Diabi Boubakeur Redouane
Diabi Boubakeur Redouane
Diabi Boubakeur Redouane
MEMOIRE
Thème :
Par
Noms, Prénoms des Etudiants (es)
1/ Diabi Boubakeur Redouane
2/Boussadia Chems Eddine
DEVANT LE JURY
PRESIDENT : FELLAH FARID
EXAMINATEURS : SLIMANI FAYÇAL
MME MEZIGHECHE NAWEL
REMERCIMENT
Madame Mezighech Nawel et Mr. Hadidane Yazid pour le temps qu’il nous ont
accordé, de leur confiance, de leur aide scientifique ainsi que leur précieux
conseils.
Nous saisissons cette occasion pour vous exprimer notre profonde gratitude tout
en vous témoignant notre respect.
Nos remerciements s’adressent aussi aux membres du jury qui nous font
l’honneur de présider et d’examiner ce travail.
Enfin, nos remerciements vont également à toutes les personnes qui ont, de près
ou de loin, apporté aide et encouragement.
Merci à tous
2
liste des figures
II.4.2. Valeurs Cpi pour le versant 1 : ………………………………………23
3
V.8.1. schéma de jonction poteau-fondation : …………….………….….…84
VII.2. Corrosion différentiée sur deux métaux plus et moins oxydables :..93
4
liste des tableaux
pan) :……………………………………………………………………..……29
5
III.9.2 Les caractéristique de profile IPE 240 : ……………………...…47
6
LISTE DES NOTATIONS
A : Section brute d’une pièce ;
Anet : Section nette d’une pièce ;
Aw : Section de l’âme ;
𝐴𝑣 : Aire de cisaillement
Ct : Coefficient de topographie ;
Cr : Coefficient de rugosité ;
Cp : Coefficient de pression ;
Ce : Coefficient d’exposition ;
Cd : Coefficient dynamique ;
E : Module d’élasticité longitudinale de l’acier ;
G : Module d’élasticité transversale de l’acier ;
G : Charge permanente ;
I : Moment d’inertie ;
K : Coefficient d’encastrement ou de Rigidité poteaux/Poutre ;
K0 : Coefficient de flambement ;
KT : Facteur de terrain ;
L : Langueur ;
MSd : Moment solicitant;
MRd : Moment résistant par unité de longueur dans la plaque d’assise ;
MPl : Moment plastique ;
MCr : Moment critique ;
Mb,Rd : Valeur de calcul de la résistance au déversement ;
Npl,Rd : Valeur de calcul de la résistance plastique de la section transversale brute
;
Nb,Rd : Valeur de calcul d'un élément comprimé au flambement ;
NSd : Effort normal ;
7
Nt sd : Effort normal de traction ;
Nc sd : Effort normal de compression ;
Npl : Effort normal plastique ;
Nc,Rd : Valeur de calcul de la résistance de la section transversale à la
compression
uniforme ;
Q : Charge d’exploitation ;
R : Coefficient de comportement de la structure ;
S : Surface ;
𝑆 : La charge de la neige ;
𝑆𝑘 : La charge de la neige sur le sol ;
𝑉𝑠𝑑 : Valeur de calcul de l'effort tranchant ;
𝑉 𝑝𝑙,𝑅𝑑 : Valeur de calcul de la résistance plastique au cisaillement ;
Vréf : Vitesse de référence du vent ;
Wel : Module de résistance élastique ;
Wpl : Module de résistance plastique ;
W : Poids de la structure
d : Diamètre d’une section circulaire ;
f : La flèche ;
fy : Limite d'élasticité ;
h : Hauteur d’une pièce ;
l : Longueur d’une pièce (Poutre, Poteau);
lf : Longueur de flambement ;
r : Rayon d’une section circulaire ;
t : Épaisseur d’une pièce ;
tf : Épaisseur d’une semelle de poutre ;
tw : Épaisseur de l’âme de poutre ;
8
z : Hauteur au-dessus du sol ;
z0 : Paramètre de rugosité ;
zeq : Hauteur équivalente ;
Zmin : Hauteur minimale ;
𝛘 : Coefficient de réduction pour le mode de flambement approprié ;
𝛽 : Coefficient de pondération fonction de la nature et de la durée de la charge
d’exploitation ;
βw : Facteur de corrélation ;
βM : Facteur de moment uniforme équivalent ;
λM : Coefficient de sécurité ;
𝜆 : Élancement ;
𝜆𝐿𝑇 : Élancement de déversement ;
α : Facteur d'imperfection ;
∅ : Rotation ;
∅𝐿𝑇 : Rotation de déversement ;
𝜏 : Contrainte limite de cisaillement en élasticité ;
𝜀 : Coefficient de réduction élastique de l’acier ;
ξ : Pourcentage d’amortissement critique ;
η : Facteur de correction d’amortissement ;
δek : Déplacement dû aux forces sismiques Fi ;
μ : coefficient de forme de la charge de neige ;
9
Sommaire
Remerciements :…………………………………………….……….2
Liste des figures :…………………………………………………….3
Liste des tableaux :…………………………………………………..5
Liste des notations :………………………………………………….6
Sommaire : …………………………………………………………..9
Introduction générale :.…………………………………………….13
Chapitre I : Généralités : ……………….………………………………14
II.1.Introduction :……………………….….……………………………17
10
II.4.1.Charge de la neige : ….…………………………………………17
12
V.4. Moment résistant effectif de l’assemblage ……………………...…77
13
VI.1. Introduction : ………………………………………………..….92
Bibliographie :…………………………………………………………….….99
Annexes : ……………………………………………………………………100
14
Introduction générale
15
Chapitre I : Généralités
I.1. Introduction :
Dans le cadre de notre formation, nous sommes amenés, à l’issue de notre cursus, à réaliser un
projet de fin d’études. Le but de ce projet est d’être confronté à une situation professionnelle
concrète. Notre projet consiste à dimensionner les éléments d’un hangar métallique de forme
rectangulaire
destiner à la fabrication des filtres auto
Une construction à charpente métallique permet un gain financier d'environ 10% par rapport à
une construction béton ou bois. Cette économie importante est liée en grande partie au mode
de fabrication d'une structure acier. Puisque tout est préparé en atelier, sur le chantier seul
l'assemblage est à mettre en œuvre. Le poids réduit de la structure entraîne lui aussi des
économies logistiques d'une part, et d'autre part sur l'épaisseur des fondations qui peuvent être
sensiblement réduites. Sur le long terme, ce type de construction est rentable. Grâce à une
isolation extérieure optimale et à l'inertie thermique de ces constructions, les frais de
chauffage sont réduits. Quant aux frais d'entretien, ils sont quasi inexistants. En effet, l'acier
est imputrescible et résiste aux insectes et diverses maladies, les traitements sont donc
inutiles.
16
• Les avantages environnementaux de la structure métallique :
Construites en acier, les structures métalliques sont durables dans le temps. En effet, l’acier
est résistant aux intempéries ainsi qu’aux insectes qui pourraient endommager la structure. De
plus, l’avantage de la structure métallique est d’être plus résistante contre les
tremblements de terre que les structures traditionnelles, ce qui présente un important
avantage dans les régions propices aux séismes. La structure métallique n’est pas sujette
aux effondrements. Comme nous venons de le voir, la structure métallique présente de
nombreux avantages qui ne sont pas négligeables notamment au niveau économique et
écologique. Ces structures faites d’acier ne demandent aucun entretien particulier et résistent
aux effondrements. De plus, par la flexibilité de son acier, les structures métalliques
s’adaptent à toutes les constructions architecturales possibles.
