Étude Sur L'évaluation Des CGA SENEGAL
Étude Sur L'évaluation Des CGA SENEGAL
Étude Sur L'évaluation Des CGA SENEGAL
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REPUBLIQUE DU SENEGAL
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(CEPOD)
Juillet 2008
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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Email : [email protected]
Dakar - Sénégal
Monsieur le Directeur,
Nous vous prions de recevoir le rapport final concernant l’étude sur « l’ÉVALUATION DES
ACTIVITES DES CENTRES DE GESTION AGREES (CGA) »
L’Expert
Brahim SAKHO
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SOMMAIRE
Pages :
Sigles et abréviations---------------------------------------------------------------------------------- 2
Introduction -------------------------------------------------------------------------------------------- 4
informel -------------------------------------------------------------------------------------------------- 9
Section C : Le secteur informel plus contraint que le secteur formel malgré une nette
amélioration du climat des affaires ces dernières années ------------------------------------ 12
Conclusion -------------------------------------------------------------------------------------------- 17
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Section A : Constat------------------------------------------------------------------------------------ 60
ANNEXES----------------------------------------------------------------------------------------------- 64
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SIGLES ET ABREVIATIONS
GE Grandes Entreprises
ME Moyennes Entreprises
PE Petites Entreprises
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INTRODUCTION
Les CGA ont été institués par la Loi 95-32 du 29 Décembre 1995 et ont pour mission :
Après une décennie d’activité, le système des CGA a certes résisté aux mutations de
l’environnement mais n’a pas pu apparemment répondre d’une manière satisfaisante aux
attentes.
Il s’agissait de procéder au diagnostic global, et compte tenu des résultats, proposer un Plan
de relance et de développement des CGA.
Ainsi, nous avons sur demande du CEPOD, procédé à la réalisation de la mission. Nous
avons diagnostiqué le CGA de Dakar fonctionnel depuis dix années, les CGA des régions de
Kaolack, Thiès, Ziguinchor et Saint Louis en voie de démarrer de leurs activités, puis analysé
l’environnement des CGA et enfin visité les différents acteurs impliqués dans le système des
CGA.
Ses résultats du diagnostic global nous ont permis de formuler des recommandations et
d’esquisser un plan de développement articulé autour de deux volets.
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- Historique
La plupart des entrepreneurs du secteur non structuré de l’économie ont souhaité mettre en
place des organismes chargés de leur apporter une assistance en matière de gestion.
- Fondation
a) Agrément2
L’agrément est octroyé pour une durée de cinq ans. Il peut être renouvelé et la procédure est
identique à celle suivie pour son octroi. L’agrément peut être retiré suivant les mêmes formes
que l’octroi. La décision de retrait doit dans les cas, être motivée.
b) Adhérents3
Peut adhérer à un centre de gestion agréé, toute personne physique ayant la qualité de
commerçant, d’industriel, d’artisan ou d’agriculteur relevant du régime du forfait.
Les adhérents bénéficient d’avantages fiscaux prévus par le Code Général des Impôts
(CGI).
1
Nos recherches auprès de la DGID qui assure le secrétariat de la Commission d’Agrément, ont été infructueuses.
2
Décret n° 96558 ; Procédures d’agrément- articles 3, 4, 5, 6, 7,8.
3
Loi 92-32, Article 4- adhérents
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c) Fondateurs4
- Les Organes5
a) Assemblée Générale
Composée de tous les membres du CGA, l’assemblée générale dispose de tous les pouvoirs
hormis ceux confiés à un autre organe par les statuts.
b) Conseil d’administration
Les membres fondateurs siègent au conseil d’Administration. Il peut être érigé en instance
disciplinaire. Les fonctions d’administrateurs sont gratuites.
c) Président
Le CA est dirigé par un président élu parmi ses membres par ses pairs dans les conditions et
avec les pouvoirs prévus par les Statuts. La fonction de président est gratuite.
d) Directeur
Le CGA fonctionne sous l’autorité d’un directeur nommé par le Conseil d’administration pour
ses connaissances en matière de comptabilité et de gestion.
Il doit au moins remplir les conditions requises pour être inscrit au tableau des experts
comptables stagiaires conformément au décret n° 83-06 du 1er Avril 1983 portant application
de la loi n° 83-06 du 28 janvier 1983 instituant un ordre des experts et évaluateurs agréés. Il
doit en outre avoir une expérience d’au moins cinq années en cabinet ou en entreprise.
En raison de son statut d’association sans but lucratif, le Centre est exonéré des impôts et
taxes autres que ceux portant sur les revenus du personnel.
4
Loi 92-32, Article 3- fondateurs.
5
Décret N° 96558, articles 9, 10, 11, 12
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un bulletin d’adhésion,
les statuts et règlement intérieur éventuellement,
un engagement par lequel il reconnaît avoir pris connaissance de ses obligations
b) Rapport du Centre avec les experts comptables qui tiennent, surveillent ou centralisent la
comptabilité des adhérents hors du Centre
Le dossier d’agrément doit être déposé au près du chef du Centre des Services Fiscaux
dans le ressort duquel se trouve le siège du Centre. Après vérification, il le transmet à la
Direction Générale des Impôts et des Domaines qui le soumet ensuite à la Commission
d’Agrément.
Le Centre de Gestion Agréé est une association à but non lucratif qui vise à :
- Tenir pour chaque adhérent dans les six mois de la clôture de chaque exercice, un
dossier de gestion comportant des ratios et de leurs commentaires ;
- Elaborer des déclarations fiscales sur une période au cours de laquelle les intéressés
étaient membres du CGA ;
- Organiser des sessions de formation sur la gestion et des sessions sur la formation
professionnelle au profit de ses adhérents ;
- Faire un examen des documents comptables qui sont transmis par l’adhérent dont il
ne tient pas la comptabilité et un examen de cohérence et de vraisemblance des
documents et recueillir des informations complémentaires auprès de l’adhérent ;
- Tenir des réunions d’information sur la réglementation fiscale et les modifications qui
lui sont apportées ;
- Exploiter les renseignements collectés auprès des adhérents pour produire des
statistiques par branches ou par filières ou des indicateurs de synthèse.
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Décret n° 96 558 du 08 juillet 1996 – articles 13, - 28
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- Le centre peut poser à l’administration fiscale des questions écrites ou orales pour le
compte des adhérents dont il élabore les déclarations fiscales.
En contrepartie et pour mener à bonne fin ses missions, il reçoit un appui sous les formes
suivantes :
- L’Administration apporte au Centre une assistance technique dans le but de prémunir
les adhérents de bonne foi des conséquences d’erreurs de la méconnaissance des
règles fiscales ;
- L’Administration surveille les conditions dans lesquelles fonctionne le Centre ;
- Un expert comptable désigné par le Conseil d’Administration du Centre vérifie au
moins une fois par an, les procédures comptables du Centre.
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Section A : Définitions
La Charte des PME élaborée en 2003 nous donne la définition des MPME comme suit :
Elles regroupent les micros- entreprises et les très petites entreprises répondant aux critères
et seuils suivants :
- Chiffre d’affaires hors taxes annuel n’atteignant pas les limites suivantes définies
dans le cadre de l’impôt « synthétique » :
* 50 millions de FCA pour les PE qui effectuent des opérations mixtes telles que
définies par les textes relatifs au dit impôt
- Tenue d’une comptabilité selon le système normal en vigueur au Sénégal et, certifiée
par un membre inscrit à l’Ordre National des Experts Comptables et Comptables
Agréés – ONECCA ;
- Chiffre d’affaires hors taxes annuel compris entre les limites fixées à l’article 3 ci-
dessus et 15 milliards de F CFA. ;
7
Article 3 de la Charte des PME
8
Article 4 de la Charte des PME.
9
Article 5 de la Charte des PME.
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- Tenue d’une comptabilité selon le système normal en vigueur au Sénégal et, certifiée
par un membre inscrit à l’Ordre National des Experts Comptables et Comptables
Agréés – ONECCA ;
La définition du secteur informel la plus significative, nous est donnée par la Direction de la
Prévision et de la Statistique (DPS) dans son Rapport sur les résultats de la Phase 2 de
l’enquête 1-2-3 de 2003 et qui est la suivante :
Ainsi, les deux critères pouvant être retenus pour définir le secteur informel sont
l’enregistrement administratif et l’existence d’une comptabilité écrite. Le même rapport
précise que l’absence de n°de NINEA ou de CC apparaît comme le critère déterminant
d’appartenance au secteur formel, puisque seulement 2,9% des unités de production en
possèdent un sans tenir de comptabilité écrite.
Elles représentent près de 90% des entreprises au Sénégal et concentrent environ 30% des
emplois, 25% du chiffre d’affaires et 20% de la valeur ajoutée nationale.
Le nombre des MPME s’est fortement accru ces dix dernières années au Sénégal,
notamment au niveau des micros et petites (MPE) évoluant souvent dans le secteur non
structuré. Différentes études ont souligné le dynamisme du secteur qui occupe plus de 60%
de la population active11.
Le secteur informel de la capitale a produit en 2002 pour 508, 8 milliards de FCFA de biens
et services et a créé 356,3 milliards de F CFA de valeur ajoutée. Au niveau national, on
estime que sa valeur ajoutée représente 10,7% du PIB, et 13,1% du PIB marchand non
agricole.
10
Comptabilité ayant une valeur administrative au sens de la contribution directe.
11
Partie tirée de l’Exposé des motifs de la Loi d’Orientation relative à la promotion et au développement des petites et
moyennes entreprises.
12
Les données du Rapport de la DPS ne concernent que la région de Dakar, périmètre de l’enquête. Vu le poids économique
de Dakar et de sa région dans l’économie nationale, on peut considérer les données de la région de Dakar à quelques
rectifications près, comme des données nationales.
15
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- Branches d’activités
Les branches d’activités regroupées en quatre grands secteurs, permettent de répartir les
unités de production comme suit :
- commerce : 46,5% ;
- industrie : 30,6% ;
- services : 21,3% ;
- pêche : 1,6%.
La répartition par branche des unités de production informelles montre que ce secteur est
avant tout un rouage essentiel pour la satisfaction des besoins des ménages.
Visibilité
Plus de 90% des UPI13 sont totalement inconnues des services publics, c’est-à-dire qu’elles
possèdent ni de NINEA, ni de code contribuable, qu’elles ne sont enregistrées ni au Registre
du commerce, ni à la CSS/IPRES, et qu’elles ne paient pas la patente.
Organisation
Atomisées, les UPI sont aussi inorganisées. Seules 3% des UPI appartiennent à une
organisation de producteurs ou de commerçants.
Taille et âge
L’âge moyen des UPI est de 10,4 ans. Cette moyenne recouvre en fait une diversité de
dates de création.
D’autre part, il apparaît que le secteur informel est massivement constitué de micro unités.
La taille moyenne des unités informelles est de 1,5 personnes par établissement.
Le montant total du capital du secteur informel, estimé au coût de remplacement, atteint 48,4
milliards de F CFA. Près de 61% du stock de capital a été acquis de seconde main.
Dans la majorité des cas, les chefs d’unités de production informelles sont propriétaires du
capital qu’ils utilisent.
La majorité du capital est financée par l’épargne individuelle (67% de sa valeur) et que le
crédit bancaire ne représente que moins de 1% du capital pour toutes les branches
d’activité hormis le commerce.
Les banques ne prêtent pas au secteur informel. Par contre, les clients, les usuriers, les
associations de producteurs et « autres » n’ont prêté qu’à moins de 5% des UPI
emprunteuses. Les institutions de micro crédits et les fournisseurs ont accordé des crédits
aux UPI (essentiellement dans le transport et le commerce), à hauteur respectivement de
18,9% et 15,6% des UPI emprunteuses.
13
Unité de Production Informelle. Nous nous sommes largement inspirés du Rapport de la DPS. op.cit.
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- Fiscalité
Le montant total des impôts indirects (nets des subventions directement liées à l’activité) est
très faibles. L’Etat ne perçoit que 2,2% de la valeur ajoutée du secteur informel,
principalement sous forme de patente, mais aussi d’impôts locaux, de droit d’enregistrement
et de bail. Il existe donc ici un gisement fiscal potentiel pour l’Etat, qu’il conviendrait
d’étudier en détail, pour tenir compte des spécificités du secteur.
Section C: Le Secteur informel plus contraint que le secteur formel malgré une nette
amélioration du climat des affaires ces dernières années.
Les dirigeants des MPME portent dans leur majorité un jugement défavorable à
l’environnement des affaires qui pour eux, est un obstacle majeur ou très sérieux pour le
développement de leurs activités. Ils sont près de (66%) à le penser. Mais ce jugement ne
reflète pas la réalité pour résulte pour une bonne part de leur méconnaissance des initiatives
et des mesures, nombreuses et souvent judicieuses, parfois même courageuses prises ces
dernières années par le Gouvernement14.
