Reussir Test Complement-EP5
Reussir Test Complement-EP5
Reussir Test Complement-EP5
sus d’embauche est leur indiscrétion. D’autant plus que la plupart des
gens dits « normaux » ont des névroses. Si ce sont d’excellentes
méthodes qui ont leur place dans le domaine psychiatrique, leur
je te dirai qui tu es
C’est l’épreuve projective par excellence et sans doute la plus connue.
Créé par le psychiatre suisse Hermann Rorschach en 1921, ce test est
fondé sur l’interprétation de taches d’encre. Il est diffusé par les ECPA,
dans sa dernière édition de 1959 et uniquement auprès de psychologues
pour une utilisation dans le cadre de la psychologie clinique.
Aucun candidat n’a évoqué ce type de test au cours de notre enquête.
On en trouve encore des preuves d’utilisation jusqu’au début des années
2000 en tout cas. Frédéric, alors jeune ingénieur en informatique, avait
été soumis à une batterie de tests, dont des tests de logique, dans le cadre
du recrutement d’une grosse entreprise des réseaux et télécoms, et avait
« aussi eu droit à des dessins ! », se souvient-il. « C’était compliqué
pour moi, car pas du tout rationnel. En effet, je voyais mal le rapport entre
le papillon dessiné que j’avais devant moi, et mon futur métier d’ingénieur
télécom. » Il avait apparemment été soumis au test de Rorschach, dont
le fameux « papillon » !
■ La structure
Le Psychodiagnostic de Rorschach est constitué d’une série de
10 planches sur lesquelles sont présentées des taches d’encre symé-
triques. Trois d’entre elles contiennent de la couleur, les autres se pré-
sentent en noir, gris et blanc.
En deux séquences
Les planches du Rorschach sont numérotées de I à X et toujours présen-
tées dans le même ordre. Le psychologue va vous les présenter l’une après
l’autre et vous demander de dire tout ce que vous voyez ou imaginez ou ce
que cela pourrait être. La passation se déroule en deux séquences, l’une
dite « spontanée », l’autre appelée « enquête ». Dans un premier temps,
vous êtes invité à dire tout ce à quoi les planches vous font penser. Vous
devez uniquement dire ce que ces planches vous évoquent, sans faire de
commentaire. Le nombre de réponses n’est pas limité. Ensuite, le psycho-
logue reprend avec vous chacune des planches et vous demande d’expli-
quer vos réponses. Vous devez préciser ou développer vos interprétations.
■ Les résultats
Le psychologue prend en compte d’une part le nombre total de
réponses, le temps total que vous avez pris pour répondre et le temps par
réponse. D’autre part, il note la localisation des réponses (du type
« global » ou « détail »), le déterminant des réponses (forme, cou-
leur, mouvement) et le contenu des réponses (animal, humain, anato-
mie, objet, image sexuelle, plante…). Chacune de vos réponses est
codifiée par une lettre ou une suite de lettres correspondant à votre type
d’interprétation. Chacun des facteurs étudiés n’est pas interprété indé-
pendamment des autres ; c’est au contraire relié aux autres critères qu’il
prend toute sa signification.
de la tache (réponse du type « global »), vous aurez une note codée par
la lettre G. Si vous interprétez telle ou telle grande partie de la tache
(réponse du type « détail »), votre note sera inscrite avec la lettre D.
Attention
Estompage et clair-obscur
Deux autres déterminants sont pris en compte, l’estompage – noté
E – et le clair-obscur – noté Clob.
L’estompage correspond à des interprétations fondées sur la couleur
mais sur la différence de nuance des blancs, gris ou noirs. Les inter-
prétations de ce type sont à éviter. Selon que votre réponse donne
une notion de relief ou de perspective (reflet), de texture (neige,
mousse, fourrure), selon qu’elle est fondée sur l’estompage (nuances
de blancs, gris et noirs) ou qu’il s’agisse d’une interprétation du type
estompage-forme ou vice versa, elle peut révéler une dépression, un
complexe d’infériorité, de fortes frustrations affectives, une fuite
devant les responsabilités ou des difficultés à les appréhender.
