Séminaire Animé À La Raffinerie PDF
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DE RAFFINAGE DU SUCRE
Sminaire anim la Raffinerie les 22 et 23 Fvrier 2010
Desucreur
Vide
PLAN
I.
HISTOIRE DU SUCRE
V. PROCESS RAFFINERIE
1. Schmas de fabrication
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
I. HISTOIRE DU SUCRE
I. Histoire du sucre
: SUKKAR
* en latin
: SACCHARUM
* en italien
: ZUCCHERO
* en turc
: SEKER
* en allemand
: ZUCKER
* en anglais
: SUGAR
I. Histoire du sucre
La canne sucre tait connue et utilise ds la plus haute antiquit par les habitants du golf de
Bengale.
Les peuples doccident apprirent lexistence de la canne sucre 325 ans avant Jsus Christ.
Lorient tait le plus grand fournisseur de sucre du monde occidental.
Lindustrie europenne du raffinage a commenc partir du milieu du XVe sicle (pain).
Lindustrie sucrire au Maroc a dmarr au Xe sicle. Elle a connu son apoge en XVIe sicle et tait
luvre des Saadiens. Extinction de cette industrie suite la raret de la main duvre et la
concurrence suite la dcouverte de lAmrique.
La culture de la betterave sucrire a commenc ds 1745 lpoque de la France Napolonienne .
Actuellement la canne reprsente plus de 75% de la production mondiale de sucre.
Pendant le protectorat, les besoins en sucre du Maroc taient couverts 100 % par 3 raffineries:
COSUMA, OIM (1939-1982, CAAMSA 1950-1997).
Anne 1963 dmarrage de la premire sucrerie de betterave Sidi Slimane.
De 1963 1984 construction de 10 sucreries de betterave et 3 sucreries de canne sucre.
Raffinerie de COSUMAR
Fonde en 1929 par la socit Saint-Louis
de Marseille sous le sigle COSUMA.
En
1967,
lEtat
marocain
devient
actionnaire 50% du capital de COSUMA
do le nom COSUMAR.
En 1985, prise de contrle du capital
COSUMAR par le Groupe ONA et
introduction en Bourse.
En 1993, fusion de la raffinerie avec les
sucreries de Doukkala (Sidi Bennour &
Zemamra).
2005, acquisition des 4 socits sucrires
ex publiques SUTA, SUNABEL, SURAC et
SUCRAFOR. Extension de sidi bennour
15000tb/j.
8
I. Histoire du sucre
GROUPE COSUMAR
COSUMAR,
COSUMAR
Filiales
Lgende :
Sucreries
Lgende de
: COSUMAR SA
Raffinerie de COSUMAR SA
Sucreries
de COSUMAR SA
SUTA
SURAC
Raffinerie de COSUMAR SA
SUNA BEL
SUTA
SUCRAFOR
SURAC
Agences commerciales
SUNA BEL
SUCRAFOR
I. Histoire du sucre
Raffinerie de COSUMAR
Production en 1931 :
100 T/jour
10
Raffinerie de COSUMAR
11
I. Histoire du sucre
Raffinerie de COSUMAR
12
I. Histoire du sucre
4332
4313
4120
2117
2063
1989
MT
MT
MT
MT
MT
MT
Sucre de canne :
Brsil
Inde
Chine
Thalande
Mexique
Australie
26 359 MT
15 000 MT
10 250 MT
7281
5343
5315
MT
MT
MT
Histoire du sucre
: 91 Kg/ha/an
Union europenne
: 37,2 Kg/ha/an
France
: 36,8 Kg/ha/an
Maroc
: 32,3 Kg/ha/an
tats unis
: 27,9 Kg/ha/an
Chine
: 7,8 Kg/ha/an
I. Histoire du sucre
14
15
Dans les plantes, les glucides tels que les sucres, lamidon ou la cellulose sont forms par
photosynthse.
Lnergie solaire est capte par lintermdiaire de la chlorophylle et assimile par la plante
afin de couvertir lnergie lumineuse en nergie chimique conformment aux quations :
6nCO2
5nH2O +
Gaz carbonique +
eau +
hn
(C6H10O5)n
amidon
lumire
sels minraux
6 CO2 + 6H2O + Energie
C6 H12 O6 + C6 H12O6 + Lumire
C6H12 O6
+ 6O2
16
6O2
oxygne
En gnral :
Dioxyde de carbone + eau
CO2
nergie
lumineuse
H2O
Ex : saccharose
C12 H22 O11
O2
Conclusion :
Une plante verte puise du sol, laide de ses racines leau et les substances
dissoutes pour former la sve brute. Celle-ci se mlange au sucre pour donner la
sve labore ou nourricire qui permet la plante de grandir et de se
dvelopper.
