Analyse Dictées 2002-2018
Analyse Dictées 2002-2018
Analyse Dictées 2002-2018
Le collège de Blémont étant détruit, la municipalité avait réquisitonné certains cafés pour les
mettre à la dispositon des élèves, le matn de huit à onzee heures et l’aprèsmmidi de deu à quatrem Pour
les cafeters, ce n’étaient que des heures creuses et leurs afaires n’en soufraient pasm Néanmoins,
Léopold avait vu d’un très mauvais oeil qu’on disposât ainsi de son établissement et la place Saintm
Euloge avait alors retent du tonnerre de ses imprécatonsm Le jour où pour la première fois les élèves
étaient venus s’asseoir au café du Progrès, il n’avait pas bougé de son zeinc, le regard soupçonneu , et
afectant de croire qu’on en voulait à ses bouteillesm Mais sa curiosité, trompant sa rancune, s’était
rapidement éveillée et Léopold était devenu le plus attentf des élèvesm
D’après Marcel Aymé, Uranus, 1948m
Participes passés
Les mettre au féminin : r détruite »
Participes présetts
Invariables, suffi e mant
Voix protomitale
r S’était éveillée » : le pronom personnel réféchi r se » ne peut pas être confondu avec le pronom
r ce » (remplaçable par r cela »)m L’accord se fait entre r se » et r éveillée » : le pronom remplit la
foncton de COD (placé avant le verbe)m C’est un accord avec le sujet r sa curiosité », repris, à la voi
pronominale, par le réféchi r se »m
Dictée 2017
De temps en temps, je m’arrête, je tourne la tête et je regarde vers le bas de la rue où Paris
s’entasse : des foyers éclatants et des tâches de ténèbres piquetées de points d’or. Des fammes
blanches ou rouges fambent d’en bas comme d’une vallée nocturne où s’est arrêtée la caravane des
nomades. Et le bruit : bruit de feuve ou de foule. Mais les fammes sont fausses et froides comme
celles de l’enfer. En bas, dans un de ces parages sombres est ma rue du Dragon, mon hôtel du
Dragon. Quel ordre sournois, le soir déjà lointain de ma première arrivée, m’a fait mystérieusement
choisir cete rue, cet hôtel au nom dévorant et enfammé
Il me serait facile, d’ici, d’imaginer le monstre aux écailles de feu.
sournois : pour se souvenir qu’il y a un “s” au mot “sournois”, on regarde son féminin ; sournoisem Puis
on enlève le “e” du féminin et on obtent “sournois”m
écailles : pour se souvenir qu’il y a deu “l” dans le mot écaille, on pense que les animau on plusieurs
écailles, donc deu “l”m
Dictée 2016
Mais il est si heures du soirm La nuit vous entre dans les yeu m On n’a plus que ses mains nues,
que toute sa peau oferte à la bouem Elle vous efeure les doigts, légèrement et s’évadem Elle efeure les
marches rocheuses, les marches solides qui portent bien les pasm Elle revient, plus hardie, et claque sur
les paumes tenduesm Elle baigne les marches [ ], les engloutt : brusquement, on la sent qui se roule
autour des chevilles Son étreinte d’abord n’est que lourdeur inertem On lutte contre elle, et on lui
échappem C’est pénible, cela essoufe ; mais on lui arrache ses jambes, pas à pas
Particularités photoloiiuues
*Les liaisons euphoniques : vous efeure
*Quelques homophones : remplaceze par les éléments surlignés !
