La Gestion de La Relation Benque Client - Quelle Perspectives Pour Le Developpement Du Multicanal
La Gestion de La Relation Benque Client - Quelle Perspectives Pour Le Developpement Du Multicanal
La Gestion de La Relation Benque Client - Quelle Perspectives Pour Le Developpement Du Multicanal
Présenté par :
Membres de jury:
Président : AGGOUNE. K
Rapporteur : LALALI. R
septembre 2014
Remerciements
Nous remercions DIEU tout puissant qui nous à procuré courage et
volonté pour mener à bien ce modeste travail.
En premier lieu, nous tenons à remercier chaleureusement notre
directeur de mémoire Mr LALALI RACHID pour la confiance qu’il
nous a accordée en acceptant de diriger ce travail, pour les conseils
et le temps qu’il nous a bien voulu consacrer à suivre ce travail.
Enfin, nous remercions tous ceux et toutes celles qui ont apporté
soutien à la réalisation de ce travail.
DEDICACE
Je dédie ce modeste travail :
A ma famille,
A mon marie et à toute son honorable famille,
A mes très chères copines et amis,
A tous ceux et celles que j’aime et qui me sont chers.
Liste des abréviations
B to B : Business to Business
B to C : Business to Consumer
SG : Société Générale.
Dédicace
Introduction ......................................................................................................................................... 05
Conclusion ........................................................................................................................................... 30
Chapitre II : La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques ........... 31
Introduction ......................................................................................................................................... 31
Conclusion ............................................................................................................................................ 55
Chapitre IV : Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques de
Tizi-Ouzou ........................................................................................................................................... 56
Introduction ............................................................................................................................................ 56
Section 1 : Méthodologie et présentation de l’enquête par questionnaire ..................................... 56
Section 02 : Analyse et interprétation des résultats de l’enquête .................................................... 65
Conclusion............................................................................................................................................ 116
Conclusion générale ............................................................................................................................ 117
Bibliographie ....................................................................................................................................... 119
Liste des tableaux
Liste des figures
Annexes
Table des matières
Résumé
Introduction générale
Introduction
De ce fait, les banques et les établissements financiers sont soumis à une concurrence
exaspérée ou la transformation des informations clients en connaissance et en action est
primordiale pour conquérir et fidéliser les clients. Les entreprises qui ont réussi à survivre et à
grandir dans cet environnement économique mouvant, ne sont pas celles qui ont,
nécessairement, le meilleur produit ou service, mais ce sont celles qui ont la meilleure
stratégie marketing, de par leurs capacités de commercialisation d’offres innovantes, qui
répondent aux besoins réels des consommateurs.
Dans ce contexte, le multicanal, avec la pluralité des canaux de distribution offre la possibilité
à la clientèle de réaliser ses transactions (achat/vente basique des produits et services) avec un
objectif de satisfaire et de renforcer le cadre relationnel grâce à une connaissance accrue de
ses besoins et attentes tout en lui permettant d’accéder aux nombreux moyens de contacts
(électronique notamment) autres que les moyens traditionnels tels que le face à face dans les
agences. Ainsi, il évolue toujours avec l’évolution de la technologie et il est considérer
comme un élément important pour la conquête de nouveaux clients. Il est aujourd’hui placé,
grâce aux outils interactifs et multimédias, au cœur des nouvelles stratégies de fidélisation et
de management des relations clientèles au sein de l’entreprise bancaire.
Le système bancaire algérien, dans un contexte économique en pleine mutation, a connu
certains changements en terme organisationnel ainsi qu’en termes de techniques nouvelles
d’application. Depuis son ouverture vers l’économie de marché, l’Algérie a connu une forte
expansion des TIC surtout dans le secteur des services (informatique, télécommunication,
internet,…) et l’intégration du modèle multicanal exploite au mieux la connaissance des
clients. Notamment la banque algérienne ne peut rester à l’écart des changements qui se
1
Introduction générale
produisent dans l’environnement bancaire mondial, ainsi les banques sont amenées à orienter
leurs stratégies de manière à améliorer leurs compétitivités.
Une des résultantes de ces technologies est l’apparition du marketing individualisé (One
to One), qui donne naissance à un marketing nouveau, qui selon BADOC Michel2 , apporte
des offres personnalisées aux attentes de chaque client, grâce à un puissant système
d’information plaçant le client au centre des préoccupations d’un marketing de produits et
services intégrant des technologies développées (marketing multicanal).
1
BADOC M, LAVAYSSIERE B, COPIN E, 1998 « E-marketing de la banque et de l’assurance », Editions
Organisation, Paris. P5.
2
BADOC M, 2007 « L’essentiel du marketing bancaire et de l’assurance », Edition Revue Banque, Paris.
2
Introduction générale
Poser ainsi le problème nous amène à chercher des réponses aux interrogations secondaires
suivantes :
Qu’en est-il de l’impact du multicanal sur le renforcement des approches relationnelles
dans le milieu bancaire ?
Qu’en est-il de la réalité de l’intégration des nouvelles technologies dans la
commercialisation des produits bancaires en Algérie ?
Quelles perspectives pour le développement du multicanal au sein des banques
algériennes ?
Pour y parvenir, notre méthodologie d’approche est à la fois empirique et théorique. Elle est
d’abords d’ordre théorique en vue de permettre une meilleure compréhension des concepts
relatifs à la problématique de multicanal. Elle est ensuite, d’ordre empirique qui consiste en
une enquête de terrain auprès d’un échantillon de banques que nous avons choisi pour
répondre aux questions posées. Notre approche consiste en un double questionnement que
nous avons adressé à la fois aux dirigeants des agences dans le but de mettre en exergue la
question de l’intégration de l’approche multicanal dans les banques algériennes et aux clients
afin d’en confronter les résultats obtenus auprès des premières.
De cette méthodologie d’analyse, nous avons organisé notre travail en cinq chapitres. Un
chapitre préliminaire, intitulé « l’économie numérique ». Qui défini l’économie numérique,
ses objectifs, son impact sur l’activité bancaire, ses avantages et ses inconvénients. Ainsi,
3
Introduction générale
4
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
Introduction
1
Olivier Bomsel, 2001 « nouvelle économie, économie Numérique, Netéconomie», édition Dalloz, CERNA
paris, p5.
5
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
2
Kotler &Dubois, Delphine Manceau, 2004 « Marketing management »,11e édition, Pearson Education
France, Paris. P 43.
6
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
7
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
L’e-business :
Selon les auteurs Kotler & Dubois, Delphine Manceau (2004)3, le terme e-business
désigne l’ensemble des pratiques des entreprises, qui reposent sur des moyens et des
plates-formes électroniques. Pour cela nous pouvons distingués, les activités des
entreprises destinées aux consommateurs individuels (business to consumer ou b-to-c), qui
correspondent aux opérations d’achat en ligne sur des produits caractérisés par une grande
facilité de commande et des prix limités, exemple : les voyages, les transports et
l’hôtellerie, l’informatiques et le multimédia, l’alimentation et les boissons, le mobilier et
l’électroménager et enfin, les produits culturels et l’habillement. Ainsi, d’autres activités
Internet à destination uniquement des entreprises (b-to-b), c’est-à-dire que la plupart des
opérations d’achat en ligne sont réalisées par une clientèle d’entreprise. Or, l’échange sur
internet facilite la circulation des informations mises à disposition par les entreprises y
compris les consommateurs eux même qui implique donc un contrôle bien moindre que les
modes de communication fondés sur les médias de masse, c’est le cas des échanges entre
consommateurs (consumers to consumers).
Du côté, des consommateurs jugent aujourd’hui qu’il est facile de communiquer avec
les entreprises et que cette dernière, les invitent à envoyer leurs questions, leurs
suggestions et leurs réclamations par e-mail et aussi par téléphone afin de garantir et
d’offrir un bon service à la clientèle (consumers to business). Pour finir, un autre outil de
l’économie numérique s’est les entreprises présentes sur internet (des entreprises 100%
Internet) qui dépense des sommes d’argent très élevées en publicité de masse pour se faire
connaitre et attirer des internautes pour acquérir de nouveaux clients.
La conception d’un site Internet :
3
Kotler & Dubois, Delphine Manceau, 2004. Op. Cit, P 49.
8
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
Les enjeux de l’économie numérique visent à déterminer les avantages et les inconvénients
de cette économie sur l’activité bancaire.
4
Kotler & Dubois, Delphine Manceau, 2004 .Op. Cit, P 49.
9
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
à moindre temps et à moindre coûts, offrant aux clients le meilleur service et un bon
accueil par la création d’un marketing relationnel qui se base sur la fidélisation et la
personnalisation de la clientèle.
Les inconvénients de l’économie numérique :
Malgré que, l’économie numérique a apportée beaucoup d’avantage à l’économie y
compris l’économie bancaire et cela par l’amélioration de l’activité bancaire. Mais, il y a
toujours des tentatives d’atteinte à des systèmes d’information dans le but de voler des
données secrets (militaires, diplomatiques ou industrielles, données personnelles,
bancaires,….etc.). Détruire, endommager, modifier le fonctionnement normal de dispositif
informatiques, de prendre le contrôle de processus informatiques, ou de tromper le
dispositif d’authentification pour effectuer des opérations illégitime. Aussi, nous pouvons
parler des atteintes aux biens comme les ventes par petite annonces ou aux enchères
d’objets volés ou contrefaits, encaissement d’un paiement sans livraison d’une
marchandise. Atteintes aux personnes comme atteinte à la vie privée.
Concernant, les banques nous pouvons citer aussi quelques empêchements et
obstacles qu’elle rencontre via l’utilisation de l’économie numérique, concernant les
nouveaux systèmes de paiements, comme l’utilisation frauduleuse du numéro de la carte
bancaire sur internet. Un obstacle lié au caractère électronique de la monnaie et des
informations sur le compte lié à la carte. Le stockage et la transmission de ces informations
lors d’une transaction ou d’un retrait exposent les banques et les opérateurs de carte à
d’éventuelles attaques de piraterie pour détourner ces informations qui peuvent survenir de
l’extérieur comme de l’intérieur de la société, elles peuvent aussi cibler les sociétés de
sous-traitance traitant ces données.
Un développement non maîtrisé pourrait saper les systèmes monétaires contrôlés
par les banques et par les Etats, créant ainsi une tour de Babel de système confus,
inefficaces et concurrentiel. Ou bien, en cas de crash, toutes les sommes mémorisées sur un
ordinateur pourraient être perdues à jamais.
Conclusion.
La révolution numérique offre aux entreprises des possibilités de distributions plus
efficaces et plus sécurisés, elle facilite en outre la communication avec les clients par les
produits et services adaptés aux besoins de chaque individu grâce aux techniques de
personnalisation de masse.
10
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
Introduction
la définition du marketing ne se limite pas uniquement à la publicité, la brochure
(prospectus), ou bien le site Internet, celui-ci joue un rôle beaucoup plus important sur
plusieurs aspects qui affectent directement la rentabilité de l’entreprise que ce soit pour
développer un nouveau produit, élaborer des stratégies de vente, ou évaluer une politique
de prix pour un produit. Le marketing doit être à l’affût des dernières tendances et
exigences du marché de la clientèle. Le terme « marketing » est d’origine anglais, il est
composé de deux éléments « market » et « ing », le premier élément signifie marché, et le
second est un suffixe actif porteur d’une idée d’action et de mouvement.
5
Gary. Armstrong-Philip. Kotler, 2007 « Principes de marketing »,8e édition, Pearson Education France.
P21.
6
BADOC M, LAVAYSSIERE B, COPIN E: 1998 « E-marketing de la banque et de l’assurance », Editions
Organisation, Paris, P5.
11
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
Dans cette section nous allons définir le marketing relationnel en basant sur ses
applications et ses objectifs.
Comme son nom l’indique, le marketing transactionnel est centré sur la transaction,
autrement dit sur l’acte d’achat Marketing de conquête, sa vision est généralement à court
terme, le but étant de conclure la vente. Par contre, le marketing relationnel est défini
comme le fait d’ «attirer, de maintenir et de renforcer la relation client ». Et qui s’appuie
sur un élargissement du concept d’échange. Il est opposé à l’échange transactionnel sur 03
dimensions: temporelle, stratégique et sociale. Ainsi, le marketing multicanal cherche à lier
ou bien à combiner entre le marketing relationnel et le marketing transactionnel et cela par
la prospection, fidélisation et enfin par la reconquête du client.
7
BADOC M : 2007 « L’essentiel du marketing bancaire et de l’assurance », Edition Revue Banque, Paris.
12
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
L’échange relationnel selon la mesure temporelle est situé sur le long terme et sa
durée est indéterminée, car il cherche une stabilité d’échange fondée sur la fidélité
réciproque qui dépasse le contrat formel. Contrairement à l’échange transactionnel qui lui
est instantané. Sa durée donne une nouvelle perspective à l’échange. Par contre, la
dimension stratégique dans un échange transactionnel ne nécessite que peu
d’investissement, les couts de changement d’un fournisseur sont considérés comme faibles.
Cette dimension est donc peu vaste. A l’opposé, l’échange relationnel suppose la mise en
place d’investissements en limitant la possibilité de changer les partenaires
(investissements humains, techniques, le temps passé à connaitre son partenaire).
13
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
14
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
le renforcement de la relation à long terme avec les clients, par l’utilisation des nouvelles
technologies (TIC) et la multiplicité des différents canaux de distribution.
Ainsi, cette comparaison nous conduit à déterminer que la transaction est le centre de
profit pour le marketing transactionnel, par contre dans le marketing relationnel on trouve
que c’est le client qui est le centre de profit. Ainsi, dans le marketing multicanal le centre
de profit c’est la fidélisation des clients à travers la transaction virtuelle ou bien une
transaction numérique (l’utilisation de nouvelles technologie de l’information et de la
communication NTIC) pour répondre à leurs différentes attentes.
9
Y.Lebon/N.VAN Laethem : 2003 « Le Marketing orienté résultats » Ed.Dunod, P32
15
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
10
Kotler & Dubois, Delphine Manceau, 2004 « Marketing management », 11e édition, Pearson Education
France, Paris. P 672.
16
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
11
Badoc. M. & Lavayssière. B & Copin. E, 1998. Op. Cit, P 142. 143.
12
Aurélien. R, 2012 « Comment les marques peuvent-elles réussir à capter un consommateur de plus en
plus nomade en intégrant le marketing mobile dans leur stratégie ? », mémoire de recherche appliqué. Paris.
P12
13
Aurélien. R, 2012, ibid.
17
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
De mêmes, L.Lendrevie-J.Levy (édition 2006)14 ont cités d’autres moyens ou bien d’autres
outils comme :
Pour cela, l’évolution du marketing direct permet d’offrir beaucoup d’avantages au client.
L’achat à distance pratique, représente un gain du temps et permet d’avoir accès à une
offre large de produit, il permet aussi aux entreprises vendeuses de s’adresser
directement à la cible visée.
Parmi les nombreux outils du marketing direct nous allons cités : la vente en face à
face c’est la plus ancienne forme du marketing direct, dans le but d’identifier les clients et
d’obtenir aussi de multiples informations sur le marché et la concurrence. Puis, Le
mailing (ou publipostage) qui est extrêmement utilisé car il permet une grande sélectivité,
une personnalisation et une flexibilité. Au cours de ces dernières années, de nouvelles
formes de mailing sont apparues comme le mailing par télécopie, la messagerie
électronique, la messagerie vocale et l’envoi de SMS (Small Message Send). Ainsi, un
autre outil qui est la vente par catalogue, et le télémarketing (ou marketing téléphonique)
qui consiste à utiliser le téléphone pour attirer des prospects, prendre des commandes et
répondre aux attentes des clients. Bien après, l’utilisation des grands médias pour le
marketing direct exemple de la presse, la radio et la télévision qui permettent aux client
de solliciter d’avantage d’informations sur le produits, de demander une brochure, et de
passer une commande. Et par la suite, nous trouverons les kiosques donc se sont des
bornes installées dans les aéroports ou certains magasins qui permettent de procéder à des
achats.
14
L. Lendrevie-J. Levy, 2006 « Mercator »,7°édition. Dunod.
18
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
- Le chiffre d’affaire qui est une approche, consistant à ordonner les clients en
fonction chiffre d’affaire actuel qu’ils génèrent pour l’entreprise par ordre décroissant.
