Mémoire: Thème
Mémoire: Thème
Mémoire: Thème
Mémoire
En vue de l’obtention du Diplôme de Master
Domaine Des Sciences de la Nature et de la Vie
Filière : Sciences Biologiques
Spécialité : Biotechnologie et protection des végétaux
Thème
Etude phytochimique, activité antioxydante et
antimicrobienne des composés phénoliques de
Lavandula steochas L.
Je dédie ce travail à ma famille spécialement aux personnes les plus chères au monde. Mes
chers parents qui sont la lumière de mes yeux, l’ombre de mes pas et le bonheur de ma vie.
Qui m’ont apportés son appui durant toutes mes années d’études, pour ses sacrifices et
A mes frères :Badro ,Nacer ,Abdou ,Alla ,Zinou pour leurs tendresse et leurs permanentes
présence à mes cotés sans oublié ma très belle chère soeur unique Aziza
À mes très chères cousines ,Merieme ,Imen, Hadjer ,Houda ,Kenza ,Nessima,Amina
Ikhlas
Dédicace
ET A SA BONTE, POUR LA
PATIENCE, LA COMPETANCE ET LE
ARRIVE À CE STADE.
Je dédie ce mémoire :
A l'âme de ma chère Mère, décédé trop tôt, qui m'a toujours poussé et motivé dans mes
études. J'espère que, du monde qui est sien maintenant, elle apprécie cet humble geste comme
preuve de reconnaissance de la part d'une fille qui a toujours priée pour le salut de son âme.
Puisse Dieu, le tout puissant, l'avoir en sa sainte miséricorde !
A toute ma famille pour leur soutien tout au long de mon parcours universitaire,
Nahla
Remerciement
Avant toutes choses, je remercie Dieu, le tout puissant, pour m’avoir donné la force et
la patience.
notre promotrice Mme Boumerfeg, pour nous avoir encadré et diriger notre
jury, et nous adressons nos remerciements à Mdm MEZITI ASMA pour l’intérêt qu’elle a
Ne pouvons-nous empêcher d’avoir une pensée pour ceux et celles qui ont
répondu présents et nous ont offert leur soutien moral dans les moments
difficiles et qui étaient à nos côtés pour partager avec nous les moments de joie
Résumé
Mots clés: Lavandula stoechas L., composés phénoliques, polyphénole, flavonoïde, Activité
anti-oxydante, Activité antibactérienne.
ملخص
Lavandula stoechasانخشايت َباث طبٍ يٍ يُطقت انبىَزة (اندشائز) يٍ عائهت انشفىَاث ،حذعً يحهُا بانخشايت او
انحهحال .حسخخذو فٍ انطب انخقهُذٌ باندشائز َ .هذف انعًم انحانٍ إنً حقُُى َشاط يضاداث األكسذة وانُشاط انًضاد
نهًُكزوباث فٍ يسخخهص انالفُذر انذٌ َخى ححضُزِ بىاسطت انُقع فٍ انًُثاَىل و انخٍ اعطج يزدود ٪1..1 ± 22.22
فٍ يزكباث انفُُىل .حى ححذَذ يحخىي انبىنُفُُىل انكهٍ باسخخذاو كاشف ، Folin-Ciocalteuوهى (1.21 ± 211.21
) μg EAG / mgيٍ انًسخخهص ،حى حقُُى انفالفىَىَذ بانطزَقت باسخخذاو كهىرَذ األنىيُُىو َ ، .AlCl3قذر انًحخىي
بُسبت ( )μg EQmg 0.1.± 23.2يٍ انًسخخهص .يكُج انخحهُالث انخكًُهُت يٍ حسهُظ انضىء عهً قذرة انًسخخهصاث
انًضادة نألكسذة وانًضادة نهبكخُزَا وفقًا نهطزق انخانُت :أظهزث هذِ انذراست َشاطُت عانُت يضادة نألكسذة احداِ اندذر
انحز DPPHحُث أعطج َسبت حثبُظ عانُت يساوَت ( 7,163 ± 0,1139يُكزوغزاو /يُهُهخز) واظهزث انذراست اٌ
اَخفاض انطاقت َساوٌ 149.2 ± 7.795ويع قذرة يضادة انألكسذة انكهُت حساوٌ .1.83. ± 302.3اظهزث َخائح
انذراست اٌ نهذِ انشَىث حأثُز كبُز عهً َشاطُت انبكخُزَا انًخخبزة ( S. aureus ; B. subtilis ;, E. coli
)C.albicans ; P.aeroginosaباسخعًال طزَقت االَخشار فٍ وسظ هاليٍ .سًحج نُا َخائح هذا انعًم بأٌ َؤكذ أٌ
خالصت انُباث انًذروص نها خصائص يضادة نألكسذة ويضاد نهًُكزوباث ًَكٍ أٌ حسًح نُا بانخىصُت بانخكُىنىخُا
انحُىَت.
الكلمات المفتاحية ، .Lavandula stoechas L :يزكباث انفُُىل ،انفالفىَىَذ ،انُشاطُت انًضادة نالكسذة ,و انُشاطُت
انًضادة انًضادة نهبكخُزَا.
Sommaire
Introduction ………………………………………………………………...…………..…….. 01
I.2.1. Étymologie………………………………………………..…………………...……… 03
I.2.2. Synonymes………………………………………………………………………….… 03
I.2.1.Généralité …………………………………………………………….........…….…… 07
II.1.Matériel………………………………………………………………………..…….……... 19
II.2.5.Activités biologiques…………………………………………………………..…… 23
Références bibliographiques
Annexes
Liste des figures
N0 Titre Page
01 Lavandula steochas L. 04
02 Biosynthèse de certains composés phénoliques à partir de la phénylalanine 08
03 Principaux acides hydroxycinnamiques 09
04 Principaux acides hydroxybenzoïques 10
05 Principaux types de coumarines 10
06 Les structures chimiques des principales familles de flavonoïdes 11
07 Principaux dommages cellulaires induits par les espèces réactives de 15
l‟oxygène et provoqués sur les lipides, les protéines et l‟ADN
08 Les systèmes de défense contre les radicaux libres 17
09 Forme libre et réduite du DPPH 23
10 Mécanisme réactionnel intervenant lors du test FRAP entre le complexe 25
ferricyanide ferriqueFe (III) et un antioxydant (AH)
11 Le taux d‟humidité et la matière sèche (MS %) de L. stoechas L 31
12 Courbe d‟étalonnage de l‟acide gallique 32
13 La courbe d‟étalonnage de la quercetine 33
14 Activité anti-radicalaire au DPPH de l‟extrait de L. stoechas L. 35
15 Activité anti-radicalaire au DPPH de standard BHT 36
16 Histogrammes exprimant les IC 50 (μg/ml) permettant la réduction de 50 % 36
du DPPH.
17 Pouvoir réducteur de l‟extrait méthanolique de L. steochas L à 700 nm 39
18 Pouvoir réducteur de la vitamine C à 700 nm 39
19 Histogrammes exprimant les EC 50 (μg/ml) permettant la réduction de 50 % 40
du fer
20 Droite d‟étalonnage de l‟acide ascorbique pour mesure la capacité 41
antioxydante
21 Capacité antioxydante totale d‟ l‟extrait de L. steochas L et de BHT 42
N0 Titre page
Abs : Absorption.
CHL : Chloramphénicol
DO : Densité optique.
Ext : extrait
GM: Gentamicine.
MH : Muller Hinton.
OFL : Ofloxacin.
Rdt: Rendement.
SD : Déviation standard.
.
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale
Introduction générale
Depuis l‟antiquité, les plantes médicinales ont toujours fait partie du savoir de base de
toutes les sociétés humaines (Aquaron, 2005). Aujourd‟hui, en cette ère de progrès rapide de
la technologie médicale, les préparations à base de plantes appelées aussi « médecine
alternative ou complémentaire » gagnent beaucoup de popularité (Qidwai et al., 2013), et
l‟intérêt accru pour leur utilisation a encouragé des études plus détaillées sur les ressources
végétales (Vasile Bagiu et al., 2012).
Actuellement, plusieurs questions sont soulevées concernant les effets indésirables des
molécules synthétiques destinées à la lutte contre le stress oxydant et les infections
bactériennes (Ames, 1983 ;Wang et al., 2008). Il semble donc important de trouver une
alternative à l‟utilisation des antioxydants synthétiques et des antibiotiques classiques. Les
remèdes à base de plantes constituent une alternative dans les systèmes de soins primaires et
donc, une voie prometteuse pour le développement des médicaments traditionnellement
améliorés. Ces derniers temps, beaucoup de chercheurs s‟intéressent aux plantes médicinales
pour leur richesse en antioxydants naturels à savoir les polyphénols, les flavonoïdes, les
tannins, etc. qui possèdent des activités antioxydantes, antimicrobiennes, pouvoirs anti-
inflammatoire, anticancéreux, antiviral, ainsi que la prévention des maladies cardiovasculaires
et dégénératives (Maisuthisakul et al. 2007). De ce fait, l‟exploitation de nouvelles
molécules bioactives ayant des effets secondaires limités ou inexistants à partir des sources
naturelles et leur adoption comme une alternative thérapeutique aux molécules synthétiques
sont devenues des objectifs prioritaires pour les recherches scientifiques et les industries
alimentaires et pharmaceutiques (Bruneton, 1999). Cependant, l‟évaluation des propriétés
phytopharmaceutiques, antioxydante et antimicrobienne demeure une tache très intéressante
et utile, en particulier pour les plantes d‟une utilisation rare ou moins fréquente ou non connue
dans la médecine traditionnelle. Ces plantes représentent une nouvelle source de composés
actifs (Teixeira da Silva, 2004).
des plaies contre les problèmes dermiques (Gören et al., 2002). Le présent travail a pour
objectif d‟évaluer les activités antioxydante et antibactérienne de l‟extrait brut de la partie
aérienne de cette plante Lavandula steochas L, largement utilisée en médecine traditionnelle
en Algérie, dont les objectifs de la présente étude sont :
2
Chapitre I Synthèse bibliographique
I.1.synthèse bibliographique
I.1. Monographie de Lavandula stoechas L.
I.2.1. Étymologie
Le mot lavande dérive du verbe laver, il est peut être issu de l'italien lavando (action
de laver) mais peut remonter au latin lavare qui signifie laver et aussi se baigner (Ryley,
1998). Dr T. B. (1926) donne comme définition du mot Stoechades : vient du grec
stoechades et signifie «rangées en lignes» (Barbier, 1963).
I.2.2. Synonymes
L‟espèce Lavandula stoechas L. (syn. Stoechas officinarium Moench) est
communément appelée „lavande française‟, „lavande italienne‟, „lavande espagnole‟, „lavande
des stoechades‟, „lavande maritime‟, „lavande papillon‟ ou „lavande à toupet‟
(Benabdelkader, 2012).
La lavande papillon, L. stoechas L. est une espèce végétale bien connue fait également
partie de la famille des Lamiacées ou Labiées. Il possède donc les mêmes caractéristiques
morphologiques et communes à l„ensemble de cette famille (Balouiri, 2011). Elle se présente
sous la forme d‟un arbrisseau et pouvant atteindre un mètre de haut (Benabdelkader, 2012),
tomenteux, blanchâtre, tétragones (Jullien, 2016), très ramifié et très aromatique avec une
lourde odeur semblable à celle du pin (Benabdelkader, 2012), l‟essence qu‟on peut en
extraire a une odeur très forte et désagréable (Barbier, 1963). Elle supporte la miombre,
tolère le froid et préfère les endroits ensoleillés et les sols riches (Chu & Kemper, 2001).
- Fleurs : de couleur mauve foncé (fig. 01), en épis courtement pédonculés, ovales ou
oblongs, compacts, quadrangulaires, surmontés d'une houppe de grandes bractées stériles
violettes. Bractées fertiles larges, obovales-subtrilobées, membraneuses, veinées, plus courtes
que le calice très velu. Carpelles ovales à 3 angles (Jullien, 2016).
densément poilu avec étoile type poils, parties inférieures boisées et rugueuses, taillis lors de
la coupe (Siddiqui et al, 2016).
