Cahiers de Traduction 7-2016
Cahiers de Traduction 7-2016
Cahiers de Traduction 7-2016
de Traduction
Président d’honneur
Khemissi Hamidi
Recteur de l’Université d’Alger 2
« Abou El Kacem Saadallah »
Directrice de la Publication
Baya Lekkal
Directrice de l’Institut de Traduction et d’Interprétariat
Rédacteur en Chef
Layachi Aissi
Coordination
Wafaa Bedjaoui
Tel/Fax : 021796266
Email : [email protected]
Las actas notariales argelinas de Al‐Mahākim
al‐Šar´iyya durante la época colonial. Problemas
traductológicos. 139
…………………………………………………………..Mouffok Nafissa
Zur Bedeutung des Übersetzens im Deuscht als
Fremdsprache‐Unterricht 153
…………………………………………….Kouici Saliha née Sofiane
6
Les spécificités de la langue juridique
au Maghreb
Imane BENMOHAMED
Institut de Traduction
Université d’Alger 2
:
א אא
א א א ،א א א
א א א א ، א
... א א א
א א: אא א א א
א א א א א א، א
א אא ، א א- א א، א
. א
Résumé :
Cette contribution s’intéresse aux technolectes en milieu
plurilingue et se propose de jeter une lumière sur les spécificités de
la langue juridique au Maghreb. Ainsi, l’accent sera essentiellement
mis sur cinq caractéristiques : la situation linguistique, qui
se résume en un unilinguisme de façade, alors qu’elle cache en
réalité un bilinguisme de terrain, les tensions entre la langue arabe
revendiquée comme composante de l’identité et le français comme
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Conclusion :
En résumé, chacun de ces trois pays a certes sa propre
vision, ainsi que ses principes particuliers dans la formation des
langues juridiques. Mais, nul ne peut négliger le point commun
entre eux : le conflit linguistique français-arabe est bien réel.
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Bibliographie :
1. Alliot, M. (1968), « L’acculturation juridique », in Ethnologie
générale, pp. 1180-1236, Paris, Gallimard.
2. Avril, P. (2003), Lexique de droit constitutionnel, Que sais-je ?,
1ère édition, Paris, PUF.
3. Babadji, R. (1990) « Désarroi bilingue : notes sur le bilinguisme
juridique en Algérie », Droit et société, revue internationale de
théorie de droit et de sociologie juridique, n°. 15, pp. 207-217,
Paris, L.G.D.J.
4. Benmohamed, I. (2014), « La traduction juridique en Algérie
entre acculturation linguistique et acculturation juridique », in
Le traducteur et son texte : relations dialectiques, difficultés
linguistiques et contexte socioculturel, actes du 1er colloque
international (Misr pour les Sciences et la Technologie, Faculté
de Langues et Traduction, les 7 et 8 avril 2013), pp. 323-330,
Egypte.
5. Benzakour, F., D. GAADI et A. QUEFFÉLEC (2000),
Le français au Maroc. Lexique et contactes de langues,
Bruxelles, Duculot.
6. Cornu, G. (1996), Vocabulaire juridique, Association Henri
Capitant, Paris, Delta Beyrouth et PUF.
7. El Kaladi, A. (2002), « Acculturation et traduction », in
Cultures en contact, pp. 153-168, Artois Presses Université.
8. Gémar, J-C. (1991), « Terminologie, langue et discours
juridiques. Sens et signification du langage du droit », META,
vol. 36, n° 1, pp. 275-283, Presses de l’Université de Montréal.
9. Robert, P. (1985), Dictionnaire de la langue française, tome 4,
2e édition, Paris, Le Robert.
10. Scurtu, G. (2008), « Traduire le vocabulaire juridique français
en roumain », META, vol. 53, n° 4, pp. 884-898, Presses de
l’Université de Montréal.
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LIMITE DE LA TRADUISIBILITE DE L’EQUIVOQUE
ET DE LA PARODIE DANS LA POESIE
PREVERTIENNE
:
، א
א א א א א א
א، א א א א א
א א א א א
א א ، א א א א א
א א . א א
א ، א א א
א . א א א
، א א א א ،א א א א
، א א، א א
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Résumé :
Jacques Prévert , est le poète le plus populaire de son temps,
il est connu par son style simple qui puise de la force du peuple, et
du quotidien, c’est un poète qui a bouleversé les règles
linguistiques et celles des versifications, il nous a, depuis toujours,
fasciné par sa poésie surprenante voire déroutante, qui suscite un
effort de part le lecteur curieux, complice, qui tend à déchiffrer
les codes d’une manipulation ingénieuse de la langue.
Lire Prévert c’est adhérer à ce mélange soigneusement
construit qui fait appel à l’abstrait par le biais du concret, c’est
planer dans ses jeux de mots intelligents, décoder calembours et
double sens savants. Lire Prévert c’est adhérer à son humour
parfois noir, sa créativité, son écart stylistique intelligent
et inventif.
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Mots clés :
Equivoque- double sens- parodie- intertextualité- linéarité-
contenu- le presque.
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Conclusion :
On se rend compte que le remaniement radical (Eco, 2013)
dans la traduction de ce poème n’a pas eu lieu, car le traducteur
soucieux d’expliciter et de paraphraser, n’a pu recréer le poème
avec ses propres mots, expressions et écarts, ce que Umberto Eco
qualifie d’ « autres substances », nous pensons qu’il s’est retrouvé
devant plusieurs cas d’intraduisibilité, représentant des maillons
formant un tout ayant une double signification « équivoque » et un
clin d’œil parodique « intertextuel » devenus un grand obstacle
pour lui, l’empêchant de mener à bien sa mission.
L’idée d’une transposition créatrice ne peut être mauvaise
dans le cas de la poésie de Jacques Prévert qui use des jeux de
mots, de la parodie, des calembours...de manière excessive, et dans
le cas de notre poème qui repose essentiellement sur le double sens.
La transposition créatrice peut s’avérer un choix inévitable, auquel
plusieurs poètes-traducteurs ont déjà opté (Charles Baudelaire par
exemple).
L’adaptation comme procédé offrant une certaine liberté au
traducteur, peut devenir une technique privilégiée, étant donné
qu’elle opère par compensation, recréation et crée une nouvelle
âme au poème, une âme que la littéralité a détruit-le poème en est
le parfait exemple-.
Il n’est pas toujours possible, de percevoir et de traduire par
conséquent l’intertexte, qui prend des formes différentes
« référence, citation, allusion, pastiche, parodie, charge, forgerie,
mythe… », il crée des sens nés de la fusion hypotexte- hypertexte,
passe certains messages et exerce un effet sur le lecteur.
Un intertexte équivalent peut permettre à la traduction de
tenir, de s’affirmer, même en puisant dans des ressources
complètement différentes dans la langue cible et son encyclopédie,
alors que la littéralité ne fera que détruire la littérarité du poème
source et défigurer le poème cible.
Le traducteur de ce genre de poèmes « usant d’un bon
nombre de figures rhétoriques et esthétiques : allitération,
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Bibliographie :
Sites web :
- www.feelingsurfer.net/garp/poesie/Prevert.FleursEtCouronnes.html.
12/10/2015. 15h30.
