Analyse Dictées 2002-2018

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Dictée 2018

Le collège de Blémont étant détruit, la municipalité avait réquisitonné certains cafés pour les
mettre à la dispositon des élèves, le matn de huit à onzee heures et l’aprèsmmidi de deu à quatrem Pour
les cafeters, ce n’étaient que des heures creuses et leurs afaires n’en soufraient pasm Néanmoins,
Léopold avait vu d’un très mauvais oeil qu’on disposât ainsi de son établissement et la place Saintm
Euloge avait alors retent du tonnerre de ses imprécatonsm Le jour où pour la première fois les élèves
étaient venus s’asseoir au café du Progrès, il n’avait pas bougé de son zeinc, le regard soupçonneu , et
afectant de croire qu’on en voulait à ses bouteillesm Mais sa curiosité, trompant sa rancune, s’était
rapidement éveillée et Léopold était devenu le plus attentf des élèvesm
D’après Marcel Aymé, Uranus, 1948m

Participes passés
Les mettre au féminin : r détruite »

Accord du participe passé


r La municipalité avait réquisitonné quoi ? » → il y a bien un COD, mais il est placé après le verbem
Même confguraton pour la PS complétve conjonctve r qu’on disposât ainsi de son établissement »m

Participes présetts
Invariables, suffi e mant

Voix protomitale
r S’était éveillée » : le pronom personnel réféchi r se » ne peut pas être confondu avec le pronom
r ce » (remplaçable par r cela »)m L’accord se fait entre r se » et r éveillée » : le pronom remplit la
foncton de COD (placé avant le verbe)m C’est un accord avec le sujet r sa curiosité », repris, à la voi
pronominale, par le réféchi r se »m

Les toms fémitits et -té


Issus du suffi e latn mtas (libertas) : r municipalité », r curiosité »

Dictée 2017

De temps en temps, je m’arrête, je tourne la tête et je regarde vers le bas de la rue où Paris
s’entasse : des foyers éclatants et des tâches de ténèbres piquetées de points d’or. Des fammes
blanches ou rouges fambent d’en bas comme d’une vallée nocturne où s’est arrêtée la caravane des
nomades. Et le bruit : bruit de feuve ou de foule. Mais les fammes sont fausses et froides comme
celles de l’enfer. En bas, dans un de ces parages sombres est ma rue du Dragon, mon hôtel du
Dragon. Quel ordre sournois, le soir déjà lointain de ma première arrivée, m’a fait mystérieusement
choisir cete rue, cet hôtel au nom dévorant et enfammé
Il me serait facile, d’ici, d’imaginer le monstre aux écailles de feu.

Jean Giono, Les Vraies Richesses, 1936

nombre de mots : 126


où : le terme “ou” est une conjoncton de coordinaton, dans une phrase, le mot “ou” pourrait être
remplacé par “ou bien” sans en changer le sensm Exemple : ce soir, nous pourrions aller au cinéma ou au
théâtre > ce soir, nous pourrions aller au cinéma ou bien au théâtre.
Le terme “où” est un pronom relatf, employé comme un complément adverbial, souvent de temps ou
de lieum Exemple : la ville où nous vivons est agréable

sournois : pour se souvenir qu’il y a un “s” au mot “sournois”, on regarde son féminin ; sournoisem Puis
on enlève le “e” du féminin et on obtent “sournois”m

écailles : pour se souvenir qu’il y a deu “l” dans le mot écaille, on pense que les animau on plusieurs
écailles, donc deu “l”m

Dictée 2016

Mais il est si heures du soirm La nuit vous entre dans les yeu m On n’a plus que ses mains nues,
que toute sa peau oferte à la bouem Elle vous efeure les doigts, légèrement et s’évadem Elle efeure les
marches rocheuses, les marches solides qui portent bien les pasm Elle revient, plus hardie, et claque sur
les paumes tenduesm Elle baigne les marches [ ], les engloutt : brusquement, on la sent qui se roule
autour des chevilles Son étreinte d’abord n’est que lourdeur inertem On lutte contre elle, et on lui
échappem C’est pénible, cela essoufe ; mais on lui arrache ses jambes, pas à pas

Particularités photoloiiuues
*Les liaisons euphoniques : vous efeure
*Quelques homophones : remplaceze par les éléments surlignés !

m Sa peau : ne peut pas être remplacé par r cela »