Quant aux réponses du type clair-obscur, c’est-à-dire fondée sur les
zones obscures des taches, il faut totalement les bannir. Il s’agit d’in-
terprétations liées à la perception de masses noires : nuages noirs,
ténèbres, orage menaçant, ruines, fumées noires, arbres pétrifiés…
© Groupe Eyrolles
d’obsession sexuelle…
¾ Voir trop d’arbres, de plantes, montagne, mer, rocher, terre, etc.
(Pl, Bot, Nat) n’est pas plus apprécié et sera le signe d’une ten-
dance infantile, voire un infantilisme maladif.
Le TAT
Le Thematic Apperception Test (TAT ) est l’autre grand classique des
tests projectifs. Il a demandé de nombreuses années d’élaboration au
psychologue américain Henry A. Murray, qui l’a finalement publié en
1943. Il est commercialisé en France par les ECPA dans la version de
Murray-Bellak de 1959. Étude approfondie de la personnalité ou
complément à l’examen clinique auprès d’enfants, d’adolescents ou
d’adultes, c’est l’un des dix tests les plus utilisés dans le monde. Il a été
assez fréquemment employé par les cabinets de recrutement, mais son
utilisation concerne le domaine clinique et vous ne devriez plus vous
retrouver face à cette série d’images aujourd’hui.
Ce test projectif consiste à vous faire raconter une histoire à partir
d’une série d’images représentant des situations ambiguës. L’utilisa-
tion de ce test en recrutement était particulièrement critiquée, en rai-
son de la subjectivité de son interprétation.
■ La structure
Le TAT est composé de 31 planches, dans sa version complète, représen-
tant des photos, images ou peintures parfois floues. Certaines varient selon
que vous êtes une femme ou un homme. Sur les 31 planches créées par Mur-
ray, une vingtaine vous est en général présentée, parfois moins (10, voire 5),
mais dans tous les cas, l’une des planches sera entièrement blanche (vierge).
À partir des personnages, du décor, de la situation, il faut inventer une
intrigue courte, avec un début, un développement et un dénouement. Le
psychologue va noter tout ce que vous dites. Il vous demandera parfois des
précisions sur une partie de votre histoire ou sur votre source d’inspiration.
Certains vous demanderont de répondre par écrit, d’autres vous enregis-
treront. Vous avez en général cinq minutes pour chaque planche, mais cela
peut là encore varier (Audrey, par exemple, avait eu un temps global de
trois quarts d’heure pour cinq planches). Les scènes présentées évoquent
presque toujours le conflit, la tristesse ou la difficulté à communiquer.
Attention
À savoir
■ Les résultats
Quel que soit le mode de passation (oral, écrit, enregistré), quelles que
soient les images (celles du test d’origine, des variantes) et leur nombre,
le contenu des histoires que vous imaginerez est analysé des deux façons
recommandées par Murray : une analyse du contenu et une analyse for-
melle. (Toutefois, différentes techniques d’analyse ont été développées
depuis la création du test.)
L’analyse du contenu
L’analyse du contenu va s’effectuer suivant les facteurs suivants.
• Le héros et ses besoins. Le psychologue va déterminer le personnage
principal de chaque récit, parfois un héros secondaire. Il considère
que vous vous êtes identifié à ce héros, ses actions et sentiments repré-
sentent vos propres actes et motivations. Les sentiments et actions du
héros définis par Murray seront classés dans l’une ou l’autre catégorie
de besoins et on lui donnera un coefficient en fonction de son impor-
tance dans votre histoire. Il s’agit, par exemple, du besoin de domina-
tion, d’autonomie, d’agressivité, de réussite, du besoin sexuel, d’exhi-
© Groupe Eyrolles
Conseil
Dans la mesure du possible, et comme le héros est censé
vous représenter, mieux vaut s’identifier, si possible, à
un personnage du même sexe que vous. Les actions et
sentiments développés dans votre récit doivent autant
que possible êtres dénués de toute agressivité. Essayez
de développer des motivations chez votre héros qui soient
en rapport avec les fonctions auxquelles vous postulez. Le
héros ne doit être ni agressif, ni trop soumis.