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La traduction du français vers l’arabe :
une difficulté certaine mais des solutions sûres
: א
א א א א
. א
א א א א ،
א א א א א א
א א א א א ، א
، א . א א א
؟
א א א א
א א א א
א ، אא .
א ، א
. א א
א אא א א א
א א א א א אא
، א א א א א א
. א א א
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: א א
– א –א א –א א – א א
. א א
Résumé :
Traduire un texte de spécialité vers la langue arabe, voilà
bien une activité à même de donner du fil à retordre au traducteur...
mais des solutions sûres, car efficaces, existent.
En effet, traduire vers la langue française et traduire vers la
langue arabe n’implique pas les mêmes difficultés. Les chercheurs
ainsi que les professionnels de la traduction sont unanimes sur ce
point. Pourquoi cette difficulté ? Comment peut-on l’expliquer ?
Cette difficulté n’est pas surprenante vu les circonstances
historiques qui font que le monde arabophone contemporain accuse
un retard dans les domaines scientifiques par rapport au monde
occidental.
A travers cette communication, j’interviens à la fois en
qualité de chercheur, pour avoir réfléchi et pensé à des solutions, et
en qualité de professionnel, pour les avoir mises en application et
les avoir ainsi expérimentées.
Mon objectif est de dresser un bref état des lieux de la
situation actuelle et de proposer quelques solutions sûres
permettant d’assurer la communication malgré le déficit de la
langue arabe en terminologie dans certains domaines de spécialité
et ce, à partir d’exemples concrets rencontrés dans l’exercice de ma
profession.
Mots clés :
Traduction technique – langue de spécialité – langue arabe –
langue française – terminologie scientifique.
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Introduction :
Traduire un texte de spécialité vers la langue arabe, une
difficulté que je rencontre quotidiennement dans le cadre de ma
pratique professionnelle au sein de mon office de traduction
officielle.
Cette communication m’offre l’opportunité d’intervenir à la
fois en tant que professionnel de la traduction m’inscrivant ainsi
dans la démarche PRG (Classification de la Recherche en
Traductologie par Daniel GILE) voulant dire Pratique/ Réflexion/
Généralisation, assez fréquente chez les praticiens de la traduction
du fait de leur longue expérience notamment en matière de
résolution de problèmes de terminologie entre deux langues. Elle
me permet également d’intervenir en tant que chercheur,
m’inscrivant dans la démarche ASH (même classification) voulant
dire Approches des Sciences Humaines, fréquente chez les
chercheurs et les enseignants, se basant sur la conceptualisation
plus que sur l’analyse des données, en somme sur des données plus
bibliographiques plutôt que sur celles récoltées sur le terrain.
L’objectif de mon intervention est de dire tout simplement
que les problèmes de la traduction vers la langue arabe sont
fréquents mais des solutions intéressantes et défendables
scientifiquement existent. Bien évidemment, il y a un prix à payer
soit au niveau de la technicité du texte dans lequel on aura des
paraphrases, soit au niveau du confort de lecture parce qu’on aura
introduit de nombreux renvois.
Présentation du lieu et du corpus :
Le lieu : il s’agit d’un office de traduction officielle ayant la
charge de traduire les documents de la plupart des citoyens de la
région, principalement de la langue arabe vers la langue française
ou, inversement, de la langue française vers la langue arabe. La
langue anglaise est également assurée mais rarement demandée.
Le corpus : il est constitué de divers types de textes pour
lesquels de simples spécimens ou modèles préalablement fabriqués
suffisent. Mais là où réside la difficulté, c’est au niveau des textes
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Domaine hydraulique/
Captage de sources
Travaux publiques
Etanchéité
Domaine foncier Licitation
Adjudicataire
Command
Domaine architectural Immeuble viaduc
Domaine bancaire Capitalisation
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Le développement du vocabulaire :
Etant donné l’avancée de plus en plus rapide des nouvelles
technologies, le vocabulaire scientifique et technique des langues
occidentales ne cesse d’évoluer. On retrouve aujourd’hui des
dictionnaires techniques traitant de diverses disciplines. C’est ce
qui a permis, entre autres, à un pays arabe comme la Syrie de
réussir l’arabisation d’une discipline comme la médecine et le droit,
entre autres. Malheureusement, le manque de coordination entre les
différentes académies de l’ensemble des pays arabophones porte
préjudice à la langue arabe dans la mesure où il n’y a pas de
concertations en vue de l’harmonisation des concepts scientifiques.
Il n’est donc pas étonnant que la traduction des textes de
spécialités requiert de nous davantage de temps et de réflexion. Les
textes en question étant truffés de termes techniques n’ayant pas
toujours leurs équivalents dans les dictionnaires bilingues, nous
sommes amenés à faire une recherche sur le concept lui-même,
c'est-à-dire la réalité ou le processus auquel renvoi le terme en
langue étrangère. Bien sûr, il s’agit d’effectuer des recherches
bibliographiques, dans les différents dictionnaires monolingues
onomasiologiques, (allant de l’entrée au sens par opposition à
sémasiologique) et des recherches sur le net, …
Les exemples cités montrent concrètement comment, dans notre
pratique de la traduction officielle, la diversification des sources
d’informations, nous permet de trouver parfois des solutions que l’on
peut parfaitement utiliser. Les professionnels de la traduction,
confrontés au manque de concertation entre les pays arabophones et
sachant qu’il y a intervention d’acteurs privés hors institutions dans
l’évolution de la langue et dans la création néologique, se débrouillent
pour trouver des solutions leur permettant de faire passer le message le
plus fidèlement possible. En d’autres termes, les solutions ne sont pas
toutes universelles, telle source peut non seulement ne rien donner vu
l’inexistence du terme recherché et une autre source peut proposer un
terme équivalent, parfois non reconnu par toute la communauté
linguistique, mais qui apporte une solution ponctuelle quand le besoin
s’en fait sentir.
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Pour conclure
Face à cette absence de coordination et ce statu quo qui
perdure, tant au niveau des différentes académies qu’au niveau des
universités et autres institutions intervenant dans la modernisation
et le développement de la langue arabe, les praticiens de la langue
ne manquent pas d’innover. C’est le cas aussi bien des journalistes,
traducteurs et auteurs que des autres acteurs ayant la lourde charge
de la communication multilingue laquelle impose ses exigences et
ses impératifs de fonctionnement qui vont au-delà du vocabulaire
des langues.
Je ne voudrais pas terminer sans souhaiter encore une fois
m’adresser à ceux et à celles qui ont la lourde tâche de la
communication translinguistique que les langues ont beau nous
mettre des obstacles, nous empêchant parfois de bien traduire, il
reste indéniable que différentes solutions existent et, c’est à nous,
usagers de la langue, qu’il revient de les trouver.
Faut-il rappeler que la langue est une praxis sociale et que ce
sont les usagers qui font la langue et non l’inverse ?