- à la boue : ne peut pas être remplacé par r avoir »
m on la sent = COD, pronom personnel
m s’évade = se + évader (voi pronominale)

La syttaxe

1) PI
2) PI
3) 2PI
4) 2PPI
5) PP+PS relatve
6) 2PI
7) PP+PI+PS relatve
8) PI
9) 2PI
10) 3PI

Dictée 2015
Il n’ y avait rien d’autre sur la terre, rien, ni personnem Ils étaient nés du désert, aucun autre chemin
ne pouvait les conduirem Ils ne disaient rienm Ils ne voulaient rienm Le vent passait sur eu , à travers
eu , comme s’il n’y avait personne sur les dunesm Ils marchaient depuis la première aube, sans
s’arrêter, la fatgue et la soif les enveloppaient comme une ganguem La sécheresse avait durci leurs
lèvres et leur languem La faim les rongeaitm Ils n’auraient pas pu parlerm Ils étaient devenus, depuis si
longtemps, muets comme le désert, pleins de lumière quand le soleil brûle au centre du ciel videm

JeanmMarie Gustave Le Clézeio, Désert,1980

nombre de mots: 108

Particularités photoloiiuuesm
*la cotjuiaisot

ils -à l’imparfait-aiett-
il-à l’imparfait -ait-

*les rèiles orthoiraphiuues


on utlise “t’y” quand on peut le remplacer par “nemmmà cela ou nemmmlà”m
on utlise “ti” quand on peut le remplacer par “et pas de, et aucun “m
on utlise “à” quand on ne peut pas le remplacer m

Dictée 2014

Beaucoup parmi les gens de la résistance passent la plupart de leur temps dans les trainsm
On ne peut rien confer au téléphone, au télégraphe, au lettresm Tout courrier doit être portém
Toute confdence, tout contact exiiett un déplacementm Et il y a les distributons d’armes, de
journau , de postes émetteurs, de matériel de sabotagem Ce qui e plique la técessité d’une armée
d’agents de liaison qui tournent à travers la France comme des chevau de manègem Ce qui e plique
aussi les coups terribles qui les atteignentm L’ennemi sait aussi bien que nous l’obligaton où nous
sommes de voyager sats cessem

Joseph KESSEL, L’Armée des ombres, 1963m

Parmi parmis, parmit

Leur leur s

Tout tou s

E igett toute confdence + tout contact


Il y a on peut dire avait

La nécessité nécessité e

Travers traver d

Où = Ou

Sans = sens = sent

Cesse cese, cèsse

Parmi m
Signife r au milieu de », ce n'est pas un verbe donc il s'écrit sans r t » ni r s »m

Leur m
On écrit r leur » sans r s » car le te te parle du r temps », et le r temps » est au singulierm r Leur » ne
prend jamais de ms quand il est pronom personnel COIm

Tout m
r tout » s'écrit ainsi car le nom qui le suit est au singulier (sens distributf de r chaque »)m À ne pas
confondre avec r tous » déterminant de la pluralité suivi d'un pluriel (r tous les chiens »)m

Exiiett m
rE igent » est le verbe conjugué d' r e iger » et s'écrit au pluriel car il rassemble deu sujets, pourtant
au singulier : r toute confance » et r tout contact »m

Il y a m
r a » s'écrit sans accent car on peut dire r avait »m

La técessité m
Ce mot s'écrit sans r e » à la fn car il se fnit en r té » mais il y a quelques r e ceptons » comme : la
dictée, la montée ou encore la pâtéem En réalité, ce ne sont pas des e ceptons : leur suffi e ne provient
pas du suffi e latn mtas, comme r nécessité », r liberté », r vérité », etcm

Travers m
r Travers » ne s'écrit pas avec un r d »m Penser à r traverser »m

Où m
r Où » avec un accent désigne un lieu alors que r ou » sans accent désigne un choi m

Sats m homophotie

* r C'en » est la réducton de l'e pression de r cela en »m r C' » est un pronom démonstratfm
* r Cent » est le nombre 100m Penser à r centme », r centème », r centaine »m
* r S'en » remplace r se de cela »m r S' » est un pronom personnel réféchim
* r Sang » est un nom qui désigne bien sûr le liquide rouge que nous avons dans notre corpsm
(r sanguin », r sangsue »)m
* r Sans » est une prépositon marquant l'absence, le manquem
* r Sent » est le verbe sentr conjuguém
* r Sens » désigne la directonm On prononce le r s » fnalm