Dans cette vision, la loi de Pareto-celle des 20/80_est généralement vérifiée et selon cette
loi, 20% des clients génèrent à eux seuls 80% du chiffre d’affaires de la société
- La mesure RFM qui prend en considération, la récence (R) qui défini la date du
dernier achat effectué par le client. Ainsi, la fréquence (F) désigne le nombre de fois où le
client considéré a effectué des achats au cours d’une période déterminée par l’entreprise. Et
le montant (M) est défini par un montant cumulé des dépenses effectuées pour un client.
Selon la mesure RFM, les clients qui présentent les plus forts chiffre d’affaires, la plus
faible récence et la plus forte fréquence ont le code le plus attractif pour l’entreprise (111).
Donc l’entreprise peut décider de ne retenir ou de ne privilégier que certains « code » en
fonction de ses priorités stratégiques et de ses contraintes spécifiques.
La life time value (LTV) ou valeur actualisée du client, est égale à la somme
actualisée de tous les profits espérés au cours de la durée de vie d’un client et les profits
accumulés sur les transactions futures d’un client ne soit pas seulement d’ordre
monétaire. Donc, pour segmenter les clients par valeur se fait par trois catégories, comme
les clients les plus profitables qui ont la valeur actualisée la plus élevée. Ce sont des
clients qu’il faut garder et fidéliser. Ainsi les clients a croissance maximale qui détiennent
une life time value (LTV) inférieure à celle des clients les plus profitables, mais leur
potentiel de développement est supérieur à ces derniers. Donc, c’est la catégorie des
clients qu’il faut acquérir et développer. Après, vient les clients non rentables qui
procurent à l’entreprise une marge insuffisante pour compenser les dépenses consenties.
15
Lindon. D & Jallat. F., 2010 « le marketing. Etudes. Moyens. Stratégie », 6°édition. Dunod. Paris.
19
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
Dans ce cas là l’entreprise consiste soit à en faire des clients plus rentables à l’avenir soit
à s’en débarrasser. Aussi, la méthode du marketing one to one et gestion de la relation
client, permet la gestion des canaux d’interactivité qui vise à gérer ses modes de relation
vis-à-vis des clients retenus. Comme, elle permet de différencier les clients de l’entreprise
et d’en privilégier certains. La valeur client est une analyse qui détermine un « mix »
optimal de canaux d’interaction qui sont : face à face, internet, téléphone, fax, courrier, e-
mail. Et le niveau d’utilisation de ces canaux dépend, du type d’opération, type du client
ainsi, la culture du client.
16
Lendrevie. L & Levy. J, 2006 « Mercator », 8°édition, Dunod.
20
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
Ainsi, parler aux clients pour que l’entreprise puisse s’adresser à ses clients dans un
esprit « relationnel » plutôt que « transactionnel », elle dispose de plusieurs moyens. Elle
peut leur envoyer du courrier, des bulletins d’information, ou même un véritable magazine
(ou revue).
Ecouter les clients pour faciliter les interactions ou bien les liens entre le client et
l’entreprise, donc, cette dernière cherche à établir avec eux un véritable dialogue. Pour
cela, elle dispose de plusieurs outils. Parmi eux les enquêtes auprès de ses clients,
notamment celle dont c’est de mesurer les satisfactions à l’égard de ses services chargé de
recevoir et de traiter les demandes d’information ou les plaintes et réclamations des clients.
Ce service prend parfois la formes d’un centre d’appels téléphoniques (ou call center), dans
lequel des opérateurs bien formés répondent aux clients.
Récompenser la clientèle pour leur fidélité dans le but de rémunérer et encourager
la fidélité des clients avec les principaux moyens du marketing relationnel est les points et
les cartes de fidélité. Le marketing relationnel à pour objectif de transformer les clients en
amies ou même en partenaires de l’entreprise ou de la marque (associer la clientèle), en les
associant activement à sa vie. Un autre moyen utilisé pour convertir des clients en alliés
actifs de l’entreprise est le parrainage. Il consiste à offrir des cadeaux aux clients qui
incitent l’un de leurs parents ou amis à devenir client à son tour, dans le but de faciliter la
recherche et l’acquisition de nouveaux clients, aussi, pour renforcer la fidélité des clients.
Ainsi en peut schématiser le marketing relationnel de la manière suivante :
Figure N°1 : Les phases du marketing relationnel selon l’axe de consommateur
Collecter
Le marketing
Relationnel
Stimuler Analyser
21
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
17
Ivens. B & Mayhrofer. U, 2003 « Les facteurs de réussite du marketing relationnel », Revue : décision
marketing, p 15.
22
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
Solidarité Fiabilité
23
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
En cas de conflit, les litiges devant les tribunaux s’avèrent particulièrement nuisible à
une relation d’affaires. Dans une relation perspective relationnelle, les parties impliquées
cherchent à trouver un compromis en s’appuyant sur des pratiques souples, privilégiant la
conciliation des intérêts de chaque partie, afin de permettre la continuation de la relation
concerné et la résolution des problèmes
Dans les relations avec ces clients l’entreprise peut se trouver dans des positions de
pouvoir très variées. Elle pourrait de ce fait utiliser des moyens de pression pour atteindre
ses objectifs. Donc pour maintenir la confiance du client, une entreprise détenant une
position de force renoncera à l’usage des moyens pour imposer ses intérêts.
Section 3: l’orientation client
Introduction
Les années 90, ont été marquées par l’intérêt et l’importance présence du marketing
relationnel. Où certains chercheurs vont jusqu’à parler que le marketing transactionnel a
cédé la place au marketing relationnel. Donc, malgré réticence de certaines personnes, il
est affirmé que le marketing relationnel représente un changement fondamental en
marketing.
3.1 Définition de l’orientation client
Auparavant, les industriels créaient un produit et le mettaient sur le marché. Soit les
clients adhéraient et achetaient, soit ils n’achetaient le produit et ce dernier restaient dans
les rayons.
Aujourd’hui, c’est le contraire car les entreprises sont contraintes d’écouter et
d’anticiper les attentes du marché, et donc du client. Alors,le marketing ou l’orientation
client « consiste à orienter l’entreprise vers la satisfaction des besoins des clients,
notamment par la mise en place de procédure axées sur le service offert au client en
matière de produit ou service »18.
L’histoire de la relation entre les fournisseurs et leurs clients est présentée par cinq
périodes correspondant à des types de relation entre les clients et leurs fournisseurs,
illustrées par la figure.
18
Kaufman et Faguer, 1998 « marketing de l’Ego », édition 1998, p 11.
24
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
Période 2
1965-1975
L’ère commerciale
« Conquistador »
Période 3
1975-1990
Période 1
Le « produit héros »
1950-1965
L’avènement du
Le « fournisseur roi »
L’arrogance
Période 4 Période 5
1900-2000 depuis 2005
Le « client roi » baisse « Partenariat et
des prix, recherche de fidélisation »
valeur hiérarchisation des
25
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
19
Kaufman et Faguer, 1998 « marketing de l’Ego ». Op. Cit. p 11.
26
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
Selon certains auteurs comme L’apparition du marketing individualisé (l’one to one) qui
« Notebaert Jean-François et a apporté, des offres personnalisées aux attentes de
al. »(2009), « nouvelles chaque client. à côté de cela, il a eu l’émergence du
technologies de l’information marketing multicanal c’est-à-dire, les nouveaux canaux
et de la communication, de distribution de type : site web, téléphone mobile, call
nouvelles stratégies center, guichet automatique.
marketing ».
et aussi selon
En effet, l’émergence de NTIC numériques favorise
l’auteur « Belvaux. B» (2004),
l’apparition de nouveaux de marketing, de vente et de
« recherche d’information et
services qui sont censés séduire les clients par leur
achat dans un environnement
souplesse et leur rapidité.
multicanal : le cas du click
and mortar. » le marketing Le multicanal induit chez le client de nouvelles
relationnel et le marketing compétences et de nouveaux rôles.
transactionnel, ont beaucoup
L’apparition des nouveaux clients multicanal qui peuvent
évolués durant les années
utiliser deux où plusieurs canaux.
2000 jusqu’à 2010 par le
développement des NTIC, qui
à induit à une émergence du
marketing multicanal et le
marketing individualisée.
Source : Le tableau est élaboré à partir de plusieurs tableaux recueillis dans l’article
Notebaert J-F et al, (2009) 20
20
Notebaert J-F et al, 2009 « nouvelles technologies de l’information et de la communication, nouvelles
stratégies marketing ». Gestion, vol, 34, p71-77, DOI : 10.3917/riges.344.0071.
27
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
28
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
Suspect
Prospect
disqualifie Inactif ancien client
21
Kotler. F & Keller. K & Manceau. D, Dubois. B, 2006 « marketing management », 12éme édition, p
178,179.
29
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
identifié par trois déterminants qui sont : Le capital de valeur qui détermine la valeur
globale du client, cette dernière dépend de qualité perçus, des prix, de la facilité d’achat et
d’utilisation.
Ainsi le capital marque, qui lié à la notoriété et à l’image de la marque. Donc la
marque joue un rôle important dans la fidélisation du client.
Ensuite le 3éme déterminant, vient pour construire des relations à travers des
programmes de fidélisation, le traitement individualisé des clients, les bases de données sur
les attentes et les achats passés. Cette dimension du capital relationnel est importante et
aussi nécessaire au choix du produit ou du service dans le cas d’une relation de confiance
personne.
Conclusion
L’émergence des nouvelles technologies ont aboutit aux évolutions du marketing
relationnel et transactionnel et cela, par l’apparition du marketing individualisé(le one to
one), le marketing multicanal(les différents canaux de distributions). Ainsi l’émergence du
e-commerce, e- banking, e- business, qui permettent les transactions par internet.
30
Chapitre I : Aspect définition et généralité sur le marketing relationnel
31
Chapitre II La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques
Introduction
De nos jours, peu d’entreprises choisissent de vendre directement aux consommateurs finals.
Elles préfèrent recourir à l’utilisation de multiple canaux de distribution et aux commerce
électronique, ainsi de vendre sur mobile pour gérer la relation avec les clients dans un
nouveau aspect multicanal, dans l’objectif d’assurer la disponibilité des produits et services et
la sécurité des échanges.
Le multicanal est une innovation importante qui simplifie la vie des clients, sur lequel
aussi ils pourront réaliser la totalité de leurs opérations (possibilité de s’informer, de passer
une commande, ou d’effectuer un achat depuis son ordinateur, son téléphone mobile…etc.).
Les clients trouvent dans le multicanal une réponse à leur désir de contrôler ou d’avoir la
sensation de contrôler la relation avec les entreprises. C’est ce que nous allons essayer de
définir dans cette section.
1
Alain. B & Khamés. D, 2004 « Le multicanal aux services de la relation client » Edition d’organisation, P33.
2
Lecat Benoît, 2003 « Du monocanal banal au multicanal infernal : tend-on vers un point d’équilibre ? », Les
Cahiers du numérique, vol.4, P149.
31
Chapitre II La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques
3
Sophie Jeanpert, 2009 « Réseau de magasins et commerce électronique : analyse des déterminants de
l’adhésion du personnel au multicanal », Thèse de Doctorat, université de Lille. P27, 28.
4
Lecat Benoît, 2003. Op. Cit, P 139, 140.
32
Chapitre II La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques
chacun de leurs canaux dans les différentes étapes du processus de décision du client. Ainsi,
selon LOÏC PLE (2006)5, Tang et Xing (2001 :329), ont découvert que le pouvoir de marché
des consommateurs pour amener les distributeurs à pratiquer un prix unique et moins
important lorsqu’ils font face à des distributeurs multicanaux que lorsqu’ils ont en face
d’eux des distributeurs uniquement online. Ceci laisse supposer que les détaillants dotés
d’un réseau de distribution multicanal peuvent vendre leurs produits plus chers que les
distributeurs monocanal sur internet. De même, l’apprentissage d’un nouveau canal réclame
donc un investissement de la part du client : financier, psychologique, intellectuel….etc. Ce
sont autant d’éléments qui sont susceptibles d’influencer le choix du canal qu’il utilisera,
pour autant qu’il puisse le faire librement. Comme, aussi l’utilisation de plusieurs canaux de
distribution par les clients pour entrer en contact avec une entreprise, le choix donc est plus
vaste pour le client, qui peu selon ses préférences, se rendre dans un point de vente, aller sur
internet, recourir au téléphone, en apparence, car pour bénéficier des avantages coûts relatifs
des canaux.
1.6 Les défis
Pour faire de la relation clients multicanal un investissement profitable, créateur de
valeur pour l’entreprise, il convient cependant de relever quelques défis qui sont : le défi de
l’accueil dont tous les efforts qui ont été mis à la disposition pour relever ce dernier dans la
relation multicanal, les réflexions se trouvent désormais vers la capacité à mieux
personnaliser cet accueil, en assurant automatiquement l’identification de la personne qui
entre en contact. Puis, la connaissance du client où les auteurs Alain Bernard & Djamel
Khamès (2004)6, signifient qu’il faut être capable d’identifier les clients, de les centraliser au
sein d’une base de donnée unique l’ensemble des informations que l’entreprise souhaite
collecter sur ses clients. Ensuite, le défi du choix des canaux ou la question qui se pose ici
c’est de voir quel est le type de service offerts par chaque canal, et en conséquence sur les
moyens à mettre en œuvre, cette réflexion conduira aussi, dans nombre de cas à aborder la
relation clients multicanal comme une opportunité pour l’entreprise de diversifier ses modes
de distribution, et de ne surtout pas oublier les canaux traditionnels, points de vente ou
forces commerciales, qui pourront tirer profit des nouveaux canaux.
5
LOÏC PLE, 2006 «La coordination d’un réseau de distribution multicanal : le cas de la banque de détail ».
Thèse de doctorat, université de Paris. P 67, 68.
6
Alain. B & Khamès. D, 2004. Op. Cit. P 72, 73, 74, 75,76.
35
Chapitre II La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques
7
KOTLER. F & Keller. K & Manceau. D, 2012 « Marketing management », 14e édition, Pearson France. P148.
36
Chapitre II La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques
segmentation et la fidélisation des clients car les entreprises aujourd’hui y compris les
banques mettent des moyens très importants et des efforts considérables pour arriver à ses
fin de fidélisation et cela se fait par la sélection des clients et de les personnaliser en lui
proposants des services à distance (banque à domicile et banque à réseau). Des produits
personnalisés et aussi une communication personnalisée afin de permettre au client de
choisir une relation individualisée (par exemple : diffusion par courrier électronique, page
d’accueil individualisée)
Les techniques de fidélisation
Ces techniques constituent des pratiques indispensables pour fonder les démarches de
fidélisation. Ainsi, l’attachement d’un client à un produit suppose une très bonne qualité de
ce dernier, avec une offre attractive par apport aux multiples évènements qui ont de
l’importance aux yeux du client comme la gestion de la relation, l’attention à ses besoins, le
traitement des incidents. Et cela par, une bonne écoute des clients par les différents procédés
qui permettent de découvrir en permanence les attentes des clients pour resserrer les liens
avec lui en adoptant l’offre. L’émergence de nouveaux outils de communication facilitent et
offres des opportunités considérable pour la fidélisation. Dont, le meilleur moyen d’écoute
reste toujours la présence au quotidien auprès du client, par la mise en place d’un personnel
qualifié capable de répondre et comprendre les besoins et les attentes des clients. Puis, vient
la hot line téléphonique ou « les call centers » appelés également « les centres d’appel » qui
est un moyen de communication privilégié qui encourage un contact spontané et actif. Ainsi,
l’augmentation de la population d’internet a également offert de nouvelles opportunités pour
la fidélisation
La plupart des banques dispose de leur propre site. L’avantage réside dans la quasi-
instantanéité de la circulation de l’information notamment, par voie des mailings
personnalisés. Bien après, pour conserver la clientèle, il est indispensable de traiter avec soin
le moindre incident. Si l’objectif et de satisfaire pour fidéliser, ou au maximum pour éviter
les effets négatifs d’un client perdu, il est nécessaire de déterminer avec précision quels sont
les principaux motifs d’insatisfaction, d’autant plus que chaque réclamation est le résultat
d’un mécontentement et d’une situation d’insatisfaction. Par conséquent, dans un contexte
de clients plus volatiles et exigeants, il est essentiel de surveiller en permanence le niveau de
satisfaction par l’organisation de certaines enquêtes, qui permettent de faire un diagnostic et
d’orienter les choix d’action qui sont au cœur des démarches de fidélisation.