17
Canne sucre
Betterave sucrire
19
Betterave sucrire
Fonction Chlorophyllienne
20
22
NS
MS
MS + E
23
100
Puret = Sucre
Brix
100
= Polarisation
Bx
= Pol
MS
S
=
x 100
S + NS
S
X 100
100 - Eau
P =
P
100 - P
100 - P
NS =
P
NS
25
100
S
X 100
100 - E
X
100
20
= 66,59
Sin i = n . Sin r
i : angle de rayon incident
r : angle de rayon sortant
n : indice de rfraction, dpend de la longueur donde et de la temprature.
La dtermination par dessiccation tant trs lente. Le Brix dtermin par
densimtrie ou degr baum est bas sur le principe dArchimde (287-212 av JC).
26
143,5
143,5 - Baum
Densit (15C/4C) =
1
K=
r
1
R
L
S
Sucre
Brix
Non Sucre
Eau
Puret
P = 92,86 %
Produits
B
C
D
Eau
50
50
50
50
50 Calcul
Sucre
25
40
45
50
Non Sucre
25
10
50 Calcul
Brix
50
50
50
50
50 Analyse
Puret
50
80
90
100
29
Dtermination
Analyse
Calcul
A On observe que ces 5 produits ont tous le mme Brix (% MS), mais leurs
purets varient de 0 100% suivant la proportion entre sucre et matire
sche.
30
31
32
III. 2. 2. Alcalinit
Lpuration du jus sucr (refonte cas raffinerie) est dite Calcocarbonique. Utilisation de
la chaux pour liminer les impurets (non-sucre) et neutralisation de lexcdent de
chaux par le gaz carbonique, en formant des boues qui compltent lpuration par
ladsorption des non sucres et colorants facilitant ainsi la filtration.
La quantit de chaux continue dans le sirop sappelle LALCALINIT.
Cette alcalinit sexprime en : g de chaux/l de sirop
Raction de neutralisation utilise pour le dosage de lalcalinit :
ACIDE + BASE
SEL + EAU + CHALEUR
H2SO4 + Ca0
CaSO4 + H2O
Raction de neutralisation en carbonatation :
H2CO3 + Ca(0H)2
CaCO3 + 2H2O
33
III. 2. 2. Alcalinit
Lait de chaux :
CaO
H20
Chaux vive
Eau
Ca(OH)2
Chaux teinte
34
III. 2. 3. Notion de pH
H20
H+ + 0H-
2H20
H30+ + 0H-
[OH-] . [H+]
= 1,8 10-16
K=
[H2O]
[0H-] . [H+] : produit ionique de leau
[OH-] . [H+] = 1,8 10-16 * 1000 = 10-14
18
-log [H+] = -log 10-7
-log [H+] = pH = 7
35
36
37
Temprature
La notion de temprature son origine dans la sensation de chaud ou
froid.
Lobservateur donne simplement lide que le corps est un certain
niveau thermique.
Pour attacher ce niveau thermique un nombre, on utilise les phnomnes
de dilatation, de rsistance lectrique, de production de courant
lectrique dans une soudure.
Les deux rfrences le plus gnralement utilises comme repres sont,
la pression atmosphrique :
0Celsius ou centigrade: temprature de la glace fondante (mlange eau
glace)
100C : temprature dbullition de leau
Le degr centigrade est la centime partie de lintervalle 0 100.
Les pays Anglo-Saxons utilisent le systme Fahrenheit, glace fondante +
32 F, vapeur deau bouillante + 212 F.
Le zro absolu :
Cest la temprature la plus basse laquelle on peut descendre quivaut
moins 273.14C.
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Temprature absolue :
Cest la temprature compte partir du zro absolue. Elle est
exprime en degrs Kelvin (K) et elle est gale la temprature
centsimale laquelle on ajoute 273.14 C.
TK = tC + 273.14
Relation entre tC, tF et TK :
[(K 273.14) / 100] = [C / 100] = [(F 32) / 180]
Ces tempratures sont valables aux conditions normales ; c'est--dire la
pression atmosphrique de 760 mm Hg.