En effet, une évaluation du climat des investissements faite en Mars 2005 par la Banque
Mondiale15 souligne que le cadre macroéconomique au sein duquel évoluent les firmes
sénégalaises est assez bon. La croissance a été soutenue ces dernières années, elle est en
moyenne de 4,7% sur la période 1994- 2003, au dessus de la moyenne pour l’Afrique sub-
saharienne. En outre, les principaux paramètres macroéconomiques sont actuellement
corrects.
Le rapport Banque Mondiale précité, souligne que malgré son amélioration, le climat des
affaires demeure contraignant pour toutes les entreprises. Ainsi, si certaines contraintes
comme l’accès à des financements ainsi que le coût afférent frappent le secteur formel
autant que le secteur informel, elles sont plus aiguës pour ce dernier. De plus, certaines
contraintes ultérieures du secteur informel sont différentes de celles du secteur formel. C’est
ainsi, que l’accès à des emplacements pour la vente des produits est un problème critique
pour 64% des entreprises informelles avec son corollaire, l’accès à la terre (i.e la
disponibilité de sites pour produire). Il est à noter que les problèmes de services du
transport sont très importants pour le secteur informel.
Une autre contrainte frappant le secteur informel est liée à la cohérence des réglementations
et le système judiciaire. Environ, 45% des entreprises informelles considèrent que
l’application des réglementations est incohérente et près de 30% d’entre elles n’ont aucune
confiance dans le système judiciaire.
14
Lire le Rapport – Etude sur les contraintes qui affectent l’environnement des affaires des MPME au Sénégal - réalisé par
Ludovic NGUESSAN en Juillet 2007 sur un échantillon de 130 MPME.
15
« Une Evaluation du climat des investissements » (Mars 2005), Région Afrique, Département Secteur Privé et Infrastructures,
Programme Régional sur le Développement des entreprises.
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Toutes choses qui font craindre à l’auteur du rapport Banque Mondiale que les entreprises
du secteur informel dans de telles conditions, risquent dans leur majorité de rester
informelles si rien n’est fait pour lever les contraintes.
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L’élaboration et la mise en œuvre du DSRP I ont permis d’obtenir des résultats jugés
satisfaisants et qui ont incité à la mise en place du DSRP II16.
Le DSRP II est lui, articulé autour de cinq axes et c’est précisément dans l’axe1 relatif à la
création de richesse, que sont logés l’objectif stratégique de renforcement des capacités du
secteur privé et l’objectif stratégique d’appui et d’accompagnement des PME.
Pour l’objectif stratégique de renforcement des capacités du secteur privé, il s’agit d’abord de
poursuivre la mise en œuvre du plan d’actions de la stratégie de développement du secteur
privé actualisée en 2004 puis d’entreprendre des actions aptes à favoriser un environnement
attractif permettant d’augmenter significativement le niveau des investissements pour
booster la croissance et lutter contre la pauvreté. Ces actions sont :
(i) intensifier l’ajustement interne des entreprises ;(ii) rendre les organisations patronales et
professionnelles plus représentatives ;(iii) redynamiser les chambres de commerce et de
métiers ;(iv) rationaliser et renforcer le dispositif d’appui au secteur privé ; (v) améliorer le
système d’information entre l’Administration et le Privé ;(vi) simplifier et rationaliser le
système d’incitation fiscale à l’investissement ; (vii) simplifier les procédures liées à
l’existence de certaines activités de constitution des sociétés dans le cadre du dispositif
législatif ; (viii) favoriser l’accès au foncier en accélérant la mise en place de la Plateforme de
Diamniadio ;( ix) poursuivre et approfondir le processus de privatisation notamment par un
développement de l’actionnariat populaire ;(x) améliorer l’accès des entreprises au crédit.
En ce qui concerne l’objectif stratégique d’appui et d’accompagnement des Pme, il s’agit de:
16
DSRPII – Rapport Provisoire 2 – Mars 2006.
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C’est ainsi que la SCA est la traduction en objectifs réalisables, de la stratégie de l’Axe 1 du
DSRP portant sur la création de richesses. Elle a une approche par grappe regroupant
chacune d’elle des secteurs choisis sur la base des critères suivants :
- Pêche ;
- Textile – confection ;
- Tic
L’approche par grappe a pour effet d‘inclure d’une manière transversale, une grande partie
des MPME dans la dynamique de la SCA.
La loi d’orientation envisage la mise en place d’un certain nombre de règles et principes
consensuels permettant aux PME de jouer pleinement leur rôle et aux autorités de fédérer le
soutien à leur apporter, en matière d’organisation interne, de financement, de sous-traitance,
de formation professionnelle, de fiscalité, d’accès aux marchés et à des sites aménagés.
Dans le titre Premier, la Loi donne la définition de la PME, les conditions d’acquisition et de
la perte de la qualité de PME octroyée pour une période de cinq ans par le Comité de Suivi
mis en place, et la classification des PME.
En matière de financement ; la loi introduit une démarche novatrice par apport aux systèmes
classiques d’accès au crédit bancaire. Cette démarche devrait assurer le financement
durable des PME, à travers l’appel public à l’épargne, qui permet d’élargir la base de leurs
actionnaires et des investisseurs.
Le succès et l’efficacité de cette politique justifient l’élaboration d’une loi sur la promotion
et le développement des PME.
La Charte a pour objet de définir les petites et moyennes entreprises dénommées ci-après «
PME » ainsi que les mesures de soutien à leur apporter, les avantages à leur concéder, mais
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également les engagements qu’elles devront prendre dans le cadre de leur reconnaissance
par la Charte.
Il s’agit d’une adhésion volontaire des PME à la Charte, ces dernières restent cependant
maîtresses de leurs décisions de gestion.
Sont également définies les modalités de suivi relatives aux soutiens précités et le rôle des
collectivités locales, des instituts de recherche, des universités et des partenaires au
développement dans la promotion et l’expansion des PME.
La qualité de PME reconnue par la Charte est attribuée par la Cellule de Suivi prévue au
Titre V de la présente Charte, sur la demande expresse de l’entreprise, si elle remplit les
conditions prévues aux articles ci-dessus relatifs à sa classification.
La qualité de PME reconnue par la Charte donne lieu à une identification dont la procédure
est fixée par le règlement intérieur de la Cellule de Suivi de la Charte.
Seules les PME reconnues par la Charte peuvent bénéficier des soutiens et avantages
prévus par celle-ci.
La qualité de PME reconnue par la Charte est octroyée pour une durée de cinq (05) ans. Elle
est renouvelable sur production des éléments justifiant l’appartenance de l’entreprise à la
catégorie concernée. L’entreprise étant amenée à évoluer au cours de son existence, le
passage d’une catégorie à l’autre est traité dans le Titre V de la présente Charte.
Pour les entreprises de petite taille, notamment les Sociétés à Responsabilité Limitée
(SARL) dont le capital social est inférieur à 10 millions et qui ne sont pas assujetties au
Commissariat aux comptes, la possibilité leur est donnée de faire établir ou auditer leurs
états financiers par un Expert Comptable ou un Comptable agréé.
Toujours dans le même souci de simplification et d’allégement des dossiers, les états
financiers des très petites entreprises pourront être établis par un comptable agrée ou par un
centre de gestion agréé, tel que prévu par le SYSCOA.
17
Avis aux Banques et Etablissements financiers n°4/AC/02 relatif au dispositif des Accords de classement. BCEAO,
Septembre 2002.
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CONCLUSION
Les MPME du secteur informel sont la partie immergée de l’iceberg que constituent
les MPME privées plus visibles du secteur formel. Cependant, elles jouent les mêmes
fonctions économiques et entretiennent souvent des relations entre elles, par le biais
de la co- traitance, de la sous- traitance ou sous d’autres formes. La particularité des
MPME informelles au Sénégal, réside sur le fait qu’elles jouent entre autres, un grand
rôle dans la création de richesses et d’emplois et dans l’approvisionnement des
ménages. Ce qui leur confère ainsi, un poids économique très important.
Par ailleurs, le Sénégal dispose d’un dispositif institutionnel et d’un arsenal de textes
capables de faire face à toute la problématique d’appui des MPME en général et des
MPME du secteur informel en particulier. Pour la dernière catégorie, la mise en place
du système CGA et son renforcement devrait permettre de répondre d’une manière
adéquate à la forte demande d’appui, de structuration et de développement jusqu’ici
insatisfaite d’un secteur informel laissé en rade. Et pourtant, en plus de son poids
économique, le secteur informel constitue un gisement fiscal inexploré. La
contribution fiscale attendue du secteur, sera de nature à élargir l’assiette fiscale et à
participer ainsi, au rétablissement d’une certaine équité fiscale.
18
Mémorandum sur le Pays – Politiques et stratégies de croissance accélérée et de réduction de la pauvreté – 3 avril 2003.
Banque Mondiale.
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Elle est tenue par ailleurs à assister le CGA en mettant un agent qui a rang d’Inspecteur des
Impôts périodiquement à la disposition du CGA.
- Impact de la fiscalité
Les avantages fiscaux liés à l’adhésion au CGA, constitue le facteur attractif le plus
important du système. Le changement de régime fiscal intervenu en 1998, faisant passer du
régime du Forfait au régime de la Contribution Générale Unique ( CGU), alors que l’article 4
de la Loi 95-32 précise que ne peuvent adhérer aux CGA, que les personnes physiques
relevant du forfait.
Le PRDCC qui se veut complémentaire au STRADEX19, s’articule autour de cinq axes et vise
à la fois à renforcer les capacités de négociations commerciales du Sénégal dans les
instances internationales, à améliorer la qualité des produits et leur conformité avec les
normes internationales, à renforcer les capacités de gestion des micro- entreprises et à
favoriser leur insertion dans le circuit formel, à développer et promouvoir les exportations et
enfin à développer le e- commerce.
Le programme a concerné à la fois la mise en place des CGA et des centres e-commerce.
19
La stratégie de développement et de Promotion des exportations (STRADEX) a été élaborée par le Gouvernement du
Sénégal et validée le 16 Octobre 2001. L’objectif premier de la STRADEX est de réduire le déficit chronique de la balance
commerciale. Elle est mise en œuvre par un organisme spécifiquement dédié à la promotion des exportations, conformément
aux orientations définies dans la stratégie d’appui au développement du secteur privé. Par ailleurs, le Sénégal étant un pays
appartenant au groupe des Pays Les Moins Avancés (PMA) est éligible pour le cadre Intégré (CI) pour l’assistance technique
liée au commerce.
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Les équipements et matériel roulant acquis par le Projet et distribués auprès des CGA (y
compris celui de Dakar) comprennent 46 postes de travail, 10 imprimantes réseau noir et
blanc, 46 onduleurs, 5 scanners, 5 serveurs, 5 photocopieurs numériques, 5 onduleurs pour
serveur, 5 télécopieurs multifonction, et 5 véhicules.
Le Projet a exécuté avec l’appui du Point Focal des CGA, un programme de formation sur
des modules pratiques comme « comment lire son bilan » à l’attention des futurs adhérents
des CGA des 4 régions précitées.
Il a en outre lancé un appel d’offre pour la réalisation de deux études portant sur le Plan de
Développement stratégique des CGA et sur la mise à jour du Manuel de procédures des
CGA.
Le programme concernant les CGA, financé à hauteur de 360 Millions de FCFA dans le
cadre du 9ème FED prend fin en Juin 2008.
Dans la création et le développement du système des CGA, les CCIA ont eu un rôle d’avant-
gardiste, en commençant par la CCIAD qui a appuyé la création du Centre Pilote de Dakar.
L’intérêt qu’attachent les CCIA pour doter leur environnement d’un CGA s’explique dans une
large mesure par le fait que celui-ci propose des services qui complètent ceux déjà existants
destinés à leurs membres et ressortissants (Guichet de création d’entreprise, services de
traitement de textes et d’Internet, mutuelle d’épargne et de crédit, Observatoire économique
(Dakar), Centre d’Arbitrage (Dakar)).
La mise en place des CGA des 4 régions de l’intérieur est à sa phase ultime et en fin juillet,
ils devraient tous ouvrir leur porte.
Ainsi, d’ici deux ans si toutes les possibilités de financement auront été explorées et
mobilisées et les modalités de création mises en œuvre, on pourrait assister à l’émergence
de 10 nouveaux CGA en plus de celui de Dakar, tous initiés par les CCIA.
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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L’environnement des CGA des régions est caractérisé par une forte dispersion des
adhérents potentiels qui obligent aux CGA à des contacts plus ou moins éloignés de leur
site. De plus la densité et l’importance du bassin20, malgré le nombre relativement
conséquent des membres et ressortissants que recèlent les CCIA concernées, ne sont pas
comparables à celles de Dakar, qui sont plus fortes. De plus, l’ambiance économique se
présente plus morose qu’à Dakar, en particulier à Ziguinchor où la reprise économique post
conflit tarde à se matérialiser. Cependant, tous les CGA bénéficient d’une certaine proximité
avec les principaux partenaires (Administration fiscale, Banques, Assurances) qu’ils peuvent
mettre à profit pour leur développement.