18
Chapitre II : Evaluation des charges
II.1.Introduction :
Dans ce chapitre nous allons définir les différentes charges agissantes sur notre structure qui
se résument dans l’action des charges permanentes et d’exploitation et des effets climatiques.
Ces derniers ont une grande influence sur la stabilité de l’ouvrage. Pour cela une étude
approfondie doit être élaborée pour la détermination de ces différentes actions.
II.2.Charges permanentes :
Elle comprend le poids propre des éléments principaux ainsi que les éléments secondaire,
mais aussi le poids des éléments incorporés aux éléments porteurs, tels que la couverture ou le
bardage
II.3.Surcharges d’exploitation :
Elles englobent la pression du vent, le poids de la neige, le poids des personne et le mobilier,
on peut aussi parler des surcharges d’entretien qui sont définies comme, charges ponctuelles
de 100 daN au 1/3 et 2/3 de la portée d’une poutre.
II.4.Surcharges climatiques :
II.4.1.Charge de la neige :
Le but de cette étude c’est de définir les valeurs représentatives de la charge statique de la
neige sur toute surface située au-dessus du sol et soumise à l’accumulation de neige et
notamment sur la toiture.
La charge caractéristique de neige S par unité de surface en projection horizontale de toiture
s’obtient par la formule suivante :
S= μ*Sk KN/m2
19
Avec:
Sk: charge de neige sur le sol, elle est en fonction de l’altitude et de la zone de neige.
μ: coefficient d’ajustement des charges, il est en fonction de la forme de la toiture.
SK = 0.112 KN/m²
b. Coefficient de la forme de toiture :
notre cas : α=10° donc : 0° ≤ (α=10°)≤ 30° → µ=0.8
S=µ × Sk
S=0.8 × 0.112
S=0.0896 kN/m² = 8.96 daN/m²
Par projection Hz : S=8.96×cos5.71°= 8.91 daN/m²
Les dispositions de charge à prendre :
0.5µ=0.4
S = 8.91×0.4= 3.56 daN/m²
II.4.2.Charge du vent :
L’effet du vent sur une construction métallique est généralement prépondérant, une
étude approfondie doit être élaborée pour la détermination des différentes actions dues au vent
et ce, dans toutes les directions possibles. Les calculs seront menés conformément au
règlement neige et vent RNVA2013.
Les valeurs de pression du vent dépendent d’un certain nombre de facteurs :
• De la région.
• De site d’implantation.
• De la hauteur de la construction.
• De la forme géométrique de la construction.
• De la rigidité de la construction.
• Des ouvertures (ou de la perméabilité à l’air) de la construction
• Selon le sens du vent et l'état des ouvertures, quatre cas ont été envisagés :
20
• Vent sur long-pan avec surpression intérieure.
• Vent sur long-pan avec dépression intérieure.
• Vent sur pignon avec surpression intérieure.
• Vent sur pignon avec dépression intérieure.
21
Z= 7.1m Zmin= 1m pour Zmin≤ Z ≤ 200m
Cr = 0.170 * Ln (Z/Z0) = 0.170 * Ln( 7.1/0.01 )
Cr=1.116
Iv (z) = 0.152
• Coefficient d’exposition ( Ce ) :
Ce(z) tient en compte des effets de la rugosité du terrain, de la topographie du site et de la
hauteur au-dessus du sol ; autrement dit, il tient compte de la nature turbulente du vent, il est
donné par :
Ce(Zj) = Ct(Z)² * Cr(Z)² * [1 + 7 Iv(Z) ]
Ce(Zj) = 1² * 1.116² * [1 + 7(0.152)]
Ce(Zj) = 2.57
Après avoir défini tous les coefficients qui nous permettent de prendre en compte les
différents effets provoqués par le vent, on peut calculer la pression dynamique comme suit :
qp = qref * ce
qp = 500 * 2.57 = 1285 N/m²
b. Coefficient de pression extérieur Cpe :
Le coefficient de pression extérieur Cpe dépend de la forme géométrique de la base de la
structure, et de la dimension de la surface chargée avec :
1. b : la dimension perpendiculaire à la direction du vent.
2. d : la dimension parallèle à la direction du vent.
Les coefficients de pression extérieure Cpe applicables aux bâtiments et aux parties de
bâtiments dépendent de la dimension de la surface chargée A, qui est la surface de la
construction produisant l'action du vent dans la section à calculer. Les coefficients de pression
extérieure sont donnés pour des surfaces chargées A de 1 m²et 10 m² dans les tableaux relatifs
22
aux configurations de bâtiment appropriées ; ils sont notés Cpe1 pour les coefficients locaux,
et Cpe10 pour les coefficients globaux, respectivement
• Cpe = CPe1 S≤ 1m² .
• Cpe = CPe1 +(Cpe10-Cpe1) log10(s) 1m2< S< 10m²
• Cpe= Cpe10 S≥ 10m²
Tel que : s: est la surface chargée de la paroi considérée en m².
Dans notre cas : S > 10m² → Cpe = Cpe.10
• Toiture :
Vue sur pignon :
toiture a versants multiples
Chaque versant 1,2,3,4,5,6 :
e = min[b ;2h]
b = 60 m
h =7.1 m
α = 5.71°
24
-Versant 2 et 3 : -Versants 4,5 et 6 :
25
• Parois verticales :
- Vue sur long-pan :
A B C D E
Surface m² 20.164 80.656 154.78 255.6 255.6
coefficient -1 -0,8 -0,5 0,8 -0,3
26
- Vue sur pignon :
A B C D E
Surface m² 102.24 408.96 1648.8 2160 2160