La floraison, plus précoce que chez les autres lavandes, se déroule d‟avril à mai puis
en automne (Giray et Kirici, 2008).
4
Chapitre I Synthèse bibliographique
L'HE est un précieux remède des premiers secours, elle est accélère la guérison des
brûlures des plaies (action cicatrisante, réparatrice (Mennal et Chennafi, 2015) et
désinfectant des plaies contre les problèmes dermiques (Gören et al., 2002), a aussi des effets
5
Chapitre I Synthèse bibliographique
positifs sur les infections urinaires, les maladies cardiaques, l'eczéma (Baytop, 1999),
spasmolytiques, contre le diabète, la fièvre (Chu et Kemper, 2001), les douleurs menstruelles
féminines, les calculs rénaux, l‟anthrax, l‟otite, l'hypertension (Skoula et Abidi, 1996) et pour
traiter l‟infertilité (Chu et Kemper, 2001). Il est utilisée dans l„industrie de la lessive et de la
savonnerie, ainsi qu„en parfumerie. En effet, celle-ci analgésiques (calmante), antiseptiques
(Baytop, 1999 ; Beloued, 2005) sédatives (Baytop, 1999; Gören et al., 2002 ; Siddiqui et
al., 2016), antimicrobiennes (Asimgil, 1997; Gören et al., 2002), antibactériens,
antifongiques et antidépressifs (Cavanagh et Wilkinson, 2002).
Selon Ferreres et al. (1986) ; Lawrence (1996); Mastelic et Kustrak (1997) les
constituants chimiques potentiellement actifs du genre Lavandula sont :
Monoterpènes : a-pinène, 3-pinène, 3-ocimène, camphre, limonene, p-cymène,
sabinène, terpinène
Monoterpène alcools: a-terpinéol, bornéol, lavandulol, linalol, p-cymen-8-ol,
Transpivocarvéol.
Mono terpène aldéhydes: aldéhyde de cumin.
Mono terpène éthers: 1,8-cinéole.
Monoterpène esters: acétate de linalyl, acétate de terpènyl.
Monoterpène cetones: carvone, coumarine, cryptone, fenchone, méthylhéptenone,
noctanone,nopinone, p-méthylacétophénone p Benzénoides: eugénol, coumarine,
carvacrol, acide hydroxycinnamique, acide rosmarinique, thymol.
Sesquiterpènes: caryophylléne, oxyde de caryophylléne, a-photosantanol, OE-santalal,
a-norsantalénone.
Traces de nombreux autres composés, tels que les flavonoïdes.
6
Chapitre I Synthèse bibliographique
La plupart des molécules phénoliques sont formées à partir de deux acides aminés
aromatiques la tyrosine et surtout de la phénylalanine. Ces acides aminés sont formés de façon
variable suivant les végétaux,
Les composés phénoliques sont des substances présentes dans tous les végétaux et
dans tous les organes de la plante, ils possèdent un noyau aromatique portant un ou plusieurs
groupements hydroxyles (Naczk et Shahidi, 2003 ; Barboni, 2006 ; Sun et al., 2011). Et ils
jouent un rôle essentiel dans la structure et la protection des plantes (Naczk et Shahidi, 2003
; Stalikas, 2007). Ils offrent également, pour la santé humaine, une protection contre certaines
maladies impliquant un stress oxydatif, comme les cancers et les maladies cardiovasculaires et
neurodégénératives (Sun et al., 2011).
Le terme "composés phénoliques végétaux» englobe les phénols simples, les acides
phénoliques, les coumarines, les flavonoïdes, les stilbènes, les tannins, les lignines et les
lignanes (Stalikas, 2007).
1. La voie de Shikimate
C‟est souvent la voie de biosynthèse des composés aromatiques, elle joue un rôle
critique pour contrôler le métabolisme de la voie de phénylpropanoide (Yao et al., 1995).
7
Chapitre I Synthèse bibliographique
8
Chapitre I Synthèse bibliographique
Dérivent de l'acide cinnamique et ont une structure générale de base de type (C6-C3) dont
les plus abondants sont l‟acide caféique, l‟acide férulique, l‟acide cinnamique. Existent
souvent sous forme combinée avec des molécules organiques. Les degrés d'hydroxylation et de
méthylation du cycle benzénique, conduisent une réactivité chimique importante de ces molécules
(Sarni-Manchado et Cheynier, 2006). (Fig.3).
Ils sont considérés comme substances phytochimiques avec des effets prebiotique,
antioxydant, de chélation et anti-inflammatoire. Leur toxicité est très faible car ils sont
considérés non toxiques ; Les mieux caractérisés pharmacologiquement, sont l‟acide caféique
et l‟acide ferulique qui montrent l‟effet anticancéreux au niveau des poumons chez les souris,
alors que l‟acide gallique agit par le même effet en prévenant le déclanchement du cancer
oesophagien chez les rats (Laraoui, 2007).
1.2.3.1.2. Acides hydroxybenzoïques
Sont des dérivés de l'acide benzoïque et ont une structure générale de base de type
(C6-C1). Ces molécules existent souvent sous forme d'esters ou de glycosides. Les acides
hydroxybenzoïques les plus abondants sont répertoriés dans la figure 4
9
Chapitre I Synthèse bibliographique
Les coumarines qui sont aussi des dérivés de C6-C3, appartiennent au groupe des
composés connus des benzopyrones (O’Kennedy et Thornes, 1997) et toutes sont substituées
en C7 par un hydroxyle. Elles sont issues du métabolisme de la phénylalanine via un acide
cinnamique,l‟acide p-coumarique. Elles se trouvent dans la nature soit à l‟état libre ou bien
combiné avec des sucres. Elles sont responsables de l'odeur caractéristique du foin (Cowan,
1999) (Fig.5).
Les flavonoïdes constituent le groupe le plus large des composés polyphénoliques. Ils
sont classés en flavonols, flavones, flavanones, chalcones, flavanes, isoflavones, flavanols et
anthocyanes (Fig. 6) (Derbel et Ghedira., 2005). Du fait de leurs propriétés antioxydantes,
liées à leur structure polyphénolique, les flavonoïdes ingérés avec nos aliments sont réputés
10
Chapitre I Synthèse bibliographique
pour protéger l‟organisme contre les effets délétères des apports environnementaux oxydants
(Stoclet et Schini-Kerth., 2011).
Figure 6. Les structures chimiques des principales familles de flavonoïdes (Fraga et Oteiza.,
2011).
Les tanins sont un groupe diversifié de métabolites secondaires des plantes qui ont
deux caractéristiques communes : tous sont des polyphénols et tous ont la capacité de fixer les
protéines. Cependant, l'étude des effets nutritionnels des tanins est complexe parce que les
plantes contiennent une grande diversité de tanins. Certains tanins produisent des effets
toxiques tandis que d'autres bénéficient de la santé et de la nutrition (Harvey., 2006). Les
tanins, sont des constituants naturels du thé vert, vin rouge, et d'autres produits végétaux (Keil
et al., 2004).
Chez les végétaux supérieurs, il y‟a deux groupes de tanins qui différent par leur
structure et leur origine biogénétique : les tanins hydrolysables et les tanins condensés
(Biaye., 2002).
a) tanins hydrolysables : Ce sont des oligo ou des polyesters d‟un sucre (ou d‟un polyol
apparenté) et d‟un nombre variable d‟acide phénolique. Le sucre est très généralement le
11
Chapitre I Synthèse bibliographique
glucose. L‟acide phénolique est soit l‟acide gallique dans le cas des tanins galliques, soit
l‟acide hexahydroxydiphénique (HHDP) et ses dérivés dans le cas des tanins éllagiques
(Bruneton., 1999).
L‟activité antioxydante des polyphénols assure une meilleure conservation des denrées
alimentaires en empêchant la peroxydation lipidique. Dans l‟industrie cosmétique, les
composés phénoliques trouvent leur application pratique en luttant contre la production des
radicaux libres néfastes pour la santé et la beauté de la peau. En phytothérapie, même si
certaines indications sont communes à plusieurs classes (les propriétés vasculoprotectrices,
sont par exemple aussi bien attribuées aux flavonoïdes qu‟aux anthocyanes, tanins et autres
coumarines), chaque classe chimique semble être utilisée pour des bénéfices spécifiques
(Hennebelle et al., 2004).
C‟est admis que la capacité antioxydante de plusieurs fruits est due à la présence des
flavonoïdes, en fait, la plus part des constituants polyphénoliques montre un pouvoir
antioxydant élevé en comparant avec les autres antioxydants connus : vitamine C, vitamine E,
et β-carotène (Vinson, 1995).
12
Chapitre I Synthèse bibliographique
Le stress oxydatif est défini comme étant le déséquilibre entre la génération des
espèces réactives de l‟oxygène et la capacité du corps à neutraliser et à réparer les dommages
oxydatifs (Boyd et al., 2003).
Ce déséquilibre peut avoir diverses origines, telle que l‟exposition aux radiations
ionisantes (exposition importante au soleil, radioactivité artificielle ou naturelle), la pollution,
le contact avec certains pesticides et solvants, la consommation de tabac et d‟alcool, la prise
de certains médicaments, la pratique du sport intensif et tout processus susceptible de
surcharger les réactions de détoxication hépatique, notamment une perte de poids importante
(Poirier, J. 2004 ; Médart, J. 2009)
Un radical libre est définies comme toute molécule possédant un ou plusieurs électrons
non appariés (Jacques et André., 2004), cette molécule est très instable et réagie rapidement
avec d‟autres composants, essayant de capturer l‟électron nécessaire pour acquérir la stabilité,
une réaction en chaine débute lorsqu‟un radical libre attaque la molécule stable la plus proche
en lui arrachant son électron, et la molécule attaquée devient elle-même un radical libre
(Martinez-Cayuela, 1995).
Parmi toutes les espèces radicalaires susceptibles de se former dans les cellules, il
convient de distinguer un ensemble restreint de composés radicalaires qui jouent un rôle
particulier en physiologie et que nous appellerons radicaux libres primaires, qui dérivent
directement de l‟oxygène. Les autres radicaux libres, dits radicaux secondaires (radical
peroxyle ROO•, radical alkoxyle RO•), se forment par réaction de ces radicaux primaires sur
les composés biochimiques de la cellule (Novelli, 1997).
L‟ensemble des radicaux libres primaires est souvent appelé “espèces réactives de
l‟oxygène” (ROS). Cette appellation n‟est pas restrictive. Elle inclut les radicaux libres de
13
Chapitre I Synthèse bibliographique
l‟oxygène proprement dit : radical superoxyde O2•¯, radical hydroxyl OH•, monoxyde
d‟azote NO•, mais aussi certains dérivés oxygénés réactifs non radicalaires dont la toxicité est
importante : l‟oxygène singulet 1O2, peroxyde d‟hydrogène H2O2, peroxynitrite ONOO¯
(Favier, 2003). (Tab I).
Oxygène singulet 1
O2 Radical peroxyle ROO•
Le principal danger des radicaux libres vient des dommages qu‟ils peuvent provoquer
lorsqu‟ils réagissent avec des composants cellulaires importants, tels que l‟ADN Hadj Salem,
J. (2009), les lipides (peroxydation), les protéines Jacob, L. (2007)…etc. Cette oxydation
provoque des dommages sur tout l‟organisme, accélérant le vieillissement (maladies
cardiovasculaires et neuro-dégénératives, cancer, diabète…) (Pincemail,et al,2003) et la
dégradation des cellules et des tissus ( Bonnet, et al,2010). La figure 7 représente Cibles
biologiques et endommagement oxydatifs induits par les espèces oxygénées réactives (Kohen
et Nyska, 2002).
14
Chapitre I Synthèse bibliographique
Les antioxydants enzymatique (primaires) qui sont appelés également les antioxydants
vrais ou antioxydants radicalaires (Reynal et Multon, 2009). Ce sont Des enzymes
antioxydantes présentent des systèmes de défense très efficaces. Cette ligne de défense est
constituée de superoxyde dismutase (SOD), de catalase et de peroxydase (glutathion et
ascorbate) (Favier, 2006).