La temprature dbullition augmente quand la pression augmente.
Pression
La pression est le rapport dune force et de lunit de surface sur laquelle
elle sexerce.
P = F / S avec F force en Newton = M x et S surface en m2
1 N/ m2 = 1 Pascal
39
40
Pression atmosphrique :
Cest la pression exerce par la couche gazeuse que constitue
latmosphre sur lunit de surface.
Cette pression au niveau de la mer est gale celle dune colonne
de mercure de 76 cm de hauteur : on lappelle pression normale,
elle est quivalente la pression de 10.33 m de colonne deau et
vaut 1.033 kgf/cm2 = 13.6 densit de mercure x 76 cm.
1 atmosphre = 1.033 kgf/cm2.
Pression effective pression relative pression absolue
Quand la pression est exprime par rapport au vide absolu, on parle de
pression absolue
Quand la pression est exprime par rapport la pression atmosphrique,
on parle de pression relative ou effective
On passe de l'une l'autre en retranchant ou ajoutant la valeur de la
pression atmosphrique, exemple : 3 bars eff. 4 bars abs.
41
42
Et
1168.4 + 228.42 LN p
tc = ---------------------------------11.727 - LN p
Elle donne une prcision trs suffisante pour les calculs techniques
(carts avec la table de 0 0.2 c pour la plage de 0 65 bars. Au-del
0.37 c pour 80 bars et 0.8 c pour 100 bars.
Donner la temprature en c dune vapeur deau sature 2.5 bars :
Par la formule empirique p = 0.981[t/100]4
4 log 0.981t = log p
t = 125.7/0.981 = 128 c
Par la formule mathmatique : t = 127.4 = temprature donne par la
table de la vapeur deau sature. (tables ci-joint).
43
Quantit de chaleur
Nous relions la notion de temprature la sensation de chaud ou de
froid, c'est--dire la notion de chaleur.
Lchange de chaleur (perte ou consommation) est directement li la
variation de temprature. Cet change se mesure en calories.
Donc la chaleur est lnergie capable de produire des variations de
temprature, de changement dtat physique et la transformation dun
corps.
Elle se mesure par une unit appele la calorie.
La calorie est la quantit de chaleur quil faut fournir 1 gramme deau
pour lever sa temprature de 1c (entre 14.5 et 15.5c).
1 gr deau tc + 1 calorie = 1 gr deau ( t + 1)c
Chaleur massique ou chaleur spcifique :(Csp)
La chaleur massique dun corps est la quantit de chaleur ncessaire
pour lever de 1C ou 1K la temprature de lunit de masse 1 Kg de
ce corps (fluide). Cette quantit de chaleur est diffrente suivant
chaque corps et son tat physique.
44
- Transmission de Chaleur :
La chaleur peut se transmettre de trois faons :
Par conduction (propagation lintrieur du corps): il y a transfert
par conduction lorsque la chaleur se propage lintrieur de la
matire sans quil y ait dplacement de particules de matire les
unes par rapport aux autres.
Loi de Fourier: flux de chaleur traversant un matriaux : = K.(S/e).Tm
: Kcal/h ; K: coefficient conductibilit thermique; S: section du
matriau en m2 ; e: paisseur en m; T m : diffrence moyenne deTC
Par rayonnement (propagation dans lespace)
Loi de rayonnement : la quantit de chaleur mise par une surface
quelconque pendant lunit de temps est : = . . S. T4
: constante de Stphane; : pouvoir messif entre 0 et 1;
S: surface de lmetteur. T: temprature de lmetteur en K.
Par convection (propagation travers une paroi de la chaleur un
fluide circulant contre cette paroi).
Implique le mouvement des particules les uns par rapport aux autres. On
distingue la convection libre et la convection force.
Loi de Newton: = h S (T1 T2); h : coefficient dchange par
convection.
