Pirenne Fin Moyen-Age t2
Pirenne Fin Moyen-Age t2
Pirenne Fin Moyen-Age t2
Cette édition électronique a été réalisée par Jean-Marc Simonet, ancien pro-
fesseur des Universités, bénévole.
Courriel : [email protected]
À partir de :
H. Pirenne, A. Renaudet,
É. Perroy, M. Handelsman,
L. Halphen
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Conclusion
Supplément bibliographique
Index
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Chapitre premier
L’Église et l’Empire
dans la seconde moitié du XVe siècle 1
1
OUVRAGES D’ENSEMBLE À CONSULTER.
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
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OUVRAGES À CONSULTER.
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Sur cette ligue, voir notre 1re partie, p. 478.
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re comme sur mer et d’imposer une décime aux clercs et aux laïques.
Mais le pape, comme on le verra 4 , avait écarté les droits de l’Angevin
René au trône de Naples, et, devant l’assemblée, flétri la Pragmatique
de Bourges : le gouvernement français refusa tout concours.
L’Angleterre se déroba. Toutefois les princes et les villes d’Italie pri-
rent l’engagement d’équiper une flotte, l’empereur de lever une ar-
mée. Pie II, le 14 janvier 1460, proclama la croisade.
Quatre jours plus tard, la bulle Exsecrabilis interdisait tout appel
au concile général, Aussitôt le Parlement de Paris se pourvut devant
une assemblée œcuménique, dont Charles VII p004 annonçait la pro-
chaine réunion dans le royaume. Excommunié après de graves conflits
avec le cardinal de Cues, le duc d’Autriche Sigismond se préparait à
comparaître devant elle. En Allemagne, les princes ne songeaient qu’à
leurs conflits avec Frédéric III, qui disputait la Bohême à Georges de
Podiébrad, l’Autriche et la Styrie à ses cousins Albert et Sigismond, la
Hongrie au fils de Jean Hunyadi, Mathias Corvin. Les deux diètes inu-
tiles de Nuremberg et de Vienne témoignèrent au cardinal Bessarion
et à Pie II qu’on ne pouvait rien attendre de l’Allemagne. Bien vaine-
ment le pape, en une longue épître composée selon les règles de la
rhétorique humaniste, adjurait Mohammed II de se convertir à
l’Évangile. Lorsque le souverain pontife prêchait la guerre sainte, les
chrétiens lui reprochaient de dépenser pour les Aragonais de Naples
les sommes destinées à la guerre turque.
Pie II espérait du moins étouffer l’esprit bâlois. Du dauphin Louis,
en mauvais termes avec Charles VII, il obtenait la promesse d’annuler
la Pragmatique ; à peine roi, Louis XI en notifiait, à Rome, le 27 no-
vembre 1461, l’abolition ; mais le gallicanisme des magistrats et fonc-
tionnaires royaux subsistait, prêt à maintenir vigoureusement en Fran-
ce l’autorité de l’État sur l’Église. L’abrogation, le 31 mars 1462, des
Compactata d’Iihlava risquait de rouvrir dangereusement, entre Rome
et la Bohême, une lutte où le catholicisme avait été déjà vaincu. La
destruction systématique par Pie II de l’œuvre de réforme tentée par
les conciles ne pouvait lui assurer que des succès sans lendemain.
Quand, à l’automne de 1463, l’horizon parut moins sombre en Ita-
lie, Pie II, pour réveiller la torpeur du monde chrétien, voulut prendre
4
Voir-ci-dessous, p., 97.
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sept mois plus tard (26 juillet 1471), les intérêts généraux de la chré-
tienté semblaient oubliés.
Le cardinal François de la Rovère, le 22 août, devint le pape Six-
te IV ; ce frère mineur aimait le luxe et vivait librement. Ses neveux,
Pierre Riario et Julien de la Rovère, âgés à peine de vingt-cinq et
vingt-huit ans, furent, dès son avènement, admis au Sacré Collège.
Les biens du premier, mort en février 1474, passèrent à son frère Jé-
rôme, devenu seigneur d’Imola, et fiancé avec Catherine Sforza, fille
naturelle du duc de Milan. Selon l’usage, Sixte avait, en avril 1472,
par une encyclique, invité les fidèles à s’armer pour la cause de
l’Évangile, et manifesté un zèle que les prélats de la cour romaine ne
prirent guère au sérieux. La mission des légats envoyés à travers
l’Europe fut stérile : Bessarion, découragé, mourait à Ravenne p006 le
18 novembre 1472 ; l’Espagne n’écouta pas Rodrigue Borgia : si le
cardinal Barbo put réconcilier Hongrois et Polonais, il n’obtint aucun
subside de la diète d’Augsbourg. Une flotte de galères pontificales,
vénitiennes et napolitaines, échoua devant Adalia ; affaiblie par la dé-
fection de Naples, elle se contenta de piller Smyrne.
Mais, avec plus de suite et d’énergie, Sixte IV s’efforçait de trans-
former l’État ecclésiastique en monarchie italienne. Les pèlerins ve-
nus en 1475 pour le jubilé s’émerveillèrent d’assister, dans la capitale
du monde chrétien, à des fêtes profanes dont l’éclat rappelait les Cé-
sars plus que les apôtres. La politique du pape ignora désormais tout
scrupule. L’assassinat de Galéas-Marie Sforza, duc de Milan, dans
l’église Saint-Étienne, le 26 décembre 1476, ne parut pas l’émouvoir,
et ce fut à Rome, en 1477, dans son propre entourage, que se prépara
contre les Médicis la conjuration des Pazzi. Sixte IV ne les découra-
gea pas ; on verra même 5 qu’il ne réprouva pas leurs projets, n’eut
pas un mot de blâme à l’adresse des meurtriers de Julien, que sa seule
pensée fut d’excommunier Laurent, qui leur avait échappé, et de met-
tre Florence en interdit, sous prétexte de venger la mort de
l’archevêque François Salviati, leur complice. Attaquée par l’armée
pontificale, la république toscane dénonça dans un manifeste solennel
aux peuples chrétiens les trahisons et les violences du pape. Milan,
Venise, la France prirent parti contre lui ; le 15 septembre 1478, le
clergé gallican, assemblé à Orléans, le sommait de convoquer le
5
Ci-après, p. 110.
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Chelčicky était mort, entre 1455 et 1457, presque oublié ; mais ses
livres avaient converti quelques élèves de Jean de Rokyçany ; ils fon-
dèrent à Chelčice, puis à Kunvald, l’« Unité des frères » (Unitas fra-
trum), p011 où entrèrent divers Picards et Vaudois, : un neveu de Roky-
çany, Grégoire, l’organisa. Le synode, tenu à Kunvald en 1459 ou
1460, écarta les doctrinaires qui niaient la présence réelle, et régla
quelques questions de discipline. Les Frères, sans condamner la pro-
priété individuelle, voyaient dans la pauvreté volontaire le signe de la
perfection chrétienne. Les prêtres n’exerçaient que des fonctions spiri-
tuelles et devaient gagner leur pain par le travail ; un gouverneur et
une gouvernante, comme les diacres de l’Église primitive, adminis-
traient le temporel. Les fidèles s’exhortaient et se surveillaient mutuel-
lement ; l’Unité se réservait le droit de chasser les pécheurs endurcis.
Étrangers à tout dogmatisme, les Frères admettaient qu’on pût être
sauvé même dans la confession romaine : ils n’entendaient pas rompre
avec l’Église utraquiste et se contentaient d’en épurer la liturgie, de
simplifier la messe en supprimant l’élévation et l’adoration de Saint-
Sacrement.
L’utraquisme officiel écartait les réformateurs indépendants. Jean
de Rokyçany laissa persécuter les Frères. On arrêtait à Prague, en
1461, Grégoire et quelques compagnons, comme vaudois et taborites :
le prédicateur, mis à la torture, entra en extase et eut une vision. Bien-
tôt, sur l’intervention de Rokyçany, le roi laissa les Frères s’établir à
Litic : leurs progrès ne s’interrompirent plus. Disséminés à travers la
Bohême, fréquemment réunis en synodes, leurs groupes constituaient
peu à peu des Églises, qui durent résoudre le problème de l’ordination.
Elles la refusèrent des prélats romains et pensèrent à se tourner vers
les Grecs ; mais chez eux encore, la simonie corrompait le don divin.
Elles finirent par s’adresser aux Vaudois, dont les évêques disaient se
rattacher, par une tradition ininterrompue, aux apôtres. L’accord fut
conclu, en 1467, à l’assemblée de Lhota. Une nouvelle persécution ne
prit fin, en 1471, que par la mort de Podiébrad et de Rokyçany. Ladi-
slas ne veilla pas énergiquement à l’exécution des lois qui, frappant
les Picards, atteignaient les Frères. De même, les mesures que vota la
diète de 1473 furent mal exécutées. Jusqu’à la fin du siècle, ils purent
mener une propagande que favorisait la décadence rapide de
l’utraquisme. Les femmes adhéraient volontiers à l’Unité bohême : les
nobles s’en trouvaient écartés par la règle, encore sévèrement appli-
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quée en 1479, qui leur imposait de renoncer à leurs titres, à leur rang,
à leurs fonctions. Pourtant les Frères, en Bohême et en Moravie,
comptaient des protecteurs dans les plus hautes familles. En 1490,
sous p012 l’influence de Procope de Jindrichovhradec et de Jean Kle-
novsky, le synode de Brandys autorisa l’admission des nobles. Les
intransigeants protestèrent ; mais, en 1494, à Rychnov, on leur donna
tort ; un nouveau synode, l’année suivante, condamna ceux des écrits
de Chelčieky et de Grégoire qui ne répondaient plus aux besoins du
temps. Les Frères ne reconnaissaient dorénavant d’autre docteur que
le Christ.
Tandis que l’utraquisme déjà s’affaiblissait, quelques hérésies, vi-
goureuses encore au XIVe siècle, achevaient de disparaître, Le catha-
risme, en 1453, ne subsistait plus qu’en Bosnie. Élu en 1444, le roi
Étienne Thomaš Ostojić reçut de Rome, après la chute de Constanti-
nople, une partie des fonds destinés à la croisade ; il reprit la persécu-
tion des hérétiques. Son fils, Étienne Thomašević, le fit tuer en 1461
et lui succéda. Il acheta chèrement l’alliance hongroise : encouragé
par Pie II, il crut pouvoir braver les Turcs et maltraiter les Cathares.
En 1463, Mohammed II envahissait la Bosnie : Étienne, prisonnier,
périt. L’Herzégovine, défendue par Etienne Vukčić, résista longtemps
encore. Les Cathares adoptèrent bientôt l’islam : la secte, qui avait
tenu tant d’années Rome en échec, s’évanouit obscurément.
Les Fraticelles se défendaient encore dans les Marches. En 1467,
Paul II y envoyait un nouvel inquisiteur, Bertoldo de Callepio, fran-
ciscain de l’Observance ; quelques bûchers s’allumèrent. Quatre ans
plus tard, un autre observant, Thomas de Starchio, traquait, à Piombi-
no et sur les côtes de Toscane, les derniers suspects, dont les vestiges
bientôt s’effacèrent. Les Flagellants avaient réapparu, en 1453 et
1454, dans quelques bourgs de Thuringe, Aschersleben, Sondershau-
sen, Sangerhausen. Vingt-deux d’entre eux, en 1454, moururent sur le
bûcher ; de nouvelles exécutions, en 1481, en Anhalt, achevèrent de
les disperser ; vers la fin du siècle, ils étaient oubliés. Les Béghards
hérétiques ne comptaient plus. Pourtant, en 1463, le synode de Cons-
tance, en 1491, le synode de Bamberg, déploraient l’activité des Frè-
res du Libre Esprit, qui devaient, lors de la Réforme, contribuer pour
une part assez importante à la propagation du luthéranisme.
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Malgré la bulle d’union signée le 2 février 1456 par Calixte III, les
querelles des Frères Mineurs ne s’apaisaient pas, et les conventuels
refusaient d’admettre les observants aux élections. Pie II, le 11 octo-
bre 1458, rendit à ceux-ci leur autonomie et s’efforça d’apaiser les
conflits qui, en France, discréditaient les uns et les autres. Sixte IV,
ancien frère mineur, négligea la réforme des conventuels, et, par la
bulle Dum fructus uberes, le 28 février 1472, leur accorda le droit
d’accepter des héritages. La bulle qui reçut le nom de Mare magnum
(1474) et la Bulla aurea (1479) définirent avec ampleur, souvent au
détriment des séculiers, les privilèges de l’ordre. Cependant, parmi les
p018 Observants, on distinguait ceux de la Famille, qui gardaient leur
indépendance complète, et ceux de la Communauté, souvent appelés,
tant en France que dans les provinces de Cologne et de Saxe, les Colé-
tans — du nom de sainte Colette, réformatrice des Clarisses —, et qui,
pour éviter le schisme, acceptaient l’autorité des supérieurs conven-
tuels. François de Paule, novice en 1449 dans un couvent calabrais de
Frères Mineurs, avait, dès 1452, recherché la solitude, afin de suivre
plus exactement le Christ et les apôtres. Il réunit, en 1454, à Cosenza,
quelques compagnons séduits par la vie ascétique. Vingt ans plus tard,
Sixte IV le nomma général d’un nouvel ordre, soumis à la stricte obli-
gation du carême perpétuel. Appelé en France par Louis XI en 1482,
François fondait en 1491 les deux couvents d’Amboise et de Montils-
lès-Tours ; en 1494, les Minimes ouvraient à Passy, près de Paris, le
monastère de Nigeon. Chez les Frères Prêcheurs, la réforme se main-
tenait dans la congrégation de Lombardie, dont le couvent florentin de
Saint-Marc, sous le prieur Jérôme Savonarole, se séparait en 1493,
pour devenir la maison-mère de la congrégation toscane. Jean
d’Uytenhove créait, en 1464, avec l’approbation du ministre général
Auribelli, une congrégation hollandaise, qui, d’abord établie à La
Haye, Haarlem, Zutphen, Zwolle et Kalkar, atteignit la Saxe par Mag-
debourg, pénétra en Flandre par Gand et Lille, en Bretagne par Nan-
tes, Guérande et Rennes, en Savoie par Chambéry. L’esprit des Frères
Prêcheurs s’y conciliait avec l’esprit de Windesheim. Un mystique,
lecteur de saint Bernard, Jean de Staupitz qui devait, au cloître
d’Erfurt, guider la conscience de Luther, imposa la régularité chez les
Augustins de Saxe et de Thuringe.
Le clergé séculier continuait de tenir médiocrement son rôle. Les
curés des paroisses urbaines, souvent choisis parmi les docteurs des
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« Ne savez-vous pas, demandait Paul II, que nous portons tous les
droits dans notre poitrine ? »
Mais, proclamées à Rome de façon hautaine, enseignées par les or-
dres mendiants, ces maximes n’étaient plus désormais admises des
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réalité, et ceux qui les portent ne sont plus à ses yeux que de vaines
images ».
De la couronne impériale qu’il a cru devoir, par une sorte
d’archaïsme, aller se faire imposer à Rome par le pape en 1452, Fré-
déric III ne tire aucun bénéfice : il n’est plus qu’un Habsbourg, dont
l’horizon ne dépasse guère les limites des possessions familiales, cette
Autriche qui tend à devenir le noyau d’un puissant État au cœur de
l’Europe centrale. A peine se montre-t-il aux diètes où, sans jamais
pouvoir aboutir, les princes germaniques discutent périodiquement de
la réforme de l’Empire. Pendant vingt-sept ans, Frédéric s’abstient
même tout à fait d’y paraître, et quand il se décide à venir les présider,
comme à Ratisbonne en 1471 ou à Nuremberg en 1480, son rôle est à
peu près nul.
Personnellement, c’est d’ailleurs un incapable, qui ne récolte
qu’affronts et humiliations. N’appartenant pas à la branche aînée des
Habsbourg, il est, dans sa propre famille, comme un parent pauvre
qu’on traite sans ménagements. L’Autriche même lui échappe
d’abord : avec la Bohême et la Hongrie, elle constitue le lot dévolu au
fils d’Albert II, Ladislas dit le Posthume, né en février 1440, quatre
mois après la mort de son père. La dignité impériale est devenue si
peu de chose entre ses mains débiles qu’il n’est pas en mesure de dis-
puter utilement à la petite noblesse autrichienne la tutelle de l’enfant.
Ladislas mort en novembre 1457, la force lui manque encore p025 pour
s’emparer de l’Autriche entière : il doit se résigner, en janvier 1458, à
un partage déshonorant qui laisse à son frère Albert la Haute-
Autriche, avec le titre d’archiduc, à son cousin Sigismond de Tirol un
tiers de la Basse-Autriche, et maintient Vienne dans l’indivision. Au
même moment, ses prétentions à la couronne de Bohême sont écartées
par la noblesse tchèque, qui élit l’un des siens, Georges de Podiébrad ;
ni Frédéric, pour qui cependant s’est prononcée la Moravie, ni Albert
de Saxe, beau-frère du dernier roi, qui compte sur l’appui de la Silé-
sie, ne peuvent faire triompher leur candidature. Une seule campagne,
menée avec vigueur dans les plaines autrichiennes suffit, en octobre
1458, pour mettre l’empereur à la raison ; l’année suivante, le Saxon
se laisse acheter une renonciation à ses droits ; en janvier 1460, le
dernier rempart de la résistance, Breslau, ouvre ses portes à Podié-
brad : la couronne de Bohême est perdue pour les Habsbourg.
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Voir ci-dessous, p. 44.
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Dans tout cela, nul souci, si minime soit-il, de maintenir les droits
de l’Empire. Si Frédéric a une préoccupation en tête, c’est uniquement
celle de ménager l’avenir de sa famille et, durant les dernières années
de son règne, toute sa politique se résume en ce double programme :
faire conclure à son fils Maximilien un mariage avantageux et lui
transmettre la Couronne impériale. On verra 12 comment, là encore,
l’occasion le servit à souhait, l’héritière de Charles le Téméraire, Ma-
rie de Bourgogne, menacée à la fois par Louis XI et par une révolte
des villes flamandes, n’ayant vu d’autre moyen, pour s’assurer un pro-
tecteur, que d’épouser, en 1477, le fils de l’empereur, à qui le Témé-
raire lui-même l’avait fiancée peu de temps avant de mourir. Quelques
années plus tard, la diplomatie de Maximilien réussissait à gagner les
princes allemands et à transformer les électeurs rhénans — les arche-
vêques de Mayence et de Cologne entre autres — en clients des Habs-
bourg : grâce à quoi, le 16 février 1486, il était élu roi des Romains, à
la diète de Francfort. Les vœux de Frédéric étaient comblés. Il put
s’éteindre le 19 août 1493, à l’âge de soixante-dix-sept ans, avec la
pleine conscience d’avoir, en dépit de son inertie, préparé la grandeur
de sa maison.
Mais qu’on était donc loin désormais de la vieille tradition impé-
riale, de cette tradition qu’au temps où il se rendait à p028 Rome pour
son couronnement, Frédéric III avait eu encore l’illusion fugitive de
ranimer ! A la fin du XVe siècle, il subsiste un empereur, on continue à
parler d’un Saint Empire romain germanique — et de longtemps on ne
cessera d’en parler — mais l’idée impériale est bien morte. Ce qu’on
persiste à appeler Empire n’est plus qu’un État germanique, que son
souverain va s’employer à transformer en une monarchie comme les
autres, à l’heure même où, en Italie, la papauté, plus accaparée que
jamais par le soin de ses intérêts temporels, se détourne chaque jour
davantage de la direction morale et religieuse du monde. p029
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Voir ci-dessous, p. 48.
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Chapitre II
La monarchie française
après la guerre de Cent Ans 13
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cien, p030 mis à mort en 1440, en a révélé long sur ce chapitre. Enfin,
exception faite de quelques grandes familles, qui ont trouvé
l’occasion, dans la tourmente, d’arrondir leurs possessions, c’en est
fini de la féodalité française, naguère encore si brillante : ses châteaux
croulent ; ses revenus, déjà écornés par les frais de guerre, par les ran-
çons qu’il a fallu payer, ne lui permettent plus, avec renchérissement
de la vie et l’abaissement du pouvoir d’achat de la monnaie, de faire
face aux dépenses les plus urgentes. Il lui faut hypothéquer, souvent
même vendre ses terres, que les bourgeois s’arrachent pour devenir
seigneurs à leur tour ; il lui faut surtout s’effacer devant les officiers
du roi, de plus en plus arrogants et prévaricateurs. Car, au milieu de
l’universel désarroi, seul le pouvoir royal compte encore, et c’est au-
tour de la monarchie et à son profit qu’avec Charles VII et Louis XI
va s’opérer la reconstitution du pays.
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ne fut pas de longue durée : à peine rendu à la liberté, Louis renia ses
engagements, amena son frère Charles à accepter comme apanage, au
lieu de la proche Normandie, la lointaine Guyenne ; puis, pour rendre
inutile l’alliance conclue par le Téméraire avec la maison d’York,
s’employa — et avec succès — à réconcilier Marguerite d’Anjou et
Warwick, à les lancer contre Édouard IV, enfin à faire restaurer Henri
VI de Lancastre sur son trône. Après quoi, il obtint d’une assemblée
de prélats, de seigneurs et d’officiers, réunis à Tours au mois de no-
vembre 1470, une déclaration solennelle de nullité des engagements
pris tant à Conflans qu’à p040 Péronne sous l’action de la contrainte et
ouvrit sans délai les hostilités.
Se jetant en janvier suivant sur la Picardie, ses troupes prirent d’un
élan Amiens, Saint-Quentin, Montdidier et Roye. En présence de cette
attaque brusquée, la grande coalition féodale se reforma aussitôt.
Bourgogne, Bretagne, Armagnac et Foix se retrouvèrent groupés au-
tour de Charles de France, à qui le duché de Guyenne ne suffisait pas,
et que le Téméraire cherchait à s’attacher plus étroitement en lui fai-
sant épouser sa fille unique. Mais Charles de France tomba presque
aussitôt malade ; dans la nuit du 24 au 25 mai 1472, il passa de vie à
trépas, ce qui permit à Louis de remettre la main sur son apanage. Le
Téméraire n’en prit pas moins l’offensive le 14 juin, accusant le roi de
France, en un manifeste retentissant, d’avoir causé la mort de son frè-
re ; il s’empara de Nesle, de Roye, et mit le siège devant Beauvais, où
il se heurta en vain pendant plusieurs semaines (juin-juillet) à la résis-
tance acharnée d’une population dont la légende de Jeanne Hachette
devait perpétuer le souvenir ; il se vengea de cet échec en saccageant
trois mois durant le pays de Caux (août-octobre) et dut finalement
conclure à Compiègne avec le roi, le 3 novembre, une trêve de cinq
mois qui, à son expiration, fut renouvelée aussitôt pour un an.
Cependant Louis XI achevait de disloquer la coalition en
l’attaquant en ses points faibles : il lui suffit d’envahir la Bretagne
pour contraindre le duc François II à déposer les armes (15 octobre) ;
le duc d’Alençon, accusé d’avoir voulu livrer des domaines au Témé-
raire, fut jeté en prison ; le comte Jean V d’Armagnac, assiégé dans
Lectoure, dut ouvrir les portes de la ville aux troupes royales (6 mars
1473). Pris dans une bagarre, il périt misérablement sous les coups
d’un archer de l’armée victorieuse. La coalition avait vécu, et le roi
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Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
16
OUVRAGES À CONSULTER.
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
aux termes duquel ils devaient reconnaître son autorité, livrer leurs
places fortes et payer tribut ; au mois d’août 1466, il avait détruit de
fond en comble la ville de Dinant, leur alliée, provoquant ainsi dans la
cité épiscopale une nouvelle révolte des chefs du parti populaire, les
« vrais Liégeois », que le gouvernement du roi de France ne cessait de
soutenir en sous-main. Battus à Brusthem en octobre 1467, ceux-ci
étaient rentrés victorieusement dans Liège l’année d’après, en avaient
chassé les Bourguignons et avaient fait leur évêque prisonnier. C’était
le p043 moment où le roi de France était imprudemment allé à la ren-
contre de son rival à Péronne, et l’on se rappelle comment le Témérai-
re avait, pour se venger, emmené son prisonnier assister au châtiment
de la ville rebelle : sous ses yeux, il en avait fait le siège ; il l’avait
forcé à chevaucher à ses côtés lorsque, le 30 octobre 1468, il y avait
pénétré en vainqueur ; après avoir donné congé à son hôte, il y avait
fait mettre le feu pour venir à bout des dernières résistances ; et sans
plus tarder, il avait prononcé l’annexion de la principauté à ses États.
Dans tous les Pays-Bas, Charles le Téméraire avait poursuivi ses
intrigues ; il était à l’affût des moindres occasions de pêcher en eau
trouble. En 1473, la mort du duc de Gueldre Arnold lui avait ainsi
permis de s’emparer de cette province. Mais il ne lui suffisait pas
d’arrondir ses domaines : il voulait être maître chez lui. En 1470, il
avait institué à Malines une Chambre des comptes et un Parlement
ayant juridiction l’un et l’autre sur l’ensemble de ses territoires sep-
tentrionaux ; en 1474, il avait pareillement institué à Beaune et à Dôle
deux Parlements pour ses États de l’est — duché de Bourgogne pro-
prement dit, comté de Bourgogne (la future Franche-Comté), Charo-
lais, Maçonnais, — et n’y avait plus toléré désormais l’ingérence, des
justices étrangères. Puis, sans même prendre le loisir de consolider ses
premiers succès, il avait rêvé de réunir entre eux ses deux groupes de
possessions, Pays-Bas d’une part, duché et comté de Bourgogne de
l’autre, de façon à ressusciter à son profit l’ancienne Lotharingie des
temps carolingiens. En mai 1469, il avait été assez heureux pour se
faire céder, moyennant 50.000 florins, à titre de gage — mais de gage
pratiquement difficile à reprendre — par le duc Sigismond de Tirol,
qui était accablé de dettes, la Haute-Alsace, que Louis XI, sollicité
d’abord, avait eu le tort de laisser échapper. Il y avait envoyé un
« grand bailli » à poigne, Pierre de Hagenbach, qui tout de suite avait
étendu ses visées sur les villes libres de Mulhouse et de Colmar. Qua-
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
tre ans après, il avait envahi la Lorraine, sous prétexte que le duc René
II était un ami du roi de France et, par le traité de Nancy (15 octobre
1473), s’était fait livrer les principales places fortes du pays et garantir
le libre passage pour ses troupes.
La tête avait commencé à lui tourner. Allié depuis 1465 au duc
Louis IX de Bavière, au comte Palatin, à l’archevêque de Cologne ;
ayant bon gré mal gré, depuis 1468, gagné à sa cause Venise, Milan,
la duchesse de Savoie, le duc d’Anjou ; p044 ayant obtenu en mariage,
cette même année, Marguerite d’York, sœur du roi d’Angleterre
Édouard IV, que Louis XI avait commis l’imprudence de s’aliéner en
accueillant dans son royaume les Lancastre exilés et en négociant se-
crètement avec Warwick, il n’avait plus dès lors entrevu de bornes à
ses ambitions. Une fille, Marie, lui était née : aux conférences de Trê-
ves (30 septembre-25 novembre 1473), il avait offert à l’empereur
Frédéric III de la marier à son fils Maximilien, mais demandé, en
contre-partie, à être personnellement élu roi des Romains, ce qui reve-
nait à exiger pour lui-même la succession impériale. Au pis aller, il se
fût contenté du titre de « roi de Bourgogne », pourvu que l’empereur
lui eût fait abandon des évêchés rhénans, de la Lorraine et de la Sa-
voie. Peine perdue : Frédéric avait traîné les négociations en longueur,
sans faire droit à ses demandes.
Cependant, la diplomatie du roi de France ne restait pas inactive.
