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2.1. Assurer la conservation des éléments dans la réaction (1) et identifier l’acide recherché HA en
donnant sa formule.
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2.2. La réaction (1) est une réaction d’oxydoréduction.
2.2.1. Identifier les deux couples oxydant/réducteur mis en jeu dans cette équation.
2.2.2. Écrire les demi-équations correspondantes.
2.2.3. Quelle est l’espèce chimique qui subit une oxydation ?
2.3. Compléter le tableau d’évolution de la décomposition de l’eau oxygénée.
2.4. Quelle est relation entre [I2] concentration en diiode à la date t, V, V’ et x(t).
2.5.
2.5.1. Définir la vitesse volumique v(t) de la réaction à la date t, l’exprimer en fonction de la
d[I ]
dérivée par rapport au temps de la concentration molaire du diiode . Déterminer
dt
graphiquement à l’aide de la courbe donnée en annexe sa valeur à la date t = 0 min.
2.5.2. Indiquer comment varie la vitesse volumique de la réaction au cours du temps. Comment
peut-on justifier cette évolution ?
2.5.3. Donner la définition du temps de demi-réaction t1/2.
2.5.4. Faire sa détermination graphique sur la courbe donnée en annexe et indiquer sa valeur.
3. Mesure conductimétrique.
Pour identifier à présent l’autre acide, on réalise une mesure de conductivité de sa solution ; on immerge
la cellule du conductimètre dans les 200 mL de solution utilisée au 1.2; on obtient exp. = 5,28×10-2 S.m-1.
3.1.On note (A–) la conductivité molaire ionique des ions A- base conjuguée de l’espèce acide et
(H3O+) celle des ions H3O+. Donner la relation entre la conductivité de la solution d’acide
étudié, les conductivités molaires ioniques et les concentrations molaires effectives des ions A- et
H3O+.
3.2. En utilisant le résultat du 1.1.3., exprimer la conductivité molaire ionique (A–) de la base
conjuguée de l’espèce acide, en fonction des autres grandeurs, , (H3O+) , [H3O+]f. Calculer sa
valeur (utiliser les valeurs données en 1.2.).
3.3. En considérant les valeurs de conductivités molaires ioniques du tableau ci-dessous, identifier la
nature de la base conjuguée présente en solution.
Donner la formule du deuxième acide recherché.
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PHYSIQUE
De la découverte de la radioactivité aux applications
Le but de cet exercice est d'analyser quelques aspects du contenu scientifique du texte ci-dessous.
C'est vers 1932 que le couple de physiciens français Frédéric Joliot et Irène Curie commence à
utiliser, pour ses recherches, une source de particules alpha émises spontanément par le polonium, un
élément naturellement radioactif. Grâce à elle, ils peuvent provoquer des réactions nucléaires dans les
atomes des éléments.
Les Joliot-Curie, avec cette source de particules alpha, bombardent des éléments et analysent les
réactions nucléaires produites. Ils remarquent que des éléments légers, en particulier l'aluminium et le
bore, éjectent parfois un neutron.
Mais ils observent également un autre phénomène, parfaitement inattendu : « la matière irradiée,
notent-ils, conserve une radioactivité relativement durable après l'enlèvement de la source de
particules alpha, radioactivité se manifestant par l'émission de positons ». Ainsi, une feuille
d'aluminium irradiée émet un rayonnement dont l'intensité décroît exponentiellement en fonction du
temps avec une demi-vie de 3 minutes 15 secondes. Un résultat analogue est obtenu avec du bore
irradié, mais la demi-vie est différente : 14 minutes. La seule explication possible, c'est que
l'aluminium et le bore, éléments naturellement stables, sont devenus radioactifs.
Les Joliot-Curie sont persuadés qu'ils ont trouvé le moyen de provoquer une radioactivité
artificielle, par la création d'un élément instable et sa désintégration spontanée. Ils proposent une
réaction probable : le noyau d'aluminium, contenant 13 protons et 14 neutrons, aurait capturé une
particule alpha et aurait immédiatement réémis un neutron. L'aluminium se serait alors transmuté en un
isotope instable du phosphore, composé de 15 protons et de 15 neutrons. Puis le phosphore radioactif
se serait à son tour désintégré en silicium stable (14 protons, 16 neutrons), en émettant un positon.