coefficient -1 -0,8 -0,5 0,8 -0,3
27
II.4.2. Vue sur les ouvertures
V1 ➔ µ = 1 ➔ Cpi = -0.3
V3 ➔ µ = 1 ➔ Cpi = -0.3
28
La Zone qp Cpe Cpi Wj
A -1 -1696.2
B -0.8 -1439.2
C 1285 -0.5 0.32 -1053.7
D +0.8 616.8
E -0.3 -796.7
F -1.7 -2595.7
G 1285 -1.2 0.32 -1953.2
H -0.6 -1182.2
29
II.4.2.Pression du vent sur la toiture versant 4,5 et 6 ; direction v2 (long-
A -1 -1233.6
B -0.8 -976.6
C 1285 -0.5 -0.04 -591.1
D +0.8 1079.4
E -0.3 -334.1
pan)
F -1.7 -2133.1
G 1285 -1.2 -0.04 -1490.6
H -0.6 -719.6
30
II.4.2. Pression du vent sur la toiture versant 4 . 5 et 6 ; direction v4 (long-
pan)
A -1 -899.5
B -0.8 -642.5
C 1285 -0.5 -0.3 -257
D +0.8 1413.5
E -0.3 0
F -1.6 -1670.5
G -1.3 -0.3 -1285
H 1285 -0.7 -514
I -0.6 -385.5
A -1 -899.5
B -0.8 -642.5
C 1285 -0.5 -0.3 -257
D +0.8 1413.5
E -0.3 0
31
La Zone qp Cpe Cpi Wj
F -1.6 -1670.5
G -1.3 -0.3 -1285
H 1285 -0.7 -514
I -0.6 -385.5
Remarque :
La structure du bâtiment étant une structure métallique, dont la hauteur est inférieure a 15m (
7.1 m ) donc :
Cd = 1
32
Chapitre III Elément secondaires :
33
III.4. Espacement entre pannes :
on a :
Q = 100 daN/ml
Combinaison :
34
Mmax
Ϭ= ➔ 0.1071ql² < fy * ω
ω
On prend L = 1.4m
c) Moment de charge :
15.32∗6² 99.50∗6
My1 = 1.35 Mgy + 1.5 Mqy = 1.35 * ( ) + 1.5 ( ) = 391.56 daN.m
8 3
𝑄y2∗l² −330.12∗6²
My2 = = = -1485.54 daN.m
8 8
𝑄𝑦3∗𝑙² 28.107∗6²
My3 = = = 126.48 daN.m
8 8
Le profil qui satisfait les deux conditions à l’ELU et l’ELS sera un IPE 140 des
caractéristiques géométriques suivantes :
35
Axe ( z-z ) :
• Combinaison de charge :
• Moment de charge :
1.35∗14.41∗3² 1.5∗9.94∗3
Mz1 = 1.35 Mzg + 1.5 Mzq = +
8 3
𝑞𝑙² 20.21∗3²
Mz2 = = = 22.74 daN.m
8 8
Msd,z = 36.82
q1 = -205.65 daN/ml
36
q2 = 36.97 daN/ml
2.05∗𝑄𝑠𝑦∗ 𝐿𝑧 4 2.05∗2.0565∗3000²
Fy = =
384∗𝐸𝐼𝑧 384∗2.1∗105 ∗44.9∗ 104
Fy = 0.98 mm
𝐿 3000
Fmax = 200 = = 15mm ➔ Fy < Fmax
200
Plan (z-z) :
5∗𝑄𝑠𝑧∗𝐿𝑧 4
Fz = = 2.21mm
384∗𝐸∗𝐿𝑧
𝐿 6000
Fmax = 200 = = 30mm
200
Fz ≤ Fmax
𝑑 235
≤ 73Ɛ avec : Ɛ = √ 𝐹𝑦
𝑡𝑤
37
𝑑 112.2
= = 23.87mm
𝑡𝑤 4.7
235
avec 72Ɛ = 72√235 = 72
𝑑
≤ 72Ɛ ➔ donc l’ame est de classe I
𝑡𝑤
𝑐 𝑏⁄
2
= ≤ 10Ɛ
𝑡𝑓 𝑡𝑓
235
avec : 10Ɛ = 10 √235 = 10
36.5
6.9
= 5.28 mm ≤ 10Ɛ ➔ Donc la semelle est de classe I
𝑀𝑦𝑠𝑑 𝑀𝑧𝑠𝑑
(𝑀𝑝𝑙𝑦,𝑟𝑑)𝛼 + (𝑀𝑝𝑙𝑧,𝑟𝑑)𝛽 ≤ 1
𝑊𝑝𝑙𝑦∗𝐹𝑦 88.34∗2350∗10−2
Mply ,Rd = = = 1887.6 dan.m
ᵧ𝑀𝑜 1.1
𝑊𝑝𝑙𝑧∗𝐹𝑦 19.25∗2350∗10−2
Mplz,Rd = = = 411.25 dan.m
ᵧ𝑀0 1.1
1485.54 36.82
( 1887.6 )2 + (411.25)1 = 0.70
38
III.7.1. Résistance au déversement :
Le déversement est un phénomène d’instabilité qui se caractérise par une déformation latérale
des parties comprimées de la section de la panne sous l’action du vent en soulèvement.
𝜒𝑙𝑡∗ 𝛽𝑤∗𝑊𝑝𝑙𝑦∗𝐹𝑦
Mb,Rd = ᵧ𝑀1
avec :
βw = 1 ( section de classe I )
Fy = 235 N/mm²
𝛽𝑤∗𝑊𝑝𝑙𝑦∗𝐹𝑦
ƛlt = √ 𝑀𝑐𝑟
𝜋²∗𝐸∗𝐼𝑧 𝐼𝑤 𝐿²∗𝐺∗𝐼𝑡
Mcr = C1 * √ + 𝜋²∗𝐸∗𝐼𝑧 ➔ (annexe B page 145 CCM97)
𝐿² 𝐼𝑧
avec :
6
G = 2(1+𝜗) ➔ {𝐸 = 21 ∗ 10 ➔ G= 8.07 * 106 N/cm² ( Module de cisaillement )
𝐸
𝜗 = 0.3
39
Iz : Moment d’inertie de flexion suivant l’axe faible ( Iz = 44.92 𝑐𝑚4 )
E : module d’élasticité
ϑ : coefficient de poisson
1∗60.7∗235∗10²
ƛlt = √ = 1.07
1794825.66
ƛlt = 1.07
1
On calcule : 𝛘lt = ≤1
Ø𝑙𝑡+ √Ø𝑙𝑡²−ƛ𝑙𝑡²
avec :
Ølt = 1.16
1
𝛘lt = = 0.62
1.16+√1.16²−1.07²
0.62∗1∗88.34∗23.5
Mb,Rd = = 1170 KN.m
1.1
𝑑
≤ 69Ɛ
𝑡𝑤
40
𝑑 112.2
= = 23.87 mm ≤ 69 ➔ condition vérifiée.
𝑡𝑤 4.7
𝑑 𝐸 𝐴𝑤
≤ K × 𝐹𝑦 × √𝐴𝑓𝑐
𝑡𝑤
𝑑 𝐸 𝐴𝑤 21∗104 593.14
≤ K × 𝐹𝑦 × √𝐴𝑓𝑐 = 0.3 × × √ 503.7 = 291
𝑡𝑤 235
𝑑 140−( 2∗6.9 )
= = 26.87 ➔ condition vérifiée.
𝑡𝑤 4.7
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction. Ils sont généralement formés de
barres rondes ou de petites cornières. leur rôle principal est d’éviter la déformation latéral des
pannes.
𝑙
R = 1.25qy (2) = 1.25 (20.21) * 3
R = 75.78 daN
𝑅
T1 = 2 = 37.89 daN
T2 = R + T1 = 113.67 daN
T3 = R + T2 = 189.45 daN
2T4 = cos ϑ = T3
𝑇3
T4 = 2 𝑠𝑖𝑛𝜗 = 224.05 daN
41
III.8.2 Dimensionnement des liernes :
𝐹𝑦
Nsd ≤ Npl,Rd = As ( ᵧ𝑀0)
avec :
As ≥ 10.48 mm²
𝜋∗ز
As = = 10.48
4
Plan (y-y)
2. Pignon :
𝑙𝑧 2 62
𝑀𝑠𝑑.𝑦 = 1,5 𝐹𝑧 = 1,5 × 148.4 × = 1001.76 daN.m
8 8
𝑊𝑝𝑙𝑦 × 𝑓𝑦
𝑀𝑦,𝑠𝑑 ≤ 𝑀𝑦,𝑐𝑅𝑑 =
𝛾𝑀0
𝑊𝑝𝑙𝑦 × 𝑓𝑦 88.34×235
𝑀𝑝𝑙𝑦,𝑅𝑑 = = × 10−1 = 1887.26 daN.m
𝛾𝑀0 1.1
3. Long pan :
𝑙𝑧 2 62
𝑀𝑠𝑑.𝑦 = 1,5 𝐹𝑧 = 1,5 × 172.1 × = 1202.17 daN.m
8 8
𝑊𝑝𝑙𝑦 × 𝑓𝑦 88.34×235
On adopte IPE 140 ➔ 𝑀𝑝𝑙𝑦,𝑅𝑑 = = × 10−1 = 1887.26 daN.m
𝛾𝑀0 1.1
42
. Choix du profilé :
Le profilé qui satisfait les deux conditions à l'ELU et l'ELS est un IPE 140 sur pignon et long
pan
Plan (z-z) :
4. Pignon :
𝑙𝑦 2 32
𝑀𝑠𝑑.𝑧 = 1.35 𝐹𝑦 = 1.35 × 25.02 × = 37.99 daN.m
8 8
𝑊𝑝𝑙𝑧 × 𝑓𝑦 19.25×235
𝑀𝑝𝑙𝑧,𝑅𝑑 = = × 10−1 = 411.21 daN.m
𝛾𝑀0 1.1
5. Long pan
𝑙𝑦 2 32
𝑀𝑠𝑑.𝑧 = 1.35 𝐹𝑦 = 1.35 × 25.02 × = 37.99 daN.m
8 8
𝑊𝑝𝑙𝑧 × 𝑓𝑦 19.25×235
𝑀𝑝𝑙𝑧,𝑅𝑑 = = × 10−1 = 411.21 daN.m
𝛾𝑀0 1.1
Vérification de contraintes
𝛼 𝛽
𝑀𝑦.𝑠𝑑 𝑀𝑧.𝑠𝑑 𝛼=2
(𝑀 ) + (𝑀 ) ≤1 avec {
𝑁𝑦.𝑅𝑑 𝑁𝑧.𝑅𝑑 𝛽=1
43
6. IPE 140 (pignon)
1001.76 2 37.99 1
(1887.26) + (411.25) ≤ 1 = 0.37 ≤ 1 ⇒Condition vérifiée.