37
Chapitre II La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques
Pour mesurer la satisfaction client, il nécessaire et aussi important de baser sur plusieurs
critères comme : l’accueil des clients, la rapidité de réponse à la demande, la qualité de
service fournie et les prix proposés.
2.1.2 La satisfaction
Selon les P. Kotler & K. Keller & D. Manceau (2012)8, signifient que la notion de la
satisfaction dépend de la comparaison entre les attentes du consommateur et la performance
perçue du produit. Comme aussi, le niveau de satisfaction du consommateur détermine son
comportement ultérieur. Un consommateur satisfait à tendance à en parler à son entourage et
à racheter le même produit lors du prochain achat. Pour, le client insatisfait ou bien
mécontent, il peu renoncer au produit, en s’en débarrassant ou en le retournant contre
remboursement. Ainsi, il peut exprimer son mécontentement de manière publique
(réclamation, commentaire négatif sur Internet, procès) ou bien privée (abondant de la
marque, bouche-à-oreille défavorable).
On peut définir trois niveaux de satisfaction qui sont envisageable : un niveau minimum en
dessous duquel apparaît le mécontentement ou bien l’insatisfaction, et un niveau moyen qui
assure une bonne croissance c’est l’enchantement, enfin un niveau supérieur susceptible
d’engendrer une forte fidélité.
De même, les auteurs J-Jacques Lambin & C.de Moerloose (2008)9, définissent la
satisfaction selon le niveau d’aspiration des clients sur la base des expériences qu’ils ont
eues, mais aussi sur la bases des promesses communiquées par la publicité de l’entreprise
quant aux fonctions et aux performances de ses produits.
2.1.3 Les caractéristiques de la satisfaction
La satisfaction des clients dépend de leur perception des services et des produits, et
non de la réalité. Comme aussi la satisfaction varie également selon les niveaux
d’attentes. Pare ce que, leurs attentes initiales vis-à-vis d’un service ne sont pas les
mêmes. L'importance donc, ce n'est pas le fait d'être le meilleur, mais d'être les plus
adapté aux attentes des clients. On comprend donc mieux le rôle important de la
segmentation en marketing, dont l'objectif est d'identifier des groupes de consommateurs
ayant des attentes semblables, de façon à créer une offre qui leur soit adaptée. Ainsi, la
satisfaction évolue avec le temps à deux niveaux différents, en fonction à la fois des
attentes et des standards, et du cycle d'évolution des prestations. Comme aussi, il faut ne
8
KOTLER. F &Keller. K & Manceau. D, 2012. Op. Cit. P 205.
9
Lambin. J-J & de Moerloose. C, 2008 « Marketing stratégique et opérationnel »,7e édition, Dunod, Paris, P124.
38
Chapitre II La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques
pas confondre satisfaction- fidélité car la satisfaction des clients même si, elle est le
principal facteur explicatif de la fidélité, un client satisfait n’est pas nécessairement un client
fidèle comme nous l’avons déjà cité c’est la catégorie des clients nomades ou bien zappeurs.
Et un client fidèle n’est pas nécessairement satisfait, donc cette forme de fidélité est
vraiment fragile.
2.2 Les variables du marketing multicanal
Le marketing multicanal se définit avec l’harmonisation du marketing transactionnel à
distance et le marketing relationnel à distance. Dont, le marketing transactionnel traditionnel
est fondé sur la segmentation des marchés et sur la cohérence du « marketing mix ».
L’harmonisation des quatre variables (produit, prix, place et promotion) ne suffit plus car
son objectif c’était juste d’effectuer la transaction (achat/vente basique) en détriment les
besoins intime des clients. Aujourd’hui, avec la numérisation de l’information issue du
domaine de l’informatique, et avec l’intégration des nouvelles technologies d’information et
de la communication (NTIC), et la multiplication des canaux de distribution à distance ont
donné naissance un nouveau e- marketing s’organise sur quatre variables managériales qui
sont : l’information, la technologie, la distribution (logistique), les hommes. Se sont les
principes de bases de e-marketing.
Figure N° 5 : Les principes de bases de e-marketing.
Information Technologie
Chacune des quatre variables peut être considérée comme une source indépendante de
développement de nouvelles clientèles où bien de nouvelles offres, donc elle doivent satisfaire
10
BADOC. M & LAVAYSSIERE. B & COPIN. E, 1998 « e. marketing de la Banque et de l’Assurance » édition
d’organisation, P 75, 76, 78.
39
Chapitre II La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques
le client dans le sens de la personnalisation des produits et services et cela par l’harmonisation
entre les 4 variables qui sont :
L’information :
L’information constitue une source importante à travers la création des nouveaux
canaux de distributions à distance et aussi la création des nouveaux produits. Donc, la
parfaite maîtrise de l’information permet d’identifier les clients, de satisfaire leur attentes les
plus personnalisée et de rentrer dans leur intimité. Dans le but de les fidéliser et de les garder
à long terme.
La technologie :
Avec le phénomène de la numérisation qui a facilité la tache au client pour effectuer ses
transactions en lui offrant des canaux de communication nombreux et rapides et avec un accès
24 heures/24. Ainsi, avec les nouveaux outils du marketing relationnel comme le CRM
(Customer Relationship Management), qui un logiciel d’enregistrement des appels,
d’automatisation de la force de vente ou de système de gestion de la relation client. Qui vise à
optimiser à l’aide des TIC (Technologie d’Information et de la Communication), la rentabilité
de l’organisation et la satisfaction du client, en se focalisant sur des segments de la clientèle
spécifiques, en favorisant les comportements propres à répondre aux souhaits des clients et en
appliquant des processus centré sur le client.
11
Camille-de-Solms, 2011 « l’expérience de consommation », thèse professionnelle, pôle universitaire Léonard
de Vinci. France, P 105, 106.
40
Chapitre II La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques
12
Lecat Benoît, 2003. Op. Cit. P 147.
13
BADOC. M & LAVAYSSIERE. B & COPIN. E, 1998. Op. Cit, P33.
41
Chapitre II La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques
langage et sa culture. Cette, harmonisation et nécessaire pour optimiser la valeur ajoutée pour
le client et le profit global de l’institution.
2.3 Les avantages et objectif du marketing multicanal
Le marketing multicanal est une apparition importante qui facilite la vie aux clients et
vise à accroitre les parts du marché ainsi de satisfaire et fidéliser la clientèle a long terme.
2.3.1 Les avantages du marketing multicanal
L’avènement du marketing multicanal permette le développement de la confiance et la
satisfaction des clients dans les relations proposées grâce à une connaissance accrue de leurs
attentes, et il permette d’analyser les besoins et les comportements de la clientèle, afin de
saisir toutes opportunités (proposer le bon produit au bon moment et par le canal qui lui
convient), à partir des bases de données constituées par l’enregistrement et la comptabilisation
des contacts et opérations effectuées sur les canaux à distance, comme aussi, il facilite et
rendre les différentes transactions plus sûr pour les clients mais éventuellement aussi pour les
entreprises avec la pluralité des canaux à distance. Ainsi, le marketing multicanal permette
une délivrance plus rapide des services pour les clients et de disposer d’un plus grand nombre
d’informations pertinentes sur l’offre, avant, pendant et après la réalisation de l’achat.
2.3.2 Les objectifs du marketing multicanal
L’objectif prioritaire du marketing multicanal est donc la fidélisation du client grâce aux
outils interactifs et multimédias si cela conduit à une meilleure écoute des besoins et
préférences des clients et si la banque est capable de mieux exploiter l'information collectée
auprès de la clientèle. Et, vise à établir des relations directes entre la clientèle et les
entreprises en lui proposant des services consommateur, du numéro vert, web. Aussi, cherche
la disponibilité 24h/24heure pour que les clients puissent réalisés leurs opérations à n’importe
quel moment. Ainsi que, le marketing multicanal vise à réduire les coûts de transactions, en
offrant la possibilité de communiquer des informations à un coût très bas et à une clientèle
très vaste. De même, il permet aussi de desservir des consommateurs à travers des zones
géographiques de plus en plus larges, ce qui permet de conquérir des marchés
géographiquement éloignés. Plus la banque adopte les canaux électroniques de distribution et
de communication, plus elle aura la possibilité de contourner les barrières géographiques et
les fuseaux horaires. Et cela, pour renforcer la relation avec sa clientèle.
42
Chapitre II La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques
Conclusion
Le marketing multicanal est un résultat et un véritable facteur de réussite pour les
consommateurs y compris pour les entreprises, et cela par l’harmonisation entre le marketing
transactionnel et relationnel à distance. Donc, le marketing multicanal avec la pluralité des
canaux de distribution offres la possibilité à la clientèle de réaliser ses transactions
(achat/vente basique des produits et services) avec un objectif de satisfaire et de renforcer la
relation avec lui grâce à une connaissance accrue de ses besoins et attentes. Ainsi, il évolue
toujours avec l’évolution de la technologie et il est considérer comme un élément important
pour la conquête de nouveaux clients.
Cependant, le marketing multicanal est à la fois un marketing individualisé qui consiste
à offrir un service unique au consommateur c’est-à-dire cette personnalisation de la relation
client sur internet peut se faire sur les plans du produit, du service, ou de la communication.
Et un marketing communautaire qui permet entre autre d’échanger les informations et de
clavarder entre les consommateurs et les entreprises, ainsi les faire participer à la
personnalisation des produits et services. Ce qui donne la possibilité aux entreprises de
s’adapter facilement aux comportements des consommateurs d’aujourd’hui qui utilise internet
à des fins variées et différentes de celles qu’il poursuivait par le passé14.
14
Notebaert. J-F et al. 2009 « Nouvelle technologie de l’information et de la communication, nouvelles
stratégies marketing », Gestion, Vol. 34, P 77. DOI : 10.3917/riges. 344.0071.
43
Chapitre II La relation client-multicanal, nouvel enjeu stratégique pour les banques
44
Chapitre III Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques
Introduction
Les marketeurs doivent comprendre la nouvelle relation client qui s’étend sur des
canaux en ligne et hors ligne, pour mieux mesurer les actions et les retours sur investissement
d’un nouvel outil de gestion, appelé communément MARKETING MULTICANAL.
Le multicanal est une innovation technologique de procédé, qui produit des méthodes
de production et de livraison de services technologiquement nouveaux. Ainsi, de proposer
aux clients de nombreux moyens de contacts différents aux moyens traditionnels tels que le
face à face dans les agences1. Les entreprises et plus particulièrement les banques, disposent
en plus des traditionnels canaux physiques (agences ou points de contacts physiques), d’une
variété de nouveaux canaux électroniques. Par canal nous entendons un point de contact, ou
une organisation interagie avec ses clients.
1.1 Le multicanal :
L’apparition des nouvelles technologies (internet et mobile), révolutionne la distribution
bancaire, par les nouveaux concepts d’agences, lancement de banque en ligne, de e-agence,
d’application mobile, pour élaborer des modes de distribution et de contacts avec les attentes
des clients. Qui a impliqué la baisse de fréquentation des agences. Selon les marketeurs et les
fournisseurs, le marketing multicanal est un monde sans barrière, où la communication est
orientée client. Nous avons deux types de marketing multicanal selon les canaux de
distribution :
Marketing canal unique :
C’est une organisation qui utilise un seul canal pour communiquer, distribuer et vendre ses
produits et services. Exemple : une entreprise qui vend uniquement via son site web.
1
Des Garet. V. « La gestion de la relation client dans la banque ». Revue française.
44
Chapitre III Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques
Le marketing multicanal :
C’est l’utilisation de plusieurs canaux, par une organisation pour communiquer,
distribuer et vendre ses produits et services et aussi, consiste à offrir les voies les plus
rentables pour distribuer, au sens large, les produits et services aux clients.
Pour une meilleure efficacité du marketing multicanal, il faut donner le choix au
consommateur, communiquer via plusieurs canaux et laissez les clients décider du moment et
du moyen pour accéder à l’information, ainsi présenter une information cohérente pour
assurer de la cohérence du message sur l’ensemble des canaux utilisés.
1.2 Les canaux de distributions :
Pour que, les produits et services soient à la portée des clients visés, il faut disposer de
canaux de distributions performants pour créer de la valeur. L’entreprise de services dispose
aujourd’hui d’une variété de canaux de distribution mis à la disposition du client :
1.2.1 Les canaux virtuels (canaux onlines) :
D’après, SECK. Anne Marianne2, les canaux virtuels, « c’est l’ensemble des moyens de
communications utilisant des technologies avancées de l’information et de la communication,
des technologies multimédias ».
Les automates bancaires :
Le téléphone :
C’est une voix mécanique, qui oriente le client et lui permet de composer un code
d’accès à toute une série de services pour effectuer ses transactions souhaitée (virements,
consultation de compte).
2
SECK. Anne Marianne, « L’innovation de la distribution des services : L’émergence du multicanal », XVII
International Reser conférence-13-15th September-Finland Service Competitiveness and cohesion-Balancing
Dynamics in the knowledge Society.
45
Chapitre III Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques
Le canal web :
Le canal web n’est plus seulement un moyen de communication à sens unique. En effet,
il s’agit désormais d’une plate-forme interactive qui invite aux dialogues. Aussi, est devenus
un important outil de génération de contacts et de profils à bas coût. De même, il permet aux
consommateurs d’obtenir des informations sur les produits qu’ils souhaitent acquérir et aux
entreprises d’avoir des informations sur les comportements et la segmentation de leur client.
Par conséquent, le canal web vise à : dégager des bénéfices et attirer des clients, les fidéliser à
long terme, promouvoir la marque.
Le canal E-mail :
Il sert à envoyer et recevoir toute sorte de documents : courrier professionnel, note de
services graphique, courrier publicitaire mais il permet de s’abonner à des revues
électroniques. L’une des principales raison du développement d’internet, c’est la possibilité de
communiquer dans le monde entier en envoyant et en recevant du courrier électronique, par
l’E-mail3.
Le call center :
Le canal call center ou bien centre d’appels ou encore la plate-forme téléphonique,
permet aux clients de composer le numéro de leur agence ou bien un numéro relatif au centre
d’appels pour les accueillir par le standard de la plate-forme et sont orienté vers les personnes
les plus compétentes pour répondre à leur besoin4.
1.2.2 Les canaux physiques (off line) :
Selon Anne Marianne, (Soussa et Voss. 2006, 357)5, définirent les canaux physiques
comme « l’ensembles des moyens de communication avec le clients employant des
infrastructures physiques (incluant les facilités physiques dans un contexte de services en face
à face et d’infrastructures logistiques dans un contexte de service logistiques) ».
La production et la délivrance du service, est rendu possible par le contact direct entre le
client et le personnel dans une agence, ou bien dans un magasin. Mais, malgré l’importance et
le succès des canaux technologiques sur la distribution des produits et services, les canaux
physiques restent majoritairement utilisés par les clients.
3
JAKOBIAK. F, 2001 « L’intelligence économique », 2eme édition, édition d’organisation, Paris,
P165.
4
Lecat Benoît, 2003 «Du monocanal au multicanal infernal : tend-on vers un point d’équilibre ? », Les Cahiers
du numérique, vol. 4, p 135.
5
SECK Anne Marriane, « L’innovation dans la distribution des services : l’émergence du multicanal », 13-15th
September-Finland Service competitiveness and cohesion-balancing dynamics in the knowledge society », p 5.
46
Chapitre III Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques
47
Chapitre III Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques
48
Chapitre III Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques
commerciale dans le cas ou le multicanal peut être désordonnée dont un segment de client
reçoit des offres similaires car il aura correspondu aux mêmes critères que le segment visé.
Mais la où il ya un facteur risque plus élevé, c’est que les activités multicanaux appartiennent
a d’autres structures indépendantes de l’organisation mère.