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Bibliographie :
1. Dictionnaire Larousse As-Sabïl, Larousse-Bordas, 1999, Paris
2. http://www.google.dz/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web
&cd=1&ved=0CBwQFjAA&url=http%3A%2F%2Fcirinandgile
.com%2F1%2520principesrechempirsemdoct.ppt&ei=TPWCV
Kb3OIr1UqHwgNgP&usg=AFQjCNFla4KzjvbIOXwanjBKTx
H8ng-r3w&bvm=bv.80642063,d.d24
3. http://www.lescahiersdelislam.fr/Histoire-et-evolution-de-la-
langue-arabe_a137.html (06/12/2014)
4. http://www.dictionnaire-juridique.com/definition/command.php
(08/12/2014)
41
Traduction spécialisée :
cas de la terminologie ferroviaire
Lamia KHELIL
Institut de Traduction
Université d’Alger 2
:
א א
، א א א א ،
א א
. א א
א אא א
، א א א א
. א א א א
א א
. א א א
Les mots clés :
44
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La traduction technique
C. Durieux atteste que dans l’expression « traduction
technique », ce n’est pas la traduction qui est elle-même technique,
mais il s’agit de la traduction de texte de nature technique,
(DURIEUX, 1988, 23) ou comme les nomme J. Delisle « textes
pragmatiques,…servant essentiellement à véhiculer une information et
dont l’aspect esthétique n’est pas l’aspect dominant ».
(DELISLE,1980, 22)
Ce n’est pas pour autant que la traduction de ce genre de
texte se limite à la recherche de correspondants que l’on trouve
dans les lexiques, autrement on enregistrera tous les équivalents
dans des machines qui feraient parfaitement le travail.
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Bibliographie :
1. BALLARD.M, 1995 Relations discursives et traduction, Coll.
"étude de la traduction", Lille, P.U.L,
2. BEDARD.C, 1986 La traduction technique : principes et
pratiques, Ed linguatech, Montréal,
3. CORBIN.D, 1992 Morphologie dérivationnelle et structure du
lexique, Presses Universitaires de Lille,
4. CUSIN-BERCHE.F, 2009 Les mots et leurs contextes, Presses
Sorbonne Nouvelle, Paris,
5. DELISLE.J, 1980 L’analyse du discours comme méthode de
traduction, Editions de l’université d’Ottawa,
6. DURIEUX.C, 1988 Fondement didactique de la traduction
technique, Didier Erudition, Paris,
7. FONTANET.MJL, La traduction technique : le texte sous
l’emprise de l’intertextualité, in perso.univ-lyon2.fr/~thoiron/JS%20
LTT%202005/pdf/Fontanet.pdf
8. GUILBERT.L, 1973 Les vocabulaires techniques et scientifiques,
Larousse, Paris,
9. HAMZA .A, 2004 La terminologie entre traduction et
bilinguisme, Journée scientifique de formation et d’animation
régionale, Hammamet (Tunisie) 14 Octobre - le Discours
spécialisé : cas des prospectus..
10. LERAT.P, 1995 Les langues spécialisées, Paris ; PUF,
11. PICHT.H, 2002 « La représentation des objets et des
concepts», Panorama actuel de la terminologie, Gloria Guerrero
Ramos-Manuel Fernando Pérez Lagos, Comares, Grenade,
12. WRIGHT. P. et Wilcox, P, 1978 Following instructions: an
exploratory trisection of imperatives, In, Studies in the
perception of language, Chichester, NewYork,
13. WRIGHT. P, 1977 Presenting technical information: a survey of
research findings. Instructional Science, 6, 93-134.
53
Le rôle de l’analyse du discours dans
le développement des aptitudes interprétatives
chez les apprentistraducteurs
Hassina lahlou
Institut de traduction
Université d’Alger 2
:
، א א א
، א א א א א
א א א א
א א א א א א א א
א א א א א ،
. א א א א
א ، א א א
א א א
. א
: א א
. ، א ،
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Résumé :
L’analyse du discours joue un rôle majeur dans la traduction
puisque elle facilite, lors de la lecture et la compréhension,
le dégagement du sens voulu par l’auteur, que recouvrent les unités
linguistiques présentes dans le texte, mais aussi d’autres unités
dites non linguistiques qui interviennent dans la construction du
sens et sans lesquelles, l’acte traduisant se réduirait à un simple
transcodage.
L’introduction de quelques bases de l’analyse du discours,
s’avère, donc, indispensable dans les cours de traduction, afin que
les apprentis- traducteurs en apprennent les principes et s’exercent
à les investir en interprétant le sens à traduire.
Mots clés :
Interprétation, analyse du discours, traduction.
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Références bibliographie :
1. Delisle, Jeans (1980).L’Analyse du Discours comme Méthode de
Traduction, éditions de l’université d’Ottawa. Canada.
2. Delisle, J (1993). La Traduction Raisonnée. University of
Ottawa Press.
3. Delisle, jeans (2005). l’Enseignement Pratique de la Traduction,
Beyrouth/ Ottawa, Les Presses de l’Université d’Ottawa.
4. Lederer, M. (1994). La Traduction Aujourd’hui, le model
interprétatif, Paris, Hachette.
5. Lederer, M (1997). (La Théorie Interprétative de la Traduction),
un résumé, Revue des Lettres et de Traduction. Kaslik, (Liban)
université Saint- Esprit, 3, 11, 20.
61
Exploring Bilingual Dictionaries: A Case Study
of Al Mawrid Arabic English Dictionary
Yasmine KELLOU
Institut de Traduction
University of Algiers 2
: א
א א א
א، א א א א −
. א א א א
770 א 740 א א ( )א
א א א א א א
. א א
א א א א
א א א −1 : א א
א א א −2 ؟ א
א א א −3 א ؟
א א א
؟ א א א
א א א א
. א
Cahiers de Traduction, N° 7 - 2016
: א א
− ، א א، א א
א،
Abstract:
In the current paper we aim to carry out an analysis of Al
Mawrid Arabic English dictionary. We will study both the
macrostructure and the microstructure of Al Mawrid Arabic
English dictionary starting from its general organization to its
headword entries.
We have chosen as a sample of the dictionary: The ﻋﻴﻦpart
(from page 740 to page 770).We have taken the thirty first pages of
this section and tried to analyze them at the lexicological level.
Our paper is not entirely based on theoretical constructs, but
also on the detailed examination of dozens of words and their
translations in Al Mawrid Arabic English bilingual dictionary.
Our aim is to reach some conclusions that would help to
improve Al Mawrid Arabic English dictionary.
We have organized our study in three main parts: First we
will try to answer this question: Which kind of bilingual
dictionaries Al Mawrid Arabic English dictionary is? Second, we
will go onto the details examining each feature of the dictionary
relying only on the part of the dictionary delimited above. We will
deal with the issue of translation equivalence which represents a
core issue in bilingual lexicography. Then, we will compare Al
Mawrid with another Arabic English dictionary recognized as
being the best in the field which is Hans Wehr Arabic English
dictionary. We will then deal with some findings and conclusions .
Key words:
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65
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Purpose:
Probably the most serious shortcoming of our dictionary is
that the purpose of its compilation and the readership it is
addressing is not very clear in the mind of its compiler
The usual bilingual dictionary is made up of two
vocabularies, one for each language, and its primary purpose is to
help the user in his task of translating from one of the
languages to the other. (Kemp, Malone. P:111)
The introduction does not specify a class or type of users
even if it clearly addresses the educated bi-lingual Arab scholar or
scholar of Arabic.
67
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E.g.
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E.g.
To go back to : א
To relate to : א
To balance :
To neutralize :
Sweat, perspiration :
arrack :
(e)The compiler also claims to have differentiated very
explicitly between one meaning of the entry and another.
E.g.