15
Chapitre I Synthèse bibliographique
Ces enzymes antioxydantes permettent l‟élimination des radicaux libres primaires, selon les
réactions suivantes:
Antioxydants phénoliques
Les polyphénols sont des métabolites secondaires ont des propriétés antioxydantes, et
en particulier la classe des flavonoïdes. Les flavonoïdes peuvent agir de différentes façons
dans les processus de régulation du stress oxydant : par capture directe des RLs, par chélation
de métaux de transition comme le fer ou par inhibition de l‟activité de la XO (Li et al., 2014).
16
Chapitre I Synthèse bibliographique
Figure 8. Les systèmes de défense contre les radicaux libres (Kohen et Nyska, 2002).
18
Chapitre II Matériel et méthodes
II.1.matériel et méthodes
II.1. Matériel
II.1.1. Matériel biologique
II.1.1.1. Matériel végétal
a. Critères de choix de la plante
a. Souche bactériennes
Le choix des microorganismes a été porté sur cinq souches de collection internationale
ATCC (American type culture collection) fréquentes en pathologie humaine. Certaines
d‟entre eux sont souvent responsables de toxi-infections alimentaires constituant ainsi un
problème majeur de santé publique, et sont caractérisées par leur résistance naturelle à divers
agents antimicrobiens.
19
Chapitre II Matériel et méthodes
La conservation des souches a été réalisée par ensemencement des souches isolées sur
gélose nutritive inclinée dans des boites de pétri, les cultures pures sont conservées à + 4 °C à
l‟obscurité.
20
Chapitre II Matériel et méthodes
Le taux d‟humidité ou la teneur en eau est définie comme étant la perte de poids subit
lors de la dessiccation (Audigié et al., 1978) et a été déterminée par le procédé de séchage
dans l‟étuve à 105 °C, 2g de la matière fraiche été étuvé pendant 4 heure ; trois répétitions ont
été réalisées, dont la moyenne représenterait le taux d‟humidité (Twidwell et al., 2002 ;
Simpson, 1999).
Le taux d‟humidité de cette plante est calculé par la formule suivante (Twidwell et al.,
2002 ; Simpson, 1999):
Le dosage des polyphénols totaux a été effectué selon la méthode de Wong et al.,
(2006). La teneur phénolique totale est habituellement déterminée colorimétriquement par le
spectrophotomètre UV-Vis en utilisant l‟essai de Folin-Denis ou généralement Folin-
Ciocalteu. Ces essais sont basés principalement sur la réduction du réactif acide
phosphotungstique phosphomolybdique (réactif de Folin) dans une solution alcaline
(Vuorela, 2005).
200μl d‟extrait (dissous dans le méthanol) ont été ajoutés à 1ml de réactif de Folin-
Ciocalteu 10 fois dilué. Les solutions ont été mélangées et incubées pendant 4 minutes. Après
l‟incubation 800 μl de la solution de carbonate de sodium Na2CO3 (75g /l) a été ajoutée. Le
mélange final a été secoué et puis incubé pendant 2 heures dans l'obscurité à température
21
Chapitre II Matériel et méthodes
La méthode de trichlorure d‟aluminium (AlCl3) cité par Djeridane et al., (2006) est
utilisée pour quantifier les flavonoïdes.
Les flavonoïdes possèdent un groupement hydroxyle (OH) libre, en position 5 qui est
susceptible de donner avec le groupement CO, un complexe coloré avec le chlorure
d‟aluminium. Les flavonoïdes forment des complexes jaunâtres par chélation des métaux (o et
aluminium). Ceci traduit le fait que le métal (Al) perd deux électrons pour s‟unir à deux
atomes d'oxygène de la molécule phénolique agissant comme donneur d‟électrons (Ribéreau-
Gayon et al., 1972).
1 ml d‟extrait et (dissous dans le méthanol) avec les dilutions convenables a été ajouté
à un volume égal d‟une solution d‟AlCl3 (2% dans le méthanol). Le mélange a été
vigoureusement agité et l'absorbance à 430 nm a été lue après 10 minutes d‟incubation.
22
Chapitre II Matériel et méthodes
Le radical DPPH• entre en réaction avec des agents réducteurs donneurs d‟atome
d‟hydrogène qui sont capables de réduire ce radical (Hinneburg et al., 2006 ; Hubert, 2006 ;
Subhasree et al., 2009 ; Coelhoa et al., 2010).
Les substances qui sont en mesure d'effectuer cette réaction peuvent être considérée comme
des antioxydants et donc des piégeurs de radicaux (Amarowicz et al., 2004 ; Hinneburg et
al., 2006; Mathew et Abraham, 2006).
23
Chapitre II Matériel et méthodes
La capacité d‟extrait de la plante à piéger le radical libre DPPH est évaluée en, suivant
le calcul de l‟IC50 et de l'indice de l'activité antioxydante (AAI) (Scherer et Godoy, 2009).
Une expérience de contrôle positif a été effectuée en utilisant le BHT dont les
concentrations varient entre 1 et 100 µg/ml.
Les IC50 sont calculées graphiquement par les régressions linéaires des graphes tracés
; pourcentages d‟inhibition en fonction de différentes concentrations des fractions testées
Les valeurs d‟IC50 ont été reportées en tant que moyenne plus ou moins l‟erreur
standard (SD). Une faible valeur d‟IC50 indique une forte capacité de l'extrait à agir comme
piégeur du DPPH (Bouhaddouda, 2016).
Le pouvoir réducteur du fer (Fe3+) dans l‟extrait est déterminé selon la méthode
décrite par Oyaizu (1986).
La présence des réducteurs (AH) dans les extraits des plantes provoque la réduction
de Fe3+/ complexe ferricyanide à la forme ferreux.
Par conséquent, le Fe2+ peut être évalué en mesurant et en surveillant l‟augmentation de la
densité de la couleur bleu cyanée dans le milieu réactionnel à 700 nm (Chung et al., 2002).
En effet, le système FeCl3/K3Fe(CN)6 confère à la méthode la sensibilité pour la
détermination «semi quantitative» des concentrations des antioxydants, qui participent à la
réaction redox (Fig. 10) (Amarowicz et al., 2004).
Figure 10. Mécanisme réactionnel intervenant lors du test pouvoir réducteur entre le
complexe ferricyanide ferrique Fe (III) et un antioxydant (AH)
Le protocole utilisé est celui décrit par Oyaizu, 1986. Dans un tube à essai en verre
contenant 1 ml de solution d‟échantillon à différentes concentrations, ont été ajoutés 2.5ml de
tampon phosphate (0,2M : pH 6,6) puis 2.5 ml de potassium hexacyanoferrate [K3Fe (CN) 6]
1% dans l‟eau distillée. L‟ensemble est chauffé à 50°C au bain marie pendant 20 minutes.
25
Chapitre II Matériel et méthodes
Un volume de 2.5ml d‟acide trichloracétique (10%) est ensuite ajouté et le mélange est
centrifugé à 3000 rpm pendant 10 minutes. Un aliquote de 2.5 ml de surnageant et transféré
dans un autre tube auquel ont été ajoutés 2.5 ml d‟eau distillée et 0.5ml de FeCl3 1%
fraîchement préparé dans de l‟eau distillée. Un blanc sans échantillon est préparé dans les
mêmes conditions en remplaçant l'extrait par méthanol.
Le contrôle positif est représenté par une solution d‟unantioxydant standard ; l‟acide
ascorbique dont l‟absorbance a été mesuré dans les mêmes conditions que les échantillons.
Une augmentation de l‟absorbance correspond à une augmentation du pouvoir réducteur des
extraits testés.
Les résultats sont exprimés en concentration effective a 50/ (CE 50) qui traduit la
concentration d‟antioxydant nécessaire pour l‟obtention d‟une absorbance de 0.5.
Le test est basé sur la réduction de molybdène Mo (VI) présent sous la forme d'ions
molybdate MoO42- à molybdène Mo (V) MoO2+ en présence de l'extrait ou d‟un agent
antioxydant. Cette réduction se matérialise par la formation d‟un complexe verdâtre
(phosphate/ Mo (V) à un pH acide (Prieto et al., 1999). On mesure l‟augmentation de la
coloration du complexe molybdène (VI) en présence d‟antioxydant. A la différence des autres
tests, ce test permet non seulement de quantifier l‟apport de l‟activité antioxydante des
polyphénols mais aussi d‟autres composés antioxydants tel que les vitamines (C, E…).
26
Chapitre II Matériel et méthodes
La technique utilisée est celle de la diffusion sur disque en milieu gélosé ou encore
méthode des disques (Dayal et Purohit, 1971). C‟est une méthode d‟évaluation qualitative in
vitro du pouvoir antibactérien d‟extrait.
Le principe de cette méthode est toujours la migration de l‟extrait par diffusion dans
la gélose. Cette technique inspirée de celle des antibiogrammes, est généralisée aux extraits
(Tharib et al., 1983).
Pour obtenir des résultats fiables, il faut travailler dans des conditions standardisées
car plusieurs facteurs peuvent influencer les résultats: la densité de l‟inoculum, la température
le temps d‟incubation, la concentration du produit à tester, la composition du milieu de culture
ainsi que l‟épaisseur de la gélose (Guerin-Faublee et Carret, 1999).
La méthode de diffusion sur disques en milieu gélosé est utilisée pour la détermination
de l‟activité antimicobienne des extraits selon la méthode décrite par Gulluce et al. (2007).
Préparation de l’inoculum
Les espèces cibles (souches bactériennes choisies) ont été revivifiées et repiquées dans
la gélose nutritive, puis incubées à des températures optimales de développements (37 °C)
pendant 18-24 heures pour les bactéries et à 30°C pendant 24-48 heures pour les levures afin
d‟obtenir une culture jeune. Par la suite, des suspensions troubles de ces souches seront
réalisées en prélevant 3 à 5 colonies bien isolées et identiques. On les dépose dans 5 ml d‟eau
physiologique stérile puis on agite au vortex. Les concentrations bactériennes de l‟inoculum
sont évaluées par turbidité et sont exprimées par la mesure de la densité optique (DO à 600
nm) sur un spectrophotomètre. Une DO de 0,08 à 0,1 correspond à une concentration de 108
UFC/ml (units forming colony/ ml) (Athamena et al., 2010 ; Karatas & Ertekin, 2010 ;
Rahal et al., 2005 ; Sarac & Ugur, 2007; Yen Tan & Siew Yong Ng, 2006).
Ensemencement
Dans des boîtes de Pétri, le milieu de culture gélosé MH pour les bactéries et
sabouroud pour les levures en surfusion est coulé aseptiquement à raison de 15 ml par boite.
Après la solidification, un écouvillon stérile imbibé avec la suspension bactérienne
fraichement préparée est étalé à la surface de la gélose à trois reprises, en tournant la boite à
environ 60° après chaque application sans oublier de faire pivoter l‟écouvillon sur lui-même
et finir l‟ensemencement en passant l‟écouvillon sur la périphérie de la gélose dans le but
d‟avoir une distribution égale de l‟inoculum. On laisse sécher les boites pendant 15 à 20 min.
27
Chapitre II Matériel et méthodes
Ce test a été réalisé pour étudier l‟antibiogramme standard des germes utilisés et le
comparer avec l‟effet de l‟extrait méthanolique. Les disques d‟antibiotiques sont déposés à la
surface d'un milieu gélosé, préalablement ensemencé avec une culture pure de la souche à
étudier. La sensibilité des bactéries aux antibiotiques est appréciée selon le même protocole
qu‟avec les disques de papiers imprégnés d‟extrait.
Nous avons utilisé trois antibiotiques différents, Ofloxacin 5µg (OFL), Gentamicine
10µg (GM), Chloramphénicol 30µg (CHL). Le choix a été fait en fonction de la disponibilité.
La solution mère est préparée par solubilisation de l‟extrait brute dans le dimethyl
sulfoxide (DMSO) à 10%, pour atteindre des concentrations de 200 mg/ml, 400 mg/ml,
600mg/ml.