Exemple, les centres d’appels relèvent du département marketing et les équipes de vendeurs
sont sous l’autorité de la direction commerciale. La lutte entre les différents départements
peut ainsi porter préjudice à l’efficacité multicanal : les vendeurs se heurtent aux opérations
de marketing direct, les publicités grandes media disputent son budget à la promotion des
ventes….etc. Le multicanal à deux conséquences directes pour le personnel commercial
traditionnel6 : une diminution des effectifs ou un reclassement vers de nouveaux services, et
un glissement des missions vers des activités à plus forte valeur ajoutée (moins de
transactionnel, effectué pour partie par le client et par le centre de contacts, davantage de
conseil) et le recentrage sur les segments de clientèle à plus fort potentiels. Aussi, nous avons
d’autres inconvénients comme, des canaux inadaptés aux besoins des clients touts simplement
par l’absence du bon accueil (des numéros de téléphone toujours occupés ou bien ne
répondent jamais, les automates téléphoniques qui sont organisées pour dissuader le client
d’aller choisir le contact direct avec un conseiller. Par la suite, des compétitions entre les
canaux de distribution ce qui a engendré beaucoup de luttes qui ont été menée dans une vision
de conquête et de fidélisation de la clientèle.
Les consommateurs de services et plus particulièrement ceux des services bancaires ont
de plus en plus de choix grâce à l’élargissement de l’offre des banques.
6
Muriel Jaouen avec Xavier Lucron, 2004 « Sept règles pour lancer une opération multicanal Marketing
Direct », revue n°83.
49
Chapitre III Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques
contact physique n’est pas nécessaire lors de l’évaluation. Et aussi l’évolution de la société
moderne sur le comportement des consommateurs, n’est pas sans conséquences. En effet, les
consommateurs ont de moins en moins de temps à consacrer aux achats alors que leurs
revenus augmentent, et ceci par manque de temps, d’où l’utilité de moyens annexes, rapides
de faire leurs achats ou consommation de service donc la progression du comportement du
client multicanal se déroule sous 03 phases: la recherche d’information, l’achat et le service
après vente, et d’autres aspects de ce processus sont d’abord : les perceptions des clients et
les préférences des choix de canaux (par exemple : il peut choisir la recherche d’information
sur le site web, car c’est beaucoup plus facile et pratique). Ensuite, le client apprend et évalue
ses expériences qui se nourrissent de ses perceptions et préférences, qui finalement guideront
ses achats (par exemple : le client peut ne pas être satisfait de sa recherche dans le site web,
ou il voudra des informations plus personnalisées). Puis, il doit choisir les canaux et les
entreprises qui proposent un choix à deux dimensions dans la perspective du client. Donc, le
processus de décision commence avec les données générées par le processus de décision du
client.
Donc, une bonne gestion ou anticipation des attentes du consommateur devrait permettre à la
banque de maintenir et accroître son fond de commerce, avec le développement des canaux
moins coûteux, sans aussi perdre l’information qui va maintenir la relation avec la clientèle7.
Les clients d’aujourd’hui sont devenus plus mobile qu’auparavant, puisque les coûts de
transferts ou de changement d’institutions sont plus faibles qu’en situation monocanal. Donc
l’étude migratoire représente un enjeu important car ils influencent les résultats commerciaux
de l’entreprise.
7
Lecat Benoît, 2003. Op. Cit. p144.
50
Chapitre III Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques
Selon l’auteur Sophie Jeanpert, (Nicholson et Vanheens, 2007)8, signalent trois modifications
distinctes sur les clients migratoires : le site internet marchand n’influence pas sur le client car
ce dernier ne modifie son comportement, auprès de leur enseigne habituelle et reste fidèle au
magasin physique. Comme aussi, il ya le client mixte et achète par le biais des deux canaux
mis à disposition. Pour la troisième distinction, concernant les clients qui choisissent le nouvel
canal en détriment le canal initial. De ce fait, les clients qui utilisent (magasin+ internet) ont
une durée de relation avec l’entreprise plus longue que les clients qui utilisent la combinaison
(catalogue+ internet). Ce résultat suggère que le canal magasin (qu’il soit associé à internet ou
au catalogue conduit à des relations plus longues. Finalement, quelque soit le comportement
migratoire considéré (migration transactionnelles ou bien relationnelle), il est considéré
comme une source de développement.
La banque à distance vient pour faciliter l’exécution des opérations par la clientèle tout
en se déplaçant d’un canal à un autre. Ce qui a engendré l’apparition des concurrents :
exemple de la banque directe, ainsi le développement des nouvelles technologies de
l’information et de la communication (minitel, téléphone, ordinateur), développé le
comportement du consommateur, amélioration du service client et aussi la possibilité de faire
du marketing direct plus ciblé, par la proposition d’une multitude de produits et services
financiers soit B to B (Business to Business) ou bien B to C (Business to Customer).
Nous avons la stratégie par segment de la clientèle, qui se défini par l’orientation des
clients à fort potentiel vers les agences, où ils peuvent êtres prise en charge individuellement
(la personnalisation de la relation dans un modèle one to one). Par contre, les clients à faible
potentiel sont orientés vers les canaux à distance les moins coûteux.
Pour la deuxième stratégie qui est la stratégie par produit. C'est-à-dire que les
opérations à forte valeur ajoutée sont réalisées en agence mais les opérations courantes à
faible valeur ajoutée sont privilégiées sur les canaux à distance.
8
Sophie Jeanpert, 2009 « Réseau de magasins et commerce électroniques : analyse de déterminant de l’adhésion
du personnel au multicanal » ; thèse de doctorat, université de Lille. P 44, 45.
51
Chapitre III Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques
Dans cette section nous allons citer les facteurs clés du succès du marketing multicanal et
aussi les modèle du marketing multicanal, ainsi que ses objectifs dans la stratégie marketing.
Enfin, nous allons parler sur la mesure de l’efficacité du marketing multicanal.
Les canaux de distributions à distance peuvent avoir un impact positif sur les clients y
compris les entreprises et cela par :
L’amélioration de la satisfaction et de la fidélité des clients par la proposition des offres, plus
personnalisées grâce à une connaissance accrue de leurs attentes. Les faibles coûts d’accès à
de nouveaux marchés ainsi, la multiplicité des réseaux de vente d’une bonne communication
interne et la qualité fournie en terme de services (proposer le bon produit au bon moment).
Pour travailler la relation client, conduit à considérer une combinaison de canaux adaptés à un
usage de groupe de clientèle. L’avantage de ce choix c’est d’optimiser le ciblage en fonction
des habitudes des consommateurs et de leurs intérêts, comme il conduit à développer et à
éclater le portefeuille. Par contre, l’approche usage vise à aligner pour chaque tache le bon
canal et conduit aussi à une tarification différenciée suivant le canal afin d’inciter le client à
passer par le bon canal. Ainsi, pour l’approche d’adaptation systématique, est une approche
qui laisse le choix du mode d’accès pour le client quelque soit son segment et ses besoins du
moment. Le dernier modèle qui est le monocanal, c’est un modèle propre aux établissements
spécialisés reposant sur une base de clientèle.
52
Chapitre III Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques
Selon HELFER J-P et MICHEL Géraldine (2004)9, définirent que l’enjeu réside, dans
l’association des nouveaux canaux de contacts aux trois grands besoins que sont : prospecter,
fidéliser, communiquer.
Prospecter :
Pour que l’entreprise élargir son portefeuille et sa cible, à pour obligation de prospecter
de nouveaux clients et pour atteindre son objectif elle a associée plusieurs canaux qui sont :
les centres d’appels qui connaissent un succès inattendu, par leur coûts réduit.
Le téléphone est un canal de rencontre, rapide et interactif, chaleureux et aussi adapté même si
les techniques de ventes par téléphone ont peu évolué (script, guide d’entretient,
argumentaire), donc la prospection téléphonique est aussi un préalable à une d’un commercial
ou d’un envoi de courrier.
Dans le secteur B to B (business to business), le télémarketing peu être utiliser pour détecter
les projets en voie de réalisation. Donc, les six étapes de la construction d’un plan stratégique
autour des centres d’appels sont : définir les objectifs commerciaux d’un centre d’appel ainsi,
définir ses applications (vente directe, pénétration de marché, prospection), définir la
couverture du centre d’appel (les segments de marché choisis) et construire un plan
d’investissement (type de ressources engagées, modèle de coûts d’exploitation aussi,
construire un plan de coordination avec les autres canaux (intégration avec la force de vente,
les partenaires d’affaires et Internet) et enfin, établir les indices de performance (mesure de
l’efficacité et des coûts ). Puis, un autre canal qui la SMS (Small Message Send), se sont des
massages courts qui peuvent toucher, potentiellement touts les détenteurs du mobile qui ont
donnés leurs accords pour recevoir des massages à caractère publicitaire, ou dans un cadre
d’une relation avec la marque. Donc, l’abonné par SMS doit bénéficier d’avantages,
d’informations personnalisées.
Fidéliser :
Selon Jean-Marc Lehu (2000)10, signifie que : « la fidélité est un enjeu majeur, car il
coûte dix fois moins cher de conserver un client d’en recruter un nouveau ». Donc la
fidélisation se défini comme un attachement, une constante de la relation dans le temps. Le
client souscrit au service par l’instauration d’une confiance. Un client fidèle renouvelle son
9
HELFER J-P et MICHEL Géraldine, 2004 « La stratégie de contact avec les clients au moyen de canaux
Multiples : une nécessite mais des dangers réels », IAE de Paris (Université Paris 1 • Panthéon -
Sorbonne) - GREGOR.
10
Lehu. J-M, 2000 « La fidélisation client », 2éme édition, édition d’organisation, Paris, P37.
53
Chapitre III Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques
achat de façon périodique, non seulement, il a une relation continue avec son fournisseur mais
il en dit du bien. Pour cela, les entreprises s’appuient sur le mailing c’est-à-dire, par l’envoi
des catalogues, des supports papier aux clients et aux prospects, pour les inciter à l’achat de
nouveau produits. Ainsi, l’e-mailing et en raison de ses faible coûts, l’envoi des courriers
électroniques est en augmentation grâce à son interactivité et ses offres qui permettent de
mieux s’adapter et mieux accepter par le client. Comme aussi, le service client qui est sollicité
à l’incitative du client, devenant un moyen privilégié de fidélisation.
Communiquer :
Les entreprises, pour améliorer leurs contacts et leurs relations avec les clients, elles
s’appuient sur le face à face qui est soit en agence, ou à domicile, il est le plus ancien canal
utilisé par les vendeurs et les commerciaux pour solliciter les clients et les prospects, et aussi
le plus répondu de la cadre B to B (business to business), car il permet de mieux écouter le
client avant de lui formuler une offre correspondante à ses besoins. Par souplesse et réactivité
et adaptation. De ce fait, trois grands principes peuvent être prescrits pour améliorer
l’efficacité de la force de vente : le renforcement de l’activité de la force de vente dans
l’acquisition et la pénétration des grands comptes, fournir des supports technologiques à la
force de vente (accès aux systèmes d’informations de l’entreprise) et former la force de
vente aux interactions avec les autres canaux. Par apport aux sites Internet qui ont une
particularité c’est-à-dire que le client décide lui-même de la prise de contact en créant une
relation privilégiée.
Seulement, le succès d’un site internet dépendra de son interactivité de sa conception et sa
mise à jour.
3.4 Les mesure de l’efficacité du marketing multicanal
Selon l’auteur AKIN Arikan11 souligne, que sans outils de mesure du marketing multicanal :
Les résultats marketing seront des souhaits insignifiants, car les résultats commerciaux
qui jouent dans un paysage fragmenté de canaux ne pourront pas être consolidés.
L’intégration de la communication marketing ne peut être attribuée à des canaux de
façon optimale, car l’efficacité de chaque canal n’est pas prise en compte
Les stratégies marketing centrées client restent inefficaces car l’image du client est
fragmentée entre les différents canaux. Donc, pour la mise en œuvre de ses outils de mesure
il faut : mieux comprendre les initiatives marketing, et une meilleure compréhension des
11
ARIKAN. A :”Multichannel Marketing: Metrics and Methods for on and Offline Success”, Sybex, 2008.
54
Chapitre III Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques
préférences des clients en étudiant leurs comportements à travers les différents canaux,
comprendre quels produits et services désirés par les clients.
Conclusion
Les banques d’aujourd’hui devront se préparer aux nouvelles mutations technologiques, pour
faire face aux problèmes épineux de la saturation des canaux traditionnels de distribution de
services bancaires.
Donc, grâce à l’apparition du multicanal qui a pu changer l’environnement bancaire par la
naissance constante de nouvelles voies d’interactions des entreprises avec leurs clients et qui
propose à cette dernière des offres personnalisées dans une optique de « one to one ».
55
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Introduction
Afin de mener à bien notre travail, nous avons suivi la démarche suivante :
56
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
pour les clients de ces banques pour obtenir des résultats plus précis et pertinents pour
notre problématique.
1.1 Présentation générale de l’enquête
Pour la collecte des informations, notre démarche méthodologique est axée sur
l’exploitation en faisant recours à une enquête de terrain par questionnaire auprès d’un
échantillon représentatif de 45 agences bancaires publiques et 07 agences bancaires privées
de la wilaya de Tizi-Ouzou. Pour réaliser notre enquête, nous nous somme déplacées
auprès des agences bancaires publiques et privées implantées dans le territoire de la wilaya
de Tizi-Ouzou.
L’enquête a été lancé le 20 mars 2014 pendant 15 jours, puis nous avons redistribué
le questionnaire durant le mois de juillet et août ce qui fait donc (2 mois et 15jours). En
effet cette enquête a été mené en parallèle avec la 2éme enquête pour les clients des agence
bancaires enquêtés avec un échantillon varié qui est de 200 clients répartis sur les agences
bancaires de la ville de Tizi-Ouzou. Ce qui explique, l’allongement de sa duré. Afin de
confirmer les résultats obtenus et de savoir est ce que l’objectif ultime qui est de rendre
le client fidèle, après l’avoir satisfait avec un produit de qualité, est réalisé. Ces deux
questionnaires ont été suivi d’un entretien (question/réponse direct) au niveau de certaines
agences ainsi, au niveau des clients enquêtés. (Des spécimens de ces questionnaires sont
présentés en annexe).
Lors de la réalisation de cette enquête nous avons rencontré principalement quelque
difficulté à savoir :
la difficulté de la maitrise du temps, nous a présenté la majeure difficulté parce que
nous ne pouvons pas forcer les enquêtés à remettre dans les délais prévus. D’autant plus,
nous étions obligé, pour certains d’entre eux, de se présenter plusieurs fois dans
l’espérance de retrouver le questionnaire rempli en raison de leur surcharge de travail, ce
qui nous a fait perdre énormément du temps.
L’avis non favorable pour avoir accès à certains chefs d’agences bancaire, en raison
qu’ils n’acceptent pas de recevoir les simples citoyens.
Comme vous le savez, la surface de la wilaya de Tizi-Ouzou est grande et elle
compte plusieurs communes, la distance entre ces communes nous a couté chère sur le plan
physique, ainsi que sur le plan financier, lors des déplacements.
Malgré toutes ces difficultés, nous ne somme pas découragées, pour aller au bout de notre
enquête et pour arracher un maximum d’informations pertinentes relatives à notre étude. Il
57
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
y a lieu de signaler que certains responsables se sont montrés coopératifs et ils nous ont
énormément aidé par tous les moyens (entretien, orientation, documents….), ils nous ont
même demandé de les consulter en cas de difficulté, ce qui nous a encouragé à suivre notre
travail avec volonté.
L’analyse des résultats de notre enquête, se fera avec une analyse descriptive qui
nous a permis de faire ressortir un certain nombre de caractéristiques liées à notre thème de
recherche (à l’enjeu des TIC et son impact sur le renforcement de la relation
banque/client), en utilisant le logiciel Excel (2007) pour effectuer les tableaux de fréquence
qui est un logiciel de traitement de données, cette méthode est considéré la plus facile pour
l’analyse des données.
1.2 Présentation de l’échantillon d’étude
Notre enquête a porté sur cinquante deux (52) agences publiques et privés. A
travers cette échantillon d’enquête, nous avons souhaité travailler sur tout le réseau
bancaire mis en place, publique soit-il ou privé.
Les résultats de l’enquête que nous avons obtenus auprès de sujet, dévoile un taux de
1,92% de non réponse, un taux beaucoup moins élevé (très faible) par rapport aux
répondant aux questionnaires qui s’élève à 98,08% de la population souhaitée, soit 51
agences pour un échantillon cible fixé à 52 agences.
Le tableau suivant résume le nombre d’agences existantes au niveau de la wilaya de
Tizi-Ouzou, ainsi que le nombre de celles ayant accepté de nous répondre.