69
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Absurdism א : ،
Apoda א א א :
Decapoda א :א א
The terms that appertain to specific fields occur as follows:
[ ]
[ ]
[ ] :
We also can find some neologisms:
Nudist א :
Osteoid :
Plural forms are sometimes provided:
( ) א
If a learner of Arabic was to use Al Mawrid Arabic English
dictionary, he would think that there are no abbreviations or
acronyms in the Arabic language for they have not been used as
word entries at all.
One other problem is the lacking of phonetic transcription,
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Bad, ill , :
Stumbling, tripping,
tumbling; stumbler
:
74
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Providing examples:
-Illustrative examples:
Just few examples have been provided with entry words to
illustrate their meanings which can be regarded as a deplorable
thing. Rohi Al Baalbaki gave examples, so that the reader will
know in which context one can use a particular word because the
words can get a special meaning in a special context. Sentences
from the Quran have been used to illustrate the meanings of the
words, the Quran being an authentic text.
E.g.
:
א א
א
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- Pictorial illustrations:
There are no pictorial illustrations provided in the dictionary.
The compiler of the dictionary has to give special attention to
examples, because words cannot be understood out of their context.
At best, they will be presented before their equivalents and with
their translations.
Choices are difficult to make, e.g. between ‘invented’ (but
often artificial) and ‘authentic’ (but often obscure) examples, and
compromises are unavoidable.
Collocations:
Sets of collocates of most of the words are provided,
E.g.
( , ) :
There is no mention of linguistic usage as : “formal”,
“informal”, “poetic”, neither doe the dictionary use social labels
as: “derogatory”, “offensive”.
Appendices:
There are no appendices providing commonly sought
information about the target language culture as: currency, weights
and measures, thermometer system, lists of major educational and
political institutions and maps.
Format: The dictionary has an eye-pleasing and attractive
format. The entry words are provided in red color and in bold face.
The pages are well printed and typographical errors are kept
to the minimum.
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Conclusion:
We conclude that in order to become an excellent bilingual
dictionary ,Al Mawrid Arabic English dictionary should be a
dictionary which first “captures the meaning”, then “hunts for
equivalents” and finally “gives examples” without forgetting to
give the necessary grammatical information.
You want to make a dictionary that will be concise but
exhaustive; exact while not exacting; linguistically adequate for
both languages, yet uncluttered with trivial details. Sooner or later
you have to concentrate on certain goals and forget others. Each
dictionary represents some unique compromise, useful- we hope –
for some purposes and frustrating for others. (Martin.samuel. In
Householder and Saporta.p.153).
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12. Zgust,Ladislav. 1980 Theory and Method in Lexicography.
Horn Press Incorporated. Columbia..
80
On Text Type Translation:
Strategies Used in English Arabic
Informative and Expressive Parallel Corpora
TOUATI Ouissem
Institut de Traduction,
University of Algiers 2
:
א א א א א א
א א א א א: א
א، א ، א א א א ، א
(skopos) א א א
) א א א א א א. א
. א ( א א א א
Abstract
This study aims at analysing different translation strategies
used in two different text types: informative and expressive, from
Arabic into English. It aims at exploring how the translator,
consciously, opts for specific translation strategies to render the
source text, taking into account the skopos of the translation
(content, code, reader). More importantly, this study explores the
relationship between text type (namely expressive and informative)
and translation strategies.
Key Words: Text Type, Text Genre, Translation, strategies of
Translation.
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I- Theoretical Background
I.1. The Notion of Text Typology
The notion of text typology has been the topic of research in
different language related fields including ELT and Translation.
However, the term ‘Text Type’ has been used interchangeably
with the term ‘Text Genre’. Consequently, a gloom has not only
obscured both concepts, but also led students/ teachers to avoid
their use as specific and clear cut terms in practical activities
(linguistic activities), including Translation. In other words, the
decreasing interest in clarifying the notions of text type and text
genre in the classroom did not motivate learners to think first about
the text type/genre and then translate.
Reiss and Vermeer (2013) state that despite the phenomenon
of text genre was discussed in linguistics and literary studies, it was
not so in Translation Studies. They indicate that “Koller (1979), for
example, does not even list the term in his index, whereas Wilss
(1977-1982) uses it rather frequently, without however discussing
the concept in detail”. (Reiss and Vermeer, 2013,p. 155).
The notion of text has been the subject of different researches
that did not lack a clear but different definition of what a text is.
Halliday and Hasan (1976) define text as being “used in linguistics
to refer to any passage, spoken or written, of whatever length that
does form a unified whole” ( p. 01). A text can be written or
spoken, and is directed towards different aims of language.
A text can be a poem or comedy, a political speech or an
interview, a sermon or a TV ad. The term discourse is also used
interchangeably with the term text, and is seen as a dynamic
concept which is about the process of text production and text
comprehension, whereas the term text is a static concept that can be
subject to linguistic analysis for different purposes.
Matters of cohesion and coherence as well as other standards
of textuality constitute an important topic for text linguistic studies.
However, “the new discipline of text linguistics had hardly become
established in modern linguistics when the problem of text
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into three types: content focused, form focused and appeal focused
texts. Later, she added the audiomedial text. Newmark, on the other
hand, proposes his text typology according to six language
functions: the informative, the expressive, the vocative, the phatic,
the aesthetic and the metalingual functions. He sees that the three
first ones are the most important. Both scholars linked text
typology to translation methods. Newmark (2003) puts forward
eight translation methods. They are: literal translation, faithful
translation, semantic translation, communicative translation,
idiomatic translation, free translation, word for word translation
and adaptation. For him (2003), only semantic and communicative
translation fulfil the two aims of translation: accuracy and
economy. The way in which Reiss links text typology to translation
is summarized in the following table.
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Translatio
Source Structure Target Structure
n Method
• TU1
اﻟﺜﺮوة اﻟﺤﺮﺟﻴﺔ ﻓﻲ ﺳﻮرﻳﺎ ﺗﺰول Trees in Syria becoming
Modulation
..ﺗﺪرﻳﺠﻴًﺎ ﻣﺎ ﻟﻢ ﺗﻠﺘﻬﻤﻪ اﻟﺤﺮب lucrative business
!ﺻﺎر ﺣﻄﺒًﺎ ﻟﻠﺸﺘﺎء
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Literal Translation+
وﺑﺎﻟﺮﻏﻢ ﻣﻦ ﻋﺪم وﺟﻮد ﻏﺎﺑﺎت (natural forests in Syria
explicitation
آﺒﻴﺮة ﻓﻲ ﺳﻮرﻳﺎ )ﻣﺴﺎﺣﺔ اﻟﻐﺎﺑﺎت cover 232.8 hectares [575
232.8 اﻟﻄﺒﻴﻌﻴﺔ ﻓﻲ ﺳﻮرﻳﺎ ﺗﺒﻠﻎ acres]), the forests that
أﻟﻒ هﻜﺘﺎر( إﻻ أن اﻟﻐﺎﺑﺎت اﻟﺘﻲ existed before the start of
آﺎﻧﺖ ﻣﻮﺟﻮدة ﻗﺒﻞ ﺑﺪء اﻟﺤﺮب the war served as a lung
آﺎﻧﺖ ﺑﻤﺜﺎﺑﺔ رﺋﺔ ﻟﻠﺪوﻟﺔ for this Mediterranean
state.
