Le Mythe Vénitien
Le Mythe Vénitien
Le Mythe Vénitien
Le mythe de Venise , c’est-à-dire la référence à la perfection vénitienne dans le cadre d’une réflexion
constitutionnelle, apparaît dès le début du XVe siècle par les Vénitiens eux-mêmes. Cela notamment à travers
l'oeuvre De Republica Veneta de Pietro Paolo Vergerio, un théologien italien, qui fut l’un des premiers à lier
la richesse et la stabilité politique de Venise, non à des éléments géographiques et « anthropologiques », mais
surtout à l’excellence de ses institutions, et à une aristocratie limitée par des éléments monarchiques et
démocratiques en cohésion.
En effet, Venise au XVe siècle est une grande agglomération urbaine, une puissance marchande avec
un port et un centre économique, mais également un État continental et une capitale marquée par la
domination coloniale. C’est une ville côtière du nord-est de l'Italie, sur les rives de la mer Adriatique. Elle
s'étend sur un ensemble de 121 petites îles séparées par un réseau de canaux et reliées par des ponts. Elle est
située au milieu de la lagune vénète, entre les estuaires du Pô et du Piave. La situation favorable de la ville,
conduit au cours du XVe siècle, à l’apparition d’un véritable « mythe vénitien ». Les mythes peuvent se
définir par un ensemble de croyances, de représentations idéalisées autour d'un personnage, d'un phénomène,
d'un événement historique, ou d'une technique qui leur donnent une force, une importance
particulière : comme le mythe napoléonien ou encore le mythe vénitien. Un article de Franco Gaeta:
« Alcune considerazioni sul mito di Venezia » (1961), fut fondateur des études sur le mythe de Venise.. Dans
son étude, l’auteur illustre que le « mythe de Venise » entre dans la pensée politique européenne entre le XIV
ème et le XVII ème siècle et que s’il n’y a pas de genre littéraire à proprement parler, il existe une série
d’écrivains, de poètes et de voyageurs qui dans leurs oeuvres ont illustré ce mythe, auquel ils ont participé à
travers leurs écrits. La création et la mise en avant de ce mythe, est accentuée par le rôle imposant de la
classe dirigeante dominante, qui agit dans le but de maintenir son propre pouvoir. Le mythe politique est
établi du fait d’une espérance et d’une croyance, comme à une vérité, en un ordre, qui s’inspire du passé ou
du présent, dans le but de réagir sa propre aspiration. Selon Franco Gaeta, le mythe politique est fondé sur
des expériences datées et concrètes (à la différence de l’utopie), soit sur une expérience historique qui est
héritée d’un modèle utopique. Ainsi c’est un projet à réaliser et qui n’a jamais encore été réalisé. De ce fait,
c’est par la réalisation de ce « mythe politique » que Vénise répand une image d'elle-même, qu'elle a
progressivement construite en utilisant des textes comme s'il s'agissait de pierres, tout en cachant parfois la
réalité.
Ainsi, il convient de démontrer que le mythe vénitien, marquée par des origines anciennes et
contemporaines, a servi à la grandeur et à la glorification d’une « Venise triomphante », qui apparaît alors
comme un modèle dans toute l’Europe.
Tout d’abord, il s’agira de montrer que Venise est marquée par des mythes anciens, imposant une
prédestination à la gloire et qui ont favorisé sa grandeur maritime et économique mais également sa forte
urbanisation, qui ont de surcroît, accentués ce mythe vénitien. Par la suite, il s’agira d’illustrer que le mythe
vénitien se transforme progressivement en un mythe constitutionnel, caractérisé selon de nombreux auteurs,
par la liberté, l’homogénéité et la longévité de la république de Venise. Enfin, il s’agira de montrer que le
modèle mythique vénitien comporte de nombreuses limites liées aux difficultés physiques du site, à la
construction urbaine et à sa description parfois fictionnelle dans l’historiographie.
En effet, Venise est marquée par des mythes anciens, imposant une prédestination à la gloire et qui
ont favorisé sa grandeur maritime et économique mais également sa forte urbanisation, qui ont de surcroît,
accentué ce mythe vénitien.
