Milgram Soumission A Autorite
Milgram Soumission A Autorite
Milgram Soumission A Autorite
(7 mai 2009)
Extrait de:
Stanley Milgram, Soumission à l’autorité,
Paris, Calmann-Lévy, 1974, pp. 169-190.
.
Extrait de:
Mise en page sur papier format: LETTRE (US letter, 8.5’’ x 11’’)
“Organisation sociale
et dépendance hiérarchique :
Stanley Milgram,
Soumission à l’autorité.”
Extrait de:
Organisation sociale
et dépendance hiérarchique.
Stanley Milgram :
extrait de
SOMMAIRE
Le processus de l'obéissance :
application de l'analyse à l'expérience
La famille
Le cadre institutionnel
Récompenses
Conditions préalables immédiates
L'ÉTAT AGENTIQUE
FACTEURS DE MAINTENANCE
Continuité de l'action
Obligations inhérentes à la situation
Anxiété
Organisation sociale et dépendance hiérarchique : S. Milgram, Soumission à l’autorité 12
Le processus de l'obéissance :
application de l'analyse à l'expérience
Nous devons tout d'abord examiner les forces qui ont agi sur
l'individu avant qu'il devienne notre sujet, ces forces qui ont mode-
lé son orientation fondamentale vis-à-vis de la société et préparé le
terrain de l'obéissance.
La famille
Le cadre institutionnel
Récompenses
plus ingénieuse reste celle qui consiste à placer l'individu dans une
niche de la structure dont il fait partie. Elle offre en effet le double
avantage de motiver le comportement du premier et de perpétuer la
seconde. Cette forme de récompense, « la promotion », est ressen-
tie avec une profonde satisfaction par le bénéficiaire, mais elle a
pour principal mérite d'assurer la continuité de la hiérarchie.
Mead), d'où l'utilisation générique de leur nom pour désigner une société
primitive
Organisation sociale et dépendance hiérarchique : S. Milgram, Soumission à l’autorité 22
L'ÉTAT AGENTIQUE
Syntonisation
Image de soi
nelle et décider de s'abstenir. Mais une fois qu'il est converti à l'état
agentique, ce mécanisme d'appréciation disparaît entièrement.
N'étant pas issue de ses propres motivations, l'action ne se réfléchit
plus sur son image personnelle et par conséquent, sa conception ne
saurait lui être imputée. Il arrive fréquemment que l'individu se
rende compte que ce qui est exigé de lui entre en contradiction to-
tale avec ce qu'il souhaiterait faire. Même lorsqu'il accomplit l'ac-
tion, il ne voit pas de rapport entre elle et lui. Pour cette raison, de
son point de vue, les actes exécutés sur ordre ne sont pas vérita-
blement coupables, si inhumains qu'ils puissent être en réalité. Et
c'est vers l'autorité que le sujet se tourne pour qu'elle le confirme
dans la bonne opinion qu'il a de lui.
FACTEURS DE MAINTENANCE
Dès lors qu'un individu est entré dans l'état agentique, qu'est-ce
qui le contraint à y demeurer ? Toutes les fois que des éléments
sont liés entre eux pour former une hiérarchie, il faut nécessaire-
ment que des forces les maintiennent dans cette relation. En leur
absence, la plus légère perturbation provoquerait la désintégration
de la structure. C'est pourquoi, dès que les individus sont insérés
dans une hiérarchie sociale, il doit y avoir un mécanisme de liai-
son pour donner à la structure un minimum de stabilité.
mander : Quels sont les obstacles que le sujet doit surmonter s'il
veut s'arrêter ? Au travers de quel maquis psychologique doit-il se
frayer un chemin pour quitter sa place devant le stimulateur et pas-
ser au stade de la révolte ouverte ?
Continuité de l'action
Anxiété
Fin de l’extrait