Syria sought to expand the
• TU5 forest area patches before
2011. It granted them
Literal Translation +
اﻟﻰ2011 اﻟﺘﻲ ﺳﻌﺖ ﻗﺒﻞ اﻟﻌﺎم major attention amid
ﺗﻮﺳﻴﻊ رﻗﻊ اﻟﻤﺴﺎﺣﺎت اﻟﺤﺮﺟﻴﺔ و
Explicitation
excellent security and
و اوﻟﺘﻬﺎ اهﺘﻤﺎﻣﺎ آﺒﻴﺮا،اﻟﻐﺎﺑﺎت prosperity that reached
ﻓﻲ ﻇﻞ ﺣﺎﻟﺔ أﻣﻨﻴﺔ ﻣﻤﺘﺎزة و رﺧﺎء advanced stages and
وﺻﻞ اﻟﻰ ﻣﺮاﺣﻞ ﻣﺘﻘﺪﻣﺔ ﺟﻌﻞ turned these spaces into
ﻣﻦ هﺬﻩ اﻟﻤﺴﺎﺣﺎت ﻣﻦ أوﻟﻮﻳﺎت one of the priorities of the
، و اﻟﻔﻌﺎﻟﻴﺎت اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ،اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ government, as well as
،و ﺣﺘﻰ اﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ [the scene of] social and
cultural events. (cause- effect)
•
Modulation
TU6 Then war broke out and
ﻟﺘﺄﺗﻲ اﻟﺤﺮب و ﺗﺒﺪأ هﺬﻩ اﻟﺜﺮوة led this wealth to gradually
ﺑﺎﻟﺰوال ﺗﺪرﻳﺠﻴﺎ disappear.
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• TU3
ﻓﺎﻧﻌﺪم اﻟﻘﻮت ﻓﺨﺮج اﻟﻨﺎس Food run out, and
اﻟﻰ people went into the
Literal +
اﻟﺼﺤﺮاء ﻳﻄﻠﺒﻮن اﻟﺼﺒﺎر desert to look for
Omission
و اﻟﺤﺸﺎﺋﺶ اﻟﺒﺮﻳﺔ ﻟﺴﺪ cacti and grass to
اﻟﺮﻣﻖ ﻓﻠﻢ assuage their hunger
ﻳﺠﺪوا ﺷﻴﺌﺎ
Omission+
• TU5 transposition
May God preserve (using a
وﻗﺎﻧﺎ اﷲ و اﻳﺎآﻢ ﺳﻨﻮات us from oppression, grammatical
،اﻟﻈﻠﻢ و اﻟﺸﺮ و اﻟﺠﻮع evil and hunger! structure to
! ﺁﻣﻴﻦ replace a lexical
gap)+ adaptation
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The Adaptation of Berman’s Model of Translation
Criticism to Formative Literary Translation
Evaluation
Majda Chelli
University of Constantine
א א אא
א א א א
. א
א א א א א א
א . א א א א
. א א א
א
. א א א א
א א א − –
، א א א, א
א א א א א
Abstract
This article is concerned with formative translation evaluation.
Classroom formative translation evaluation is based on the
teachers’ feedback given to students about their translations. We
tried first to contextualize classroom formative translation
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Introduction
In fact, translation evaluation in the context of translation
teaching at the university level takes the form of both formative
and summative evaluation. Formative translation evaluation which
is an intrinsic part of translation teaching is necessary in order to
determine the level of translation competence achieved by the
students as well as areas in which this competence is still to be
developed. This kind of evaluation has not been dealt with in the
literature on translation evaluation. Instead, both kinds have been
tackled in terms of some general forms of translation evaluation.
Furthermore, little has been written about classroom literary
translation evaluation. Our view was to invest in the general
approach of literary translation criticism, through the adaptation of
Berman’s method of translation criticism to formative literary
translation evaluation. A theoretical proposition which, we assume,
will be taking into account the specificity of the literary text in
translation evaluation and introducing Berman’s ‘constructive
criticism’ elements into the teaching of literary translation besides
considering the issue of formative translation evaluation.
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the academic sphere. Despite this, there will always be a need to adapt
these models to the specific requirements of local teaching situations.
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f- Productive Criticism
This is the last step of criticism; it applies in cases where a
translation calls for a retranslation. It should indicate the principles
for the re-translation and thus for new translation projects, or just
show the excellence of the work if the translation is successful: ‘ ..
cette critique productive énoncera donc, ou s’efforcera d’articuler,
les principes d’une retraduction de l’œuvre concernée, donc de
nouveaux projets de traduction…. (ou) Le pouvoir fécondant de
l’analyse réside alors et dans la (dé)montration au lecteur du faire
œuvre positif du traducteur, et dans l’exemplarité de la traduction
même’ (Berman,1995, p. 96/97)
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individual forms to effect. On the shore they lay wet and social by
the sea and under the sky. (Emerson, 1965:51-52)
א א ,
א א א . א
א א א א
א א . א א
− א א
א א א א א א א
Formative Literary translation evaluation:
1-Analysis of the original text
The ideas of the present text leading to the climax are:
1-going to the beach,
2-being charmed with colors and forms of the shells,
3-picking up shells,
4-but when returning home, not finding what one
gathered (climax)
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-‘I remember when I was a boy going upon the beach& being
charmed with the colors & forms of the shell. I picked up many &
put them in my pocket. When I got home I could find nothing that I
gathered –nothing but some dry ugly mussel & snail shells.
א א ,
א א א . א
א א א א
. א א
The second group rendered ‘going’ by ذهﺒﺖreading ‘I went’
which had a double effect of a ‘purposeful’ activity happening ‘one
time’ only. This is defective as it doesn’t render the meaning. The
meaning of the negation was rendered as follows: ‘when returning
home, I did not find but ugly shells, in addition, the snail shells in
my pocket do not resemble those on the beach’. When the students
started explaining the climax, by stating explicitly that ‘shells in
my pocket’ do not resemble ‘shells on the beach’, they broke the
complexity of the image, and produced the affirmative effect that
we are comparing different shells. Here both ethics is specifically
not preserved.
-Thence I learned that Composition was more important than
the beauty of individual forms to effect. On the shore they lay wet
and social by the sea and under the sky.
א א
א א − א א
א א א א א
The Arabic translation omitted the comparison all together,
and started to explain the ‘beauty of the shells in their composition
in their appropriate place which adds beauty to nature. The latter
gave it the blue sea, the lightning sun and the beach with bright
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Important Remarks:
-It is worth to mention that the comments being written in a
reported speech mode lost most of their attractiveness. The reported
speech mode as well cannot account for the richness of the
students’ comments and participation.
- The analysis was confined to two groups out of six for
space constraints purposes.
Conclusion:
In this research, I tried to set the theoretical grounding to
adapt Berman’s method of translation criticism to formative literary
translation evaluation. The practical application of the method-
though presented in a contracted form- proved very satisfactory to
the evaluation of a literary text. Berman’s ethics and poetics were
pertinent elements therein. The constructive feedback received by
the students is also meant to help them improve their translation
competence. Assessing its effect, however, can be the concern of
an experimental study. An important concern to be gained from the
application is the presentation of the ‘positive’ influence of
‘productive criticism’ on students’ translations. This requires
further consideration. The three-step model was applied on the
translation of novels and plays and it yielded similar results.