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Constituant universel
Trs frquent
N Frquent
Cl, S, P, lments rares
Mtaux lments exceptionnels
47
III. 2. 5. Le saccharose
Formule brute du SACCHAROSE :
C12H22011
O H
H
CH2OH
O
OH
OH
48
H
OH
H
CH2OH
50
51
Exemple :
Dire que la solubilit du sucre 20 C est de 2.0, signifie quune partie
deau dissous deux fois son poids de sucre. Autrement dit :
100 gr deau, dans un rcipient, maintenue 20 C ne peuvent
dissoudre au maximum que 200 gr de sucre. La solubilit varie avec la
temprature et croit rapidement avec elle. A 40 C, par exemple, 1 Kg
deau est susceptible de dissoudre 2.345 Kg de sucre pur ; 80 C :
3.69 Kg.
Cas dune solution pure : (ci-joint les tables de solubilit en solution
pure et impure)
La solubilit donne par le laboratoire est de S / E = 2.885
Brix de la solution pure = sucre
[S / (100 S)] = 2.885 do brix = 74.26
80 c le S / E saturation est de 3.69 (table de vavrineck)
Etat de la solution : K = [2.885 / 3.69] = 0.78 donc la solution est sous
sature.
40 c le S / E saturation est de 2.345
Etat de la solution : K = [2.885 / 2.345] = 1.23 donc le K de la solution
est > 1 la solution est sur sature.
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A.N
Prenons un sirop de composition suivante :
Brix = 70 - Polarisation = 65 - Puret = (65/70) x 100 = 92.85
Eau = 100 70 = 30 - S/E = 65 / 30 = 2.17
Et supposons le 80 C (les cuites sont sous vide), quel est ltat de
saturation de ce sirop ?
Consultons la table de Grut donnant la solubilit des solutions sucres
impures
Pour la puret de 92.85 et 80C la solubilit est gale 3.73 kg de
sucre pour un kg deau. On a 2.17. On est sous-sature : 2.17/ 3.73 =
0.58
Il faut amener ce sirop pour cristalliser une saturation de :
Comment ? combien ?
Evaporer de leau pour, par exemple, arriver une saturation de 1.1.
Pour la saturation = 1 il faut S/E = 3.73
Pour la sursaturation = 1.1 il faut 1.1 x 3.73 = 4.103
Il faut donc que le nouveau S/E devienne 4.103
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Chaleur spcifique
La chaleur spcifique Cp est calcule pour les cristaux de saccharose
en fonction de la temprature partir de lquation dAnderson (1950).
Cp = 1.1269 + 4.524 x 10-3 x t + 6.24 x 10-6 x t2
Activit de leau et humidit relative dquilibre
.On dfinit sous le terme Activit de leau (Aw), le rapport de la
pression de vapeur de leau dans une substance donne la pression de
vapeur de leau pure la mme temprature. Par convention, lactivit
de leau pure est gale 1.0. Lactivit de leau correspond un tat
dquilibre entre le produit et lair qui lentour. Dans ce cas, lhumidit
relative dquilibre (HRE) est relie lAw par la relation : HRE = Aw
x 100.
Si du sucre est mis dans une atmosphre ayant une humidit relative
plus faible que son humidit relative dquilibre (HRE), il va avoir
tendance se desscher. Sil est mis dans une atmosphre humidit
relative plus grande, il va shumidifier. La teneur en eau du sucre blanc
cristallis est fonction de son HRE, cest lisotherme de sorption de
vapeur deau du saccharose. Ainsi pour un sucre blanc granul 0.02
% dhumidit, lair ambiant doit avoir une hygromtrie de 60% et
20C..
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Qualits organoleptiques
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Masse volumique
Inversion du sucre
La molcule de saccharose se compose de deux parties runies par un
pont doxygne.
Cest le point faible de la molcule. Ce pont peut se rompre par action
de :
Ferment : invertase (au stockage)
Acidit : en fabrication, en cas de baisse de pH. (hydrolyse acide,
sous laction combine de la temprature).
La destruction du sucre est irrversible, elle se nomme inversion .
Les produits obtenus se nomment sucre inverti .
SACCHAROSE + EAU
GLUCOSE + FRUCTOSE
C12 H22 O11 + H2O
C6 H12 O6 + C6 H12 O6
Les composs dinversion du sucre (glucose et fructose) peuvent se
dgrader en donnant des colorants appels : produits de dgradation
alcaline des hexoses. (PDAH)
La raction dinversion est fonction de : Temprature - pH - temps de
sjour.
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Fermentation
Le saccharose est fermentescible par des levures, en absence
doxygne et aprs hydrolyse (en prsence dion H + catalyseur
ou invertase).
C12 H22 O11 + H2O
2 C6 H12 O6
C6 H12 O6
2 CO2
+ 2 (C2 H5 OH)
Glucose ou fructose
gaz carbonique alcool thylique
Au cours du process le sucre est susceptible de subir sous
laction de micro-organismes, un certain nombre de
fermentations, alcoolique, lactique, butyrique, actique, etc.