La syttaxe
1) PI
2) PI
3) 2PI
4) 2PPI
5) PP+PS relatve
6) 2PI
7) PP+PI+PS relatve
8) PI
9) 2PI
10) 3PI
Dictée 2015
Il n’ y avait rien d’autre sur la terre, rien, ni personnem Ils étaient nés du désert, aucun autre chemin
ne pouvait les conduirem Ils ne disaient rienm Ils ne voulaient rienm Le vent passait sur eu , à travers
eu , comme s’il n’y avait personne sur les dunesm Ils marchaient depuis la première aube, sans
s’arrêter, la fatgue et la soif les enveloppaient comme une ganguem La sécheresse avait durci leurs
lèvres et leur languem La faim les rongeaitm Ils n’auraient pas pu parlerm Ils étaient devenus, depuis si
longtemps, muets comme le désert, pleins de lumière quand le soleil brûle au centre du ciel videm
Particularités photoloiiuuesm
*la cotjuiaisot
ils -à l’imparfait-aiett-
il-à l’imparfait -ait-
Dictée 2014
Beaucoup parmi les gens de la résistance passent la plupart de leur temps dans les trainsm
On ne peut rien confer au téléphone, au télégraphe, au lettresm Tout courrier doit être portém
Toute confdence, tout contact exiiett un déplacementm Et il y a les distributons d’armes, de
journau , de postes émetteurs, de matériel de sabotagem Ce qui e plique la técessité d’une armée
d’agents de liaison qui tournent à travers la France comme des chevau de manègem Ce qui e plique
aussi les coups terribles qui les atteignentm L’ennemi sait aussi bien que nous l’obligaton où nous
sommes de voyager sats cessem
Leur leur s
Tout tou s
La nécessité nécessité e
Travers traver d
Où = Ou
Parmi m
Signife r au milieu de », ce n'est pas un verbe donc il s'écrit sans r t » ni r s »m
Leur m
On écrit r leur » sans r s » car le te te parle du r temps », et le r temps » est au singulierm r Leur » ne
prend jamais de ms quand il est pronom personnel COIm
Tout m
r tout » s'écrit ainsi car le nom qui le suit est au singulier (sens distributf de r chaque »)m À ne pas
confondre avec r tous » déterminant de la pluralité suivi d'un pluriel (r tous les chiens »)m
Exiiett m
rE igent » est le verbe conjugué d' r e iger » et s'écrit au pluriel car il rassemble deu sujets, pourtant
au singulier : r toute confance » et r tout contact »m
Il y a m
r a » s'écrit sans accent car on peut dire r avait »m
La técessité m
Ce mot s'écrit sans r e » à la fn car il se fnit en r té » mais il y a quelques r e ceptons » comme : la
dictée, la montée ou encore la pâtéem En réalité, ce ne sont pas des e ceptons : leur suffi e ne provient
pas du suffi e latn mtas, comme r nécessité », r liberté », r vérité », etcm
Travers m
r Travers » ne s'écrit pas avec un r d »m Penser à r traverser »m
Où m
r Où » avec un accent désigne un lieu alors que r ou » sans accent désigne un choi m
Sats m homophotie
* r C'en » est la réducton de l'e pression de r cela en »m r C' » est un pronom démonstratfm
* r Cent » est le nombre 100m Penser à r centme », r centème », r centaine »m
* r S'en » remplace r se de cela »m r S' » est un pronom personnel réféchim
* r Sang » est un nom qui désigne bien sûr le liquide rouge que nous avons dans notre corpsm
(r sanguin », r sangsue »)m
* r Sans » est une prépositon marquant l'absence, le manquem
* r Sent » est le verbe sentr conjuguém
* r Sens » désigne la directonm On prononce le r s » fnalm
Dictée 2013
Tous les émigrants n’étaient pas obligés de passer par Ellis Islandm Ceu uui avaient suffisamment
d’argent pour voyager en première ou en deu ième classe étaient rapidement inspectés à bord par
un médecin et un officier d’état civil et débarquaient sans problèmesm Le gouvernement fédéral
estimait que ces émigrants auraient de quoi subvenir à leurs besoins et ne risqueraient pas d’être à
la charge de l’Étatm Les émigrants uui devaient passer par Ellis étaient ceu uui voyageaient en
troisième classe [mmm] dans de grands dortoirs non seulement sans fenêtres mais pratquement sans
aératon et sans lumière, où deu mille passagers s’entassaient sur des paillasses superposéesm
Particularités photoloiiuues
*Les liaisons euphoniques: les émigrants, pas obligés, inspectés à, besoins et, Ellis étaient, sans
aératonm
*Nombreu homophones : remplaceze par les éléments surlignés !