Moreover, the practical application of the model unveiled students’
progress as well as areas where they need improvement. Federici
(2010: 77) further explained ‘The issue of constructive feedback is
also important in relation to the support of learning, because
formative feedback on translation develops students’ independence
of thought and a professional awareness’.
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Bibliograpgy:
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Iniciación a la traducción: enfoque didáctico
y propuesta metodológica
Zina Si Bachir
Meriem FELLAG ARIOUAT
Institut de Traduction
Université d’Alger 2
: א
א א א א א
/ א א א א א א א א
א א א . / א
א א
א א א א
. א
א، א א، א א، א : א א א
. א א، א
Resumen:
En este artículo procuraremos proporcionar un marco didáctico
bastante claro que permita una enseñanza adecuada para estudiante de
máster árabe/español/árabe, en primer contacto con la traducción. El
objetivo principal de nuestro estudio, consiste primero, en exponer
nuestra concepción de las clases de traducción tal como la impartimos
y segundo, señalar la necesidad de adecuar la enseñanza de la
traducción a la naturaleza tan particular de esta asignatura.
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I. Introducción:
A través de este artículo procuraremos reflexionar sobre la
didáctica de la traducción cuyos principales aspectos son motivados
por nuestra humilde experiencia como profesoras en el Instituto de
Traducción Universidad de Argel 2. Durante nuestra enseñanza,
hemos constatado que el enfoque de competencia adaptado,
habitualmente, en la didáctica de la traducción queda muy limitado
porque no responde a los objetivos deseados, concretamente el
desarrollo de la competencia traductiva de los estudiantes.
Este enfoque consiste en poner el estudiante, desde el
principio, frente a una situation-problème (Bitar, Kaddouri et
Azizi (2012)) del texto que se va a traducir, sin facilitar
previamente el marco metodológico adecuado. Partiendo del
principio de que la traducción es una práctica que requiere mucha
habilidad, en la enseñanza también se requiere que el estudiante
este dotado especialmente al iniciar su formación, de instrumentos
y técnicas que le permitiesen analizar e interpretar los textos para
la traducción. Se trata bien de instrumentos elaborados por la
lingüística. Por consiguiente, creemos que es menester que la
didáctica de la traducción sea basada sobre una lingüística aplicada
a la traducción1. Por lo tanto se trata de una lingüística aplicada a la
traducción que facilita al estudiante de traducción una serie de
instrumentos teóricos y prácticos fundamentales en la práctica de
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II. Problemática:
En este estudio partimos de nuestra propia experiencia didáctica
en la enseñanza de la traducción. En relación con los diferentes
niveles de la enseñanza de la traducción, precisamente con nuestros
estudiantes de máster, hemos constatado que su concepción
traductiva se limita a la noción de una palabra que posee, en la
lengua de partida, un sentido definido por el diccionario, con
correspondencias en la lengua de llegada; entre las cuales se elija
una. A nuestro juicio, esta concepción tan reducida de la operación
traductiva se debe al hecho de excluir la función comunicativa1
de la traducción tanto en el programa de la enseñanza como en la
práctica de la traducción.
En ese sentido, nos parece que, restringirse a la dimensión
semántica del texto, el didacta permanece lejos del planteamiento
pragmático que pone de relieve la función comunicativa del texto.
No obstante, llamar la atención de los estudiantes sobre
la importancia de dicha función les ayudará no sólo a superar las
dificultades de la traducción, sino a concebir diferentemente la
dificultad de la traducción en sí misma.
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Proceso de traducción
TEXTO DE TEXTO DE
PARTIDA LLEGADA
Fase de análisis
e interpretación
Herramientas Contexto
lingüísticas lingüístico/Extralingüístico
Aplicación de Significado/
materiales de trabajo Sentido
lingüísticos y
textuales
Dimensión semántica y
pragmática
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V. Conclusión
Consideramos que esta propuesta de metodología contribuye
a la mejora de la enseñanza de la traducción en nuestro Instituto, y
a continuación destacamos algunos puntos esenciales de este
método de enseñanza:
- Poner en evidencia la importancia de la fase de lectura e
interpretación incluyendo la noción del contexto.
- La enseñanza mediante el método de situation
d’intégration, permite a los estudiantes adquirir elementos
primordiales de análisis y de comprensión.
- El estudiante tome conciencia de la diferencia existente
entre el sentido lingüístico y el sentido intencional e un
enunciado.
- La aportación del enfoque constructivista en el proceso de
traducción.
- El texto que se va a traducir ya no está considerado como
un paquete de enunciados, sino constituye una unidad de
traducción.
- La proposición híbrida establecida puede constituir un
método destinado a estudiantes en primer curso de máster,
se centra en la iniciación de su formación en traducción.
Sin embargo se recurre al método de competencia en un
nivel de formación más avanzado.
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español» en lingüística aplicada del español, Lacorte M. coord.
ARCO/LIBROS, S.L, Madrid.
136
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137
Las actas notariales argelinas de AlMahākim
alŠar´iyya durante la época colonial.
Problemas traductológicos.
Mouffok Nafissa
Universidad de Argel 2
Instituto de Traducción
א
א א א א א א
א ، א א א א א א
א א א א אא
א
א ، א א א
א א א
א (tuteur) (tutuor) .
א .א א א
א א ، א א . א א
א א א
א א ، א א א
. א א א א א א
א א א، א א، א: א א
א א، א، א
Cahiers de Traduction, N° 7 - 2016
INTRODUCCION
El interés de estudiar las dificultades que plantean algunos
términos jurídicos árabes, surgió tras haberme confrontado a textos,
o mejor dicho, manuscritos notariales argelinos redactados en árabe
durante la época colonial, que me correspondió traducir, durante mi
ejercicio como traductora jurada ante los tribunales argelinos. El
primer contacto con dichos manuscritos era, lo menos que podía
decir, chocante, ya que me encontré ante un discurso, un estilo de
redacción y unos vocablos bien distintos de los textos recientes y al
antípoda de lo que pueden ofrecer las clases académicas. De hecho,
mucho de los clientes que deseaban traducirlos o editarlos ()اﺳﺘﻨﺴﺎخ
lo hacían generalmente a petición de sus propios abogados, a
quienes resultaba difícil descifrar o entender su lengua y contenido,
porque les faltaba la herramienta lingüística, además de la
transcripción que suponía una dificultad añadida.
El estudio de aquellos manuscritos, me ponía muchas veces
ante grandes dificultades, tanto semánticas como traductológicas.
Traducir un documento de este tipo requería todo un trabajo de
investigación, no sólo lingüístico, sino que también histórico y
jurídico.
El propósito, por consiguiente de este humilde trabajo, es
exponer unas dificultades que censé en diez documentos. Sólo he
elegido algunos significados que he clasificado en tres categorías:
la primera de índole interpretativo, la segunda religioso cultural y
la tercera de orden lingüístico. Empezaré, pues, por enmarcar el
trabajo notarial dentro de su contexto histórico, pasando por
presentar algunas figuras de caso, y como remate exponer las
dificultades traductológicas y las “posibles” soluciones de casos
intraducibles.
