Le Chevalier Double
Le Chevalier Double
Le Chevalier Double
Biographie
Les personnages de la nouvelle
Schéma narratif
Résumé 1
Résumé 2
Biographie
Pierre Jules Théophile Gautier est un poète, romancier, peintre et critique d'art français, né à
Tarbes le 30 août 1811 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872. Peintre de sujets
typiques, scènes de genres, figures, portraits, aquarelliste, pastelliste, graveur, dessinateur,
illustrateur, écrivain. Orientaliste.
L’étranger : maître chanteur avec sa harpe et son corbeau. Il demanda l’hospitalité au château
un jour de tempête et y resta longtemps. Edwige a beaucoup pleuré après son départ.
Schéma narratif
Situation initiale : la vie au château avant l’arrivée du bohémien.
Situation finale : La victoire du bien sur le mal ; le retour d’Oluf à son château avec sa fiancée
et la métamorphose de la couleur de ses yeux
Résumé 1
L’histoire se déroule dans un château des pays nordiques. Le narrateur raconte un phénomène
étranger. Le héros appelé le compte Oluf à un double maléfique. L’histoire de se double
remonte au passé. La mère du héros appelé Edwige vivait dans un château.
Un soir, un étranger à demandé l’hospitalité pour échapper à une tempête, il fut reçu et y resta
longtemps. L’étranger qui était bohémien et maître chanteur, avait un corbeau luisant qui
battait la mesure sur l’épaule de son maître. Le bohémien séduisait par ses paroles sibyllines
la jeune Edwige qui était mariée au compte Lodborg. Ce dernier espérait avoir un garçon. Son
vœu fut exaucé, le petit Oluf est né. Il ressemblait étrangement au maître chanteur. Oluf est né
sous une étoile double, l’une vert et l’autre rouge. L’enfant fut difficile de caractère. Doux
comme un ange et étranger comme un diable. Quand il a eu 20ans, il s’est préparé pour voire
la femme qu’il aimait. Il traversa la forêt sur son cheval Mopse avec ses deux chiens géants
Murg et Fenris. Brenda, pose une seul condition pour accepter l’amour d’Oluf : Ce dernier
doit tuer son double. En retournant la voir le lendemain, le héros rencontre son double, le tue
dan un combat de titans et ramène sa fiancée chez lui. Donnant raison à la prédiction du vieux
Comte Lodbord, l’étoile verte l’a emporté sur l’étoile rouge. Les yeux noirs D’Oluf
métamorphosèrent en azur, couleur de réconciliation céleste au grand bonheur de Lodborg
souriant dans son tombeau et pour la paix de l’âme d’Edwige.
Résumé 2
Le combat commença. Les épées, en tombant sur les mailles d'acier, en faisaient jaillir des
gerbes d'étincelles pétillantes ; bientôt, quoique d'une trempe supérieure, elles furent
ébréchées comme des scies. On eût pris les combattants, à travers la fumée de leurs chevaux
et la brume de leur respiration haletante, pour deux noirs forgerons acharnés sur un fer rouge.
Les chevaux, animés de la même rage que leurs maîtres, mordaient à belles dents leurs cous
veineux, et s'enlevaient des lambeaux de poitrail ; ils s'agitaient avec des soubresauts furieux,
se dressaient sur leurs pieds de derrière, et se servant de leurs sabots comme de poings fermés,
ils se portaient des coups terribles pendant que leurs cavaliers se martelaient affreusement par-
dessus leurs têtes ; les chiens n'étaient qu'une morsureet qu'un hurlement.
Les gouttes de sang, suintant à travers les écailles imbriquées des armures et tombant toutes
tièdes sur la neige, y faisaient de petits trous roses. Au bout de peu d'instants, l'on aurait dit un
crible, tant les gouttes tombaient fréquentes et pressées. Les deux chevaliers étaient blessés.
Chose étrange, Oluf sentait les coups qu'il portait au cavalier inconnu ; il souffrait des
blessures qu'il faisait et de celles qu'il recevait : il avait éprouvé un grand froid dans la
poitrine, comme d'un fer qui entrerait et chercherait le cœur, et pourtant sa cuirasse n'était pas
faussée à l'endroit du cœur : sa seule blessure était un coup dans les chairs au bras droit.
Singulier duel, où le vainqueur souffrait autant que le vaincu, où donner et recevoir était une
chose indifférente.
Ramassant ses forces, Oluf fit voler d'un revers le terrible heaume de son adversaire. - Ô
terreur ! que vit le fils d'Edwige et de Lodbrog ? il se vit lui-même devant lui : un miroir eût
été moins exact. Il s'était battu avec son propre spectre, avec le chevalier à l'étoile rouge ; le
spectre jeta ungrand cri et disparut.