Tableau N°4 : Présentation de l’échantillon de l’enquête 2014
Nombre de Nombre de
Nombre questionnaires questionnaires
Banques d'agences distribués % récupérés %
BADR 11 11 100% 11 100%
BDL 12 12 100% 12 100%
BEA 2 2 100% 2 100%
BNA 6 6 100% 6 100%
CNEP 9 9 100% 9 100%
CPA 5 5 100% 5 100%
Société
Générale 2 2 100% 2 100%
ABC 1 1 100% 1 100%
BNP Paribas 1 1 100% 1 100%
EL Baraka 1 1 100% 1 100%
Natexis 1 1 100% - 0,00%
AGB 1 1 100% 1 100%
58
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Agences Agences
Variables publiques % privées %
Clients d’entreprises et
organismes 9 4,50% 0
Clients particuliers : 2 1% 0
Commerçant 43 21,50% 13 6,50%
Salarié 42 21% 12 6%
Retraité 48 24% 5 2,50%
Etudiant 5 2,5% 21 10,50%
Total 149 74,5% 51 25,5%
59
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
échantillon comme suit : commerçant 6,50%, salarié 6%, retraité 2,50%, étudiants 10,50%,
entrepreneurs 0,50%. Donc d’après ces résultats nous avons remarqués un taux de 75, 50%
des clients qui font recours à des agences publiques et un taux de 26% des clients des
agences privées.
1.4 Élaboration et production du questionnaire
Dans notre recherche, nous avons opté pour le questionnaire, composé de questions
ouvertes et fermées selon le cas. Dans ce contexte, nous avons classé notre questionnement
à travers lequel nous cherchons à répondre aux questions posées en six (groupes) et ce, en
vue de diversifier le champ sondé.
Le premier groupe comporte des questions relatives à l’environnement interne de la
banque (questions de 1 à 5). Il traduit la situation générale de l’agence, son identification à
travers son âge, son lieu d’implantation, et la qualité des contacts avec leurs clients.
Le deuxième groupe décrit l’environnement externe de l’agence (questions de 6 à
21), il étudie la clientèle de l’agence bancaire, leurs attentes et besoins, et aussi les services
et produit offert par ces agences bancaire, la qualité de la relation banque-client et les
différentes outils de fidélisation utilisées par ces agences bancaires.
Le troisième groupe comporte des questions relatives à l’intégration de la
technologie en sein des agences bancaire de la wilaya (questions de 22 à 35) qui visent à
définir la réalité de l’application des TIC et son effet sur leurs clientèles.
Le quatrième groupe contient des questions relatives à l’utilisation de l’outil
informatique dans les agences bancaires, la date de son acquisition, son état actuel, ainsi
l’existence d’un informaticien au niveau de ces agences (questions de 36 à 42).
Le cinquième groupe présente des questions relatives à l’utilisation et l’état de la
monétique dans la banque qui défini les outils de paiement les plus utilisés (questions de
43 à 51).
Enfin, le sixième groupe comporte des questions sur l’existence du marketing dans
ces agences bancaire (question de 52 à 59).
Pour le deuxième questionnaire qui est adressé à la clientèle des agences enquêtés de
la wilaya de Tizi-Ouzou, contient 21 questions soit des questions qui représentes les
caractéristiques de la clientèle (le sexe, tranche d’âge, leur identification), d’autres
questions sur leurs suggestions et attentes vis-à-vis des prestations offerts par leurs agences
bancaires et leurs degrés de satisfaction.
60
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Le réseau des banques publiques est réparti en six (6) banques à savoir (BADR, BNA,
CPA, BEA, BDL et CNEP banque), tandis que le réseau des banques privées est réparti en
six (6) banques à savoir (Société Générale(SG), BNP Paribas, Natexis, El Baraka Bank,
Arab Banking Corporation (ABC) et Alegria golf Bank (AGB) sur le territoire de la wilaya
de Tizi-Ouzou.
Ǎ partir des données et les résultats du tableau ci-dessus, nous remarquons que la
BADR et la BDL sont les banques les plus denses dans la wilaya de Tizi-Ouzou avec un
taux de 23,08 % pour la BDL et 21,15% pour la BADR du total des agences implantées
dans la wilaya, soit un réseau de Onze (11) agences pour la BADR et Douze(12) agences
pour la BDL. L’objectif visé par l’état est de promouvoir les activités agricoles, artisanales,
agro-industrielles à travers la BADR, les activités des PME et PMI (avec le dispositif de
soutient aux jeunes ANSEG) et les activités de professions libérales et des particuliers à
travers la BDL dans les milieux urbains, ruraux et montagneux de la wilaya. La CNEP est
classée en troisième position avec un réseau de neuf (9) agences réparties dans quelque
daïra de la wilaya, soit 17, 31 % du total du réseau d’agences, la densité de la CNEP
banque est très importante pour favoriser et développer les activités de crédits au logement
et la mobilisation de l’épargne. Quant à la BNA et CPA, les banques les plus anciennes en
61
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Algérie, elle dispose d’un réseau d’agences moyen dans la wilaya avec six (6) et (5)
agences respectivement, soit des taux de 11,54 % et 9,62 % du total des agences
implantées dans la wilaya. Enfin, la BEA se caractérise par une faible présence avec
seulement deux (2) agences implantées dans la daïra de la wilaya, soit 3,84 % du total du
réseau. Pour les banques privées, après la disparition de l’agences ’El Khalifa Bank en
2004, le réseau n’a commencé à se développer qu’à partir de 2008. Au total, sept (07)
agences sont implantées dans la wilaya qui sont : la (SG) avec deux (02) agences qui
représente 3,84 % du réseau de la wilaya, par contre la BNP Paribas, Natexis, El Baraka
Bank, ABC et AGB comptent une (01) agence pour chacune, soit un taux de 1,92%.
En somme, il y a lieu de préciser que la répartition des agences bancaires dans la wilaya de
Tizi-Ouzou correspond à celle enregistrée au niveau national. A titre d’exemple, la BADR,
qui est la banque la plus dense au niveau national, elle occupe la première position avec la
BDL dans la wilaya de Tizi-Ouzou en termes de densité, tandis que la BEA, qui se
caractérise par un réseau faible en Algérie, elle occupe la dernière position en termes de
répartition de son réseau dans la wilaya.
Nous allons présenter la répartition spatiale des agences bancaires publiques et privées
dans les tableaux suivants pour savoir la répartition du réseau bancaire sur le territoire de
la wilaya de Tizi-Ouzou par commune.
Banques et
communes BADR BDL BEA BNA CNEP CPA Nombres d'agence %
Tizi-Ouzou 1 3 2 2 3 2 13 28,89%
Tigzirt 1 1 2 4,44%
Azazga 1 1 1 1 4 8,89%
Fréha 1 1 2,22%
Azzefoun 1 1 2,22%
Larbaa (L.N.I) 1 1 1 1 4 8,89%
Michelet 1 1 1 3 6,67%
Ouadhia 1 1 2 4,44%
Boghni 1 1 1 3 6,67%
Ouacif 1 1 2,22%
D.E.M 1 1 1 1 4 8,89%
D.B.K 1 1 1 1 1 5 11,11%
Bouzguen 1 1 2,22%
Tizi-rached 1 1 2,22%
Total 11 12 2 6 9 5 45 100,00%
62
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Source : établi par nous mêmes à partir de données actuelles des agences bancaire.
Source : Etabli par nous même à partir des statistiques de 2014 des agences bancaires
privées dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Donc, nous avons obtenus ce schéma suivant qui est le nombre total des agences publiques et
privées dans la wilaya de Tizi-Ouzou en 2014.
Figure N° 6: Nombre total d’agences bancaires dans la wilaya de Tizi-Ouzou en 2014
Total des
total des Nombre total
agences
agences d'agence
bancaires
bancaire bancaires
publiques
privées (7) (52)
(45)
D’après les tableaux précédents, nous avons aboutis à une inégalité et une mauvaise
répartition du réseau bancaire sur le territoire de la wilaya. En effet, nous remarquons que,
seulement 14 communes qui sont dotées d’agences bancaires. Cela signifie que les besoins
des prestations bancaires ne sont pas couverts dans les autres communes, ce qui pousse les
gents de ces dernières à recourir et à se déplacer aux communes avoisinantes disposant des
agences bancaires.
À côté de cela, nous observons une concentration du réseau bancaire publique dans
la commune de Tizi-Ouzou avec un taux de 28,89%. Concernant, la concentration du
réseau bancaire privée est de 85,71%. La densité bancaire de cette commune s’explique par
la concentration de la population et par le développement des infrastructures et des
activités économiques (entreprises publiques et privées et les services administratifs).
63
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
1
Draa Ben Kheidda.
2
Draa El Mizane.
3
Larbaa Nath Irathen.
64
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Bouzguen et Azzefoun dans le but d’améliorer le développement local et rural dans ces
villes qui se caractérise par une faible densité par rapport aux autres villes.
Section 02 : Analyse et interprétation des résultats de l’enquête
Dans cette section nous allons procéder à l’analyse et au traitement des données
recueillis auprès des agences bancaires, puis nous allons présenter quelques solutions et
recommandation dont il est important de tenir compte dans les perspectives de
développement de la banque, et l’amélioration de la relation banque/client. Ainsi,
l’augmentation de l’application des nouvelles technologies au sein des banques publiques.
4
T.O : Tizi-Ouzou.
65
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Variables %
la qualité des contacts avec les services clients?
Très satisfait (A1) 27,45%
Satisfait (A2) 60,78%
Pas satisfait (A3) 9,80%
L'amélioration de la relation avec les clients?
La création d'un climat positif, être
chaleureux et sympa (B1) 78,43%
Contact permanent et visite périodique (B2) 72,55%
Amélioration continue de la qualité des
offres (B3) 76,47%
Proposition des nouveaux produits (B4) 52,94%
Organisation des foires et des portes
ouvertes aux clients (B5) 11,76%
66
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
D’une part, durant la réalisation de notre enquête, nous remarquons que presque la
totalité des clients (86,27%) se sont des anciens clients dont on trouve parfois des clients
entreprises, des commerçants et des retraités qui ont des relations avec leurs agences dès sa
création exemple (des clients entreprises comme ERIAD Tizi-Ouzou et l’entreprise
ENIEM qui ont des relations datent des années 1975). Donc, ces des clients que les
agences bancaire enquêtées essayent de les garder et de les fidéliser par tout les moyens
disponibles et en leurs offrant toujours des services de qualité qualifié. Contre, un taux
assez peu élevé qui est de 58,82% des nouveaux clients. Ce qui signifie, que les agences de
Tizi-Ouzou ne disposent pas et n’intègrent pas de la nouvelle technologie d’information et
de la communication (NTIC) qui mis à la disposition de sa clientèle touts les canaux de
distribution à distance (online), qui répond aux objectifs de nos agences bancaire pour la
conquête des nouveaux clients en lui proposant des outils de fidélisation électronique et
moderne tels que l’individualisation de la relation (marketing One to One), le bouche-à-
oreille électronique et favorise une connaissance accrue des attentes des clients. Ainsi, la
multiplicité des réseaux de vente d’une bonne communication interne et la qualité fournie
en terme de services (proposer le bon produits au bon moment). Questions F1, F2 de
l’analyse globale de l’enquête).
67
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Variables %
68
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
D’autre part, les réponses obtenues pour le choix de l’agence par leurs clients
reviennent à la qualité des services offerts avec un taux de 90,20%, 76,47% des clients
choisisses leurs agences par apport à la gamme des produits offerts et 74,51% par apport à
la proximité. (Questions G1, G2, G3, G4 de l’analyse globale de l’enquête). En outre, nous
avons constaté que 96,08% des agences de Tizi-Ouzou intègrent de la nouvelle
technologie tels que : le système de télé compensation avec un taux de 96,08%, le réseau
de distributeur automatiques (DAB) 88,24% où en trouve l’implantation de ces derniers
soit au niveau du chef lieu de la wilaya ou bien seulement au niveau des régions les plus
denses dans la wilaya . Et d’autres régions qui se dotent seulement de (2 à 3 agences ou
parfois une seule agence) en remarque l’absence de ce réseau. Ainsi, l’intégration du
réseau SWIFT avec un taux de 56,86% suivi par le réseau de paiement électronique chez
les commerçants (TPE) qui est de 50,98%. Ce qui explique, le refus de ces derniers de
69
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
l’utiliser pour ne pas être contrôlé par le service de fiscalité. Pour le réseau internet nous
avons seulement 56,86% un taux moins importants qui dispose de l’internet au niveau de
leur agence, par apport à la totalité des agences bancaire enquêtées qui est de 52. Et selon
aussi, les déclarations des interrogés sur les nouvelles technologies intégrés au niveau de
leurs agences nous avons l’e-banking, EDI (Échange de Données Informatisé). (Questions
TO1, TO2, TO3, TO4, TO5, TO6, TO7 de l’analyse globale de l’enquête).
En ce qui concerne, les enquêtes que les agences bancaires de Tizi-Ouzou font pour
étudier l’impact de son offre multicanal sur le comportement de ses clients nous
remarquons un taux de 54,90% de non réponses, contre un taux très faible qui est de
43,14% de réponses « oui ». (Questions W1, W2 de l’analyse globale de l’enquête). Ce qui
explique l’absence d’informations et de confiance sur l’utilisation des nouveaux canaux de
distributions et donc le recours des clients vers l’utilisation des canaux physiques les plus
sécurisé pour eux. Malgré, que le rôle de cette offre multicanal ou bien les canaux online
selon les interrogés des agences enquêtées été par degré d’importance d’informer les
clients avec un taux de 84,31% et de vendre (80,39%), ensuite d’aider à vendre avec un
taux de 72,55% et enfin les économies d’échelles seulement avec 13,73%. (Questions
AA1, AA2, AA3, AA4, AA5 de l’analyse globale de l’enquête).
70
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Variables %
L'intégration de la nouvelle technologie dans les
banques?
Oui (T1) 96,08%
Non (T2) 0%
Si oui, lesquelles?
Réseau des distributeurs automatiques
(DAB), un système Intranet (TO1) 88,24%
Un système de télé compensation (TO2) 96,08%
Un réseau de paiement électronique chez
les commerçants (TPE), (TO3) 50,98%
Un réseau "Banque à domicile" (TO4) 5,88%
Un réseau " SWIFT" (TO5) 56,86%
Un réseau Internent (TO6) 27,45%
Autres (veuillez précisez) (TO7) 9,80%
L'effet de l'introduction des nouvelles technologies
sur la relation avec les clients?
Satisfaction du client (U1) 82,35%
Fidélisation des clients (U2) 80,39%
Amélioration de la qualité de service (U3) 86,27%
Disparition des contraintes de place (U4) 72,55%
Disparition des contraintes de temps (U5) 82,35%
La communication de l'offre multicanal aux clients?
Marketing direct en agence (V1) 96,08%
Marketing média "presse, radio, télévision"
(V2) 17,65%
Marketing hors média "événement, salon"
(V3) 21,57%
Marketing web "réseau sociaux, site
internet, e-mailing" (V4) 41,18%
Autres (veuillez précisez) (V5) 0%
Des enquêtes pour étudier l'impact de l'offre
multicanal sur le comportement des clients?
Oui (W1) 43,14%
Non (W2) 54,90%
Pensez-vous que la banque devient plus
communicative avec l'intégration des TIC?
Oui (X1) 96,08%
Non (X2) 1,96%
Les canaux onlines mis à la disposition des clients?
Automates "DAB/GAB" (Y1) 86,27%
Web "site web, e-mailing"' (Y2) 62,75%
Téléphone "call center, mobile, SMS" (Y3) 29,41%
Autres (veuillez précisez) (Y4) 3,92%
L'équipement d'un DAB/GAB?
Oui (Z1) 70,59%
Non (Z2) 21,57%
Est-il opérationnel en dehors des horaires
d'ouverture de l'agence?
Oui (Za1) 62,75%
Non (Za2) 9,80%
71
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
72
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
s’implantent dans le chef lieu de la wilaya. (Questions AN1, AN2, AN3 et questions AP1,
AP2, AP3 de l’analyse globale). Enfin, pour le nombre titulaire de cartes bancaires en
niveau des agences de Tizi-Ouzou nous l’avons trouvé avec un taux de 74,51% pour un
nombre qui est plus de 100 et un taux de 13,73% des agences bancaire qui nous ont déclaré
le chiffres exacte du nombre titulaire de cartes bancaires. (Questions AQ1, AQ2, AQ3 de
l’analyse globale). Donc, d’après les résultats globale que nous avons-nous remarquons
que l’état de la monétique au niveau des agences bancaires de Tizi-Ouzou est assez peu
développée et que ces agences doivent encore offrir beaucoup d’efforts en matière
d’intégration des TIC et d’automatisation de ces instrument de paiement. Ainsi, d’offert
aux clients des nouveaux moyens de paiement très rapide et efficace. Encore, de
développer les techniques utilisé pour faire connaitre les cartes bancaires car les agences se
basent uniquement sur les documents remis aux clients avec un taux de 84,31% suivi par
l’affichage avec 80,39% et seulement 19,61% pour la publicité. (Questions AR1, AR2,
AR3, AR4 de l’analyse globale selon le tableau ci-dessous).