1202.17 2 37.99 1
(1887.26) + (411.25) ≤ 1 = 0.49 ≤ 1 ⇒Condition vérifiée.
L’ELS
Charge horizontale 𝑭𝒛
Charge verticale Fy
Plan y-y :
𝑙 3000
ƒmax = 200 = = 15 𝑚𝑚 ≥ ƒy
200
Plan z-z :
𝑙 6000
ƒmax = 200 = = 30 𝑚𝑚 ≥ ƒy
200
Charge horizontale 𝑭𝒛
44
Charge verticale Fy
Plan y-y :
𝑙 3000
ƒmax = 200 = = 15 𝑚𝑚 ≥ ƒy
200
Plan z-z :
𝑙 6000
ƒmax = 200 = = 30 𝑚𝑚 ≥ ƒy
200
a. Action et sollicitations
45
b. Calcul du moment sollicitant de flexion 𝑴𝒔𝒅 :
𝑞𝑤 × 𝑙2
𝑴𝒔𝒅 = 8
Msd≤ Mcrd
Avec :
𝑊𝑝𝑙 × 𝑓𝑦 Msd× 𝛾𝑀0 66.27× 1.1×103
Msd≤ 𝑀𝑐𝑅𝑑 = ⇒ 𝑊𝑝𝑙 = = = 310.2 𝑐𝑚3
𝛾𝑀0 𝑓𝑦 235
6300
𝞂𝒎𝒂𝒙 = = 31.5 mm
200
5 × 848.1×10−2 × 63002
𝛔 = 384×2.1×105 ×3892×104 = 21.28 mm ≤ 𝞂𝒎𝒂𝒙
d. Choix du profilé :
46
Le profilé qui convient comme potelets est IPE 240.
a - Classe de l’âme :
𝒅 235
≤ 33Ɛ Avec : Ɛ=√𝑓 ; d = 190.4 mm ;𝒕𝒘 = 6.2 mm
𝒕𝒘 𝑦
𝒅 190.4
= = 30.7
𝒕𝒘 6.2 𝑑
⇒{ ⇒ ≤ 33Ɛ Donc l’âme est de classe I
235 𝑡𝑤
𝟑𝟑Ɛ = 33√235 = 33
b. Classe de la semelle :
𝑪 𝒃⁄ 235 𝒃
𝟐
= ≤ 10Ɛ Avec : Ɛ = √ 𝑓 ; C = 𝟐 = 60 𝑚𝑚 ; 𝒕𝒇 = 9.8 𝑚𝑚
𝒕𝒇 𝒕𝒇 𝑦
𝒄 𝟔𝟎
= = 6.12
𝒕𝒇 𝟗.𝟖
𝒄
{ ⇒ ≤ 𝟏𝟎Ɛ Donc la semelle est de classe I.
235 𝒕𝒇
𝟏𝟎Ɛ = 10√235 = 10
𝑀𝑠𝑑 ≤ 𝑀𝑁.𝑅𝑑
Avec :
𝑀𝑠𝑑 : Moment sollicitant (66.27 KN.m)
𝑀𝑁.𝑅𝑑 : Moment de résistance plastique réduit par la prise en compte de l’effort axial
(1−𝑛) 𝑓𝑦 (1−𝑛)
𝑀𝑁.𝑅𝑑 = 𝑀𝑝𝑙.𝑅𝑑 [(1−0.5𝑎)]= 𝑊𝑝𝑙𝑦 𝛾 [(1−0.5𝑎)]
𝑀0
47
Avec :
𝐴
α = min( 𝐴𝑤 ; 0.5)
15.58
Donc : α = min ( 39.1 , 0.5) = min(0.39,0.5) = 0.39
Alors :
235×10−3 (1−0.009)
𝑀𝑁,𝑅𝑑 = 367 . [(1−(0.5×0.39)] = 96.5 KN.m
1.1
Donc :
𝜒×𝛽𝐴 ×𝐴×𝑓𝑦
𝑵𝒃,𝑹𝒅 = 𝜸𝑴𝟏
Avec :
-𝑁𝑏,𝑅𝑑 : Resistance au flambement.
-𝛽𝐴 = 1 pour les sections de classe I.
- 𝛾𝑀1 = 1,1.
- 𝞆: Coefficient de réduction dépend de λ.
- λ : Elancement réduit.
48
𝜆 𝜆
λ = (𝜆 ) √𝛽𝐴 = 93.9Ɛ
1
ℎ 240 (𝑦 − 𝑦)
= = 2 > 1.2 𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ⇒ {
{ 𝑏𝑓 120⇒{ (𝑧 − 𝑧)
𝑡𝑓 = 9.8 𝑚𝑚 < 40𝑚𝑚 𝑎
𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ⇒ {
𝑏
9. Plan (y-y) :
𝐿𝑦 630 𝜆𝑦 63.18
𝜆𝑦 = 𝑖 = 9.97 = 63.18 ⇒ 𝜆𝑦 = 93.9 = = 0.67
𝑦 93.9
𝐿 630 𝜆𝑧 234.2
𝜆𝑧 = 𝑖 𝑧 = 2.69 = 234.2 ⇒ 𝜆𝑧 = = = 2.49
𝑧 93.9 93.9
1. Coefficient de réduction
⇒ 𝞆 = 0.0994
AN :
0.0994×1×3910×235×10−3
𝑁𝑏,𝑅𝑑 = = 83.03 KN
1.1
Donc :
𝒅 235
𝒕𝒘
≤ 69Ɛ Avec : Ɛ = √ 𝑓 ;d = 190.4 mm ;𝒕𝒘 = 6.2 mm
𝑦
49
𝒅 190.4
= = 30.7
𝒕𝒘 6.2 𝑑
⇒{ ⇒ ≤ 69Ɛ
235 𝑡𝑤
𝟔𝟗Ɛ = 69√235 = 69
𝒅 𝐸 𝐴𝑤
≤K √𝐴
𝒕𝒘 𝑓𝑦𝑡 𝑓𝑐
Avec :
𝐸 𝐴𝑤 21 × 104 1180.4
K √ = 0.3 × √ = 268.61
𝑓𝑦𝑡 𝐴𝑓𝑐 235 1176
𝑑 190.4
= = 30.7
{ 𝑡𝑤 6.2
⇒ Condition vérifiée.