A l‟aide d‟une pince stérile, les disques de papier filtre stérilisés de 3 mm de diamètre
(Whatman n°1), stérile sont déposés à la surface de la gélose ensemencée à raison de quatre
disques par boite. Chaque disque est ensuite imprégné d‟une quantité de 10 μl de l‟extrait
méthanolique de différentes concentrations.
Incubation
Toutes les boîtes de Pétri sont scellées avec du para film stérile, puis incubées à 37 °C
pendant 18-24 heures pour les bactéries et 24-48 heures pour les levures
0 0 Résistant
>10 + Sensible
20 à 30 ++ Assez sensible
29
Chapitre III Résultats et discussion
1 22,06
3 24,06
Notant que le méthanol est le solvant le plus largement utilisé pour l'extraction de
substances phénoliques des Lamiacées. Cakir et al. (2006) et Sharififar et al. (2009) dans
une étude sur les composés phénoliques de Teucrium, ont rapporté que le méthanol donnait un
rendement d'extraction plus élevé que l'acétone, le chloroforme, l'eau et l'éther de pétrole.
Il est difficile de comparer les résultats avec ceux de la bibliographie étant donné que
notre étude est la première à mettre en évidence le rendement en extrait méthanolique de cette
plante endémique.
Les rendements peuvent être influencés par plusieurs paramètres et dépendent entre
autre de la composition chimique et les caractéristiques physiques de la matière végétale ainsi
que la méthode et les conditions dans lesquelles l‟extraction a été effectuée (Lee et al., 2003 ;
Dai et Mumper, 2010).
30
Chapitre III Résultats et discussion
Parallèlement Bachiri et al. (2016) au Maroc montre aussi le taux d‟humidité de cette
espèce est constituée plus de la moitié du poids frais (64 %). L‟inversement de Mohammedi
(2006) illustre le TH de la plante fraiche de la région d‟Oum el Alou de Tlemcen (Algérie) est
constitué la moitié (52,5 %) du poids.
Plusieurs facteurs pourraient influencer la teneur en eau et en matière sèche des plantes
comme la nature des fibres, l‟âge des plantes, l‟état du sol et la durée de conservation du
végétal après récolte (Bachiri et al., 2016).
31
Chapitre III Résultats et discussion
Figure 12. Courbe d‟étalonnage de l‟acide gallique. Chaque valeur représente la moyenne ±
SD (n = 3).
Les résultats du dosage des polyphénols totaux révèlent que l‟extrait méthanolique de
l‟espèce Lavandula steochas L contient une teneur de l‟ordre de 211,25 ± 5,21μg EAG/mg
d‟extrait. Cette concentration est très importante, et pour cette plante dont l‟extrait
méthanolique n‟a fait objet que de très peu d‟études. Dans une étude réalisée sur cette même
espèce étudiée de Tunisie, la détermination de la teneur en polyphénols totaux de la partie
aérienne de l‟extrait méthanolique, a donné un taux de phénols totaux de 25.2 ± 0.4µg
EAG/mg d‟extrait, ce qui est 10 fois moins que celui obtenu dans notre étude (Messaoud et
al., 2011).
Ceylan et al. (2015) ont trouvé une valeur assez inférieur de notre résultat avec une
teneur en polyphénols de 105,5 ± 2,7 mg EAG/ mg d‟extrait sec pour un extraits
méthanolique de la partie aérienne de la même variété du Turc.
Nos résultats ressemblent à ceux trouvés par Gulçin et al. (2003) sur la même espèce
végétale. En effet, ils ont déterminé 226.74µg EAG/ mg d‟extrait pour un extrait éthanolique
et 153.92 74µg EAG/ mg d‟extrait pour l‟extrait aqueux.
32
Chapitre III Résultats et discussion
En fait, la solubilité des polyphénols est gouvernée par le type de solvant utilisé, leur
degré de polymérisation, de leur interaction avec d‟autres constituants et la formation de
complexes insolubles. Pour une récupération importante de polyphénols, le méthanol est le
solvant approprié (Falleh et al., 2008).
33
Chapitre III Résultats et discussion
Les résultats du dosage quantitatif des flavonoïdes révèlent que L‟extrait méthanolique
de la lavande contient 23,2 ± 0,56µg EQ/mg. Messaoud et al, (2011) ont également trouvé
que l‟extrait méthanolique du L.steochas L contient 10.1± 0.3µg EQ/mg. Ces teneurs
résultats sont inférieurs par rapport à nos résultats. Ces résultats obtenus sont assez proche
de celui trouvé par Menaceur et Hazzit. (2014) qui est de 26 µg EQ/ mg d‟extrait
éthanolique de la même variété de la région de Bouira.
L‟activité antioxydante d‟extraits a été évaluée In vitro par trois méthodes différentes :
Le test de piégeage du radical DPPH, Le pouvoir réducteur de l‟extrait et la Capacité
antioxydante totale.
Presque 90% des études sur l‟activité antioxydante (AA) utilisent la méthode du
DPPH (Kulisic et al., 2004 ; Moon & Shibamoto, 2009). Cette méthode est simple et rapide
d‟étudier l‟antioxydant (Koleva et al., 2002) mais fortement sensible (Moon & Shibamoto,
2009). Elle est basée sur la réduction d‟une solution alcoolique de DPPH en présence d'un
antioxydant qui donne un hydrogène ou un électron, la forme non radicalaire DPPH-H est
formée (Bortolomeazzi et al., 2007).
A partir des valeurs obtenues de l‟Abs (ou DO), les PI d‟extrait et l‟antioxydant
standard (BHT) ont été calculés (Fig.14, 15). Les résultats lors de ce test ont permis de tracer
les courbes qui représentent le PI en fonction de la concentration.
Figure 15. Activité anti-radicalaire au DPPH de standard BHT. Chaque valeur représente la
moyenne ± SD (n = 3).
35
Chapitre III Résultats et discussion
Une étude menée par Ceylan et al. (2014) sur la même espèce de plante de Turc
montré des IC50 de 300 ± 1.24 μg/ml des feuilles.
Ces résultats sont conformes aux résultats de beaucoup de groupes de recherche, qui ont
rapporté une telle corrélation positive entre le contenu phénolique total et l'activité
antioxydante (Wong et al., 2006 ; Djeridane et al., 2006 ; Tawaha et al., 2007 ; Perez et al.,
36
Chapitre III Résultats et discussion
2007 ; Hayouni et al., 2007 ;Turkmen et al., 2007 ;Wojdylo et al., 2007 ; Surveswaran et
al., 2007).
Selon (Turkmen et al., 2007) les polyphénols semble être des donateurs efficaces
d'hydrogène au radical DPPH, en raison de leur chimie structurale idéale.
D‟un autre part, la fraction phénolique n'incorpore pas tous les antioxydants et les
interactions synergiques entre les antioxydants dans un mélange fait que l‟activité
antioxydante dépend non seulement de la concentration, mais également de la structure et la
nature des antioxydants (Falleh et al., 2008).
Le pouvoir réducteur du fer (Fe3+) dans L. steochas L est déterminé selon la méthode
décrite par Oyaizu (1986), La présence des réducteurs (AH) dans les extraits des plantes
provoque la réduction de Fe3+/ complexe ferricyanide à la forme ferreux. Par conséquent, le
Fe2+ peut être évalué en mesurant et en surveillant l‟augmentation de la densité de la couleur
bleu bleu dans le milieu réactionnel à 700 nm (Chung et al., 2002).
37
Chapitre III Résultats et discussion
chez les plantes que les plasmas et dans les extraits organiques et aqueux (Li H-B et al,
2008).
Beaucoup de publications actuelles ont indiqué qu‟il y a une relation directe entre les
activités antioxydantes et la puissance de réduction des composants de quelques plantes
(Bentabet et al., 2014) . Les résultats obtenus (Fig. 17 et 18), démontrent que la capacité de
réduction du fer est proportionnelle à l‟augmentation de la concentration d‟extrait de L.
steochas L et du Vit C.
Figure 17. Pouvoir réducteur de l‟extrait méthanolique de L. steochas L à 700 nm. Chaque
valeur représente la moyenne ±SD (n=3).
Figure 18. Pouvoir réducteur de la vitamine C à 700 nm. Chaque valeur représente la
moyenne ±SD (n=3).
38
Chapitre III Résultats et discussion
Les valeurs des EC50 pour l‟extrait de la lavande et Vit C sont indiquées dans la figure 19.
Selon l‟étude de Ceylan et al, (2014) qui a confirmé que l‟absorption plus élevée
signifie un antioxydant réducteur de fer plus élevé. La réduction du pouvoir antioxydant de
l‟extrait végétal sur les ions ferriques est associé à leurs phytoconstituants tels que les acides
phénoliques et les flavonoïdes, exercer la rupture de la chaîne des radicaux libres. Ainsi, le
redox Le potentiel des composés phénoliques a joué un rôle important rôle dans la
détermination de la capacité antioxydante (Leighton et al, 2000 et Miller 1997).
Quelques études antérieures ont également montré que le pouvoir réducteur d‟un
composé peut servir comme un indicateur significatif de son activité antioxydante potentielle
(Bougandoura et Bendimerad, 2012).
39
Chapitre III Résultats et discussion
Ce test est basé sur la réduction du molybdène (VI) en molybdène (V) par l‟extrait de
plante. Cette réduction induit, à pH acide, la formation du complexe phosphate/Mo (V) de
couleur verdâtre (Prieto et al., 1999).
Les résultats ainsi représentés montrent que la capacité antioxydante totale est
proportionnelle à la concentration de nos échantillons. Ces derniers sont exprimés en µg
équivalent d‟acide ascorbique par mg de l‟extrait (µg EAA/mg) Fig. 21
Figure 20. Droite d‟étalonnage de l‟acide ascorbique pour mesure la capacité antioxydante.
Chaque valeur représente la moyenne ±SD (n=3).
40
Chapitre III Résultats et discussion
Chaque valeur représente la moyenne ±SD (n=3). *** : p ≤ 0.001, en comparant avec le BHT.
Ce pouvoir antioxydant observer dans les trois extraits peut être dû essentiellement à
la richesse des extraits en polyphénols particulièrement les flavonoïdes, et aussi en fonction
des structures chimiques des molécules bioactives.
De nombreux travaux ont montré qu‟il existe une corrélation exponentielle linéaire
entre la teneur en flavonoïdes et leurs capacité antioxydante ou effet scavenger (Borneo et al.,
2008 ; Souri et al., 2008).
41
Chapitre III Résultats et discussion
Après 24h d‟incubation à une température adéquate de 37°C pour les bactéries et 48h à
30°C, le diamètre de la zone d‟inhibition diffère d‟une bactérie à une autre (Tableau. VI, V).
Tableau IV. Diamètre des zones d‟inhibition de la croissance microbienne par les
antibiotiques exprimée en mm (moyenne ± SD), transcrite en sensibilité.
Antibiotiques
Antibiotiques Diamètres
Souches/ /Test utilisés
d’inhibition Transcription Sensibilité
++ Assez sensible
Levure
42
Chapitre III Résultats et discussion
11±1 Sensible
S. aureus + 13,67±0,58 + Sensible 15,67±0,58 + Sensible
Gram+
Pour le chloramphénol les deux bactéries l‟E. coli et B. subtilis sont très sensibles
avec des zones d‟inhibition de 30,33 ± 0,57 mm et 30,33 ± 0,58 mm respective et assez
sensible avec des zones d‟inhibition de 21,33 ± 1,15 mm pour S. aureus ; 25,33 ± 0,58 mm
pour P. aeruginosa .
Finalement, Tous les souches bactériennes étudiées (E. coli ; S. aureus ;B. subtilis ;
P. aeruginosa sont assez sensibles à l‟antibiotique ofloxacin avec des zones d‟inhibition de
21,00 ±1mm ; 20,67 ± 1,15 mm ; 20,00 mm ; 21,00 ± 1 mm ; 27,50 ± 0,5mm respectivement.