• L’entourage. Les sentiments et les actions que vous allez prêter aux
personnages secondaires de votre histoire vont dévoiler les rapports
et l’influence (positive ou négative) que votre entourage a sur vous.
Les autres personnages peuvent en effet être favorables ou non au
héros, le critiquer, l’aider, le dominer, le séduire, etc.
Conseil
L’environnement dans lequel évolue votre personnage
principal doit être favorable. Évitez de faire de lui une victime.
Évitez de le placer dans une situation conflictuelle ou de
révolte. Faites en sorte que votre personnage soit sociable
et s’entende bien avec les autres protagonistes de l’histoire.
• Le dénouement. Le déroulement et le dénouement de chaque his-
toire sont examinés. Comment se comporte votre héros face aux dif-
ficultés ? Quelles sont ses réactions ? Comment évolue la situation
vers le dénouement ? Comment se produit ce dénouement ? Quel est-
il ? Le psychologue observera la fin de votre histoire (est-elle gaie,
triste ?) et la position du héros dans ce dénouement.
Conseil
Le psychologue déduira des réactions de votre héros vos
propres réactions lorsque vous êtes dans des situations
© Groupe Eyrolles
Conseil
Conseil
L’analyse de la forme
Cette analyse va permettre d’obtenir des informations sur votre degré
et votre forme d’intelligence, vos aptitudes littéraires, vos capacités cri-
tiques, votre sens des réalités, votre intuition, la cohérence de vos idées,
etc. Le psychologue jugera notamment votre compréhension de la
consigne, votre niveau de collaboration, la construction de vos récits,
leur richesse, leur style, leur cohérence, leur vraisemblance, leur perti-
nence par rapport aux images, vos qualités d’expression, etc.
Conseil
© Groupe Eyrolles
Planche 1
Elle est sans doute la plus connue : un jeune garçon à l’air songeur est
assis devant une table sur laquelle sont posés un violon et son archet. Il
tient sa tête dans ses mains. Cette image renvoie à la capacité à réagir
devant une difficulté, un désir que l’on ne peut satisfaire immédiate-
ment.
En général, les histoires tournent autour des thèmes suivants : un enfant
qui refuse de jouer du violon ou qui est menacé d’être puni car il ne veut
pas jouer, un enfant qui aimerait posséder un violon, ou encore qui rêve
de devenir un grand violoniste… Ne soyez ni trop défaitiste, ni trop
idéaliste.
Planche 3
• Planche 3 (pour homme) : un jeune garçon dont on ne voit pas le
visage, assis sur le sol, est à moitié appuyé contre un divan. Près de lui
sur le sol, un objet imprécis (qui pourrait être un pistolet).
• Planche 3 (pour femme) : une femme, qui semble plutôt jeune et dont
on ne voit pas le visage, s’appuie contre le battant d’une porte ouverte.
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À savoir
Conseil
Planche 7
• Planche 7 (pour homme) : deux hommes dont on ne voit que le buste
sont côte à côte. L’un, moustachu, plus âgé, est tourné vers l’autre et le
regarde fixement. Celui-ci semble regarder au loin et faire la tête.
• Planche 7 (pour femme) : une femme est assise sur un canapé, un livre
à la main. Assise près d’elle, une petite fille regarde dans une direction
opposée, l’air rêveur en tenant dans sa main une poupée.
Ces deux images renvoient aux rapports père-fils ou mère-fille et à la
problématique accord-opposition.
Planche 10
En gros plan, une femme repose sa tête contre la poitrine d’un homme
qui semble plus grand qu’elle. Sa main gauche repose sur son épaule. Ils
semblent enlacés les yeux fermés.
Cette image renvoie au couple. Les histoires tournent autour des
retrouvailles ou de la séparation, de la réconciliation, du réconfort, de
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l’harmonie…
Planche 16
Elle est blanche.
Elle renvoie à l’image de soi et révèle vos rapports aux autres et au
monde.
Conseil
Planche 19
L’image est très floue, avec un côté fantastique. Une forme humaine
apparaît au premier plan et des nuages sombres l’entourent.