𝛾𝑀1 = 1.1
𝛽𝑤 ×𝑊𝑝𝑙𝑦 ×𝑓𝑦
λ=√ 𝑀𝑐𝑟
50
𝑀𝑐𝑟 : Moment critique élastique de déversement donné par la formule suivante :
𝜋 2 . 𝐸. 𝐼𝑧 𝐼𝑤 𝐿2 . 𝐺. 𝐼𝑡
𝑀𝑐𝑟 = 𝐶1 × × √ +
𝐿2 𝐼𝑧 𝜋 2 . 𝐸. 𝐼𝑧
Avec :
6 ⁄ 2
G = 2(1−𝜗) ⇒ {𝐸 = 21. 10 𝑁 𝑐𝑚
𝐸
⤇ G = 8,07.106 𝑁⁄𝑐𝑚2
𝜗 = 0.3𝜗
1×366.6×235.102
λ=√ = 4.19
490656.72
On calcul :
1
𝜒𝑙𝑡 = ≤1
( 𝜙𝑙𝑡 + √𝜙𝑙𝑡2 −𝜆𝑙𝑡2 )
Avec :
51
Donc :
1
𝜒𝑙𝑡 = = 0.05
( 9.69+ √9.692 −4.192 )
52
Chapitre IV dimensionnement des éléments structuraux :
IV.1. Introduction :
Pour la vérification du portique, on va prendre en considération l’effet de la rigidité et les
différents chargements qui sollicitent de manière variable à chaque portique, donc avec ces
raisons et d’autre, on va faire l’étude de portique qui contient le poteau et la traverse la plus
sollicitée.
Le portique et une ossature métallique porteuse dont les éléments sont rigides et généralement
sollicités principalement à la flexion et pour plus de précision nous avons fait les calculs avec
le logiciel robot.
53
Figure IV.3 Charge du poids propre
54
Figure IV.3 Charge de V1
55
Figure IV.3. Charge de V4
56
IV.4. Dimensionnement des poteaux :
Les poteaux sont des éléments verticaux qui supportent les charges et les surcharges, et
qui transmettent ces derniers aux fondations, ils sont généralement des profilés en HEA ou
HEB.
Les efforts sollicitant les plus défavorables calculées par le logiciel ROBOT :
𝒅
≤ 38Ɛ
𝒕𝒘
Avec :
235
Ɛ=√
𝑓𝑦
d = 208 mm
𝒕𝒘 = 8,5mm
57
𝒅 208
= = 24,47
𝒕𝒘 8,5 𝑑
⇒{ ⇒ ≤ 33Ɛ Donc l’âme est de classe II.
235 𝑡𝑤
𝟑𝟖Ɛ = 38√ = 33
235
b. Classe de la semelle :
𝑪 𝒃⁄
= 𝟐 ≤ 11Ɛ
𝒕𝒇 𝒕𝒇
Avec :
𝒃
C = = 150𝑚𝑚
𝟐
𝒕𝒇 = 14𝑚𝑚
𝒄 𝟏𝟓𝟎
= = 10,71
𝒕𝒇 𝟏𝟒 𝒄
{ ⇒ ≤ 𝟏𝟎Ɛ Donc la semelle est de classe II..
235 𝒕𝒇
𝟏𝟎Ɛ = 11√ = 10
235
Les poteaux sont sollicités en flexion composée, alors il faut qu’il satisfait
la condition suivante :
𝛼 𝛽
𝑀.𝑠𝑑 𝑁.𝑠𝑑
(𝑀 ) + (𝑁 ) ≤1
𝑝𝑙.𝑅𝑑 𝑝𝑙.𝑅𝑑
Avec :
𝐴 × 𝑓𝑦 11300 ∗ 0.235
𝑁𝑝𝑙.𝑅𝑑 = = = 2414.09 𝐾𝑁
𝛾𝑀0 1,1
58
116,96 1 62,02 2
( 295,45 ) + (2414,09) = 0,39 ≤ 1 ➔ Condition vérifiée.
𝑁𝑠𝑑 ≤ 𝑁𝑏.𝑅𝑑
Avec :
𝑁𝑠𝑑 : Effort de compression.
𝑁𝑏.𝑅𝑑 : La résistance de calcul d'un élément comprimé au flambement, elle être prise
égale à:
𝜒×𝛽𝐴 ×𝐴×𝑓𝑦
𝑵𝒃,𝑹𝒅 =
𝜸𝑴𝟎
Avec :
-𝑁𝑏,𝑅𝑑 : Resistance au flambement.
-𝛽𝐴 = 1 pour les sections de classe I.
- 𝛾𝑀0 = 1,1.
- 𝞆: Coefficient de réduction dépend de λ.
- λ : Elancement réduit.
𝜆 𝜆
λ = ( ) √𝛽𝐴 =
𝜆
1 93.9Ɛ
ℎ 290
(𝑦 − 𝑦)
= 𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ⇒ {
= 0,96 < 1.2 (𝑧 − 𝑧)
{𝑏𝑓 300 ⇒{
𝑡𝑓 = 14 𝑚𝑚 < 40𝑚𝑚 𝑏
𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ⇒ {
𝑐
59
a. Longueur de flambement :
𝐿𝑓 =0,5× 𝐿0
Plan (y-y) :
Axe (y-y) ⇒ Courbe (b) ⇒ α = 0,34
Plan (z-z) :
λ= max = 0,29
1
𝜒𝑙𝑡 = ≤1
( 𝜙𝑙𝑡 + √𝜙𝑙𝑡2 −𝜆𝑙𝑡2 )
1
𝜒𝑙𝑡 = = 0,96
( 0,56+ √0,562 −0,292 )
⇒Condition Vérifiée.
60
IV.6. Calcul des traverses :
Les moments maximaux sollicitant la traverse sont obtenus par le logiciel robot.
1. Choix du profilé :
a. Classe de l’âme
𝒅
≤ 72Ɛ
𝒕𝒘
Avec :
235
Ɛ=√
𝑓𝑦
d = 208 mm
𝒕𝒘 = 8,5mm
61
𝒅 208
= = 24,47
𝒕𝒘 8,5 𝑑
⇒{ ⇒ ≤ 72Ɛ Donc l’âme est de classe I.
235 𝑡𝑤
𝟑𝟖Ɛ = 38√ = 33
235
b. Classe de la semelle :
𝑪 𝒃⁄
𝟐
= ≤ 11Ɛ
𝒕𝒇 𝒕𝒇
Avec :
𝒃
C = = 150𝑚𝑚
𝟐
𝒕𝒇 = 14𝑚𝑚
𝒄 𝟏𝟓𝟎
= = 10,71
𝒕𝒇 𝟏𝟒 𝒄
{ ⇒ ≤ 𝟏𝟏 Ɛ Donc la semelle est de classe II..
