils
approchaient du rivage, la figure de Bruno prenait une expression
plus terrible; enfin, lorsqu’ils ne furent plus qu’à la distance d’un
demi-mille à peu près...
—C’est Teresa! s’écria-t-il avec un accent de désespoir
impossible à imaginer: ils ont avancé la cérémonie; ils n’ont pas
voulu attendre à dimanche, ils ont eu peur que je ne l’enlevasse d’ici
là!.... Dieu m’est témoin que j’ai fait tout ce que j’ai pu pour que cela
finît bien... Ce sont eux qui n’ont pas voulu; malheur à eux!
A ces mots, Bruno, aidé par Ali, hissa la voile de la petite barque,
qui, tournant le mont Pellegrino, disparut au bout de deux heures
derrière le cap de Gallo.
I V.