Silencieusement, mystérieusement, mais sans relâche, elle s’employait
à semer le terrain d’embûches sous les pas de son adversaire et à ré-
concilier, pour les lancer contre lui, tous les ennemis que ses intrigues,
ses coups de force et son insatiable ambition ne cessaient de lui susci-
ter. Aux abords du Rhin, notamment, la politique du Bourguignon
avait tout de suite soulevé les plus vives alarmes. Dès mars 1473, Bâ-
le, Mulhouse, Colmar, Strasbourg, l’évêque de cette ville ainsi que
celui de Bâle, enfin le margrave de Bade s’unissaient entre eux pour
lui barrer la route sur le fleuve. Ce fut ce qu’on appela la « Basse
Union ». U n an après, presque jour pour jour (mars 1474), la révolte
éclatait en Haute-Alsace ; au début de mai, le bailli Pierre de Hagen-
bach était arrêté, puis mis à mort. Événement d’autant plus grave que
le duc Sigismond de Tirol, qui veillait, venait de se réconcilier avec
les Suisses, ses ennemis de toujours, sur l’hostilité desquels le Témé-
raire avait jusqu’alors constamment misé. Inquiets pour leur propre
sécurité des progrès du Bourguignon, et d’ailleurs directement gênés
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Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
par ces progrès mêmes dans leurs projets d’expansion vers le nord et
vers l’ouest, une partie des cantons, ceux de Berne, de Soleure, de Lu-
cerne, de Fribourg, de Bâle, étaient tout prêts d’avance à changer
d’attitude ; dans les cantons orientaux, Zurich, Zug, Schwiz, Unter-
walden, Uri, Glaris, qui ne craignaient rien de la Bourgogne, l’argent
de Louis XI avait fait le reste, si bien que le 30 mars 1474, à Constan-
ce, entre le duc d’Autriche et la Suisse, un « arrangement perpétuel »
p045 (ewige Richtung) avait pu être conclu, aux termes duquel, moyen-
nant une pension de 10.000 florins payés par la France, le duc avait
reconnu aux cantons confédérés leur indépendance et leurs conquêtes,
en échange de leur alliance. Le lendemain (31 mars), un traité
d’alliance défensive était intervenu aussi entre les Suisses et la « Bas-
se Union » ; le rachat à frais communs de la Haute-Alsace avait été
décidé ; le 4 avril, Sigismond rompant avec le duc de Bourgogne,
avait accédé à la ligue, qu’on appela l’« Union de Constance » ; enfin
il avait notifié, le surlendemain, les dispositions prises pour le rachat
de l’Alsace.
Tout ceci aurait dû donner à réfléchir au Téméraire. Mais, au lieu
de parer au danger, il allait de l’avant. Au mois de juin 1474, à la nou-
velle que les sujets du prince-archevêque de Cologne, Robert de Wit-
telsbach, viennent de se révolter contre lui, il croit l’occasion favora-
ble pour recommencer sur le Rhin le coup qui lui a naguère si bien
réussi à Liège : il marche à l’improviste sur Neuss, une des villes sou-
levées contre l’archevêque, mais s’épuise sans succès durant plus
d’une année à en faire le siège, cependant que l’empereur et la diète
d’Empire, alarmés, promettent leur appui aux Suisses et, en même
temps que le roi de France, qui ne ménage pas son or, les pousse à en-
trer en guerre.
Ainsi encouragés, ceux-ci prennent en effet l’offensive à la fin de
1474 en liaison avec leurs alliés, le duc d’Autriche et le duc de Lor-
raine René II, qui vient le 15 août d’adhérer à son tour à l’Union de
Constance, et c’est pour le Téméraire le commencement de la débâcle.
En vain il a décidé son beau-frère, le roi Édouard IV, à opérer à Calais
un débarquement (4 juillet 1475). Celui-ci, après avoir quelque temps
attendu des renforts qu’il lui a promis mais que, toujours retenu de-
vant Neuss, il tarde à lui envoyer, consent, à l’entrevue de Picquigny,
sur la Somme, le 29 août 1475, à se laisser acheter par Louis XI la re-
traite de l’armée anglaise ; il se rembarque, tandis que le Bourgui-
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
gnon, qui s’est résolu enfin, mais trop tard, à lever le siège de Neuss
(27 juin 1475), après avoir fait en hâte sa paix avec l’empereur (19
juin), se jette furieux sur la Lorraine. Le duc René II s’enfuit affolé.
Le 30 novembre 1475, Nancy ouvre ses portes au Téméraire. Sans
délai, celui-ci se précipite à la rencontre des Suisses, dont une partie
déjà a forcé les frontières de « la Comté » de Bourgogne ; mais il se
laisse surprendre le 2 mars 1476, par l’armée des conférés sous les
murs de Grandson, au bord du lac de Neufchâtel. Défaite cuisante,
qu’il veut p046 aussitôt venger. Or, pas plus aux Pays-Bas qu’en Bour-
gogne, ses sujets, excédés de ses perpétuelles demandes d’argent, ne
veulent lui fournir de subsides. Ramassant, tant bien que mal, une
troupe d’aventuriers et de mercenaires, il marche fébrilement sur Ber-
ne. Les Suisses, reformés, bien payés par Louis XI, lui infligent de-
vant Morat, le 22 juin, une nouvelle et décisive défaite. Ce double
succès redonne courage aux autres coalisés. Les Lorrains se soulè-
vent ; leur duc René rentre dans Nancy (7 octobre). La rage au cœur,
le duc de Bourgogne vient mettre le siège devant la ville. Pour la troi-
sième fois une solide armée de piquiers suisses, accourus en hâte, met
en déroute la cavalerie bourguignonne, sous les murs mêmes de la ca-
pitale lorraine ; mais cette fois, le duc est parmi les morts (5 janvier
1477).
Alors seulement, avec l’ouverture de la succession de Bourgogne,
s’engagea pour Louis XI la partie finale. Une fois le Téméraire dispa-
ru, qu’allait-il advenir de ses immenses territoires, dont l’héritière
était une jeune princesse de vingt ans à peine ? Nombreux étaient les
candidats prêts à dépecer ces domaines. C’était d’abord René II de
Lorraine, qui, au lendemain de la victoire de Nancy, ne manqua pas
d’envahir la Bourgogne ; c’était Sigismond, c’étaient les Suisses qui
réclamaient la Comté. Dans les Pays-Bas, centre de la puissance bour-
guignonne, la principauté de Liège reprenait son indépendance, tandis
que les villes de Flandre, de Brabant, de Hainaut et de Hollande profi-
taient de l’éclipsé du pouvoir ducal pour remettre en vigueur leurs an-
ciennes franchises et forçaient la duchesse Marie à signer, le 11 fé-
vrier, le « grand privilège », qui abolissait les institutions centrales
créées par son grand-père et son père. Peut-être en prenant sous sa
protection la jeune fille et en l’unissant à l’héritier du trône de France,
Louis aurait-il pu préparer l’absorption graduelle des territoires bour-
guignons par la monarchie ; mais il espérait profiter du mécontente-
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Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
ment des bourgeoisies des Pays-Bas pour les rallier à sa cause, et,
malgré les conseils de prudence que lui donnait un Commynes, il se
crut capable de réussir tout de suite. Il acheta, à beaux deniers comp-
tants, le désintéressement de René II, de Sigismond et des Suisses ;
puis, sans déclaration de guerre, sans autre justification que le droit
d’un souverain à confisquer les biens de son vassal félon, il lança ses
armées à la conquête.
En fait, la tâche se révéla beaucoup moins simple qu’il ne le pen-
sait. Georges de la Trémoïlle, sire de Craon, et un transfuge, p047 le
prince d’Orange, Jean de Chalon, obtinrent d’abord assez aisément, à
force de largesses et de promesses, la soumission des deux Bourgo-
gnes (le duché et « la Comté ») ; mais la brutalité et les « grandes pil-
leries » du premier y provoquèrent presque aussitôt une révolte géné-
rale dont on ne vint à bout qu’au prix d’une seconde campagne, très
dure celle-là. Jean de Chalon, repassé au parti bourguignon, et qui
s’était fait un des meneurs des insurgés, put échapper : on dut se
contenter de le pendre en effigie ; mais si l’attitude ferme des repré-
sentants du roi amena assez vite la pacification du duché, il fallut des
années pour obtenir celle de la Comté ; ce fut seulement la destruction
de Dôle, en 1481, qui marqua de ce côté la fin de la lutte. Dans le
nord, Louis XI, qui avait pris lui-même le commandement de ses ar-
mées, se heurta à des difficultés plus grandes encore : les villes
d’Artois durent être assiégées une à une, et, à Arras, les habitants
marquèrent une telle obstination, même après leur défaite, qu’en 1479,
le roi ne vit d’autre moyen d’en finir que de les expulser en masse, de
changer le nom de leur cité en celui de « Franchise » et de la repeupler
en y appelant des artisans de toutes les bonnes villes du royaume. En
Flandre, où il essaya d’abord de parvenir au but par la diplomatie, son
échec fut complet, malgré l’appui que lui prêtèrent les Gantois en ré-
volte : pour mettre du définitif entre eux et leur adversaire, en même
temps que pour s’assurer un protecteur, les conseillers de Marie se
hâtèrent d’offrir sa main au fils de l’empereur, Maximilien (19 août
1477), dont les contingents germaniques étaient pour eux un appoint
sérieux. Les troupes françaises vinrent brûler diverses places du Hai-
naut, comme Avesnes, en massacrèrent les habitants, s’emparèrent de
quelques villes de la Flandre méridionale ; mais la bataille indécise de
Guinegate, près de Saint-Omer, le 7 août 1479, arrêta leurs progrès. Il
était clair que par les armes on ne pouvait espérer aller beaucoup plus
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
loin : une fois de plus, Louis XI s’en remit à la diplomatie pour es-
sayer de consolider ses conquêtes. Le hasard l’y aida : Marie de Bour-
gogne étant morte inopinément d’un accident de chasse, en mars
1482, sans laisser d’autres héritiers que deux enfants en .bas âge, Phi-
lippe et Marguerite, les Flamands, qui détestaient Maximilien, ne
consentirent qu’avec peine à le reconnaître comme tuteur de son fils,
leur « prince naturel ». Au surplus, ils exigeaient la paix avec la Fran-
ce et ils finirent par contraindre Maximilien à accepter le traité
d’Arras (23 décembre 1482), en vertu duquel le p048 duché de Bourgo-
gne restait à la France, la jeune Marguerite étant fiancée au dauphin
Charles et lui apportant en dot l’Artois et la Comté de Bourgogne.
Ainsi, le péril bourguignon était conjuré et le roi de France était le
principal bénéficiaire de la ruine de son ennemi. Le duc René II avait
repris possession de la Lorraine, Sigismond de l’Alsace, et le spectre
de la « Lotharingie » semblait écarté. Cependant, une grave question
restait posée : la Flandre, le Hainaut, le Brabant, le Luxembourg, la
Hollande, la Frise continuaient à former, aux frontières septentrionales
du royaume, un ensemble de territoires compact, solidement lié ; et si
la maison de Bourgogne était déchue, celle d’Autriche paraissait prête
maintenant à prendre sa place. Pendant de longues années, la monar-
chie française allait avoir à compter avec la dynastie burgundo-
habsbourgeoise des Pays-Bas.
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OUVRAGES À CONSULTER.
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
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Voir ci-dessous, p. 107.
19
Voir ci-dessous, p. 82.
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
20
Sur la succession de Navarre en 1479 et les événements qui en résultèrent,
voir ci-dessous, p. 89.
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V. — Le gouvernement de Louis XI 21
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22
Voir ci-dessus, p. 48.
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Sur ce mariage, voir ci-dessus, p. 53.
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Bibliographie du chapitre II
La monarchie française après la guerre de Cent Ans
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
français des origines à 1789 (Paris, 1925, in-8°), et E. Chénon, Histoire géné-
rale du droit français public et privé, des origines à 1815, t. I (Paris, 1926, in-
8°), où l’on trouvera de nombreuses références aux textes et aux travaux de
détail ; mais on consultera surtout Noël Valois, Le conseil du roi aux XIVe,
XVe et XVIe siècles (Paris, 1888, in-8°) ; Félix Aubert, Histoire du Parlement
de Paris de l’origine à François Ier, t. I (Paris, 1894, in-8°) ; É. Maugis, His-
toire du Parlement de Paris, de l’avènement des rois Valois à la mort de Hen-
ri IV (Paris, 1913-1916, 3 vol. in-8°), t. I et III ; Borrelli de Serres, Recherches
sur divers services publics du XIIIe au XVIIe siècle, t. III : Notices relatives
aux XIVe et XVe siècles (Paris, 1910, in-8°), important pour l’histoire financiè-
re surtout ; E. Jacqueton, Documents relatifs à l’administration financière en
France, de Charles VII à François Ier (Paris, 1891, in-8°, dans la « Collection
de textes, pour servir à l’étude et à l’enseignement de l’histoire »), commode
recueil de documents choisis ; E. Perroy, La fiscalité royale en Beaujolais,
aux XIVe et XVe siècles, dans le Moyen âge, 2e série, t. XXIX (1928), p. 5-47 ;
A. Spont, La taille en Languedoc, de 1450 à 1515, dans les Annales du midi, t.
II (1890), p. 365-384 et 478-513 ; du même, L’équivalent aux aides en Lan-
guedoc au XVe siècle, dans le même volume, p. 425-481 ; G. Dupont-Ferrier,
Études sur les institutions financières de la France à la fin du moyen âge, t. I :
Les élections et leur personnel (Paris, 1930, in-8°). — Sur Jacques Cœur, Mlle
L. Guiraud, Recherches et conclusions nouvelles sur le prétendu rôle de Jac-
ques Cœur, dans les Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, 2e
série, t. II (1900), p. 1 à 169, et à part (Paris, 1900, in-8°) ; H. Prutz, Jacques
Cœur von Bourges (Berlin, 1911, in-8°, fasc. 93 des « Historische Studien »,
publ. par E. Ebering).
Sur l’administration des provinces, voir G. Dupont-Ferrier, Les officiers
royaux des bailliages et sénéchaussées et les institutions monarchiques loca-
les en France à la fin du moyen âge (Paris, 1902, in-8°, fasc. 145 de la « Bi-
bliothèque de l’École des Hautes Études, sciences historiques et philologi-
ques ») ; sur l’administration royale en Languedoc, P. Dognon, Les institu-
tions politiques et administratives du pays de Languedoc, du XIIIe siècle aux
guerres de religion (Toulouse et Paris, 1896, in-8°, fasc. 4 de la « Bibliothè-
que méridionale », publ. par la Faculté des lettres de Toulouse, 2e série).
Sur les assemblées d’États, G. Picot, Histoire des États généraux, t. I (Paris,
1872, in-8° ; 2e éd. améliorée, 1888, in-12) ; Ant. Thomas, Les États généraux
sous Charles VII, dans la Revue historique, t. XL (1889), p. 55-89. — Sur les
États provinciaux, Antoine Thomas, Les États provinciaux de la France cen-
trale sous Charles VII (Paris, 1879-1880 2 vol. in-8°) ; P. Dognon, ouvrage ci-
té ci-dessus et, du même, Quo modo tres status linguae occitaneae ineunte
XVo saeculo inter se convenire assueverint (Paris, 1896, in-8°) ; A. Dussert,
Les États du Dauphiné de la guerre de Cent Ans aux guerres de religion
(Grenoble, 1915, in-8°), thèse reproduite dans le Bulletin de l’Académie del-
phinale, ann. 1922-1923 ; A. Le Sourd, Essai sur les États du Vivarais (Paris,
1926, in-8o) ; H. Prentout, Les États provinciaux de Normandie (Caen, 1925-
1927, 3 vol. in-8°).
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Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Sur les francs archers, A. Spont, La milice des francs archers, dans la Re-
vue des questions historiques, t. I (1987), p. 441-489. — Sur la marine, Ch. de
La Roncière, Histoire de la marine française, t. II (Paris, 1900, in-8° ; 2e éd.,
1914).
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Sarraz (Paris et Genève, 1858, 2 vol., in-8°), constituent une source excep-
tionnellement importante. — Sur les affaires d’Alsace, L. Stouff, Les origines
de l’annexion de la Haute Alsace à la Bourgogne en 1469 (Dijon et Paris,
1900, in-8o, fasc. 3-4 de la Revue bourguignonne d’enseignement supérieur, t.
X) ; du même, Les possessions bourguignonnes dans la vallée du Rhin sous
Charles le Téméraire, dans les Annales de l’est, t. XVIII (1904), p. 1-29, avec
un document annexe, p. 30-86 ; Ch. Nerlinger, Pierre de Hagenbach et la do-
mination bourguignonne en Alsace (Nancy, 1890, in-8°) ; H. Witte, Zur Ges-
chichte der burgundischen Herrschaft am Oberrhein, 1469-1743, dans la
Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, nouv. série, t. I (1886) ; du
même, Der Zusammenbruch der burgundischen Herrschaft am Oberrhein,
même revue, t. II (1887).
Sur les affaires de Suisse, E. Toutey, Charles le Téméraire et la ligue de
Constance (Paris, 1902, in-8°) ; B. de Mandrot, Les relations de Charles VII
et de Louis XI, rois de France, avec les cantons suisses, dans le Jahrbuch für
schweizerische Geschichte, t. V (1880) et t. VI (1881), et à part (Zurich, 1881,
in-80) ; Ed. Rott, Histoire de la représentation diplomatique de la France au-
près des cantons suisses, t. I 1430-1559 (Berne et Paris, 1900, in-8°) ;
K. Stettler, Ritter Niklaus von Diesbach, Schultheiss von Bern, 1430-1475
(Berne, 1924, in-8°, dissertation) ; K. Hoch et A. de Mandrot, Morat et Char-
les le Téméraire (Neuchâtel, 1876, in-8°) ; G. Ochsenbein, Die Urkunden der
Belagerung und Schlacht von Murten (Fribourg, 1876, in-4o) ; P. de Vallière,
Morat ; le siège et la bataille de 1476 (Lausanne, 1926, in-80) ; H. Delbrück,
Geschichte der Kriegkunst im Rahmen der politischen Geschichte, t. III (Ber-
lin, 1907, in-8o ; 2 éd., 1923) et cf., du même, Die Perserkriege und die Bur-
gunderkriege (Berlin, 1887, in-8o). Voir enfin les histoires générales de la
Suisse de Dierauer, t. II, et de Gagliardi, t. I, citées dans la 1re partie, p. 460, n.
1.
Sur les rapports avec l’Empire et sur l’affaire de Neuss, A. Bachmann,
Deutsche Reichsgeschichte im Zeitalter Friedrichs III (cité p. 24), t. II ;
Fr. Lindner, Die Zusammenkunft Kaisers Friedrich III mit Karl dem Kühnen
von Burgund (Greifswald, 1876, in-8o, dissertation). ; H.-E. Moltzer, Frie-
drich III und Karl der Kühne in Trier, 1473 (Groningue, 1891, in-8o) ;
F. Schmitz, Der Neusser Krieg (Bonn 1896, in-8o, dissertation et fasc. 2 des
« Rheinische Geschichtsblätter ») ; G. Kallen, Die Belagerung von Neuss
durch Karl den Kühne (Neuss, 1925, brochure in-8° de 67 p.) ; H. Diemar,
Die Entstehung des deutschen Reichskrieges gegen Herzog Karl den Kühnen
von Burgund (Marburg, 1896, in-8o, dissertation). — Sur les affaires de Lor-
raine, les études de H. Witte, Zur Geschichte der Burgunderkriege, dans la
Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, nouv. série, t. VI (1891), VII
(1892), VIII (1893), IX (1894), X (1895) ; du même, Lothringen und Burgun-
der, dans le Jahrbuch der Gesellchaft für lothringische Geschichte, t. II à IV
(1890-1892) ; A. Beriet, Charles le Téméraire et René de Lorraine, dans les
Mémoires de la Société bourguignonne de géographie et d’histoire, t. VIII
(1892), p. 297-393, t. IX (1893), p. 1 à 120, et tirage à part (Dijon, 1892, in-
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V. Le gouvernement de Louis XI
OUVRAGES À CONSULTER. — Outre le livre déjà cité (p. 30), de Ch. Petit-Dutaillii
voir R. Doucet, Le gouvernement de Louis XI, dans la Revue des cours et
conférences, t. XXIV (1922-1923) et t. XXV (1923-1924), environ 75 pages
en tout. — Sur les rapports avec les grandes maisons princières, citons
A. Lecoy de La Marche, Le roi René, sa vie, son administration, ses travaux
artistiques et littéraires (Paris, 1875, 2 vol. in-8°) ; du même, Louis XI et la
succession de la Provence, dans la Revue des questions historiques, t. XLIII
(1888), p. 127-157, et, sur cette même question, V.-L. Bourrilly et R. Busquet,
La Provence au moyen âge, 1112-1481 (Paris, 1924, in-4°, extrait de « Les
Bouches » du-Rhône, encyclopédie départementale », publ. par P. Masson, t.
II, Paris et Marseille, 1924, in-4°, p. 303-752) ; R. de Maulde La Clavière,
Histoire de Louis XII, 1re partie : Louis d’Orléans, 1462-1498 (Paris, 1889-
1891, 3 vol. in-8o), t. I et II ; J.-C. Tauzin, Louis XI et la Gascogne, dans la
Revue des questions historiques, t. LIX (1896), p. 403-441 ; A. Luchaire,
Alain le Grand, sire d’Albret (Paris, 1877, in-8°), et les volumes de
H. Courteault, B. de Mandrot, Ch. Samaran, A. Dupuy et Pocquet du Haut-
Jussé, cités p. 37. — Sur les rapports avec les villes, Henri Sée, Louis XI et les
villes (Paris, 1891, in-8°), à compléter avec les études ultérieures, notamment
L. Caillet, Études sur les relations de la commune de Lyon avec Charles VII et
Louis XI (Paris et Lyon, 1909 » in-8°, fasc. 21 des « Annales de l’Université
de Lyon », nouvelle série, II) ; pour l’affaire d’Arras, Th. Boutiot, Louis XI et
la ville d’Arras (Troyes, 1867, 78 p. in-8D) et, parmi les travaux de détail les
plus récents, H. Stein, Les habitants d’Évreux et le repeuplement d’Arras en
1479, dans la Bibliothèque de l’École des Chartes, t. LXXXIV (1923), p. 284-
297. — Sur l’organisation administrative, les mêmes publications générales
que pour l’époque de Charles VII : voir ci-dessus, p. 31, n. 1. — Sur les rap-
ports avec le clergé, Noël Valois, Histoire de la Pragmatique sanction de
Bourges (Paris, 1906, in-8°) ; Ch. Samaran, Un diplomate français du XVe
siècle ; Jean de Bilhères-Lagraulas, cardinal de Saint-Denis (Paris, 1921,
in-8°, fasc. 26 de la « Bibliothèque du XVe siècle » ; extr. de la revue Le moyen
âge, 2e série, t. XXII, 1920) ; M.-R. Rey, Louis XI et les États pontificaux de
France (Grenoble, 1899, in-8°). Y joindre la correspondance significative pu-
bliée par J. Lesellier, Une curieuse correspondance inédite entre Louis XI et
Sixte IV, dans les Mélanges d’archéologie et d’histoire, publ. par l’École fran-
çaise de Rome, t. XLV (1928), p. 21-37.
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Chapitre III
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OUVRAGES À CONSULTER.
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ges, des rançons, des confiscations, et avait vendu son concours mili-
taire à fort prix. D’imprudentes constitutions d’apanages aidant, la
fortune territoriale de l’Angleterre s’était trouvée à la longue concen-
trée entre les mains d’un très petit nombre de familles féodales, quatre
ou cinq tout au plus, dont plusieurs voisines du trône p061 par la nais-
sance, et qui étaient devenues les arbitres des destinées anglaises.
C’est de plus en plus dans leur clientèle que vivait la petite aristocra-
tie, autrefois si attachée à la royauté, et dont les membres avaient
maintenant pris l’habitude de s’enrôler sous la bannière et, comme on
disait, « sous la livrée » (livery) de ses grands vassaux. Les chefs du
haut baronnage pensaient d’ailleurs beaucoup moins au pays qu’à
eux-mêmes. Sans cesse en guerre entre eux, ils se disputaient les vas-
tes héritages. Dans le nord, les Percy, comtes de Northumberland, fi-
dèles lancastriens, et les Neville, comtes de Westmorland, alliés à la
maison d’York, étaient en lutte ouverte : en 1453, ils en viennent aux
mains, et la bataille qu’ils se livrent à Stamford Bridge, près d’York,
marque, selon beaucoup d’historiens, le début de la guerre civile.
Depuis la peste noire et le vote des statuts des travailleurs,
l’agriculture était en pleine crise : la main-d’œuvre s’était raréfiée ; le
vieux système manorial, qui en procurait à bon compte, était en voie
de disparition. Si les cours de manoir subsistaient comme base de la
vie rurale, le servage avait presque partout fait place à la libre tenure,
les corvées et les prestations à un système de fermage à long bail, plus
favorable aux tenanciers qu’aux propriétaires. Même désarroi dans le
commerce et l’industrie. Le développement de l’industrie drapière
dans le royaume avait permis de substituer l’exportation des draps ou-
vrés à celle de la laine brute ; mais le traité d’Arras, en 1435, avait
entraîné la fermeture du marché flamand, par l’intermédiaire duquel
s’écoulait presque toute la production des métiers anglais. Or, au mê-
me moment, la perte de la Guyenne avait pour conséquence le déclin
du commerce avec le sud-ouest de la France : c’était, pour la prospéri-
té économique de l’Angleterre un rude coup.
L’équilibre moral n’était pas moins compromis. L’Église était
peuplée de prélats qui, de plus en plus tournés vers la politique,
avaient fini par perdre contact avec leur clergé. Beaufort, après lui
Kemp, réalisent déjà le type du cardinal d’État dont, au siècle suivant,
Wolsey sera l’exemple le plus éclatant. Ceux des évêques dont la pen-
sée restait tournée vers les choses de la religion, versaient parfois dans
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maîtres de Londres ;le roi était entre leurs mains ; et le duc défunt
laissait un fils de dix-neuf ans, Édouard, comte de March, déjà parfai-
tement en état de reprendre avec succès les prétentions paternelles. p066
Marguerite n’osa profiter du désarroi causé par la mort de Richard
d’York pour risquer une attaque brusquée sur la capitale. Elle hésita,
se replia vers le nord, se décida enfin à passer en Écosse pour s’y re-
faire une armée. Ce fut sa perte. Quand elle revint, il était trop tard : le
comte de March était déjà l’arbitre de la situation.
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Voir ci-dessus, p. 46.
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Sur ces événements, voir le chapitre précédent, p. 48.
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Chapitre IV
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Voir ci-dessous, p. 95.
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d’écouter les offres du nouveau roi de France Louis XI, qui, après
avoir, comme dauphin, soutenu l’infant Charles, après avoir, même
depuis son avènement, aidé en sous-main les Catalans révoltés,
n’hésite pas maintenant à proposer contre eux son alliance au souve-
rain malheureux. Au début de mai 1462, il a avec lui une entrevue à
Sauveterre, aux frontières de la Navarre et du Béarn ; le 9, leur allian-
ce est scellée à Bayonne, et comme l’Aragonais se trouve sans res-
sources, il engage à son partenaire, en échange d’une armée de se-
cours, ses deux provinces de Roussillon et de Cerdagne. Aussitôt dé-
noncé comme une trahison, ce pacte qui aboutit, sans le consentement
des Cortès, à l’aliénation de deux des plus riches dépendances de la
Catalogne, amène dans ce pays un redoublement de fureur. Le 11 juin,
le « Général » prononce la déposition du roi indigne ; eu égard sans
doute à son âge (Jean avait soixante-cinq ans et était presque aveugle),
il se contente de le faire étroitement surveiller dans Urgel, tandis que
sa femme et son fils sont assiégés dans Gérone. Il faut l’arrivée des
troupes françaises, que commande le comte Gaston IV de Foix, pour
forcer les rebelles à lâcher prise ; mais, après avoir inutilement bloqué
Barcelone pendant un mois, les Français, décimés par la maladie, doi-
vent en octobre se replier sur Saragosse, puis sur la Cerdagne et le
Roussillon. S’ils se dédommagent en procédant sans délai à
l’occupation des deux provinces et en proclamant, dès le 2 mars 1463,
leur réunion à la couronne de France, ils laissent Jean II, sans défense,
à la merci des insurgés.
Celui-ci paraît perdu, car les événements qui viennent de se dérou-
ler n’ont pas donné aux Catalans la moindre envie de revenir sur la
décision qu’ils ont prise au mois de juin précédent de se soustraire à
son obédience. Ils songent un moment à se donner au roi de Castille
Henri IV, qui revendiquait à la fois leur province et le royaume navar-
rais ; mais ces prétentions sont écartées par le roi de France, qu’elles
gênent, et qui, s’imposant comme arbitre, se borne, par sentence du 23
avril, 1463, à attribuer au Castillan le petit canton d’Estella, en Navar-
re. p092 Puis, par une nouvelle volte-face, Louis XI s’offre aussitôt lui-
même comme protecteur aux Catalans, faisant, valoir qu’entre eux « il
n’y a pas de montagnes » ; mais cette offre indiscrète est immédiate-
ment écartée, et c’est à un candidat moins dangereux, le connétable de
Portugal, Pierre, que les rebelles décident de se confier : petit-fils par
son père du roi Jean Ier de Portugal et par sa mère du comte Jacques
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Par suite de la corruption d’Abou Abdallah en Aboabdillah.