235 𝒕𝒇
𝟏𝟏Ɛ = 10√ = 11
235
Avec :
f = 3mm ( calculé par robot )
Donc :
62
b. Vérification de l’effort tranchant :
𝐹𝑦
𝐴𝑉 × ( )
𝑉𝑝𝑙.𝑅𝑑 = √3
𝛾𝑚0
Donc :
235
3775 × ( )
𝑉𝑝𝑙.𝑅𝑑 = √3 = 4656.19 𝐾𝑁
1,1
1 2
𝑀.𝑠𝑑 𝑀.𝑠𝑑
(𝑀 ) + (𝑁 ) ≤1
𝑝𝑙.𝑅𝑑 𝑝𝑙.𝑅𝑑
𝐴 × 𝑓𝑦 11300 ∗ 0.235
𝑁𝑝𝑙.𝑅𝑑 = = = 2414.09 𝐾𝑁
𝛾𝑀0 1,1
116,96 1 62,02 2
( 295,45 ) + (2414,09) = 0,39 ≤ 1⇒ Condition vérifiée.
63
IV.6.3. Résistance de la traverse au déversement :
𝑥𝑙𝑡 × 𝐵𝑤 × 𝑊𝑝𝑙𝑦 × 𝑓𝑦
𝑀𝑏𝑅𝑑 =
𝛾𝑚0
Avec :
- γM1 = 1,1
𝜆
λˉ𝑙𝑡 =( ) √𝐵𝑤
𝜆 1
0,25
𝑊𝑝𝑙𝑦 2
𝐿×( )
𝐼𝑧 .𝐼𝑤
λ= 0,25
𝐿2 .𝐺.𝐼
𝐶1 0,5 ( 2 𝑡 )
𝜋 𝐸 𝐼𝑤
Avec :
6 ⁄ 2
G = 2(1−𝜗) ⇒ {𝐸 = 21. 10 𝑁 𝑐𝑚 ⇒ G = 8,08.106 𝑁⁄𝑐𝑚2
𝐸
𝜗 = 0.3𝜗
𝐈𝐳 : Moment d’inertie de flexion suivant l’axe faible inertie (𝐼𝑧 = 6310 𝑐𝑚4 )
λ= 3620,18
𝜆1 = 93,9Ɛ = 93,9
3620,18
λˉ𝑙𝑡 =( ) √1 = 0,385
93,9
64
𝜙𝑙𝑡 = 0.5 × [1 + 𝛼𝑙𝑡 (λˉ𝑙𝑡 − 0.2) + λˉ2 𝑙𝑡 ]
𝜙𝑙𝑡 = 0,593
Donc :
1
𝜒𝑙𝑡 = = 0,76
( 0,593+ √0,5932 −0,3852 )
⇒ 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞
65
On a :
V= 141.35 daN/m²
F1 = V.S
(3+3.10)∗3
Avec : S1 = = 9.11 m²
2
F2 = V.S2
F3 = V.S3
Ntsd ≤ Ntrd
a. Résistance ultime :
353.57∗1.1
A= = 0.16 cm²
2350
2𝐴×Fy 2(4.80)×𝟐350
Npl,Rd = =
ᵧ𝑚0 1.1
𝑨𝒏𝒆𝒕×𝐅𝐮
Nu = 0.9×
ᵧ𝒎𝟎
3.38×𝟑𝟔𝟎𝟎
Nu = 0.9×
1.1
Nu = 9955.6 daN
𝐴×𝐅𝐲 3.38×𝟐𝟑𝟓𝟎
Nnet,Rd = =
ᵧ𝑚0 1.1
67
F = V×S
S = ( 3.15+3) × 6
F = 5215 daN
Ntsd ≤ Nt.Rd
𝑑
≤ 72Ɛ
𝑡𝑤
92 235
≤ 72√ = 16.72 ≤ 72 ➔ l’âme est de classe I
5.5 235
𝒄 𝒃/𝟐
= ≤ 10Ɛ
𝒕𝒇 𝒕𝒇
70
= 8.52 ≤ 10 ➔ la semelle est de classe I
8.5
68
IV.8.3. Vérification de la flèche :
𝜒𝑙𝑡×𝐵𝑤×𝑊𝑝𝑙𝑦×𝐹𝑦
Mb,Rd =
ᵧ𝑚1
Avec :
Bw = 1 ( section de classe I )
Fy = 235 N/mm²
𝐵𝑤×𝑊𝑝𝑙𝑦×𝐹𝑦
ƛlt = √
𝑀𝑐𝑟
𝜋²×𝐸×𝐼𝑧 𝐼𝑤 𝑙²×𝐺×𝐼𝑡
Mcr = C1× √ +
𝐿² 𝐼𝑧 𝜋²×𝐸×𝐼𝑧
𝐸
G= ➔ G = 8.07× 106 N/cm² ( module de cisaillement )
2(1+𝜗)
69
Iz : Moment d’inertie de flexion suivant l’axe faible ( Iz = 398.3 cm4 )
ϑ : Coefficient de poisson
1×155×235×102
ƛ=√ = 1.11
2937210.2
On calcule :
1
𝛘lt = ≤1
Ø𝑙𝑡+√Ø𝑙𝑡²−ƛ𝑙𝑡²
Avec :
Ølt = 1.21
Donc :
1
𝛘lt =
1.21+√1.21²−1.11²
𝛘lt = 0.59
0.59×1×155×235×103
Mb,Rd =
1.1
70
Chapitre V : Les assemblages :
•l’assemblage poteau – traverse est réalisé à l’aide d’une platine boulonnée à la traverse et au
poteau.
•l’assemblage est sollicité par un moment fléchissant, effort tranchant et un effort normal.
L’effort sollicitant :
𝑉𝑠𝑑 = 50.04 KN
𝑁𝑠𝑑 = 23.77 KN
𝑀𝑠𝑑 = 83.17 KN.m
71
• Epaisseur de la platine :
ep = 20 mm
18 mm ≤ 𝑡𝑚𝑎𝑥 ≤ 25 mm
𝑎𝑚𝑖𝑛 = 5 mm
𝑎𝑚𝑎𝑥 = 0,7t = 14 mm
On prend un cordon de soudure d’épaisseur a = 8 mm
• Soudure de la platine :
a. Soudure de la semelle :
𝑁𝑑 ≤ min ( 𝑅𝑤 ;𝑅𝑠 )
𝑀𝑠𝑑 83.17
𝑁𝑑 = + 𝑁𝑠𝑑 = + 23.77 = 301 KN
ℎ 0,3
0,5×𝐹𝑈𝐸×𝑎×𝑙 0,7×360×8×300×10−3
𝑅𝑤 = = = 392.72 KN
𝛾𝑀1 1,1
Donc :
𝑵𝒅 ≤ min (𝑹𝒘 ,𝑹𝒔 ) ⇒ la condition vérifiée
b. Soudure de l’âme :
0,7×𝑓𝑦 ×𝑎√2×𝑙 0,7×2358×8√2×290×10−3
𝑅𝑠 = = == 490.65
𝛾𝑀1 1,1
72
Poteau HEA300 – Traverse HEA300 :
𝑑1 = 374 𝑚𝑚 , 𝑑2 = 294 𝑚𝑚 , 𝑑3 = 214 𝑚𝑚
𝑀𝑠𝑑 ×𝑑𝑖
𝑁𝑡 =
∑𝑑𝑖 2
83.17×0,374
𝑁1 = = 115.2 KN
0,27
83.17×0,294
𝑁2 = = 90.56 KN
0,27
83.17×0,214
𝑁3 = = 65.9 KN
0,27
𝑁1 115.2
𝐴𝑠 ≥ = = 102.85 𝑚𝑚2
0,7× 𝑓𝑢𝑏 ×𝑛 0,7×800×2
𝑃1 ≥ 2,2 𝑑0 ; 𝑃2 ≥ 3 𝑑0
𝑃1 ≥ 2,2 × 20 = 44 mm ; 𝑃2 ≥ 3 × 20 = 60 mm
73
•Pince longitudinale : •Pince transversale:
𝑒1 ≥ 1,2 𝑑0 𝑒2 ≥ 1.5 d0
𝑒1 ≥ 1,2 × 20 = 24 mm 𝑒2 ≥ 1,5 × 20 = 30 𝑚𝑚
On prend : on prend :
𝑒1 = 60 mm 𝑒2 = 90 mm
𝑃1 = 80 mm 𝑃2 = 120 𝑚𝑚
𝐹𝑝𝑐 ×∑𝑑𝑖 2
𝑀𝑟𝑑 = < 𝑀𝑠𝑑
𝑑1
107.52×0.27
𝑀𝑟𝑑 = = 77.62 KN < 𝑀𝑠𝑑 = 83.17 KN ⇒ Vérifiée.