mTous les émigrants = Tous ► les émigrantsm
mCeu qui avaient/ ceu qui voyageaient = il peut se remplacer par celui au singulierm
mpremière ou en deu ième = On met r ou » pour proposer un choi m
mun médecin et un officier/ état civil et débarquaient/besoins et ne risqueraient/ sans aératon et sans
lumière = on peut remplacer par r ainsi que / et aussi / et puis »m
mces émigrants = r Ces » est un adjectf démonstratf, pluriel de r ce », r cet » ou de r cette »m
mà leurs/ d’être à la charge = est une prépositon,indiquant: la directon, la pro imitém
E emple : Elle prête son magazeine à sa soeurm On ne peut pas dire: r avait sa soeur »m
mmais pratquement = r mais » contredit un fait : il est malade mais il vient travaillerm
moù deu mille = On met r où » pour parler d'un lieu, d'une situaton géographiquem
msur des paillasses = sur ou sûr ? On peut remplacer r sur » par r dessus »m On peut remplacer r sûr(e) »
par r certain(e) »m
Remarque : si l'on commet les erreurs précédentes, on a déjà 0/6 à la dictéem Alors, autant apprendre
ces petts trucs…
La syttaxe
Dictée 2012
Puis une clameur s'éleva, où l'on distnguait les voi aiguës et les sauts de joie des enfantsm Et il y
eut une rentrée triomphale : Gervaise portait l'oie, les bras raidis, la face suante, épanouie dans un
large rire silencieu ; les femmes marchaient derrière elle, riaient comme elle ; tandis que Nana, tout
au bout, les yeu démesurément ouverts, se haussait pour voirm Quand l'oie fut sur la table, énorme,
dorée, ruisselante de jus, on ne l'attaqua pas tout de suitem
Dictée 2011
r Je dois vous dire aussi que j'ai contracté, en captvité, une dette envers les éléphants dont
j'essaye de m'acquitterm C'est un camarade qui avait eu cette idée, après quelques jours de cachot – un
mètre di sur un mètre cinquante – alors qu'il sentait que les murs allaient étoufer, il s'était mis à
penser au troupeau d'éléphants en liberté – et, chaque matn, les Allemands le trouvaient en pleine
forme, en train de rigoler : il était devenu increvablem »
m orthographe de r captvité »
m orthographe de r dette »
m orthographe de r acquitter »
m pas de r c » à r s'était »
m orthographe de r mis »
m orthographe de r troupeau »
m majuscule à r Allemands » (nom)
Dictée 2010
La mer est parte si loin qu’elle ne reviendra peutmêtre plus jamais ? Si, elle reviendra,
traîtresse et furtve comme je la connais icim On ne pense pas à elle ; on lit sur le sable, on joue, on dort,
face au ciel, jusqu’au moment où une langue froide, insinuée entre vos orteils, vous arrache un cri
nerveu : la mer est là, toute plate, elle a couvert ses vingt kilomètres de plage avec une vitesse
silencieuse de serpentm Avant qu’on l’ait prévu, elle a mouillé le livre, noirci la jupe blanche, noyé le jeu
de croquet et le tennism
Particularités photoloiiuues m
*Les liaisons euphoniques : peutmêtre, connais ici, pas à, moment où, vos orteilsm
*Nombreu homophones : remplaceze par les éléments surlignés !
Remarque : si l'on commet les erreurs précédentes, on a déjà 0/6 à la dictéem Alors, autant apprendre
ces petts trucsmmm
La syttaxe m
Le plus souvent r la mer », repris par le pronom sg r elle » et r une langue froide »m
À plusieurs reprises, le pronom personnel indéfni r on » (singulier lui aussi)m
Une fois, le pronom r je »m
Attenton : r vous » n'est pas sujet, mais COI dans l'e pression r une langue froidemmm vous arrache »m
Dictée 2009
Dans les villages, on ne lui donnait guère : on le connaissait trop ; on était fatgué de lui depuis
quarante ans qu'on le voyait promener de masure en masure son corps loqueteu et diforme sur ses
deu pattes de boism Il ne voulait point s'en aller cependant, parce qu'il ne connaissait pas autre chose
sur la terre que ce coin de pays, ces trois ou quatre hameau où il avait traîné sa vie misérablem Il avait
mis des frontères à sa mendicitém
Guy de Maupassantm
Particularités photoloiiuues
*Les liaisons euphoniques : quarante ans ; loqueteu et ; s'en aller ; pas autre ; trois ou ; frontères àm
*Nombreu homophones : remplaceze par les éléments surlignés !