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Bibliographie du chapitre IV
Les royaumes espagnols à l’avènement des Rois Catholiques
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Chapitre V
L’Italie est bien moins avancée que l’Espagne dans son évolution
politique ; elle reste, dans la seconde moitié du XVe siècle, extrême-
ment morcelée, et entre les États, petits ou grands, qui la composent,
les luttes sont encore vives. Quelques traits nouveaux apparaissent
cependant. D’abord, sauf Venise, tous les États italiens sont mainte-
nant de véritables monarchies, avec ou sans le nom. Sans doute l’État
napolitain est le seul qui soit officiellement qualifié de royaume ;
mais, au mot près, le régime que connaissent Milan, Florence, Rome
même, n’en diffère essentiellement à aucun degré ; les Sforza, les
Médicis ou les papes gouvernent selon les mêmes méthodes et avec
les mêmes tendances à l’absolutisme que les souverains qui règnent à
Naples. Tous déjà se complaisent au jeu subtil et dangereux des com-
binaisons diplomatiques, des ligues et des contre-ligues. Tour à tour
ils en bénéficient et en pâtissent. Les liens qu’ils nouent entre eux sont
maintenant plus étendus qu’autrefois ; en 1454, après la réconciliation
de Milan et de Venise, solennellement consacrée à Lodi, le 9 avril,
tous les États d’Italie, faisant trêve un moment à leurs querelles en
présence du péril ottoman, se sont trouvés d’accord, on l’a vu 40 , pour
se fondre en une vaste ligue d’entr’aide mutuelle destinée à organiser
et à mener à bonne fin la lutte contre l’ennemi commun, qui est aussi
l’ennemi de la chrétienté, et ce beau geste semble présager une Italie
nouvelle. Mais p093 presque aussitôt après, les scissions recommen-
cent, les appels à l’étranger se multiplient, des alliances particulières
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OUVRAGES À CONSULTER.
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Voir 1re Partie, p. 478.
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sont conclues, avec des princes français surtout, et l’on voit poindre à
l’horizon le spectre de ces funestes « guerres d’Italie », qui pèseront si
lourdement sur l’avenir de l’Europe.
I. — Le royaume de Naples
et la question napolitaine 41
Ce qui complique beaucoup la situation, c’est que, dans plusieurs
États, la transmission du pouvoir donne lieu à des difficultés inextri-
cables. C’est le cas du royaume de Naples, depuis si longtemps dispu-
té entre des maisons et des influences rivales.
Au milieu du XVe siècle, il est, depuis 1442, en la possession p094 du
roi d’Aragon Alphonse le Magnanime, dont la position personnelle est
très forte. Ayant trouvé dans son héritage l’île de Sicile, il a pu re-
constituer intégralement l’ensemble territorial jadis connu sous le nom
de « royaume de Sicile » ; maître, en outre, de la Sardaigne, sa double
royauté, aragonaise et napolitaine, lui assure dans le bassin occidental
de la Méditerranée une situation hors pair. Le Saint-Siège a dû, bon
gré mal gré, abandonnant la cause angevine, reconnaître son usurpa-
tion ; les princes et les républiques recherchent son alliance. Présent à
Rome lorsque l’empereur Frédéric y vient se faire couronner en 1452,
il écrase de son faste le pauvre et faible successeur des Otton et des
Hohenstaufen ; et, dans une Italie où le luxe et le goût des arts ont déjà
été poussés très loin, sa cour éclipse toutes les autres.
Grâce à lui, le royaume de Naples traverse une période de véritable
splendeur, qui, à des yeux non avertis, en masque les faiblesses. Avant
même qu’on ne reparle sérieusement de croisade contre les Ottomans,
Alphonse suit de près les événements balkaniques, dont il est impos-
sible à un roi de Naples de se désintéresser ; il a son plan à lui, il veut
voler au secours de l’Empire byzantin moribond et établir son protec-
torat sur le Bosphore. Une fois le Turc installé à Constantinople, il est
d’abord seul à préparer une contre-attaque, où il entrevoit gloire et
profits : il rêve de grouper sous sa bannière les derniers défenseurs de
la chrétienté dans les Balkans, de prendre en personne le commande-
ment d’une croisade qui permettra de laver la souillure que l’islam a
41
OUVRAGES À CONSULTER.
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qui, exilé d’Espagne par le roi Jean II, se trouve justement tout près de
là, en Sicile. Heureusement pour Ferdinand, l’infant Charles préfère
courir ses chances de l’autre côté des mers et quitte bientôt les parages
de Naples pour Barcelone, où nous l’avons vu disputer la Catalogne à
son père 43 .
Mais, parmi les adversaires du bâtard aragonais, il ne manque pas
de gens qui pensent à la maison d’Anjou, l’éternelle rivale des Espa-
gnols en Italie. N’est-ce pas pour celui qu’on continue à appeler « le
roi René », bien qu’il ne possède plus de royaume depuis qu’en 1442
Alphonse lui a enlevé celui de Naples, l’occasion de prendre enfin sa
revanche ? Ainsi en jugent une partie des barons napolitains et le pape
Calixte III, qui, sous prétexte qu’Alphonse n’a pas laissé de légitime
héritier, entend disposer souverainement d’une couronne dont le titu-
laire est, p096 en droit, vassal du Saint-Siège. Sur ces entrefaites, Calix-
te meurt (6 août 1458) ; et, à Rome, le vent tourne : le nouveau pape,
Pie II, circonvenu par le duc de Milan, François Sforza, qu’alarment
les empiétements des Français en Italie, se rallie à Ferdinand et, en sa
qualité de suzerain du royaume de Naples, lui en accorde l’investiture
le 10 novembre 1458. Mais, si la papauté change d’attitude, les parti-
sans de la maison d’Anjou restent nombreux dans l’Italie du sud, et le
roi de France Charles VII incite le roi René, peu disposé à tenter de
nouveau l’aventure en personne, à y expédier son fils, le duc de Lor-
raine Jean, qui continue à porter le titre de « duc de Calabre », réservé
à Naples au prince héritier, tout comme René lui-même continue à
porter celui de roi.
Justement, depuis le mois de mai 1458, Jean d’Anjou se trouve à
Gênes, en qualité de lieutenant du roi de France Charles VII, à qui le
parti génois le plus fort a décidé, de guerre lasse, d’attribuer la sei-
gneurie de la cité. Excellente base de départ pour tenter un débarque-
ment dans l’Italie du sud. Les barons napolitains sont en grand nom-
bre acquis au jeune homme. Né en 1426, il est alors dans toute la force
de l’âge ; brillant chef de guerre, qui a déjà fourni ses preuves de bra-
voure et de sang-froid, il est un adversaire dangereux pour un person-
nage comme Ferdinand. L’attitude de celui-ci est piteuse : il ne sait
que solliciter les concours des autres membres de la ligue italienne, et
presque partout il essuie des refus ; seuls le duc de Milan François
43
Voir ibid.
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nue en mai, a mis dans leurs rangs, pour tenter enfin de les déloger.
Une armée et une flotte sont mobilisées à grands frais par le pape.
Ferdinand envoie pour sa part quelques navires, et il ne faut pas, sem-
ble-t-il, un gros effort pour obtenir, le 10 septembre, la capitulation
des Turcs.
Dans ces conditions, on ne peut être surpris de voir combien la
place tenue par Ferdinand dans la politique italienne va diminuant de
jour en jour. Il se laisse maintenant manœuvrer par son cousin Ferdi-
nand le Catholique et par la reine Isabelle, qui, dans les conflits dont
l’Italie est le théâtre, s’essaient à reprendre pour eux-mêmes, comme
chefs de la maison aragonaise et maîtres de la Sicile et de la Sardai-
gne, le rôle dirigeant joué naguère par Alphonse le Magnanime en sa
qualité de roi de Naples. Il n’est plus davantage de taille à tenir tête au
pape. Quand, dans l’été 1484, à Sixte IV, trop engagé dans d’âpres p098
conflits avec Florence, puis Venise, pour risquer une nouvelle brouil-
le, succède le Génois Innocent VIII, Ferdinand est tout de suite à sa
merci. Quelques mois à peine se sont écoulés que déjà le Souverain
Pontife le prend de haut avec lui : rappelant au roi de Naples sa situa-
tion de vassal et de tributaire du Saint-Siège, il lui réclame le verse-
ment du cens annuel, depuis quelque temps impayé, et favorise un
nouveau soulèvement de la faction angevine de la noblesse napolitai-
ne. Bientôt tout le royaume est en feu ; sous la conduite du prince
d’Altamura, de Jérôme et d’Antoine de San Severino, la révolte, long-
temps latente, éclate au mois d’octobre 1485. Elle gagne vite du ter-
rain. Innocent VIII prend officiellement parti pour les rebelles par une
bulle du 14 octobre, qu’il fait afficher dix jours plus tard aux portes de
Saint-Pierre.
Cette mesure achève de décontenancer Ferdinand. En vain, le Ca-
tholique donne ordre à la flotte espagnole d’appareiller pour aller lui
prêter main-forte ; en vain il multiplie les démarches diplomatiques en
sa faveur, faute de pouvoir intervenir plus activement à une heure où
la guerre de Grenade semble devoir s’intensifier : le roi de Naples,
autour de qui les défections se font nombreuses et qui voit bientôt Ve-
nise et Gênes se joindre contre lui au pape, serait hors d’état de ripos-
ter aux attaques si Milan, Florence et Sienne ne décidaient de se ran-
ger à ses côtés et si, par chance, Innocent VIII ne devait au même
moment tenir tête, dans Rome, à une nouvelle révolte des Orsini.
Après avoir inutilement pressé l’arrivée en Italie du nouveau préten-
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Voir ci-dessus, p. 2-9.
46
Voir ci-dessus, p. 4.
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encore enfant, prend aussitôt la régence. Mais les trois frères du duc
défunt, Marie, Ludovic, surnommé le More à cause de son teint basa-
né, et Ascanio, un homme d’Église, se voient avec tristesse éloignés
du pouvoir. Ils réclament leur dû et menacent la régente de lancer
contre elle un condottiere redoutable, alors au service de Venise, Ro-
bert de San Séverino. La médiation du marquis de Mantoue, en février
1477, retarde la crise, et, quelques mois plus tard, les trois conjurés
sont contraints de s’exiler. Mais aussitôt, de Pise, Ludovic, le plus ac-
tif des trois frères, invite les Génois à se soulever, et déchaîne effecti-
vement dans leur cité la guerre civile ; par d’alléchantes promesses, il
obtient l’appui de Louis XI ; enfin, le 7 septembre 1479, il entre
triomphalement à Milan, où la duchesse doit accepter de partager le
pouvoir avec lui. L’année suivante, en novembre, après avoir fait dé-
capiter les conseillers de la régence, il écarte Bonne, se proclame tu-
teur de son neveu et gouverne désormais en maître absolu, avec la
complicité tacite du pape Sixte IV, qui, comme pour légitimer son
usurpation, accorde, en mars 1484, le chapeau de cardinal à Ascanio,
antérieurement (1479) promu à l’évêché de Pavie.
Les visées du duc de Milan, pour la réalisation desquelles il ne ces-
se de chercher, au moins jusqu’à l’avènement de Ludovic, l’appui de
la France, se heurtent à l’est, et au sud, à deux grandes républiques
marchandes qui, peu à peu, se sont p108 muées en puissances territoria-
les. Venise a gardé, avec la suprématie sur mer, son gouvernement
oligarchique. Toute tentative d’usurpation ou de tyrannie y est sévè-
rement réprimée par le tout-puissant Conseil des Dix. Le doge Fran-
çois Foscari avait vu son fils Jacques, suspect de prévarication et
d’assassinat, emprisonné, puis relégué à Candie en 1451 ; lui-même,
six ans plus tard, fut déposé. Les hommes d’affaires qui président au
gouvernement de la Sérénissime République, songent surtout à en
maintenir la puissance matérielle ; aussi, après la mort d’Alphonse
d’Aragon, prennent-ils, sans succès d’ailleurs, la direction de la guerre
contre les Turcs. Leur colonie de Nègrepont tombe en 1470 ; peu
après, leurs comptoirs d’Albanie disparaissent ; lassés de la lutte, ils
préfèrent traiter avec le sultan en 1479. L’année suivante, quand les
Ottomans traversent la mer Ionienne pour aller surprendre Otrante, la
flotte vénitienne ne fait rien pour les arrêter ; elle laisse le roi de Na-
ples se défendre par ses propres moyens. La République ne néglige
pas, pour autant, le soin de ses propres intérêts et ne renonce pas aux
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Bibliographie du chapitre V
Les États italiens à la veille des guerres d’Italie
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1443 al 1450 (Montcassin, 1909, in-8°) ; F. Faraglia, Storia della lotta fra Al-
fonso V d’Aragona e Renato d’Angio (Lanciano, 1908, in-8°) ; G. Soranzo, La
lega italica, 1454-1456 (Milan, [1924], in-8°, t. I de la 5e série des « Pubblica-
zioni della Università cattolica del Sacro Cuore »), spécialement le chapitre V
intitulé Niccolò V e Alfonso il Magnanimo di fronte alla lega (p. 59-122). Sur
la cour de Naples au temps d’Alphonse, quelques détails dans A.-A. Messer,
Contribution à l’histoire des Aragonais de Naples. Le « Codice aragonese »
(Dijon, 1909, in-8°, comme thèse, puis Paris, 1912, in-8°, comme fasc. 17 de
la « Bibliothèque du XVe siècle »), p. XXIII-LXXXI.
Sur le règne de Ferdinand, à défaut de travaux d’ensemble, on consultera
les ouvrages de E. Nunzianti, I primi anni di Ferdinando d’Aragona e
l’invasione di Giovanni d’Angiò, 1458-1464 (Naples, 1898, in-8°), d’abord
paru sous forme d’articles dans les t. XVII à XXIII, années 1892 à 1898 de
l’Archivio storico per la provincie napoletane ; P. Egidi, La politica del regno
di Napoli negli ultimi mesi dell’anno 1480, dans la même revue, t. XXXV
(1910), p. 697-773 ; J. Calmette, La politique espagnole dans la guerre de
Ferrare (1482-1484), dans la Revue historique, t. XCII (1906), p. 225-253 ;
du même, La politique espagnole dans l’affaire des barons napolitains (1485-
1492), dans la même revue, t. CX (1912), p. 225-246. Ajoutons qu’on trouve-
ra d’utiles détails et des documents nouveaux sur la politique de Ferdinand,
spécialement au cours des années 1458-1460, dans l’ouvrage précité d’A.-A.
Messer.
Sur l’attitude de la royauté française dans les affaires de Naples au temps de
Louis XI et durant les premières années du règne de Charles VIII, bornons-
nous ici à renvoyer à H.-F. Delaborde, L’expédition de Charles VIII en Italie.
Histoire diplomatique et militaire (Paris, 1888, in-4°) : la première moitié de
ce livre est consacrée aux antécédents de l’expédition de Charles VIII ; si les
idées générales ont été très contestées et sont en effet fort sujettes à caution,
on y trouve un commode résumé des faits essentiels.
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Chapitre VI
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Voir notre 1re Partie, p. 899.
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Voir 1re Partie, p. 399.
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Voir 1re Partie, p. 399.
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ment aux attaques des Turcs, tant aux frontières de Serbie qu’à celles
de Moldavie, de profiter même de leur invasion en Bosnie, en 1463,
pour s’emparer et annexer à son royaume tout le nord de cette provin-
ce, y compris Jajce, la capitale. Enfin et surtout il put intervenir acti-
vement, ainsi qu’on l’a déjà vu 56 , dans les affaires de Bohême, après
la rupture de la papauté avec Georges de Podiébrad (1469), et s’y faire
un moment reconnaître comme roi par la faction papiste. Ce fut cette
intervention, d’ailleurs malheureuse en fin de compte, qui amena le
roi de Pologne Casimir à s’immiscer, lui aussi, dans la politique de la
Hongrie, à y soutenir, en 1471, une révolte des magnats et à y envoyer
son second fils — son homonyme — le prince Casimir, alors âgé de
treize ans, y disputer à Mathias la couronne.
L’expédition du prince Casimir en Hongrie (1471-1472) eut pour
résultat de forcer Mathias à lâcher prise en Bohême, sans compromet-
tre néanmoins d’une manière grave son autorité dans son propre pays.
En 1472, il était de nouveau maître, ou à peu près, de la situation, for-
çait les troupes polonaises à se retirer et pouvait même susciter au roi
de Pologne toutes sortes de difficultés sur ses frontières orientales.
L’état d’hostilité entre les deux rois devait se prolonger jusqu’en
1478, et la paix d’Olmütz (1479) devait valoir à la Hongrie la Mora-
vie, la Silésie et la Lusace, arrachées à la faiblesse de Ladislas. p120
Dès 1477, d’autre part, Mathias était déjà assez sûr de lui-même pour
envahir les États autrichiens, entrer à plusieurs reprises dans Vienne,
dont il s’emparait définitivement en 1485, soumettre la Styrie, prépa-
rer enfin son propre avènement à l’Empire, tout en suscitant autour de
lui un beau mouvement intellectuel et artistique qui allait lui survivre
en Hongrie.
Mais, du point de vue politique, son œuvre était éphémère, car il ne
sut pas fonder de dynastie, et sa mort (6 avril 1490) fournit au roi de
Pologne, qui veillait, l’occasion tant attendue d’une intervention déci-
sive. Faire écarter la candidature de Jean Corvin, fils naturel du dé-
funt, fut chose facile ; car pour les magnats hongrois, tout ce qui rap-
pelait Mathias était devenu synonyme de « tyrannie ». Souhaitant un
roi malléable, ils jetèrent leur dévolu sur l’aîné des fils de Casimir de
Pologne, ce Ladislas qui depuis 1471, régnait déjà sur la Bohême. Ce
choix ne répondait d’ailleurs pas entièrement aux vœux de Casimir
56
Ci-dessus, p. 118.
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Sur la formation de la Russie, jusqu’en 1380 environ, voir notre 1re Partie, p.
217-223.
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Bibliographie du chapitre VI
La monarchie polonaise et le monde oriental
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Chapitre VII
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subir le joug turc et, comme lui, se refusait à payer le tribut que Mo-
hammed avait voulu imposer en 1456 à la principauté moldave. Il
poussa même l’audace jusqu’à s’emparer par surprise, en 1465, du
port turc de Kilia, sur le bas Danube ; puis, regrettant d’avoir prêté la
main à l’élévation au trône valaque de Radou, l’homme des Turcs,
devenu son mortel ennemi, il s’employa à le renverser et réussit à lui
faire substituer, en 1473, un de ses propres clients, Laïote Basaraba.
Celui-ci n’eut d’ailleurs rien de plus pressé que de reconnaître la suze-
raineté du sultan et de lui apporter le concours de ses troupes quand
Mohammed, à la fin de 1474, se décida à jeter en Moldavie une puis-
sante armée pour mettre Étienne à la raison. L’audace et l’habileté du
prince moldave lui permirent de repousser les envahisseurs au mois de
janvier 1475, puis, à nouveau, en 1476, d’aller en Valachie détrôner
Laïote Basaraba. Mais il était à bout de forces.
Peu après, le sultan Mohammed étant mort (1481) et ayant été
remplacé par son fils, Bayézid (Bajazet), la pression turque se fit plus
énergique : en 1484, le port de Kilia fut repris ; la Moldavie même fut
bientôt directement menacée, et Étienne, qui avait besoin de secours à
tout prix, se vit réduit à aller prêter hommage au roi de Pologne Casi-
mir (1485). Mais il était trop tard : obligé au même moment de faire
face aux attaques des Tatars de Russie, Casimir lui envoya de si mai-
gres renforts p133 — quatre mille hommes tout au plus — que, de fu-
reur, Étienne passa dans le camp des ennemis de la Pologne. Il devait
lutter encore plusieurs années avec l’énergie du désespoir, pour éviter
à son pays la suprême humiliation : la soumission aux Turcs, qu’il fi-
nira, en 1504, par conseiller à son fils en mourant.
Entre temps, la domination ottomane s’était étendue à la Crimée :
dès le 6 juin 1475, dans le sud-est de la péninsule, le port génois de
Caffa, attaqué par mer, succombait, et Mohammed faisait reconnaître
sa suzeraineté par les Tatars de la Horde de Crimée. Leur khan, Men-
guèli Guéraï, à qui une velléité d’indépendance valait peu après une
détention de plusieurs mois à Constantinople, était obligé finalement
de plier devant l’autorité du sultan (1478-1479) et faisait de ses États,
face à la Horde d’Or et à la Pologne, l’avant-garde de la puissance ot-
tomane au nord de la mer Noire.
Maître de cette mer, atteignant l’Adriatique et le Danube, dominant
même une partie de la rive gauche de ce fleuve, l’Empire ottoman
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Sur cette invasion, voir L. Halphen, Les Barbares (t. V de la présente Histoire
générale), p. 374 de la 2e édition.
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1495). Étude sur la question d’Orient à la fin du XVe siècle (Paris, 1892, in-
8°). Sur l’organisation de l’empire, le seul ouvrage d’ensemble reste encore
aujourd’hui celui de J. von Hammer-Purgstall, Des osmanischen Reichs
Staatsverfassung und Staatsverwaltung (Vienne, 1815, 2 vol. in-8°), mais il
n’est plus au courant. Pour la civilisation, voir le Manuel d’art musulman de
H. Saladin et G. Migeon ; t. I ; L’architecture, par H. Saladin (Paris, 1907, in-
8°), en attendant le volume qui sera consacré à l’architecture ottomane dans la
refonte de ce même manuel.
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Chapitre VIII
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l’esprit qui les anime et celui dont s’inspire encore la petite bourgeoi-
sie groupée dans ces corporations de métier qui s’acharnent à interdire
la concurrence, le monopole, la hausse des prix, l’accaparement des
matières premières, il n’y a plus rien de commun. Mais il devient bien
difficile d’échapper aux atteintes du capital. On a beau multiplier les
règlements industriels, enserrer la vente, l’achat, la production dans
les mailles d’une législation de plus en plus minutieuse, comment em-
pêcher les grands marchands, les exportateurs, les courtiers qui trafi-
quent entre eux des matières premières et des blés, exploitent les mi-
nes, contrôlent le commerce des laines, ont la haute main sur la navi-
gation, de faire monter sans cesse le prix de l’existence ? Dans une
société où les moyens de circulation se multiplient et où la puissance
de l’argent se développe, le protectionnisme de l’économie urbaine ne
peut évidemment plus offrir qu’une digue bien fragile à la poussée du
dehors. La liberté qui s’épanouit dans le domaine des grandes affaires
est en dehors de ses atteintes, et la résistance qu’il s’obstine à lui op-
poser est condamnée d’avance. Au surplus, la recrudescence de ré-
glementation économique dont s’empreint d’une façon si frappante la
législation municipale au XVe siècle n’aboutit elle-même qu’à ce mo-
nopole qu’elle était destinée à rendre impossible.
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versaires des beati possidentes qui prétendent lui imposer leurs prix et
leurs modes de fabrication. Quoiqu’elle fasse, la draperie des grandes
villes voit donc lui échapper les marchés sur lesquels elle a si long-
temps régné sans conteste. Ses efforts pour retenir la fortune ne ser-
vent qu’à l’éloigner davantage. On observe, dès la fin du XIVe siècle,
que ses produits ne présentent plus cette qualité irréprochable qui les
distinguait jadis. La clientèle ne va plus à leurs marques. Le « pli »
caractéristique qui recommandait aux acheteurs, comme le ferait de
nos jours une étiquette de brevet, les draps d’Ypres, de Bruges ou de
Gand, n’attire plus les commandes. L’exportation diminue. Dans le
bassin de la Méditerranée, la draperie florentine l’emporte décidément
sur la draperie flamande, tandis que dans le nord, les draps des petites
villes alimentent de plus en plus le trafic et que déjà, à côté d’eux, les
draps d’Angleterre préludent à la vogue dont on les voit jouir au XVe
siècle. p149
La décadence de la draperie flamande et brabançonne est donc le
résultat de la prédominance croissante du commerce capitaliste. Elle
n’a pas su s’adapter, figée qu’elle était dans le système réglementaire
de l’économie urbaine, aux conditions nouvelles du marché interna-
tional qui la faisait vivre. La prédominance prise au XIVe siècle par les
artisans de la laine dans les grandes villes a encore accéléré sa chute.
Ils ont vainement espéré imposer leurs intérêts de producteurs au capi-
talisme. À l’abri de leurs atteintes, celui-ci s’est détourné d’eux. Pour
venir à bout de la liberté commerciale dont s’inspiraient les mar-
chands des compagnies d’exportation, il eût fallu une force dont les
villes étaient dépourvues. L’État la possédera plus tard et pourra réus-
sir là où elles ont échoué. Au XVe et au XVIe siècle, l’organisation ur-
baine de l’industrie médiévale s’effondre sous la pression de la pous-
sée capitaliste devenue trop générale et trop puissante pour supporter
plus longtemps son emprise.
Ce serait donc une erreur complète que d’expliquer, comme on l’a
fait trop longtemps, le déclin des grandes villes flamandes à la fin du
moyen âge par les troubles civils dont elles ont été le théâtre. Ceux-ci
en sont bien plutôt le résultat que la cause. On a exagéré aussi
l’importance de l’émigration d’un certain nombre de tisserands fla-
mands en Angleterre. On sait aujourd’hui que leur action a été négli-
geable sur le développement de la draperie dans ce pays. Il semble
d’ailleurs que ce soit surtout vers Florence que se portèrent, à la fin du
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
e
XIV siècle, les ouvriers sans travail du bassin de l’Escaut. Les archi-
ves florentines conservent encore les statuts, rédigés en langue fla-
mande, des gildes qu’ils y formèrent.
Au surplus, ce n’est pas la draperie, c’est seulement la draperie ur-
baine ou, en d’autres termes, la draperie privilégiée, qui est mortelle-
ment atteinte au moment où s’ouvre le XVe siècle. D’abord dans les
grandes villes, puis dans les villes secondaires, son organisation cor-
porative l’oblige à céder la place à une concurrente qui dès le début
s’est développée conformément à l’évolution économique : la draperie
rurale. Durant le XIVe siècle, les grandes villes, on l’a vu, avaient em-
pêché par la force, les paysans de leurs alentours, de s’adonner au tra-
vail de la laine. Elles s’étaient même fait octroyer par les comtes des
privilèges consacrant leur monopole industriel dans un périmètre plus
ou moins étendu autour de leurs murailles. Mais dès le premier quart
du XVe siècle, il leur faut tolérer une concurrence que tout favorise
parce qu’elle répond aux conditions p150 nouvelles du mouvement
économique. Plus rien chez cette nouvelle venue qui rappelle la ré-
glementation surannée de la draperie urbaine. Elle se développe, dès
l’origine, dans la liberté. Les paysans qui la pratiquent ne sont pas
groupés en corporations. Ils traitent directement avec les entrepre-
neurs capitalistes qui les approvisionnent de laine et exportent leurs
produits. Renonçant à la laine anglaise devenue trop rare et trop chère,
ils mettent en œuvre la laine que l’Espagne commence à expédier à
Bruges et en confectionnent des tissus légers et à bas prix qui supplan-
tent rapidement, dans le commerce les draps démodés des grandes vil-
les. Sous l’influence de la liberté et du capitalisme, l’industrie qui de-
puis trois siècles s’était concentrée dans les villes, émigré donc vers
les campagnes. Une classe ouvrière se forme, très différente de celle
des artisans privilégiés du moyen âge. Et ce n’est pas seulement dans
la draperie que l’on constate ce phénomène. On le remarque aussi
dans les industries extractives, qui, par leur nature même, échappent
au contrôle urbain et qui prennent alors un essor plus grand, comme
par exemple la houillerie liégeoise et, dans l’Allemagne du sud,
l’exploitation des mines métalliques.