Signalons ce niveau le danger du leuco nostoc mesenterode
qui produit du dextrane qui pose des problmes de filtration et
de viscosit.
64
Caramlisation
Infection microbienne :
L'infection microbienne peut tre l'origine de pertes relativement
importantes souvent mises sur le compte des pertes indtermines.
Les micro-organismes susceptibles de se dvelopper sont selon les
milieux (stockage betteraves, diffusion, eaux sucres, produits
concentrs .) des micro-organismes msophiles ou thermophiles.
Les msophiles
Les micro-organismes msophiles se dveloppent une temprature
optimum situe entre 25 et 40 C avec un maximum situ entre 50 et
55 C.
Ce type d'infection est d des levures, des moisissures et des bactries.
Ils se dveloppent rapidement en consommant du sucre quand les
conditions leur sont favorables,
Les virus ne sont pas des microorganismes car ils ne sont pas
autonomes. Ils ne peuvent pas se reproduire sans dtourner la
machinerie cellulaire dun autre individu.
Le temps de gnration pour la bactrie Echirichia coli est de 20 mn,
soit un taux de croissance de 3 bactrie / heure. Pour la levure le
temps de gnration est de 40 60mn soit un taux de croissance
environ de 1.
Comment distinguer les cellules microbiennes des plantes ou des
animaux ?
Les cellules animales et vgtales sont incapables de vivre ltat isol
dans la nature : elles sont toujours l'tat multicellulaire.
On isole des eaux sucres des levures genre saccharomyces, des
bactries genre leuco nostoc msentrodes, la temprature optimale de
dveloppement de cette bactrie se situe entre 21 et 25 C, certaines
espces peuvent se dvelopper une temprature plus leve. Cette
bactrie est l'origine de la formation du dextrane polysaccharide trs
visqueux pouvant obstruer les conduites en cas d'infection svre.
67
Le dveloppement des bactries est plus important dans les zones faible
concentration en sucre, avec production de gaz, H2, H2S et d'autres
produits inflammables.
L'anarobiose favorise la transformation du SO2 en H2S et le NO3- en
NO2-. Les nitrites forms ragissent avec le SO2 pour donner un
inidodisulfanate.
Ce produit donne avec le potassium un sel insoluble qui co-cristallise avec
le sucre, surtout dans les arrires produits o la concentration en potassium
est leve, cette co-cristallisation diminue la qualit du sucre en augmentant
sa coloration et sa teneur en cendres.
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70
71
Cristallisation
vaporation
Bagasse
Schage
Conditionnement
72
Eaux condenses
Mlasse
CO2
Lait
chaux
Sucre
puration
Condensats
Pulpes
& broyage
Ecumes
Prparation
Cour
canne
Eaux
Canne
centrale
chaufferie
Vapeur
Prparation lait
chaux
Lait
CaO
Chaux vive
puration
raffinerie
Boue
Sucre
Cristallisation
raffinerie
Pressage
et
schage
73
Eaux condenses
Evaporation
Cristallisation
Mlasse
Sucre
Epuration
Dcalcification
Ecumes
Pulpes
Dcoupage
Diffusion
Eaux
Eau propre
Cour
lavage
Boue
Betterave
CO2
Lait
CaO
Coke
centrale
chaufferie
Vapeur
Four chaux
Chaulerie
Condensats
Pierre
Schage
Conditionnement
Protines,
Saponines,
Colorants
74
CaO
Mat. minrales
SACCHARATE
CaO
CO2
CaCO3 + SUCRE
CaO
Mat. Organiques
Acide + Colorant
Non azotes dissoutes
CO2
Adsorb
par
CaCO
3
(rducteurs)
IV. 3. Cristallisation
Dernire tape de purification du sucre. Elle permet de sparer les impurets
contenues dans le sirop.
Cette opration est ralise linverse de lpuration calco-carbonique,
puisquon limine le saccharose sous forme de cristaux alors que les impurets
restent concentres dans le liquide pour donner en final une solution rsiduelle
puise : la mlasse.
La cristallisation est prcde dune vaporation qui permet de concentrer le jus
pur cas de sucrerie ou la raffinade cas de la raffinerie, jusqu lobtention dun
sirop proche de la saturation.