l promener son corps loqueteu = promener le corps loqueteu (et non r promener étaient corps
loqueteu »)
l on ne lui donnait guère = il ne lui donnait guère (et non r avaient ne donnait guère »)
l frontères à sa mendicité = frontères de sa mendicité (et non r frontères avait sa mendicité »)
l où il avait trainé sa vie misérable = dans lesquelsmmm (relatf ; et non r ou bien il avait traîné »)
l il ne voulait point s'en aller = il ne voulait point se retourner (et non r il ne voulait point avec
aller »)
l des frontères à sa mendicité = des frontères à la mendicité (et non r des frontères à cela
mendicité »)
l que ce coin de pays = que le coin de pays (et non r que te coin de pays »)
Remarque : si l'on commet les erreurs précédentes, on approche du 0/6 à la dictéem Alors, autant
apprendre ces petts trucsmmm
La syttaxe
1) PI + PI + PP + PSCCIRC de tempsm
2) PP + PSCCIRC + PSRELm
mDes imparfaits et deu plusmquemparfait qui e priment l'antériorité d'une acton passée (r avait traîné »
et r avait mis »)m
mUne constructon infnitve après un verbe de percepton (r on le voyait promener ») ; remplacer par
un verbe du 3e groupe (r on le voyait faire »)m Un autre après un verbe de volonté (r il ne voulait point
s'en aller »)m
DICTEE 2008
Texte
Ce jourmlà, ils traînaient le long des chemins et leurs pas semblaient alourdis de toute la
mélancolie du temps, de la saison et du paysagem Quelquesmuns cependant, les grands, étaient déjà
dans la cour de l'école et discutaient avec animatonm Le père Simon, le maître, sa calotte en arrière et
ses lunettes sur le front, dominant les yeu , était installé devant la porte qui donnait sur la ruem Il
surveillait l'entrée, gourmandait les traînards, et, au fur et à mesure de leur arrivée, les petts garçons,
soulevant leur casquette, passaient devant lui, traversaient le couloir et se répandaient dans la courm
Particularités photoloiiuues
*Les liaisons euphoniques : semblaient alourdis ; les grands étaient ; discutaient avec ; était installé
*Nombreu homophones : remplaceze les éléments soulignés !
La syttaxe
4 phrases comple es, construites ainsi :
1) PI + PI
2) PI + PI
3) PP + PSREL
4) PI + PI + PI + PI + PI
DICTEE 2007
L’homme baissa la tête, ramassa le sac qu’il avait déposé à terre, et s’en allam
Il prit la grande ruem Il marchait devant lui au hasard, rasant de près les maisons, comme un
homme humilié et tristem Il ne se retourna pas une seule foism S'il s’était retourné, il aurait vu
l’aubergiste de La Croi mdemColbas sur le seuil de sa porte, entouré de tous les voyageurs de son
auberge et de tous les passants de la rue, parlant vivement et le désignant du doigt, et, au regards de
défance et d’efroi du groupe, il aurait deviné qu’avant peu son arrivée serait l'événement de toute la
villem
Particularités photoloiiuues
*Les liaisons euphoniques : son auberge / pas une seule fois
*Nombreu homophones : remplaceze par les éléments surlignés !
terre
La syttaxe
Cinq phrases :
1m Comple e : 3 PI
2m Simple
3m Simple
4m Simple
5m Comple e : PSCCIRC d'hypothèse + PP + PI
La 3e persotte du sitiulier
On la trouve dans les détm possessif r sa » et r son », dans le pronom personnel réféchi r s' » (r s'en
alla » ; r s'était retourné »), enfn dans les pronoms personnels sujet r il » ou COD (r le désignant »)m
DICTEE 2006
Zambudio avait coupé à droite, par un senter, une ruelle sans nom, comme le lui avaient indiqué les
gosses, puis il était descendu vers un groupe de cabanes en contrebasm Tous les regards
convergeaient vers luim A mimpente, il s’était arrêté, avait pénétré dans une pette allée entre deu
huttes de cartonm Un homme asseze jeune était occupé à fracasser à coups de marteau une vieille
batterie de voiture, tandis qu’un autre, plus vieu , contemplait le crépuscule naissant dans un
fauteuil à bascule qui avait connu des jours meilleurs, quelques décennies plus tôtm
DICTEE 2005
Ça y est, je suis passé ! Enfn il serait e act, et surtout plus noble, de dire que la banquise
vient de m'ouvrir sa porte blanche, pour accéder jusqu'à son centre, le pôle Nord, que les enfants
canadiens appellent le pas du Père Noël, car ils savent bien qu'il y habitem
Et moi, en contemplant la blancheur insensée de cet univers fabuleu , je suis tout prêt à
croire qu'ils ont raison, que je vais croiser son traîneau au détour d'une crête enneigée, et que nous
nous saluerons au passage !