0,374
Avec :
𝐹𝑝 107.52
𝐹𝑡,𝑠𝑑 = = = 53.76 KN
2 2
74
•Effort de cisaillement sollicitant par boulon
𝑉𝑠𝑑 50.04
𝐹𝑉,𝑠𝑑 = = = 6.25 KN
𝑛 8
1×1×0,3×(107.52−(0,8×53.76))
⇒ 𝐹𝑆,𝑟𝑑 = = 17.59 KN
1,1
𝑩𝒑𝒓𝒅 >𝑭𝒕,𝒔𝒅
𝑓𝑢
𝐵𝑝𝑟𝑑 = 0,6 × 𝜋 × 𝑑𝑚 × 𝑡𝑝 ×
𝛾𝑀𝑏
𝑑𝑚 :diamètre moyen de la tête du boulon ou de l'écrou (plus petite des deux valeurs).
36
𝐵𝑝𝑟𝑑 = 0,6 × 3,14 × 29.1 × 1.4 ×
1.1
⇒ 𝐵𝑝𝑟𝑑 = 251.19 KN
75
V.7.1 Assemblage traverse _ traverse :
Traverse HEA300 - HEA300 :
L’assemblage traverse – traverse est réalisé par l’intermédiaire d’une platine
boulonnée.
Si la portée du portique ne dépasse pas certaines limites pour le transport (environ
16m), L’assemblage du faitage peut être réalisé en usine, hors chantier, permettant
ainsi des économies.
𝑀𝑠𝑑 ×𝑑𝑖
𝑁𝑖 =
∑𝑑𝑖 2
46.50×0.203
𝑁1 = = 168.56 KN
0.056
46.50×0.123
𝑁2 = = 102.13 KN
0,056
𝑁1 168.56
𝐴𝑠 ≥ = = 150.5 𝑚𝑚2
0,7× 𝑓𝑢𝑏 ×𝑛 0,7×800×2
𝑃1 ≥ 2,2 𝑑0 ; 𝑃2 ≥ 3 𝑑0
𝑒1 ≥ 1,2 𝑑0 𝑒2 ≥ 1,5 𝑑0
77
On prend : on prend :
𝑒1 = 80 mm 𝑒2 = 60 mm
𝑃1 = 80 mm 𝑃2 = 80 𝑚𝑚
𝐹𝑝 ×∑𝑑𝑖 2
𝑀𝑟𝑑 = < 𝑀𝑠𝑑
𝑑1
274.4×0,056
𝑀𝑟𝑑 = = 75.69 KN > 𝑀𝑠𝑑 = 46.50 KN ➔ Condition vérifiée.
0.203
Avec :
𝐹𝑝 137.2
𝐹𝑡,𝑠𝑑 = = = 68.6 KN
2 2
𝑉𝑠𝑑 0.03
𝐹𝑉,𝑠𝑑 = = = 0.005 KN
𝑛 6
78
• Effort résistant de l’interaction cisaillement-traction sollicitons :
1×1×0,3×(137.2−(0,8×68.6)
➔ 𝐹𝑆,𝑟𝑑 = = 22,45 KN
1,1
𝐵𝑝𝑟𝑑 >𝐹𝑡,𝑠𝑑
𝑓𝑢
𝐵𝑝𝑟𝑑 = 0,6 × 𝜋 × 𝑑𝑚 × 𝑡𝑝 ×
𝛾𝑀𝑏
𝑑𝑚 : diamètre moyen de la tête du boulon ou de l'écrou (plus petite des deux valeurs).
36
𝐵𝑝𝑟𝑑 = 0,6 × 3,14 × 32.4 × 14 ×
1,25
⇒ 𝐵𝑝𝑟𝑑 = 246.11 KN
➔ La condition vérifiée.
79
V.8. LES PIEDS DE POTEAUX :
Cette partie, traite les liaisons en pieds de poteaux, qui sont encastrés. Ces
liaisons impliquent donc la transmission d’un effort vertical de compression ou de
soulèvement suivant les combinaisons de cas de charges considérées, un moment fléchissant,
et un effort horizontal.
a. Cordons de soudure :
• Semelle HEA 300 :
b. Epaisseur de la platine :
t ≥ 𝑈√3𝜎/𝜎𝑒
u = 70
𝑁 4649
𝜎= = = 0.025 daN/mm²
𝑎.𝑏 600×300
b = h+2c
b =290+2(100)=490
On prend : c = 100 mm
Les tiges d’ancrages sont dimensionnées à la traction simple, sous un effort de traction ( Nst )
𝑁𝑡 𝑀𝑦
F= +
𝑁 3𝑃1
46.49 102.86
➔ + = 74.38 KN
8 3×0.5
81
N : l’encrage est réalisé par 8 tiges
𝜋𝜙2
F≤ 𝑓𝑦
12
8×74.38
𝟇=√ =2,6 cm
3,14 × 23,5
7𝑔𝑐 𝜙
𝑁𝑎 = 0,1(1 + ) (𝑙1 + 6,4𝑟 + 3,5𝑙2 )
1000 (1+ 𝜙 )2
𝑑1
𝑙2 ∶ 2𝜙 = 2× 2.7 = 54 𝑚𝑚
𝑑1 = 40
𝑁𝑎 = 101.96 𝐾𝑁
𝑁
≤ 𝐹𝐴 = 𝞹 . 𝑻𝑺𝑼 . 𝟇. 𝑙1
4
Avec :
𝑙1 ∶ 20𝜙 = 540 𝑚𝑚
82
𝑇𝑆𝑈 :0,6𝜙𝑠 𝑓𝑡𝑗
𝜙𝑠 :1(Rond lisse)
𝑭𝑨 = 𝜋 × 1,26.× 27 × 20 × 27 = 57684.3 𝑁
𝑁
= 11.6 𝐾𝑁
4
N ≤ 𝑭𝑨 ➔ Condition vérifiée.
83
Chapitre VI : Fondation de la structure
VI.1. Introduction :
Les fondations d'une construction sont constituées par les parties de l'ouvrage qui sont en
Contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure, Elles constituent
Donc la partie essentielle de l'ouvrage puisque de leur bonne conception et réalisation découle
La bonne tenue de l'ensemble.
VI.2. Caractéristiques des matériaux :
a. Béton :
Résistance caractéristique de calcul fc28 = 30 MPA
• Sous actions normales :
b = 0.85 x fc28/ b = 0.85 x 30/ 1.5 = 17 MPA = 17daN/mm²
ft28 = 0.6 + 0.06 fc28 = 0.6 + 0.06 x 30 = 2.4 MPA = 2.4 dan/mm²
• Etat limite de service :
b =0.6 x fc28 = 0.6 x 30= 18 MPA.