43
Chapitre III Résultats et discussion
Les résultats des aromatogrammes de nos extraits montrent que toutes les souches
bactériennes apparaissent presque sensibles pour les C=200 mg/ml et C= 400 mg/ml C=
600mg/ml dont les diamètres des zones d‟inhibition de la croissance sont variés entre
11±1mm et 13,67±0,58mm et15,67±0,58mm pour S. aureus, varie entre 0±0mm et
11,75±1,25mm et 15,25±0,75mm pour B. subtili, 8,75±0,25mm et 10±0 mm et 10,5±0,5 mm
pour P. aeruginosa, atteint 0±0mm et 0±0mm et 7,5±0,41mm pour E. coli tandis que le
diamètre d‟inhibition de C.albicans varie entre 7,5±1mm 8,83±1,04mm et 12,25±1,25 mm.
Ces diamètres des zones sont proches ou inférieure à celle des zones des antibiotiques.
Afin de tester l'effet du DMSO sur les souches bactériennes, une culture témoin a été
réalisée. Les résultats auxquels nous avons abouties font apparaitre que le DMSO n'a aucune
activité antibactérienne dont les zones d‟inhibition sont totalement absentes (Fig. 22).
C.albicans E. coli
Figure 22. Résultats de l‟activité antibactérienne d‟extrait de L. steochas L sur les souches
étudiés. (Originale, 2018).
Le pouvoir antibactérien contre les bactéries à Gram positifs est plus important que les
bactéries à Gram négatifs et dans ce contexte, il est remarquable que l‟extrait présente une
activité importante contre S. aureus et B. subtilis.
44
Chapitre III Résultats et discussion
Ces résultats sont confirmés par Bosnić et al., 2002 où ils ont signalé un effet faible à
moyen vis-à-vis la souche bactériennes E. coli.
Cowan (1999) a rapporté que les différentes classes de poly phénols essentiellement
les tanins et les flavonoïdes peuvent augmenter la toxicité des extraits envers les
microorganismes. Cette toxicité est fonction du site et du nombre de groupements hydroxyles
présents sur le composé phénolique. En outre, il est évident que l‟augmentation de
l‟hydroxylation conduit à une augmentation de la toxicité. L‟effet antimicrobien de ces
phénols peut être expliqué par l‟inhibition de la croissance bactérienne suite à leur adsorption
sur les membranes cellulaires, l‟interaction avec les enzymes et les effecteurs ou la privation
en substrats et ions métalliques (Dhaouadi et al., 2010).
L‟efficacité optimale d‟un extrait peut ne pas être due à un constituant actif majoritaire, mais
plutôt à l‟action combinée (synergie) de différents composés (Essawi et Srour, 2000).
Le mécanisme des effets antimicrobiens des polyphénols est sans doute très complexe.
Parmi les hypothèses avancées, l‟inhibition de la synthèse d'acide nucléique, l‟altération des
fonctions de la membrane cytoplasmique, la séquestration de substrats nécessaires à la
croissance microbienne et l‟inhibition du métabolisme énergétique microbien (Jungkind,
1995).
Les bactéries à Gram négatifs apparaissent plus résistantes comparées à celle de Gram
positifs, cela est dû principalement à la différence de structure de leur paroi externe, ainsi que
la membrane des bactéries à Gram négatifs est plus riche en lipo-polysaccharides et en
protéine par rapport de celles à Gram positifs qui rendent ces bactéries plus hydrophiles, et
empêche les terpènes de s‟adhérer à la structure en cause (Marzouk et all,2006)Le site
d‟action d‟extrait sur les cellules bactériennes est la membrane plasmique. Les composés
phénoliques sont reconnus toxiques et auraient pour cible les enveloppes des
microorganismes telles que la membrane plasmique et la paroi (Weber and de Bont, 1996).
Généralement, toutes les plantes de la famille Lamiaceae connues pour ses composés
phénoliques, ont été prouvé actif contre une variété de micro-organismes (Gortzi et al.,
2007). L'activité antimicrobienne du romarin a été également attribuée à l‟acide rosmarinique,
l‟acide chlorogénique et l‟acide caféique (Tsai et al., 2007), l'acide carnosique et à quelques
composés de l‟huile essentielle, principalement le bornéol et le camphre (Ramirez et al.,
2007).
45
Chapitre III Résultats et discussion
46
Conclusion
Conclusion
Les plantes médicinales restent toujours la source fiable des principes actifs connus
par leurs propriétés thérapeutiques. La majorité des médicaments actuels sont des copies
concentrées de remèdes végétaux, notamment les polyphénols qu‟ils sont les composés les
plus intéressants et les plus étudiés de nos jours.
les résultats sont en accord avec ceux décrits dans la littérature. En effet la lavande est
une plante qui appartient à la famille des Lamiaceae, qui inclut un grand nombre de plantes
qui sont bien connu pour leurs propriétés anti-oxydantes et que la plupart de leurs composants
antioxydants ont été identifiés (Tepe et al., 2006 ; Kivilompolo et al., 2007).
48
Conclusion
L‟ensemble des résultats montre que l‟extrait de Lavandula steochas L est de puissant
capteur de radicaux libres, possédant ainsi diverses propriétés biologiques liées à cette activité
antioxydante. Ces sources potentielles d'antioxydants naturels peuvent être exploitées dans
des préparations alimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques.
Il est également noté dans cette étude que la Lavandula steochas L est doué d‟activités
remarquables. En effet, la sensibilité des souches bactériennes à l‟extrait méthanolique
suggère leur possible utilisation en thérapeutique comme alternative naturelle aux agents
chimiothérapeutiques dont le spectre d‟action est en réduction continu. De même les l‟extrait
de la plante représentent un outil très intéressant pour augmenter la durée de conservation des
produits alimentaires.
49
Références
Bibliographiques
Références bibliographiques
Akroum, S., 2011 : Etude Analytique et Biologique des Flavonoïdes Naturels. Thèse de doctorat. Université
Mentouri de Constantine. 125p.
Amarowicz R., Pegg R.B., Rahimi-Moghaddamc P., Barl B., et Weil J.A., 2004: Free-radical scavenging
capacity and antioxidantactivity of selected plant species from the Canadian prairies. Food Chemistry. 84, 551–
562.
Ames, B.N., and J. McCann .,1983 : Validation of the Salmonella test: A reply to Rinkus and Legator, Cancer
Res., 41, 4192-4196.
Andreasen, M.F., Christensen, L.P., Meyer, A.S., et Hansen., 2000 : Content of phenolic acids
dehydrodimersin 17 rye (Secale Cereale L.) varieties, J.Agric. Food Chemistry. p48, 2837, 2000.
Apak R, K. Güçlü, M. Özyürek, S.E. Karademir, J., 2004: Agric. Food Chemistry. 52, 7970
Aquaron, M ., 2005 : Les causeries en Montagne, Sabenca dela Valéia, Barcelonnette. Conférence du 18/08/05.
Asimgil A., 1997 : .Sifali Bitkiler. İstanbulμ Timas Yayınları. pp. 147–148.
Athamena S., Chalghem I., Kassah-Laouar A., Laroui S., & Khebri, S., 2010 : Activité anti-oxydante et
antimicrobienne d'éxtraits de CuminumcyminumL. Lebanese Science Journal, 11 (1), pp. 69-81.
Al-Khateeb, H. M. and G. Epiphaniou., 2016: How technology can mitigate and counteract cyber-stalking
and online grooming. Computer Fraud & Security 2016(1): 14-18. doi:10.1016/S1361-3723(16)30008-2.
Audigié C., Figarella J., Zonszain, F., 1978 : Manipulation d‟analyse biochimique. Doin (Ed). Paris p 247.
Bachiri Lamiae., Echchegadda Ghizlane., Ibijbijen Jamal., Nassiri Laila., October 2016 : Etude
Phytochimique Et Activité Antibactérienne De Deux Espèces De Lavande Autochtones Au Maroc : «Lavandula
stoechas L. et Lavandula dentata L.». European Scientific Journal edition vol.12, No.30 ISSN: 1857 – 7881
(Print) e - ISSN 1857- 7431. 313.
Balasundram, N, Sundram K., Samman S,, 2006 : Phenolic compounds in plants and agri-industrial
byproducts:Antioxidant activity, occurrence, and potential uses. Food Chemistry. 99: 199-203.
Balouiri Mounyr., 2011 : Contribution à l’étude de l’activité antibactérienne de trois extraits de Plantes
Médicinales et Aromatiques cultivées dans le jardin de l’institut national des plantes médicinales et
aromatiques–Taounate. Université Sidi Mohammed Ben Abdellah. Faculté des Sciences et Techniques–Fès.
Barbier E.,1963 : les lavandes et l'apiculture dans le sud-est de la france. Les Annales de l'Abeille. INRA
Editions, 6 (2). pp.85-159.
Références bibliographiques
Barlow S.M., 1990: Toxicological aspects of antioxidants used as food additives. In: Hudson B.J.F. Food
antioxidants. Ed. Elsevier, London. pp: 253-307.
Baytop T., 1999 : Therapy with medicinal plants in Turkey (Past and Present). Istanbul: Publications of the
Istanbul University. No. 3255 (2nd ed., pp. 244–245).
Belaiche P., 1979 : Traité de phytothérapie et d'aromathérapie Tome 1: L'Aromatogramme , Ed. Maloine,
France. 204 p.
Beloued A., 2005 : Plante médicinales d'Algérie. Offices des publications universitaires. p. 20-150.
Benabdelkader Tarek., 2012 : Biodiversité, bioactivité et biosynthèse des composés terpéniques volatils des
lavandes ailées, Lavandula stoechas sensu lato, un complexe d'espèces méditerranéennes d'intérêt
pharmacologique. Biologie végétale. Université Jean Monnet - Saint-Etienne, Français, France; Ecole normale
supérieure de Kouba, Alger, Algérie.
Benaissa, O., 2011 : Etude des métabolismes terpénique et flavonique d‟espèces de la famille des composées,
genres Chrysanthemum et Rhantherium. Activité Biologique, Thèse Doctorat, université Mentouri Constantine.
63p.
Bentabet, N., Boucherit-Otmani, Z., & Boucherit, K., 2014 : Composition chimique et activité antioxydante
d‟extraits organiques des racines de Fredolia aretioides de la région de béchar en algérie. Phytothérapie, 12,
364 – 371.
Benzie I.F.F.et Strain J.J.,1996 : The ferric reducing ability ofplasma as a measure of “antioxidant power” the
FRAP assay. Analytical Biochemistry. 239, 70– 76.
Besombes C., 2008 : Contribution à l‟étude des phénomènes d‟extraction hydro-thermo-mécanique d‟herbes
aromatiques. Application généralisées. Thèse de doctorat.
Biaye Mamadou.,2002 : Actions pharmacologiques des tanins, université cheikh anta diop de DAKAR, thèse
Doc en Pharmacie, No 101 ; 03.
Blois MS., 1958 : Antioxidant determination by the use of a stable free radical. Nature, 181, 1199-1200.
Bonnet, C., Alamigeon, F. & Micheels, P., 2010 : Guide complet des soins esthétiques : du coté de ma vie.
Edition Eyrolles, p 14.
Borneo R., LeonC.A., Aguirre A., Ribotta P. and Canterro J.J., 2008 : Antioxydant capacity of medicinal
plant from province of Cordoba (Argentina) and there in vitro testing antimicrobial and antiproliferative
activities of Melissa officinalis extracts. Journal of Medicinal Food, 11: 133–143.
Boros, B., Jakabova, S., Dornyei, A., Horvath, G., Pluhare, Z., Kilar, F., Felingera, A., 2010 :
Determination of polyphenolic compounds by liquid chromatography–mass spectrometry in Thymus species.
Journal of Chromatography A. p1217, 7972–7980. d‟incendie. Thèse de doctorat. Université de Corse Pascal
Paoli.de la qualité de fruits et à la détermination de mécanismes (EGE) et de risques FL: CRC Press.
Références bibliographiques
Bortolomeazzi R., Sebastianutto N., Toniolo R. and Pizzariello A.,2007 : Comparative evaluation of the
antioxidant capacity of smoke flavouring phenols by crocin bleaching inhibition, DPPH radical scavenging and
oxidation potential. Food Chemistry.; 100: 1481-1489.
Bosnić T., Softić D., Grujić-Vasić J., 2006 : Antimicrobial activity of some essential oils and major
constituents of essential oils. Acta Medica Academica; 35: 19-22.