Dictée 2013

Tous les émigrants n’étaient pas obligés de passer par Ellis Islandm Ceu uui avaient suffisamment
d’argent pour voyager en première ou en deu ième classe étaient rapidement inspectés à bord par
un médecin et un officier d’état civil et débarquaient sans problèmesm Le gouvernement fédéral
estimait que ces émigrants auraient de quoi subvenir à leurs besoins et ne risqueraient pas d’être à
la charge de l’Étatm Les émigrants uui devaient passer par Ellis étaient ceu uui voyageaient en
troisième classe [mmm] dans de grands dortoirs non seulement sans fenêtres mais pratquement sans
aératon et sans lumière, où deu mille passagers s’entassaient sur des paillasses superposéesm

Georges PEREC, Ellis Island, 1980m

Particularités photoloiiuues

*Les liaisons euphoniques: les émigrants, pas obligés, inspectés à, besoins et, Ellis étaient, sans
aératonm
*Nombreu homophones : remplaceze par les éléments surlignés !
mTous les émigrants = Tous ► les émigrantsm
mCeu qui avaient/ ceu qui voyageaient = il peut se remplacer par celui au singulierm
mpremière ou en deu ième = On met r ou » pour proposer un choi m
mun médecin et un officier/ état civil et débarquaient/besoins et ne risqueraient/ sans aératon et sans
lumière = on peut remplacer par r ainsi que / et aussi / et puis »m
mces émigrants = r Ces » est un adjectf démonstratf, pluriel de r ce », r cet » ou de r cette »m
mà leurs/ d’être à la charge = est une prépositon,indiquant: la directon, la pro imitém
E emple : Elle prête son magazeine à sa soeurm On ne peut pas dire: r avait sa soeur »m
mmais pratquement = r mais » contredit un fait : il est malade mais il vient travaillerm
moù deu mille = On met r où » pour parler d'un lieu, d'une situaton géographiquem
msur des paillasses = sur ou sûr ? On peut remplacer r sur » par r dessus »m On peut remplacer r sûr(e) »
par r certain(e) »m

Remarque : si l'on commet les erreurs précédentes, on a déjà 0/6 à la dictéem Alors, autant apprendre
ces petts trucs…

La syttaxe

PP = propositon principale PS = propositon subordonnée complétve


PI = propositon indépendante Propositon subordonnée relatve

3 phrases comple es et une phrase simple, construites ainsi :


1) PI
2) 1 PS relatve (repérer le pronom relatf r qui ») + 2 PP dont une PIm
3) 1 PP + 2 PS conjonctve complétve
4) 1 PP + 2 PS relatves (repérer les pronoms relatfs r qui » et r où »)

Dictée 2012

Puis une clameur s'éleva, où l'on distnguait les voi aiguës et les sauts de joie des enfantsm Et il y
eut une rentrée triomphale : Gervaise portait l'oie, les bras raidis, la face suante, épanouie dans un
large rire silencieu ; les femmes marchaient derrière elle, riaient comme elle ; tandis que Nana, tout
au bout, les yeu démesurément ouverts, se haussait pour voirm Quand l'oie fut sur la table, énorme,
dorée, ruisselante de jus, on ne l'attaqua pas tout de suitem

*Conjugaison du passé simple (fût : subjonctf imparfait)


*Conjugaison de l'imparfait
*Adverbe de lieu : où
*Orthographe des mots rarement employés : aiguës, raidis, rentrée, ruisselante
*Orthographe de l'adverbe r tout » : ne s'accorde que devant un adjm féminin commençant par une
consonnem

Dictée 2011

r Je dois vous dire aussi que j'ai contracté, en captvité, une dette envers les éléphants dont
j'essaye de m'acquitterm C'est un camarade qui avait eu cette idée, après quelques jours de cachot – un
mètre di sur un mètre cinquante – alors qu'il sentait que les murs allaient étoufer, il s'était mis à
penser au troupeau d'éléphants en liberté – et, chaque matn, les Allemands le trouvaient en pleine
forme, en train de rigoler : il était devenu increvablem »

Les 10 erreurs à te pas commetre m

m orthographe de r captvité »

m orthographe de r dette »

m orthographe de r acquitter »

m accord r quelques jours »

m orthographe des données chifrées (ici mots invariables)

m pas de r c » à r s'était »

m orthographe de r mis »

m orthographe de r troupeau »
m majuscule à r Allemands » (nom)