La traducción en sí es un oficio salpicado de problemas y
dificultades, más aún en disciplinas tan exactas como la traducción
jurídica. La traducción a demás de ser un instrumento de
información basado en el cúmulo de conocimientos y experiencias,
es un medio de comunicación dirigido a cumplir un papel bien
definido. Su papel se vuelve primordial cuando hace de mediador
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א א )
א א א א
א א א
א
א:11 ( א א
Es la palabra consagrada en Argelia para referirse al reparto
de la herencia. Aunque el equivalente semántico de farīda es
“obligación”, no obstante una traducción similar no aportaría todos
los elementos que cubre dicha voz. La traducción que se suele dar
en este caso es: el acta de reparto de las partes sucesorias de
herencia, que, es, en realidad una explicación más que una
traducción, y eso para no establecer un paralelismo entre la
herencia en el Islam y la de otros países y legislaciones de cultura
occidentales u otras. De hecho, muchos mantienen la palabra árabe
Frédha y la ponen entre paréntesis para dar a entender que es un
concepto bien preciso. Dicha técnica fue criticada por algunos por
considerar que opta por la facilidad. Pero, más que facilidad, nos
encontramos ante un caso con una alta carga religiosa y cultural, y
traducirlo simplificando su contenido acarrearía un sacrificio de
sentido bastante significante.
Tercera categoría : dificultades de orden lingüístico: al-mazbūr,
tawlīŷ, ḥulūl / اﻟﺤﻠﻮل/ ﺗﻮﻟﻴﺞ/اﻟﻤﺰﺑﻮر
1. Sobre las críticas dirigidas al traductor que quiere suplantar al papel del
jurista, véanse : Maher Abdel Hadi, «La juritraductologie et le problème des
équivalences des notions juridiques en droit des pays arabes », p. 76.
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א ، א :
، ... א
. א א א ، א א
Notamos aquí que la palabra hulūl, plantea un problema de
orden semántico porque primero hay que entenderlo en árabe. Si
buscamos en los diccionarios la voz hulūl, o la raíz trilítera halala,
las explicaciones que encontramos no tienen relación con el
matrimonio. La explicación que nos da por ejemplo el diccionario
al munŷid, por no citar más que éste, designa a los adeptos del
al-hululiyya que es una doctrina sufí, que considera que Dios está
dentro de cada cosa. Idea que defendió al-Hallaj. Obviamente no
es el sentido que buscamos. La palabra hulūl que prácticamente ha
caído en desuso, significa en la frase que mencionamos
anteriormente, que la dote de la novia es de setenta duros, once en
concepto de ajuar y el resto que son de 59 duros que el novio ha
pagado y entregado al padre de la novia antes de consumar el
matrimonio. Pues notamos que ahora por ejemplo en Argelia, esta
palabra ha completamente desaparecido de los actas de matrimonio
o de los textos jurídicos. En el derecho actual se habla más bien de
al-binā´. Aquí la técnica de la paráfrasis se impone. De lo
contrario, el sentido quedaría incompleto.
Otro ejemplo es al-tawlīŷ. Si nos apoyamos en la raíz trilítera
walaŷa, entendemos entrar, no obstante su significado es hacer una
donación en vida. Al-mazbūr, es otra de las palabras que se usan
con un sentido no reseñado en los diccionarios. Pues el significado
que nos ofrecen los diccionarios es “escrito”, no obstante esta
palabra significa el susodicho. Notamos, pues, que ambos casos,
plantean un problema de polisemia o de vocablos altisonantes y
arcaizantes propios al lenguaje antiguo que cayeron en desuso, lo
que hace poco común y hasta incomprensible para algunos su
significado de nuestros días.
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Cahiers de Traduction, N° 7 - 2016
Conclusión:
Los términos o palabras que acabamos de mencionar
plantean para el traductor un serio problema de no-equivalencia.
Para resolver dicho problema el traductor puede dar algunas
soluciones posibles. Ante dicha dificultad, se ve obligado a
escaquear los obstáculos tanto lingüísticos como culturales y
religiosos gracias a técnicas cuyo objetivo es reducir al máximo el
riesgo de caer en una mala traducción, en un no-sentido o
contrasentido. La equivalencia funcional que consiste en una
interpretación puede paliar a una carencia lingüística o de
equivalencia real. Pero esta interpretación puede acarrear para el
traductor algunas críticas que le achacan ir más allá de sus
competencias que consisten en hacer un trabajo puramente
lingüístico, y no ejercer de traductor-jurista porque no lo es, lo que
supone un riesgo de cometer graves errores. Otra de las soluciones
posibles es optar por la transcripción fonética, pese a que puede
permanecer una opción bastante hermética para el receptor que no
tiene por qué tener conocimiento del las leyes islámicas, lo cual
afecta al papel comunicativo que debe ofrecer la traducción.
También puede ser considerado como optar por la facilidad.
El lenguaje jurídico conlleva algunas nociones, instituciones
y procedimiento que son tan propios a cada lengua, que a veces
resulta complicado transponerlos de un sistema a otro, sin arriesgar
de caer en la ambigüedad. Cuando el traductor no encuentra
equivalente adecuado, o él que propone puede perjudicar o
tergiversar el sentido, se ve obligado a recurrir a la paráfrasis.
En definitiva, todos estos métodos o procedimientos son unas
herramientas de las que echa mano el traductor condenado a hacer
de equilibrista entre el eterno dilema del exceso de interpretación y
los vacíos semánticos.
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Cahiers de Traduction, N° 7 - 2016
Bibliografía:
1. BESSADI, Nourredine, (2010) Le traducteur juridique algérien
face à la difficulté de traduire certains termes juridiques arabes.
Alternative Francophone vol.1, 3, 40-48 http://ejournals.library.
ualberta.ca/index.php/af 40 © Copyright Alternative Francophone
& the author 2010.
2. FELALI, A., 2012 Bilinguisme et bi juridisme, l’exemple du
droit algérien, en Colloque International Perpignan 2-3 Avril -
Numéro Spécial 02-2012.,pp. 70-115.
3. Maher Abdel Hadi, 2002 «La juritraductologie et le problème
des équivalences des notions juridiques en droit des pays
arabes», ILCEA [En ligne], 3 |, mis en ligne le 08 juin 2010, pp.
71-78. http:// ilcea.revues.org/816P.
4. Mejri, S., Thoiron, Ph., 2004 La terminologie, entre traduction et
bilinguisme. Journée scientifique de formation et d´animation
régionale. Hammamet (Tunisie) le 14 octobre. Sous la direction
de Agence Univesitaire de la Francophonie. Réseau Lexicologie,
Terminologie, Traduction et Rencontres Linguistique
méditerranéennes.
5. Omar Mazari, Islamophobia: Deus ex Machina, Edition
et Conseil, 2012.
6. TRESCASES, A., 2012 La traduction juridique : un art difficile
dans les pays du Maghreb, en : Le Bilinguisme Juridique Dans
Les Pays Du Magrheb, Colloque International Perpignan
2-3 Avril 2012- Numéro Spécial 02-2012, pp. 116- 153.
7. ZENNAKI, D., 2012 La fiabilité de la traduction des textes
juridiques en Algérie, Le Bilinguisme Juridique Dans Les Pays
Du Magrheb, Colloque International Perpignan 2-3 Avril 2012-
Numéro Spécial 02-2012, pp.169- 183.