JeanmLouis Étenne, Le marcheur du pôle (1986)
m présence/ absence de majuscules : il fallait en mettre à Nord et Père Noël car ce sont des noms
propres, mais ne pas en mettre à canadiens car c'est un adjectf qualifcatfm
m Accord des adjectfs qualifcatfs : canadiens avec enfants, enneigée avec crête et insensée avec
blancheur
m Tout : adverbe ici, on peut le remplacer par r entèrement ou tout à fait» donc invariable
m Cet : déterminant démonstratf masculin singulier par détermine univers mascm singm
m Saluerons : futur d'un verbe du 1er groupe en –er : saluer donc le futur simple donne saluer +
terminaison : ons
DICTEE 2004
r Un livre peut être une forêt de signesm Mais une forêt non tropicale, une forêt domestiuuée,
amétaiée, un parc de loisirs, un édet à portée des lèvres et des yeu m Ne dit-ot pas d’ailleurs, quand
on parcourt un livre, ne ditmon pas qu’on le feuillette ? Les livres auraiett donc des feuilles, comme les
arbres ! Ot t’oublie jamais un livre parlant des forêts quand il est lu dans les branches d’un arbrem Il
faudrait faire aussi des livres qu’on pourrait lire sous l’eau quand ils nous parlent de la mer et d’autres
phosphorescents, pour nous racotter chauue tuit les étoiles ! Mais je rêvem »
– forêt : prend un accent circonfe e sur le r e »m Il faut penser au s de forest qui a disparum
– tropicale, domestiquée et aménagée sont trois adjectfs qui s’accordent avec le nom forêt,
féminin singulierm
– éden est ici substantvé : d’un nom propre on a fait un nom communm
– Ne dit-on : inversion sujet/verbe dans la cadre d’une interrogatonm Il ne faut pas oublier le tretm
– auraient, faudrait : ces verbes sont au présent du conditonnel ; ce temps est formé par le
radical du futur et les terminaisons de l’imparfaitm
– On n’oublie jamais : il s’agit ici d’une phrase négatvem Il faut donc marquer la négaton avec n’m
Ne pas confondre cette situaton avec le cas d’une simple liaison faite à l’oral (E : On apprend toujours
mieu à deu )m
– raconter est à l’infnitf car on peut le remplacer par un verbe du troisième groupe à l’infnitf : r
coudre » m
– chaque nuit : l’adjectf indéfni r chaque » est toujours au singulierm Le mot sur lequel il porte
également, puisqu’il désigne une chose prise individuellementm
DICTEE 2003
“Il m'e pliqua que cet appareil s'appelait un "stylographe", que son père le lui avait rapporté
d'Angleterre, et qu'il permettait d'écrire pendant une semaine sans s'arrêter; enfn, quand il était vide,
on pouvait le remplir de nouveau en trant sur une sorte de pistonm
Il voulut m'en montrer le fonctonnement : mais il n'était pas encore très habile au maniement de cette
mécanique anglaise, et ne réussit qu'à lancer un jet soudain d'encre indélébile sur son magnifque
cahier neufm J'en ressents un si vif plaisir que je lui pardonnait aussitôt la possession d'une merveille
dont il ne saurait jamais se servirm”
Marcel Paitol, Le Temps des Secrets.
On dit “cet” et pas “cette” car le mot appareil n’est pas au fémininm Il est au masculinm On peut
remplacer cet par “l’appareilm”
quand “se” est remplaçable par “te” : on sait que c’est ce mot qu’il faut employer et non pas le
déterminant / pronom “ce”
DICTEE 2002
Je me mets au travail avec l'ardent désir de réaliser un bon devoirm Je décris mon attente près du poste
de garde, la lumière d'automne sur la ville, la pâtsserie, le pett chemin, la maison, la colline, le silence,
parle de mon admiraton pour le chef, de sa femme et de leur pette flle, du plaisir que j'ai eu à manger
à ma faimm Ensuite, au heures que je vis à la caserne, parfois si grises, si lourdes, si lentes à s'écouler,
j'oppose celles que j'ai connues au cours de cet aprèsmmidi, mais qui ont passé si vite que je n'ai pu les
savourerm Et je termine en essayant de recréer l'émoton qui m'a étreint à cet instant où nous étons
tous quatre sur la terrassem