Dictée 2010

La mer est parte si loin qu’elle ne reviendra peutmêtre plus jamais ? Si, elle reviendra,
traîtresse et furtve comme je la connais icim On ne pense pas à elle ; on lit sur le sable, on joue, on dort,
face au ciel, jusqu’au moment où une langue froide, insinuée entre vos orteils, vous arrache un cri
nerveu : la mer est là, toute plate, elle a couvert ses vingt kilomètres de plage avec une vitesse
silencieuse de serpentm Avant qu’on l’ait prévu, elle a mouillé le livre, noirci la jupe blanche, noyé le jeu
de croquet et le tennism

Particularités photoloiiuues m

*Les liaisons euphoniques : peutmêtre, connais ici, pas à, moment où, vos orteilsm
*Nombreu homophones : remplaceze par les éléments surlignés !

l est parte = était parte (et non r et puis parte »)


l si loin = tellement loin
l je la connais = je le sais
l on ne pense, joue, dort, etcm = il ne pense (et non r avaient ne pense »)
l pas à elle = pas d'elle (et non r pas avait elle »)
l jusqu'au moment où = jusqu'au moment auquelmmm (relatf ; et non r jusqu'au moment ou bien »)
l la mer est là = la mer est ici (et non r la mer est le »)
l elle a couvert ses kilomètres = elle avait couvert sa distance
l elle a mouillé, noirci, noyé = elle avait fait
l avant qu'on l'ait prévu = avant qu'il soit avert (subjonctf présent d' r avoir », obligatoire)

Remarque : si l'on commet les erreurs précédentes, on a déjà 0/6 à la dictéem Alors, autant apprendre
ces petts trucsmmm

La syttaxe m

PP = propositon principale PS = propositon subordonnée


PI = propositon indépendante

4 phrases comple es, construites ainsi :

1) PP + PSCC de conséquence (repérer la conjm de subm r si loin que »)


2) PP + PSCC de comparaison (repérer la conjm de subm r comme »)
3) 3 PI + 1 PSCC de temps (repérer la conjm de subm r jusqu'au moment où ») + 2 PI ju taposées)
4) 1 PSCC de temps + 3 PI

Les sujets des verbes m

Le plus souvent r la mer », repris par le pronom sg r elle » et r une langue froide »m
À plusieurs reprises, le pronom personnel indéfni r on » (singulier lui aussi)m
Une fois, le pronom r je »m
Attenton : r vous » n'est pas sujet, mais COI dans l'e pression r une langue froidemmm vous arrache »m

Formes verbales difciles m

Des présents de l'indicatf, du futur simplem


De nombreuses formes composées, qui e priment ici l'achèvement des actonsm
*une forme intransitve (accord entre le sujet et le PPassé avec l'au m r être » : elle est parte)m
*des passés composés transitfs à la voi actve, avec le COD placé après le vb, donc pas d'accord
possible : r elle a couvertmmm, mouillémmm, noiricmmm, noyémmm)m
*un subjonctf passé transitf à la voi actve, avec un COD avant le verbe, mais l'accord se fait au mascm
sgm (r avant qu'on l'ait prévu »)m

Dictée 2009

Dans les villages, on ne lui donnait guère : on le connaissait trop ; on était fatgué de lui depuis
quarante ans qu'on le voyait promener de masure en masure son corps loqueteu et diforme sur ses
deu pattes de boism Il ne voulait point s'en aller cependant, parce qu'il ne connaissait pas autre chose
sur la terre que ce coin de pays, ces trois ou quatre hameau où il avait traîné sa vie misérablem Il avait
mis des frontères à sa mendicitém
Guy de Maupassantm

Particularités photoloiiuues

*Les liaisons euphoniques : quarante ans ; loqueteu et ; s'en aller ; pas autre ; trois ou ; frontères àm
*Nombreu homophones : remplaceze par les éléments surlignés !