Lvaporation a lieu dans des caisses dvaporation multiple effet, sous
pressions dcroissantes pour viter la dgradation du sucre.
76
77
78
79
S
Solubilit = E
m saccharose
m Eau
impure
Coefficient de saturation : Ksat =
m saccharose
m Eau
pure
80
Rappels thoriques
SATURATION - SURSATURATION : Une solution de sucre est dite sature
une temprature donne lorsque, mise en prsence de cristaux, ces derniers ne
se dissolvent pas ni grossissent. En dessous de cette concentration en sucre, la
solution est dite sous-sature, les cristaux peuvent se dissoudre.
La limite de solubilit peut tre dpasse par refroidissement ou par limination
deau par vaporation. Le sirop dense peut tre amen ltat de sursaturation
selon 3 voies diffrentes. Le sucre est dans ce cas potentiellement cristallisable.
st =
m saccharose
m Eau
sursature
m saccharose
m Eau
sature
81
T, P
ZONE
LABILE
s=1
3
1
zone
mtastable
2
ZONE
SOUS SATURATION
82
La cuisson
Phase de concentration : Le sirop est concentr et agit dans de grandes
chaudires dites CUITES fonctionnant sous vide partiel.
La concentration de la liqueur standard (pied de cuite) est ralise par
vaporation jusqu atteindre la zone mtastable. Cette zone est variable selon le
jet considr.
Pour le 1er jet, la sursaturation est comprise entre 1,0 et 1,1 et entre 1,0 et 1,25 en
2me et 3me jet.
84
La cuisson
Grainage : Si lon souhaite la taille des cristaux obtenus, il est ncessaire de
contrler le nombre de cristaux forms. Ceci est ralis par un ensemencement
de fins cristaux dans le sirop sursatur en zone mtastable, il sagit du
grainage.
En thorie, le nombre de cristaux de semence est le mme que celui la fin de la
cristallisation. Les cristaux nont fait que grossir.
Lorsque la sursaturation atteint 1.15, on provoque le grainage par introduction
dune quantit de sucre broy bien calibr disperss dans de lalcool
isopropylique. Ce grainage est suivi dune priode dite de maturation (maintien
des conditions de sursaturation) qui dure 2 3 mn afin de permettre la
rorganisation de la masse cuite.
85
La cuisson
Monte de la cuite : A mesure que les cristaux grossissent dans la masse cuite,
la sursaturation de leau mre diminue. Pour maintenir une sursaturation
constante, on alimente en sirop tout en vaporant vide.
Le malaxage
La masse cuite dont la temprature avoisine 75 85 C la sortie de la cuite est
dverse dans un bac de malaxage qui permet une agitation rgulire.
Durant cette priode (30 min 1h), la masse cuite refroidit et les cristaux
achvent leur grossissement.
Une addition deau ou dgout est effectue pour dissoudre les fines quun
refroidissement rapide risque de former.
Le malaxage dans les Bas produits, dernier jet, dure environ 45h pour permettre
un refroidissement lent raison de 0,8 1C par heure, pour viter la formation
de faux grains qui partiront dans la mlasse lors de lessorage.
87
Lessorage
La masse cuite est enfin alimente dans des centrifugeuses ou turbines ayant
diffrentes phases de fonctionnement :
Remplissage de la turbine faible vitesse de rotation (200 tr/min) afin
dobtenir une rpartition homogne sur le tamis. Un palpeur dtermine
lpaisseur maximale, soit 14 18 cm.
Le turbinage sacclre 1500 tr/min afin dvacuer leau mre entourant les
cristaux (gout pauvre).
Le clairage par ajout deau chaude puis de vapeur permet de laver et enfin
de scher les cristaux, le sirop recueilli tant de grande puret constitue lgout
riche. La vapeur permet galement de diminuer la viscosit do facilit de
sparation.
Lessoreuse termine son cycle par un freinage lectrique puis mcanique
200 t/min et le sucre tombe sur un tapis vibrant grce un racleur, sa teneur en
eau est infrieure 1 %.