Tout d’abord, l’histoire de Venise a une forte place symbolique, visible dans les discours, les
justifications, les postures, les paroles des hommes, mais également dans les actes du pouvoir… Venise la
« cité-État aux espaces multiples », avait une certaine « organisation imaginaire ». En effet, les cartes, les
représentations et les évocations de voyageurs du XV ont beaucoup influencé l’image de Venise. Elle est
décrite comme une cité faite de pierres, de bois et de briques, avec autour du centre, divers îlots qui gravitent.
Les représentations de la ville sont souvent associées au symbole et à l’imaginaire. Le rôle de la mer est aussi
très important dans la représentation de Venise. Selon E. Crouzet-Pavan «dans le cas vénitien, le réel ne peut
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être dissocié de sa mise en scène ». Ainsi, il existe un lien très fort entre l’espace vénitien et son imaginaire:
« l’imaginaire des Vénitiens, toujours recomposé et réactivé, portait en lui le mythe d’un accomplissement
spatial et, par extension, d’une durée qui devait être mise en scène, théâtralisée et visualisée dans l’espace
même de la vie vénitienne ». En effet, d'emblée, Venise est marquée par des mythes sur son origine.
Traditionnellement, le mythe fondateur établi dans: la Cronaca Veneziana de Diacono
Giovanni (Chroniques vénitiennes du diacre Jean, Xe-XIe siècle) raconte que la ville fut précisément fondée
sur le coup de midi le 25 mars 421 dans les îlots du rivus altus (devenu le Rialto) par trois consuls venus
de Padoue pour fonder un comptoir et jeter les bases de l'église de San Giacomo di Rialto. Diacono
Giovanni fait également référence à la légende de la prédication de Saint Marc en Aquilée, datable de la fin
du VIe siècle ou du début du VIIe et également la double fondation de Venise. Ainsi, l’écriture du passé
passe donc par la production d'une structure imaginaire, qui est unanimement acceptée. Les origines
mythiques de Venise sont accompagné d’un mythe de la liberté originelle de la ville. De plus, au XIIIe siècle,
avec le développement de la ville, les chroniques développent les thèmes de l'antiquité et de l'indépendance
originelle dans des dimensions épiques. Ainsi, quand Venise commence son ascension politique et
économique, apparaît un mythe qui accompagne, explique et justifie les ambitions et le succès des premières
entreprises vénitiennes. De plus, dans la seconde moitié du 15ème siècle, l’éloge de Venise, conduit à
l’image d’une cité favorisée par dieu. Le traité de Bernado Giustinian, composé à la fin du XVème siècle,
illustre cette idée. Il y évoque la « difficulté insolite du lieu », ou encore la « grandeur de la cité » en
comparaison avec la Venise originelle marquée par la boue, la vase ou encore les étendues paludéennes. Les
Vénitiens considèrent que la grandeur de Venise provient de son ancienneté, notamment plus ancienne que
celle de Rome, de sa capacité à maitrisé les lagunes, mais également de l’aide de dieu. Ils considèrent leur
ville, comme celle étant la plus proche imitation du modèle parfait, à savoir, la ville de Dieu. Les écrits
d'observateurs et de voyageurs étrangers constituent une source majeure à ce sujet. Selon E. Crouzet-Pavan.
l’oligarchie croyait que Venise avait une « destinée manifeste » à remplir, soit qu’elle était une cité élue et
choisie, mais également qu’il était bon de l’amener là où les intérêts matériels étaient les meilleurs, quitte à
accentuer l’idée d’un mythe.