Variables %
Les outils de paiement les plus usités?
Chèques (AJ1) 98,04%
Virement (AJ2) 64,71%
Effet de commerce (AJ3) 60,78%
Le projet d'automatisation des instruments de
paiement?
Oui (AK1) 50,98%
Non (AK2) 15,69%
En projet (AK3) 25,49%
L'automatisation des chèques?
Oui (AL1) 56,86%
Non (AL2) 31,37%
L'émission des cartes bancaires?
Oui (AM1) 92,16%
Non (AM2) 1,96%
Type de cartes bancaires émises par les banques ?
Carte de retrait (AN1) 94,12%
Carte de crédit (AN2) 3,92%
Carte de paiement (AN3) 60,78%
l'année de l'installation des cartes bancaires?
Avant 2006 (AP1) 5,88%
Après 2006 (AP2) 88,24%
Autres (veuillez précisez) (AP3) 1,96%
Le nombre titulaire de cartes bancaires?
Moins de 100 (AQ1) 7,84%
73
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
En général, nous avons obtenus selon le Tableau N°16. 64,71% des agences bancaire
publiques y compris privées qui font des études de marketing et cela pour les exigences des
clients et la distribution des produits. Contre un taux de 33,33% des réponses négatives.
(Questions AS1, AS2 de l’analyse globale).
Quant aux recours à la publicité pour la vente des produits, nous avons constaté un
taux de 62,75% de réponses affirmative c’est-à-dire qui font de la publicité pour la vente
de leurs produits. Et, seulement 31,37% qui ne le font pas. (Questions AT1, AT2 de
l’analyse globale). Concernant, le déplacement à la recherche de la nouvelle clientèle nous
avons un taux de 80,39% des agences qui se déplacent en raison du manque d’information
sur les produits par les clients. Contre, un taux de 15,69% des agences qui ne se déplacent
pas. (Questions AU1, AU2 et AUO1, AUO2, AUO3, AUO4 de l’analyse globale). C’est
dans ce contexte, que nous avons trouvé un taux de 58,82% des produits des agences de
T.O sont connus par toute la population de la localité d’implantation un taux assez peu
important et 39,22% des produits qui ne sont pas connus par la population de la localité
d’implantation des agences bancaires de Tizi-Ouzou. (Questions AV1, AV2 de l’analyse
globale).
Enfin, pour les problèmes et les entraves majeurs rencontrés par les agences de Tizi-
Ouzou nous avons désigné : les problèmes de la concurrence avec un taux de 68,63%
ensuite les difficultés d’informer la clientèle sur les nouveautés en raison des techniques
utilisés traditionnel et qui sont peu développé et qui ne servent pas à la conquête de
nouveaux clients avec un taux de 58,82%. Comme, nous avons aboutis à un taux de
56,86% et 50,98% des problèmes relatif à la difficulté d’entretenir des relations
personnalisées avec la clientèle et la non maitrise de l’outil informatique et de la
technologie. Ce qui explique, l’absence des informaticiens au niveau de des agences de
Tizi-Ouzou et le recours à l’entretien et la maintenance des outils informatiques
74
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
uniquement en cas de pannes selon le tableau N°15. Et nous avons, un taux de 7,84% de
déclarations des agences enquêtées sur d’autres problèmes concerne la culture banque qui
est assez peu développé au sein de notre société et d’autre problèmes relatif à
l’environnement. (Questions AW1, AW2, AW3, AW4, AW5, AW6 de l’analyse globale
de l’enquête).
Variables %
De nouvelles acquisitions du matériel informatique?
Oui (AF1) 84,31%
Non (AF2) 5,88%
Si oui, ce matériel a été acquis il ya:
Moins de 2 ans (AFO1) 39,22%
De 2 à 4 ans (AFO2) 33,33%
De 4 à 6 ans (AFO3) 13,73%
Plus de 6 ans (AFO4) 1,96%
L'état du matériel informatique actuel?
Très bon (AG1) 39,22%
Bon (AG2) 56,86%
Moyen (AG3) 5,88%
Supérieur (AG4) 1,96%
Mauvais (AG5) 0%
L'entretien et la maintenance du matériel
informatique?
D'une façon régulière (AH1) 49,02%
Uniquement en cas de pannes (AH2) 49,02%
La disposition d'un informaticien au niveau de
l'agence?
Oui (AI1) 35,29%
Non (AI2) 60,78%
75
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Variables %
communes possèdent un réseau bancaire faible juste de trois (03) à deux (02) agences et
parfois une seule agence par région. D’où nous remarquons une faible intégration de la
technologie voire inexistante dans quelque régions.
2.3.1 L’environnement externe de la banque
Nous allons essayer de s’intéresser de plus prés à la relation agence-client et mettre
en évidence les différents facteurs qui agissent sur cette relation en terme du nombre des
clients titulaire de comptes, les opérations exécutées par ces clients, et les outils de
fidélisation les plus utilisés. Ainsi, de présenter les difficultés rencontrées par les clients au
niveau des agences de la ville de Tizi-Ouzou.
Le nombre de client titulaire de compte
D’après notre enquête nous avons aboutit à des résultats suivant :
Tableau N°17 : Le nombre de clients titulaire de compte dans les agences publiques
En remarque selon le tableau que presque la totalité des agences enquêté publiques
ont un nombre important des clients qui est supérieur à 2000 avec un taux de 92,31%,
seulement une seule agence de CPA que le nombre de ses clients titulaire de comptes
bancaires il est entre 500 et 1500 soit un taux de 7,69%, et cela grâce à l’amélioration des
prestations offerts par les agences bancaire de Tizi-Ouzou auprès de sa clientèle.
Concernant, les agences privée de la ville de Tizi-Ouzou nous avons trouvé le même
pourcentage des clients titulaire des comptes soit un taux de 50%, seulement deux agences
une qui n’ont pas répondu au questionnaire d’enquête, en raison d’absence de temps et la
surcharge du travail. Pour la deuxième agence privée, ces clients titulaires de compte se
trouvent entre 500 et 1500 avec un pourcentage de 16,67%. Ce qui explique aussi le
recours des clients vers les agences privées grâce à ses propositions importantes en termes
de technologie et d’accueil et aussi par apport a son lieu d’implantation dans le chef lieu de
la wilaya de Tizi-Ouzou. Voir le tableau ci-dessous.
77
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Tableau N°18: Le nombre de clients titulaire de comptes dans les agences privées
Agences et
caractéristiques BADR BDL BEA BNA CNEP CPA Effectif %
des clients en dehors de
la commune
d'implantation
Oui 1 3 2 2 3 2 13 100%
Non
Fréquentation de
l'agence
Moins de 50 clients
Entre 50 et 80 clients
Entre 80 et 120 clients 1 3 2 2 3 2 13 100%
la nature de la relation
relation personnalisée 1 3 1 2 3 1 11 84,62%
achat/vente basique 1 1 2 15,38%
Source : Notre enquête 2014.
78
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Tableau N°20: La taille des clients et la nature de la relation dans les agences privées.
Agences et
caractéristiques SG BNP Paribas EL Baraka ABC AGB Effectifs %
Des clients en dehors de
la commune
d'implantation
Oui 1 1 1 1 1 5 83,33%
Non
Fréquentation de
l'agence
Moins de 50 clients 1 1 16,67%
Entre 50 et 80 clients
Entre 80 et 120 clients 1 1 1 1 4 66,67%
La nature de la relation
Relation personnalisée 1 1 1 1 1 5 83,33%
achat/vente basique
Source : Notre enquête 2014.
En ce qui concerne la fréquentation de l’agence, nous avons constaté que les agences
bancaires publiques et privées reçoivent quotidiennement plus de 80 clients par jours, et
cela par rapport à la nature des opérations exécutées par les clients au niveau de l’agence
telle que : le retrait d’argent, le versement, l’ouverture de compte et le besoin des conseils
et informations.
Pour la relation des agences publiques y compris privées envers leur clientèle est une
relation basée sur la personnalisation, en vue d’acquérir et d’avoir un maximum de clients,
et ensuite de les fidéliser en leur proposants des meilleurs services et produits. Dont nous
avons obtenus un taux de 84,62% des agences publiques, et 83,33% pour les agences
privées. Comme nous avons aussi déterminé que 15,38% des agences publiques ont des
relations de nature achat/vente basique et que ses agences là cherchent uniquement à offrir
le service au client mais pas de garder la clientèle à long terme et ce qui est important pour
elles c’est juste d’effectuer un très grand nombre d’opérations d’achat ou de vente.
Les opérations exécutées auprès des agences bancaires publiques
Par nature d’opérations exécutée auprès de l’agence, nous avons constaté que
presque la totalité des agences exécutes les opérations simple tels que : le retrait d’argent,
versement d’argent, ouverture de compte et demandent des conseils, informations sur leur
attentes et besoins ou bien viennent pour des réclamations. Et nous allons essayer de
classer les opérations exécutés auprès de nos agences par degrés d’importance selon les
résultats obtenus des répondus aux questionnaires, et selon le tableau ci-dessous.
79
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Tableau N°21 : Degrés d’importance des opérations exécutées auprès des agences publiques
Fréquence %
Variables 1 2 3 4 1 2 3 4
Retrait d’argent 12 1 92,31% 7,69%
Fréquence %
Variables 1 2 3 4 1 2 3 4
Retrait d’argent 3 1 50% 16,67%
Pour l’opération du second degré c’est l’opération de versement d’argent pour les
agences publiques avec un taux de 61,54% et 16,67% pour les agences privées. Concernant
l’ouverture de compte est classée en troisième degrés avec un taux de 61,54% pour les
agences publiques contrairement aux agences privées qui se trouve en quatrième degré
80
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
avec conseils, informations et réclamations (33,33%). Mais pour les agences publiques en
trouve conseils, information et réclamations en quatrième degré avec un taux de 84,62%.
D’autre opérations que nous n’avons pas cité mais sont déclaré par nos répondants en
tant qu’opérations souvent exécutées sont : le commerce extérieur, la constitution de
dossier de crédit, le virement.
2.3.2 L’intégration de la technologie
Le réseau de télécommunication a été refondu pour permettre d’intégrer les
contraintes de différents projets nationaux. Au final, il y a le réseau intranet qui connecte
les agences avec le site central et doit servir de réseau de secours. La plupart des réponses
du tableau N°17 montre que les réseaux utilisés généralement sont les réseaux intranet et
le système de télé-compensation qui est un système de compensation automatisé de
chèques, des virements, prélèvements, retraits,… pour but de réaliser le processus de
normalisation et de modernisation de la compensation des chèques. Cette opération est
effectuée par des chèques sécurisés délivrés par la banque d’Algérie destinés aux banques.
Ces chèques sont normalisés avec le RIB (relevé d’identité bancaire) qui est personnalisé.
Il est composé de 20 chiffres. Avec un taux de 100%, soit la totalité des agences publique
et la quasi-totalité des agences privées soit (4) agences de la ville de Tizi-Ouzou. Vient
après, le réseau SWIFT avec un taux de 69,23%, seulement neuf (9) agences publiques et
presque la totalité des agences privées (5) agences avec un taux de 83,33% qui sont dotées
de ce réseau qui est fondé sur un système d’ordinateur interconnecté reliant entre les
banques, et qui est utilisé pour les transactions financières comme le transfert d’argent,
encaissement de crédit documentaire, opération de bourse et opérations sur devises. Donc,
le SWIFT permet aux agences d’effectuer des opérations de crédit documentaire sans être
obligé de passer par la direction générale.
Comme nous remarquons aussi, que seulement 53,85% des agences publiques et
50% des agences privées, qui dispose d’un réseau de paiement électronique (TPE), qui est
un équipement spécifique qui permet au détenteur de la carte d’effectuer le paiement de ses
achats chez un commerçant, ou d’effecteur des retraits d’espèces à hauteur de son plafond,
dans les guichets de l’agence rapidement et en toute sécurité. Il est équipé d’un Pin-pad
pour la saisie du code confidentiel, et est connecté en permanence au centre de traitement
monétique de la SATIM. Donc, d’après les interrogés du CPA nous ont confirmé que les
premiers commerçant à qui ont été distribué les TPE, refusaient leur utilisation pour ne pas
81
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
être contrôler par les services de la fiscalité, et les commerçants tendent à minimiser leurs
déclarations fiscales en utilisant le cash.
Pour le réseau internet permet une circulation de données via le satellite pour une
plus grande rapidité des échanges d’information. Seules les agences publiques BDL, BNA,
CNEP, CPA qui l’utilise avec taux faible qui est de 30,77%. Plus deux agences avec un
taux très faible qui est de 15,38% qui disposent d’un réseau « banque à domicile », c’est-à-
dire les clients de ces deux agences peuvent consulter leurs comptes par Internet et chez
eux et qui ne nécessite pas le déplacement vers l’agence. Concernant, les agences privées,
uniquement quatre (4) agences qui se dotent d’un réseau Internet. Ce qui explique
l’augmentation de l’application des TIC dans le secteur privées que publiques.
De ce fait, nous remarquons que le plus grand réseau bancaire international est celui
de la BNP PARIBAS qui est un partenaire de référence des grandes entreprises
algériennes, il permet d’accompagner ces clients dans leurs opérations les plus complexes,
ainsi que dans la réalisation et le financement des opérations du commerce international, il
développe des produits spécifiques à l’entreprise. Cependant, BNP ne permet pas de gérer
l’ensemble de ses comptes en toute autonomie et d’exécuter certaines opérations
(consultation du solde et des mouvements sur les comptes, avec une mise à jour toutes les
heures, consultation des historiques des opérations et des commandes sur les 30 derniers
comptes, commande de chéquier, ajout et suppression de compte et de bénéficiaires , c’est
donc d’optimiser son temps et gagner en efficacité.
82
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
83
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
BNP EL
Agences / caractéristique SG Paribas Baraka ABC AGB Effectif %
Intégration des TIC :
Oui 1 1 1 1 1 5 83,33%
Non
Si oui, lesquelles ?
Un réseau intranet 1 1 1 1 4 66,67%
Un réseau internet 1 1 1 1 4 66,67%
Un système de télé compensation 1 1 1 1 4 66,67%
réseau de paiement électronique 1 1 1 3 50%
réseau Swift 1 1 1 1 1 5 83,33%
réseau «banque à domicile"
Comment communiquez-vous votre offre
multicanal :
Marketing direct en agence 1 1 1 1 1 5 83,33%
Marketing média 1 1 1 3 50%
Marketing hors média 1 1 1 3 50%
Marketing web 1 1 2 33,33%
Autres 1 1 16,67%
Les canaux mis à la disposition des clients :
Automates (DAB/GAB) 1 1 1 1 4 66,67%
Web (site web, e-mailing) 1 1 1 1 1 5 83,33%
Téléphone (call center, mobile,
SMS) 1 1 1 1 4 66,67%
Autres
Source : Notre enquête 2014.
L’offre multicanal des banques publiques et privées est représentée par une gamme
de services utilisant les canaux technologiques, à savoir les automates (DAB-GAB) avec
un taux 92,30% c’est-à-dire que presque toutes les agences publiques qui s’implantent dans
la commune de Tizi-Ouzou (chef lieu de la wilaya) disposent d’un distributeur automatique
de billet (DAB) et seulement une seule agence publique BEA qui se trouve à l’intérieure de
l’entreprise ENIEM5 qui ne dispose pas d’un DAB, en raison qu’elle n’a pas besoins de
l’utiliser. Par ce qu’elle possède une seule catégorie de clientèle (ENIEM et NAFTAL), et
elle peut offrir des services qualifiés de qualité à sa propre clientèle. Ainsi, 84,62% des
agences publiques et 83,33% possèdent un site web, une manière de renforcer leur
présence sur Internet, dont l’objectif est de donner une présentation à l’agence, une
exposition des ses services et produits, ainsi de faire une publicité et une promotion pour
5
ENIEM : Entreprise Nationale Industrielle d’Electroménager.