88
V. PROCESS RAFFINERIE
V. 1. SCHMAS DE FABRICATION :
a. Sirops
b. Pains turbins
c. Pains couls
d. Sucre Tamis Granul (STG 1 avant lextension: STG2)
e. Pains mcaniss (mouls)
89
Schma de fabrication
SILO
V. Process raffinerie
a. SIROPS
SUCRE BRUT
Egout riche 1
Sirop 3
Egout riche 2
T 50C
Bx = 91
Eaux sucres
T 75C
Bx = 64
Alc = 5
Sirop 3
Masse cuite 3 jet
EMPATAGE
CUITE
2 JET
TURBINAGE
Sucre
Sucre affin
EMPATAGE
2 JET
MALAXEURS ET
WERKSPOOR
FONTE
COMMUNE
2e TURBINAGE
2 JET
1er TURBINAGE
2 JET
Egout B
CARBONATATION
MALAXAGE
DECOLORATION
DECOLORATION
TURBINAGE
3 JET
Raffinade concentre
Raffinade P. turbins
EVAPORATION
Egout riche
Sucre 3 jet
Raffinade P. couls
EMPATAGE
SUCRE 3 JET
USINE PAINS
USINE PAINS
Sirop 1 PT
Sirop 1 PC
TURBINES
COULES
MELASSE
90
LINGOTS
MORCEAUX
GRANULES
Schma de fabrication
b. PAINS TURBINS
BACS DE
RAFFINADE
V. Process raffinerie
EMPATAGE
M.C.A
VERS LINGOTS
MORCEAUX
CUITES
PAINS
MIXER
VERS SIROPS
REMPLISSAGE
FORMES
EMPLIS
Refonte propre
TURBINAGE
Sirop 1
SCIAGE
ETUVAGE
Bande B
Bande A
HABILLAGE
PAINS
HABILLAGE
PAINS
Dchets emballages
Pains tachs
ENCARTONNAGE
CAISSES
CARTON
Pains sous plastique
24 kg
Pains propres
ENCARTONNAGE
91
CAISSES
CARTON
PAINS 24 KG
Schma de fabrication
V. Process raffinerie
c. PAINS COULS
BACS DE
RAFFINADE
EMPATAGE
M.C.A
VERS LINGOTS
MORCEAUX
CUITES
PAINS
MIXER
VERS SIROPS
Refonte
propre
Refonte
sale
REMPLISSAGE
FORMES
EMPLI
CHAUD
GRENIERS
Sirop 1
EGOUTTAGE
Sirop 1
SUCAGE
LOCHAGE
Dchets
lochage
SCIAGE
Dchets
sciage
ETUVAGE
Bande A
Bande B
HABILLAGE
PAINS
HABILLAGE
PAINS
Refonte propre
Pains tachs
Dchets emballages
ENCARTONNAGE
Pains propres
ENCARTONNAGE
92
CAISSES CARTON
24 KG
CAISSES CARTON
24 KG
Schma de fabrication
V. Process raffinerie
Bacs de stockage
Echangeur
Filtration
PUTCH
Bacs avant
cuites
Bacs avant
cuites
Raffinade
concentr pains
turbins
Cuite 550 HL
Cuite 710Hl
Malaxeur
Egout
riche 2
Malaxeur
800Hl
Turbinage
Egout
riche 1
Turbinage
Sirop 3
Sirop 2
Secheur
Refroidisseur
Tamiseurs
Conditionnement
Lingots
93
Conditionnement
Morceaux
Ensachage
Granuls 50Kg
Ensachage
Granuls 30Kg
Pains mouls
Process
Sucre
granul
Sucre granul
Prparation
Mlang e
Suc re granul
Eau
moulage
(Humidit 2%)
Sirop
Schage
Refroidisse ment
Habillage
(90 C)
Groupage
Palett es vers
ma turati on
94
V. Process raffinerie
95
V. Process raffinerie
96
V. Process raffinerie
= 96 99,4%
Humidit
= 0,25 0,50%
Sucres invertis
= 0,02 0,45%
Cendres
= 0,3 0,5%
= 0,45 2%
97
V. Process raffinerie
Humidit
100 - Pol
98
V. Process raffinerie
V. Process raffinerie
Agglomrats et mottes :
Les agglomrats sont de petits cristaux colls les uns aux autres par une pellicule
dgout. Il est difficile dliminer cette pellicule sans refondre les agglomrats. La
coloration de la refonte augmente et sa puret diminue.
100
V. Process raffinerie
101
V. Process raffinerie
Corps trangers :
Ils doivent tre limins le plus tt possible en amont du process.
Ils peuvent tre la source de nombreux ennuis mcaniques, des arrts et de cot
de pices de rechange.