l promener son corps loqueteu = promener le corps loqueteu (et non r promener étaient corps
loqueteu »)
l on ne lui donnait guère = il ne lui donnait guère (et non r avaient ne donnait guère »)
l frontères à sa mendicité = frontères de sa mendicité (et non r frontères avait sa mendicité »)
l où il avait trainé sa vie misérable = dans lesquelsmmm (relatf ; et non r ou bien il avait traîné »)
l il ne voulait point s'en aller = il ne voulait point se retourner (et non r il ne voulait point avec
aller »)
l des frontères à sa mendicité = des frontères à la mendicité (et non r des frontères à cela
mendicité »)
l que ce coin de pays = que le coin de pays (et non r que te coin de pays »)

Remarque : si l'on commet les erreurs précédentes, on approche du 0/6 à la dictéem Alors, autant
apprendre ces petts trucsmmm

La syttaxe

PP = propositon principale PS = propositon subordonnée


PI = propositon indépendante

1 phrase simple, la dernièrem


2 phrases comple es, construites ainsi :

1) PI + PI + PP + PSCCIRC de tempsm
2) PP + PSCCIRC + PSRELm

Les sujets des verbes

Le plus souvent r on », équivalent de r il » ou r elle »m


On ne trouve que des 3e persm du sgm

Attenton : ne pas ajouter de négaton à r on était fatgué »m

Formes verbales difciles

mDes imparfaits et deu plusmquemparfait qui e priment l'antériorité d'une acton passée (r avait traîné »
et r avait mis »)m
mUne constructon infnitve après un verbe de percepton (r on le voyait promener ») ; remplacer par
un verbe du 3e groupe (r on le voyait faire »)m Un autre après un verbe de volonté (r il ne voulait point
s'en aller »)m

DICTEE 2008

Texte
Ce jourmlà, ils traînaient le long des chemins et leurs pas semblaient alourdis de toute la
mélancolie du temps, de la saison et du paysagem Quelquesmuns cependant, les grands, étaient déjà
dans la cour de l'école et discutaient avec animatonm Le père Simon, le maître, sa calotte en arrière et
ses lunettes sur le front, dominant les yeu , était installé devant la porte qui donnait sur la ruem Il
surveillait l'entrée, gourmandait les traînards, et, au fur et à mesure de leur arrivée, les petts garçons,
soulevant leur casquette, passaient devant lui, traversaient le couloir et se répandaient dans la courm

Louis Pergaud, La guerre des boutons

Particularités photoloiiuues
*Les liaisons euphoniques : semblaient alourdis ; les grands étaient ; discutaient avec ; était installé
*Nombreu homophones : remplaceze les éléments soulignés !

m Ce jourmlà = ce jourmci (adverbe de lieu)m


mleurs pas = on peut remplacer le déterminant r leur » par l'artcle pluriel r les »m
métait installé = était prism
met = et puism
msa calotte : ne peut pas être remplacé par r cela»m

La syttaxe
4 phrases comple es, construites ainsi :
1) PI + PI
2) PI + PI
3) PP + PSREL
4) PI + PI + PI + PI + PI

Les sujets des verbes


Des sujets de la 3e persm (sg ou pl), le plus difficile à repérer étant r les petts garçons », GN séparé des
verbes dont il est le sujet par le groupe partcipial r soulevant leur casquette »m
Accord du partcipe passé : un accord au masculin sg (r était installé »)m

DICTEE 2007

L’homme baissa la tête, ramassa le sac qu’il avait déposé à terre, et s’en allam
Il prit la grande ruem Il marchait devant lui au hasard, rasant de près les maisons, comme un
homme humilié et tristem Il ne se retourna pas une seule foism S'il s’était retourné, il aurait vu
l’aubergiste de La Croi mdemColbas sur le seuil de sa porte, entouré de tous les voyageurs de son
auberge et de tous les passants de la rue, parlant vivement et le désignant du doigt, et, au regards de
défance et d’efroi du groupe, il aurait deviné qu’avant peu son arrivée serait l'événement de toute la
villem

Particularités photoloiiuues
*Les liaisons euphoniques : son auberge / pas une seule fois
*Nombreu homophones : remplaceze par les éléments surlignés !

