2-dr Commercial
2-dr Commercial
2-dr Commercial
Docteur en droit
Droit
commercial
2019
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Sommaire
Chapitre I : le commerçant:
B – la capacité commerciale
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B – les éléments incorporels
A – la vente
B – l’apport en société
C – la gérance libre
D – le nantissement
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Chapitre préliminaire
1-
Définition :
3-
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- l’agriculture. Les entreprises agricoles sont des
entreprises civiles. Lorsqu’elles se livrent à une activité de
transformation, elles deviennent alors des entreprises
commerciales
Activité de consommation
Classification juridique
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considère que tous les actes faits par un commerçant relèvent du
droit commercial. La seconde produit l’effet inverse. Elle
consiste dans le fait que tous les actes faits par un non
commerçant relèvent du droit civil.
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principales raisons.
Conséquences :
11-
Besoin de rapidité
Besoin de crédit
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de céder la lettre de change à sa banque, pour sa valeur vénale,
moins une certaine somme qu’on appelle le taux d’escompte.
Principe de solidarité
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contrat sera présumé de ne pas prévoir la solidarité. Si c’est un
contrat passé entre commerçants, la règle contraire s’applique
(présomption de solidarité en droit commercial).
19-
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- il n’existe aucune règle ni coutume commerciale
particulières, on applique le droit civil
22-
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entre deux types d’usages : les usages dits de droit et ceux qui se
rapportent au fait.
Usages de droit :
Usages de fait
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considérés. Trois caractéristiques :
La jurisprudence
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Partie I : La commercialité
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Chapitre I : les actes de commerce
29-
- le transport
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- le courtage, la commission et l’entremise
- imprimerie et l’édition
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32- Les actes de commerce par accessoire sont des
opérations qui sont en principe civiles, mais qui deviennent
commerciales parce qu’accomplies par un commerçant ou une
société commerciale pour les besoins de son activité.
33- Les actes mixtes sont des actes qui sont considérés
comme étant civils à l’égard de l’une des parties et commerciaux
à l’égard de l’autre. Les règles du droit commercial s’applique
uniquement à la partie pour laquelle l’acte est commercial. En
revanche, ces règles ne peuvent pas être opposées à la partie pour
laquelle l’acte est civil, sauf disposition contraire.
34-
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37- En matière de compétence juridictionnelle, le
commerçant ne pourra assigner le non-commerçant que devant
une juridiction civile. Par contre, le non-commerçant aura le
choix entre assigner le commerçant devant le Tribunal de
Commerce ou une juridiction civile.
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43- Enfin, certains types de contrats sont soumis dans leur
ensemble au droit de la consommation. Ce sont les règles du
droit de la consommation qui reçoivent application dans ce cas
en écartant les règles du droit commercial et du droit civil.
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Chapitre II : Le commerçant
a- La profession commerciale :
b - La capacité commerciale :
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49- La capacité commerciale est la deuxième condition
nécessaire à l’exercice d’une activité commerciale. Les mineurs
ne peuvent en principe pas exercer une activité commerciale et
acquérir la qualité de commerçant. Néanmoins, un mineur doué
de discernement, c'est-à-dire âgé de plus de douze années
révolues, peut obtenir une autorisation spéciale en vue d’exercer
certaines activités commerciales nommément et limitativement
déterminées. Cette autorisation est délivrée sur requête par le
juge des incapables.
a– la publicité statutaire :
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nécessite également l’introduction, le cas échéant, des
inscriptions modificatives ainsi que la radiation en cas de
cessation de l’activité.
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redressement et de liquidation judiciaire.
b – la comptabilité commerciale :
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ans. Ces dernières doivent être établies sans blanc ni altération.
Ils se composent du grand livre, du livre journal et des états de
synthèse.
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68- La production des documents comptables peut être
ordonnée par le juge d’office ou sur requête. Cette production
peut être faite de deux manières. La première est la
représentation qui consiste à extraire de la comptabilité les
écritures qui intéressent le litige. La seconde est la
communication qui consiste en la production intégrale des
documents comptables en justice.
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Partie II : Le fonds de commerce
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Chapitre I : la conception du fonds de commerce
1 - Le matériel :
2 - Les marchandises :
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Paragraphe I : La clientèle :
Paragraphe II : l’achalandage :
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81- Le nom commercial consiste en l’appellation sous
laquelle le commerce est exploité. Ce nom peut être identique au
nom patronymique du propriétaire du fonds de commerce ou être
seulement un nom de fiction.
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Chapitre II : les opérations sur le fonds de commerce
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être faite par le nouvel acquéreur du fonds entre le 8 et 15 jours
de la première.
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un prix supérieur du sixième à celui figurant dans l’acte de vente.