Section A : Administration
20
Les membres ou plus globalement les ressortissant constituent le bassin naturel des CGA implantés dans leur localité. Voir
en Annexes – Monographie :,les membres et ressortissants de chaque CCIA concernée.
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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- Organigramme du CGAPD
- membres fondateurs ;
- membres adhérents ;
- partenaires associés.
Conseil d’Administration
Direction
Service prévention,
Service Assistance comptable,
formation et information
fiscale, sociale et conseil en gestion
Le Conseil d’Administration est présidé par Monsieur Daouda THIAM. Le CGAPD est dirigé
par Monsieur Boubacar DIALLO21, ayant comme adjoint, Monsieur Abdou Aziz Dieng qui ne
figure cependant pas dans l’organigramme ci avant.
- Management du CGAPD
Le Directeur assisté de son adjoint, manage directement toutes les fonctions de la société
sans aucune forme de délégation. Il dispose pour ce faire, d’outils de gestion comme un
manuel de procédures administratives comptables et financières et d’une gestion budgétaire.
La surveillance est assurée par un commissaire aux comptes : le cabinet d’expertise
comptable, GTI Expertise sis à Dakar.
- Bassin
21
Monsieur DIALLO a fait valoir récemment son droit à la retraite et a été remplacé par son Adjoint, Mr DIENG.
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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Le CGAPD n’a aucune difficulté pour obtenir les ressources humaines dont il a besoin en
particulier les comptables. En effet, il puise dans le bassin constitué par les étudiants
diplômés (Bac +2 ou Bac+3) sortis des grandes écoles du Sénégal et titulaires d’un DUT,
d’un BEP ou d’une licence professionnelle. Selon la direction, une préparation interne de 6
mois est nécessaire pour les rendre opérationnels. Ce délai est ramené à 2 ou 3 mois quand
il s’agit d’étudiants sortis de l’Ecole Polytechnique ex ENSUT dotés d’une excellente
formation de base et d’une capacité d’adaptation plus élevée que la moyenne.
- Flexibilité
Année
2004 2005 2006 2007
statut
Permanents 5 5 4 6
Vacataires 7 3 8 8
Stagiaires 15 14 13 13
TOTAL 27 22 25 27
Malgré une relative stabilité dans le temps du nombre des employés, il y a en réalité un
incessant mouvement de partants et de nouveaux venus dû à la précarité de leur statut et
des conditions de travail jugées par eux, pénibles et peu satisfaisantes.
Pour les permanents (segment le plus stable), on note deux départs en 2004 avec le décès
d’un employé et en avril 2006, avec la démission d’un autre employé. Ces départs ont été
compensés en 2007, par l’embauche de deux employés.
En 2005, 5 vacataires sont partis, deux sont restés et un est arrivé. En 2006, 6 vacataires
sont arrivés, un vacataire est revenu, un vacataire est resté et deux sont partis.
Trois statuts coexistent au sein du CGAPD : les permanents, les stagiaires et les vacataires.
Seuls les permanents possèdent un contrat de travail à durée indéterminée.
22
Voir tableaux des ressources humaines en annexe (…)
27
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Seuls les permanents ont un emploi stable. Le reste est confiné dans une situation précaire
et n’est pas à l’abri d’un débauchage par d’autres sociétés parce que plus outillé
techniquement après leur passage au CGAPD.
La moyenne d’âge globale du CGAPD est 33,5 ans. Elle est relativement jeune et cela se
comprend du fait de la lourdeur du travail et de la longueur des journées de travail, qui
nécessitent beaucoup d’endurance.
Pour les permanents, la moyenne d’âge est 40,33 ans et de 30,08 ans pour les stagiaires.
L’ancienneté des permanents est en moyenne, de 4,83 années. Parmi eux, le directeur et
son adjoint ont chacun, une présence de 9 années dans la société. L’ancienneté des
stagiaires qui constituent la cheville ouvrière de la société est faible et inquiétante (1,41
années).
73% des employés ont un profil comptable, 23% un profil administratif parmi lesquels 2
cadres qui cumulent ces deux profils. Le reste est constitué de profils divers.
Parmi les permanents, 3 ont un niveau supérieur ou égal à la maîtrise, 2 ont un niveau
minimum égal au BEP comptabilité.
Parmi les cadres, 2 sont dotés d’une compétences triple : assistance comptable et fiscale,
administration et finances. Ils occupent les postes de Directeur et Directeur Adjoint du
CGAPD. Les autres compétences que peuvent détenir certains membres du personnel ne
sont pas mises à profit par le CGAPD.
Les moyens techniques sont jugés peu suffisants par 58,81% du personnel interrogé.
Le travail est jugé moyennement pénible et très pénible par la majorité 70,57% et 23,52% le
juge très pénible.
Par contre, 73,47% jugent les tâches bien définies et 68,75% jugent les tâches à exécuter
trop nombreuses.
28
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Elles sont jugées pas du tout précaires par 20% du personnel interrogé, peu précaires par
60% du personnel et très précaires par 20%.
Les salaires sont jugés moyennement plus bas qu’ailleurs. Les autres formes de motivation
et/ou de rétribution (Prime, Prêts, Gratifications, dons, Cadeaux, etc. .) ne sont pas en
vigueur qu’à titre exceptionnel. Ainsi, des primes de fin d’année ont été payées au personnel
l’année dernière. Néanmoins, le CGAPD fait de réels efforts concernant la prise en charge
du personnel malade, le paiement de la formation externe de certains agents et la prise en
charge partielle des frais de restaurants.
Seules les permanents au nombre de 3 ont bénéficié d’une formation externe diplômante.
La formation interne est plutôt orientée vers les stagiaires avec les modules destinés au
renforcement de leur capacité (Etats 1024, Etats financiers, IR, SAARI Paie, calcul IPRES-
CSS, Fiscalité, SAARI 100, Déclaration des sommes versées).
Tous les CGA se sont heurtés au problème de recrutement du directeur et des assistants
comptables. Le poste du directeur a été plus difficile à pourvoir du fait des difficultés liées à
sa prise en charge. En effet, le PRDCC ne finançant pas le fonds de roulement, il revenait
aux CCIA concernées de prendre en charge les charges salariales. Un palliatif a été trouvé
et a consisté à détacher un agent de la CCIA comme directeur en dépit des dispositions
légales et réglementaires qui encadrent l’administration et le fonctionnement des CGA.
Les CCIA de Kaolack et de Ziguinchor ont détaché un de leurs agents faisant fonction
provisoirement de directeur du CGA et ont recruté chacune, un assistant comptable qui a
déjà reçu une formation au CGAPD.
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- Adhérents
a) Motivations
Notre enquête sur le terrain réalisée auprès de quelques adhérents nous a permis de
connaître les motivations qui sont à la base de leur adhésion au CGAPD. Ce sont dans le
désordre :
b) Nombre d’adhérents
Le nombre a toujours fluctué du fait des mouvements croisés des départs et des arrivées
sans jamais dépasser 120 adhérents. Il est en moyenne annuelle sur la période (2002-
2007), de 104,5 adhérents.
Départs 9 9 6 6 6 8
Arrivées - 16 11 12 13 6
30
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17%
33%
Artisanat
Aviculture
batiment
Commerce
Tourisme
Location de voitures
Pharmacie
Professions libérales ( Médecins, avocats, consultants, labo, d'analyses médicales)
services informatiques
stations service
Autres ( solaire, télésecretariat, édition, sérigraphie)
Les adhérents sous la forme juridique d’entreprise individuelle sont les nombreuses parmi
les adhérents, représentant près de 64 % du total.
Entreprise individuelle 64 %
Les adhérents dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 50 millions de F CFA sont les
plus nombreux (44%), suivis de ceux dont le chiffre d’affaires est compris entre 50 et 150
millions de FCFA (30 %) et ceux qui ont un chiffre d’affaires supérieur à 150 Millions de
FCFA (26 %).
26%
44%
30%
0 à 50 000 000
de 50 000 001 à 150 000 000
plus de 150 000 000
31
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- Prestations
- la tenue de la comptabilité permettant à chacun d’être informé par trimestre sur son
compte de résultat. Celui-ci lui sera commenté au cours d’une réunion afin qu’il
puisse apprécier la marche de son entreprise ;
- l’établissement des déclarations fiscales et sociales au cours de l’exercice ;
- l’élaboration et le commentaire des états financiers de fin d’exercice ;
- les conseils en gestion.
C’est ce package que les adhérents peuvent obtenir d’une manière continue et qu’ils
rémunèrent en contrepartie, en s’acquittant de leurs cotisations.
L’intermédiation financière est quasi inexistante et les sessions de formation sous forme de
séminaires destinées aux adhérents n’ont pu réellement avoir lieu qu’à la faveur de l’appui
du PRDCC, en 2006. Elles ont porté sur la gestion de la trésorerie, les relations avec les
banques et l’initiation à la lecture du bilan et du compte de résultat pour renforcer la capacité
de gestion des adhérents.
- Tarification
La cotisation est mensuelle et porte sur la rémunération du package. Toutes les autres
prestations sont directement facturées à l’adhérent qui les a sollicitées.
La cotisation la plus basse est de 20 000 Frs CFA par mois et la plus élevée est de 100 000
F CFA. La cotisation moyenne mensuelle par adhérent elle, est de 50 000 F CFA.
Les tarifs sont modulés pour tenir compte du Chiffre d’affaires, de la taille et de l’ancienneté
de l’adhérent.
Les tarifs n’ont jamais été revus à la baisse sauf dans les cas exceptionnels d’un nouveau
adhérent qui présente des difficultés de trésorerie à court terme.
Par contre, ils ont subi deux hausses successives favorisées en grande partie par une
augmentation du chiffre d’affaires des adhérents du noyau dur du portefeuille.
TARIFS HAUSSE
Chiffre d'affaires annuel Jusqu'en 2000 en 2001 en 2007 2000/2001 2001/2007 2000/2007
< 30 000 000 420 000 480 000 600 000 14% 25% 43%
30 000 000 < 50 000 000 480 000 540 000 720 000 13% 33% 50%
50 000 000 < 70 000 000 600 000 660 000 780 000 10% 18% 30%
70 000 000 < 100 000 000 780 000 840 000 960 000 8% 14% 23%
100 000 000 < 150 000 000 960 000 960 000 1 080 000 0% 13% 13%
- Promotion du Centre
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- Concurrence
La seule concurrence dont il fait l’objet, provient des comptables indépendants qui attirent
plus par leur complaisance en matière de déclaration fiscale que par leur expertise et/ ou par
la qualité de leurs prestations ouvrant ainsi, la voie au laxisme et à l’évasion fiscale subie
par l’administration fiscale et les adhérents
Les CCIA ont organisé plusieurs tournées de sensibilisation et tenu des réunions sur site et
au niveau des zones péri urbaines et rurales, avec l’appui de leurs représentations
déconcentrées En outre, des séances de formation ont été entreprises avec l’appui du
PRDCC à travers son Point focal. Toutes ces initiatives des CCIA ont permis en plus de la
sensibilisation, d’enregistrer les intentions d’adhésion et de discuter sur les modalités de
celle-ci.
33
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Sur la période revue (2002-2006), le SCORE Z23 est largement supérieur à (2,6). Ce qui
démontre que le CGAPD a une probabilité de défaillance très faible bien que son SCORE
tend à baisser depuis 2003. Année où il atteint son maximum (16,03).
Graphe 1 : SCORE Z
23
Si Z est inférieur à 1,1 la probabilité de défaillance de l’entreprise est élevée ; si Z est supérieur à 2,6 la probabilité de
défaillance de l’entreprise est faible, la zone grise se situant entre 1,1 et 2,6. Le score n’a pas encore été détrôné par le score
ZETA qui introduit des critères de stabilité des résultats, de service de la dette et de liquidité du bilan.
34
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18,00
16,00
14,00
12,00
10,00
SCORES Z
8,00
6,00
4,00
2,00
0,00
2002 2003 2004 2005 2006
- La structure financière
La structure financière du CGAPD est marquée par une totale indépendance financière du
CGAPD. Ainsi, l’autonomie financière calculée, est de 100% sur toute la période revue. Le
CGAPD n’a aucune dette à moyen et long terme.