Cependant, le mythe s’est construit successivement, et selon différentes caractéristiques réelles et
observables. Tout d’abord, en termes de démographie, Venise est certainement l'une des plus grandes villes
de l’ouest, aussi grande que Milan. De plus, la ville semble plus urbanisée que toute celle connue, avec des
églises ornées, des grandes maisons, des palais, des ponts, des canaux ou encore de grandes places. En effet,
l’urbanisation de la ville a été permise par l’association du public et du privé. Durant le XIVème et XVème
siècles, les propriétaires aristocratiques ont investi dans des constructions pour affirmer leurs richesses et leur
statut prestigieux, à l’exemple du Palais des Doges construit de 1421 à 1440 par les frères Bon ou du palais
Ca’ d’Oro, construit entre 1421 et 1434 pour Marino Contarini, procureur de saint Marc, et conçu par
l'architecte Marco d'Amadio. La principale voie d’eau est entourée de deux cents palais, principalement de
style gothique, et réaménagé avec des couleurs, des décorations et des fresques. Mais le style évolue à la fin
du XVe et cela notamment par l’action de la famille des Corner qui crée un palais de nouveau type, qui rompt
avec l’ancienne harmonie. Ainsi, les rivalités entre les familles, ont conduit à la construction de palais riches,
et ornées. Des milliers de chantiers ont été établis par des familles qui agissaient de façon autonome. Cela a
participé à l’aspect théâtrale de la ville. Au cours du XV, apparaît l’idée que la ville doit être un modèle
architectural et idéologique. Dès le XIV, la place San Marco et ses nombreux programmes de décorations
manifestent de cette volonté. E Crouzet-Pavan parle d’un « spectacle urbain », dans lequel chacun tente de
présenter son bien le plus beau. Les églises servent aussi au prestige des communes et des collectivités. Elles
faisaient l’objet de concurrence entre les villes. Elles traduisent des succès politiques, la puissance et le
prestige de la ville et le besoin d’affirmation des classes gouvernantes. Elles sont de plus en plus rénovées,
embellies et ornées, tel que l’église San Polo, situé à Salizada San Polo ou encore Santa Sofia, située dans
le sestiere de Cannaregio. Ainsi, dans ce « théâtre de l’imaginaire », la population dominante avait
conscience de vivre dans une ville unique et originale.
Le mythe de Venise est également causé par le fait que cette dernière, soit une puissance maritime en
Méditerranée. En effet, au-delà de la chance de bénéficier d’une place géographique favorable, les Vénitiens
ont su saisir l’opportunité de maitrisé et utilisé la mer à bon escient. Ces derniers auraient maitrisé l’eau de
lagunes, et construit leur richesse et leur puissance sur le domaine maritime. L’abri des lagunes aurait donc
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permis l’activité maritime. Les vénitiens naviguent sur mer, sur les eaux des lagunes, sur les fleuves et cela
leur permet de commercer, tout en faisant de Venise une véritable puissance commerciale. Cette cité
monopolise toutes les exportations maritimes et oblige dès qu’elle peut les marchandises à transiter dans la
lagune. Cela peut s’établir par des moyens diplomatiques mais aussi militaires, car même si le «fait guerrier
» a toujours été minoré par Venise dans sa présentation d’elle-même et dans celle des historiens, les
premières routes commerciales ont été créées par la force pour garantir le maintien des routes commerciales.
Selon E. Crouzet-Pavan dans: Venise triomphante: les horizons d'un mythe (1997), Venise « se réalisait aussi
par la guerre, l’accumulation des richesses et la main-mise sur les circuits d’échange ». C’est la mobilisation
générale de l’Etat pour le commerce qui expliquerait ce succès. Les rapports de voyage expliquent
l'organisation commerciale, mentionnent les convois qui partent ou reviennent d'Alexandrie, Damas,
Beyrouth, Constantinople…. Les centres de Venise «diffusent une lumière radieuse, aveuglante même, qui
est celle de l’opulence et de la marchandise. » Cinquante-deux métiers sont officiellement reconnus au
XIIIème siècle, et le nombre continua d'augmenter. Les études soulignent l’absence de tension entre les
marchands et les producteurs. Il y a également de nombreux domestiques, esclaves (souvent des femmes),
étrangers et forains. L’industrie est également présente. Venise devient un producteur important de laine au
XVIème siècle. Venise se révèle alors comme une cité-monde, à travers le transfert de nombreuses
marchandises. En conséquent, le problème constant de Venise fut de protéger ce savoir-faire, parfois au
moyen de mesures radicales, tels que l’interdiction à tout verrier de quitter le Duché ou l’interdiction
d’exporter les produits nécessaires à la fabrication du verre. Du fait de ces caractéristiques, de nombreux
livres évoquent la richesse de la ville en faisait un inventaire des marchandises et des commerces. Ils
mentionnent le brocart et le poisson, les épices, les fruits et les bijoux. Venise semble être la ville de
l’opulence, admirer par tous les visiteurs. La Préface de Georges de Trébizonde aux livres de Platon ,
évoque également la splendeur, l’originalité et la richesse de Venise.