84
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
les nouveaux produits offerts et d’améliorer la relation avec la clientèle. Car, cette dernière
peuvent s’informer sur les agences sans avoir déplacé mais en consultant juste leur site
web pour accéder aux informations nécessaire (son siège, son numéro de téléphone, ses
adresses email…etc.). Plus, un taux de 38,46% des autres déclarations comme le numéro
vert qui est un numéro mis à la disposition des clients pour qu’ils puissent être plus proches
de leurs agences. En plus de ces technologies les agences privées offrent le service SMS et
téléphone à la clientèle avec un taux de 66,67%. Ce qui permet à la clientèle d’utiliser un
autre canal qui n’est pas encore disponible chez les agences publiques pour la consultation
rapide de leurs besoins et attentes.
De ce fait, nous allons essayer de déterminer l’équipement des agences bancaire
publiques ou bien privées des automates (DAB/GAB), et son fonctionnement en dehors
des horaires d’ouverture de l’agence. D’après les résultats du tableau ci-dessous, nous
avons constaté que :
Tableau N°25 : l’équipement d’un distributeur automatique de billet (DAB) au niveau des
agences publiques
92,31% des agences publiques se dotent d’un distributeur automatique de billets (DAB) et
que un total de 10 agences publiques soit 76,92% que leur distributeur fonctionnent en
dehors des horaires d’ouverture de l’agence, donc uniquement une seule agences qui
dispose pas d’un DAB avec un taux de 7,69%, avec deux agences que leur DAB n’est pas
opérationnel en dehors des horaires d’ouverture de l’agence. Concernant, les agences
privées nous avons aboutis à ce résultat suivant :
85
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Tableau N°26: l’équipement d’un distributeur automatique de billet (DAB) au niveau des
agences privées
BNP EL
Agences privées SG Paribas Baraka ABC AGB Total %
Équipement d'un
DAB :
Oui 1 1 1 1 4 66,67%
Non 1 1 16,67%
Est-il opérationnel
après :
Oui 1 1 1 1 4 66,67%
Non
Un taux de 66,67% des agences privées qui se dotent d’un DAB avec un total de
quatre agences seulement, et nous avons toujours un seule agence qui ne dispose pas d’un
distributeur automatiques de billets, comme nous avons constaté aussi que touts les DAB
sont opérationnel en dehors des horaires d’ouverture de l’agence.
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Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
agences Agences
variable publiques % privées %
Disposition de chargés de clientèle :
Oui 12 92,31% 5 83,33%
Non 1 7,69%
Si oui, ont-ils suivi une formation en la
matière :
Oui 11 84,62% 5 83,33%
Non 1 7,69%
Les outils de fidélisation utilisés :
Cadeaux 2 15,38%
Carte de fidélité 2 15,38%
Espace client 3 23,08%
Magazine client 1 7,69%
Newsletter
Numéro vert 3 23,08%
Service client 7 53,85% 5 83,33%
Garantie 5 38,46% 1 16,67%
Degrés de maitrise de l'information :
Très fort 7 53,85% 5 83,33%
Moyen 5 38,46%
Mauvais 1 7,69%
Existence d'un organe de qualité
Oui 5 38,46% 5 83,33%
Non 3 23,08%
Pas de réponse 4 30,77%
Source : Notre enquête 2014.
Nous avons constaté, d’après les données recueillis auprès des répondons que la
qualité des services offert à leur clientèle est assez satisfaisante, malgré que les agences
bancaire de la ville de Tizi-Ouzou disposent d’un chargé de clientèle qui prend en charge
tout les besoins et attentes des clients avec un degrés de 92,31%, donc un total de 12
agences publiques et avec un taux de maitrise d’information qui est très fort (53,85%) et un
taux de 83,33% pour les agences privées et uniquement une seule agence qui ne dispose
pas d’un chargé de clientèle y compris la quasi-totalité des agences privée avec un taux de
83,33%, et que ces chargées de clientèle ont suivi une formation en la matière soit au
niveau des agences publiques ou bien privées. Concernant, l’existence d’un organe de
qualité, nous avons obtenus un total de cinq (5) agences publique qui ont répondu oui soit
un taux de 38,46%, et 23,08% pour un « non » et un taux de 30,77% pour des agences qui
n’ont pas de réponses. A propos des agences privées nous avons constaté un taux de
87
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
83,33% qui ont un organe de qualité au niveau de la direction à Alger donc un total de cinq
agences.
En effet, notre analyse a fait ressortir un pourcentage de 53,85% de service client qui
est un outil de fidélisation pour nos agences publiques suivi par les garanties avec un taux
de 38,46%. Et juste trois agences qui utilisent le numéro vert avec l’espace client
(23,08%). Plus deux agences qui proposent à ses clients des cadeaux avec des cartes de
fidélité (15,38 %). Ainsi, les agences privées essaye de fidéliser leur clientèle uniquement
avec le service client et les garanties (83,33%). Ce qui expliques que nos agences bancaire
n’intègrent pas les nouveaux moyens de fidélisation à distance comme le bouche-à-oreille
électronique, la proposition des services à domiciles, et l’individualisation de la relation
(par exemple : diffusion par courrier électronique, page d’accueil individualisée) pour la
conquête de nouveaux clients en lui offrant des services très développés.
En générale, le niveau de satisfaction des clients quant aux services qui leur sont offerts par
le personnel de la banque est représenté selon le tableau ci-dessous.
Nous remarquons, d’après les résultats obtenus que le délai d’attentes chez les clients se
varie entre moins de 15 minutes et entre 15 minutes et 30 minutes avec un taux de 58,50%
et 56% pour chacune concernant les clients particuliers (salarié, retraité, étudiants, et ce qui
exerce la fonction libérale), pour les clients entreprises et organismes, les commerçants le
délai d’attentes des opérations il est plus de 30 minutes soit un taux de 15,50% c’est selon
les dossiers. Ce qui explique la non rapidité des opérations exécutés au niveau de nos
agences publiques. Concernant les agences privées nous avons trouvé un taux de 21,50%
des clients qui effectuent leur opération dans un délai moins de 15 minutes. Et, 11,50% des
opérations effectuées dans un délai de 15 minutes à 30 minutes, comme nous avons trouvé
que seulement 2% des opérations exécutés dans un délai plus de 30 minutes.
Pour ce qui est des suggestions et attentes des clients les interrogés déclarent un taux
de 59% de leur suggestions sur les opérations à distances (banque à domicile) ce qui leur
permet d’effectuer leur opérations à domicile sans déplacé vers l’agence, y compris les
banque privée avec un taux de 23%, suivi par la rapidité des exécutions pour les deux
agences publiques et privées qui dévoilent un taux de 54% et 23% pour chacune ce qui
explique le délai d’attente qui parfois dépasse les 15 minutes. Puis, les répondons suggère
avoir des relations personnaliser avec leur agences soit-ils publiques ou privées avec un
taux de 51,50% et 23% pour les deux et que ses agences là leur propose des produits de
qualité en intégrant de la technologie de l’information et de la communication.
88
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
89
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
dispose pas de ce service c’est-à-dire que les préoccupations de la clientèle ne sont prise en
considération par les agences selon les déclarations des interrogés.
Aussi, nous avons constaté que 67,50% et 22% des interrogés nous confirme qu’ils ne sont
pas informer sur les nouveautés de produits au niveau des agences publiques ou bien
privées, et que seulement 8,50% et 3% des clients des deux agences sont informés par les
nouveautés. Et cela par les moyens de communication et de découvert qui sont disponible
et qui nécessite le déplacement vers l’agence tels que : l’affichage (70,50%), (23,50%)
pour les agences publiques et privées, la presse qui est un ensemble de (prospectus,
dépliant, brochures) avec un taux de 59% et 15% pour les deux agences. Et seulement
4,50% et 9% des clients des agences publiques ou bien privées qui découvert les
nouveautés de leur agences par Internet. Concernant, les déclarations des autres interrogés
sur les moyens de découvert des nouveautés c’était l’agence (le canal physique) pour
découvrir les nouveaux produits de leurs agences.
C’est dans ce contexte, que nous nous avons remarqué selon les réponses des
interrogés qu’ils contactent leurs agences publiques avec le canal physique qui est le
déplacement vers l’agence qui dévoile un taux de 60%, et pour les autres canaux de
contacts sont utilisés avec un taux faibles qui est entre 14% pour des clients qui
communique leurs agences avec le téléphone, 7,50% SMS, 6,50% des clients qui reçoivent
des courriers, 5% reçoivent des e-mails, et enfin 3,5% utilisent seulement le site web.
Contrairement aux agences privées qui mis à la disposition de sa clientèle tous les canaux
de contacts physiques avec un taux de 5%, ou bien les canaux à distance comme le
téléphone avec un taux de 24%, courriers 11%, e-mail 20,50%, SMS 22,50% et site web
8,50%.
La conception d’une bonne qualité de service offert aux clients demeure un facteur
déterminant pour la résistance de la banque et le ralliement d’autres segments de clientèle,
les l’intégration des nouveaux canaux de contact ou bien de communication à distances qui
va procurer le gains du temps pour la clientèle et la rapidité des exécutions, et
l’amélioration de la qualité des produits et services offerts. C’est dans ce contexte que nous
avons interrogés nos les clients des agences enquêtés sur les moyens de communication
avec leur agences et nous avons trouvés un résultat dans ce tableau suivant :
90
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Donc, nous avons trouvé que 70% des clients préfèrent se rendre visite à l’agence
que d’utiliser les autres canaux de communication et un taux de 30% des clients qui
utilisent les automates les DAB pour effectuer leurs transactions de retrait d’argent. Pour
les clients d’entreprises nous avons constaté un taux de 5% selon notre échantillon d’étude
qui préfère l’utilisation du canal physique (la visite d’agence) et 2% qui utilisent le
téléphone. Notamment pour les agences privées nous avons remarqué qu’elle a proposé les
différents moyens de communications pour ses clients que ce soit physique avec un taux de
24,50% ou bien le contact avec les automates avec un taux de 22%, 19,50% pour les
clients qui communiquent avec leurs agences par téléphone et taux de 9,50% par courriers
électroniques. Comme le montre le tableau ci-dessous.
Tableau N°30: les moyens de communication avec les agences privées
91
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Agences Agence
Variables publiques % privées %
Moins de 10 1 16,67%
plus de 20 6 46,15%
Avez-vous fait appel à de nouvelles
acquisitions :
Non 1 16,67%
Moyen 3 23,08%
Mauvais
De 2 à 4 ans 2 15,38%
De 4 à 6 ans 3 23,08%
92
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
reste d’agences refuses de nous donner le nombres de micro ordinateurs qu’elles possèdent
en raison que ses informations son propre à l’agence et impossible de nous fournir ce genre
d’informations et pour les avoirs il faut demander à la direction générale au niveau
d’Alger. Concernant, les agences privée nous constatant, d’après les déclarations des
répondons que le nombre d’ordinateur est égal au nombre de salariés, c'est-à-dire chaque
employé possède son propre ordinateur. Et pour les autres nous avons obtenu un taux de
16,67% des agences qui ont un nombre de micro ordinateur qui est moins de 10. Et 16,67%
d’agences le nombre de micro ordinateurs varie entre 10 à 20. Ainsi, toutes les agences
publiques ont fait appel à de nouvelles acquisitions avec un taux de 100% , pour les
agences privées nous avons obtenus un taux de 50% des agences qui ont aussi fait appel à
de nouvelles acquisitions et seulement une seule agence qui n’a pas acheté de nouveau
micro ordinateur soit un taux de 16,67%.
Les réponses des interrogées d’agences publiques ou bien privées, relatives à l’état
du matériel informatique utilisé se situent entre bon (53,85%), très bon (30,77%), moyen
(23,08%), pour les agences privées se situent juste entre très bon (66,67%), et bon
(16,67%). En raison que le matériel à été acquis seulement mois de deux ans. Relativement
pour les agences publiques le matériel a été acquis moins de 2 ans avec un taux de
(61,64%), entre 4 à 6 ans (23,08%), et entre 2 à 4 ans (15,38%), pour ce qui est plus de 6
ans nous avons un taux de (7,69%).
Lorsque nous avons interrogé nos répondants sur l’entretien et la maintenance de leur
matériel informatique, les réponses ont été comme suit : l’opération est effectuée d’une
façon régulière à 61,54%, et uniquement en cas de pannes 38,46% pour les agences
publiques, pour les agences privées procèdent à l’entretient et la maintenance de leur
matériel informatiques d’une façon régulière à un taux de 83,33%. En outre, 53,85% et
33,33% des agences publiques et privées qui disposent d’un informaticien, et que 46,15%,
50% des agences publiques et privées qui ne disposent pas d’un informaticien. ce qui
permet de dire qu’en cas de panne ou de besoin, les agences doivent faire appel aux
informaticiens de la direction du réseau d’exploitation siégeant au niveau du chef lieu de
wilaya.
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Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
94
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Agences Agences
Variables publiques % privées %
Les outils de paiement les plus
utilisés :
Chèques 13 100% 5 83,33%
Virement 11 84,62% 2 33,33%
Effet de commerce 8 61,54% 1 16,67%
L'automatisation des instruments de
paiements :
Oui 10 76,92% 5 83,33%
Non
En projet 3 23,08%
L'automatisation des chèques :
Oui 12 92,31% 3 50%
Non 1 7,69% 2 33%
L'émission de carte bancaire :
Oui 13 100% 5 83,33%
Non
Les cartes bancaires émises :
Carte de retrait 13 100% 5 83,33%
Carte de crédit 1 7,69%
Carte de paiement 9 69,23% 3 50%
L'année de l’installation des cartes des
cartes bancaires :
Avant 2006 4 30,77% 1 16,67%
Après 2006 9 69,23% 4 66,67%
Autres
Le nombre titulaire de cartes bancaires
Moins de 100
Plus de 100 11 84,62% 4 66,67%
Autres 2 15,38%
Qu'elles sont les techniques utilisées
pour faire connaitre les cartes
bancaires :
Affichages 8 61,54% 4 66,67%
Publicité 5 38,46% 3 50%
Documents remis aux clients 9 69,23% 4 66,67%
Autres
Ce qui est relative à l’automatisation des chèques nous avons aussi opté pour un taux
très élevé qui est de 92,31% pour les agences publiques et 50% pour les agences privées.
Comme nous avons trouvé des agences qui n’ont pas encore projeté à l’automatisation des
chèques soit un taux de 7,69% publiques et 33% privées.
Cependant, les résultats obtenus des clients des agences enquêtées, concernant le
moyen de paiement le plus usité et le plus préférable pour leurs transactions nous confirme
que la plupart des clients détiennent des cartes bancaires, mais ils toujours préfèrent le
paiement par chèques. Ce que nous avons démontré dans le tableau ci-dessous :
96
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
clients
entreprises
et Clients
Variables organismes % particuliers %
Paiement par
chèques
Oui 9 4,50% 170 85%
Non
Paiement par
carte bancaire
Oui 65 33%
Non
Total 9 4,50% 235 118%
Source : Notre enquête 2014.
Donc, nous avons constaté un total de 4,50% des clients entreprises enquêtées ne
détiennent pas des cartes bancaires et préfèrent réglés leurs transactions par chèques. Et
que 85% des clients particuliers enquêtés répartis entre (salarié, retraité, étudiants,
commerçant et entrepreneurs) préfèrent aussi le paiement par chèque. Car, pour eux ces
cartes fonctionne comme les chèques au tant que ça nécessite toujours le déplacement vers
l’agence, et que nos agences ne se dotent pas d’un réseau national qui facilite le retrait
d’argents pour ces clients qui peuvent se trouvés dans différentes régions, comme aussi le
retrait avec la carte est limité donc ils sont obligés toujours de recourir vers l’utilisation du
chèque. Parfois, lors de l’utilisation de DAB ils se trouvent en face de beaucoup de
problème techniques comme : le vol de l’argent, et des erreurs en cas de consultation de
compte, le blocage de la carte au moment de son utilisation.
97
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
retraits dans les guichets après l’installation de DAB, c’est ce que nous avons vérifié nous-
mêmes lors de la réalisation de l’enquête, les guichets de la caisse étaient encombrés au
moment où les DAB étaient libres, ce manque revient au coût de ce matériel qui est très
élevé.