0%
51%
Actif Immobilisé net Stock
Créances Clients avances et acomptes
Disponibilité
88%
Fonds propres
Dettes à moyens et long terme
Dettes à court terme
- Autofinancement
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C.A.F d’exploitation (FCFA) 21 013 336 9 038 208 9 868 101 7 032 046 7 441 884
Immobilisations nettes (FCFA) 10 962 714 6 692 456 5 127 808 4 789 615 24 337 394
Capacités de remboursement
Autofinancement de croissance
Equilibre de croissance
Depuis sa mise en place et jusqu’à l’intervention du PRDCC à partir de 2006, qui a mis à
disposition un véhicule et un parc informatique, le CGAPD a procédé régulièrement par
autofinancement à l’acquisition d’investissements. C’est ainsi, qu’il a acquis en 2002, une
armoire pour un montant de 155 700 F CFA ; en 2003, deux micro-ordinateurs et deux
onduleurs pour un montant de 1 339 500 FCFA et deux tables informatiques et une armoire
à étagère pour un montant de 481 000 FCFA ; en 2004, deux logiciels (un de paie et un de
déclaration fiscale et des sommes versées à des tiers) pour un montant de 1 300 000 FCFA
et une chaise pour un montant de 125 000 FCFA.
A fin 2006, la capacité d’autofinancement a atteint un niveau critique qui fait que l’appui du
PRDCC est venu à point pour soulager les finances du CGAPD et lui permettre de
renouveler son parc informatique et de se renforcer sa logistique par la mise à disposition
d’un véhicule.
- Equilibre financier
L’équilibre financier est affaibli en 2006 suite à des investissements relativement importants
(dépôt à terme pour 20 millions de FCFA) et une hausse des créances renchérissant le
besoin en fonds de roulement et provoquant ainsi une baisse drastique de la trésorerie en
2006 qui passe de 32 751 831 FCFA à 5 236 856 FCFA. Cette situation est imputable à la
hausse des créances adhérents et au manque de vigueur de la politique de recouvrement.
36
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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Equilibre financie r
De plus nous constatons qu’en 2006, le CGAPD ne s’est pas acquitté de ces dettes
privilégiées (fournisseurs d’exploitation 4 106 817 FCFA (Sonatel, Senelec, GTI
Expertise…), des dettes fiscales pour 725 146 FCFA et des dettes sociales 4 317 561
FCFA).
Le fonds de roulement malgré une hausse régulière des capitaux permanents a vu son
niveau chuter en 2006 du fait de la forte immobilisation financière opérée la même année et
signalée plus haut.
70 000 000
60 000 000
50 000 000
20 000 000
10 000 000
0
2002 2003 2004 2005 2006
37
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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- Rentabilité
Le Chiffre d’affaires sur la période étudiée, après une baisse en 2003 (-11%), a continué à
augmenter en 2004, 2005 et 2006. La baisse enregistrée ainsi que le rythme de progression
lent du chiffre d’affaires, traduisent l’absence d’une politique hardie de marketing.
En 2006, toutes les rentabilités se sont avérées très faibles. En effet, en comparant avec
l’exercice 2002, le rendement des capitaux mobilisés est de (0,16) contre (0,05) en 2006, le
rendement des équipements est de (0,62) en 2002 contre (0,12) en 2006, le rendement de la
main d’œuvre est de (0,29) en 2002 contre (0,08) en 2006. (Voir tableau ci-après.)
Le résultat net24 après une baisse importante en 2003 et une augmentation en 2004, a
régulièrement baissé pour ne représenter plus que 5% du chiffre d’affaires en 2006.
L’exploitation est demeurée régulièrement bénéficiaire mais les marges se réduisent et sont
en baisse constante.
- Seuil de Rentabilité
Ce qui est relativement élevé traduisant ainsi une tendance baissière de la rentabilité du
CGAPD.
24
Le CGAPD est exonérée de l’IS. Pour des raisons de simulation nous en n’avons pas tenu compte.
38
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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Seuil de Rentabililté
70 000 000
Chiffre d’affaires
60 000 000 réalisé (FCFA)
50 000 000 Charges fixes (FCFA)
40 000 000 Seuil de rentabilité
30 000 000
20 000 000
10 000 000
0
2002 2003 2004 2005 2006
- Productivité
Le taux de la valeur ajoutée est en baisse en 2006 par rapport aux années précédentes. Il
se situe néanmoins à un niveau que l’on peut juger satisfaisant (64% du chiffre d’affaires).
Par contre, le taux de l’EBE se situe lui, à un niveau relativement faible en 2006 (9% du
chiffre d’affaires) entraînant du coût une baisse continue du niveau de rentabilité nette qui
est très faible en 2006 (5% du chiffre d’affaires).
Malgré une relative stabilité des effectifs et une hausse certes faible mais continue de la
valeur ajoutée, on constate une appréciation du rapport salaire / valeur ajoutée (par agent)
qui passe de 0,66 en 2000 à 0,87 en 2006.
Ainsi, l’écart ou le gain de productivité que constitue la différence entre la productivité des
agents et leur salaire devient peu important. Ce qui pose à terme toute la problématique
d’une bonne politique de recrutement basée sur l’adéquation meilleur profil à moindre coût.
Vu sous cet angle, le CGAPD risque d’avoir des difficultés sur le marché de l’emploi car
ayant de moins en moins les moyens de s’attacher les meilleurs profils qui coûtent cher.
CA /Productivité
4 000 000
3 500 000
3 000 000
Productivité/ agent
2 500 000
Salaire/ agent
2 000 000
1 500 000
1 000 000
500 000
0
2002 2003 2004 2005 2006
- Compétitivité
39
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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L’EBE ne représente plus que 13% de la valeur ajoutée en 2006 et se situe à un niveau
relativement faible (5 563 776 FCFA en 2006). Il est distribué pour près de la moitié en frais
financiers et amortissement.
- Liquidité
Ainsi, la liquidité générale comme réduite montre bien que l’entreprise a sur toute la période
étudiée un ratio de liquidité qui signifie que les actifs à moins d’un an sont plus importants
que les dettes à moins d’un an et permettent donc de les rembourser.
Liquidité générale
12,00
10,00
Liquidité générale
8,00
Liquidité réduite
6,00 Liquidité immédiate
4,00
2,00
0,00
2002 2003 2004 2005 2006
Les CGA des régions ont été mis en place sans prévoir de les doter de fonds de roulement.
Il semblerait que les CCIA des régions vont prendre les premiers mois, l’ensemble des frais
de fonctionnement composés du salaire du directeur et de l’assistant comptable, de
l’électricité, de l’eau, du téléphone, du carburant, en attendant les premières recettes
constituées des cotisations des adhérents25.
25
Les budgets des CCIA ne sont pas si élastiques que cela. Voir en annexes : Monographie : le budget des CCIA concernées.
40
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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- Moyens techniques/locaux
- Equipements
Equipements Nombre
tables d’ordinateurs 14
chaises 24
Tables 6
fauteuils 4
1 poubelle 1
Belote dans laquelle passent les fils sauf ceux des ordinateurs 1
La puissance souscrite est la plus élevée que la SENELEC puisse fournir. Elle est de 11452
Watts et est à usage professionnel simple : Usage UPS 1.
Le Compteur électrique se trouve dans une niche. Il est bien protégé contre la pluie, la
poussière et les chocs.
- Logistique
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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a) Bureau de la Secrétaire
1 Ordinateur
Marque machine : HP
Processeur : Pentium IV
Disque dur : 80 Go
Mémoire : 512 Mo de rame
1 Onduleur
Marque uni teck puissance 1,2 KVA
2 Imprimantes
- 1 HP desk jet 3745
- 1 HP laser jet 3055
b) Bureau du Directeur
-2 ordinateurs
Marque machine : HP
Processeur : Pentium IV
Disque dur : 80 Go
Mémoire : 512 Mo de rame
- 2 onduleurs
Marque uni teck puissance 1,2 KVA
- 1Imprimante laser HP 1320
- 1 armoire
- 1 téléphone
c) Bureau du Directeur Adjoint
1 Ordinateur
Marque machine : HP
Processeur : Pentium IV
Disque dur : 80 Go
Mémoire : 512 Mo de rame
1 Onduleur
Marque uni teck puissance 1,2 KVA
1 Ordinateur P2 : le disque dur limité, processeur limité, mémoire limitée
- 2 armoires
- 1 téléphone
42
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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- 1 téléphone
- 3 armoires
- 1 interphone
- 2 téléphones
- 1 tableau d’affichage
g) Salle d’archivage
- 5 étagères
h) Serveur
Futjisu SIEMENS
Intel XEN
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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Relie les ordinateurs et permet de partager des fichiers entre les imprimants et les machines
Il ne sert à rien parce que le réseau ne marche pas.
Le réseau est câblé mais pas branché.
i) Sauvegarde
La sauvegarde des documents se fait par CD et clés USB et chacun s’occupe de sa
sauvegarde.
j) DAT
C’est un système de sauvegarde par bande magnétique.
Il a un disque dur autonome et sa durée de vie est longue.
- Situation du dispositif « soft»
Le dispositif « soft » du système d’information du CGAPD se présente comme suit :
- SAARI version 10 (sur toutes les machines du Centre) ;
- Excel 2003;
- Word 2003 ;
- Power Point ;
- Access ;
- Antivirus Norton.
Les CGA ont reçu des locaux fonctionnels mis à leur disposition par les CCIA de leur région
et des investissements listés ci-après par le PRDCC :
- Matériel Bureautique : Armoires (3), Photocopieur (1), Imprimantes (2), Machine à reliure
(1), Appareils téléphoniques (4), Appareil fax (1).
- Mobilier de Bureau : Tables informatiques (7), Chaises assistant comptable (6), Bureau
Directeur (1), Bureau secrétaire (1), Fauteuil Directeur (1), Fauteuil secrétaire (1), Chaises
accueil (6), Salon d’accueil (1)
44
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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La plus forte perte sèche subie par le CGAPD depuis sa création en 1998, date de 2000 où
elle est de 24 adhérents.
Le portefeuille d’adhérents n’a jamais été stable. En effet, pour des raisons de difficultés
internes, de faillite et d’avantages fiscaux non obtenus, les adhérents doutent de l’intérêt à
demeurer dans le CGA.
Néanmoins, le CGAPD s’est arrogé un noyau dur composé principalement d’adhérents qu’il
a suivis pour la plupart depuis le début et qui, par fidélité et par reconnaissance de
l’expertise de celui-ci, restent.
Nous en avons rencontré quelques uns et le cas le plus symptomatique est celui de
l’entreprise ALPAGES spécialisée dans le contrôle technique, qui a été dès ses débuts
suivie par le CGAPD. Aujourd’hui, elle est une entreprise de renom qui se développe en
s’implantant dans la sous région Ouest africaine. Son directeur a été récemment coopté
comme membre du Conseil d’Administration du CGAPD.
- La contribution fiscale
En dix ans, le CGAPD a aidé à collecter près de 1 774 660 166 de F CFA en divers impôts
dont la TVA qui représente annuellement 35% de l’ensemble. Ce qui est loin d’être
négligeable compte tenu du portefeuille des adhérents qui n’est pas en soi, énorme. (Voir
tableau ci-après)
45
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA
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Près de la totalité des adhérents sont aujourd’hui sont dans le réel (99%) et seulement (1%)
sont le régime de la CGU.
Régime fiscal
Réel 99%
CGU 1%
46
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Années
Types
d'impôt 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Cumul %
TVA 846 657 4 240 038 2 241 359 57 992 628 54 341 134 77 591 750 111 060 030 87 012 457 104 553 995 118 590 392 618 470 440 35%
PATENTE 601 300 2 331 396 3 934 570 7 419 113 7 991 134 18 316 508 62 843 207 25 215 465 30 924 722 28 190 850 187 768 265 11%
IR 1 492 500 1 012 000 3 536 381 4 195 746 2 792 768 10 731 019 9 773 240 15 650 437 7 668 655 4 986 101 61 838 847 3%
IS 500 000 8 526 017 18 047 690 30 531 921 47 410 797 65 678 699 94 546 283 124 800 975 80 924 057 470 966 439 27%
VRS, BRS 875 999 2 284 404 21 704 760 24 879 697 36 357 269 46 900 373 72 342 807 85 063 450 92 008 980 53 198 436 435 616 175 25%
TOTAL 3 816 456 10 367 838 39 943 087 112 534 874 132 014 226 200 950 447 321 697 983 307 488 092 359 957 327 285 889 836 1 774 660 166 100%
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Les CGA n’ont pas encore démarré leurs activités. Pour cette raison, on ne peut pas parler
de leurs performances.
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- Fiscalité
En modifiant le régime fiscal, la Loi 98- 34 du 16 Avril 1998 a rabaissé les seuils qui passent
ainsi, de 75 et 150 millions de francs cFA à 30 millions de CFA pour les commerçants, 20
millions de F CFA pour les activités artisanales et 10 millions de F CFA pour les prestataires
de services. Ces nouvelles dispositions excluent de fait du système CGA, toutes les
personnes physiques ne relevant pas du régime du forfait (CGU actuellement) et des
personnes morales évoluant dans le secteur informel. L’on peut citer à titre indicatif :
- Les personnes physiques relevant de l’IR dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 60
millions pour les prestataires de services (25 millions dans le régime CGU) et 150
millions (50 millions régime CGU) pour les ventes en l’état et qui ont opté,
auparavant, pour régime du réel, faute d’un régime mieux adapté à leur taille et à
leur préoccupation d’une bonne gestion.