Ainsi, animés par des mythes anciens et divins, les Vénitiens ont su accroitre le mythe de la ville,
notamment à travers son développement économique et maritime, et par sa forte urbanisation. Néanmoins,
ce mythe tend graduellement à se concentrer autour de la politique de Venise.
En effet, le modèle mythique vénitien semble comporter des limites liées aux difficultés physiques
du site, à la construction urbaine mais notamment à travers sa description parfois fictionnelle dans
l’historiographie.
Tout d’abord, Venise entant que bassin des lagunes, est touché par de nombreuses contraintes
physiques. En effet, le bassin vénitien est le plus vaste bassin de lagunes de la côte du nord de l’Adriatique.
Ce bassin est touché par des transformations constantes du fait de l’action de la mer, des fleuves et des
hommes. De ce fait, ce bassin est très difficile à maitriser, surtout que le sol peut s’affaisser sous le poids des
alluvions fluviales et que la marée à tendance à monter. Les fortes marées, les pluies abondantes, et l’action
du vent entrainent des phénomènes de submersion. E. Crouzet-Pavan évoque une « acqua alta » qui
envahirait la ville pendant quelques heures. Ainsi, la fragilité de l’écosystème vénitiens constitue un enjeu
majeur de la vie des Vénitiens. Sans travaux pour sauvegarder et protéger ce territoire, Venise ne pourrait
exister. De plus, ce n’est qu’au XVI ème siècle, que s’établit clairement une politique des eaux et qu’au XVII
ème, que des interventions de « macrohydrauliques » sont mises en place. L’interventionnisme fut très
important car le milieu lagunaire et ses contraintes, ont conduit l’état a multiplier les interventions à réfléchir
sur le milieu et l’espace. Au XV ème siècle, Venise fut une cité très dépendante de son milieu : un milieu
certes protecteur, mais également précaire et hostile. Selon E. Crouzet-Pavan « la terra… était ce refuge dont
tous savaient, les riches, les puissants comme les autres, qu’il demeurait précaire». Ainsi, l’eau a un rôle
paradoxal dans l’imaginaire de Venise. Elle semble valorisée, mais ses actions peuvent être destructrices.
Néanmoins, l’idée de Venise, entant que milieu physique fragilisé et précaire fut caché. L’eau n’était évoquée
que pour servir les descriptions de l’esthétique et de la théâtralité urbaine, parfois comme un élément du
décor que l’État a su maitriser. Selon Crouzet Pant « les lagunes furent, par la même, précipités dans
l’oubli » et « elle furent aussi privées d’histoire ».
Cependant, l’urbanisation de la ville a aussi connu certaines limites. En effet, l’histoire politique
vénitienne a été marqué par des tensions, rivalités et crises. En effet, s’il y a une forte collaboration pour
l’entreprise de ces édifices à Venise, elle est tout de même marquée par des conflits pour les constructions ou
la gestion de l’organisme urbain. De plus les classes populaires, telles que les ouvriers employés dans les
grands dépôts de bois à la périphérie urbaine, s’entassaient dans des locaux insalubres. Prenons l’exemple de
la cité de Rialto, une zone du sestiere de San Polo, fondée en 421, qui fut progressivement aménagée par la
puissance publique, notamment à travers l’amélioration du marché de Rialto. Elle fut l’entrepôt de l’Europe
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par où transite tout le commerce. Selon l’historien Vénitien, Mario Sanuto au début XVIème siècle, c’est «le
lieu le plus riche du monde»,. Mais il suffit d’entrer dans les ruelles pour rencontre un autre monde : celui de
la misère. La cité en a conscience car les gardes y sont plus nombreux qu’ailleurs et le système des délits et
des peines sont alourdis pour les infractions commises dans ce quartier (comme à San Marco). Ainsi,
l’urbanisation n’est pas achevée dans les périphéries. En outre, au niveau des habitations et de la circulation,
il existait une demande sociale, une nécessité quotidienne d’approvisionnement en eau ou encore la nécessité
de mettre en place des infrastructures près des ports. L’aménagement des espaces publics, la construction
d’infrastructures collectives, les rues, quais et ponts sont construits pour répondre le plus souvent à la
pression des propriétaires des paroisses.