A la suite des travaux des Joliot-Curie, d'énormes progrès ont été réalisé en médecine, au cours du
XXe siècle, grâce à la radioactivité.
La radioactivité est utilisée dans le traitement des tumeurs et des cancers: c'est la radiothérapie.
Le principe consiste à bombarder une tumeur avec le rayonnement – émis par le "cobalt 60".
La découverte de la radioactivité a donné aux sciences, à la médecine et à l'industrie un élan qui,
après un siècle, ne s'est pas ralenti.
Le texte indique que les Joliot-Curie ont utilisé le polonium, élément naturellement radioactif, comme
source de particules alpha.
1.1. Définir un noyau radioactif.
A
1.2. L'écriture de l'équation d'une réaction nucléaire utilise la notation Z X où X est le symbole de
l'élément envisagé. Préciser ce que représentent A et Z.
1.3. À l'aide du tableau de données ci-dessous, écrire l'équation de la réaction nucléaire pour une
émission alpha du polonium 210 dont le noyau est caractérisé par 21084 Po .
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2. LA RÉACTION PROBABLE PROPOSÉE PAR LES JOLIOT-CURIE.
2.1. Donner la notation AZ X du noyau de phosphore (de symbole P) évoqué dans le texte.
2.2. À l'aide du texte et des lois de conservation (ou lois de Soddy), recopier et compléter l'équation
de la réaction nucléaire rendant compte de la transmutation de l'aluminium en un isotope instable
du phosphore :
......
...... Al + .....
..... He 1
0 n + .....
..... P
2.3. Trouver dans le tableau de données ci-dessous un autre isotope du phosphore que celui
évoqué dans le texte.
Notation AZ X pour 15 31 30 75
5 B 15 P 16 S 30 Zn
quelques noyaux
Les échantillons d'aluminium irradié et de bore irradié dont il est question dans le texte suivent la loi de
décroissance radioactive car ils contiennent des noyaux radioactifs.
3.1. Soient N(t) le nombre de noyaux à l'instant de date t d'un échantillon radioactif et N0 son nombre de
noyaux à l'instant de date t0 = 0 s.
Donner l'expression de la loi de décroissance radioactive en notant la constante radioactive.
3.2. On a représenté en ANNEXE (à rendre avec la copie) sur le même graphe les lois de décroissance
radioactive de deux échantillons de nature différente, numérotés 1 et 2. L'un des échantillons est de
l'aluminium irradié et l'autre du bore irradié. Déterminer graphiquement le temps de demi-vie t1/2 de
chacun des échantillons.
3.3. À l'aide du texte, identifier les échantillons numérotés 1 et 2.
La réaction nucléaire envisagée est celle qui donne naissance à l'azote 13 après irradiation du bore 10 par
une source de particules alpha. Son équation est :
10
5 B + 4
2 He 1
0 n + 13
7 N
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Masse de certains 10 4 13 1
5 B 2 He 7 N 0 n
noyaux ou particule
(u) 10,010194 4,001506 13,001898 1,008655
1 unité de masse atomique notée u est égale à 1,66054.10–27 kg
célérité de la lumière dans le vide : c = 3,00.108 m.s-1
1 eV = 1,60218. 10–19 J
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ln A
17,6
17,5
17,4
17,3
17,2
17,1
17
16,9
16,8
16,7
16,6
16,5
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8 t (ans)
Rappel: ln (ab) = ln a + ln b ; ln a n =n ln a ; ln e =1
Exprimer ln A en fonction de t, et A0 , activité initiale de l'échantillon à l'instant de sa réception.
5.2.6. Montrer que la forme de la courbe ci-dessus constitue une vérification expérimentale de
l'expression trouvée précédemment.
5.2.7. Déterminer graphiquement la valeur de la constante de désintégration radioactive en an–1.
5.2.8. Donner la relation entre t1/2 et .
5.2.9. Calculer t1/2 en années.
5.2.10. Comparer cette valeur à celle donnée dans les tables : t1/2 = 1,68108 s pour le "cobalt 60".
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CHIMIE
2,0
0
1,0
0
0,50
PHYSIQUE
N
7
1,010
6
8,010
6
6,010
6
4,010
6
2,010