- Les personnes physiques des professions libérales qui relevaient, avant janvier
1998, du régime de l’évaluation administrative, très similaire du forfait des
entreprises individuelles inscrites au Registre du Commerce (RC) ou au Registre des
Métiers (RM).
- Des personnes physiques commerçantes dont le chiffre d’affaires dépasse le seuil
de 150 millions qui continuaient, avant 2002, de bénéficier du régime du forfait ou de
faire l’objet d’une taxation d’office (cas des gérants de station d’essence, des
boulangers, etc.…)
En réalité, ces nouvelles dispositions ne peuvent cibler que des entreprises dont la taille est
comparable aux petits commerçants et petits prestataires de services. Le problème, est que
cette catégorie d’entreprise n’est pas intéressée par le système des CGA.
De plus, de par son mode opératoire, la CGU qui est un impôt synthétique permet aux
entreprises de contourner le système CGA et son contrôle, pour directement faire leur
déclaration fiscale avec l’assistance de comptables indépendants parfois complaisants.
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Pour la fraction du bénéfice net supérieure à 330.000 FCFA, le taux est de 25% (Loi n° 98-
52 du 31/12/98).
Par dérogation aux dispositions, ce taux est réduit de moitié en ce qui concerne entre
autres, les adhérents des CGA. En conséquence, les adhérents des Centres de Gestion
Agréés bénéficient d’une réduction de moitié des taux du droit proportionnel (le taux est de
12,5% au lieu de 25%). En outre, ils bénéficient d’un abattement complémentaire de
270.000 francs pour la détermination du droit proportionnel. (Loi n° 95-36 du 29/12/1995)
- Système de partenariat
Le CGAPD malgré sa volonté sans relâche, n’a pas réussi à se doter d’un système de
partenariat capable de l’appuyer dans sa volonté de diversifier ses prestations et de
développer ses activités. Son envergure moyenne et ses modestes moyens ne lui
permettent pas de développer une bonne capacité de négociation vis-à-vis de ses
partenaires.
L’environnement des régions est très réceptif à l’idée d’implanter les CGA mais il demeure
marqué par l’existence d’un bassin dispersé et relativement peu dense et peu important par
rapport à Dakar. De plus, le partenariat stratégique disponible n’est pas de qualité pour
permettre un appui conséquent car constitué principalement si elles existent, de succursales
incapables de décisions sans l’accord du siège à Dakar. C’est le cas des banques et des
assurances. Le seul partenaire sur qui peut réellement compter le CGA, est l’administration
Fiscale locale.
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- FORCES
Le management grâce à son dynamisme et à son expertise avérée, a permis d’assurer une
activité continue et bénéficiaire depuis sa création. Toutefois, des insuffisances relatives à
certains aspects du management ont été diagnostiquées.
- FAIBLESSES
La liste du personnel n’est pas mise à jour et la tenue du registre du personnel n’est pas
correcte. En effet, lorsqu’un stagiaire quitte la société, son nom est effacé ne laissant
aucune trace de son passage dans le registre. Même s’il est vrai par ailleurs, que les
stagiaires restent peu de temps dans l’entreprise.
Par ailleurs, le courrier « départ » et « arrivée » sont bien rangés dans des chronos. Pour ce
qui concerne les registres « courrier départ et arrivée », seul le registre « courrier départ »
existe et il est dans un mauvais état.
La Salle d’archivage est d’accès libre et est confinée dans un espace étroit. Les dossiers
abandonnés par les adhérents sont exposés dans la courette extérieure. Le rangement et
l’enregistrement actuels des archives ne sont pas de nature à permettre une bonne
conservation et une bonne utilisation. La double fonction de la salle qui fait aussi fonction de
kitchenette ne favorise pas une bonne organisation de l’archivage.
Pour les trois raisons suivantes, on peut considérer que les statistiques des adhérents sont
mal tenues.
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- Changement de méthode d’élaboration des listes : les adhérents de1999 et de 2000 sont
répertoriés sur une seule liste, contrairement à ceux de 2001, 2002, 2003, 204, 2005, 2006
et 2007 ;
- Mauvaise codification des adhérents : les numéros des adhérents démissionnaires sont
attribués aux nouveaux. Lorsqu’un adhérent présent en année N-1 et absent en année N
revient en année N+1 (ce qui est assez fréquent), on lui attribue le numéro qui était le sien
en année N-1, et un autre numéro à l’adhérent qui l’a remplacé en année N. Ce qui fait que
d’une année à l’autre un adhérent peut avoir plusieurs codes du fait de son instabilité ;
- Existence de numéros pas renseignés sur les listes de 2002, 2004, 2006, 2007.
- FORCES
- FAIBLESSES
Tout le potentiel technique d’exécution est occupé exclusivement par de jeunes diplômés qui
sont tous des stagiaires. Le CGAPD a aussi recours au service de vacataires. Ces pratiques
en porte à faux avec les Textes juridiques de base organisant le fonctionnement des CGA,
induit une instabilité structurelle du personnel technique.
De plus, le Centre éprouve des difficultés à mettre le personnel dans des conditions
satisfaisantes de travail, de rémunération et de valorisation.
Le risque est de voir, par un effet de la loi du marché de l’emploi, les meilleurs profils se
détourner du Centre pour d’autres horizons. L’expérience a montré qu’à chaque fois qu’un
agent reçoit une bonne formation et acquiert un savoir faire, il quitte le CGAPD pour migrer
vers les entreprises de la place.
Par ailleurs, on constate une prépondérance du profil « comptable » sur les autres profils qui
fait que le CGAPD ne peut exécuter valablement que des prestations concernant
l’assistance comptable et fiscale.
Les CGA des régions sont insuffisamment pourvus de ressources humaines. Hormis la
difficulté de trouver un directeur ayant le profil adéquat, les CGA vont démarrer leur activité
avec seulement un assistant comptable. Ce qui constitue un handicap majeur dans la mise
en route des CGA. De plus, l’ensemble des décideurs qui s’activent autour de la mise en
place des CGA, ne sont pleinement pas informés des réalités du système des CGA et il
aurait fallu à ce stade, procéder à une mise à niveau de tout ce monde.
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- FORCES
Pour pallier l’absence de moyens marketing et de communication capables de permettre un
développement des activités du Centre, la Direction a compris très tôt qu’il fallait adopter la
stratégie du « porte à porte » qui, dans le cas du CGAPD a bien porté ses fruits.
Ainsi, la plupart des adhérents ont connu, puis ont accepté de venir au Centre grâce à
l’intervention du Directeur du CGAPD qui, à lui seul a constitué la force de vente du Centre.
- FAIBLESSES
L’image du système des CGA n’est pas très reluisante auprès du grand public par
méconnaissance de son rôle et de sa place dans l’accompagnement des MPME en général
et celles du secteur informel en particulier. Il est en effet présenté comme une « police
fiscale ».
L’absence de promotion et de communication forte et soutenue autour de l’utilité d’une telle
institution a renforcé la méfiance des cibles à l’égard du système des CGA.
De plus, le CGAPD dénué de tout moyen marketing, est incapable d’exécuter le programme
de promotion qu’il s’est doté.
Ainsi, toute sa politique de promotion est portée par la Chambre de Commerce, d’Industrie
et d’Agriculture de Dakar (CCIAD) qui lui sert de vitrine. En effet, c’est elle qui a permis la
distribution de la plaquette à travers ses services, et qui a assuré une certaine visibilité du
CGAPD dans les foires et sur son site web.
Le CGAPD n’a pas de visibilité ni physique, ni virtuelle. Elle n’a pas de veille marketing.
En effet, le Centre est situé dans un endroit un peu éloigné du centre ville, enclavé et dénué
de signalétique et il ne dispose pas non plus de site web, ni de lien dans aucun site.
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- FORCES
- FAIBLESSES
Sans être inquiétante, la situation est cependant précaire et requiert de la part des dirigeants
une certaine vigilance et un effort d’accentuation de la politique de marketing et de maîtrise
des charges combiné à une politique plus hardie de recouvrement des créances.
Les CGA ont été dotés de matériels d’exploitation et non de fonds de roulement.
Néanmoins, les CCIA vont prendre en charge les frais de fonctionnement des premiers mois
en attendant que les CGA encaissent leurs premières recettes. On n’est loin d’être édifié sur
la capacité de couverture des charges par les recettes car on ne connaît pas le niveau de
celles –ci.
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
- FORCES
L’endroit est calme et sécurisé et est très adéquat à l’exercice d’un travail intellectuel. De
plus, la distribution interne des espaces est bonne et l’ensemble des espaces de travail
bénéficie d’une bonne climatisation.
Les moyens techniques (mobiliers et matériels) sont dans l’ensemble, dans un très bon état
grâce notamment à l’appui du PRDCC qui a en outre, mis à la disposition du Centre, un
moyen logistique (véhicule neuf) supplémentaire.
- FAIBLESSES
L’espace global occupé est très étroit. C’est ainsi qu’on constate l’absence d’espaces
destinés aux réunions et formations internes, à l’archivage, à la documentation, à la
restauration, au repos, et à l’accueil. Ce manque d’espaces fait que certains matériels ou
documents sont posés au ras le sol.
L’on constate aussi que la luminosité est faible dans tous les bureaux malgré la lumière
diffusée par les ampoules de 60 watts. De plus, la décoration en particulier du hall réservé à
l’accueil fait défaut et les conditions d’accueil ne sont pas des meilleures (le fauteuil destiné
aux visiteurs est trop bas et peu confortable).
Dans la salle de traitement, l’étroitesse des espaces fait que les pupitres de travail des
comptables sont collés les uns aux autres créant ainsi une promiscuité et des difficultés de
mouvement. De plus, les chaises sont inconfortables ; c’est pourquoi la majorité du
personnel a préféré réutiliser les anciennes chaises qui avaient été mises au rebus.
La puissance est bonne, mais elle pourrait se trouver limitée en cas d’augmentation de
matériels, il y’a un risque de surcharge (à titre exemple toutes puissances confondues, si
l’augmentation est de 5 climatiseurs et 5 ordinateurs, ou de 10 climatiseurs, ou de 10
appareils).
- FORCES
1. Bulletins de salaire ;
2. Fichiers comptables ;
3. Déclarations fiscales et sociales ;
4. Lettres de réclamation et contentieux ;
5. Etats financiers gérés à partir de SAARI – Etats financiers.
b) Réactivité du système
Elle est réelle. Le système est réactif selon le tableau de chaque comptable.
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c) Caractéristiques du système
- FAIBLESSES
1. Le SAARI ligne 100, version 10 est dépassée ; il existe actuellement une version 14 ;
2. Le Power point n’est pas utilisé ;
3. Access n’est pas utilisé ;
4. La version office 2003 est dépassée, il existe aujourd’hui une version 2007 ;
1. Un logiciel SAARI - Paie n’est pas installé dans toutes les machines ;
2. SAARI- Etats financiers se trouve uniquement dans le bureau du directeur
adjoint.
3. Il n’y a pas une application appropriée pour gérer les comptes des adhérents. En
conséquence, la base de données sur les adhérents est effectuée sur Word ;
4. Le système ne permet pas de gérer les statistiques sur les données sectorielles
et sur les adhésions ;
5. Le rapport de gestion et les business plans sont faits hors système.
56
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
- FORCES
La première performance du CGAPD selon les propos du Président du CGAPD pourrait être
le fait que le CGAPD ait pu survivre dans le contexte qui a été toujours le sien.
Par ailleurs, Il faut souligner que les performances réalisées ont été possibles grâce aux
ajustements opérés par le Top management.
Lesquels ajustements ont concerné :
a. les segments du portefeuille ;
b. les prestations ;
c. les tarifs ;
d. les ressources humaines.
a) Les segments
Sur les segments, les entreprises présentant plus de stabilité et dont la taille et le niveau de
chiffre d’affaires sont relativement corrects ont été privilégiées au détriment des micro et
petites entreprises de petite envergure et des entreprises de grande envergure. Le choix
porté sur le segment qui représente plus de 50% du portefeuille, a été facilité naturellement,
par le fait que la plupart des démissionnaires proviennent des autres segments. Le fait de
travailler avec ce segment qui constitue un noyau dur, s’est avéré plus confortable pour le
top management car lui ayant permis de procéder aux autres ajustements pour atteindre les
performances réalisées.
b) Les prestations :
Le CGAPD a fourni un package de prestations d’une manière ponctuelle pour les autres
prestations et d’une manière régulière pour l’assistance comptable et fiscale.