• Sollicitations sous actions accidentelles :
b = 0.85 x fc28/ b = 0.85 x 30/ 1.15 = 22.17 MPA.
b. Acier :
Acier HEA
• Sollicitations sous actions normales :
s = Fe /s = 360 / 1.15 = 313.04 MPA.
84
3. La qualité du sol de fondation.
Vu la nature du sol (une contrainte moyenne admissible =1.2bars) et la descente des
Charges : On opte pour des fondations superficielles de type "semelles isolées"
• Sollicitations maximales :
𝑁𝑠𝑑 = 74.14 KN
𝑉𝑠𝑑 = 34.7 KN
𝐴 𝑎
=
𝐵 𝑏
𝑁𝑠𝑑 7414
𝜎𝑠𝑜𝑙 = ➔ A× 𝐵 ≥ = 0.6
𝐴×𝐵 1200
⇒ A× 𝐵 ≥ 0.6
A = B = 0.77m
𝐵−𝑏
d≥
4
1.5−0.3
d≥ ➔ d ≥ 0.3
4
85
➔ d =0.4 m
ℎ𝑡 = d + 5 ➔ ℎ𝑡 = 40 + 5 = 45 cm
VI.3.3.Vérification de la stabilité :
Quel que soit le type de fondation on doit vérifier que l’excentrement de la résultante des
Forces verticales gravitaires et des forces sismiques reste à l’intérieur de la moitié centrale de
La base des éléments de fondation résistant au renversement
Stabilité ➔ A 6𝑒1 , tel que : e1 : excentricité
𝑀𝑠𝑑 1.78
e= = = 0.024
𝑁𝑠𝑑 74.14
6e = 6 × 0.024 = 0.144m
𝐴−𝑎
Aa = 𝑁𝑠𝑑 = 1.02 𝑐𝑚2
8× 0.45 ×240
𝐵−𝑏
Ab = 𝑁𝑠𝑑 =0.7 𝑐𝑚2
8× 0.45 ×240
86
• Calcule l’espacement des cadres :
S ≤ ( 20 cm, 15 Ø )
S ≤ ( 20 cm, 15 x 1.2 ) = 18 cm
87
Chapitre VII : Protection de la structure :
VI.1. Introduction :
L'acier est un matériau incombustible qui perd une partie de sa résistance mécanique quand sa
température augmente au-delà de 550 °C. Sa protection passe par des produits rapportés tels
que des plaques, des enduits ou des peintures, mais également par des solutions mixtes acier
béton.
VII.2. La corrosion :
La corrosion désigne l'altération d'un matériau par réaction chimique avec un oxydant (le
dioxygène et le cation H+ en majorité). Il faut en exclure les effets purement mécaniques (cela
ne concerne pas, par exemple, la rupture sous l'effet de chocs), mais la corrosion peut se
combiner avec les effets mécaniques et donner de la corrosion sous contrainte et de la fatigue-
corrosion ; de même, elle intervient dans certaines formes d’usures des surfaces dont les
causes sont à la fois physicochimiques et mécaniques.
Les exemples les plus connus sont l'oxydation des métaux à l'air ou dans l'eau : rouille du fer
et de l’acier, formation de vert-de-gris sur le cuivre et ses alliages ( bronze, laiton ).
Cependant, la corrosion touche plus largement toutes sortes de matériaux ( métaux,
céramiques, polymères ) dans des environnements variables (milieu aqueux, atmosphère,
hautes températures).
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VII.2.1. Protection contre la corrosion :
II faut créer sur la surface de la pièce à protéger, une couche protectrice inaltérable et
imperméable afin d’isoler le métal du milieu ambiant.
• dégraissage
• décapage
• polissage ( éventuellement )
b. Peintures et vernis
- Glycérophtaliques, ont les mêmes composants que ci-dessus avec addition de résine glyptol
augmentant la tension et la dureté de la peau.
- Les résines (à base de matières plastiques, époxy, épikote), durcissement est obtenu à l'aide
d'un produit complémentaire (durcisseur), dureté et résistance exceptionnelles, leur grande
souplesse permet de les déposer avant mise en forme de la pièce (ex : casserole TEFAL)
89
- Les émaux, les pièces sont saupoudrées d'émail (silice pure) et chauffées au four à 800°, il y
a vitrification de la couche protectrice très dure mais très fragile.
VII.3. Le feu :
1. Le combustible
2. Le carburant
3. La source de chaleur
L’acier est un matériau incombustible, mais reste un bon conducteur de chaleur, cependant on
a aujourd’hui plusieurs moyen efficace de protéger notre structure contre le feu.
• La peinture intumescente :
Ce produit se présente sous l’aspect d’un film de peinture de 0,5 mm à 4 mm
d’épaisseur. Chauffé entre 100° et 200 °C, il gonfle et se transforme en mousse
à l’aspect meringué dont l’épaisseur peut atteindre 30 à 40 mm. Il provoque
alors une isolation thermique des structures. Il est utilisé pour des degrés SF
de 30 min, plus rarement pour une SF de 60 min ou 120 min. Produit relativement
onéreux, il permet cependant de ne pas altérer la perception visuelle
des structures.
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• Les produits projetés (flocage) :
Les produits dits de flocage sont projetés directement sur l’élément. Ils sont généralement
composés soit de produits de faible densité (< 250 kg/m3) constitués de fibres minérales
agglomérées par un liant, soit de produits pâteux à forte densité (>450 kg/m3) tels que
vermiculite, ciment, plâtre, laitier, tous exempts d’amiante. Les enduits pâteux sont le plus
souvent préférables aux enduits fibreux. Ils sont appliqués en plusieurs couches. Certains
d’entre eux peuvent aussi s’appliquer sur une structure non protégée contre la corrosion.
Ces produits peuvent procurer des SF allant jusqu’à 240 min. Secs et compactés par roulage,
ils peuvent être peints. Ces matériaux présentent l’inconvénient d’être fragiles (cas des enduits
fibreux) et d’un aspect peu esthétique.
- Les produits en plaque forment un caisson isolant autour du profil métallique. Ils sont
généralement fabriqués à base de fibres minérales (plaques de faible densité < 180 kg/m3) ou
de plâtre, vermiculite, ou composants silico-calcaires (plaques de forte densité > 450 kg/m3).
- Les plaques sont fixées mécaniquement sur une ossature secondaire propre par vissage ou
par collage. Dans les deux cas de figure, une mise en œuvre soignée des joints est nécessaire.
Cette technique est particulièrement utilisée pour des profils de section constante. Il est
possible d’obtenir jusqu’à 240 min de stabilité au feu.
91
- Le plâtre est le matériau le plus utilisé parce qu’il est économique, léger, maniable et
partiellement composé avec de l’eau de cristallisation qui lui assure son bon comportement au
feu. En assurant la protection au feu, il a aussi le mérite de constituer un parement de paroi
verticale comme horizontale prêt à la finition. L’utilisation de plaques de plâtre spéciales feu
permet de doubler la durée de protection.
VII.4. Conclusion :
Puisque la structure correspond à un hangar, les systèmes de protection les plus appropriés
contre la corrosion et le feu sont la protection par peinture ( pour la facilité de son exécution )
et par plaque ( pour des raisons esthétiques )
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Conclusion Générale
93
Bibliographie
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Annexe A
ChapitreII : Evaluation des charges
A.1 Effet de la neige :
95
96
A.3 Force de frottement :
97
98
Annexe B
Chapitre III :Dimensionnement
B1 :
99
100
Annexe C
Chapitre V :Étude des assemblages
101
AnnexeD
102
Disposition de paliés de stabilités
103
Disposition des contreventements
104