Cette image renvoie aux phobies, elle révèle vos attractions-répulsions.
À savoir
La graphologie
Pratique très marginale au niveau mondial, la graphologie a encore ses
adeptes malgré le développement des candidatures en ligne. Elle était
encore très utilisée en France il y a dix ans, et bien plus que les tests,
puisqu’elle rivalisait avec l’entretien en termes de fréquence d’utilisa-
tion. Quelle est sa réelle fréquence d’utilisation aujourd’hui ? Les avis
divergent…
De nombreuses études ont cherché à valider ou à contester sa perti-
nence comme critère de choix des candidats dans le cadre du recrute-
ment et les résultats ont été négatifs. Pourtant, elle a été largement
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Hors la loi
Si l’on se réfère à la loi relative à l’emploi du 31 décembre 1992,
publiée au Journal officiel du 1er janvier 1993, l’utilisation de la gra-
phologie dans le cadre du recrutement n’est pas légale : « Les
méthodes et techniques d’aide au recrutement d’un candidat à un
emploi doivent être pertinentes au regard de la finalité poursui-
vie. » La graphologie ne correspond pas à ce critère. De plus cette
même loi prévoit que « le candidat à un emploi doit être expressé-
ment informé, préalablement à leur mise en œuvre, des méthodes
et techniques d’aide au recrutement utilisées à son égard ». Le
recruteur est normalement obligé de vous prévenir et de vous don-
ner les résultats de votre analyse graphologique… ce qui est rare-
ment le cas.
À savoir
■ Définitions
Le Syntec définit la graphologie comme une « technique d’analyse de la
personnalité et des comportements professionnels à travers l’écriture. » Le
syndicat des graphologues professionnels de France (SGPF) la décrit,
lui, comme faisant partie du champ des sciences humaines. « Au sens
étymologique, la graphologie vient du grec graphein, écrire et de logos,
science, étude. La graphologie est donc l’étude de l’écriture et plus large-
ment, l’étude de la personnalité par l’écriture. Elle est fondée sur l’expres-
sivité du geste, la loi de la représentation, sur le symbolisme des formes et
celui de l’espace. » Une analyse graphologique réalisée dans le cadre du
recrutement s’attache à apporter une vision à la fois globale et détaillée
de la personnalité en fonction des exigences concernant le poste à pour-
voir.
Qui l’utilise ?
Nous l’avons souligné, a priori les recruteurs y font nettement moins
appel depuis quelques années. En tout cas, le recours à cette méthode
est tout aussi fréquent dans les cabinets que les entreprises, que ce soit
de petites ou de grandes structures. Les PME, comme les grands groupes
y ont fait appel, mais aussi les administrations (et certains continuent à
y recourir). Frédéric, ingénieur informatique, avait été soumis à une
analyse graphologique au milieu des années 1990 pour entrer à l’AP-
HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), Delphine, elle, dans le
cadre d’un recrutement de responsables de CCAS (centres commu-
naux d’action sociale).
À quel moment ?
Elle a été utilisée dans le cadre de la présélection, et donc du premier tri,
à l’époque où les candidatures étaient encore beaucoup envoyées par
courrier. Un « flash graphologique » était réalisé sur les lettres de
motivation. Sur la base du CV et d’une analyse graphologique, des
recruteurs faisaient donc une première sélection des candidatures.
En complément
Mais c’est en complément des entretiens, pour les finalistes et plutôt
pour des postes de cadres que la graphologie est le plus utilisée. DRH
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À savoir
En fin de sélection
De nombreux recruteurs l’utilisent en toute fin de sélection, avant de
prendre une décision finale. L’objectif est de confirmer leurs impres-
sions après tous les entretiens.
Parole d’experte
La graphologie va perdre son sens puisque nous n’écrivons plus à la main
Toutes les études sur lesquelles s’appuie la graphologie sont fondées sur des cri-
tères qui correspondent à une époque où les gens écrivaient à la main.
Aujourd’hui, nous sommes tous à 99 % sur un ordinateur ou tout autre outil
numérique. Plus personne n’écrit. L’écriture n’est plus la même.