En se focalisant sur ce qu’il sait faire de mieux : l’assistance comptable et fiscale, il a réussi
à performer.
c) Les Tarifs :
Malgré le rétrécissement constaté du package de prestations, le CGAPD a pu procéder à
deux hausses successives des tarifs, acceptées par ce segment moins réfractaire;
FAIBLESSES
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
CHAPITRE I : RECOMMANDATIONS
1. Objectifs
2. Recommandations
A l’instar des autres institutions d’appui et d’encadrement (ADPME, APDA, ..), le système
des CGA devrait être mieux soutenu par l’Etat.
L’Etat devrait mettre en place deux fonds destinés respectivement au soutien à l’exploitation
et au soutien à la consolidation et au renforcement de la capacité d’offre des CGA.
Il pourrait parallèlement instituer une prime à la contribution fiscale pour rétribuer les efforts
des CGA.
Il devrait en outre, renouveler l’aide à la régularisation fiscale pour solder le passé fiscal des
opérateurs économiques afin de les inciter à adhérer aux CGA. Des aménagements destinés
à conforter les avantages fiscaux des adhérents des CGA devraient être faits. Notamment,
en relevant les seuils de la CGU et en abaissant le taux et en relevant le montant des
abattements en ce qui concerne l’IR.
D’un autre côté, le système a besoin pour se développer de pouvoir compter d’une part sur
l’assistance de l’administration fiscale et d’avoir un système de partenariat de qualité d’autre
part. Pour cela, il doit améliorer sa capacité de négociation.
- Administration du CGAPD
1. Objectifs
2. Recommandations
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
- Ressources Humaines
1. Objectifs visés
- Faire de sorte que la pratique en matière de gestion des ressources soit conforme aux
dispositions des lois et règlements relatives à l’organisation et au fonctionnement des CGA ;
2. Recommandations
1. Objectifs visés
2. Recommandations
Il convient de doter le CGAPD d’un Plan Marketing bien élaboré couvrant une période assez
large. Lequel Plan devra identifier les cibles, orienter la démarche marketing qui sera plus
ciblée, réunir les moyens conséquents et appropriés, constituer une force de vente et une
veille marketing et planifier l’approche en mettant en place un tableau de bord afin d’assurer
le monitoring de la politique marketing.
La Politique Marketing ne sera toutefois efficiente que si à côté, des mesures tendant à
renforcer les capacités sont prises et mises en œuvre en direction non seulement des
éléments de la force de vente, mais de tout personnel étant en contact avec les adhérents.
60
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
1. Objectifs visés
2. Recommandations
- Le Centre devrait mettre en place rapidement une politique de marketing ciblée permettant
d’augmenter le nombre de ses adhérents. Seule voie indiquée pour accroître son volume
d’activité. La hausse des tarifs lui étant difficile à envisager compte tenu des deux
augmentations déjà survenues.
- Il devrait parallèlement s’interdire de voir s’accumuler les créances- adhérents qui grèvent
sa trésorerie. Il en est de même des dettes fournisseurs et particulièrement les dettes
privilégiées qu’il doit impérativement solder.
- Diagnostic Technique
1. Objectifs visés
2. Recommandations26
- Le Centre a les possibilités d’obtenir des espaces à proximité immédiate des espaces
actuels et il les prend en bail ou ;
26
Le CGAPD a démarré l’application de certaines de nos recommandations, en particulier le déménagement
des locaux et le renforcement de sa capacité d’offre. Il a reçu du PRDCC, un groupe électrogène de 30 KVA, un
scooter, et une photocopieuse.
61
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
* Le site actuel étant enclavé, il vaudrait mieux s’implanter dans un endroit accessible et
visible ;
* Le coût consistant actuel du loyer mensuel peut lui permettre d’envisager un autre bail.
Une fois que les espaces préconisés seront disponibles ( accueil, réunions et formation,
archivage, documentation, restauration et repos, salle de traitement et bureaux), le Centre
devrait les aménager d’une manière adéquate en réglant définitivement les insuffisances
décoratives, ergonomiques et de luminosité.
Sur le plan de la logistique, nous recommandons que le Centre envisage de doter le coursier
d’un moyen de déplacement léger pour qu’il puisse assurer d’une manière suivie, la collecte
des pièces comptables et des autres documents des adhérents.
Sur le plan de la fourniture d’électricité, le Centre devrait prévoir l’acquisition d’un groupe
électrogène dont la puissance ne dépasserait pas 15 KVA, afin d’assurer la continuité de la
fourniture. Concernant les difficultés relatives à la lumière disponible dans les locaux, le
Centre pourrait rapidement y remédier en changeant les ampoules à incandescence par des
réglettes.
Enfin, le Centre devrait envisager très rapidement de contracter une assurance pour se
prémunir des risques d’incendie, de vol et de dommages causés à tiers et, de rechercher
des contrats de maintenance sur la partie des moyens techniques la plus sensible et /ou la
plus sujette à des pannes. Ceci, au delà des garanties usuelles.
- Système d’Information
1. Objectifs visés
- Réorganiser l’architecture du système pour le rendre plus complet, plus intégré et plus
interactif;
2. Recommandations
A terme, le Centre devrait actualiser les versions utilisées qui sont toutes dépassées. En
effet, des versions plus récentes existent et sont disponibles sur le marché (SAARI version
14 et Office 2007). A défaut d’une mise à jour dans l’immédiat des logiciels et pro logiciels, le
Centre devrait s’attaquer à la réorganisation du système d’information. Pour ce faire, il
62
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
devrait pouvoir intégrer tous les logiciels et pro logiciels en particulier ACCESS, POWER
POINT qui sont jusqu’ici inutilisés, les rendre interactifs et disponibles sur toutes les
Machines. En dehors de la maquette du secteur des pharmacies qui est disponible, il y a lieu
de concevoir une maquette-type pour chaque secteur d’activité.
D’un autre côté, le serveur est en panne simplement à cause du problème décelé dans la
connexion. Pour le remettre en service, puisque le serveur est l’élément technique qui
assure l’interactivité du système, il serait indiqué de revenir sur l’ancienne connexion Internet
et abandonner la connexion WIFI d’autant plus que le réseau est déjà câblé.
L’absence de connexion est à l’origine de l’inactivité de l’antivirus. Il est plus prudent d’isoler
cette insuffisance de celle de l’absence de connexion en lui apportant une solution idoine et
pérenne compte tenu de l’urgence et du danger que court le système qui est actuellement
sans protection. Nous préconisons l’installation immédiate d’un antivirus performant et
renouvelable disponible sur la place, comme FSECUR.
En ce qui concerne la sécurisation du système, il y a une première action qui exigerait que le
Centre renouvelle la licence d’exploitation des logiciels expirée.
63
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Section F : Performances
1-Objectifs
- Elargir la gamme des prestations qui sont régulièrement offertes aux cibles.
2- Recommandations
En outre, il devrait élargir la gamme de ses prestations afin de couvrir tous les besoins de
ses adhérents. Pour ce faire, il devrait procéder au renforcement de sa capacité d’offre, en
particulier en recrutant les profils manquants : informaticien, analyste financier, cadre en
gestion.
64
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Section A : Le Constat
1. Le système des CGA est actuellement faible. En considérant le CGAPD et les quatre
CGA des régions de St Louis, Kaolack, Ziguinchor et Thiès, nous aurons si les CGA
des régions démarrent, au maximum 300 adhérents ( 120 pour le CGAPD et 45 par
CGA des régions), pour une capacité maximale en machines de 39 postes ( 15 pour
le CGAPD, et 6 par CGA des régions) et pour un effectif au maximum de 28
comptables et assistants comptables ( 12 pour le CGAPD, et 4 par CGA des
Régions).
2. Le défaut d’agrément de tous les CGA est une situation anormale à laquelle il faudrait
très rapidement apporter des correctifs. En effet, le CGAPD n’a pas encore procédé
au renouvellement de son agrément arrivé à expiration et les CGA n’ont toujours pas
déposé de demande d’agrément.
3. L’image négative, du système des CGA considéré à tort comme une « police
fiscale », perturbe les performances du système ;
4. Les CGA sont incapables pris individuellement de mener à bonne fin leurs missions
parce que atomisés et inorganisés entre eux, malgré que les CGA des régions soient
des répliques fidèles mais réduites du « modèle » de Dakar ;
5. Isolés et sans appui, les CGA sont incapables de se doter par eux-mêmes, d’une
bonne capacité d’offre, de ressources humaines en qualité et en nombre ou même de
faire leur propre promotion;
6. Le système de partenariat défaillant, n’a pas permis aux CGA d’élargir leur gamme
de prestations ni de développer d’une manière suffisamment importante leurs
prestations traditionnelles ;
8. L’absence de plaidoyer auprès des membres des CCIA, des Organisation Patronales
et Professionnelles a contribué à rendre plus « invisible » le Système des CGA ;
10. L’absence d’une utilisation optimale des possibilités qu’offrent les Technologies de
l’Information et la Communication en terme de réseau, de veille Marketing, de
65
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
12. Une des entraves à la création des CGA réside sur le fait que les créateurs potentiels
tiendraient à se les approprier ou à interférer dans leur fonctionnement. Alors que le
fondement d’institutions telles que le CGA procède de leur totale autonomie, qui leur
confère une réelle crédibilité, gage d’une bonne pérennisation de leur activité.
Laquelle crédibilité est acquise au prix d’un traitement impersonnel et confidentiel des
données. C’est d’ailleurs, pourquoi le Législateur a prévu que tous les employés
soient tenus au respect du secret professionnel.
Les créateurs ont toutefois les moyens de s’impliquer dans la vie et le développement
des CGA en présidant le Conseil d’Administration comme c’est le cas actuellement
avec les CGA créés par les CCIA et en signant des conventions de partenariat entre
leur structure et le CGA qu’ils ont aidé à mettre en place ;
13. Les CGA des régions entreprennent le démarrage de leurs activités dans des
conditions très précaires. En effet, ils ne disposent pas de fonds de Roulement
propre et la capacité technique de départ demeure réduite (6 postes). En ce qui
concerne le personnel, ils n’ont en fonction pour la plupart, qu’un seul comptable
formé. S’ils démarrent leurs activités dans de telles conditions, même avec l’appui
des CCIA concernées, la suite de leur activité reste incertaine si des mesures
correctives urgentes ne sont pas apportées ;
14. Les avantages fiscaux qui ont toujours contribué positivement à l’attractivité du
système des CGA, demeurent aujourd’hui au centre des préoccupations des
adhérents suite à la modification du régime fiscal, qui est passé du régime du forfait
au régime de la CGU.
De ce point de vue, l’absence de cadre de concertation entre l’Administration fiscale
et le Système des CGA sur les questions fiscales a fortement contribué à vulgariser
l’idée comme quoi, adhérer au CGA ne confère plus d’avantages fiscaux ;
16. Les CGA de Dakar et des régions ont besoin d’appui financier pour garantir l’équilibre
fragile de leur exploitation, pour procéder régulièrement à une mise à niveau de leur
capacité d’offre, et pour assurer leur promotion.
D’autant plus que les CGA des régions vont être confrontés dès le démarrage de
leurs activités, à des tarifs relativement bas qu’ils vont devoir accepter et qui vont les
exposer très rapidement à des difficultés de trésorerie ;
66
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
18. L’intermédiation financière est actuellement ponctuelle, et n’est pas une prestation
régulièrement offerte aux adhérents par les CGA. Pour ce faire, il aurait fallu que les
Institutions de Micro finance (Banque Régionale de Solidarité (BRS), Mutuelle
d’Epargne et de Crédit (MEC)) acceptent de prendre le Système des CGA comme
partenaire privilégié dans l’établissement des documents comptables et dans la
confection des dossiers de demande de crédit.
D’autant que, obligation leur est faite par les Accords de Classement de la BCEAO,
d’exiger des états financiers aux demandeurs de crédit, Petites et micro entreprises y
comprises.
Le Plan de développement intègre parfaitement les contraintes identifiées ainsi que les
recommandations spécifiques mais il ambitionne de relancer le système des CGA par
l’opérationnalisation des deux volets. Il couvre une période de cinq ans et prend en compte
les actions urgentes de consolidation du système.
1°) Elaborer des Plans d’affaires (Business Plan) à court terme pour tous les CGA, pour
évaluer le besoin de fonds de roulement et déterminer les besoins de financement
d’exploitation ;
2°) Rechercher auprès de l’Etat ou d’autres donateurs une subvention d’équilibre pour
chaque CGA ;
3°) Mettre en place un fonds de soutien destiné à appuyer les CGA dans leur effort
d’investissement de consolidation et d’augmentation de leur capacité d’offre ;
4°) Développer la capacité de plaidoyer des CGA auprès des membres des Organisations
Patronales et Professionnelles, des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, et
des chambres de métiers ;
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
La prise en main des destinées du système n’est possible que si le système est reconfiguré
pour lui permettre de jouer pleinement sa mission. La restructuration recherchée est celle
dite à « deux étages » dans un premier temps, en attendant que plus tard des antennes se
créent. Les CGA actuels et à créer constitueront le premier étage. Le deuxième étage pourra
revêtir la forme d’une Unité de Mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement du
système des CGA à durée de vie limitée dans le temps ou sous la forme d’une Agence
Autonome chargée de conduire la politique de développement du Système des CGA. Il joue
un rôle de représentation des CGA.