Bosnic-Anticevich, S., Saini, B., Krass, I., Armour, C., 2002 : Pharmacy action plan program - pharmacists
addressing issues in the community. Australasian Pharmaceutical Science Association Conference, Melbourne,
Vic: Australasian Pharmaceutical Science Association.
Boudiaf, K., 2006 : Etude des effets anti-xanthine oxydoreductase et anti-radicalaires des extraits des graines de
Nigella sativa. Mémoire de magister .Setif.
Bougandoura, N., & Bendimerad, N.,2012 : Evaluation de l'activité antioxydante des extraits aqueux et
méthanolique de Satureja calamintha ssp. Nepeta (L.) Briq. Nature & Technologie, (9), 14 – 19.
Bouhaddouda Nabila. 2016 : Activités antioxydante et antimicrobienne de deux plantes du sol local :
Origanum vulgare et Mentha pulegium. Thèse de Doctorat. Universite Badji Mokhtar –Annaba. Algérie.
Boumerfeg S., Baghiani A., Djarmouni M., Ameni D., Adjadj M., Belkhiri F., Charef N., Khennouf S. and
Arrar L., 2012: Inhibitory activity on xanthine oxidase and antioxidant properties of Teucrium polium L.
extracts. Chinese Medicine, 3; 30-41.
Boyd B., Ford C., Koepke M.C., GaryK., Horn E., McAnalley S., and McAnalley B., 2003 : Etude pilote
ouverte de l‟effet antioxydant d‟Ambrotose sur des personnes en bonne santé. Glycoscience& Nutrition. 4 (6):7.
Bravo A, Sarabia S, Lopez L, Ontiveros H, Abarca C, Ortiz A, Ortiz M, Lina L, Villalobos F, Pena G,
Nunez-Valdez M, Soberon M, Quintero R., 1998 : Characterization of cry genes in a Mexican Bacillus
thuringiensis strain collection. Appl Environ Microbiol 64: 4965-4972.
Cakir T, et al., 2006 : L' intégration des données de métabolome avec les réseaux métaboliques révèle des
réactions de journaliste. Mol Syst Biol 2:50
Caree P. , 1953 :précis de technologie et de chimie idustrielle. T3. Ballière JB et fils
Cavanagh H. M., A and Wilkinson J. M., 2002: Biological activities of Lavender essential oil. Phytotherapy
Research 16(4): 301-308.
Chu C. J.; et Kemper K. J., 2001 : Lavender (Lavandula spp.). Longwood Herbal Task. Force. 32 p.
Chung Q, Zuo Z, Harrisson F and Chow MS ., 2002 : Hawthorn. J.Clin. Pharmacol. 42: 605-612.
Références bibliographiques
Cowan M. M., 1999 : Plant Products as Antimicrobial Agents. Clin. Microbiol. Rev.; 12: 564-582.
Coelho, V. S. and Favareto, A., 2010 : Participation, inclusion and development under conditions of social
mobilization. In: Thompson, L. and Tapscott, C. (eds) Citizenship and social movements. London: Zed Books,
pp. 187–211
Crozier A., Clifford M.N. & Ashihara H., 2006 : Plant secondary metabolites: occurrence, structure and role
in the human diet. Ed. Blackwell Publishing Ltd, UK.
Dai, J. & Mumper, R. J., 2010 : Plant Phenolics : Extraction, Analysis and Their Antioxydant and
AnticancerPropreties. Molecules, 15 (10), 7313 – 7352.
Dacosta . Y., 2003 : Les phytonutriments bioactifs : 669 réfeérences bibliographiques. Ed. Yves Dacosta, Paris,
p. 317.
Daglia M., 2012 : Polyphenols as antimicrobial agents. Curr. Opin. Biotechnol. 23(2): 174- 181.
Dayal B., & Purohit R.M., 1971: Screening of some Indian essential oils for their antifungal
activity.flavourind.2: 484-485.
Derbel S., Ghedira k., 2005 : Les phytonutriments et leur impact sur la santé. Phytothérapie et nutrition numéro
1; 28-34.
Dhaouadi K., Raboudi F., Estevan C., Barrajo__n E., Vilanova E., Hamdaoui M. and Fattouch S., 2010
:Cell Viability Effects and Antioxidant and Antimicrobial Activities of Tunisian Date Syrup (Rub El Tamer)
Polyphenolic Extracts. J. Agric. Food Chem. Chemistry; 59: 402-406.
Di Carlo G., Mascolo N., lzzo A.A., et Capasso F., 1999 : Flavonoids: old and new aspects of a class of natural
therapeutic drugs. Life. Sci. 65 (4): 337-53.
Diospyros Barboni T., 2006 : antioxidant activity of total flavonoids extract from persimmon Contribution de
méthodes de la chimie analytique à l’amélioration.
Djeridane, A., Yous, M., Nadjemi, B., Boutassouna, D., Stocker, P., Vidal, N.,2006 : Antioxidant activity of
some Algerian medicinal plants extracts containing phenolic compounds. Food Chem. 97: 654-660.
El Gharras H., 2009 : Polyphenols: Food sources, properties and applications - A review. Int. J. Food Sci.
Technol. 44(12): 2512-2518.
Essawi T. and Srour M., 2000 : Screening of some Palestinian medicinal plants for antibacterial activity. J.
Ethnopharmacol.; 70: 343-349.
F
Références bibliographiques
Favier. A., 2003 : Le stress oxydant : Intérêt conceptuel et expérimental dans la compréhension des mécanismes
des maladies et potentiel thérapeutique. L’actualité chimique. pp 108- 115.
Falleh, H., Ksouri, R., Chaieb, K., Karray-Bouraoui, N., Trabelsi, N., Boulaaba, M., Abdelly, C., 2008 :
Phenolic composition of Cynara cardunculus L. organs, and their biological activities .C. R. Biologies. 331:
372-379.
Fraga Cesar G, Oteiza Patricia I., 2011 : Dietary flavonoids: Role of (−)-epicatechin and related procyanidins
in cell signaling. Free Radical Biology & Medicine 51; 813–823.
Favier A., 2003 : Le stress oxydant. Intérêt conceptuel et expérimental dans la compréhension des mécanismes
des maladies et potentiel thérapeutique. L’actualité chimique. pp: 108-115.
Favier A., 2006 : Stress oxydant et pathologies humaines. Ann. Pharm. Fr. 2006; 64: 390-396.
Ferreres F., Barberan F. A. T. et Tomas F., 1986 : Flavonoids From Lavandula dentata Fitoterapia. 57, 199-
200.
Fu J, et al., 2011 : Insertional mutagenesis combined with an inducible filamentation phenotype reveals a
conserved STE50 homologue in Cryptococcus neoformans that is required for monokaryotic fruiting and sexual
reproduction.Mol Microbiol 79(4):990-1007.
Ghedadba, N., Hambaba, L., Ayachi, M. C., Aberkane, H., Bousselsela, S. M., & Oueld- Moukhtar.,2015 :
Polyph énols totaux, activités antioxydant et antimicrobienne des feuilles de Marrubium deserti de Noé.
Phytothérapie, 13, 118 – 129.
Ghestem A., Seguin E., Paris M., and Orecchioni A.M., 2001 : Le préparateur en pharmacie dossier 2èmeEd
TEC&DOC. Paris. pp275. (cited in Djemai Zoueglache S, 2008).
Giray E. S et Kirici S., 2008 : Comparing the effect of sub-critical water extraction with conventional
extraction methods on the chemical composition of Lavandula stoechas. Talanta 74, 930-935.
Gulcin, I., Buyukokuroglu, M., Oktay, M. & Kufreviolu, I., 2003 : Antioxidant and analgesic activities of
turpentine of Pinus nigra Arn. subsp. pallsiana (Lamb.) Holmboe. Journal of Ethnopharmacology 86, 51–58.
Gören A.C., Topçu G., Bilsela G., Bilsela M., Aydoğmus Z et Pezzuto J.M.Z., 2002: The chemical
constituents and biological activity of essential oil of Lavandula stoechas ssp. stoechas. Z.Naturforsch. 57c
797-800.
Gortzi, O., Lalas, S., Chinou, I., Tsaknis, J., 2007 : Evaluation of the Antimicrobial and Antioxidant Activities
of Origanum dictamnus Extracts before and after Encapsulation in Liposomes. Molecules. 12: 932-945.
Guerin-Faublee V. & Carret G., 1999 : L‟antibiogramme, principes, méthodologies, intérêts et limites.
Journées nationales GTV-INRA, Nantes, France. pp: 5-12.
Guignard, J., 2000 : Biochimie végétal . 2éme edition Dunod. 188. kaki L.) leaves. Food Chem Toxicol. 49:
2689-2696.
Gulcin I. Gungor S Beydemir. S, Elmastas M. Kufrevio. I., 2004 : Comparison of antioxidant activity of
clove (Eugenia caryophylata Thunb) buds and lavender (Lavandula stoechas L.), Food Chemistry 87, 393–400.
Gulluce M., Şahin F., Sokmen M., Ozer H., Daferera D., Sokmen A., Polissiou M., Adiguzel A. & Ozkan
H., 2007: Antimicrobial and antioxidant properties of the essential oils and methanol extract from
Menthalongifolia L. ssp. longifolia. Food Chem. 103: 1449–1456.
Gutowski M., Kowalczyk S., 2013: A study of free radical chemistry: their role and pathophysiological
significance. ACTA biochimica polonica, 60(1); 1-16.
Hadj Salem, J., 2009 : Extraction, Identification, caractérisation des activités biologiques de flavonoïdes de
Nitraria retusa et synthèse de dérivés acyles de ces molécules par voie enzymatique. Thèse de Doctorat :
Université de LORRAINE.
Hahn, D. H., Faubion, J.M., and Roony, L.W., 1983 : Sorghom phenolic acids, their hight performance
chromatography separation and their relation to fungal resistance. Cereal Chem. 60: 255. In: Phenolic
Compounds in Cereal Grains and Their Health Benefits. Dykes, L; Roony, W.L. 2007. Texas A&M University.
CFW-52-3-0105.
Haraguchi H., Tanimoto K., Tamura Y., Mizutani K. & Kinoshita T., 1998 : Mode of antibacterial action of
retrochalcones from Glycyrrhiza inflata. Phytochemistry. 48: 125-129.
Harborne J.B., and Williams C.A. ,2000 : Advances in flavonoid research since 1992 Phytochemistry. 55:
481-504.
Harborne, J.B., 1980 : Plant Phenolics: Encyclopedia of Plant Physiology, New series.p8, 329-402.
Harvey Mueller .,2006 : Unravelling the conundrum of tannins in animal nutrition and health,J. Sci. Food
Agric: 86, 2006; 2010–2037.
Haussein M.H., 2000 : A review of beekeeping in Arab countries, Bee World 81,56_71.
Références bibliographiques
Hayouni E.A., Abedrabba M., Bouix M., Hamdi M., 2007 : The effects of solvents and extraction method on
the phenolic contents and biological activities in vitro of Tunisian Quercus coccifera L. and Juniperus
phoenicea L. fruit extracts. Food Chemistry, vol. 105, n.3, p.1126-1134.
Hebi, M., & Eddouks, M., 2016 : Evaluation de l‟activité antioxydante de Stevia rebaudiana. Phytothérapie,
14, 17 – 22.
Heller W and Forkmann G., 1993 : Biosynthesis of flavonoids. In: The Flavonoids: Advances in research
since 1986. Chapman and Hall. London: 499-535.
Heim, E. K., Tagliaferro, A. R., & Bobilya, D. J., 2002 : Flavonoïds antioxydants :chemistry ; metabolism
and structure-activity relationships. The journal of Nutritional Biochemistry, 13, 572 – 584
Hennebelle, T., Sahpaz, S., Bailleul, F., 2004 : Polyphénols végétaux, sources, utilisations et potentiel dans la
lutte contre le stress oxydatif. Phytothérapie. p1, 3-6.