– à terre = par terre


– qu’il avait déposé = qu'il avait fait ( qu'il avait faite, au féminin, donc r t »)
– comme un homme humilié = comme un homme pris
– S'il = si + il
– il s’était retourné = il s'était pris
– il aurait deviné / vu = il aurait pris
– et le désignant / et d’efroi = et puis le désignant
mavant peu = avant un peu [de temps] (et non r avant pouvait »)
mIl prit = Il s’engagea
m vu = aperçu et regard
m de tous = par tous
m à terre ≠ avait terre
m retourné = mordre

terre
La syttaxe
Cinq phrases :
1m Comple e : 3 PI
2m Simple
3m Simple
4m Simple
5m Comple e : PSCCIRC d'hypothèse + PP + PI

Les accords verbaux


mLe partcipe passé r entouré » s'accorde avec r l'aubergiste » (accord sans au iliaire)m
mLe partcipe passé r déposé » s'accorde avec r le sac » (accord du COD placé avant l'au iliaire
r avoir »)m
mAttenton au passés simples : ma pour les verbes du 1er groupe ; mt sans circonfe e pour la 3e persm sgm
des autres groupesm

La 3e persotte du sitiulier
On la trouve dans les détm possessif r sa » et r son », dans le pronom personnel réféchi r s' » (r s'en
alla » ; r s'était retourné »), enfn dans les pronoms personnels sujet r il » ou COD (r le désignant »)m

DICTEE 2006

Zambudio avait coupé à droite, par un senter, une ruelle sans nom, comme le lui avaient indiqué les

gosses, puis il était descendu vers un groupe de cabanes en contrebasm Tous les regards

convergeaient vers luim A mimpente, il s’était arrêté, avait pénétré dans une pette allée entre deu

huttes de cartonm Un homme asseze jeune était occupé à fracasser à coups de marteau une vieille

batterie de voiture, tandis qu’un autre, plus vieu , contemplait le crépuscule naissant dans un

fauteuil à bascule qui avait connu des jours meilleurs, quelques décennies plus tôtm

Patrick Bard, La Frontèrem

Les difcultés de la dictée

Im Accord en genre et en nombre:


● Masculit sitiulier : le crépuscule naissatt, un fauteuil,
● Masculit pluriel : Tous les regards, des jours meilleurs,
● Fémitit sitiulier : une pette allée, une vieille batterie,
● Fémitit pluriel : quelques décenniesm

IIm Accord sujet verbes:


Zambudio avait coupé
avaient indiqué les gosses (sujet inversé )
il était descendu
les regards convergeaient
il s’était arrêté , avait pénétré
Un homme asseze jeune était occupé
un autre, plus vieu , contemplait
qui avait connu

ATTENTION ! Certains compléments du nom pouvaient avoir un s ou non en foncton du sens de la


phrase :
● un groupe de cabanes →( avec un ‘s’ à cabanes )
● deu huttes de carton → ( pas de ‘s’ à carton)
● coups de marteau →( pas de ‘s’ à marteau )

III - HOMOPHONES GRAMMATICAUX


l à (≠a) fracasser,
l à (≠a) coups
l à (≠a) basculem
IV - ORTHOGRAPHE LEXICALE
Senter ( nom masculin, pluriel: s)
ruelle ( nom féminin, pluriel: s)
vieu ( adjectf,invariable)
plus tôt (≠ plutôt)m

V - ACCENTS NON GRAMMATICAUX


Arrêté, pénétrém

DICTEE 2005

Le 10 mai 1986, JeanmLouis Étenne touche au butm

Ça y est, je suis passé ! Enfn il serait e act, et surtout plus noble, de dire que la banquise
vient de m'ouvrir sa porte blanche, pour accéder jusqu'à son centre, le pôle Nord, que les enfants
canadiens appellent le pas du Père Noël, car ils savent bien qu'il y habitem
Et moi, en contemplant la blancheur insensée de cet univers fabuleu , je suis tout prêt à
croire qu'ils ont raison, que je vais croiser son traîneau au détour d'une crête enneigée, et que nous
nous saluerons au passage !
JeanmLouis Étenne, Le marcheur du pôle (1986)

Les pritcipales difcultés m

m les accents circonfe es : il y en a quatre : pôle, crête, traîneau, et prêtm


o Pôle : la prononciaton consttue un indice (c'est un [o] fermé)
o Crête et traîneau : les accents s'e pliquent par l'étymologie ; il vaut mieu les apprendre par
cœurm
o Prêt : il ne fallait pas le confondre avec son homophone : près ; pour cela, le mettre au féminin : il
donne r prête »

m accéder : prend deu r c » comme l'indique la prononciaton en [k] puis [s]

m présence/ absence de majuscules : il fallait en mettre à Nord et Père Noël car ce sont des noms
propres, mais ne pas en mettre à canadiens car c'est un adjectf qualifcatfm
m Accord des adjectfs qualifcatfs : canadiens avec enfants, enneigée avec crête et insensée avec
blancheur

m Serait : présent du conditonnel donc terminaisons de l'imparfait à P3 mait

m Tout : adverbe ici, on peut le remplacer par r entèrement ou tout à fait» donc invariable

m Cet : déterminant démonstratf masculin singulier par détermine univers mascm singm

m Croiser : on peut le remplacer par coudre donc infnitf –erm

m Saluerons : futur d'un verbe du 1er groupe en –er : saluer donc le futur simple donne saluer +
terminaison : ons