Il est effectivement le Point focal chargé d’impulser une nouvelle dynamique, en créant une
synergie et une solidarité entre les CGA de façon à rationaliser, à optimiser et à développer
les moyens du système. Il aura pour rôle de :
2°) Développer une bonne capacité de négociation afin d’être l’interface du Système des
CGA face aux Partenaires (Etat, Bailleurs de fonds) pour mobiliser des financements et face
aux autres Partenaires stratégiques pour mettre en place un système de partenariat fort
capable d’appuyer les CGA dans la diversification de la gamme de prestations et dans le
développement de leur activité ;
3°) Réunir les moyens importants qu’un CGA ne peut acquérir et les mettre à disposition du
système. Sur la base de la méthode du faire faire et du partage, un système d’information
performant et moderne sera mis en place (site web, mise en réseau, traitement à distance). Il
en de même des profils que les CGA auront du mal à recruter : informaticien, analyste
financier, cadre en gestion ;
4°) Concevoir des modules de formation destinés aux adhérents et aux personnels des CGA
et rechercher le financement ;
5°) Elaborer les plans de développement et les études pour le compte des CGA ;
8°) Mettre en place et animer les cadres de concertation mis en place avec l’Administration
fiscale, les Chambres de Commerce, les autres Partenaires ;
9°) Susciter et participer à la refonte de certaines dispositions contenues dans les Textes
juridiques créant et administrant les CGA et dans le CGI sur les points déjà signalés plus
haut ;
10°) Gérer tous les plans et politiques de développement des CGA en relation avec les
responsables des CGA ;
68
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69
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70
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Lois et Règlements
1. Loi N° 95-32 du 29 Décembre 1995 instituant le Centre de République du Sénégal République du Sénégal 29 Décembre 1995
Gestion Agréé
2. Décret N° 96558 du 08 Juillet 1996 fixant les modalités
d’agrément de fonctionnement et d’administration du Centre de République du Sénégal République du Sénégal 08 Juillet 1996
Gestion Agréé institué par la loi N° 95-32 du 29 Décembre 1995
3. Décision accordant un agrément au CGAPD par le Ministère de Ministère de l’Economie, Direction Générale des
21 octobre 1997
l’Economie, des Finances et du Plan des Finances et du Plan Impôts et domaines
DOCUMENTS GENERAUX
1 .Termes de références d’un manuel de procédures des CGA
CGAPD CGAPD Août 2007
du Sénégal
4. Proposition de partenariat du Point Focal des CGAS entre le CGAS / POINT FOCAL CGAS / POINT FOCAL 08 Octobre 2007
71
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
CGAPD et APIX
9. Rapport du Point Focal portant sur la création des Centres de Point Focal de la
Point Focal de la
Gestion Agréés dans les régions composante N°5 du 16 Août 2007
composante N°5 du PRDCC
PRDCC
10. Plan d’action de mise en place des CGA de Thiès, Saint Point Focal des CGA du Point Focal des CGA du
Janvier 2008
Louis, Kaolack, et Ziguinchor Sénégal Sénégal
72
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16. Plan d’aménagement des locaux du point Focal TPS dans les Programme de
chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture adressé au Renforcement et de
Ministère du Commerce et
Secrétaires Généraux des Chambres de Commerce de Thiès, Développement des 24 Janvier 2007
de la Consommation
Saint-Louis, Kaolack et Ziguinchor. Capacités Commerciales
(PRDCC)
19. Organes, Ressources et régime fiscal d’un CGA. CGAPD CGAPD 14 Novembre 2005
25. Management - Marketing Editions françaises KOTLER & DUBOIS 11ème édition 2003
DOCUMENTS SPECIFIQUES
73
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6. Demande d’appui du CGAPD au Ministre chargé du Budget CGAPD CGAPD 03 Février 1999
9. Lettre d’invitation à une réunion du Ministre chargé du Budget Ministère de l’Economie Ministre délégué chargé du
10 Mars 2000
au Président du CGAPD des Finances et du Plan Budget
74
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75
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27. Convention de partenariat entre la Banque Régionale de Banque Régionale de Banque Régionale de
21 Novembre 2005
Solidarité – Sénégal (BRS) et le CGAPD Solidarité (BRS) Solidarité (BRS)
76
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45. Etats financiers au 31/12/2006 du CGAPD (système normal) CGAPD CGAPD 20007
46. Etats financiers au 31/12/2005 du CGAPD (système normal) CGAPD CGAPD 2006
47. Etats financiers au 31/12/2004 du CGAPD (système normal) CGAPD CGAPD 2005
48. Etats financiers au 31/12/2003 du CGAPD (système normal) CGAPD CGAPD 2004
49. Etats financiers au 31/12/2002 du CGAPD (système normal) CGAPD CGAPD 2003
77
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55. Textes d’adaptation et d’appui financier du CGAPD CGAPD CGAPD Octobre 2006
64. Instruction N°2 portant sur les relations avec les adhérents CGAPD CGAPD 20 Août 2004
65. Instruction N°3 portant suivi de la saisie comptable CGAPD CGAPD 20 Août 2004
68. Instruction N°6 portant sur les formalités déclaratives fiscales Mise à jour en Avril
CGAPD CGAPD
et sociales des entreprises 2004
78
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72. Lettre circulaire aux adhérents du CGAPD CGAPD CGAPD 24 Décembre 2007
73. Contrat de location entre Résidence MAEVA et CGAPD CGAPD CGAPD 14 Février 2007
77. bulletin d’adhésion IPRES Régime général du CGAPD Institution de Prévoyance Institution de Prévoyance
22 Mars 1999
Retraite du Sénégal Retraite du Sénégal
78. Avis d’immatriculation au NINEA du CGAPD Ministère de l’Economie et Direction Générale des
10 Janvier 2002
des Finances Impôts et domaines
79. Numéro d’immatriculation Caisse de Sécurité Sociale du Caisse de Sécurité Sociale Caisse de Sécurité Sociale
-
CGAPD (CSS) (CSS)
80. Police d’assurance du véhicule DK 4597AE du CGAPD AXA Assurance AXA Assurance 15 Juin 2006
81. Les comptes de résultat prévisionnels des CGA 2007-2008 CGAPD CGAPD Octobre 2006
79
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90. Plaquette d’information de la CCIA Kaolack CCIA Kaolack CCIA Kaolack 2004
92. Projet de budget année 2007 de la CCIA Kaolack CCIA Kaolack CCIA Kaolack 2007
80
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Actif Immobilisé net 10 962 714 6 692 456 5 127 808 4 789 615 24 337 394 10381997
Stock
Créances 28 144 570 27 135 129 29 141 391 25 310 874 41 328 710 30212135
Disponibilité 15 249 254 16 137 061 23 758 450 32 751 831 5 236 856 18626690
TOTAL ACTIF 54 432 538 49 964 646 58 027 649 62 852 320 70 902 960 59236023
Fonds propres 43 158 293 46 063 743 52 942 196 57 736 049 61 684 682 52316993
Dettes à court terme 11 274 245 3 900 903 5 085 453 5 116 271 9 218 278 6919030
TOTAL PASSIF 54 432 538 49 964 646 58 027 649 62 852 320 70 902 960 59236023
Actif Immobilisé net 10 962 714 6 692 456 5 127 808 4 789 615 24 337 394 10381997
Stock
Créances 28 144 570 27 135 129 29 141 391 25 310 874 41 328 710 30212135
Disponibilité 15 249 254 16 137 061 23 758 450 32 751 831 5 236 856 18626690
TOTAL ACTIF 54 432 538 49 964 646 58 027 649 62 852 320 70 902 960 59236023
Fonds propres 43 158 293 46 063 743 52 942 196 57 736 049 61 684 682 52316993
Dettes à court terme 11 274 245 3 900 903 5 085 453 5 116 271 9 218 278 6919030
TOTAL PASSIF 54 432 538 49 964 646 58 027 649 62 852 320 70 902 960 59236023
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Fonds social 24 863 302 24 863 302 24 863 302 24 863 302 24 863 302
Réserves légales
Autres réserves
Résultat en instance d’affectation 8 169 877 18 294 991 21 200 441 27 778 894 32 872 747
Résultat de l’exercice 10 125 114 2 905 450 6 878 453 5 093 853 3 948 633
FONDS PROPRES 43 158 293 46 063 743 52 942 196 57 736 049 61 684 682
CAPITAUX PERMANENTS 43 158 293 46 063 743 52 942 196 57 736 049 61 684 682
Immobilisations brutes 39 098 620 40 896 322 42 321 322 43 921 322 65 464 086
Amortissements 28 135 906 34 203 866 37 193 514 39 131 707 41 126 692
Immobilisations nettes 10 962 714 6 692 456 5 127 808 4 789 615 24 337 394
FONDS DE ROULEMENT 32 195 579 39 371 287 47 814 388 52 946 434 37 347 288
Valeurs d’exploitation 28 144 570 27 135 129 29 141 391 25 310 874 41 328 710
Besoins de financements 28 220 570 27 135 129 29 141 391 25 310 874 41 328 710
Dettes à court terme d’exploitation 11 274 245 3 900 903 5 085 453 5 116 271 9 218 278
BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT 16 946 325 23 234 226 24 055 938 20 194 603 32 110 432
TRESORERIE 15 249 254 16 137 061 23 758 450 32 751 831 5 236 856
85
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Fonds de roulement 32 195 579 39 371 287 47 814 388 52 946 434 37 347 288
Besoin en fonds de roulement 16 946 325 23 234 226 24 055 938 20 194 603 32 110 432
Trésorerie 15 249 254 16 137 061 23 758 450 32 751 831 5 236 856
Production H.T
Chiffres d’affaire H .T 60 706 890 54 112 000 57 661 000 59 068 168 65 787 322
Valeurs d’exploitation 28 144 570 27 135 129 29 141 391 25 310 874 41 328 710
Besoin financement 28 220 570 27 135 129 29 141 391 25 310 874 41 328 710
Dettes à court terme 11 274 245 3 900 903 5 085 453 5 116 271 9 218 278
BFR 16 946 325 23 234 226 24 055 938 20 194 603 32 110 432
Capitaux permanents 43 158 293 46 063 743 52 942 196 57 736 049 61 684 682
Immobilisations nettes 10 962 714 6 692 456 5 127 808 4 789 615 24 337 394
Fonds de roulement 32 195 579 39 371 287 47 814 388 52 946 434 37 347 288
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Capitaux propres 43 158 293 46 063 743 52 942 196 57 736 049 61 684 682
Quasi-fonds propres
Ressources d’emprunts
Ressources Stables 43 158 293 46 063 743 52 942 196 57 736 049 61 684 682
TOTAL DU BILAN 54 432 538 49 964 646 58 027 649 62 852 320 70 902 960
Chiffre d’affaires 60 706 890 54 112 000 57 661 000 59 068 168 65 787 322
Effectifs 19 18 20 17 19
Productivité/ agent 3 195 099 3 006 222 2 883 050 3 474 598 3 462 491
Salaire/ agent 1 244 810 1 563 129 1 430 850 1 988 203 1 889 182
87
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Chiffre d’affaires 60 706 890 54 112 000 57 661 000 59 068 168 65 787 322
Marge sur coûts variables 44 664 732 37 174 526 38 485 093 40 960 928 42 506 491
Chiffre d’affaires réalisé (FCFA) 60 706 890 54 112 000 57 661 000 59 068 168 65 787 322 59 467 076
Charges fixes (FCFA) 34 539 618 34 269 076 31 606 640 35 737 639 38 339 434 34 898 481
Seuil de rentabilité 46 945 156 49 882 768 47 355 231 51 535 865 59 337 965 51 011 397
Valeur ajoutée 35 753 642 37 174 526 38 485 093 40 960 928 41 458 225 38 766 483
Effectifs 19 18 20 17 19 19
Salaire par agent 1 244 810 1 563 129 1 430 850 1 988 203 1 889 182 1 623 235
Valeur ajoutée par agent 1 881 771 2 065 251 1 924 255 2 409 466 2 182 012 2 092 551
Salaire/ valeur ajoutée (par agent) 0,66 0,76 0,74 0,83 0,87 0,77
Valeur ajoutée 35 753 642 37 174 526 38 485 093 40 960 928 41 458 225
88
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Prestations fournies 52 800 886 000 341 000 341 168 300 056
Chiffre d’affaires 51 795 800 54 112 000 57 661 000 59 068 168 65 787 322
Chiffre d’affaires 60 706 890 54 112 000 57 661 000 59 068 168 64 739 056