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Zur Bedeutung des Übersetzens im Deuscht als
FremdspracheUnterricht
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2. Wichtige Unterschiede
Königs(2000,6) unterscheidet zwischen Übersetzung als
Übungsform (zur Verbesserung der sprachlichen Kompetenz) und
Übersetzung als Selbstzweck (zur Erreichung translatorischer
Kompetenz, wenn Ausgangs- und Zielsprache schon gleichermaßen
beherrscht werden)Die Unterscheidung geht auf die Einsicht zurück,
dass im Fremdsprachenunterricht übersetzerische Kompetenz nicht zu
erzielen sei.2 House verwendet für dieselbe Dichotomie die Termini:
„pädagogische” und „kommunikative” Übersetzung.Pädagogische
Übersetzungen erscheinen am sinnvollsten, wenn aus der
Muttersprache in die zu erlernende Fremdsprache übersetzt wird
(Hinübersetzung). Diese Art von Übersetzung ist deshalb für die
Überprüfung fremdsprachlicher Kompetenz und zielsprachlicher
Schreibfähigkeit geeignet, da sich der Übersetzende dabei nicht in
demselben Maße auf seine muttersprachliche Intuition verlassen kann
wie etwa bei der Herübersetzung.3
Im Falle der Herübersetzung steht die Überprüfung von
Sinnverständnis im Vordergrund, zugleich aber auch jene der korrekten
Beherrschung der Muttersprache und der kohärenten und
1. Vgl. Aus der aktuellen Brockhaus Enzyklopädie5 zitiert nach Stolze ,R,
Übersetzungstheorien: eine Einführung, Narr Frank Verlag , Tübingen, 2005;
S269
2. Vgl. Königs, F.G.: Übersetzen im Deutschunterricht? Ja, aber anderes. In:
Fremdsprache
Deutsch "Übersetzen im Deutschunterricht". Heft 23, Klett, München, 2000:S06
3. Nora CÃPÃÞÂNÃ ; Übersetzen im Germanistikunterricht. Einsatzmöglichkeiten
und Nutzen,S158:in
http://docplayer.org/10096889-Uebersetzen-im-germanistikunterricht-
einsatzmoeglichkeiten-und-nutzen.html
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4.Textsorten
Übersetzungen sind besser als eine Übungsform einzusetzen,
mit der an vorgegebenen Texten funktional sprachliche und auch
kulturelle Unterschiede klargestellt, vermittelt und geübt werden
können. Wichtig sind eindeutige Übersetzungsaufträge und deren
Einbettung in kommunikative kultur- und wirklichkeitsbezogene
Situationen und methodisch vielfältige Arbeitsformen. Sie sollten
den unterschiedlich schwierigen Anforderungen entsprechen, die
Ausgangstexte stellen (z.B. Briefe, Gebrauchstexte). Auch kommt
es bei bestimmten Texten, etwa bei technischen, juristischen und
wissenschaftlichen Texten, auf größtmögliche terminologische
Genauigkeit und Nähe zum Ausgangstext an. Bei anderen Texten,
so vor allem bei literarischen Texten, die als besonders schwierig
einzustufen sind, ist der Sinn, d.h. das Erfassen und Wiedergeben
des Gemeinten und Mitgemeinten oft entscheidender als die
formale Seite.1
5. Lernziel
Das zentrale Lernziel der Übersetzung und der didaktische
Ort im Spracherwerbsprozess sind trotz des Interesses an der
Übersetzungsdidaktik noch nicht eindeutig geklärt. Die Lernziele
reichen von:2
Wortschatzerweiterung, Ausdruckserweiterung, Erwerb
stilistischer Fähigkeiten,
Vertiefung und Festigung grammatischer Kenntnisse,
- Beherrschung von Strukturen
Über - Konversationsfähigkeit
- Simulation aktiver
Sprachverwendung
- Erweiterung schriftsprachlicher
Kompetenz
- Sprachvergleich
1. www.hueber.de/.../index.php/Übersetzung
2. www.hueber.de/.../index.php/Übersetzung
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- Textverständnis
- Schulung linguistischer und
literarischer Interpretation
bis hin zu - Vorbereitung auf eine Prüfung und
- Erlernen der
Übersetzungstechniken.
Viele dieser Lernziele sind in der Übersetzungsarbeit sicher
mehr oder weniger realisierbar oder realisiert(worden), andere
scheinen kaum erreichbar. Der didaktische Ort der Übersetzung
bedarf noch genauerer Bestimmung; Übersetzungen werden
einerseits z.T. in beschränktem Maß schon für den
Anfängerunterricht empfohlen, während sie andererseits nur für
den Fortgeschrittenenunterricht als sinnvoll angesehen werden.
Dabei bleibt immer noch unklar, ob Übersetzungen mehr der
Anwendung von Grammatik und/oder Lexik oder der Schulung von
Ausdruck, Stil und Textverstehen dienen sollen.1
6.Vorgehensweisen
Das übliche methodische Vorgehen bei der Übersetzungsarbeit
ist, den Lernenden einen Text vorzulegen, der Satz für Satz mit mehr
oder weniger ausgedehnten Hilfen in den Bereichen Lexik, Syntax,
Ausdruck, Stil zu übersetzen ist. Fehler in Grammatik, Wortschatz
usw. werden korrigiert, selten die Gründe der Fehlerhaftigkeit
aufgedeckt und dabei auch allgemein kaum auf kulturelle
Hintergründe eingegangen.2
Damit Übersetzung sinnvoll für den Spracherwerbs- und
erweiterungsprozess wirkt, sollte in Kleingruppen gearbeitet werden,
die den gleichen Text zu übersetzen haben. So können später die
möglichen Varianten verglichen und gemeinsam die optimale Version
erarbeitet werden.Vorher sind die zu übersetzenden Texte von den
Lehrenden zu analysieren hinsichtlich möglicher schwieriger, auch
unbekannter grammatischer, lexikalischer Einheiten, die in durchaus
kontrastiv angelegten Vorübungen erarbeitet werden sollten.Eine stille
1. www.hueber.de/.../index.php/Übersetzung
2. www.hueber.de/.../index.php/Übersetzung
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1. www.hueber.de/.../index.php/Übersetzung
2. www.hueber.de/.../index.php/Übersetzung
3. Nora CÃPÃÞÂNÃ ; Übersetzen im Germanistikunterricht. Einsatzmöglichkeiten
und Nutzen,S158:in
http://docplayer.org/10096889-Uebersetzen-im-germanistikunterricht-
einsatzmoeglichkeiten-und-nutzen.html
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Cahiers de Traduction, N° 7 - 2016
Bibliografie
1. Königs, F.G.: Übersetzen im Deutschunterricht? Ja, aber anderes.
In: Fremdsprache Deutsch "Übersetzen im Deutschunterricht".
Heft 23, Klett, München, 2000
2. Nora CÃPÃÞÂNÃ ; Übersetzen im Germanistikunterricht.
Einsatzmöglichkeiten und Nutzen: in
http://docplayer.org/10096889-Uebersetzen-im-
germanistikunterricht-einsatzmoeglichkeiten-und-nutzen.html
3. www.hueber.de/.../index.php/Übersetzung
4. Stolze ,R, Übersetzungstheorien: eine Einführung, Narr Frank
Verlag , Tübingen,2005;
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