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le propriétaire du fonds peut faire participer le gérant, qui
demeure son simple préposé, aux bénéfices. C’est l’existence
d’un lien de préposition qui constitue un critère de distinction de
la gérance libre et de la gérance salariée.
Section IV : le nantissement:
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104- Les éléments concernés par le nantissement doivent
être énumérés dans le contrat. A défaut et en cas de silence,
seront considérés comme étant soumis à ce contrat et donc sujets
au nantissement la clientèle, le nom commercial, l’enseigne et le
droit au bail.
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Partie III : Les contrats bancaires
109-
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Chapitre I : le compte bancaire :
A – le compte bancaire :
115-
42
116-
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convention la banque demeure obliger, sans réciprocité, de
rendre à vue les avoirs disponibles du client.
La novation:
L’indivisibilité :
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126- L’indivisibilité est une modalité selon laquelle doit
s’accomplir la fonction de règlement du compte. Cette dernière
peut se réaliser à travers deux procédés distincts. La première
consiste en le fait d’opérer la balance après chaque écriture de
sorte à dégager un solde provisoire net. La seconde est une
modalité qui n’opérer cette balance qu’au terme du compte après
totalisation séparée des articles de l’actif, d’une part et du passif
de l’autre.
128-
129-
La remise en compte :
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du compte, comme en cas d’avances, de remboursements ou de
commission. Il porte aussi sur toute créance en faveur du client,
dérivée d’un dépôt fait par le titulaire du compte ou
d’encaissement fait en son nom, suite à un virement, versement
de chèque, d’effet de commerce ou l’escompte.
La contre-passation :
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comme en cas de décès, d’incapacité, de dissolution ou de
redressement ou liquidation judiciaire. Le troisième motif se
résume dans la dénonciation commune ou unilatérale de la
convention.
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a- le compte collectif :
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Les effets de cette clause se résume dans le fait qu’il
permet à chaque co-titulaire d’agir comme s’il n’y a avait qu’un
seul et unique titulaire de la créance en vue d’exiger la restitution
des dépôts. Chaque co-titualire sera aussi doté de tous les
attributs d’un créancier exclusif.
b- comptes multiples :
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152- L’accord signé sert à établir la perméabilité des
différents cadres comptables correspondants. Cette perméabilité
se réalise à travers la vocation donnée à leurs soldes respectifs à
se balancer.
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Chapitre II : les contrats de crédit
A – le crédit d’investissement :
a- le prêt d’argent :
1 – le décaissement du capital :
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considéré sur le plan juridique comme étant un contrat réel. Par
cela on entend tout contrat qui nécessite pour sa validité
l’accomplissement effectif de l’obligation principale.
2 – le remboursement du capital :
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anticipé. Même à défaut de cette énonciation contractuelle,
l’emprunteur aura toujours cette faculté en main en vertu des
dispositions légales.
b- le crédit-bail :
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loyer convenu à échéance périodique. Cette obligation du
locataire est souvent liée à une «clause résolutoire » ou « de
déchéance du terme ». La mise en œuvre de cette clause
engendre la résiliation automatique du contrat.
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B – le crédit de trésorerie
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L’ouverture de crédit :
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184-Le bénéficiaire de la promesse de prêter peut
librement et à tout moment et par sa seule volonté provoquer la
mise à disposition convenue ou la clôture de la convention.
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2 – cession de créances professionnelles :
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une escroquerie.
La sécurité conventionnelle :
La domiciliation obligatoire :
La clause d’exclusivité :
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195- C’est une clause prévue au profit du banquier aux
termes de laquelle le client cédant s’engage à mobiliser auprès de
lui toutes ses créances professionnelles. La non observation de
ces deux clauses engendre la déchéance du remettant. Le
cessionnaire deviendra alors habilité à exiger le paiement
immédiat de la créance.
- la clause de variabilité :
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Le Crédit par aval (acceptation):
199-
Définition :
Modalités :
Utilités :
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Facilité la constitution des stocks :
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Le Cautionnement
Définition :
Les intérêts
Typologie :
65
213- Le cautionnement bancaire est fourni dans de
nombreux et divers cas. Il peut être remis en faveur d’une
administration publique ou en faveur d’une personne de droit
privé.
Caution fiscale :
Caution en douane :
Caution administrative :
Lettre de garantie :
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Le Crédit documentaire
218-
Définition
Typologie
221-
67
confirme le paiement.
Risques couverts :
224-
Révocable:
Irrévocable :
Irrévocable et Confirmé :
Intervenants :
229-
68
Le donneur d'ordre :
La banque émettrice :
La banque notificatrice :
La banque confirmatrice :
Le bénéficiaire :
Ouverture du Credoc :
225-
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respectivement le prix et la chose vendue. Ces derniers doivent
être bien spécifiée en terme de qualité et de quantité.