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Martin Behaim, qui est venu s’établir à Lisbonne, confirment cet es-
poir, que renforcent des récits de moines abyssins et des renseigne-
ments fournis par des indigènes. La tentative de Diego Cam, chargé
en 1482 de s’avancer aussi loin que possible dans le sud, n’aboutit
guère qu’à la découverte de l’embouchure du Congo. Mais en 1485,
Barthélémy Diaz contournait le cap de Bonne-Espérance et revenait
après avoir vu la côte africaine se diriger vers le nord. En même temps
on apprenait de Pierre de Covilham et d’Alphonse de Païva, envoyés
au Caire pour reconnaître la route des Indes, l’existence de la côte de
Malabar et sa situation exacte vis-à-vis de l’Afrique orientale. On sa-
vait désormais avec certitude qu’il suffirait, pour réussir, de pousser
plus loin dans la p154 direction entrevue par Diaz. Le roi Emmanuel
chargea un officier de sa maison, Vasco de Gama, de cette suprême
entreprise. Ses quatre navires mirent à la voile le 8 juillet 1497. Plus
de deux ans s’écoulèrent avant qu’ils reparussent dans le Tage, ayant
touché Calicut et Cannanore. Le but était atteint. Six ans plus tôt
(1492), Christophe Colomb espérant y aboutir par l’Ouest, avait abor-
dé à Cuba et, cherchant les Indes, avait trouvé l’Amérique. Un nou-
veau monde s’ouvrait à l’Europe. p155
OUVRAGES D’ENSEMBLE À CONSULTER. — Les mêmes que dans la 1re Partie, p. 12,
surtout l’Allgemeine Wirtschaftsgeschichte de J. Kulischer (1928), qui renvoie
aux livres de détail, et P. Boissonnade, Le travail dans l’Europe chrétienne ; y
joindre W. Sombart, Der moderne Kapitalismus (Leipzig, 1902, 2 vol. in-8° ;
éd. remaniée, 1924-1927, 3 tomes en 6 volumes) ; H. Pirenne, Les périodes de
l’histoire sociale du capitalisme, dans le Bulletin de l’Académie royale de
Belgique, classe des Lettres, 1914, p. 258-299.
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
dans le livre de R. Ehrenberg, Das Zeitalter der Fugger (Iéna, 1896,2 vol. in-
8o), le t. I ; — : sur les progrès du capitalisme en Europe centrale, Aloys
Schulte, Geschichte des mittelalterlichen Handels und Verkehrs zwischen
Westdeutschland und Italien (Leipzig, 1900, 2 vol. in-8o) ; du même, Die
grosse Ravensburger Gesellschaft, 1380-1530 (Leipzig,1923, 3 vol.in-8« ) ;
— sur Jacques Cœur, Mlle L. Guiraud, Recherches et conclusions nouvelles
sur le prétendu rôle de Jacques Cœur, dans les Mémoires de la Société ar-
chéologique de Montpellier, ann. 1900, p, 1-169, et à part (Paris, 1900, in-8o) ;
Borrelli de Serres, Recherches sur divers services publics (cité p. 31), t. III
(1910) ; H. Prutz, Jacques Cœur von Bourges (Berlin, 1911, in-8°, fasc. 93
des « Historische Studien », publ. par E. Ebering), insuffisant ; R. Bouvier, Un
financier colonial au XVe siècle : Jacques Cœur (Paris, 1928, in-4°), simple
esquisse ; — sur le commerce de l’argent, G. Bigwood, Le régime juridique et
économique du commerce de l’argent dans la Belgique du moyen âge (Bruxel-
les, 1921-1922, 2 vol. in-8o, de la collection des « Mémoires publiés par
l’Académie royale de Belgique », classe des Lettres, collection in-8°, 2e série,
t. XIV, 1re et 2e parties).
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Chapitre IX
La préparation de la Réforme 74
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OUVRAGES D’ENSEMBLE À CONSULTER.
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OUVRAGES À CONSULTER.
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tua que deux ans plus tard, après sa mort. La querelle du platonisme et
de l’aristotélisme, où Bessarion et Nicolas Perotto se mêlaient active-
ment, absorbait alors, et jusqu’à la fin de 1472, l’attention des savants
romains. Pomponio reprit, à l’Université, ses leçons ; l’Académie cé-
lébra de nouveau ses rites à demi païens ; mais elle se souciait peu dé-
sormais d’offrir aux esprits un enseignement religieux ou moral. Du
moins les humanistes romains continuaient-ils l’œuvre philologique
de Laurent Valla. Inutilement, de 1474 à 1476, Filelfo vieilli tenta de
ranimer parmi eux la tradition éloquente de l’humanisme pétrarquiste.
Ils s’appliquaient, avec Nicolas Perotto, à fixer la lecture correcte et
l’interprétation exacte des textes classiques, à développer les sciences
naissantes de l’archéologie et de l’épigraphie, à retrouver, en même
temps que le sens des œuvres littéraires, le sens des institutions et jus-
qu’à la topographie de l’ancienne Rome. Quand Sixte IV, en 1475,
ouvrit au public la Bibliothèque vaticane, Platina en reçut la surveil-
lance. Il venait d’achever ses Vies des papes (Vitae pontificum), où les
pages consacrées à Nicolas V et Pie II contrastent avec celles où il
donne à ses rancunes contre Paul II libre carrière. Il vécut jusqu’en
1481, classant dans les archives pontificales les titres de ces droits
qu’il avait niés.
L’œuvre de restauration intellectuelle ne s’accomplit pas à Naples.
L’humanisme, durant le séjour de Laurent Valla, y avait pris le carac-
tère d’une doctrine critique fondée sur la philologie. Mais, après son
retour à Rome, d’autres influences prévalurent. C’est chez Antoine
Beccadelli que l’Académie, protégée par Alphonse d’Aragon, étudia
les lettres, l’histoire, la philosophie, les sciences naturelles. Jean Pon-
tano, qu’à sa mort, en 1471, elle choisit pour le remplacer, fut avant
tout le plus parfait poète latin qu’ait formé l’humanisme du XVe siècle.
p165 Né près de Spolète en 1426, il était, en 1447, entré au service
d’Alphonse ; diplomate, il négocia la réconciliation de Ferdinand Ier et
d’Innocent VIII ; chancelier du royaume en 1486, après la conspira-
tion des barons, il devait, en 1495, recevoir Charles VIII et lui prêter
serment. Cet opportuniste, disposé à servir le plus fort, soucieux de
ses intérêts et de ses plaisirs, apparaît comme un maître de la poésie
intime et familière, réaliste ou savante, voluptueuse ou mélancolique.
Ses traités moraux ne renouvellent pas les lieux communs pétrarquis-
tes ; il dédaigne tout l’effort de l’humanisme pour instituer une
connaissance critique de la pensée gréco-latine. Seul héritage qu’il ait
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OUVRAGES À CONSULTER.
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avec une égale curiosité il interroge les auteurs des Livres herméti-
ques, où la théologie de l’antique Égypte s’est, vers la fin du IIIe siècle,
artificiellement accordée avec la sagesse grecque en une synthèse
étrangère à l’Évangile. Ainsi, s’achève par une mystique moins chré-
tienne qu’alexandrine et orientale, couronnement d’une dialectique
platonicienne de l’amour, la philosophie de Marsile Ficin.
Il en dégage cette religion naturelle, dont il recherche, comme Ni-
colas de Cues, les dogmes simplifiés. Elle se réduit aux affirmations
fondamentales d’un spiritualisme platonicien et mystique : Dieu ;
l’ordre du monde conçu sous la forme d’une série harmonieuse
d’émanations divines, le retour de l’âme vers son créateur qui
l’appelle et qui l’aime. Nulle croyance mieux que le christianisme ne
s’accorde avec ces postulats, qui, depuis Platon, Denys l’Aréopagite et
les néoplatoniciens, se sont formulés avec une netteté croissante, et
s’imposent à l’esprit humain. Pourtant il apparaît aisément que, dans
cette conciliation, certains éléments essentiels de la théologie chré-
tienne sont sacrifiés. Le dogme du péché originel, qui d’ailleurs tient
dans le système une place restreinte, peut ne pas apparaître contraire à
la théorie de l’émanation des libres créatures humaines ; il n’en résulte
pas et reste à démontrer. Le rôle rédempteur du Christ n’y contredit
pas, sans en résulter plus nécessairement. De même, si Ficin n’écarte
ni le ministère de l’Église ni son culte, ils ne lui sont pas indispensa-
bles. Visiblement, il accorde à l’Évangile moins d’attention qu’à Pro-
clos ; il n’admet saint Paul que dans la mesure où les p171 modernes,
instruits par son disciple, Denys l’Aréopagite, peuvent interpréter la
théologie de la grâce dans le sens de la mystique néoplatonicienne.
Mais les sombres doctrines pauliniennes de la chute, de la damnation,
du petit nombre des élus ont peu de prise sur son intelligence. Ce qu’il
cherche dans la religion, c’est la joie sereine d’une âme pacifiée que
rien de trouble ; la crainte du juge céleste, l’horreur du péché, tous les
sentiments qui, dans quelques années, vont torturer Luther au cloître
d’Erfurt, Ignace de Loyola dans la retraite de Manrèse, lui sont étran-
gers. Comme sa philosophie, sa piété s’inspire de la sagesse grecque,
et l’Église n’y eût qu’à grand’peine reconnu le catholicisme tradition-
nel.
La métaphysique alexandrine de Marsile Ficin n’ébranla jamais
l’incroyance du poète Louis Pulci. Elle enthousiasmait du moins les
académiciens de Florence, qui, sous la protection de Laurent le Ma-
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OUVRAGES À CONSULTER.
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révéla Platon et ses interprètes sans le convertir. Dès lors, sans doute,
désira-t-il réconcilier Aristote et sa conception scientifique et positive
du monde avec le mysticisme platonicien, reprendre, avec une pensée
plus vigoureuse et une information plus vaste, l’effort tenté par Bessa-
rion et Ermolao ; construire, à la manière de Nicolas de Cues, une
synthèse de la science positive, de l’hypothèse métaphysique et de
l’intuition mystique.
Il élargit son enquête. Ficin n’avait connu les philosophies orienta-
les que par l’intermédiaire d’Alexandrie. Pic apprit à fond l’hébreu ; il
suivit les leçons d’israélites florentins, Jean Alamanni, Élie Del Medi-
co ; il s’instruisit de la spéculation juive et de la Kabbale ; en même
temps, afin de lire dans l’original le Coran et ses commentateurs, il
étudia l’arabe. À la différence de Ficin et des héritiers de Pétrarque, il
connaissait fort bien la scolastique ; et, s’il se repentait d’avoir consa-
cré trop de temps aux docteurs des derniers siècles, il n’entendait pas
les abandonner au mépris des rhéteurs. « Nous vivrons toujours »,
écrit-il en leur nom, le 3 juin 1485, à Ermolao, « non pas dans les éco-
les de grammairiens et des pédagogues, mais dans les réunions p173 des
sages, où l’on ne dispute ni de la mère d’Andromaque ni des fils de
Niobé, mais des premiers principes des choses humaines et divines ».
« Les grammairiens, disait-il encore, m’irritent, qui, pour avoir dé-
couvert deux étymologies, conçoivent un tel orgueil qu’ils prennent en
mépris tous les philosophes. » Aussi, de juillet 1485 à mars 1486,
vint-il, curiosité insolite chez un humaniste italien, écouter à Paris les
successeurs et les exégètes de ces maîtres dont il ne dédaignait pas
l’effort. Il n’y resta guère : Tateret et Bricot ne pouvaient satisfaire le
goût qui l’entraînait vers la spéculation métaphysique et mystique.
Rentré en Italie, il conçut le dessein de se montrer dans une dispute
solennelle. Ainsi Filelfo, en 1460, avait devant le doge et la Seigneu-
rie de Venise, résolu trente-deux problèmes. Retiré à la Fratta près de
Pérouse, il formula neuf cents propositions, qui embrassaient tout le
domaine de la philosophie ou de la théologie et furent publiées en dé-
cembre ; il offrit de les soutenir à Rome contre tout venant, et de dé-
frayer les contradicteurs qui viendraient des pays les plus éloignés. La
dispute n’eut pas lieu : les théologiens s’étaient inquiétés ; dès mars
1487 une première commission réunie par Innocent VIII censurait
treize thèses, en interdisait le débat public. Pic rédigea bientôt une
Apologie. Mais, en juin, le tribunal d’Inquisition se constituait. « Ce
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Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
jeune homme, disait le pape, désire mal finir : il veut qu’on le brûle
quelque jour. » Le 31 juillet, pour éviter le procès, Pic se soumit ; il
acheva secrètement d’imprimer son livre et s’enfuit en France. Aussi-
tôt, le 4 août, une bulle d’Innocent VIII condamnait les treize proposi-
tions, le déclarait hérétique, ordonnait aux princes chrétiens de le sai-
sir. On l’avait cru en Espagne : un bref enjoignit à Ferdinand et Isabel-
le d’exiger par tous les moyens sa rétractation. Arrêté en Bresse, remis
par le duc de Savoie aux autorités françaises, Pic était, dans les pre-
miers jours de 1488 prisonnier au donjon de Vincennes.
Une fois de plus il apparaissait que, sur les traces du cardinal de
Cues, l’humanisme italien ne pouvait s’essayer à l’interprétation du
dogme sans atteindre et dépasser les limites extrêmes de l’orthodoxie.
Ficin, pour ne pas heurter de front la doctrine officielle, avait pru-
demment infléchi à l’occasion la logique de son système. Pic n’avait
pas pris ces précautions, et certaines de ses thèses risquaient
d’ébranler la théologie catholique, mal remise encore de redoutables
secousses. Il bouleversait l’apologétique p174 traditionnelle : « Nulle
science, affirmait-il, ne conduit plus sûrement à la foi que la Kabba-
le. » Sans doute pensait-il par là faciliter la réconciliation d’Israël avec
le Christ. Or jamais l’Église n’avait reconnu dans les spéculations jui-
ves que de confuses erreurs, et elle pouvait craindre, non sans raison,
que la Kabbale ne reconduisît les fidèles de la Trinité chrétienne au
monothéisme de Moïse. De même, il désapprouvait la condamnation
d’Origène ; il restait par là dans la logique de l’Académie florentine,
car nul disciple de l’Évangile et de la pensée grecque n’avait mieux
répondu par avance à l’inquiétude religieuse de Ficin. De même, il ne
voyait dans la Bible que symboles et légendes ; sa conception toute
platonicienne de Dieu s’accommodait assez mal de trois personnes, et
ne laissait au Verbe qu’un rôle subordonné ; il adoptait en partie la
métempsychose pythagoricienne. Non content d’affirmer que
l’immortalité de l’âme ne peut se démontrer qu’à l’aide du Phédon,
que le spectacle de l’univers prouve l’éternité du monde, il essayait à
son tour une explication personnelle et à demi rationaliste du credo
catholique. La présence réelle rencontrait à Florence d’innombrables
négateurs. Savonarole, en 1497, dans ses prédications sur Ézéchiel,
allait accuser les prêtres eux-mêmes de ne pas y croire. Beaucoup de
fidèles, du moins, doutaient de la transsubstantiation. Pic de la Miran-
dole, après Wyclif, trente ans avant Luther, affirme que l’eucharistie
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Ficin aisément s’élève par cette dialectique de l’amour que Platon ex-
pose dans le Banquet. Nul passage ne conduit Pic de la terre au ciel ;
l’univers physique n’offre que misère et dérision : qui veut contempler
les vérités éternelles doit rompre avec lui tout contact. De la sorte, s’il
se permet avec le dogme toutes libertés, son éthique douloureuse, qui
glorifie l’ascétisme, unique chemin de perfection, s’accorde avec la
plus haute morale des chrétiens. Sans doute, cette condamnation des
choses créées apparaît-elle, comme sa philosophie, d’origine alexan-
drine et orientale ; mais la règle qu’il s’imposa dès lors prit la forme
catholique. « Le comte de la Mirandole », écrit Laurent de Médicis en
1489, « est parmi nous. Il vit très saintement, comme un religieux. Il
récite l’office ordinaire des prêtres, observe les jeûnes et les plus
grandes abstinences : il vit avec peu de serviteurs et sans pompe. »
Chez Pic, comme chez Ficin, la méditation qui achève d’émanciper
les éléments célestes de la nature humaine conduit à la mystique. Lui-
même, comme Ficin, paraît en avoir réalisé l’expérience : mais, bien
que ses méthodes p177 de vie intérieure lui aient été enseignées par les
Alexandrins et les Orientaux plus que par les maîtres du moyen âge, il
accepte plus complètement que Ficin d’imposer à son élan vers Dieu
la discipline de la piété romaine.
Il voulait ardemment rester en communion avec l’Église. Malgré la
diplomatie de Laurent, les censures pontificales qui l’avaient atteint ne
devaient être levées que le 18 juin 1493, par Alexandre VI. Du moins,
depuis 1490, travaillait-il à définir plus complètement sa doctrine reli-
gieuse, à l’accorder avec le dogme. Il n’eut que le temps de publier la
première partie de l’ouvrage qu’il méditait.
Comme Ficin, comme Nicolas de Cues, Pic recherche, dans le De
ente et uno (De l’être et de l’unité), le credo naturel où doivent com-
munier toutes les familles humaines. Il le réduit à un spiritualisme
néoplatonicien, qu’il interprète selon le pessimisme profond de sa
pensée. Mais les analogies hasardeuses qu’il y découvre avec la foi
catholique ne manquent pas d’efficacité chrétienne. La doctrine du
péché et de la chute, peu concevable pour Ficin qui l’introduit arbitrai-
rement dans son système, s’impose comme évidente à Pic de la Mi-
randole. Presque superflu pour Ficin, le rôle rédempteur et douloureux
du Christ lui redevient indispensable. Plus que Ficin il goûte
l’Évangile, et particulièrement la métaphysique alexandrine de saint
Jean, qui, apôtre de l’amour, professa la religion de l’esprit. Il admire
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
saint Paul ; il aime dans les Épîtres cette doctrine de la grâce, que le
système de Ficin ne met pas en lumière. Tandis que Ficin ne sait pas
ou ne veut pas abîmer la misère de la créature en face de l’infaillible
justice, Pic, vers la fin de sa courte vie, s’exalte dans une recherche
désespérée de la perfection. Mieux que Ficin, guide intellectuel d’un
petit nombre d’initiés, il entend la croyance des simples. À côté de la
science et de la contemplation, il connaît un plus modeste chemin vers
Dieu, l’humble amour et l’imitation du Christ. Loin de dédaigner les
hommes et de les abandonner à leurs ténèbres, il voudrait cultiver en
eux toutes les forces spirituelles qui assurent leur relèvement ; sa cha-
rité, qui distribue les aumônes, veut répandre l’espérance et la foi. « À
peine aurai-je terminé certaines œuvres auxquelles je travaille », dit-il
à son ami Jérôme Benivieni, « je donnerai mes biens aux pauvres, et,
le crucifix à la main, pieds nus, j’irai prêcher le Christ par les villes,
les campagnes et les bourgs. »
Pourtant, ce christianisme ardent reste essentiellement hérétique,
p178 et sur bien des points. Pic ne s’entend avec l’Église que dans le
silence. Il n’a jamais dit nettement s’il croyait à ces peines éternelles
de l’enfer qu’il rejetait dans ses neuf cents thèses. Il n’a jamais dit net-
tement s’il adhérait à la transsubstantiation. Il professe la croyance en
esprit et en vérité qu’il a tirée du quatrième Évangile : essentiellement
indifférente au dogme, elle évite de le contredire ; indifférente aux
rites et aux formes du culte, elle ne s’y associe que par habitude et
pour ne pas troubler les simples. Peu sacerdotale comme la foi de Fi-
cin, elle se passe aisément de l’action du prêtre. Sur l’Église, dont Pic
a entendu Savonarole, devant le chapitre général des Frères Prêcheurs,
tenu en 1482 à Reggio d’Émilie, déplorer la corruption et la ruine, le
fidèle comptera peu désormais ; il tentera de se sauver par ses propres
forces, par la méditation de l’Évangile et la recherche du Dieu sensi-
ble au cœur. Plus que Ficin, qui également écoutait les sermons tragi-
ques de Santa Maria del Fiore, Pic de la Mirandole pouvait s’entendre
avec le grand dominicain ; et sans doute, s’il eût vécu, il ne l’eût pas,
comme Ficin, renié après son martyre. Malgré la faiblesse de son édi-
fice métaphysique d’ailleurs inachevé, Pic se faisait l’apôtre d’une
conception personnelle du christianisme, à la fois profondément reli-
gieuse et singulièrement libre, qui, en cette fin du XVe siècle, répondait
aux besoins des savants comme des humbles.
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
V. — Humanisme platonicien
et science positive à Florence ;
les débuts de Léonard de Vinci 79
À Florence, les deux pensées, parentes et dissemblables, de Pic et
de Ficin, donnaient le ton à l’humanisme. Christophe Landino, de Pra-
tovecchio dans le Casentin, élève de Charles Marsuppini, avait, en
1443, composé sous le titre de Xandra, p179 un recueil de vers
d’amour. Depuis 1458, il professait au Studio la poésie et l’éloquence.
Humaniste à l’ancienne manière de Filelfo, de Poggio Bracciolini, de
Pétrarque, il n’avait jamais pris la peine de s’exercer aux méthodes
exactes enseignées par Laurent Valla. Il se plaisait encore à recher-
cher, dans les œuvres des poètes, un enseignement allégorique et mo-
ral : il conservait pour la Divine comédie une vénération qui, parmi les
modernes, pouvait sembler archaïque. Du moins subit-il fortement
l’influence de Ficin ; il publiait, en 1487, les Disputes des Camaldules
(Camaldulenses disputationes). Dans la solitude du haut Casentin, au
couvent des Camaldules, Laurent et Julien de Médicis, Léon-Baptiste
Alberti, Alamanno Rinuccini, Pierre et Donato Acciaiuoli, Marsile
Ficin, Landino et quelques autres, mènent d’élégantes discussions. Le
premier jour, contre Alberti, Laurent soutient la supériorité de la vie
active sur la contemplative, qui d’ailleurs la règle et la modère ; le
lendemain Alberti et Ficin discourent du souverain bien et des voies
qui conduisent l’homme à la vision de Dieu ; les deux derniers jours,
Alberti démontre comment Virgile, racontant les voyages et les com-
bats d’Énée, décrit l’âme qui lutte contre les vices et parvient à la
contemplation de l’essence divine. Ainsi Landino, avec un art délicat,
vulgarisait la pensée de Ficin. De même, dans le dialogue De l’âme
(De anima), il résumait d’après lui les preuves de l’immortalité, réfu-
tait les averroïstes. L’influence de Ficin et de Pic s’exerçait sur le gé-
nie d’Ange Politien lui-même. L’auteur applaudi de l’Orfeo et des
Stanze per la giostra était, dès 1488, entré en relations étroites avec
Pic, et, sur ses conseils, étudiait les philosophes, qu’il avait jusque-là
négligés. Depuis 1480, il enseignait au Studio ; il y avait commenté
les Sylves de Stace, l’Institution oratoire de Quintilien, Virgile et Ho-
mère ; on l’avait entendu préluder en vers à l’explication des poètes.
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OUVRAGES À CONSULTER.
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cher, p186 répandu à travers tout le corps ; sans elles, ainsi que le corps
sans le toucher, toute cette philosophie est vaine et sans vie. »
Ainsi, pour Lefèvre d’Étaples, une théorie rationaliste de l’univers
demeure incomplète et stérile. Comme Pic de là Mirandole et comme
Ficin, mais sans cesser de tirer sa doctrine exotérique des livres
d’Aristote, interprétés selon les méthodes d’Ermolao Barbaro, il re-
cherche une connaissance plus cachée. Le traité de Magie naturelle,
qu’il écrivit en 1493 et ne publia jamais, pouvait obtenir l’approbation
de Ficin et de Pic ; le premier, avait, dans son traité de la Vie triple
(De triplici vita), exposé d’après les platoniciens l’influence des astres
sur la destinée humaine ; l’autre admettait, à l’exemple des pythagori-
ciens et des kabbalistes, les propriétés merveilleuses des nombres.
Dans son désir de prolonger le rationalisme aristotélicien par une mys-
tique, Lefèvre s’adressait, comme ses amis florentins, aux doctrines
religieuses de l’Orient. Le 3 juillet 1494, il publiait, traduits par Ficin,
les Livres hermétiques, soit l’ensemble des discours et dialogues qui
composent le Livre de la puissance et de la sagesse divines (De potes-
tate et sapientia Dei), également intitulés Pimander, et attribués à
Mercure Trismégiste ; par delà le monde des apparences, clairement
décrit par Aristote, ces écrits encore ignorés des Parisiens ouvraient
sur l’infini des vues mystérieuses, où la théologie de l’antique Égypte
s’accordait artificiellement à la métaphysique d’Alexandrie.
81
OUVRAGES À CONSULTER.
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Voir dans le t. VIII de la présente Histoire, Les débuts de l’âge moderne, la
Renaissance et la Réforme, par H. Hauser et A. Renaudet, p. 139.
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Bibliographie du chapitre IX
La préparation de la Réforme
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522 de la 1re Partie et p. 168 du présent volume, voir E. Solmi, Leonardo (Flo-
rence, 1900, in-8° ; 2e éd. augmentée, 1907), avec une excellente bibliographie
critique. Voir aussi P. Richter, Leonardo da Vinci (Londres, 1880, in-8°) ;
Eug. Müntz, Léonard de Vinci, l’artiste, le penseur, le savant (Paris, 1899, in-
8°) ; G. Gronau, Léonard de Vinci (Londres, 1902, in-8o) ; E. Mac Curdy,
Leonardo da Vinci (Londres, 1904, in-8o ; 2e éd. 1907) ; W. von Seidlitz, Leo-
nardo da Vinci, der Wendepunkt der Renaissance (Berlin, 1909, 2 vol. in-8°) ;
Gabriel Séailles, Léonard de Vinci, l’artiste et le savant (Paris, 1892, in-8o ; 2e
éd., 1906). Voir également le volume suivant de cette collection, Les débuts
de l’âge moderne, la Renaissance et la Réforme, p. 101-104, sur la pensée
scientifique de Léonard de Vinci.
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Chapitre X
La préparation de la Renaissance 83
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Trop peintres pour être séduits par cette imagerie un peu enfantine,
trop sculpteurs pour goûter les anatomies fréquemment pauvres et tri-
viales de Philippe Lippi, quelques maîtres ne se laissèrent pas émou-
voir par les fresques du palais médicéen et du dôme de Prato. Les frè-
res Antoine et Pierre del Pollaiuolo, nés en 1432 et 1443, avaient ap-
pris d’abord le métier d’orfèvre et le maniement du ciseau. Antoine
reçut les leçons de Ghiberti, de Donatello, de Paul Uccello ; Pierre
étudia sous Uccello et André del Castagno. Mais ils conservèrent la
passion des formes harmonieuses et de l’exacte plastique. Antoine,
plus encore que Pierre, semble avoir admiré la beauté du corps hu-
main ; ses petits panneaux des Œuvres d’Hercule atteignent au gran-
diose. Les Vertus, dessinées par Antoine, peintes par Pierre, en 1469,
au tribunal de la Mercatanzia de Florence, triomphent dans le calme
équilibre de leur force contenue. La plus importante composition de
deux frères, le Martyre de saint Sébastien, les montre indifférents à la
recherche de l’expression religieuse, préoccupés uniquement de suivre
avec précision le jeu des muscles et la ligne des attitudes. Également
indifférent à l’art de Lippi, un grand artiste, orfèvre et sculpteur com-
me eux, se révélait capable d’une pensée plus rare. Quelques années
avant de fondre son Incrédulité de saint Thomas, Verrocchio peignait
pour les Vallombrosiens de San Salvi son Baptême du Christ. Tandis
que les personnages de Jésus et du Précurseur sont traités avec une
exactitude minutieuse et une vigueur d’expression qui semblent pro-
céder des frères Van Eyck, le charme des deux anges agenouillés an-
nonce la grâce des figures créées par Léonard, et le paysage, à la fois
alpestre et oriental, trahit le désir de situer dans un monde merveilleux
de beauté et de rêve les scènes de l’histoire sacrée.
Ce fut avec Dominique Ghirlandaio que l’art de Philippe Lippi et
de Masaccio triompha. Domenico Bigordi, dit il Ghirlandaio , naquit
à Florence en 1449 ; il se forma dans l’atelier d’Alessio Baldovinetti.
Les fresques exécutées à Santa Trínita, de 1471 à 1497, par cet élève
d’André del Castagno n’existent plus. Il avait représenté, parmi
d’autres épisodes, la visite de la reine de Saba et, selon l’usage de
Gozzoli et de Lippi, mêlé aux personnages bibliques d’illustres
contemporains. Ses p228 figures d’évangélistes et de docteurs, à la voû-
te de la chapelle du cardinal portugais, dans la basilique de San Mini-
ato, sa Madone du Louvre, révèlent un peintre qui aime la transparen-
ce d’une lumière argentée, les expressions les plus mystérieuses et
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ble s’être transmise des frères Van Eyck aux maîtres du XVe siècle fi-
nissant. Les figures d’apôtres se conforment aux traditions iconogra-
phiques ; mais l’artiste a voulu surtout rendre manifeste leur émotion
grave et contenue. Plus discrètement que Botticelli et Ghirlandaio, il
mêle aux personnages bibliques des portraits contemporains, traités
d’ailleurs avec un incomparable talent. Des années qui suivirent son
retour datent de nombreuses madones et le Saint Sébastien du Louvre.