Production stockée
Production de l’exercice
Matière et fournitures 5 049 577 5 366 457 3 991 448 4 988 880 7 246 958
Services 10 992 581 11 571 017 15 184 459 13 118 360 16 033 873
Consommations intermédiaires 16 042 158 16 937 474 19 175 907 18 107 240 23 280 831
Production de l’exercice
Consommations intermédiaires 16 042 158 16 937 474 19 175 907 18 107 240 23 280 831
Valeur ajoutée 35 753 642 37 174 526 38 485 093 40 960 928 41 458 225
Autres produits 52 800 886 000 341 000 341 168 300 056
Frais du personnel 23 651 396 28 136 318 28 616 992 33 799 446 35 894 449
Impôts et taxes 543 262 915 471 1 369 911 1 251 044 510 780
EBE 12 102 246 9 038 208 9 868 101 7 161 482 5 563 776
EBE 12 102 246 9 038 208 9 868 101 7 161 482 5 563 776
Frais divers
Dotation aux amortissements 10 888 222 6 132 758 2 989 648 1 938 193 2 444 985
Résultat d’exploitation 1 214 024 2 905 450 6 878 453 5 223 289 4 167 057
Résultat d’exploitation 1 214 024 2 905 450 6 878 453 5 223 289 4 167 057
89
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Résultat brut de l’exercice 10 125 114 2 905 450 6 878 453 5 093 853 3 948 633
Impôt sur les sociétés 3 341 288 958 799 2 269 889 1 680 971 987 158
Résultat net 6 783 826 1 946 652 4 608 564 3 412 882 2 961 475
C.A.F d’exploitation (FCFA) 21 013 336 9 038 208 9 868 101 7 032 046 7 441 884
Immobilisations nettes (FCFA) 10 962 714 6 692 456 5 127 808 4 789 615 24 337 394
Capacités de remboursement
Autofinancement de croissance
Equilibre de croissance
90
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
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Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
92
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
18,00
16,00
14,00
12,00
10,00
SCORES Z
8,00
6,00
4,00
2,00
0,00
2002 2003 2004 2005 2006
0%
51%
Actif Im mobilisé net Stock
Créances Clients avances et acom ptes
Disponibilité
88%
Fonds propres
Dettes à m oyens et long terme
Dettes à court terme
93
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
70 000 000
60 000 000
50 000 000
20 000 000
10 000 000
0
2002 2003 2004 2005 2006
Liquidité générale
12,00
10,00
Liquidité générale
8,00
Liquidité réduite
6,00 Liquidité immédiate
4,00
2,00
0,00
2002 2003 2004 2005 2006
CA /Productivité
4 000 000
3 500 000
3 000 000
Productivité/ agent
2 500 000
Salaire/ agent
2 000 000
1 500 000
1 000 000
500 000
0
2002 2003 2004 2005 2006
94
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Seuil de Rentabililté
70 000 000
Chiffre d’affaires
60 000 000 réalisé (FCFA)
50 000 000 Charges fixes (FCFA)
40 000 000 Seuil de rentabilité
30 000 000
20 000 000
10 000 000
0
2002 2003 2004 2005 2006
Equilibre financie r
95
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
96
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
PERSONNEL PERMANENT
N Date
° Nom(s) & Prénom(s) Postes Cat Age CM Ancienneté Qualification CP AC CDD/CDI contrat
Diplôme
e
11 Supérieur Finances - 28/011/199
1 Boubacar DIALLO Directeur 61 Oui 9 Comptabilité CDI
cat. Economie- Banque 9
Finances
Master en 15/112/200
2 Abdoul Aziz DIENG Directeur Adj 8e A 37 Oui 9 Comptabilité Finances CDI
Audit 5
Maîtrise BBA
Responsable ISM licence en
3 Alioune Badara NIANG 8e A 29 Oui 1 Formation Electricité CDI 01/08/2007
formation génie
électrique
Licence
Assistant
professionnelle
4 Oumar Telly DIALLO comptable et 8e A 44 Oui 6 Comptabilité - CDI 01/07/2004
compte
fiscal
finances DEC
Informatique
Secrétaire de
5 Khady SENE 7e B 32 Oui 3 bureautique Administration Comptabilité CDI 15/04/2005
direction
DEC
40,3 4,83
97
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
STAGIAIRES
N° Nom(s) & Prénom(s) Postes Age CM Ancienneté Qualification CP AC
3 Amrou Towall SOW Comptable stagiaire 27 - 1 Maîtrise sciences Eco Comptabilité / Economie -
6 Aïssatou Diagne FAYE Assistant Comptable stagiaire 26 - 1 DTS infor Gestion /compta Comptabilité -
30 1,41
98
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
PERMANENTS
N° Permanents Moyens tech Pénibilité Encadrement Tâches bien Conditions Motivations Formation interne
définies Ergo
1 Boubacar DIALLO
DSC
Peu
Efficace,
2 Abdoul Aziz DIENG Suffisants Pas pénible nombreuses, Peu précaires Moyen DSFC
présent
bien définies
Master II Audit
Peu
Peu efficace, R. Capacité stage
3 Alioune Badara NIANG Pas suffisants Moyen nombreuses, Très précaires Insuffisants
peu présent en France
peu définies
Etat 1024
Nombreuses
4 Oumar Telly DIALLO Pas suffisants Moyen Présent mais bien Peu précaires Insuffisants Etats financiers
définies
Ie sur le revenu
Saari paie
Efficace, nombreuses,
5 Khady SENE Pas suffisants Moyen Peu précaires insuffisants
présent Peu définies Calcul IPRES CSS
6 Mamdou Saliou BA - - - - - -
99
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
STAGIAIRES
N° Stagiaires Moyens tech Pénibilité Encadrement Tâches bien Conditions Motivations Formation
définies Ergo interne
nombreuses,
1 Mame Ndella NIANG Pas suffisants Très Présent Très précaires inexistant Non
bien définies
nombreuses,
3 Amrou Towall SOW insuffisants Très Présent Peu précaires Salaire Insuffisants Pratique
peu définies
Nombreuses
4 Mamadou DIOP Pas suffisants Moyen Présent Peu précaires Moyen Pratique
bien définies
Peu
Pas du tout
5 Souleymane NIANG Suffisants Pas pénible Présent Nombreuses Moyen Saari 100
précaire
bien définies
Nombreuses
8 Mamadou AB Thiam Pas suffisants Pas pénible Efficace et présent Peu précaires insuffisants -
bien définies
Nombreuses
9 Aliou Thierno SOW Pas suffisants Très Efficace et présent - insuffisants Fiscalité
bien définies
100
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
101
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Statuts
Qualification TOTAL
Permanents Stagiaires
Maîtrises 2 4 6
Licence professionnelle 1 1 2
BEP Comptabilité - 1 1
CAP Sténodactylo - 1 1
TOTAL 6 12 18
Statuts
Compétences TOTAL
Permanents Stagiaires
Administration 3 - 3
Assistance en Gestion - - -
TOTAL 7 10 17
102
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Statuts
Compétences TOTAL
Permanents Stagiaires
Finances 2 2 4
Banques 1 - 1
Electricité 1 - 1
Comptabilité 1 - 1
Economie - 1 1
Recouvrement 1 1 2
Chauffeur - 1 1
TOTAL 6 5 11
Statuts
Catégories TOTAL
Permanents Stagiaires
Cadres 2 - 2
Cadres moyens 3 - 3
Agents 1 12 13
TOTAL 6 12 18
103
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Profils
Catégories
Administratives Comptables Autres
Cadres 2 2 -
Cadres moyens 1 1 1
Agents 1 10 2
TOTAL 4 13 3
6. Situation du personnel
Appréciations
Statuts
Suffisants Peu suffisants Pas suffisants
Appréciations
Statuts
Pas pénible Moyennement pénible Très pénible
104
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Appréciations
Statuts
Efficace, présent Peu Efficace, Peu Présent
Appréciations
Statuts
Bien définies Peu définies Pas définies
Appréciations
Statuts
Nombreuses Peu nombreuses
Appréciations
Statuts
Pas du tout précaire Peu précaires Très précaires
105
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Appréciations
Statuts
Moyennes Insuffisantes Inexistantes
Profil
Types de formation TOTAL
Permanents Stagiaires
DSC 1 - 1
DSFC 1 - 1
Master II Audit 1 - 1
Sous total 3 - 3
Sous total 1 - 1
Formation interne
Etats 1024 1 - 1
Etats financiers 1 - 1
IR 1 - 1
Saari Paie 1 - 1
Calcul IPRES-CSS 1 - 1
Fiscalité - 2 2
Saari 100 - 3 3
106
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
Pratique - 2 2
Sous total 5 9 14
TOTAL GLOBAL 9 9 18
107
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
I - PRESENTATION DE LA CHAMBRE
- Textes de bases :
Article 43 et 67 de la Constitution
Décret n° 2003 – 677 du 02 Septembre 2003
- Nombre de membres :
- Principaux Services :
- Budget annuel :
TOTAL 240.574.496
109
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
- Nombre d’adhérents : 19
- Phase d’exécution :
- Investissements :
I- Matériel informatique
- Micro-ordinateurs (6)
- Onduleurs (6)
- Serveur (1)
- Armoires (3)
- Photocopieur (1)
- Imprimantes (2)
110
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
IV Matériel de transport
- Voiture (1)
- Locaux
- Budget
- Salaire directeur
I - PRESENTATION DE LA CHAMBRE
- Textes de bases :
Article 43 et 67 de la Constitution
Décret n° 2003 – 677 du 02 Septembre 2003
- Nombre de membres : 39
- Principaux Services :
- Budget annuel :
- Phase d’exécution :
112
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
- Investissements :
I- Matériel informatique
- Micro-ordinateurs (6)
- Onduleurs (6)
- Serveur (1)
- Armoires (3)
- Photocopieur (1)
- Imprimantes (2)
113
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
IV Matériel de transport
- Voiture (1)
- Locaux
- Budget
- Salaire directeur
114
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
I - PRESENTATION DE LA CHAMBRE
- Textes de bases :
Article 43 et 67 de la Constitution
Décret n° 2003 – 677 du 02 Septembre 2003
- Nombre de membres : 64
- Principaux Services :
- Budget annuel :
- Nombre d’adhérents : 19
- Phase d’exécution :
115
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
- Investissements :
I- Matériel informatique
- Micro-ordinateurs (6)
- Onduleurs (6)
- Serveur (1)
- Armoires (3)
- Photocopieur (1)
- Imprimantes (2)
116
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
IV Matériel de transport
- Voiture (1)
- Locaux
- Budget
- Salaire directeur
I - PRESENTATION DE LA CHAMBRE
- Textes de bases :
Article 43 et 67 de la Constitution
Décret n° 2003 – 677 du 02 Septembre 2003
- Principaux Services :
- Budget annuel :
- Nombre d’adhérents : 12
- Phase d’exécution :
118
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du CGA. Election et mise en place des organes du CGA avec l’élection d’un bureau qui a sa
tête un Président du Conseil d’Administration (PCA) ; (Réalisé)
8- Réception du véhicule obtenu auprès du PRDCC ; (Réalisé)
9- Ouverture du compte du CGA (débit 36 pour les entreprises) ; (Réalisé)
10- Mobilisation du fonds de roulement par des cotisations des membres du CA ; (Réalisé)
11- Tenue de formation des adhérents ; (Réalisé)
12- Tenue une journée de sensibilisation ; (Réalisé)
13- Inauguration du CGA ; (Non Réalisé)
14- Agrément : Non encore obtenu
15- Démarrage des activités : Prévu en fin mai 2008.
- Investissements :
I- Matériel informatique
- Micro-ordinateurs (6)
- Onduleurs (6)
- Serveur (1)
- Armoires (3)
- Photocopieur (1)
- Imprimantes (2)
119
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
IV Matériel de transport
- Voiture (1)
- Locaux
- Budget
- Salaire directeur
120
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
I - PRESENTATION DE LA CHAMBRE
- Textes de bases :
Article 43 et 67 de la Constitution
Décret n° 2003 – 677 du 02 Septembre 2003
- Nombre ressortissants :
- Principaux Services :
- Budget annuel :
- Investissements :
121
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
I - PRESENTATION DE LA CHAMBRE
- Textes de bases :
- Nombre de membres : 27
- Services :
1- En phase de réflexion
122
Mission CEPOD / MEF : Evaluation des activités des Centres de Gestion Agréés (CGA)
I - PRESENTATION DE L’ORGANISME
- Textes de base : statuts, règlement Intérieur de l’Association Professionnelle à but non lucratif
- Investissements :
123
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