102
V. Process raffinerie
V. 3. AFFINAGE
On procde laffinage du sucre roux pour rduire le recyclage des non sucres
dans les jets des hauts produits.
Il permet denlever un maximum de coloration, au moins 50%, contenue dans le
film dgout entourant le sucre roux et ce en refondant une quantit de cristal de
sucre aussi faible que possible, infrieure 15% cest la freinte.
Laffinage comprend deux oprations :
1) Formation dun magma un brix de 91-92 avec du sirop 3 et de lgout riche
daffinage rchauff 80C. La temprature dans lempateur est de lordre de 50
60C.
2) Essorage de ce magma pour sparer le cristal pur (sucre affin) de leau
mre avec le minimum de freinte < 15%. Le sucre affin est mlang avec le sucre
affin des bas produits.
103
V. Process raffinerie
V. 4. REFONTE
La refonte des sucres affins (fonte commune) est ralise avec des eaux sucres
brix 15-16 ou les condensats.
Leau ne doit pas tre contamine par des bactries susceptibles dinfecter toute
la chane de fabrication.
104
V. Process raffinerie
V. Process raffinerie
V. Process raffinerie
Mesure de la coloration :
La lumire visible comprend des longueurs donde comprises entre 400 et 750 nm
(du violet au rouge) (1 nm = 10-9 m).
ICUMSA (International Commission for Uniform Methods of Sugar Analysis)
La mthode utilise labsorption de la lumire 420 nm dans les conditions de pH
et de filtration.
Les mesures colorimtriques sont rgies par la loi de Lambert-Beer.
Soit I0 = lintensit lumineuse lentre de la cuve,
I = lintensit la sortie de la cuve,
b = la longueur en cm du trajet de la lumire dans la cuve,
et
V. Process raffinerie
= 4 6 g CaO/l
= 0,06 g CaO/l
pH carbonatation
= 8,5 8,7
108
V. Process raffinerie
V. 5. VAPORATION
La raffinade de Brix 63-65 est concentre dans lvaporation pour arriver en cuites
Haut produits aux environs de 74 Bx.
Les caisses dvaporation sont des caisses descendage pour viter la
recoloration de la raffinade. Latelier de lvaporation est en 3 effets vapeur : le
bouilleur, le 2me et 3me effet.
109
V. Process raffinerie
V. Process raffinerie
PMC - PEM
100 - PEM
V. Process raffinerie
112
P = 100 SR C H2O
SR (Sucres Rducteurs)
= 0,006 0,012
C (Cendres Conductimtriques)
= 0,007 0,015
Coloration ICUMSA
= 25 60
Aspect
<3
Turbidit
< 60
H20
= 0,02 0,06
Sdiments
< 10 ppm
Test de propret
Levures totales
Moisissures totales
= 0 (norme < 5)
= 0 (norme = 0)
Thermophiles sporuls
V. Process raffinerie
V. Process raffinerie
La mthode dite des points europens a t adopte afin dvaluer la qualit des sucres et
de les classifier : limites suprieures des divers critres pour les catgories CEE des
sucres.
Critres points CEE :
Catgories
Aspect
Coloration en solution
Teneur en cendres
Total
15
22
12
> 22
Critres complmentaires :
Catgories
Polarisation %
Rducteurs %
Humidit %
99,7
0,04
0,06
99,7
0,04
0,06
Autres critres :
Propret, trouble en solution neutre, floc, tat bactriologique, granulomtrie, etc.
114
V. Process raffinerie
Sucre blanc
Pertes
97,5
Mlasse
0,8
connues
0,5
(Sucre mlasse)
1,7
inconnues
0,3
115
V. Process raffinerie
Bilan dit relev ; tabli partir des donnes recueillies dans lusine telles que
les diffrentes purets, Brix voire dbits des divers produits. Il permet le calcul
des en-cours et des coefficients dextraction. Le bilan thermique et celui des
eaux associes donnent une image du fonctionnement de lusine un instant
donn.
V. Process raffinerie
117
V. Process raffinerie
LES PERTES
Les pertes sont de deux types :
Destruction du sucre par production dinverti ou de non sucre.
Disparition du sucre pouvant provenir des rejets de lusine.
Les pertes peuvent tre connues ou inconnues.
Les pertes totales sont dtermines par la diffrence entre le saccharose livr et
le saccharose produit.
118
V. Process raffinerie
119
V. Process raffinerie
120