Le paysage encore conventionnel qu’il avait esquissé dans la chapelle
pontificale, se transformait en une exacte campagne ombrienne, avec
la mollesse de ses lignes onduleuses, la légèreté verdoyante de ses
feuillages, où manquent l’olivier et le cyprès florentins ; il la baignait
d’une lumière aérienne, transparente et dorée. Cependant Bernardin di
Betto, né à Pérouse en 1454, illustre sous le nom de Pinturicchio, avait
collaboré à ses fresques de la Sixtine, et sans doute presque entière-
ment peint le Voyage de Moïse et le Baptême du Christ. Dès 1494,
Innocent VIII lui confiait la décoration de quelques salles et loges au
palais du Vatican : il y préludait à son chef-d’œuvre, la décoration des
appartements Borgia. Proche du Pérugin par son amour de la nature
ombrienne, par le dessin et la couleur, son goût de l’anecdote et un
orientalisme auquel le maître de Pérouse devait rester étranger le rap-
prochent de Gozzoli.
Dans l’Italie du nord, les peintres, comme les sculpteurs et les ar-
chitectes, se dérobaient à la maîtrise florentine. Charles Crivelli, for-
mé à Venise et à Padoue, travailla presque uniquement, entre 1468 et
1494, dans les Marches, à la cathédrale d’Ascoli, à Massa près de
Fermo, à Camerino. Ce Byzantin précieux donne à ses panneaux, sur-
chargés de dorures, un relief d’orfèvrerie et rappelle les Siennois par
sa recherche du style et de l’effet rare, par son goût des vêtements
luxueux et des coiffures étranges, par ce qu’il y a de maniéré dans les
attitudes de ses personnages, par le type et la tendresse pensive p235 de
ses Vierges aux yeux en amande. Il aima les costumes et les tapis
orientaux, le décor somptueux et net de la vie aux pays de l’islam ; il
sut aussi, dans ses crucifixions, dans ses Pietà, dessinées avec une
précision douloureuse, exprimer toute l’émotion du drame chrétien.
C’est à Venise qu’Antonello de Messine, après avoir longuement
habité la Sicile et la Calabre, vint s’établir en 1474. Né vers 1430, il
avait appris la peinture dans les ateliers de Naples, en relation cons-
tante avec les maîtres flamands, dont il fut en réalité l’élève. Malgré
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Bibliographie du chapitre X
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René Schneider, Botticelli (Paris, 1911, in-8°) ; Ad. Venturi, Il Botticelli in-
terprete di Dante (Florence, 1921, in-8°) ; I.-B. Supino, I due Lippi (Florence,
1905, in-8°) ; K. Witting, Piero della Francesca (Strasbourg, 1898, in-8°) ;
W.-G. Waters, Piero della Francesca (Londres, 1908, in-8°) ; A. Schmarsow,
Melozzo da Forlì (Berlin, 1886, in-8°) ; Maud Cruttwell, Luca Signorelli
(Londres, 1899, in-8°) ; Ad. Venturi, Luca Signorelli interprete di Dante (Flo-
rence, 1921, in-8°) ; du même, Luca Signorelli (Florence, 1922, in-4°) ; Jean
Alazard, Le portrait florentin de Botticelli à Bronzino (Paris, 1924, in-4°).
Pour la peinture ombrienne, voir B. Berenson, Central painters of the Re-
naissance (Londres, 1909, in-8°), trad. française, Les peintres de l’Italie cen-
trale, par L. Gillet (Paris, 1926, in-8°) ; Walter Bombe, Geschichte der peru-
giner Malerei bit zu Perugino und Pintoricchio (Berlin, 1912, in-4°, coll. des
« Italienische Forschungen ») ; du même, Perugino, des Meisters Gemälde
(Stuttgart, 1914, in-8°) ; Fr. C. Williamson, Pietro Vannucci called Perugino
(Londres, 1908, in-8°) ; Jean Alazard, Pérugin, biographie critique (Paris,
1927, in-8°, coll. des « Grands artistes » ; A. Schmarsow, Pinturicchio in Rom
(Stuttgart, 1880, in-8°) ; E. Steinmann, Pinturicchio (Bielefeld et Leipzig,
1898, in-8°, coll. des « Künstfermonographien ») ; Corrado Ricci, Pintoric-
chio (Paris, 1903, in-8°) ; A. Goffin, Pintoricchio (Paris, 1908, in-8°, coll.
« Les maîtres de l’art ») ; René Schneider, Pérouse (Paris, 1914, in-8°, collec-
tion des « Villes d’art célèbres >).
Pour les travaux de la Sixtine, voir E. Müntz, Les arts à la cour des papes
pendant le XVe et le XVIe siècle, cité p. 210 ; Ernst Steinmann, Die Sixtinische
Kapelle (Munich, 1901-1904, 2 vol. in-4o) ; Ad. Venturi, La Cappella Sistina
(Rome, 1926, in-8°) ; E. Steinmann, Rom in der Renaissance (Leipzig, 1902,
in-8°) ; E. Bertaux, Rome, t. II (Paris, 1905, in-8°, coll. des « Villes d’art ») ;
E. Rodocanachi, Une cour princière au Vatican pendant la Renaissance, cité
p. 210.
Sur les Vénitiens, les volumes cités dans la 1re Partie, p. 554, de
B. Berenson (The Venitian painters of the Renaissance), de Lionello Venturi
(Le origine della pittura veneziana) et de G. Gronau (Die Künstlerfamilie Bel-
lini) ; G. et L. Rosenthal. Vittore Carpaccio (Paris, 1906, in-8°, coll. les
« Grands artistes ») ; G. Ludwig et P. Molmenti, Vittore Carpaccio (Milan,
1906, in-8o).
Sur les écoles septentrionales, J. A. Crowe et J. B. Cavalcaselle, A history
of painting in North Italy (Londres, 1871, 2 vol. in-8°) ; B. Berenson, The
North Italian painters of the Renaissance (New-York et Londres, 1907, in-
8°) ; Gustave Grayer, L’art ferrarais (Paris, 1897, 2 vol. in-8o) ; H. Thode,
Mantegna (Bielefeld et Leipzig, 1897, in-8°, coll. des « Künstlermonogra-
phien ») ; Ch. Yriarte, Mantegna, sa vie, sa maison, son tombeau, son œuvre
dans les musées et les collections (Paris, 1901, in-8°) ; Fr. Knapp, Mantegna
(Stuttgart, 1901, in-8°, coll. des « Klassiker der Kunst »).
Sur Léonard, voir les livres cités p. 179, et G. Séailles, Léonard de Vinci
(Paris, 1903, in-8°, coll. « Les maîtres de l’art ») ; Woldemar von Seydlitz,
Leonardo da Vinci, der Wendepunkt der Renaissance (Berlin, 1909, 2 vol. in-
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8°) ; Osvald Siren, Leonardo da Vinci (Stockholm, 1911, in-8° ; trad. anglaise,
Londres, 1916, in-8°) ; Lionello Venturi, La critica e l’arte di Leonardo da
Vinci (Bologne, 1919, in-8°) ; Giovanni Poggi, Leonardo da Vinci ; la Vita di
Giorgio Vasari, nuovamente commentata (Florence, 1919 in-8°) ; Adolfo
Venturi, Leonardo da Vinci pittore (Bologne, 1920, in-8°) ; A. Schiaparelli,
Leonardo ritrattista (Milan, 1921, in-8°) ; Tristan Klingsor, Léonard de Vinci
(Paris, 1930, in-8°, coll. « Les maîtres de l’art ancien »).
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Sur l’origine de l’imprimerie, excellente mise au point dans l’ouvrage de
Ch. Mortet, Les origines et les débuts de l’imprimerie, d’après les recherches
les plus récentes (Paris, 1922, in-4°), auquel on peut ajouter celui de Gottfried
Zedier, Von Coster zu Gutenberg (Leipzig, 1921, in-4°). On y trouvera le ren-
voi aux grands répertoires d’incunables, celui de L. Hain, avec ses multiples
suppléments, par K. Bürger, W. A. Copinger et D. Reichling, aux travaux de
Mlle M. Pellechet, de K. Haebler, d’A. Claudin, sur les incunables et sur les
débuts de l’imprimerie en France.
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V. — PAYS SCANDINAVES
Sur l’union de Kalmar, G. CARLSON, Kalmarunionen till frågen om Rättsgil-
tigheten av 1397 års Unionsavtal, dans la Historisk Tidskrift, t. L (1930), p. 405-
481 ; — L. WEIBULL, Unionsmötet i Kalmar 1397, dans Scandia, t. III (1930), p.
185-222.
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Index 91
91
Les renvois sans indication de tomaison concernent la 1re partie (La désagré-
gation du monde médiéval) ; les renvois à la 2e partie (L’annonce des temps
nouveaux) sont précédés du chiffre II.
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Alkmaar, ville de Hollande, 542 ; II, Alphonse III, roi de Portugal, 169,
190. Alphonse IV, roi de Portugal, 169,
Allemagne, état politique et expansion 171.
au XIIIe siècle, 8-9 ; — situation Alphonse V, roi de Portugal, 484 ; II,
économique à la fin du XIIIe siècle, 85, 87, 88, 154.
15,18 ; — conditions sociales, 21 ;
Alphonse de Cardenas, II, 88.
— et la Hanse, 224-227 ; — situa-
tion économique aux XIVe et XVe Alphonse de Palencia, écrivain espa-
siècles, 232, 242 ; II, 142, 144, 147, gnol, II, 109.
151 ; — sentiment national, II, Alpilles, 85.
242 ; — troubles sociaux, 244 ; — Alsace ; 65, 360, 380, 398, 400 ; II,
politique religieuse, 112, 321, 333, 27, 191 ; — landgraviat de Haute-
339, 343, 360, 368, 370-372, 369, Alsace, II, 27, 44, 45, 46, 49.
523, 529 ; II, 5, 23-24 ; — vie reli- Altamura (prince d’), II, 99.
gieuse et hérésies, 33-35, 62, 63,
Alvaro Pelayo, dominicain espagnol,
97, 101, 105-106,110, 116, 272,
116,
274, 326-327, 331, 333-334, 357,
359, 373-376, 380-383, 503-506, Alvastra, couvent en Suède, 117.
524-525, 539 ; II, 15-16, 18-20, Amadeo (Jean-Antoine), architecte et
24 ; — philosophie, humanisme, sculpteur italien, II, 211, 214, 220.
lettres et sciences, 287, 523, 539 ; Amauri de Bène, hérétique, 35.
II, 157-158, 162, 187-189, 192- Amboise, II, 19.
193, 195, 210 ; — art, 292, 296,
541, 542, 553, 556 ; II, 196, 222- Amboise (famille d’) : Jacques, abbé
224, 249. — Voir : Empire. de Cluny, II, 18 ; — Louis, évêque
d’Albi, IL 19.
Alpes, 34, 36, 61, 63, 94, 100, 104,
110, 326, 463 ; II, 14-15. Ambroise (saint), II, 192.
Alphonse, archevêque de Tolède. — Ambroise de Fossano, dit Il Bergo-
Voir : Acuña Carillo. gnone, peintre lombard, II, 238.
Alphonse III, roi d’Aragon, 39, 170, Ambrosienne (république) de Milan,
172. 478.
Alphonse IV, roi d’Aragon, 174. Amédée V, comte de Savoie, 68.
Alphonse V le Magnanime, roi Amédée VI, comte de Savoie (le
d’Aragon, 480, 482 ; II, 80-81, 85 ; « Comte vert »), 94, 104, 197.
— comme roi de Naples, 359, 366, Amédée Vil, comte de Savoie, 325.
369, 470-471, 475, 477, 478, 513, Amédée VIII, comté, puis duc de Sa-
516-517, 519-521, 529 ; II, 3, 95- voie, 369, 375 ;— devenu pape :
96, 97, 102, 109, 159, 165-166. voir Félix V.
Alphonse X le Sage, roi de Castille, Amédée IX, duc de Savoie, II, 15, 50,
11, 33, 168, 170, 288. 107.
Alphonse XI, roi de Castille, 166, 171, Amerbach (Jean), imprimeur bâlois,
288. II, 192-193.
Alphonse, infant de Castille, II, 85. Amérique, II, 152, 155.
— 280 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 281 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 282 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 283 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
514, 524, 526, 529 ; II, 159, 192, 304, 547-548, 557 ; — imprimerie,
227. II, 247.
Augustins, ordre mendiant, 253, 258, Avila, ville de Castille, 296.
379, 509 ; II, 19, 159. Avis (ordre d’), 483.
Aunis, 138, 145, 151, 231. Aydie (Odet d’), II, 39.
Auray (bataille d’), 149. Ayguefroide (Hautes-Alpes), II, 15.
Auribelli (Martial), ministre général Ayouthia, capitale siamoise, 185.
de l’ordre dominicain, II, 19.
Azerbaïdjan, 180, 195, 489-491.
Auriol (Pierre), théologien, 257. Azincourt (bataille d’), 436, 449, 536.
Aurispa (Jean), humaniste, 517. Azov (mer d’), II, 126.
Ausculta fili (bulle), 48. Azzo de Correggio, 277.
Aussig. — Voir : Usti.
Autriche, 8, 34, 64, 82, 133, 226, 292,
325, 332, 341, 356, 357, 375, 381, B
396, 460-464, 506, 524 ; II, 5, 15, Bâber, conquérant de l’Inde, 493.
21, 25-28, 115, 121, 134 ; — (Bas- Bacon (Roger), 31, 252, 257, 260 ; II,
se), 398 ; II, 26 ; — (Haute), 398 ; 246.
II, 26-28 ; — maison d’Autriche : Baconthorp (Jean), théologien, 264.
voir Habsbourg.
Badby (Jean), hérétique, 331.
Autun, 110 ; II, 225.
Bade (margraves de), 388, 427 ; —
Auvergne, 21, 34, 151, 441 ; II, 53. Marc, II, 43, 45.
Auxerre, 290, 442, Badefol (Seguin de), 93.
Auxerrois, 444. Baena (Jean-Alphonse de), écrivain
Averlino (Antoine), dit Il Filarete, espagnol, 538.
architecte, II, 214. Bagdad, 180-183, 489-492.
Averroès, 252 ; II, 167. Bagnolo (paix de), II, 112.
averroïsme, averroïstes, 31, 35, 262- Bahmanides, dynastie dans l’Inde, II,
264, 271, 281, 503 ; II, 158, 163, 128.
167, 181.
Bahrites, dynastie égyptienne, II, 139.
Avesnes (Nord), II, 48 ; — (maison
Baisi (Gui de), dit l’Archidiacre, 28.
d’) : voir Hainaut.
Bajazet. — Voir : Bayézid.
Avignon, 55, 68, 73, 85, 104, 140,
146, 230, 277, 321, 366 ; II, 144, Balabân ou Balbân, sultan de Delhi,
182, 224 ; — siège de la cour pon- 186.
tificale, 1, 60, 73-75, 77-80, 84-85, Balaklava, en Crimée, 230.
92-96, 97-100, 102, 105, 107, 110- Balbeck, 491.
112, 115, 117, 161, 173, 231, 257, Balbi (Jérôme), humaniste, II, 184.
263, 281, 292, 301, 303, 310, 312-
318, 324, 341, 380, 468, 509 ; II, Baldovinetti (Alessio), peintre, II, 228,
105 ; — art, 101, 291, 295, 301- 229.
— 284 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Bâle, 274, 293 327, 360, 369, 380, Baroncelli (François), 163.
400, 465, 521 ; II, 45, 158, 192- Barrois, 443, 449 ; II, 53, 57.
193 ; — concile, 351, 359, 361- Bartolo de Sassoferrato, juriste, 521.
383, 392, 397, 447, 457, 458, 471,
523, 528 ; II, 5, 9, 11, 23, 162, Bartolo di Michele, orfèvre, 549.
240 ; — Université, 502 ; — vie re- Basaraba (Laïote), prince de Valachie,
ligieuse, 507 ; — art, 542 ; II, 224 ; II, 133.
— imprimerie, II, 248, 249. Basile (saint), 510, 511.
Baléares (îles), 62, 174, 175 ; II, 81. Basilicate, 98.
Balkans (États chrétiens des), 191, Basilide, hérétique, II, 169.
209, 211, 212-217, 223 ; — Basse-Union, II, 45-46.
conquis par les Turcs, 393, 418,
Batarnay (Imbert de), II, 54, 56.
485-487, 494-498 ; II, 95, 129-134,
241. Bauchant (Jacques), traducteur de
Sénèque, 286.
Ball (Jean), prédicateur lollard, 329-
330, 430. Baude (Henri), poète, 537.
Balliol (Jean), roi d’Écosse, 125. Baudouin II, empereur de Constanti-
nople, 192.
Baltique (mer), 8, 14 19, 102, 201,
210, 224-227, 231, 386, 401, 403, Baudricourt (Robert de), 443.
404 ; II, 122, 123, 142-143. Baugé (combat de), en Anjou, 442 ; II,
Balue (Jean), cardinal, II, 38. 79.
Bamberg, ville d’Allemagne, 296, Bautzen (Unter-), ville de Bohême,
383, 557 ; II, 13, 211, 222. 83.
Bannockburn (bataille de), 128. Bavière (maison et duché de), 34, 61,
133, 263, 321, 325, 369, 396, 453-
banquiers italiens, 121, 127, 230-231 ;
454, 456 ; II, 10, 16, 162. Voir :
II, 144-145.
Henri, Isabeau, Louis de Bavière
Bar-sur-Aube, 19. empereur, Louis IX ; branche de
Bar-sur-Seine, 444. Hollande, voir : Albert, Guillaume,
Barbaro (Ermolao), humaniste , II, Jacqueline, Jean ; — branche pala-
158, 166, 167, 173, 185-187, 193. tine, voir : Palatinat.
Barbo, famille vénitienne, 381 ; — Bayeux, 259, 448, 536.
cardinal Pierre : voir Paul II ; — Bayézid Ier (ou Bajazet), sultan des
cardinal Barbo, neveu du précé- Ottomans, 485-488, 490-491, 493,
dent, II, 218. 494.
Barcelone, 11, 19, 359, 467, 479, 480, Bayézid II (ou Bajazet), sultan, II,
542 ; II, 81-84, 96, 144, 204. 133, 135, 140.
Bardi, famille florentine, 230, 231, Bayonne, 146, 151, 153, 167, 448 ; II,
301 ; II, 144 ; — Brigitte, II, 201. 82.
Bari, ville d’Italie, 309, 511. Bayreuth, 396.
Barkouk, sultan d’Égypte, II, 139. Béarn, 536 ; II, 82.
Bamet (bataille de), II, 71.
— 285 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Béatrice, fille de Ferdinand Ier de Por- Behaim (Martin), géographe, II, 154,
tugal, 483. 194.
Beaucaire (sénéchaussée de), 39. Béla IV, roi de Hongrie, 202.
Beauce, 145, 429, 438, 444. Belcari (Feo), poète, 534 ; II, 198.
Beaufort (famille de), 432, 434, 435, Belgique, 457, 459.
446, 447 ; II, 63 ; — Edmond, Belgrade, 495 ; II, 3, 119, 132.
comte de Dorset, puis duc de So- Bellechose (Henri), peintre, 554.
merset, 447, 448 ; II, 63-65 ; —
Henri, évêque de Winchester, puis Bellini, famille de peintres vénitiens :
cardinal, 359, 391, 435, 446, 447, Jacques, 562-563 ; II, 236 ; —
514 ; II, 60, 62 ; — Jeanne, mère Gentile, fils du précédent, 563 ; II,
d’Henri VII, 637 ; — Thomas, duc 236-237 ; — Jean, frère de Gentile,
d’Exeter, 446 ; II, 65. 563 ; II, 236-237,
Beaujeu (Pierre de Bourbon, sire de), Bellinzona, ville du Tessin, 464.
II, 53, 56-58, 90. Belooser (duché de), en Russie, 220.
Beaujolais, 21, 449 ; II, 53, 145. Beltraneja (Jeanne de Castille, dite la),
Beaumarchais (Eustache de), 168. II, 85-88.
Beaune (Côte-d’Or), 541, 556 ; — Belz (duché de), en Rutbénie, 219 ; II,
(Parlement de), II, 44. 115.
Beauneveu (André), sculpteur, 295, Bénarès, 490.
547, 553, 554. Benci di Cione, architecte, 293,
Beauvais, 290, 443, 544 ; II, 41. Bénédictins, 116, 286, 380, 382 ; II,
Beauvaisis, 143, 246. 18.
Beauvoir (Simon de), archevêque de bénéfices (collation des), 87-89, 90-
Bourges, 42. 91 ; II, 105.
Beccadelli (Antoine), humaniste, 518, Benincasa (Jacques), 117.
521 ; II, 165. Benivieni (Jérôme), disciple de Savo-
Beccari (Antoine), poète, 285. narole, II, 178.
Becchi (Gentile), évêque d’Arezzo, II, Benoît XI (Nicolas Boccasini), pape,
198. 52, 59,
Béchyne, ville de Bohême, 357. Benoît XII (Jacques Fournier), pape,
78-79, 84, 85, 66, 91, 92, 102, 116,
Becket (Thomas), 108. 133, 183, 301.
Bedford (Jean, duc de), 435, 438-442, Benoît XIII (Pierre de Luna), antipa-
444, 446-447, 557 ; II, 60. pe, 312, 316-319, 321, 335, 341-
Bédouins, II, 138. 342, 359, 380, 427, 505.
Béghards, hérétiques, 33, 35, 63, 105- Benoît de Maiano, sculpteur, II, 213,
107, 274, 326-327, 331, 356, 376, 218, 221.
506 ; II, 13,
Bentivoglio, seigneurs de Bologne :
Béguines, 33, 35, 63, 105-106, 327, André, II, 198 ; — Jean, 474.
376.
— 286 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 287 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Blois (comté de), 536. 513, 532, 536, 543, 550 ; II, 22,
Blois (Charles de), duc de Bretagne, 168, 173, 185, 194, 198, 211, 215.
138-139, 149. Bon (Zuan et Barthélémy), architectes
Blore Heath (bataille de), II, 66. vénitiens, 544.
Boabdil, émir de Grenade, II, 91. Bon (cap), II, 154.
Boccace, 36, 80, 250, 267-269, 278, Bonaventure (saint), 31, 252, 275,
284, 285-288, 508, 516, 530, 532- 280-281, 506, 524, 537.
535, 537-538, 561 ; II, 198-201, Bonaventure (Nicolas), architecte,
204-205, 209. 543.
Boccanegra (Jean), légat, 42. Boniface VIII, pape, 1, 10, 24, 32, 44-
Boèce, 518, 526. 56, 59, 61-62, 66, 68, 73-74, 76,
88, 109, 122, 131, 159, 172, 173,
Boellet (Colette), — Voir ; Colette
300, 323, 341 ; II, 239.
(sainte).
Boniface IX, pape, 314-317, 326, 388,
Bohême, 8, 34, 67, 200-212, 232, 272,
389.
278, 386-390, 398-399, 449, 536 ;
— sous les Jagellons, II, 5, 9, 10, Bonifacio, ville de Corse, 470.
24-27, 42, 113, 115-120, 160 ; — Bonimperto (Mathieu), évêque de
hérésies et guerres religieuses, 97, Novare, 380.
105, 240, 325-326, 331-338, 344- Bonn, sur le Rhin, 73.
353, 355-357, 359-367, 374, 376- Bonne de Savoie, duchesse de Milan,
378, 385, 391-397, 406, 412, 417, II, 108.
499 ; II, 5, 9-13, 15-16, 24, 160,
245 ; — art. 303. Bonne-Espérance (cap de), II, 153,
154, 194.
Böhmerwald, 383, 396.
Bordeaux, 53, 141, 146, 151, 153,
Böhmisch Brod. — Voir : Česki Brod. 232, 266, 290, 295, 448 ; II, 35,
Bohun, famille anglaise, 22, 210, 211.
Boiardo (Julie), II, 173. Bordjites, dynastie égyptienne, II, 139.
Boiardo (Mathieu-Marie), II, 202-204, Borel (François), inquisiteur, 104,
238. 325, 375.
boïars, 219-221, 411 ; II, 125. Borelli (Jean), moine franciscain, 32.
Bois-le-Duc, ville des Pays-Bas, 542 ; Borgia (famille), 546 ; II, 3, 102, 235 ;
II, 190. — Alphonse : voir Calixte III ; —
Bojador (cap), II, 153, cardinal Rodrigue : voir Alexandre
Bokhara, 493. VI ; — Jean, duc de Gandia, II, 9 ;
— César et Lucrèce II, 9 ; — Pier-
Boleslas le Pudique, roi de Pologne,
re, neveu du pape Calixte, II, 4.
200.
Borgo San Sepolcro, ville de Toscane,
Boleslas Ier, prince de Mazovie, 218.
II, 233.
Boleslas IV, prince de Mazovie, 419.
Borso d’Este, duc de Ferrare, II, 103,
Bologne, 28, 68, 76, 100, 161-165, 201.
251, 277, 297, 314, 320-321, 336,
360, 468, 472, 474, 475, 477, 512-
— 288 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Bosnie, 34, 63, 103, 197-198, 208, 216, 225 ; vie reliieuse et hérésies,
214, 326, 375, 486, 495 ; II, 4, 13, 34, 342, 357 ; II, 16.
120, 131. bourguignon (État), 421, 449-459 ; II,
Bosphore, 191, 196, 486 ; II, 95, 129, 41-49, 83, 242 ; — (parti), 342,
136. 358, 360, 427-429, 441, 442, 443,
Bosworth, ville d’Angleterre, II, 74. 470, 482, 505, 535 ; II, 30.
Botnie (golfe de), 8. Bourhân-ad-dîn, émir de Sivas, 490.
Botticelli (Alexandre Filipepi, dit), II, Bourré (Jean), II, 54.
197, 231-235. Bouts (Thierry), peintre flamand, II,
Boucicaut (Geoffroi) 317. 222-223.
Boucicaut (Jean de), 426, 474, 487. Bouvines (bataille de), 10,451.
bouddhisme, 179, 180, 182. Brabant (duché.de), 65, 106, 133, 227,
Bougie, port d’Algérie, 270 ; II, 137. 239, 243, 451, 454, 457 ; II,
38,47,49 ; — ducs : voir Antoine,
Boulogne (Pas-de-Calais), 140. Jean, Jeanne, Saint-Pol.
Bourbon (famille), 440, 449 ; II, 207, Bracciolini (Poggio), humaniste, 511-
211 ; — Blanche, reine de Castille, 512, 514, 516-518, 521-523, 529,
167 ;— Charles, duc de Bourbon, 533 ; II, 159, 180, 184, 198.
449, 549 ; — Jean Ier duc, 436,
Bradwardine (Thomas), théologien
449 ; — Jean II, duc, II, 18, 39, 53,
anglais, 262.
58 ; — Louis duc, 547 ; — Louis,
évêque de Liège, II, 43 ; — Marie, Bramante (Donato), architecte, II, 215.
547. Brancacci, famille napolitaine : Félix,
Bourbonnais, 21, 449 ; II, 39, 53, 225. 558 ; — le cardinal Thomas, 551 ;
— chapelle Brancacci, à Florence,
Bourchier (Thomas), archevêque de
558-559.
Canterbury, II, 65.
Brancović (Georges), prince de Ser-
Bourdichon (Jean), peintre, II, 225.
bie, 495, 497 ; II,. 131-132.
Bourges, 42, 442 ; II, 18, 145 ; —
Branda (cardinal), 394.
Pragmatique Sanction et assem-
blées diverses du clergé, 369, 371 ; Brandebourg (electorat ou margraviat
II, 4-5 ; — cathédrale et art, 290- de), 83, 201, 206, 207, 209, 211,
292, 541, 547, 554. 370, 387, 390, 391 ; II, 15, 115. —
Voir : Frédéric V de Hohenzollern.
Bourgogne (comté de). — Voir :
Franche-Comté. — Comte : voir Brandys, ville de Bohême, II, 13.
Otton. Branković (Vuk), prince serbe, 486.
Bourgogne (duché de), 34, 50, 51, Brant (Sébastien), humaniste alsacien,
134,145, 146, 149, 342, 441, 453, II, 192, 210.