La graphologie, une technique franco-française
L’écriture est culturelle, c’est pourquoi la graphologie s’est surtout développée en
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France, car la technique s’est développée sur l’écriture française, donc c’est une
méthode franco-française. Elle était très utilisée en France, en particulier pour
les postes où l’on ne pouvait pas faire passer de tests…
■ À un instant T
« Il faut préciser que nous approchons différemment une écriture (et une
signature) d’enfant, d’adolescent et d’adulte, et concernant les adultes, dif-
féremment selon qu’il travaille depuis dix ans, qu’il a une formation supé-
rieure, etc. : une fois de plus le contexte est très important ! Avant l’âge de
25/30 ans, l’écriture peut changer. Elle devient définitive dans le cadre
professionnel plus tard. Nous faisons une étude à un moment précis, à un
instant T », souligne Catherine P.
seul trait ne veut rien dire, on ne peut pas retirer un élément de son contexte.
Ce sont plusieurs caractéristiques de l’écriture dans le manuscrit, qui vont
permettre l’analyse. »
La pression
Il s’agit de l’appui, la texture et la tension du trait. La pression donne des
informations sur le potentiel d’énergie et sur son optimisation, ainsi que
sur les capacités de résistance face aux événements. « Elle détermine de
manière générale la forme de la vitalité. Mais comme les autres éléments,
elle peut vouloir dire plusieurs choses selon le contexte et l’ensemble… Une
écriture très légère signifie moins de vitalité, mais chez certains, elle peut
signifier quelqu’un de particulièrement intellectuel. Je répète : il ne faut pas
isoler un signe, c’est très important », poursuit la graphologue.
La direction
L’orientation des lettres et des lignes de l’écriture apporte des informa-
tions sur la vigilance, la défiance ou la spontanéité face aux sollicitations
extérieures. « Elle a trait au côté affectif, explique Catherine P. Une écriture
verticale signifie quelqu’un de plus réfléchi, très inclinée, quelqu’un qui est
plus du côté des émotions. Mais, il y a tout un symbolisme : vers la droite, c’est
l’avenir, vers la gauche, le passé. L’inclinaison des lettres à la verticale est signe
d’autonomie, d’indépendance, mais selon le reste de l’analyse peut aussi signi-
fier individualisme ou égocentrisme. Une écriture inclinée à droite (mais pas
trop) est signe de sociabilité, d’enthousiasme. Inclinée vers la gauche, d’émoti-
vité, de difficultés d’adaptation… Des lignes montantes révèlent optimisme,
ambition, ardeur, descendantes elles marquent pessimisme et découragement,
horizontales elles sont signes de stabilité émotionnelle. »
La forme
Le dessin de l’écriture (sa forme) est également observé. Il est plus ou
moins personnalisé par rapport à l’apprentissage scolaire. Il donne des
indications sur la personnalisation de la pensée et du mode relationnel.
L’évaluation
Elle est faite en fonction du poste. Le graphologue cherche à savoir si les
critères importants pour le poste sont présents. « Pour un poste
espacées dans le temps, les résultats sont assez stables. On peut donc
parler d’une assez bonne « fidélité ».
La morphopsychologie
Technique très ancienne, la morphopsychologie prétend mettre en
évidence certains traits de personnalité, certaines tendances psy-
chologiques, à partir de la forme de notre corps et en particulier de
notre visage.
L’astrologie
Tout le monde connaît l’astrologie mais qui croirait que certains
recruteurs puissent se fier aux astres pour trouver LE candidat ? Au
pire, l’appréciation se fait à partir d’idées reçues selon lesquelles le
Lion est plein de confiance en soi, le Sagittaire est optimiste… au
mieux l’appréciation se fonde sur une analyse astrale plus poussée
(configuration des astres au moment de votre premier cri…).
La numérologie
La numérologie part du principe que les chiffres ont un sens caché.
Elle est fondée sur l’analyse numérique de caractéristiques indivi-
duelles. Il s’agit de calculer « votre chiffre » à partir de votre nom et
de votre prénom et/ou de votre date de naissance.
© Groupe Eyrolles