Hilliard J.J., Krause H.M., Bernstein J.I., Fernandez J.A., Nguyen V., Ohemeng K.A. &Barrett J.F., 1995
: A comparison of active site binding of 4-quinolones and novel flavonegyrase inhibitors to DNA gyrase. Adv.
Exp. Med. Biol. 390: 59-69.
Hinneburg, I., Damien Dorman, H. J., & Hiltunen, R., 2006 : Antioxidant activities of extracts from selected
culinary herbs and spices. Food Chemistry, 97(1), 122-129. http://dx.doi.org/10.1016/j. foodchem.2005.03.028
Hostettmann, K.; Potterat, O. Wolfender, J.-L., 1997 : Pharm. Ind.. 59, 339.
Hubert J., Paul F., Daydé J., Berger M., 2006 : Composition variability in soy-derived dietary supplements
designated for menopausal symptom prevention. O.C.L., 13(4):in press.
Huang., 1987 : Perfumer and flavorist, Vol. 13, N° 2, 67p, In Besombes C. Contribution à l‟étude des
phénomènes d‟extraction hydro-thermo-mécanique d‟herbes aromatiques. Applications généralisées. Thèse de
doctorat. Université de La Rochelle, 41p, 2008.
Huang D., OuB. and Prior R.L. ,2005 : The chemistry behind antioxidant capacity assays.J of Agr Food
chem.53:1841-1856.
I
Iinuma M., Tsuchiya H., Sato M., Yokoyama J., Ohyama M., Ohkawa Y., Tanaka T., Fujiwara S., and
Fujii T., 1994 : Flavanones with antibacterial activity against Staphylococcus aureus.J. Pharm. Pharmacol.
46: 892-895.
Iniesta-Sanmartin E., Barberan F.A.T., Guirado A.,and Lorents F.T., 1990 : Antibacterial flavonoids from
Helichrysumpicardii and H. italicum. Planta Medica. 56: 648-649.
J
Références bibliographiques
Jacques B, et André R., 2004 : Biochimie métabolique Ed ellipses .Paris. pp: 217-219-220-223-225
Jullien J – DGAL. Juillet., 2016 : Guide de reconnaissance Plantes hôtes potentielles de Xylella fastidiosa
subsp. multiplex en France, Surveillance biologique du territoire (SBT) dans le domaine végétal, Symptôme
d‟une infection de Xylella fastidiosa subsp. multiplex sur Polygala myrtifolia – 1ère édition
Jungkind DL., 1995 : Antimicrobial resistance : a crisis in health care ; [based on the proceedings of the
Eastern Pennsylvania Branch of the American Society of Microbiology Symposium on Antimicrobial
Resistance: a Crisis in Health Care - Clinical Laboratory and Epidemiologic Considerations, held November 11-
12, 1993, in Philadelphia, Pennsylvania]. Ed. Plenum Press, New York, NY [u.a.], , p. 248.
Karatas, H., & Ertekin, S., 2010 : Antimicrobial activities of the essential oils of four Salvia species from
Turkey.Journal of Medicinal Plants Research, 4 (12), pp. 1238-1240.
Keil Claudia, Petermann Eva, Shiao Li Oei., 2004 : Tannins elevate the level of poly(ADP–ribose) in HeLa
cell extracts, Archives of Biochemistry and Biophysics Volume 425, Issue 1, 115–121.
Khanbaba K, Ree T.R.Tannins ., 2001 : Classification and Defenition. Journal of Royal Society of Chemistry:
18; 641-649.
Kim, K. H., Tsao, R and Cui, S. W., 2006 : Phenolic acid profile and antioxidant activities of wheat bran
extracts and the effect hydrolysis conditions. Food Chem. p95, 466, 2006.
Kivilompolo, M., Hyotylainen, T., 2007 : Comprehensive two-dimensional liquid chromatography in analysis
of Lamiaceae herbs: Characterisation and quantification of antioxidant phenolic acids. J Chromatography A.
1145: 155-164
KOHEN R., NYSKA A., 2002 : Oxidation of biological systems: oxidative stress phenomena, antioxidants
redox reactions and methods for their quantification; Toxicologic Pathology 30; p: 620-650.Favier A. Stress
oxydant et pathologies humaines. Ann. Pharm. Fr. 2006; 64: 390-396.
Koleva II., Van Beek TA., Linssen JPH., Groot A De., Evstatieva LN., 2002 : Dépistage des extraits de
plantes pour l’activité antioxydante : étude comparative Sur trois méthodes d’essai. Analyse phytochimique. 13.
8-17.
Kulisic T., Radonic A., Katalinic V. and Milos M., 2004 : Use of different methods for testing antioxidative
activity of oregano essential oil. Food Chemistry, 85, 633-640.
L
Références bibliographiques
Lawrence B. M., 1996 :Progress in essential oils. Perfiimer & Flavorist 21, 55-68.
Lee, K.W., Hur, H.J., Lee, C.Y., 2005 : Antiproliferative effects of dietary phenolic substances and hydrogen
peroxide. J. Agric. Food Chem. p53, 1990-1995
Lee K. W., Kim Y. J., Lee H. J. and Lee C. Y. , 2003 : Cocoa Has More Phenolic Phytochemicals and a
Higher Antioxidant Capacity than Teas and Red Wine. J. Agric. Food Chem. 51: 7292-7295.
Leighton f, cuevas a, guasch v, perez dd, strobel p, san martin a, urzua u, diez ms, foncea r, castillo o,
mizon c, ma espinoza, urquiaga i, rozowski j, maiz a, germain a (1999 ) polyphénols et antioxydants
plasmatiques, dommages à l'adn oxydatif et fonction endothéliale dans une étude sur l'alimentation et le vin chez
l'homme. Drogues exp clin res 25: 133-141
Li A.N., Li S., Zhang Y.J., Xu X.R., Chen Y.M. and Li H.B., 2014 : Resources and biological activities of
natural polyphenols. Nutrients, 6; 6020-6047.
Li H-B. , Wong C-C., Cheng K-W., Feng C., 2008 : Antioxidantproperties in vitro and total Phenolic contents
in methanol extracts from medicinal plants. Lebensmittel Wissenschaft and Technology. 41(3), 385–390.
Macheix J. J., Fleuriet A.Jay-Allemand C., 2005 : Les composés phénoliques des végétaux : Un exemple de
métabolites secondaires d'importance économique .Bio ed. 54-65.
Maganga A., 2004 : Influence of Variety and Organic Cultural Prctices on Yield and Essential Oil Content of
Lavander and Rosemary in Interior BC. (STOPA). Ecorational Technologies. Kamloop. BC. 23p.
Maisuthisakul, P., Suttajit M., Pongsawatmanit, R ., 2007 : Assessment of phenolic content and free
radicalscavenging capacity of some Thai indigenous plants. Food Chem 100 (4): 1409-1418.
Mastelic J. M. et Kustrak D., 1997 : Essentiai oil and glycosidically bound volatiles in aromatic plants: I.
Lavandin (Lavandula hybrida reverchon). Acta Pharmaceutica. 47,133-138.
Manallah, A., 2012 : Activités antioxydante et anticoagulante des polyphénols de la pulpe d‟olive Olea
europaea L. Pour obtenir le Diplôme de magister, Option : Biochimie Appliquée. Université Ferhat Abbas- sétif,
87p.
Références bibliographiques
Mansouri, A., Embarek, G., Kokkalou, E., Kefalas, P ., 2005 : Phenolic profile and antioxidant activity of
the Algerian ripe date palm fruit (Phoenix dactylifera). Food Chemistry 89: 411–420.
Martinez-Cayuela M., 1995 : Oxygen free radicals and human disease. Biochem.77: 147- 161.
Marzouk Z., Neffati A., Marzouk B., Charaif I., Khemisse F., Chekirchedira L., Boukef K., 2006
:.Chemical composition and antibacterial and antimutagenic activity of Tunisian Rosmarinus officinalis L. oil
from Kasrine. Journal of food, Agriculture and Environment; 4(3-4): 61- 65
Mathieu A.,2006 : Flore forestière; description et histoire des végétaux ligneux qui croissent spontanément en
France et des essences importantes de l'Algérie. Suivies d'une méthode analytique pour en déterminer les
principales espèces. Ed. Ancienne maison Grimblot et cie, N. Grosjean, successeur, Nancy, 1860, p. 52-53.
Médart, J., 2009 : Manuel pratique de nutrition: L'alimentation préventive et curative. Editions De Boeck
Supérieur, p 49.
Mennal Houria et Chennafi Samia., 2015 : Synthèse bibliographique des résultats de recherche sur
l’application des huiles essentielles de quelques espèces de la famille de Lamiacées obtenues à l’Université de
Khemis Miliana. Faculté : Science de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre.
Menaceur H, Delage P, Tang AM, Conil N., 2015 : The thermomechanical behaviour of the Callovo-
Oxfordian claystone. Int J Rock Mech Min Sci, 78:290–303
Messaoud, C., Chograni, H., Boussaid M ., 2011 : Chemical composition and antioxidant activities of essential
oils and methanol extracts of three wild Lavandula L. species. Natural Prod Res 26: 1976-1984.
Milane H., 2004 : La quercétine et ses dérivés: molécules à caractère pro-oxydant ou capteurs de radicaux libres;
études et applications thérapeutiques. Thèse de Doctorat,Strasbourg,France
Mohammedi, Z., 2006 : Etude du pouvoir antimicrobien et antioxydant des huiles essentielles et flavonoïdes de
quelques plantes de la région de Tlemcen. Mémoire de magister.Tlemcen.
Moon T., Cavanagh H. M. A., 2007 : Antifungal activity of Australian grown Lavandula ssp. essential oils
against Aspergillus nidulans, Trichophyton mentagrophytes, Leptosphaeria maculans and Sclerotinia
sclerotiorum. J. Essent. Oil Res. 19, 171-175.
Moon, J. K., & Shibamoto, T. , 2009 : Antioxidant assays for plant and food components. J Agr Food
Chemistry, 57, 1655 – 1666.
Mota R., Thomas G., Barbosa Filho J.M. , 1985 : Anti-inflammatory actions of tannins isoled from the bark
of Anarcardium occidentale L. Journal of ethnopharmacology,13, 289-300.
Nadkarni, K. M. , 1982 : Indian Materia Medica, third ed. Popular Prakashan, Bombay. P 730.
Références bibliographiques
Nafajian S., Rowshan V., Tarakemeh A., 2012 : Comparing essential oil composition and essential oil yield
of Rosmarinus officinalis and Lavandula angustifolia before and full floering stages. International Journal of
Applied Biology and Pharmaceutical Technology; 3: 212- 218
N.J. Miller, Berger, F.J., Yegen, B.M. and C. caker., 1997: Seasonal variation in the chemical compositions of
essential oils of selected aromatic plants growing wild in Turkey. J. Agric. and Food Chem., 45 (12): 4821-
4825.
Nkhili, Ez-zohra., 2004 : Polyphénols de l’Alimentation : Extraction, Interactions avec les ions du Fer et du
Cuivre, Oxydation et Pouvoir antioxydant. Diplôme de Doctorat, Spécialité: Sciences des Aliments. Université
Cadi Ayyad. Marrakech Université D‟avignon Et Des Pays De Vaucluse Ecole Doctorale 306 – SPSA,
Montpellier. 378p.
Novelli G. P. Role of free radicals in septic shock. J. Physiol. Pharmacol.., 1997 : 48: 517-527.Favier A. Le
stress oxydant: intérêt conceptuel et expérimental dans la compréhension des mécanismes des maladies et
potentiel thérapeutique. L'Actualité chimique; 108-117.
Nur Alam Md., Bristi N. J. and Rafiquzzaman Md.,2013 : Review on in vivo and in vitro methods evaluation
of antioxidant activity. Saudi Pharmaceutical Journal, 21, 143–152.
O'Kennedy, R. et Thornes, RD .,1997 : Coumarins: Biologie, applications et mode d'action. John Wiley &
Sons, New York.
Oyaizu M ., 1986 : Studies on products of browning reactionsantioxidative activities of products of browning
reaction prepared from glucosamine. Jpn J Nutr 44: 307–15.