460 ; II, 28, 34, 44, 47-49 ; — Brantingham (Thomas), 154.
ducs : voir Philippe de Rouvres,
Braque (Nicolas), 140.
Philippe le Hardi, Jean Sans Peur,
Philippe le Bon, Charles le Témé- Breda, ville des Pays-Bas, 542.
raire, Marie ; — cour et art, 292, Brembre (Nicolas), marchand de Lon-
296, 303, 547-549, 557 ; II, 215- dres, 234.
— 289 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 290 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 291 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 292 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 293 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Champmol (Chartreuse de), près de artistique, 291, 295, 305 ; II, 205,
Dijon, 547-549 ; II, 215-216. 207.
Charlemagne, 535, 538-539 ; II, 201- Charles VI, roi de France, 421-429,
203, 238. 431-433, 435-438, 454, 474 ; II,
Charles d’Anjou, comte du Maine et 65 ; — et le Grand Schisme, 314-
duc de Calabre, II, 53, 100. 317. 340 ; — et la vie intellectuelle
Charles, comte de Valois, fils de Phi- ou artistique, 535, 547, 557 ; II,
lippe III, roi de France, 39, 47, 66, 205.
68, 122, 123, 134, 159, 172, 175, Charles VII, roi de France, avant son
191. avènement, 436-438, 440 ; — roi,
399, 421, 441-445, 447-449, 456,
Charles de France, duc de Berry, puis
458, 496 ; — ses réformes, II, 31-
de Guyenne, frère de Louis XI, roi
38, 53, 144 ; — et l’Italie, 481 ; II,
de France, II, 37, 39-41, 53, 86.
97, 107 ; — sa politique religieuse,
Charles le Téméraire, duc de Bourgo- 358-360, 364, 368, 369, 373 ; II, 3,
gne, 457 ; II, 28, 39-47, 69-71, 84, 4 ; — et la vie intellectuelle ou ar-
107, 208, 242, 243 ; — et la vie lit- tistique, 502 ; II, 182, 206.
téraire ou artistique, II, 207, 216,
Charles VIII, roi de France, avant son
221.
avènement, II, 49, 72 ; — roi, II,
Charles, duc d’Orléans. — Voir : Or- 56-59, 74, 100, 112 ; — sa politi-
léans. que religieuse, II, 14, 20 ; — et la
Charles Ier, duc de Savoie, II, 15. vie intellectuelle ou artistique, II,
Charles IV de Luxembourg, empepe- 175, 207, 208 ; — et l’expédition
reur, 1, 77, 79-84, 143, 151, 163, de Naples, II, 166, 204, 206, 208.
227, 277, 386, 453-454 ; II, 240 ; Charles Ier d’Anjou, roi de Naples, 1,
— et la Bohême, 205-207, 211, 6, 12, 21, 28, 159, 172, 214, 341.
223, 232, 331, 333, 338, 355, 393 ; Charles II d’Anjou, dit le Boiteux, roi
— et les hérésies, 97, 105, 106 ; — de Naples, 12, 39, 42, 43, 47, 51,
et l’art, 292, 303. 57, 60, 67,172-173.
Charles V ou Charles Quint, empe- Charles III de Durazzo (ou de Duras),
reur, II, 240. roi de Naples, 313-314,468.
Charles, prince de Viane, 483 ; II, 81- Charles II le Mauvais, roi de Navarre,
82, 89, 96. 140, 142-144, 148-149, 152, 167,
Charles IV le Bel, roi de France, 75, 168, 311, 482.
123, 131, 132, 168. Charles III de Noble, roi de Navarre,
Charles V, roi de France, avant son 482-483.
avènement, 1, 104, 106, 135, 140- Charles VIII, roi de Suède. — Voir :
145 ; — roi, 147-152, 421-425, Knutsson (Charles).
468 ; II, 55 ; — et l’Espagne, 167,
Charles d’Espagne, connétable de
232 ; — et l’État bourguignon, 453,
France, 140.
458 ; — et l’Église, 94-95, 110-
111, 310-312, 323 ; — et l’art de Charles de Melun, grand-maître
gouverner, 114, 260, 262, 286, d’hôtel de France, II, 38.
535 ; — et la vie intellectuelle ou
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Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
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Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Cirey (Jean de), abbé de Cîteaux II, comme pape, 309-316, 325, 330,
18. 398, 422, 426, 469.
Cîteaux, ordre monastique, 32, 54, Clément VIII (Gilles Muñoz), antipa-
116-117, 253, 292, 381 ; II, 18, pe, 359.
190, 216. Clémentines, recueil des décrets de
Città della Pieve, bourg d’Ombrie, II, Clément V, 87.
234. Clerée (Jean), dominicain, II, 20-21.
Città di Castello, ville d’Ombrie, II, Clericis laïcos (bulle), 45, 48, 53, 126.
105, 112. Clermont (Robert de), 21.
Cividale, bourg du Frioul, 320. Clermont-Ferrand, 290.
Civitali (Mathieu), sculpteur, II, 219. Clèves (duché de), 65.
Civitavecchia, ville de la province de Clifford (Lord), II, 65.
Rome, II, 3.
Clisson (famille de), 139 ; — (Olivier
Clarence (duc de). — Voir : Georges de), connétable, 425, 426.
d’York, Lionel.
Clopinel. — Voir : Jean de Meung.
Clarisses, ordre monastique, 380 ; II,
19. Cluny, ordre monastique, 511, 541 ;
II,. 18, 21.
Claus de Werve, sculpteur, 548 ; II,
216. Coblence, 75, 383, 523.
Clémenges (Nicolas de), théologien, Cocherel (bataille de), 149.
287, 315, 323. Coducci (Mauro), architecte vénitien,
Clément IV, pape, 159. II, 214.
Clément V (Bertrand de Got), pape, et Coene (Jacques), peintre flamand,
le gouvernement de l’Église, 84-85, 553.
87, 89, 91, 92, 183 ; — décadence Cœur (Jacques), 541 ; II, 35, 145.
et réforme de l’Église sous son Coïmbre, ville du Portugal, 484.
pontificat, 32, 116-117, 252, 270 ; Col (Gontier), humaniste, 535.
— son attitude vis-à-vis des héré-
Colard de Laon, peintre, 554.
sies, 60-62, 327 ; — ses rapports
avec la France, 52-58, 295 ; II, Colet (Jean), théologien anglais, . II,
239 ; — avec l’Empire, 66-70, 72- 157, 195.
74 ; — avec l’Italie, 160, 173. Colétans, franciscains, II, 19.
Clément VI (Pierre Roger), pape, et le Colette (sainte), 312, 379 ; H, 19.
gouvernement de l’Église, 85-86, Colin d’Amiens, peintre, II, 225.
89, 92, 95, 116, 277, 295 ; — sa Colleone (Barthélémy), II, 219.
lutte contre les hérésies, 102, 107,
110, 263 ; — ses rapports avec Colleoni, famille de Bergame, II, 220.
l’Empire, 79-81 ; — avec les pays Colmar, 380 ; II, 44, 45, 183, 224.
méditerranéens, 162, 167, 172, 191. Cologne, et les empereurs, 134, 388 ;
Clément VII (Robert de Genève), pa- — ses archevêques, 42, 65, 73,
pe, comme cardinal, 95, 96 ; — 370, 387, 394, 459 ; II, 28, 46 ; —
activité commerciale, 225-227,
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
242 ; II, 144 ; — Université et en- condottieri, 157, 164, 466, 470, 471,
seignement, 259, 256, 272-274, 474 ; II, 95, 102, 107, 108, 111.
335, 337, 348, 380, 523, 525 ; II, Conflans (traité de), II, 39, 40.
17, 158, 188, 192 ; — hérésies, ré- confucianisme, en Chine, 182.
formes, 33, 62-63, 106, 326-327,
370, 383, 507 ; — art, 292, 296, Congo, fleuve, II, 154.
553, 556-557 ; II, 222-224. Coni, ville du Piémont, 375.
Colomb (Christophe), II, 1, 155, 246, Conrad II, archevêque de Mayence,
250. 325.
Colombini (Jean), écrivain ascétique, Conrad de Gelnhausen, théologien,
276. 312, 323.
Colonna (famille), 43, 47, 51, 52, 68, Conrad de Prusse, dominicain, 380.
159, 277, 360, 371, 469, 470 ; II, Conrad de Waldhausen, hérétique,
101, 105 ; — Jacques, cardinal, 105, 331-333.
46 ; — Jean, 51 ; — Jean, domini- Conseil des Dix, à Venise, 159 ; II,
cain, 538 ; — Odone, cardinal : 109.
voir Martin V ; — Pierre, cardinal,
Constance, 274, 322, 557 ; II, 13, 183,
46 ; — Sciarra, 51, 76, 77.
192 ; — concile de Constance, 339-
Côme, 77. 351, 359, 361, 365, 368-372, 375-
commendes, II, 105. 376, 379, 390, 415, 436, 505-506,
Commynes (Philippe de), chroni- 509-511 ; II, 23, 240 ; — traité de
queur, II, 36, 38, 54, 56, 111, 144, Constance, 463 ; — union de Cons-
183, 208, 209. tance, II, 45-46.
Comnène (David), empereur de Trébi- Constance (lac de), 464.
zonde, II, 134. Constance de Hohenstaufen, femme
Compagni (Dino), chroniqueur, 286 ; de Pierre III d’Aragon, 6.
compactata. — Voir : Iihlava. Constantin le Grand, II, 200 ; — (arc
compagnies d’ordonnance, II, 32, 55. de triomphe de), 545 ; — (basilique
de), 546 ; — (donation, de), 28,
compagnies (grandes), 85, 93, 149- 328, 520, 523, 531 ; II, 249.
150, 231 ; II, 31.
Constantin XI, empereur de Byzance,
Compiègne, 143, 438, 443 ; II, 41. 373, 498.
Compostelle (saint-Jacques de), 61. Constantin, fils d’Uroš II de Serbie,
Comtat-Venaissin, 34, 85. 214.
Comuneros (révolte des), II, 244. Constantinople, 2-3, 4, 63, 95, 191,
concile (théorie de la puissance du), 214-216, 368, 373, 378, 486-488,
100-102, 308, 312, 322-324, 358- 494, 496, 512-513, 523, 529 ; —
359, 361, 368, 370, 372, 374, 505, (empire latin de), 159, 191 ; —
509, 511, 523 ; II, 1-5, 8, 16-17, sous les Ottomans, 195, 471, 478,
23-24, 152, 162, 240 ; — conciles : 498 ; II, 1-2, 4, 13, 24, 95, 126,
voir Bâle, Constance, Ferrare, Flo- 129, 130, 132, 140, 143, 149, 152,
rence, Latran, Pise, Rome, Trente, 161, 236. — Voir : byzantin (Em-
Vienne. pire).
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Hainaut (comté de), 133, 423, 446, Helsingborg, ville de Scanie, 226,
451-456, 553 ; II, 47-49 ; — com- 227.
tes de la maison d’Avesnes : voir Hemsdonck, couvent en Hollande,
Guillaume II, Jean Ier, Marguerite. 382.
Hakon VII, roi de Norvège, 402. Henri d’Autriche, frère de Frédéric II
Halberstadt, ville de Saxe, 259, 382. d’Autriche, 161.
Haies (Robert), trésorier d’Angleterre, Henri, duc de Basse-Bavière, 78.
430. Henri de Carinthie, 82.
Halicz, ville de Galicie, 209, 218. Henri VII de Luxembourg, empereur,
Halys ou Kyzyl Irmak, fleuve d’Asie 7, 56, 66-70, 72-74, 77, 80, 82, 83,
Mineure, 488. 158, 160, 173, 206, 297, 462 ; II,
Hamah, ville de Syrie, 491. 239, 240.
Hambourg, 225, 226, 405. Henri II, roi d’Angleterre, 10.
Hampshire, 136. Henri III, roi d’Angleterre, 127,131,
Hanoï, 185. Henri IV duc de Lancastre, puis roi
d’Angleterre, 141, 317, 334, 413,
Hanse, formation et apogée, 8, 114,
427, 428, 432-434, 446 ; II, 71.
219, 224-227, 232, 242 ; — lutte
avec les Scandinaves, 401-407 ; — Henri V, roi d’Angleterre, 322, 331,
décadence, II, 76, 122, 144, 153. 342, 391, 434-438, 446.
Harcourt (famille d’), 138 ;— (Marie Henri VI, roi d’Angleterre, 368, 371,
d’), II, 216. 421, 438, 444, 446-448, 496, 557 ;
Hardewijk Blœmaert, hérétique,106. II, 3, 40, 63-71.
Henri VII Tudor, roi d’Angleterre :
harengs (journée des), 442.
comme comte de Richmond, II, 73-
Harfleur, 436 ; II, 74. 74 ; — roi d’Angleterre, II, 58, 74-
Haro (famille de), 166 ; — (Lope Diaz 77.
de), 166. Henri VIII, roi d’Angleterre, II, 77.
Hastings (Lord), II, 73. Henri II de Trastamare, roi de Castille,
Havelberg, ville du Brandebourg, 542. 150, 167-168, 311, 314, 480, 538.
Hawkwood (Jean), routier anglais, 95, Henri III, roi de Castille, 481, 538 ; II,
164, 468, 474. 85.
Hébrides (îles), II, 78. Henri IV, roi de Castille, 482 ; II, 52,
Hedvige, reine de Pologne, femme de 82, 85-86, 209.
Ladislas II Jagellon, 209, 211, 212, Henri, infant de Castille, 166.
409, 410, 413, 416. Henri II, roi de Chypre, 189.
Hedvige, fille de la précédente, 416, Henri III le Large, roi de Navarre,
Heidelberg, 260, 262, 326, 335, 337, 168.
341, 348, 501, 502, 523, 527 ; II, Henri IV, roi de Pologne, 200-201.
17, 188, 192.
Henri V, roi de Pologne, neveu du
Helmstedt, bourg de Saxe, 259. précédent, 201.
Henri de Gmünd, architecte, 543.
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La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
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et lettres, 558 ; II, 195, 215, 221, logne, II, 119, 123, 195 ; — en An-
232. gleterre, 287-288, 539 ; II, 195,
Hong-wou (Tchou Youan-tchang), 209-210, 246 ; — en Espagne, 537-
empereur chinois, 187. 538 ; II, 209.
Honorius IV, pape, 39, 42-43, 60, 64 ; Humbert II, dauphin de Viennois, 112,
II, 229. 134, 191.
Horace, II, 200, 205. Humbert de Prouille, moine cistercien,
253.
Horde d’Or (la), 217-218, 220 ; II,
125-126. Huntingdon (comte de), 433.
Hospitaliers (ordre des), 53, 56,190, Hunyad, ville de Transylvanie, 496.
191, 491 ; II, 130, 135. Hunyadi (Jean), régent de Hongrie,
Hotman (Kraft), humaniste, II, 192. 399, 496-497 ; II, 3, 5, 25-26, 119.
Houska (Martin), hérétique bohémien, Hus (Jean), 3, 333-338, 343-350, 353-
356. 354, 357, 365, 377, 392-393, 499,
506, 520, 522 ; II, 11, 16, 175, 245.
Houlagou, khan de Perse, 180.
Husinec, village de Bohême, 333,
Houssaïn, émir au Turkestan, 188.
Hussites, 349-350, 356-357, 359-365,
Howard (Lord), II, 73.
375, 378, 380 ; II, 15, 21, 24,117,
Hradčany, citadelle de Prague, 353. 175 ; — guerres hussites, 391-397,
Hradiste, ville de Bohême, 354. — 406, 412, 417, 447. — Voir : Tabo-
Voir : Tabor. rites, Utraquistes.
Hué, ville d’Annam, 185. Hütten (Ulrich de), 249.
Hugues Aicelin, cardinal, 42. Huy, ville de Belgique, 296.
Hugues Capet, II, 118.
Hugues, comte de Toscane, 218. I
Hugues de Saint-Victor, théologien, Iaroslav (duché de), 220.
32, 506, 524 ; II, 158-159, 248.
Iça, moine syrien, 182.
humanisme, en Italie : chez Pétrarque
Iesi, ville des Marches, 375 ; II, 103.
et ses continuateurs, 274-286, 508-
517 ; — chez Laurent Valla, 517- Iihlava (compactata d’), 364, 378,
522 ; II, 160 ; — dans la seconde 397 ; II, 5-6, 9-10, 118.
moitié du XVe siècle, 11,159-160, Ile-de-France, 145, 149, 292, 296,
163-180, 246-247 ; — 439, 445 ; II, 31.
l’humanisme et le Saint-Siège, 529- Iles (seigneurs des), en Écosse, II, 78.
531 ; II, 160-161 ; — et les lettres Ili (prince de l’), 178.
italiennes, 531-534 ; II, 198-205 ;
— l’humanisme en France, 286- Ihnen (lac d’), 219.
287, 535-536 ; II, 182-187, 205- Imbros, île, II, 130.
207, 246 ; — aux Pays-Bas, II, Imitation, 504, 506-507 ; II, 158, 185,
187-191, 246 ; — en Allemagne, 188, 223.
523-524, 539 ; II, 191, 194, 210, Imola, ville de Romagne, 475 ; II, 6,
246 ; — en Bohême, Hongrie, Po- 101, 103, 110.
— 313 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Imperial (François), poète espagnol, Irlande, 10, 128, 154, 431, 432 ; II, 63,
538. 64, 66, 75.
imprimerie (débuts de l’), 247-249. Isabeau de Bavière, reine de France,
Impruneta (L’), bourg près de Floren- 423, 425, 427, 437, 557.
ce, II, 217. Isabelle de Bourbon, duchesse de
Inde, missionnaires chrétiens, 182- Bourgogne, 458 ; II, 221.
183 ; — sous les Afghans, 185- Isabelle de Portugal, duchesse de
186 ; — envahie par Timour, 489- Bourgogne, 555.
490 ; — au XVe siècle, 493 ; II, Isabelle de France, reine d’Angleterre
127-128, 242 ; — commerce et (femme d’Edouard II), 129, 131,
route des Indes, 229 ; II, 152, 154, 135.
194, 241. Isabelle de France, reine d’Angleterre
Indien (Océan), 181. (femme de Richard II), 432, 433.
Indochine, 178, 185 ; II, 127. Isabelle la Catholique, reine de Castil-
indulgences, 336,337, 348 ; II, 105- le, II, 52, 86-92, 98, 174, 241.
106. Ischia, île, II, 98.
Indus, fleuve, 490. Isenburg (Thierry d’), archevêque de
Ineffabilis amoris (bulle), 46. Mayence, II, 16, 24.
Ingeborg de Danemark, fille de Val- Isidore, métroplite de Kiev, 496.
demar IV, 402. Iskander-beg. — Voir : Skanderbeg.
Inn, rivière, 73. Islam, 2, 36, 112, 179-180, 182,187,
Innocent III, pape, 30, 58. 194, 252, 270, 489-490 ; — II, 3, 6,
Innocent IV, pape, 27, 50 ; II, 240. 13, 137-141, 236, 242.
Innocent VI, pape, 87, 89, 92, 93, 97, Isocrate, II, 189.
104, 116, 140, 163. Isola di Carturo (Vénétie), II, 237.
Innocent VII (Cosme Migliorati), pa- Isolani (Jacques), légat pontifical, 470.
pe, 317, 319, 334, 389, 469. Isotta de Rimini, 545.
Innocent VIII (Jean-Baptiste Cibo), Ispahan, 489.
pape, II, 8, 14, 15, 99-100, 105, Istrie, 34, 103, 398.
135, 166-167, 174-175, 214-215,
238. Italie, à la fin du XIIIe siècle, 2, 11, 18-
19, 21, 51, 57 ; —interventions im-
Inquisition, 33-34, 55, 63, 97-100, périales en Italie, 64, 66, 67-70, 73,
102-105, 325-327, 356, 375-376, 76-78, 80-81 ; II, 240 ; — et les
378, 521, 531 ; II, 14-15, 174. papes d’Avignon, 85, 88, 93-96 ;
Institoris. — Voir : Kraemer. — au XIVe s., 114, 156-165, 267,
Insulinde, 178. 279, 284, 308 ; et le Grand Schis-
Ioniennes (îles), 229. me, 308, 310, 315, 319-321, 339,
341, 343, 358, 360, 363, 365-366,
Iouriev (duché de), 220,
371-372 ; — jusqu’au milieu du
Irak, 180, 492. e
XV siècle, 388, 390-392, 400, 426,
Iran. — Voir : Perse. 451, 461, 466-478 ; — à la fin du
— 314 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
e
XV siècle, II, 93-112, 241 ; et la Jacques Ier, roi d’Aragon, 174.
monarchie française, 113 ; II, 33, Jacques II, roi d’Aragon, d’abord roi
49-51, 83, 242 ; — guerres d’Italie, de Sicile, 39, 59-60, 172 ; — règne
II, 51, 94, 100, 112, 241, 242, 250 ; en Aragon, 172, 173.
— évolution économique, 228-231, Jacques Ier, roi d’Écosse, II, 78, 79.
241 ; II, 142-144, 151-152, 244 ;
— vie religieuse et hérésies, 33, Jacques II, roi d’Écosse, II, 78.
35-36, 63, 98, 102, 106, 112, 116- Jacques III, roi d’Écosse, 433 ; II, 78.
117, 275, 279, 281, 284, 314, 321, Jacques Ier, roi de Majorque, 174.
325, 336, 345, 374, 379-380 ; II, 8- Jacques II, roi de Majorque, 174.
9, 13-15, 21-22 ; — vie intellec-
Jacques III, roi de Majorque, 135, 173.
tuelle, 268, 287, 503, 513, 515,
523, 530 ; II, 166, 173-174 ; — Jacques Ier, roi de Sicile. — Voir :
humanisme, 2, 276-284, 287, 508- Jacques II, roi d’Aragon.
522, 522-532 ; II, 159-184, 187, Jacques de Jüterbogk, chartreux, 372.
190-191, 193-195, 205-206, 208- Jacques de Montefiascone ou de la
210, 246-247 ; — vie littéraire, Marche, inquisiteur, 375.
250-252, 277, 279, 284, 286, 535- Jacques de Portugal, cardinal, II, 217-
539 ; II, 196-205, 208 ; — art, 3, 218, 229.
289, 292-293, 296, 303, 305, 500,
543-544, 553-554, 556, 562 ; II, Jacques de Střibro, théologien tchè-
196, 211-215, 217-220, 222, 224- que, 338-350.
238, 249. — Voir : Florence, Mi- Jacques de Varazze ou de Voragine,
lan, Naples, Rome, etc. 270 ; II, 233.
Ivan III, grand-duc de Moscou, II, Jacques de Viterbe, canoniste, 49.
115, 122, 124-127. Jagellon, duc de Lituanie, dit Ladislas.
Ivan Kalita, duc de Moscou, 221. — Voir : Ladislas II, roi de Polo-
gne.
Jagellon (dynastie des), en Lituanie,
J 212, 222 ; — en Pologne, 409-420 ;
Jaballaha (Mar), patriarche nestorien, II, 113-116, 121-124 ; — en Bo-
182. hême, II, 116-119 ; — en Hongrie,
Jacopino de Tradate, sculpteur, 553. II, 119-121. — Voir : Casimir, La-
Jacopone de Todi, poète et mystique, dislas.
59. Jajce, ville de Bosnie, II, 120, 132.
Jacqueline de Bavière, comtesse Janina, ville d’Épîre, 215, 495
de Hollande, 446, 455, 456. janissaires (ou iénitchéri), II, 136.
Jacquemart de Hainaut, peintre, 554. Janko de Würzburg, hérétique, II, 13.
Jacquemart de Hesdin, peintre, 554. Japon, 173, 184 ; II, 127, 241.
Jacquemart Gelée, poète, 265. Jaunpur, ville de l’Inde, 490.
Jacquerie (la), 143-144, 245-247. Java (île de), 178.
Jacques, comte d’Urgel, 479, 480 ; II, Jayme. — Voir : Jacques.
83. Jean, archevêque d’Okhrida, 216.
— 315 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Jean Ier, comte de Hainaut (de la mai- Jean XXII (Jacques Duèse), pape, 73-
son d’Avesnes), et comte de Hol- 78, 84, 86-90, 92, 97-102, 106,
lande (Jean II), 9, 65. 110, 112-113, 116, 133, 161, 172,
Jean de Bavière, comte palatin (Pala- 174, 182-183, 257, 263, 273-274,
tinat), 407. 295, 323, 327.
Jean II, duc d’Alençon. — Voir : Jean XXIII (Balthazar Cossa), pape,
Alençon. 321-322, 335-337, 339-342, 345-
346, 390, 469-470, 551 ; II, 220.
Jean, duc de Berry, 148, 291, 315-316,
422, 424, 425, 435, 436, 535, 541, Jean Sans-Terre, roi d’Angleterre, 10,
547, 554, 558 ; II, 223. 437, 451.
Jean Sans-Peur, duc de Bourgogne, Jean Ier, roi d’Aragon, 479.
318-319, 342, 361, 364, 427-429, Jean II, roi d’Aragon : comme infant
434-437, 455, 456, 487, 505-506, de Castille, 481, 483 ; — comme
548, 554 ; II, 215-216. roi d’Aragon, II, 51, 52, 81-86, 89,
Jean IV de Bourgogne, duc de Bra- 96.
bant, 455. Jean de Luxembourg, dit l’Aveugle,
Jean II, comte, puis duc de Bretagne, roi de Bohême, 67, 72-73, 77-79,
50, 126. 83, 105, 139, 162, 202-206, 209-
Jean III, duc de Bretagne, 138. 210, 266.
Jean Ier, roi de Castille, 311, 479-481,
Jean IV de Montfort, duc de Bretagne,
483.
138-139, 149, 152, 426.
Jean II, roi de Castille, 368-369, 371,
Jean V, duc de Bretagne, 437, 449.
481-482, 538.
Jean de Gand, duc de Lancastre. —
Jean, infant de Castille, 166.
Voir : Lancastre.
Jean, roi de Danemark, II, 123.
Jean, duc de Touraine, fils de Charles
VI, 436. Jean II le Bon, roi de France, 139-148,
231, 295, 305, 435, 438.
Jean V Paléologue, empereur de By-
zance, 94-95, 174, 193, 196-197, Jean Ier, roi de Portugal, 484 ; II, 83.
215, 486. Jean, infant de Portugal, II, 88.
Jean VI, empereur de Byzance. Voir : Jean (royaume légendaire du Prêtre),
Cantacuzène (Jean). II, 153.
Jean VII Paléologue, empereur de Jean-Albert, fils de Casimir IV
Byzance, 491. Jagellon, II, 121.
Jean VIII Paléologue, empereur de Jean-Alexandre, tsar de Bulgarie, 197.
Byzance, 360, 366, 368, 495-496, Jean Chrysostome (saint), 107, 511.
498, 523 ; II, 227.
Jean di Balduccio, sculpteur, 297.
Jean de Bavière évêque deLiège,455.
Jean de Beaumetz, peintre, 553-554.
Jean XI, pape, II, 8.
Jean de Capistrano, franciscain, 119,
Jean XII, pape, II, 8. 37.2, 375, 378-379 ; II, 119.
Jean XXI (Pierre d’Espagne), pape, Jean de Chlum, chevalier tchèque,
253, 260, 501. 344-346.
— 316 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 317 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Joachim de Flore, 32, 61, 102, 105, Kalkar, ville de Hollande, II, 19.
356, 374 ; II, 245. Kalmar (union de), 404-408 ; II, 122.
joachimisme, 60, 98, 105, 325, 328, Kama, rivière de Russie, II, 126.
374 ; II, 13, 21, Kampen, ville des Pays-Bas, 226.
Joinville (Jean de), 265-266. Karakoroum, ancienne capitale mon-
Jonas, métropolite de Moscou, 420. gole, 178, 187.
Josèphe, 557 ; II, 209. Karamân (émirat de) ou Karamanie,
Josselin (Morbihan), 541. en Asie Mineure, 194, 488 ; II, 134,
Jourdain de Séverac, missionnaire, 140.
183. Karasi (émirat de), en Asie Mineure,
Jouvenel des Ursins (Jean), avocat du 196.
roi et prévôt des marchands, 318, Karle (Guillaume), chef des « Jac-
425 ; — (Guillaume), chancelier de ques », 143.
France, II, 224. Kars, ville d’Arménie, 489.
Juge (Boffile de), gouverneur de Katsoumoto, guerrier japonais, II, 127.
Roussillon, II, 51. Kavala, ville de Macédoine, 197, 215.
Juifs, 20, 36, 98, 121, 210, 348, 391, Kazan, sur la Volga, 222, 412 ; II,
525, 539 ; II, 173,175-176. 125, 126.