Il est à noter, que si Venise est marquée par de nombreux mythes, il existe assurément un risque
d'explication ahistorique sur la nature et l'originalité de Venise. Selon E. Crouzet-Pavan, les historiens n’ont
pas assez remis en cause ce mythe. Les actes publics et les histoires officielles nient l’éventualité même du
déclin: le mythe serait passé « au dessus de l’histoire ». C’est seulement quand la période des Lumières
replace la ville dans le cours historique des choses, que le modèle institutionnel s’effondre en même temps
que sont reconnus les défaites maritimes et le déclin. Ainsi, c’est parce qu’il y avait la nécessité de la
construction de l’identité et de la puissance vénitienne, que l’histoire a longtemps produit de la fiction. Ces
dernières décennies, un travail historique sur Venise devait en premier lieu, détruire le mythe, en montrant
notamment les luttes des intérêts derrière le paravent de la République et la violence derrière le « doux
commerce » maritime. Ainsi, il s’agissait de montrer comment Venise avait produit une « idéologie
légitimante ».
En conséquent, ces nombreuses limites sont à prendre en compte pour analyser de manière objective
ce « mythe vénitien ».
Ainsi, l’enjeu de cette réflexion est d’illustrer l’origine, l’évolution et les limites du modèle mythique
vénitien. En effet, la richesse de la cité, sa puissance politique, sa paix interne et son esthétique marquée par
une forte urbanisation, manifeste de sa « grandeur » entant que ville « triomphante ». Aux XVe et XVIe
siècles, c'est une image positive de la République de Venise qui s'est répandue en Europe, du fait du caractère
exceptionnel de sa situation géographique, de la stabilité de sa politique mixte, de la liberté de ses citoyens et
de la richesse publique et privée issue principalement du commerce. La mythification a évolué, passant d’un
ordre divin à humain, à travers la mythification désacralisante des structures constitutionnelles. Mais il est à
noter que Venise s'affirme comme la ville de la représentation, parce qu'elle contrôle tous les énoncés des
textes et l'organisation urbaine, afin de les transformer en un discours unique qui répète et explicite son
succès mythique. Ainsi, l'histoire de Venise se confond, à travers ces mises en scène progressives, avec celle
du pouvoir de représentation. Cette caractéristique doit donc être prise en compte dans l’historiographie
moderne.
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Bibliographie :
Instruments de travail :
Dictionnaire de la Renaissance, Paris, Encyclopaedia Universalis, Albin Michel, 1998
Ouvrages généraux:
-CROUZET-PAVAN, Élisabeth, Renaissances italiennes. 1380-1500, Paris, Albin Michel, 2007, 682 pages
-CROUZET-PAVAN, Élisabeth, Les villes vivantes Italie XIIIe-XVe siècle, Paris, Arthème Fayard, 2009, 477
pages.
Ouvrages spécifiques:
-CROUZET-PAVAN, Élisabeth, Venise triomphante- Les horizons d’un mythe, Paris, Albin Michel, 1999,
451 pages (Bibliothèque de « l’Évolution de l’humanité » 2004)
-Braunstein Philippe, Venise 1500: la puissance, la novation et la concorde : le triomphe du mythe, Paris,
Autrement, 4 rue d’Enghien Paris, 1993, 251 pages.
-RAINES Dorit, L’invention du mythe aristocratique. L'image de soi du patriciat vénitien au temps de la
Sérénissime, Venise, Istituto veneto di scienze, lettere ed arti,, 2006, volume 1, 623 pages
Articles scientifiques:
-GAETA Franco « Alcune considerazioni sul mito di Venezia », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance,
T. 23, No. 1, Droz, 1961, Genève, p. 58-75 (18 pages)
-YAGOUBI Amina Le mythe de Venise Interview avec Massimo Cacciari, Sociétés (n° 109), 2013, pages 41
à 53