Perez, M.B., Calderon, N.L., Croci C.A., 2007 :Radiation-induced enhancement of antioxidant activity in
extracts of rosemary (Rosmarinus officinalis L.).Food Chemistry. 104: 585-592.
Peronny S.,2005 : La perception gustative et la consommation des tannins chez le MAKI (Lemur Catta).Thèse
de Doctorat du Muséum national d‟histoire naturelle. Discipline Eco-Ethologie, 2005; 151.
Pharmacognosie., 1999 : phytochimie, plantes médicinales. 3e éd. France : Tech & Doc – Lavoisier .
Pincemail, J. & Defraigne, J.-O., 2003 : Le CoEnzyme Q10 ou ubiquinone : un antioxydant particulier.
Vaisseaux, Coeur, Poumons l8 (2), 55-60.
Podsedek, A., 2007 : Natural antioxidants and antioxidant capacity of Brassica vegetables: A review. LWT.
40:1-11.
Prieto, P., Pineda, M., & Aguilar, M., 1999 : Spectrophotometric quantitation of antioxidant capacity through
the formation of a phosphomolybdenum complex: specific application to the determination of vitamin E. Anal.
Biochem, 269, 337 – 341.
Q
Qidwai, W and Ashfaq T., 2013: Role of Garlic Usage in Cardiovascular Disease Prevention: An Evidence
Based.
Quezel P et Santa S., 1963 : Nouvelle flore de l‟Algérie et des régions désertiques méridionales. Tome II.
Préface du Pr L. EMBEGER. Edition du Centre National de la Recherche Scientifique. 15, quai Anatole-
France- Paris 7.
Rahal K., Belouni R., Benslimani A., TaliMaamar H., Missoum M. et Aboun A.,2005 : Standardisation de
l'antibiogramme en médecine vétérinaire à l'echelle nationale selon les recommandations de l'OMS. Fascicule
de recommandations, 3ème Edition. Alger, Algérie: Ministère de l'agriculture nationale.
Ramirez, P., Santoyo, S., Garcia-Risco, M.R., Senorans, F.J., Ibanez, E., Reglero, G., 2007 : Use of
specially designed columns for antioxidants and antimicrobials enrichment by preparative supercritical fluid
chromatography (Prep-SFC). J Chromatography A.1143: 234-242.
Rangkadilok, N., Sitthimonchai, S., Worasuttayangkurn, L., Mahidol, C., Ruchirawat, M., Satayavivad,
J., 2007: Evaluation of free radical scavenging and antityrosinase activities of standardized longan fruits
extract. Food Chem. Toxicol. p45, 328-336.
Ribéreau-Gayon J, Peynaud m, Ribéreau-Gayon P and Sudraud P., 1972 : Sciences et techniques du vin.
Tome 1, analyse et controle des vins. Ed. Dunod, Paris, p. 671.
Rodriguez-Bernaldo, A. Q. F. S., Frecha, P. A., Vidal., & Lopez, H. J., 2010 : Antioxydant compounds in
edible brown seweeds. European Food Research & Technology, 231 (3), 495 – 498.
Rolland Nicolas. , 2004 : Was the emergence of home bases and domestic fire a punctuated event? A review of
the Middle Pleistocene record in Eurasia. Asian Perspectives: the Journal of Archaeology for Asia and the
Pacific, 43: 248-281.
Ryley C. , 1998 : Roman gardens and their plants. Sussex Archaeological Society, Lewes England. 56 pp.
Said H. M., 1996 : Medicinal Herbs, Vol. 1. Bait al-Hikmah, Madinat al-Hikmah: Pakistan.
Sarac N. & Ugur A., 2007 : Antimicrobial activities and usage in folkloric medicine of some Lamiaceae species
growing in Mugla, Turkey. EurAsian Journal of Bio Sciences, 4, pp. 28-37.
Références bibliographiques
Sarni-Manchado P, Cheynier V., 2006 : Les polyphénols en agroalimentaire, Ed. Lavoisier (Tec & Doc),
Paris, 300-398.
Seyoum A., Asres K., and El-Fiky F.K., 2006 : Structure– radical scavenging activity relationships of
flavonoids. Phytochemistry. 67: 2058–2070
Scherer R. and Godoy H. T., 2009 : Antioxydant Activity index (AAI) by the 2,2- diphenyl-1 picrylhydrazyl
method. Food Chemistry ; 112 : 654-658.
Sharma, S.; Sharma, J., 2008 : A study of stress and cope-up strategies of service sector employees. Indian
Management Studies Journal, 12: 19-35.
Sharififar F., Dehghn-Nudeh G. and Mirtajaldini M., 2009 : Major flavonoids with antioxidant activity from
Teucrium polium L. Food Chemistry.; 112: 885-888.
Siddiqui Mohd Aftab., Khalid Mohd., Akhtar Juber., Siddiqui HH., Baadruddeen., Usma Ahmad., Farah
Ahsan., Khan Mohd Muazzam., Mohammed Ahamd et Asad Ali., 2016 : Lavandula Stoechas
(Ustukhuddus): Une plante miracle. Faculté de pharmacie. Université intégrale. Dasauli. Kursi Road. Lucknow
(UP) 226026.
Simpson WilliamT., 1999: Drying and Control of Moisture Content and Dimensional Changes. Gen. Tech. Rep.
FPL- GTR- 113. Madison, Forest Products Laboratory.463 p.
Skoula M et Abidi C., 1996 : Essential oil variation of Lavandula stoechas L. ssp. Stoechas growing wild in
Crete (Greece). Biochem. Syst. Ecol. 24, 255-260.
Smith, D. S.; & Kramer, J. R., 1999 : Environment International. p25, 295-306.
Sosa S et Altinier G., 2005 : Extracts and constituents of Lavandula multifida with topical anti-inflammatory
activity. Phytomedicine 12(4): 271-277.
Souri E., Amin G., Farsam H. and Barazandeh Tehrani M., 2008 : Screening of antioxidant activity and
phenolic content of 24 medicinal plant extracts. DARU Journal of Pharmaceutical Sciences, 16(2): 83–87.
Stalikas C D.,2007 : Extraction, separation, and detection methods for phenolic acids andf lavonoids. J. Sep.
Sci. 2007, 30, 3268–3295
Stoclet J.-C., Schini-Kerth V., 2011 : Dietary flavonoids and human health. Annales Pharmaceutiques
Françaises Volume 69; 78–90.
Suba, A., Muralikrishna, G., 2002 : Evaluation of the antioxidant properties pf free and bound phenolic acids
from native and malted finger mille J. Agric.Food Chem. 50:889, 2002. In Phenolic compounds in cereal grains
and their health benefits: Dykes, L; Rooney, L W. 2007. Texas A&M university college station TX. PDF.
Sun L., Zhang J., Lu X., Zhang L and Zhang Y., 2011.
Références bibliographiques
Surveswaran, S., Cai, Y.Z., Corke, H., Sun, M., 2007 : Systematic evaluation of natural phenolic antioxidants
from 133 Indian medicinal plants. Food Chemistry. 102: 938-953.
Tawaha, K., Alali, F.Q., Gharaibeh, M., Mohammad, M., El-Elimat, T., 2007 : Antioxidant activity and total
phenolic content of selected Jordanian plant species. Food Chemistry. (in press).
Tepe, B., Sokmen, M., Akpulat, H.A., Sokmen, A., 2006 : Screening of the antioxidant potentials of six
Salvia species from Turkey. Food Chemistry. 95: 200-204.
Teixeira MJ, Fernandes JD, Teixeira CR, Andrade BB, Pompeu ML, Silva JS, et
al.,2004 : Des isolats distincts de Leishmania braziliensis induisent différents rythmes d'expression des
chimiokines. Infect Immun; 73 : 1191-1195.
Tharib S.M., Gnan S.O. & Veitch G.B.A., 1983 : Antimicrobial activity of compounds from Artemisia
campestris. J. Food. Prot. 46: 681-685.
Tim C.T.P, and Andrew J. L., 2005 : Antimicrobial activity of flavonoids.Int. J. Antimicrob. Ag. 26:343–356.
Torres De Pinedo, A., Pen alver, P., & Morales, J. C., 2007 : Synthesis and evaluation of new phenolic-based
antioxidants: structure-activity relationship. Food Chemistry, 103, 55–61.
Tsai, P., Tsai, T., Ho, S., 2007 : In vitro inhibitory effects of rosemary extracts on growth and
glucosyltransferase activity of Streptococcus sobrinus. Food Chemistry. (in press).
Turkmen, N., Velioglu, Y. S, Sari, F., Polat, G., 2007 : Effect of Extraction Conditions on Measured Total
Polyphenol Contents and Antioxidant and Antibacterial Activities of Black Tea. Molecules. 12:484-496.
Twidwell E.K., Wagner J.J., and Thies Nancy J., 2002: Use a Microwave Oven to Determine Moisture
Content of Forages. 8077p.
Upson T. M., Grayer R. J., Greenham J. R., Williams C. A., Al-ghamdi F et Chen F.H., 2000: Leaf
favonoids as systematic characters in the genera Lavandula and Sabaudia. Biochemicals Systematics and
Ecology. n. 28, p. 991-1007.
Usmanghani K et Saeed A., 1997: Indusyunic Medicine. Traditional Medicine of Herbal, Animal and Mineral
Origin in Pakistan, University of Karachi. University of Karachi Press, p 273.
V
Références bibliographiques
Vasile Bagiu, R., Vlaicu, B., Butnariu M ., 2012 : Chemical Composition and in Vitro Antifungal Activity
Screening of the Allium ursinum L. (Liliaceae) Int J Mol Sci 13(2): 1426–1436.
Vinson, J.A., Dabbagh, Y.A., Serry, M.M., Jang, J., Agric, J., 1995 : Food Chemistry.; 43(11), 2800- 2802.
Vuorela, S., 2005 : Analysis, isolation, and bioactivities of rapeseed phenolics. Helsinki.
Wang, W., Wu, N., Zu, Y.G., Fu, Y.J., 2008 : Antioxidative activity of Rosmarinus officinalis L. essential oil
compared to its main components. Food Chemistry. 108: 1019-1022.
Weber F. J. and de Bont J. A. M., 1996 : Adaptation mechanisms of microorganisms to the toxic effects of
organic solvents on membranes. Biochimi. Biophys. Acta 12, 225- 245.
Wojdylo, A., Oszmianski, J., Czemerys, R., 2007 : Antioxidant activity and phenolic compounds in 32
selected herbs. Food Chemistry. 105: 940-949.
Wong, C.C., Li H.B., Cheng, K.W., Chen, F., 2006 : A systematic survey of antioxidant activity of 30 Chinese
medicinal plants using the ferric reducing antioxidant power assay. Food Chemistry. 97: 705-711.
Yao K., De Luca V. and Brisson N., 1995 : Creation of a Metabolic Sink for Tryptophan Alters the
Phenylpropanoid Pathway and the Susceptibility of Potato to Phytophthora infestans. Plant, Cell.; 7, 1787-
1799.
Yen Tan T. & Siew Yong Ng L., 2006 : Comparison of three standardized disc susceptibility testing methods
for colistin.Journal of Antimicrobial Chemotherapy, 58, pp. 864–867.
Yu R., Mandlekar S. & Tony Kong A.N., 2000 : Molecular mechanisms of butylated hydroxylanisole-
induced toxicity: induction of apoptosis through direct release of cytochrome C. Mol. Pharmacol. 58: 431- 437.
significance. Nutr. Rev. 56(11): 317-333.
Zhoo, Z., Robards, K., Helliwell, S & Blanchard, C., 2004 : The distribution of phenolic acids in rice. Food
chem.87:401.2004. In Phenolic compounds in cereal grains and their health benefits .Dykes, L; Rooney, L .W.
2007. Texas A&M university college station TX. PDF.
Zhu, J., Filippich, L.J. et Al Salam, M., 1992 : Tannic acid intoxication in sheep and mice. Res. Vet. Sci. 53
(3), 280-292.
Annexes
ANNEXE 1
Milieux de culture
- Milieu Miller Hinton (MH)
- Eau physiologique
- Gélose de conservation
- Bouillon Gélose nutritive
- Milieu Gélose nutritive (GN)