Julien l’Apostat, II, 200. Kemp (Jean), archevêque et cardinal
Julien de Maiano, architecte, II, 213, d’York, 447 ; II, 62.
218, 229. Kempen, ville de l’Allemagne rhéna-
Julien de San Gallo, architecte, II, ne, II, 190.
213, 215. Kent (comté de), 136, 287,329,430 ;
Juliers (duc de), 133. II, 63-64 ; 69 ; — (comte de), 433 ;
Jungingen (Conrad de), grand-maître — (comtesse de), II, 69.
de l’Ordre teutonique, 403, 414. Kermiân, émirat seldjoucide, 194.
Juvénal, 530. Kert (dynastie des), en Perse, 180,
489.
K Kharezm (le), province au sud de la
Kabbale, 525 ; II, 173, 175-176, 187, mer d’Aral, 188.
193. Khiva, ville du Kharezm, 188.
Kaboul, ville d’Afghanistan, 490, 492. Khmer (Empire), 185.
Kachgarie, province du Turkestan, Khorassan, 180, 195, 489, 492, 493.
188. Kiel, ville du Holstein, 226.
Kaïdou, khan mongol, 178. Kiev, 218-221, 496.
Kaïkobad. — Voir : Alâ ad-Dîn. Kieystout, duc de Lituanie, 211.
Kairouan, ville de Tunisie, II, 137. Kilia, port sur le bas Danube, II, 133.
Kâït-bey, sultan d’Égypte, II, 140. Kiovie, province ruthène, 219.
Kalaoun, sultan d’Égypte, 189. Kiptchak (khanat de), 176, 179-181,
183 ; II, 125-126.
— 318 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 319 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 320 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 321 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
hérésies, 34, 63, 97,104, 326, 380 ; Louis de Bavière, empereur, 73-81,
II, 15, 19, 21 ; — art, 297, 553 ; II, 83, 99-101, 106, 110-113, 133-134,
211, 214-215, 220-221, 238. 161, 173, 206, 257, 263, 273-274,
Lombards, banquiers italiens, 121, 453, 462 ; II, 240.
230. Louis VI, roi de France, 451.
Londres, 108-109, 126, 136, 145, 287, Louis IX (saint), roi de France, 9, 24,
330-331, 430, 487 ; II, 64-66, 68- 29, 33, 38, 40, 46, 74, 113, 122,
72, 195, 248 ; — activité économi- 131, 265, 373.
que, 225, 227, 230-232 ; II, 145. Louis X le Hutin, roi de France, 24,
Longueville (comté de), 149. 33, 113, 122-123, 142, 168, 265,
Lopez de Ayala, écrivain espagnol, 373.
537 ; II, 209. Louis XI, roi de France, avant son
Lopez de Mendoza (Iñigo), poète es- avènement, 399, 449, 465 ; II, 28,
pagnol, 538. 36-38, 79, 82 ; — gouvernement
royal et affaires de France, II, 31,
Lorédan (Léonard), doge de Venise,
38-57, 59, 77, 241 ; — Louis XI et
II, 236.
l’Angleterre, II, 68-72 ; — et
Lorenzetti (Ambroise et Pierre), pein- l’Espagne, II, 82-84, 86-90 ; — et
tre, 303-304. l’Italie, II, 15, 103, 107, 108, 112 ;
Lorenzo Monaco, peintre, 560. — politique et affaires religieuses,
Loreto, ville des Marches, II, 213, 218 II, 5-6, 14, 19, 23 ; — vie intellec-
234 tuelle et artistique sous son règne,
Lorraine, 34, 51, 64, 143, 445, 449, II, 157, 183, 208, 224-225.
459 ; II, 44-47, 49, 53, 97 ; — duc : Louis XII, roi de France, avant son
voir René II d’Anjou. avènement (duc d’Orléans), II,
Lorris (Loiret), 140. 208 ; — roi, II, 220.
Loschi (Antoine), humaniste, 516. Louis Ier le Grand, roi de Hongrie,
104, 205, 207-209, 210, 211, 267,
Lotharingie, 421, 451 ; II, 44, 49,
311, 390, 409, 413.
Louis Ier, duc d’Anjou, 148, 175, 313-
Louis (saint) de Toulouse, franciscain,
314, 422-423, 468.
302.
Louis II, duc d’Anjou, fils du précé-
Louis de Würzburg, hérétique, II, 13.
dent, 314, 317, 321, 426, 468-470,
479. Louvre (château du), 51, 147, 291,
295 305.
Louis III, duc d’Anjou, fils du précé-
dent, 449, 470. Louvain, 383, 556 ; II, 20, 211, 222.
Louis IX, duc de Bavière, II, 44. Lovell (Lord), II, 75.
Louis, duc d’Orléans, fils du roi Char- Lowlands d’Écosse, II, 78.
les V, 314-317, 319, 342, 505, 540, Loyola (Ignace de), 272 ; II, 159, 172.
547. Lubart, prince lituanien, 218.
Louis, duc d’Orléans. — Voir : Louis Lübeck, 8, 102, 225-227, 403, 405 ; II,
XII, roi de France. 173.
Louis, duc de Savoie, II, 50, 107. Lubovla (traité de), 415.
— 322 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 323 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 324 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Mantoue, 277, 375, 379, 474, 475, Marguerite de Bourgogne, future du-
513-514, 530, 535 ; II, 4, 21, 102, chesse de Savoie, fille de Maximi-
107, 108, 212, 237-238. — Voir : lien d’Autriche, II, 48, 49.
Gonzague. Marguerite, duchesse de Tirol, 206.
Manuce (Alde) [Aldo Manuzio], im- Marguerite d’Anjou, reine
primeur vénitien, 11,166, 249. d’Angleterre, femme d’Henri VI,
Manuel II Paléologue, empereur de 447 ; II, 40, 63-72, 74.
Byzance, 486, 487, 493-495. Marguerite, reine de Danemark, Nor-
Manuel (ou Emmanuel), roi de Portu- vège et Suède, 402-406.
gal, II, 155. Marguerite de Norvège, reine
Manuel (Jean), écrivain espagnol. 288. d’Écosse, petite-fille d’Alexandre
Maramaldo (Louis), évêque de Bari, III d’Écosse, 125.
511. Marguerite de Norvège, reine
Marbach (ligue de), 388. d’Écosse, femme de Jacques III, II,
79.
Marc Eugenicos, archevêque
d’Éphèse, 496. Marguerite d’Écosse, reine de France,
Marcel (Étienne), 142-144, 242. femme de Louis XI, II, 79.
Marguerite, hérétique italienne, 60.
March (comte de) — Voir : Édouard
IV d’Angleterre, Mortimer. Marguerite la Porrette, hérétique, 63.
Marche (la), région de France, 21, Marie, duchesse de Bourgogne, fille
449. de Charles le Téméraire, II, 28, 45,
Marche (Olivier de la), écrivain fran- 47-48, 50, 240.
çais, II, 207. Marie de Valois, duchesse de Calabre,
297.
Marche d’Ancône, 159, 475 ; II, 101.
— Voir ; Marches. Marie, reine de Hongrie, 209, 211,
409, 413.
Marches (les), 34, 375, 470, 471, 475,
477 ; II, 13, 102, 103, 105, 235. Marie de Hongrie, reine de Naples,
200, 297.
Maremme (la), 68.
Marie d’Aragon, reine de Sicile, fille
Marguerite d’Avesnes, comtesse de
de Frédéric III, 467.
Hainaut, femme de l’empereur
Louis de Bavière, 453. Marienburg, ville de Prusse orientale,
414 ; II, 115.
Marguerite de Bourgogne, comtesse
de Hainaut et Hollande, femme de Marigny (Enguerrand de), 122.
Guillaume IV de Hainaut, 454. Marino, ville du Latium, 310.
Marguerite de Bavière, duchesse de Maritime (province), 469 ; II, 101.
Bourgogne, femme de Jean Sans- Maritza, rivière, 197, 213, 216, 217.
Peur, 454 ; II, 216. Mar Jaballaha III, patriarche nestorien,
Marguerite d’York, duchesse de 182.
Bourgogne, femme de Charles le Marko, roi de Serbie, 486.
Téméraire, II, 45, 75.
Marmara (mer de), 191, 491, 494.
— 325 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Marmion (Simon), peintre, II, 221. Mathias Corvin, roi de Hongrie, II, 5,
Marmousets (gouvernement des), 425- 9-10, 25-28, 118, 120-121, 132,
426. 195, 221, 232.
Marmoutier, couvent près de Tours, II Mathias de Janov, théologien tchèque,
18 21 332-333, 335, 377.
Maroc, 303, 484, 543, 561 ; II, 137- Mathias de Knin, théologien tchèque,
139, 153. — Voir : Maghreb. 334.
Marne, rivière, 445 ; II, 39. Mayence, 63, 66, 325, 327, 369, 386,
517 ; II, 16-17, 24, 28, 192, 222-
Marseille, 19, 94, 95, 98, 310 ; II, 35,
144. 223, 248 ;— (archevêque de), 73,
387, 388 ; II, 28.
Marsile d’Inghen, philosophe et théo-
Maximilien de Habsbourg, roi des
logien, 259-260, 262, 280, 500-
Romains, II, 28, 45, 48, 57-58, 72,
501, 527 ; II, 185.
75, 88, 240.
Marsile de Padoue (Marsilio Mainar-
Mazanderân, province de Perse, 489,
dino), philosophe, 75-77, 107, 109,
492.
112, 263, 264, 323.
Mazovie, province polonaise, 200,
Marsili (Louis), humaniste, 509.
201, 210, 211, 414 ; II, 115 ; —
Marsuppini (Charles), humaniste, princes : voir Boleslas.
532 ; II, 179, 218.
Méandre, fleuve, 194.
Martin IV, pape, 41.
Meaux (Seine-et-Marne), 143, 438.
Martin V, pape (Odon Colonna), 335,
Mecklembourg, 207, 403 ; — (Henri,
343-344, 351-353, 357-360, 375-
duc de), 402 ; — (Albert de), fils
376, 379, 384, 510, 550, 562.
du précédent, 402. — Voir : Albert
Martin l’aîné, roi d’Aragon, puis de III, roi de Suède.
Sicile, 317, 321, 467, 479.
Médicis (famille), 230, 231, 476-477 ;
Martin le jeune, roi de Sicile, 467, II, 7, 51, 109-111, 160, 230, 237.
483.
Médicis (Cosme de), 476-477, 511-
Martin de Delft, humaniste, II, 183. 512, 515-516, 529, 534, 546, 551,
Martinez (Alphonse), poète espagnol, 560 ; II, 109, 161, 164, 167-169,
538. 172, 197, 201, 212, 217, 219, 226-
Martini (Simon), peintre, 302-303. 227, 231.
Masaccio (Thomas Guidi, dit), pein- Médicis (Jean de), père du précédent,
tre, 301, 500, 559-562 ; II, 226- 476.
234, 249. Médicis (Jean de). — Voir : Léon X.
Masolino de Panicale, peintre, 558- Médicis (Julien de), frère de Laurent
561 ; II, 221, 231. le Magnifique, II, 7, 110, 160, 230,
Massa, ville des Marches, II, 235. 237.
Masuccio de Salerne, nouvelliste, II, Médicis (Julien de), fils de Laurent le
198. Magnifique, II, 230.
Mathelin (Jean), architecte, 540. Médicis (Laurent de), dit le Magnifi-
que, II, 7-8, 22, 110-111, 167, 176-
— 326 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
178, 180, 195, 197-203, 219, 221, Mercure Trismégiste, ouvrages qui lui
227, 229-231, 234. sont attribués, II, 187.
Médicis (Pierre Ier de), dit le Gout- Mérînide (dynastie), II, 137-138.
teux, II, 109-110, 167, 219. Meschinot (Jean), poète, II, 207.
Médicis (Pierre II de), fils de Laurent Mésopotamie, 489, 491.
le Magnifique, II, 230.
Messine, 12 ; II, 167, 211, 236.
Medina del Campo, ville de Vieille Metz, 33.
Castille, 311 ; II, 87.
Meulan (Seine-et-Oise), 149.
Méditerranée (mer), dominée par les
Angevins, 1 ; — par les Aragonais, Meuse, fleuve, 277, 450, 455-457 ; II,
157, 171, 175 ; — centre 42.
d’échanges commerciaux, 19, 224, Michaut (Pierre), poète, II, 207.
227, 229, 231, 484 ; — irruption Michel, duc de Lituanie, 419, 420.
des Ottomans, 485 ; II, 129, 134, Michel, duc de Tver, 222.
137 ; — hégémonie espagnole, II,
Michel VIII Paléologue, empereur de
95 ; — décadence commerciale, II,
Byzance. 192, 214, 496.
142, 143, 149, 153, 244 ; — éta-
blissement des Ottomans, II, 244. Michel IX Paléologue, empereur de
Bysance, 182, 192, 195.
Mehun-sur-Yèvre (Cher), 441, 541,
554. Michel, tsar de Bulgarie, 215.
Mélanchthon (Philippe), II, 208. Michel (Jean), médecin et auteur dra-
matique, II, 206.
Melk (congrégation bénédictine de),
381. Michel de Cesena, franciscain, 99-
102.
Melno, ville de Pologne, 415.
Michel de Nemecky Brod, théologien
Melozzo de Forlì, peintre, II, 233-234.
tchèque, 345-346, 348.
Melun (Seine-et-Marne), 438 ; —
Michel-Ange, 544, 548, 550-551 ; II,
(Charles de), II, 38.
217-218, 231, 234.
Memling (Jean), peintre, II, 222-223.
Michelozzi (Michelozzo), architecte,
Memmi (Lippo), peintre, 302. 546, 551, 560 ; II, 212-213, 220.
Mena (Jean de), poète espagnol, 538. Middelburg, ville de Zélande, 234 ; II,
Ménam, fleuve, 185. 152.
Mende (évêque de), 28. — Voir : Du- Midlands, région d’Angleterre, II, 74.
rand (Guillaume). Mies. — Voir : Střibro.
Mendiants (Ordres), 52, 328-329, 372, Mignot (Pierre), architecte, 543.
376, 382 ; II, 22. — Voir : Augus-
Milan, sous les Della Torre, 31, 34,
tins, Carmes, Dominicains, Fran-
68, 158 ; — sous les Visconti, 73,
ciscains.
76, 77, 80, 157, 160-162, 164, 174 ;
Mendoza (Gonzalez de), cardinal, II, 276-279, 281, 314, 363, 365, 373 ;
87. — duché, 388, 392, 464, 471, 473-
Mentéché (émirat de), en Asie Mineu- 475, 477 ; — république ambro-
re, 487. sienne, 478 ; — sous les Sforza,
— 327 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 328 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 329 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 330 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 331 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Occleve (Thomas), poète anglais, 539. Orange (Jean de Chalon, prince d’), II,
Ockham (Guillaume d’), franciscain, 48.
76-77, 99-100, 102, 107, 109, 323 ; Orcades, îles, II, 79.
— philosophe et théologien, 100, Orcagna. — Voir : André di Cione.
256-259, 278, 280, 334, 499, 500- Orchies (Nord), 132, 452, 453.
503, 505, 526 ; II, 158, 183, 185,
248. Orchomène, ancienne ville de Béotie
192.
ockhamisme, 294, 501-502, 504, 506,
520, 522-523, 525, 535 ; II, 17, 21, Ordelaffi (famille), II, 101.
156-158, 160, 181, 183-185, 246, Oresme (Nicole), philosophe et théo-
248. logien, 114, 259-262, 280, 286,
Oder, fleuve, 105. 381, 500, 528.
Odoric de Pordenone, missionnaire, Orient, 113, 268, 270 ; — Empire
183. d’Orient, 360, 361, 363, 368, 373,
512, 523, 524, 529, 543, 554 ; II,
Œland, île de la Baltique, 407. 24, 169, 173, 176, 185, 199 ; — in-
Offredo (Apollinaire), théologien, fluence de l’art oriental, 299-301 ;
.502. II, 212, 227, 236, 237.
Oïrat (les), tribu de Mongolie, II, 127. Orient (Extrême-), 301.
Oise, rivière, 444, 445. Origène, II, 175, 195, 197.
Oka, rivière de Russie, 222. Orléans, 314, 439, 442-443 ; II, 7, 54,
Okhrida, ville de Macédoine, 215 ; — 193 ; — Université, 29.
(archevêque de), 216. Orléans (maison d’), 440 ; II, 50, 53,
Olaf, roi de Norvège, 402. 107, 112 ; — (Charles, duc d’),
Oldcastle (Jean), hérétique, 331. 427-428, 435, 436, 449, 474, 477,
536 ; — (Louis duc d’), frère de
Oldenbourg. — Voir : Christian
Charles VI, roi de France, et père
d’Oldenbourg, roi de Danemark.
du précédent, 425-427, 455, 474 ;
Oldjaïtou, khan mongol, 181, 183. — (Louis II, duc d’), fils de Char-
Olesnicki (Zbigniev), évêque do Cra- les d’Orléans, II, 53, 57, 58 ; —
covie, 415-420. (Philippe d’) frère de Jean le Bon,
Olgiati (Jérôme), II, 108. 146. — Voir : Visconti (Valentine).
Olguerd, duc de Lituanie, 211. Ormuz, ville de Perse, 181, 229.
Olieu (Pierre-Jean), franciscain spiri- Orphelins, secte tchèque, 395.
tuel, 59-61, 98-100. Orsenigo (Simon), architecte, 543.
Olivi (Pierre-Jean). — Voir : Olieu. Orsini (famille), 43, 68, 159, 371,
Olmütz, ville de Moravie, II, 120. 470 ; II, 99, 101, 105 ; — Giorda-
Ombrie, 68, 270, 380, 468, 469, 475, no, cardinal, 523 ; — Jean, cardi-
534, 560-562 ; II, 101, 102, 105, nal, 77 ; — Napoléon, cardinal, 53,
234. 101 ; — Virginio, II, 105.
Onin (guerre d’), II, 127. Orthez (Basses-Pyrénées), 536.
Ortlieb de Strasbourg, hérétique, 35.
— 332 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 333 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Jean VII, Jean VIII, Michel VIII, 263, 270, 272, 286-287, 311-312,
Michel IX, Manuel II, empereurs. 315-318, 320, 322-323,337, 358,
Palerme, 518. 361, 372, 381, 428, 499-500, 502,
504-506, 520, 522, 525 ; II, 3, 16-
Palestrina, ville du Latium, 47, 59,
18, 20-21, 23, 156-158, 163-165,
366.
174-175, 181-188, 192-193, 195,
Paliano, près d’Anagni, II, 105. 206-207, 246, 248.
Palma de Majorque, 182, 270. Parlement d’Angleterre, 10, 107-108,
Palmieri (Mathieu), poète, 532-533 ; 111, 125-129, 243, 284, 311, 330,
II, 197. 359, 430-432, 435, 446 ; II, 64, 66,
Palu (Hugues de la), II, 14-15. 68, 71-72, 75-76, 243.
Pamiers (évêque de), 47, 78. Parlements français, 111 ; II, 23 ; —
Pamir (plateau de), 492. de Paris, 9, 40-41, 131, 151, 318,
425, 439, 458, 459 ; II, 4, 23, 35,
Pampelune, ville de Navarre, 296,
54 ; — de Bordeaux, II, 35 ; — de
542.
Grenoble, II, 14, 35 ; — de Poi-
Pamphylie, 193. tiers, 442 ; — de Toulouse, II, 35.
Panagia, île de l’Archipel, 229. Parme, 32, 60, 76, 77,161,162, 277,
Pandolfini, famille florentine ; Agno- 279, 283, 474.
lo, 532 ; — villa Pandolfini, près de Pascal (Pierre), inquisiteur, 104.
Florence, 561.
Passavanti (Jacques), dominicain, 275,
Panicale, bourg de Toscane, 558. 304.
Papauté. — Voir : Église, Rome, Pastoralis cura (constitution), 70,82.
Saint-Siège.
Pasture (Roger de la), ou Roger van
papier (introduction du) en Occident, der Weyden, 556 ; II, 221-224.
247.
Patay (bataille de), 443.
Pardubice (Ernest de), archevêque de
Patrimoine de Saint-Pierre. — Voir :
Prague, 105, 338.
Pontifical (État).
Paris, 42, 47, 113, 123, 131, 142-144,
Paul (saint), 329, 354, 504, 529 ; II,
230, 241-242, 267, 270, 277, 424-
16, 161, 171-172, 178, 234.
425, 428, 435, 437-438, 441, 443,
445, 452, 487 ; II, 34, 39,145, 208 ; Paul II (Pierre Barbo), pape, 11,5-7,
— vie religieuse et hérésies, 32-33, 9,13, 22, 24, 104, 115, 117, 118
59, 62, 64, 100-101, 256, 258, 310, 164-165, 195, 202, 212, 219.
317-325, 342, 348, 505, 536 ; II, Paul de Venise, théologien, 502.
16, 18-21, 23, 158 ; — vie intellec- Paulet de Trinci, franciscain, 116.
tuelle, 521 ; II, 180, 183, 206-207, Pavie, 160, 297, 344, 358, 474, 509,
248, et voir : (Université de) ; — 512, 515, 521, 530 ; II, 188 ; —
art, 291-292, 295, 305, 535, 541, Chartreuse de Pavie, II, 214-215,
543, 547, 553, 557 ; II, 211, 224- 220, 238.
225.
paysans (révolte des), en Angleterre,
Paris (Université de), 9, 24, 29-30, 36, 245, 247, 430 ; II, 64 ; — en Flan-
75, 100-101, 107, 253, 256-260,
— 334 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 335 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
293, 303, 499, 503, 508-524, 529- 131-132, 166, 168, 172, 180, 238,
533, 535-536, 561 ; II, 123, 156, 270, 290-291, 341, 452 ; II, 53,
158-159, 163-165, 180-184, 188, 239.
229 ; — ses idées politiques, 80, Philippe V le Long, roi de France,
94-95, 162, 163, 277-279 ; II, 242. 123, 168.
Petrucci (Jean-Antoine), poète, II, Philippe VI de Valois, roi de France,
204, 77-79, 101, 106, 110, 133-140,
Peurbach (Georges de), physicien et 150, 161, 168, 246, 295, 452.
astronome, 528 ; II, 194. Philippe, infant de Majorque, 173.
Peutinger (Conrad), humaniste, II, Philippe, régent de Majorque, 174.
194.
Philippe de Mézières, 114, 312, 486.
Pforzheim, ville de Wurtemberg, II, Philippopoli, ville de Roumélie, 197.
193.
Philpot (Jean), marchand de Londres,
Philadelphie, Église des Fraticelles, 234.
102, 325.
Phocée (aujourd’hui Phokia), port
Philibert Ier, duc de Savoie, II, 50. d’Asie Mineure, 191.
Philippe le Beau, archiduc d’Autriche, Phrygie, 195.
fils de Maximilien, II, 48.
Phya-Uthong, roi de Siam, 185.
Philippe, comte palatin, II, 17.
Piadena, bourg de Lombardie, II, 164.
Philippe Ier de Rouvres, duc de Bour-
gogne, 146. Piast, dynastie en Pologne, 200-201,
205, 209.
Philippe II le Hardi, duc de Bourgo-
gne, 145, 148, 150, 312, 315-316, Picardie, 151, 246, 287, 292, 439,
422-423, 425, 427, 453-454, 456, 441 ; II, 40, 41, 164.
547-548. Picards, hérétiques, 356 ; II, 12.
Philippe III le Bon, duc de Bourgogne, Piccinino (Nicolas), condottiere, 477 ;
361, 437-439, 442, 444, 449, 455- — (Jacques), II, 95, 97, 98, 102.
459, 496, 537, 555 ; II, 3-6, 36, 38, Piccolomini (Enea Silvio). — Voir :
39, 42-43, 207-208. Pie II.
Philippe de Savoie, prince d’Achaïe, Picquigny (entrevue de), II, 46, 12.
191. Pie II (Enea Silvio Piccolomini), pape,
Philippa de Hainaut, reine II, 4-6, 8-9, 13, 18, 22, 26-27, 39,
d’Angleterre, 266. 97,102-105, 117,131,160-161, 165,
Philippe II, roi d’Espagne, II, 243. 218, 226 ; — humaniste et protec-
Philippe II Auguste, roi de France, 9, teur de l’humanisme, 348, 356,
10, 131, 451, 453. 370-371, 378, 523, 530-531 ; II, 25,
192.
Philippe III le Hardi, roi de France, 9,
24, 28, 37, 168, 264, 295. Piémont, 34, 61, 63, 103-105, 158,
160, 310, 326, 375 ; II, 15, 106.
Philippe IV le Bel, roi de France, 1, 9,
20, 24, 37-41, 44-58, 62, 65-67, 71, Pierleoni (Jules), poète, 204.
74, 76, 110, 119-122, 124, 128, Pierre, connétable de Portugal, préten-
dant au trône d’Aragon, II, 83.
— 336 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 337 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 338 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 339 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Rabelais, 502 ; II, 158, 202. René Ier d’Anjou, roi de Naples, 369,
Racionz (paix de), 413. 371, 447, 449, 459, 470-471, 478,
557 ; II, 44, 53, 83, 96-97, 99, 100.
Radewijns (Florent), mystique, 381-
382 ; II, 18. René II d’Anjou, duc de Lorraine,
petit-fils du précédent, II, 4, 44-47,
Radolfzell, ville de Souabe, 341.
49, 53, 57-58, 99, 100, 216.
Radom, ville de Pologne, 411.
Rennes (Ille-et-Vilaine), 429 ; II, 19,
Radou le Bel, prince de Valachie, II, 58.
133.
Rense (diète de), 75, 79.
Raguse, 214, 215, 359, 380.
Repyngdon, évêque de Lincoln, 330.
Rahosy (diète hongroise de), 207.
réserves pontificales, 88-90, 111, 112,
Raimond de Capoue, dominicain, 380. 321-322, 343, 363, 371.
Raimond du Temple, architecte, 291. Rethel (Ardennes), 505.
Raimond de Turenne, chef de routiers, Reuchlin (Jean), humaniste, II, 157,
164, 315. 193.
Rais (Gilles de), II, 30. Reval, port d’Esthonie, 225.
Râma Kamheng, prince de Sokhotaï, Rex gloriae virtutum (bulle), 56.
185.
Reye ou Rye, rivière à Bruges, II, 152.
Rambaldoni (Victorin), de Feltre, hu-
Rhin (le), 9, 19, 33, 34, 63-64, 66,
maniste, 513-514.
277, 312, 360, 381, 386-387, 450,
Raoul de Presles, philosophe, 114. 463, 464, 557, 591 ; II, 27, 45, 46,
Raphaël, 546. 192, 194, 222, 224.
Ratisbonne, 292 ; II, 14, 25, 194, 211. Rhodes (île de), 190, 193 ; II, 3, 130,
Raulin (Jean), prédicateur, II, 20-21. 135 ; — (chevaliers de) : voir Hos-
Ravenne, 74, 251, 475, 509 ; II, 16. pitaliers (ordre des).
Ravensburg, ville de Souabe, II, 144. Rhône, fleuve, 85, 93, 149.
Ravy (Jean), sculpteur, 295. Riario (Jérôme), cardinal, II, 6.
Redesdale (Robin de), II, 69. Riario (Pierre), cardinal, II, 6.
Rees (Henri de), cistercien, II 190. Riasan (grand-duché de), 220-222.
Reformatio Sigismundi, 392. Ricasoli (Galeotto), florentin, 514.
Réforme protestante, 260, 501 ; II, 13, Ricci, famille florentine, 241.
247-250. Riccoldo de Monte di Croce, mission-
Reggio de Calabre, 69. naire dominicain, 182.
Reggio d’Émilie, 76, 77, 162 ; II, 107, Richard, comte de Warwick. — Voir :
179, 201. Warwick.
Regiomontanus. — Voir : Müller. Richard, duc d’York, 447 ; H, 63-67,
74.
Reichenau. — Voir : Rychnov.
Richard II, roi d’Angleterre, 108, 155,
Reims, 123, 266, 291, 295, 443.
317, 330, 333, 423, 426, 429-433 ;
Renaissance, 269, 276, 284, 289 ; II, II, 69.
102,119,196,250.
— 340 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 341 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 342 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 343 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Salzbourg, ville d’Autriche, 383, 396, Saragosse, 321 ; II, 82, 144, 248 ; —
-524. (archevêque de), 480.
Samarcande, 187, 489, 492, 493. Saraï, capitale mongole sur la basse
Samogitie, province lituanienne, 211, Volga, 183, 222 ; II, 126.