DICTEE 2004

r Un livre peut être une forêt de signesm Mais une forêt non tropicale, une forêt domestiuuée,
amétaiée, un parc de loisirs, un édet à portée des lèvres et des yeu m Ne dit-ot pas d’ailleurs, quand
on parcourt un livre, ne ditmon pas qu’on le feuillette ? Les livres auraiett donc des feuilles, comme les
arbres ! Ot t’oublie jamais un livre parlant des forêts quand il est lu dans les branches d’un arbrem Il
faudrait faire aussi des livres qu’on pourrait lire sous l’eau quand ils nous parlent de la mer et d’autres
phosphorescents, pour nous racotter chauue tuit les étoiles ! Mais je rêvem »

– forêt : prend un accent circonfe e sur le r e »m Il faut penser au s de forest qui a disparum
– tropicale, domestiquée et aménagée sont trois adjectfs qui s’accordent avec le nom forêt,
féminin singulierm
– éden est ici substantvé : d’un nom propre on a fait un nom communm
– Ne dit-on : inversion sujet/verbe dans la cadre d’une interrogatonm Il ne faut pas oublier le tretm
– auraient, faudrait : ces verbes sont au présent du conditonnel ; ce temps est formé par le
radical du futur et les terminaisons de l’imparfaitm
– On n’oublie jamais : il s’agit ici d’une phrase négatvem Il faut donc marquer la négaton avec n’m
Ne pas confondre cette situaton avec le cas d’une simple liaison faite à l’oral (E : On apprend toujours
mieu à deu )m
– raconter est à l’infnitf car on peut le remplacer par un verbe du troisième groupe à l’infnitf : r
coudre » m
– chaque nuit : l’adjectf indéfni r chaque » est toujours au singulierm Le mot sur lequel il porte
également, puisqu’il désigne une chose prise individuellementm

DICTEE 2003

“Il m'e pliqua que cet appareil s'appelait un "stylographe", que son père le lui avait rapporté
d'Angleterre, et qu'il permettait d'écrire pendant une semaine sans s'arrêter; enfn, quand il était vide,
on pouvait le remplir de nouveau en trant sur une sorte de pistonm
Il voulut m'en montrer le fonctonnement : mais il n'était pas encore très habile au maniement de cette
mécanique anglaise, et ne réussit qu'à lancer un jet soudain d'encre indélébile sur son magnifque
cahier neufm J'en ressents un si vif plaisir que je lui pardonnait aussitôt la possession d'une merveille
dont il ne saurait jamais se servirm”
Marcel Paitol, Le Temps des Secrets.

On dit “cet” et pas “cette” car le mot appareil n’est pas au fémininm Il est au masculinm On peut
remplacer cet par “l’appareilm”

On met un “e” a maniement parce que le mot vient du verbe manierm

quand “se” est remplaçable par “te” : on sait que c’est ce mot qu’il faut employer et non pas le
déterminant / pronom “ce”

DICTEE 2002

Je me mets au travail avec l'ardent désir de réaliser un bon devoirm Je décris mon attente près du poste
de garde, la lumière d'automne sur la ville, la pâtsserie, le pett chemin, la maison, la colline, le silence,
parle de mon admiraton pour le chef, de sa femme et de leur pette flle, du plaisir que j'ai eu à manger
à ma faimm Ensuite, au heures que je vis à la caserne, parfois si grises, si lourdes, si lentes à s'écouler,
j'oppose celles que j'ai connues au cours de cet aprèsmmidi, mais qui ont passé si vite que je n'ai pu les
savourerm Et je termine en essayant de recréer l'émoton qui m'a étreint à cet instant où nous étons
tous quatre sur la terrassem

Charles Juliet, L'année de l'éveil, J'ai lu, 1988

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