Réalisation du Credoc :
230-
70
Réalisation du crédit documentaire :
Modalités de règlement :
235-
Paiement à vue :
Paiement différé :
71
237- Dans cette modalité, le vendeur accorde un délai de
paiement de paiement à l'acheteur. Ce dernier est déterminé
conventionnellement.
Par acceptation :
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Partie IV : Les techniques juridiques de paiement
239-
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Chapitre I : les instruments cambiaires
75
Les instruments de paiement :
76
Paragraphe I : le chèque
243-
77
249- Les mentions essentielles sont celles qui ne sont pas
exigées pour la validité du chèque, mais qui peuvent apporter
une certaines clarification à ses dispositions. Ces mentions se
rapportent principalement à la désignation du bénéficiaire et aux
modalités de son paiement. Le chèque peut revêtir plusieurs
formes. Il peut être soit à personne dénommée non endossable,
soit à ordre ou au porteur, voire même à l’ordre du tireur lui-
même. Le chèque peut aussi être soit simple, visé ou certifié.
2- L’émission du chèque :
3- La provision du chèque :
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Le visa :
La certification :
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légitime. Dans ce cas, l’endossement accompli en violation de la
règle précédente ne permettra pas d’évoquer la garantie du tireur
ou de l’endosseur concerné.
5- Le paiement du chèque :
259-
Le délai de présentation :
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lui par le tireur appelé spécimen. La non observation de cette
obligation engendre la responsabilité du banquier.
Le barrement :
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Opposition au paiement :
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276- Tous ceux qui ont apposé leur signature sur le
chèque sont tenus solidairement du paiement. Celui qui a
remboursé le chèque dispose des mêmes droits.
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deux éléments fondamentaux. Le premier a pour conséquence de
neutraliser le tireur indélicat. Le second met à contribution le
système bancaire et les outils techniques dont il dispose.
283-
84
286- La sécurisation du chèque est aussi réalisée grâce à
une large contribution du système bancaire. L’apport des
établissements de crédit se manifeste à travers le devoir de
mettre en application de nombreuses normes.
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Section II : les instruments de mobilisation :
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Paragraphe I : la lettre de change :
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en portefeuille. Ce fournisseur peut prélever les traites, en cas de
besoin, en le complétant en désignant sa banque comme
bénéficiaire. Il peut ensuite remettre ce même titre à l’escompte
auprès de la même banque.
2- Les caractéristiques :
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303- Le nom du tiré la troisième condition de validité. Ce
dernier est généralement un établissement de crédit. Néanmoins,
il est possible que tiré soit en même temps le tireur.
306-
L’échéance :
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qu’à compter d’une date précise.
Le lieu de création :
La provision :
L’aval :
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313- L’aval est une technique qui permet de garantir le
paiement d’une lettre de change. Il est donné soit sur la lettre de
change elle-même soit sur un acte séparé.
3 – la transmission :
315-
L’endossement translatif :
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La transmission de la lettre de change peut même se
résumer en une simple signature de l’endosseur sur le dos. On
parle dans ce cas d’un endossement en blanc.
L’endossement de procuration :
L’endossement de garantie :
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personnels avec le tireur ou les porteurs antérieurs.
327-
La présentation au paiement :
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Le recouvrement de la lettre de change :
333-
Le protêt :
Les recours :
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d’acceptation ou de paiement à son endosseur. Cet avis doit
avoir lieu dans les six jours ouvrables qui suivent le protêt ou la
présentation.
La prescription:
95
Paragraphe III : le billet à ordre
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Chapitre II : les instruments non cambiaires
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Section I : le virement :
Cet acte peut aussi être défini comme étant une opération
consistant dans le fait de débiter et de créditer corrélativement
deux comptes de la même valeur.
Jeu de mandats :
Jeu d’écritures :
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Section II : l’affacturage :
Le contrat d'affacturage
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préalable procéder à l’évaluation du risque qu'il prend. Il est
aussi appelé à constituer un fonds de garantie en conséquence.
100
364- En cas d’admission, le factor avance au bénéficiaire
la somme qui correspond à chacune des factures reçues, après
déduction des frais et de la somme qu'il prélève en vue de
constituer le fonds de garantie. C’est lui qui reçoit ensuite le
paiement des factures à échéance directement par le client et qui
doit gérer, le cas échéant, les éventuels impayés.
Cas d’impayés
La rémunération du factor :
101
367- La rétribution de la prestation d’affacturage est
déterminée en fonction du montant des créances transférées.
Cette rétribution est constituée de deux parties. La première
comporte un règlement des services de gestion, de recouvrement
et de garantie de risque. Généralement, le coût de ces services
varie entre 0.70 et 2.50 % du capital confié avec un taux d’intérêt
de 1.5 % en moyenne.
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