411, 413, 414. Sardaigne, 157, 159, 172-174, 470,
Samos, île, 229. 471, 480 ; II, 81, 95, 96, 98.
Samothrace, île, II, 130. Sarno, ville de Campanie, II, 97.
Samsoun, port d’Asie Mineure, sur la Saroukhân, émirat d’Asie Mineure,
mer Noire, £88. 194, 487.
San Donato a Seopeto, couvent en Sarzana, ville de Toscane, 96, 529.
Toscane, II, 233 : Sassari, ville de Sardaigne, 174.
San Gargano (monastère de), dans la Sassetti (François), florentin, II, 229.
Pouille, 292. Satalie. — Voir : Adalia.
San Gimignano, ville de Toscane, Sauveterre-de-Béarn (Basses-
302 ; II, 227, 229. Pyrénées), II, 82.
San Miniato al Monte, près de Floren- Save, rivière, 215.
ce, II, 217-218, 229. Savoie (comté, puis duché de), 34,
San Miniato al Tedesco, ville de Tos- 104, 158, 311, 361, 363, 366, 369,
cane, 80 ; II, 182. 371-372, 375, 477 ; II, 19, 37, 45,
San Severino, famille napolitaine, II, 50, 106-107, 182 ; — Voir : Amé-
164 ; — Antoine, II, 99 ; — Jérô- dée V, Amédée VI, Amédée VIII,
me, II, 99 ; — Robert, II, 108, 112. Amédée IX, Anne, Bonne, Charles
Sancerre (Louis de), connétable de Ier, Louis, Philibert, Philippe, Yo-
France, 546. lande.
Sanche IV, roi de Castille, 11, 165- Savonarole (Jérôme), II, 19, 21-22,
166. 175, 179-180, 195, 232.
Sanche, roi de Majorque, 174. Savone, ville de Ligurie, 319, 426,
474.
Sanchez de Vercial (Clément), poète
espagnol, 538. Saxe (duché et électorat de), 34, 63,
sandjak, division administrative en 82, 203, 272, 325, 357, 382, 387,
389, 391, 396, 459 ; II, 16, 19, 26,
pays ottoman, 135.
117, 159 ; — (Albert de), II, 26 ;
Sangerhausen, ville de Thuringe, 376 ; — (duchesse de), H, 42.
II, 13.
Scandiano, bourg d’Émilie, II, 202.
Sannazar (Jacques), poète, II, 204-
Scandinaves (pays), et la Hanse, 224-
205.
227 ; — au temps de l’union de
Sano di Pietro, peintre, 562. Kalmar, 385, 401-409 ; — à la fin
Sansoni (Raphaël), cardinal, II, 110. du XVe siècle, II, 122-123, 241.
Santa-Fe, près de Grenade, II, 91. Scanie, province de Suède, 225, 227.
Santarem, ville du Portugal, 484. Scarampo (cardinal), 369 ; II, 3.
Santisteban (comte de), 481.
— 344 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Schaffhouse, sur le Rhin, 340-341, Senèque, 278, 280, 284, 286, 509,
464. 519, 522, 536.
Schifanoia, palais à Ferrare, II, 202, Senlis (Oise), 537.
238. Sens (Yonne), 55, 110.
Schisme d’Occident (Grand), 71, 153, Serbie, formation d’un empire, 213-
307-344, 390, 398, 400, 427, 455, 217 ; — rapports avec les Otto-
466, 468, 469, 486 ; II, 101, 239, mans, 196-198 ; — conquise par
245. les Ottomans, 485-487, 494, 495,
Schleswig. — Voir : Slesvig. 497 ; II, 133-134 ; — hérésies, 34,
Schmidt (Conrad), hérétique, 107, 103, 104.
327. Sérès, ville de Macédoine, 197, 215,
Schoiffer (Pierre), imprimeur, II, %’y 216.
8. Sercambi (Jean), nouvelliste, 286.
Schongauer (Martin),peintre, 11,224 Sermini (Gentile), nouvelliste, 534.
Schoonhoven, bourg de Hollande, Serminocci (Jacques), poète, 533.
382. Servius, grammairien, 518.
Schwarzburg (Günther de), 80. Sesia, rivière, 61.
Schweidnitz, ville de Silésie, 105. Seuse (Henri), ou Suso, mystique,
Schwiz, canton suisse, 461,463,464 ; 274.
II, 45r Séverac (Jourdain de), missionnaire,
Scipion l’Africain, 277 ; II, 229. J83.
Scrope (Richard), archevêque d’York, Séville, 538 ; lî, 85, 248.
433. Sforza (famille), 373, 512 ; II, 37, 50,
Scutari d’Asie, 196. 93, 109, 159 ; — Ascanio, cardinal,
Segarelli (Gérard), hérétique, 60-. 62. II, 108 ; — François duc de Milan,
363, 471, 475, 477, 478 ; II, 4, 50,
Ségovie, ville de Vieille-Castille, II,
97, 103, 107, 215, 220, 238 ; —
88
Galéas-Marie, duc de Milan II, 7,
Seine, 139, 436, 439, 445 ; II, 39 ; — 50, 108 ; — Jean-Galéas, fils du
(États d’outre), II, 33. précédent, II, 50, 108 ; — Ippolita,
seldjoucides (émirats), en Asie- II, 198 ; — Ludovic le More, duc
Mineure, 180, 191, 193-196, 485, de Milan, II, 50, 108, 111, 182,
487-488 ; II, 134. 220, 233, 233 ; — Marie, frère de
Sélestat (Bas-Rhin), II, 192. Galéas-Marie, II, 108 ; — Muzio
Selvapiana, près de Parme, 283. Attendorn, condottiere, père de
François, 470.
Semendria. — Voir : Smederevo.
Shetlands, îles, II, 79.
Sempach (bataille de), 398, 463.
shikken, titre japonais, 184.
sénateurs, à Rome, II, 105.
shôgoun. — Voir : chôgoun.
Sénégal, II, 154.
Shrewsbury, ville d’Angleterre, 433.
Sénégambie, II, 154.
Siam (royaume de), 185.
— 345 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Sibiu ou Hermannstadt, ville de Tran- Silésie, 200, 206, 209, 386, 393, 396,
sylvanie, 497. 417 ; II, 117, 120 ; — vie religieuse
Sicile (royaume de), 6, 11-12, 39, 41, et hérésies, 63, 105- 106, 332, 353,
47, 134, 157, 171-173, 192, 467, 357 ; II, 16, 26.
479 ; II, 53, 81, 95, 96, 98 ; — vie Silius Italicus, 511.
religieuse, intellectuelle et artisti- Simmel (Lambert), II, 75.
que, 36, 63, 98, 102, 104, 251, Simon de Beauvoir, archevêque de
517 ; II, 236, 247. Bourges, 42.
Sidon, ville de Syrie, 189, 229. Simon de Hesdin, humaniste, 286.
Siegfried, archevêque de Cologne, 65. Simon de Langres, dominicain, 116.
Sienne, 69, 81, 117, 164, 230, 469, Simon du Mans, architecte, 290.
475, 530-531, 534 ; II, 99, 102 ; —
vie religieuse, hérésies, vie intellec- Simon de Mortagne, architecte, 290.
tuelle, 97, 276, 379, 358, 375, 512- Simonide, fille d’Andronic II Paléolo-
513, 531 ; — art, 292-293, 296- gue, femme d’Uroš II de Serbie,
297, 301-304, 550-551, 558, 562 ; 214.
II, 217, 235. Sinigaglia, ville des Marches, II, 103,
Sierra-Leone, II, 154. 104.
Siewier (duché de), en Pologne, 222. Sinope, ville d’Asie Mineure, sur la
Siger de Brabant, philosophe, 31, 75, mer Noire, 488.
252, 263, 503. Sion, couvent en Hollande, 382.
Sigismond, duc de Lituanie. — Voir : Sis, ville de Cilicie, 190.
Korybut. Sistov, ville de Bulgarie, 487.
Sigismond de Habsbourg, duc de Ti- Sivas, ville d’Anatolie, 488, 490, 491.
rol, 465, 530 ; II, 5, 20-21, 26, 27, Sixte IV (François de la Rovère), pa-
44-47, 49. pe, II, 6-8, 10, 14, 15, 19, 51, 98
Sigismond de Luxembourg, empereur, 100, 102, 104-105, 108, 110-112,
207, 211, 390-398 ; II, 24, 147 ; — 165, 183, 194, 214, 220, 229-230,
politique religieuse, 321-322, 326, 233.
339-342, 344-347, 349-350, 352- Skander-beg ou Iskander-heg (Geor-
353, 357-358, 360, 362-364, 366- ges Castriota, dit), 497 ; II, 3, 5, 6,
367, 376, 536, 559 ; II, 24, 241 ; — 97, 131.
roi de Hongrie, 409, 417 ; — et les
Skanœr, ville de Scanie, 227.
pays slaves, 405, 409, 412-414,
416, 417 ; — et le conflit franco- Skoplje, ville de Macédoine, 214,216.
anglais, 436, 444 ; — et l’État Slavonie, 34, 63.
bourguignon, 456, 457 ; — et Slesvig (guerres du), 404, 405 ; —
l’Italie, 473, 475 ; — et les Bal- (Adolphe de), 407.
kans, 486-487. Slovaques, 357.
Signorelli (Luc), peintre, II, 234. Sluis. — Voir : Écluse (l’).
Si gratanler advertitis (bulle), 90. Sluter (Claus), sculpteur, 500, 547,
549, 551.
— 346 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 347 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Strasbourg, 386, 388 ; II, 45 ; — vie Surrey (comté de), 257 ; II, 64.
religieuse, intellectuelle, artistique, Surrienne (François de), 448.
34, 105-106, 272-274, 327, 369, Suse, ville du Piémont, 104, 326.
507 ; II, 158, 192, 224, 247-248.
Suso. — Voir : Seuse.
Střibro (ou Mies), ville de Bohême,
396. Sussex (comté de), II, 64.
Strode, théologien anglais, 262. Sutledj, rivière, dans l’Inde, 490.
Strouma, fleuve de Macédoine, 215. Svatslav (Théodore), tsar bulgare,
213.
Stroumitsa, ville de Macédoine, 215.
Swidrigiellon, duc de Lituanie, 413,
Strozzi, famille florentine, 303, 553 ; 415, 417.
— Palla, 511, 529 ; — Philippe, II,
213, 128 ; — Tito Vespasiano, II, Swineshead, théologien, 262.
202. Sylvestre Ier, pape, 62, 520 ; II, 16.
Stuarts (dynastie des), en Écosse, II, Syrgiannès, conseiller d’Étienne
78. Dušan, 215.
Stuhm ou Sztum, ville de Prusse Syrie, 102, 188-190, 194, 229, 265,
orientale, II, 115. 489-491.
Sture (Sten), II, 123. Szegedin (paix de), 418, 497.
Stury (Richard), chevalier anglais, Székes-Féjervár ou Stuhlweissenburg,
330. ville de Hongrie, 364 ; II, 221.
Stuttgart, 387 ; II, 193. Szepes. — Voir : Zips.
Styrie, 8, 64, 326, 399 ; II, 5, 15, 23, Sztum. — Voir : Stuhm.
25, 27-28, 121.
Subiaco, couvent dans la Sabine, 381. T
Šubić, famille bosniaque, 214 ; — Tabor (Hradiste ou), ville de Bohême,
Mladen Šubić, prince de Bosnie, 352, 354.
103.
Taborites, secte tchèque, 354-357,
Sudbury (Simon), chancelier 361-365, 376-377, 392-397 ; II, 11.
d’Angleterre, 108, 430.
Tabriz ou Tauris, ville de
Suède, au XIVe siècle, 220, 225-227 ; l’Azerbaïdjan, 181, 229, 489, 492.
— au temps de l’Union de Kalmar,
Tachov, ville de Bohême, 396.
402-404, 406, 408, 415 ; — à la fin
du XVe siècle, II, 122-123, 241. Tage, fleuve, II, 155.
Suffolk (Guillaume de la Pole, comte Taghlak, dynastie turque aux Indes,
de), 439, 443, 445 ; II, 63. 186.
Suisse, 274, 376, 387, 398, 399, 460- taille, impôt en France, 400 ; II, 34,
465, 542 ; II, 27, 36, 45-47, 144. 39, 55, 57, 76.
Sultanieh, 181, 183, 229. Talamba, ville de l’Inde, 490.
Sund (détroit du), 226, 227, 405. Talbot, maréchal anglais, 448.
Sunnites (secte des), 180. Talenti (François), architecte, 293.
Super Petri solio (bulle), 51. Talenti (Simon), architecte, 293.
— 348 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Talmont (Vendée), II, 208. Templiers (ordre des), 20, 53, 57, 62,
Talon (Bérenger), franciscain, 99. 93, 121, 122, 190.
Tamerlan. — Voir : Timour Lenk. Terence, 514, 517.
Tamworth (Guillaume), maire de Termonde, ville de Belgique, 235.
Londres, 430. terministes, école philosophique, 501-
taoïsme, en Chine, 182. 504.
Tanger, II, 138. Terracine, ville de la province de Ro-
me, 292.
Tannenberg (bataille de). — Voir :
Grünwald. Terranuova, bourg de Toscane, 511.
Tarascon (traité de), 39, 172. Terre Sainte, 42,113,117,189, 337.
Tarente, 361, 366 ; — (Louis de), Terteri Ier (Georges), tsar bulgare, 213.
173 ; — (Philippe de), 192 ; — Terteri II (Georges), tsar bulgare, 213.
(Robert de), 192. Teutonique (ordre), son expansion au
e
Tarragone, ville de Catalogne, 61. XIV siècle, 8, 9, 190, 201, 209,
Tartas (Landes) (vicomte de), II, 90. 210, 212, 220, 223, 226 ; — et Si-
gismond, 395 ; — et la Scandina-
Tateret (Pierre), théologien, II, 158,
vie, 403-409 ; — et la Pologne,
174.
412-415, 420 ; II, 113-118, 142.
Tauler (Jean), mystique, 273, 556.
Tewksbury (bataille de), II, 71.
Tauris. — Voir : Tabriz.
thaï (tribus), au Siam, 185.
Tchampa (royaume de), 178, 185.
Thasos, île de la mer Egée, II, 130.
Tchao Mong-fou, peintre chinois, 179.
Themistios, II, 166.
Tché-bông-nga, roi de Tchampa, 185
théocratique (doctrine), 27-28, 43-44,
Tchèques, 333, 335, 338, 345, 357, 46-50, 72-73.
360, 362, 364, 376-378 ; II, 10, 16,
Théocrite, II, 205.
27, et voir Bohême.
Théodore Svatslav, tsar de Bulgarie,
Tchernigov, ville de Russie, 221.
213.
Tchou Youang-tchang, empereur chi-
Thérèse (sainte), 27C.
nois, 187.
Thérines (Jacques de), abbé de Cî-
Teano (cardinal de), II, 103.
teaux, 116.
Tebaldeschi (Louis), cardinal, 309.
Thessalie, 192, 197, 214, 215.
Tedeschi (Fondaco dei), à Venise,
Thiérache, 137.
232.
Thomas d’Aquin (saint), 31, 35, 49,
Tégée, ville d’Arcadie, II, 131.
252-254, 259, 261, 263, 271-272,
Tegernsee, lac et bourg en Bavière, II, 278, 280-281, 304, 500-503, 506,
210. 510, 521, 524-525, 560 ; II, 158,
Teichner (Henri), poète allemand, 184, 190, 232, 248 ; — thomisme,
287. 31, 253, 256, 258, 272, 502 ; II, 21-
Telesforo, ermite, 325. 22,157-158,163, 183, 192.
Tell (légende de Guillaume), 461. Thomas d’Apulie, hérétique, 325.
— 349 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 350 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Toscanelli (Paul), astronome et ma- Trêves, 33, 62-63, 66, 133, 370-371,
thématicien, II, 181. 383, 387, 394, 396, 459, 523 ; II,
Toughlouk, sultan de Delhi, 490. 192 ; — (conférences de), II, 45,
Touglouk Timour, khan de Turkestan, Trieste, 103, 531 ; II, 27.
187, 188. Trimberg (Hugo de), poète, 287.
Toul (Meurthe), 9, 427 ; — (évêque Trinacrie (royaume de) ou de Sicile.
de), 42. — Voir : Sicile.
Toulouse, 39, 50, 62, 98, 103, 302, Trinitaires, ordre monastique, II, 183.
312, 31-8 ; — Parlement de Tou- Trionfo (Augustin), canoniste, 73.
louse, II, 35. Tripoli, ville de Syrie, 189,193, 229.
Tourane, ville d’Annam, 185. Trittenheim (Jean de), dit Trithème,
Touraine, 426, 441, 557 ; II, 225 ; — théologien et humaniste, II, 157,
duc : voir Jean. 192-193.
Tournai, ville de Belgique, 295, 423, Trnovo, ville de Macédoine, 213,
556. 486 ; — (patriarche de), 216.
Tours, 55, 290, 365, 557 ; II, 18, 20- Troia, ville de Pouille, II, 98.
21, 40, 53-54, 56-57, 224. Troitzko-Sergueievskaia Lavra, cou-
Towton, ville d’Angleterre, près de vent russe, 222.
Leeds, II, 68. Troki, ville de Lituanie, 211.
Trâni (dynastie des), en Annam, 185. Tron (Nicolas), doge de Venise, H,
Transoxiane, 176, 186-187, 488, 492, 220.
493 ; II, 127. Trondhjem, ville de Norvège, 224,
Transtamare. — Voir : Trastamare. 293.
Transylvanie, 496 ; — (Alpes de), II, Troyes (Aube), 19, 106, 231, 265,
132. 290, 437, 443 ; — (traité de), 438,
Trasimène (lac), II, 234. 445.
Trastamare (dynastie des), en Castille, Troyes (Jean de), échevin de Paris,
232, 480-483 ; II, 84, 87 ; — en 428.
Aragon, 479-480 ; II, 87. Tübingen, ville de Wurtemberg, II,
Traù, ville de Dalmatie, II, 218. 158, 192-193.
travailleurs (statut des), 154, 245, 430. Tuchins (émeute des), 424.
Trave, rivière d’Allemagne, 225. Tudor (dynastie des), II, 72-77, 211,
Traversari (Ambroise), humaniste, 241 ; — Gaspard, II, 69, 73 ; —
364, 510, 522, 523, 529. Henri : voir Henri VII, roi
Trébizonde, ville d’Asie Mineure, sur d’Angleterre ; — Owen, II, 67, 73.
la mer Noire, 181, 229 ; — (empire Tunis, 265, 270 ; II, 138.
grec de), II, 134. Tura (Cosme), peintre, II, 202, 238.
Trémoïlle (Georges de la), 442-444. Turcs. — Voir : Ottomans.
Trente, ville du Tirol, 61, 76 ; — Turenne (Raimond de). — Voir :
concile, 116 ; II, 162. Raimond.
— 351 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
— 352 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Valachie (principauté de), 213, 413, Van Ouwater , peintre hollandais, II,
495 ; II, 132-133. 222.
Valais, canton suisse, 463 ; II, 106. Van Thunen (Jean), architecte, 542.
Valdemar IV, roi de Danemark, 226- Vannes (Morbihan).
227, 402. Vannucci (Pierre ). — Voir : Perugin.
Valdés (Alphonse de), humaniste, II, Vardar, fleuve de Macédoine, 197,
166. 214, 215.
Valdo, fondateur de la secte des Vau- Varese, ville de Lombardie, 559.
dois, 105. Vargas (Martin de), cistercien, 381.
Valence, en Dauphiné (Université de), Varna (bataille de), 370, 399, 416,
II, 35. 418, 497 ; II, 119.
Valence en Espagne, 380, 479, 542 ; Varron, 518.
II, 9, 83, 154, 212 ; — (royaume
de), 170, 342. Vas electionis (constitution), 91.
Valenciennes (Nord), 65, 266, 536 ; II, Vasari (Georges), 301. 561 ; II, 221.
217. Vasili Ier, grand-duc de Moscou, II,
Valentin, hérétique, II, 169. 124.
Valère Maxime, 286 ; II, 183. Vasili II l’Aveugle, fils du précédent,
II, 124.
Valerius Flaccus, 511.
Vatican (Saint-Pierre du), 76, 94.
Valla (Laurent), 3, 499, 517-524, 529-
531 ; II, 156-157, 160-161, 163- Vaucluse, près d’Avignon, 277, 281-
167, 180-184, 188, 191, 195, 247, 283 ; II, 204.
249. Vaucouleurs (Meuse), 443.
Vallombrosiens, congrégation, II, 228. Vaudois, 34-35, 63, 104-105, 107,
Vallouise (Hautes-Alpes), 104 ; II, 14. 109, 325-326, 328, 332, 347, 354,
357, 375, 380, 520 ; II, 11-12, 14-
Valogne (Manche), 140. 16, 21, 245.
Valois (famille de), 1, 110, 313, 316 ; Veere, ville de Zélande, II, 152.
II, 242. — Voir : Charles, comte de
Valois. Vegio (Maffeo), humaniste, 513.
Valona, ville d’Albanie, 215. Velbužd. — Voir : Kustehdil.
Valprofonde (Yonne), couvent, 507. Velletri, ville du Latium, 77.
Van, ville d’Arménie, 489. Velluti (Donato), chroniqueur, 286.
Van der Paele (Georges), chanoine de Venceslas Ier, duc de Luxembourg,
Bruges, 556. frère de l’empereur Charles IV, 83,
453, 454.
Van der Weyden (Roger). — Voir
Pasture (Rogier de la). Venceslas II, roi de Bohême, 51, 65,
66, 200-203.
Van Eyck (Hubert et Jean), 500, 553,
555 ; II, 221-224, 227-228, 230, Venceslas III, roi de Bohême, fils du
235, 249. précédent, 202-203.
Venceslas IV de Luxembourg, roi de
Bohême et des Romains, 83, 207,
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Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
311, 316-317, 326, 333, 335, 337- Vema (La), couvent en Toscane, 219.
338, 346, 349-450, 352, 386-392, Verneuil-sur-Avre (Eure), 439, 442 ;
414, 427, 431, 474 ; II, 24. II, 79.
Venceslas de Duba, hussite, 344-346. Vernia (Nicoletto), averroïste, II, 158,
Venceslas de Tiem, adversaire de Jean 167.
Hus, 345. Vérone, 34, 158, 162, 251, 297, 474,
Vendôme (Loir-et-Cher), II, 217. 562 ; II, 159, 184, 214, 220, 237.
Vénétie, 158, 160. Véronèse (Paul), II, 238.
Venise, à la fin du XIIIe siècle, 11, 19 ; Verrocchio (André), sculpteur et pein-
— au XIVe siècle, 95, 159, 160, tre, II, 199, 219-221, 228, 231, 233.
162, 174, 277, 279, 281 ; — en Vertus (comte de). — Voir : Visconti
Orient, 191, 193-194 ; — dans les (Jean-Galéas).
Balkans, 209,214-216 ; — puissan- Vésuve, II, 97.
ce commerciale, 227-230, 232,
241, 244 ; — jusqu’au milieu du Vettern (lac), en Suède, 403.
e Viane (Navarre). — Voir : Charles,
XV siècle, 320, 372, 380, 473-475,
477, 478, 512-513, 515, 530 ; — prince de Viane.
politique hongroise, 390, 415 ; — Vicchio, bourg de Toscane, 559.
politique orientale, 487, 494, 498 ; Vicence, ville de Vénétie, 34,474 ; II,
— à la fin du XVe siècle, II, 5-8, 15, 211, 237.
24, 44, 50, 93, 99, 101, 102, 104,
Vico (Jean de), préfet de Rome, 164 ;
106, 108-109, 111, 112, 158, 165,
— (seigneurs de), II, 104.
185,198, 202 ; — décadence com-
merciale, II, 129, 144, 151, 152, Victorins (ordre des), 248.
154, 243 ; — libertés, II, 243 ; — Vidin, ville de Bulgarie, sur le Danu-
vie religieuse et intellectuelle, 34, be, 213, 214.
97, 104 ; II, 166-167, 174, 184-185, Vienne, ville d’Autriche, II, 5, 15, 26-
194, 204, 248 ; — art, 297, 543- 28, 121, 144 ; — Université, 259,
545, 552-553, 562-563 ; II, 196, 262, 292, 326-327, 337, 363, 371,
212, 214-215, 219-222, 235-237, 501, 542 ; II, 193-194, . 246.
248, 249. Vienne (Isère), 104 ; — concile, 56-
Ventoux (mont), 85. 57, 60, 63, 87, 115, 270.
Véramin, ville de Perse, 181. Vienne (Jean de), amiral de France,
Verbas, rivière de Bosnie, II, 132. 152, 425.
Verceil, ville de Piémont, 61,77,474. Viennois, 112.
Verdun, 382. Villandrando (Rodrigue de), chef de
Vere (Aubri de), duc d’Irlande, 431 ; routiers, 445.
— (Jean de), comte d’Oxford, II, Villani (Jean, Mathieu et Philippe),
71. chroniqueurs, 81, 286, 513.
Vergerio (Pierre-Paul), humaniste, Villard de Honnecourt, architecte,
513. 292.
Vermandois, 24 ; — (bailli de), II, 42.
— 354 —
Pirenne, Renaudet, Perroy, Handelsman, Halphen
La fin du moyen âge : 2. L’annonce des temps nouveaux
Villaret (Foulque de), maître de gneur de Milan, 73, 74, 158, 160-
l’Hôpital, 190. 161 ; — Philippe-Marie, fils de
Villatte (Pierre), peintre, 557. Jean-Galéas, 361, 363, 365, 471,
474-477, 512 ; — Valentine, du-
Villehardouin (Isabelle de), 191.
chesse d’Orléans, fille de Jean-
Villena (Henri, marquis de), 538 ; II, Galéas, 314, 426, 427, 474, 477,
85, 87. 536.
Villeneuve-lès-Avignon, 85, 557. Vistule, fleuve, 201, 205, 209, 227,
Villequier (Antoinette de), II, 35. 414, 420 ; II, 113-116.
Villon (François), 530 ; II, 206-207. Vitelleschi (Barthélemy), légat ponti-
Vilno, ou Vilna, ville de Lituanie, 211, fical, 364, 366, 369, 470.
222, 411 ; II, 122. Vitelli (Cornelio), humaniste, II, 184,
Vincennes, près de Paris, 79, 101, 195.
110, 147, 540 ; II, 174. Viterbe, ville de la province de Rome,
Vincent Ferrier (saint), 312, 325, 326, 76, 94, 164, 325, 468 ; II, 193 ; —
376, 380, 480. (Jacques de), 49.
Vinci (Léonard de), son œuvre scienti- Vitold, grand-duc de Lituanie, 212,
fique 2, 261, 533 ; II, 156, 162, 393, 395, 396, 411, 412, 414-415.
179, 181-182, 191, 194, 246 ; — Vitoria, ville d’Espagne (provinces
peintre, II, 220, 228, 233, 238. basques), 296.
Vincigliata, château près de Florence, Vitré (Ille-et-Vilaine), 540.
II, 227. Vivarini (Alvise), peintre vénitien, II,
Virgile, 267, 283, 514, 535, 538 ; II, 237-238.
180, 184, 200-205. vizir (grand), 196 ; II, 135.
Vintler (Conrad), poète allemand, II, Vlad III le Diable, prince da Valachie,
210. II, 133.
Virneburg (Henri de), archevêque de Vlad IV l’Empaleur, fils du précédent,
Cologne, 272. II, 133.
Visby, port dans l’île de Gotland, 225, Vladimir, grand duché russe, 218,
226, 227, 403. 220, 221.
Visconti (famille), 77, 80, 81, 94, 95, Vladislav, fils d’Uroš Ier de Serbie,
97, 277, 512 ; II, 50, 105 ; — Azzo, 214.
77 ; — Bernabò, cousin du précé-
Volga, fleuve, 181, 219, 221 ; II, 125,
dent, 164, 474 ; — Blanche-Marie,
126.
fille naturelle de Philippe-Marie,
475 ; — Galéas II, frère de Berna- Volhynie, 219, 419 ; II, 115.
bò, 161, 162, 286, 474 ; — Jean, Volkhov, rivière de Russie, 219.
archevêque de Milan, fils de Ma- Volterra, ville de Toscane, 80 ; II, 14,
thieu, 80, 162, 164, 277 ; — Jean- 110.
Galéas, comte de Vertus, duc de Volturne, rivière de Campanie, II, 97-
Milan, fils de Galéas II, 388, 464,
474, 513 ; — Jean-Marie, fils du Volynie. — Voir : Volhynie.
précédent, 474 ; — Mathieu, sei-
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