Pour les techniques utilisées pour faire connaitre les cartes bancaires nous avons trois
techniques adoptées par les agences bancaires publiques enquêtées, les documents remis
aux clients est le moyen le plus fréquent qui est utilisé par 69,23% des réponses, suivi par
l’affichage avec 61,54 % et seulement 31,46% des réponses liées aux techniques de la
publicité. Pour les agences privées nous avons trouvé un taux de 66,67% pour affichage et
documents remis aux clients, 50% pour la publicité.
Agences Agences
variables publiques % privées %
Des études de marketing :
Oui 9 69,23% 5 83,33%
Non 3 23,08%
Recours à la publicité pour la vente des produits :
Oui 8 61,54% 5 83,33%
Non 4 30,77%
Le déplacement à la recherche de la nouvelle
clientèle :
Oui 8 61,54% 5 83,33%
Non 4 30,77%
La connaissance du produit par la population :
Oui 9 69,23% 2 33,33%
Non 3 23,08% 3 50%
Les difficultés et les entraves rencontrés :
Non maitrise de l'informatique et la
technologie 4 30,77%
Fidéliser la clientèle vue la concurrence 8 61,54%
98
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Nous avons obtenus un résultat de 69,23% des agences publiques qui font des études
de marketing, avec un taux de 23,08% de réponse non. Pour les agences privée nous avons
trouvées la quasi-totalité environ 83,33% des réponses oui.
Quant au recours a la publicité pour la ventes des produits de nos agences nous avons
constaté un taux de 61,54% et 83,33% des réponses oui respectivement pour les agences
publiques et privées, et un taux de 30,77% de réponses non au niveau des agences
publiques.
Relativement, à la question de déplacement à la recherche de la nouvelle clientèle
nous avons constaté un taux de 61,54%, et 83,33% des agences enquêtées publiques et
privées se déplacent à la recherche de la clientèle pour fructifier et élargir le nombre de ses
clients. Et nous avons obtenus 30,77% des réponses négative à ce sujet. Comme nous
avons constaté que 69,23%, et 33% des produits des agences bancaires enquêtées sont
connus par toute la population de la localité d’implantation. Ce qui signifie que les produits
bancaire des agences publiques sont très connut par rapport aux agences privées.
Seulement 23,08% des réponses non concernant les agences publiques comparativement à
50% des réponses non des agences privées. Et cela revient à quelques difficultés et
entraves rencontrés par ces agences enquêtées que se soit au niveau de : la fidélisation des
clients vue la concurrence (61,54%), production d’un service de qualité qualifié (38,46%),
la non maitrise de l’outil informatique et de la technologie et la difficulté d’informer les
clients sur les nouveautés et aussi entretenir une relation personnalisée avec un taux de
30,77%. Concernant, les déclarations des interrogés des agences privées à propos des
difficultés rencontré donc pour eux elles dépendent de l’environnement, et quelques
problèmes relative à la personnalisation de ses clients et la manière de les fidéliser à long
terme avec un taux de 16,67%.
2.4 Analyse et interprétation des résultats dans les régions de Tizi-Ouzou
Nous allons prendre un exemple de quelques régions les plus denses dans la wilaya
de Tizi-Ouzou pour interprété les données recueillis lors de la réalisation de notre enquête.
99
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
100
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
seulement 20% (une agence) qui se base sur une relation d’achat/vente basique pour
Azazga et DBK.
Tableau N°35: La clientèle de l’agence
101
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
80%) pour chacune au niveau d’Azazga. Et, un taux de 100% pour DBK pour les conseils
et les réclamations (4éme degré).
Tableau N°36 : les opérations les plus exécutées par degré d’importance
Azazga DBK
Fréquence % Fréquence %
Variables 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
Retrait
d’argent 4 1 80% 20% 4 1 80% 20%
Versement
d’argent 1 3 1 20% 60% 20% 1 1 3 20% 20% 60%
Ouverture
de comptes
1 3 1 20% 60% 20% 3 2 60% 40%
Conseils,
informations
et
réclamations
1 4 20% 80% 5 100%
Source : Notre enquête 2014.
De ce fait, nous avons obtenus également un taux de 100% et 75% des opérations les
plus usitées au sein des agences de LNI et DEM respectivement toujours l’opération de
retrait avec un degré d’importance N° 1. Relativement à l’opération du versement d’argent,
est classée en second degré avec un taux de 50% pour les deux régions. Suivi par
l’opération d’ouverture de compte en 3éme (50% pour les agences bancaire de DEM), et
(25% pour LNI). Enfin, en dernier et en 4éme degré nous avons constaté un taux de 75% des
clients qui demandent des conseils et informations, réclamations à DEM (Draa El Mizane)
et 50% pour les agences bancaire de LNI (Larbaa Nath Irathen). C’est dans ce contexte,
que nous avons constaté selon les résultats des deux tableaux que l’opération de retrait est
la plus utilisée au niveau des agences bancaire des régions enquêtées telle que : Azazga,
DBK, DEM, LNI.
102
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Tableau N°37 : les opérations les plus exécutées par degré d’importance
DEM LNI
Fréquence % Fréquence %
Variables 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
Retrait
d’argent 3 1 75% 25% 4 100%
Versement
d’argent 1 2 1 25% 50% 25% 2 1 50% 25%
Ouverture
de comptes 1 2 1 25% 50% 25% 1 1 1 25% 25% 25%
Conseils,
information
et
réclamations 1 3 25% 75% 1 2 25% 50%
Source : Notre enquête 2014.
103
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Par la suite, les agences des régions enquêtées celle d’Azazga, DBK, DEM, LNI,
procède à la communication de son offre multicanal avec un taux de 100% par le
marketing direct en agence. Concernant, le marketing web nous avons constaté un
pourcentage de 60% pour les agence d’Azazga, et seulement 25% réparti entre DEM, LNI.
Ainsi, 50% (deux agences) utilise le marketing hors média (événement, salon) et une seule
agence d’Azazga (20%) qui utilise le marketing média. Cette offre multicanal est
représentée par une gamme de services à savoir les automates (DAB/GAB) avec un total
de 100% pour Azazga et DBK, DEM et 75% pour la région de LNI. Ce qui explique, la
disposition de ces régions qui s’implantent en dehors du chef lieu de la wilaya d’un
distributeur automatique de billets. Ainsi, 80% l’utilisation du canal web au niveau
d’Azazga, 75% pour DEM et 50% pour LNI. Cependant, l’utilisation du téléphone est
représentée avec un taux qui est moins élevé seulement 50% au niveau des agences de
104
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
DEM et 40% à Azazga, 25% pour LNI. Ainsi, selon les autres déclarations des interrogés
des agences enquêtées nous confirme que certaines agences bancaire dans ces régions mis
à la disposition des ses client un nouveau canal qui est le e-banking.
Donc, nous avons constaté un total de 100% d’équipement du DAB au niveau des
agences bancaire d’Azazga et DEM et qui fonctionne en dehors des horaires d’ouverture
des agences. Avec, 60% pour DBK. Plus, un taux de 40% de ces DAB de DBK ne
fonctionnent plus en dehors des horaires d’ouverture. Seulement, une seule agence de LNI
qui dispose d’un distributeur automatique de billet avec un taux de 25%. Ce qui signifie, le
développement des ce type d’opération dans les agences bancaire qui se trouve en dehors
du chef lieu de la wilaya et ce qui évite le déplacement de ces clients vers d’autres agences
bancaire.
105
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
(4 agence sur 5). Suivi par (3 agences) 75% des agences de LNI, 40% pour DBK qui ont
répondu affirmativement et que la totalité 100% ont suivi une formation en la matière.
Seulement une seule agence à Azazga et une seule aussi à LNI qui ne dispose pas d’un
chargé de clientèle avec (20%, 25%) pour chacune, 60% pour DBK.
Quant aux outils de fidélisation utilisés nous avons obtenus un résultat de 100%
c’est-à-dire que la totalité des outils sont les services clients pour les agences d’Azazga,
80% pour espace clients et 40% pour les garanties. Ainsi, un taux de 100% de garanties
pour les agences de LNI, seulement, 25% pour le numéro vert et le service client et un taux
de 75% (3 agences) qui utilisent l’espace clients.
106
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Comme nous avons constaté un taux de 50% d’espace clients et le numéro vert,
garanties utilisée au sein des agences bancaires de la région de DEM. Seulement, 25% de
cadeaux et la disposition du numéro vert pour les clients de ces agences. Ainsi, nous avons
obtenus 100% de garantie pour DBK et 40% pour l’espace client, 20% pour le service
client et le numéro vert. Ce qui expliques que les outils de fidélisation à distance ne sont
pas encore développés tels que : le bouche-à-oreille électronique, l’individualisation de la
relation….etc. des outils qui vont acquérir de nouveaux clients ainsi de les fidéliser à long
termes en leur offrants des nouvelles technologies facile et rapide dans leurs transactions.
En ce qui concerne le degré de maitrise d’information nous remarquons un taux de
100% de réponses « moyen » pour DBK, 80% pour Azazga et seulement 20% de réponses
très fort pour cette dernière, 75% de réponses moyens pour LNI et très fort pour les
agences de DEM. Ainsi, un taux de 25% de réponses moyens pour DEM et très fort pour
LNI.
Relativement à l’existence d’un organe de qualité au sein des agences bancaire des
régions enquêtées nous avons trouvé un résultat de 100% et 75% de pas de réponses pour
les agences de DBK et LNI, 60% pour les agences d’Azazga et uniquement 25% de pas de
réponses pour les agences de DEM. Concernant, les réponses « oui » nous avons constaté
un taux de 50% pour les agences de DEM et 40% pour Azazga et seulement un taux moins
élevé qui est de 25% pour les agences de LNI. Pour le reste nous avons constaté un taux de
25% de réponses « non » pour les agences de DEM.
2.4.4 Informatisation de l’agence
L’informatisation des agences nous indique le degré d’utilisation de l’informatique
au sein des agences bancaire des régions enquêtées celles d’Azazga, DBK, DEM et LNI
qui s’implantent en dehors de la commune de Tizi-Ouzou. Et de mesurer le taux de
développement des ces régions relative à l’intégration de la technologie d’information et de
la communication selon les résultats du tableau ci-dessous :
Selon les données nous avons obtenus un taux de 80% des agences bancaire de la région
d’Azazga disposent entre 10 à 20 micro ordinateurs et 75% de réponses égale concernant
les régions de DEM et LNI, 60% pour DBK. Et seulement, 25% ce qui fait une seule
agence à DEM qui dispose d’un nombre d’ordinateur qui est moins de 10 plus 20% pour
DBK et une autre agence qui dispose d’un nombre de micro ordinateurs plus de 20. Ainsi,
la totalité de ces agences ont fait appel à de nouvelles acquisitions. Ce qui explique le bon
état du matériel informatique au sein des agences bancaire de ces régions qui s’élève à
107
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
80% au niveau de DBK et 75% pour DEM et LNI, 60% pour Azazga. Or, nous avons
remarqué que 40% soit (2 agences) pour Azazga et 25% soit une seule agence pour DEM
et LNI, 20% pour DBK que leurs matériels informatique été retrouvé dans un état très bon.
Et cela relative à la date d’acquisition de ce matériel qui est de 60% des réponses moins de
2 ans pour Azazga et (75%, 60%, 50%) de réponses de 2 à 4 ans pour les régions de LNI et
DEM, DBK. Et uniquement une seule agence que son matériel informatique a été acquis de
4 à 6 ans soit un taux de 25% pour DEM et 20% pour DBK.
D’une part, nous remarquons que 75% des agences de DEM qui procède à l’entretien
et maintenance de son matériel informatique d’une façon régulière. Suivi par un taux de
108
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
50% pour LNI et 40% pour Azazga, 20% pour DBK. Mais 80% des réponses obtenus sont
destinés pour l’entretien qui se fait uniquement en cas de panne ce qui fait (4 agences pour
DBK), 60% (2 agences) pour Azazga, 50% pour LNI et seulement une seule agence à
DEM.
D’autre part, nous avons constaté que seulement 3 agences soit un taux de 60% des
agences d’Azazga qui disposent d’un informaticien et 75% pour DEM, contrairement à
LNI (Larbaa Nath Irathen) dont nous avons trouvé uniquement une seule agence sur 4 qui
dispose d’un informaticien soit un taux faible qui est de 25%. Ce qui signifie que le reste
c’est-à-dire que 100% des agences de DBK, 75% (3 agences pour LNI) et 40% pour
Azazga (2 agences), 25% pour DEM (1 agence) qui ne disposent pas d’un informaticien au
niveau de leurs agences.
Donc d’après notre analyse nous avons remarqué que le degré d’informatisation au
niveau des agences bancaire des régions d’Azazga, DBK, DEM et LNI reste peu développé
et que ces agences doivent intégrer encore de la technologie, comparativement au nombre
de micro ordinateurs qu’elles possèdent quant à l’acquisition du matériel nous avons
constaté que le matériel était dans un état « bon », car il a été acquis nouvellement. Ainsi,
nous avons remarqué une existence faible d’un informaticiens au niveau des ces agences,
voire même inexistant dans quelques régions. Ce qui explique le recours a l’entretien et la
maintenance de son matériel uniquement en cas de panne.
2.4.5 L’utilisation et état de la monétique dans les agences bancaire des régions
enquêtées
L’introduction de la monétique dans le secteur bancaire des régions d’Azazga, DBK,
DEM et LNI est donnée comme suit :
Nous avons constaté un taux de 100% ce qui fait la totalité des agences bancaire
d’Azazga, DBK, DEM, LNI qui procède aux paiements par chèque bancaire, dont nous
avons aussi remarqué que la totalité des agences de DEM (100%) utilise le virement et
l’effet de commerce. Par contre, LNI nous avons un taux de 75% (3 agence sur 4).
Concernant Azazga nous avons obtenus un taux faible qui est de 20% et 40% pour les
agences de DBK donc uniquement une ou deux agences qui utilise le virement et les effets
de commerce.
Quant à l’automatisation des instruments de paiement nous remarquons que 50% des
agences de DEM et 50% des agences de LNI qui projettent à l’automatisation de ses
109
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
instruments. Contre, 40% pour DBK et 20% pour Azazga. Ainsi, 60% des réponses
négatives au sein des agences d’Azazga et DBK. ce qui explique que seulement 20% (une
seule agence) qui a répondu affirmativement et 20% en projet de le faire y compris les
agences de DEM avec un taux de 50% et 25% de LNI. Ce qui a aboutis à un taux faible
d’automatisation des chèques que 40% à DBK et 25% au niveau de LNI, 20% pour Azazga
donc presque la totalité des agences d’Azazga qui ne projettent pas à l’automatisation de
ses chèques avec 75% pour DEM et LNI, 60% pour DBK.
110
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
aux clients
Autres 1 25%
Source : Notre enquête 2014.
Relativement à l’émission des cartes bancaire, nous avons obtenus un total de 100%
pour toutes les agences bancaires d’Azazga, DBK, DEM et LNI et aussi un total des ces
cartes émises se sont les cartes de retrait. Suivi, par un taux de 80% de carte de paiement
au niveau d’Azazga, 50% à DEM et seulement et 40% pour DBK, 25% à LNI. Ainsi, la
totalité de ces cartes ont été installé récemment c’est-à-dire après 2006. Et le nombre
titulaire de ses carte est de plus de 100 clients au niveau des agences DEM et LNI soit un
total de 100%, plus 60% pour DBK. Ensuite, un taux de 80% à Azazga c’est-à-dire qu’une
seule agence que le nombre titulaire de ces cartes est moins de 100 clients, avec 40% pour
DBK. Car, les moyens utilisés pour faire connaitre les cartes de bancaire aux clients c’est
uniquement les documents remis aux clients avec un total de 100% pour les agences
d’Azazga, DBK et LNI, 75% pour DEM. Puis l’affichage avec un pourcentage de 100%
pour les agences de DEM, 80% pour Azazga et 75% pour LNI, 60% pour DBK. Et nous
avons 25% des déclarations des répondons que le chargé de clientèle propose le produits
bancaire aux clients dès l’ouverture des comptes particuliers. Donc, nous avons constaté
d’après les résultats du tableau ci-dessus que l’état de la monétique au niveau des agences
bancaire d’Azazga, DBK, DEM et LNI reste toujours peu développé concernant
l’automatisation des instruments de paiements et les chèques et aussi le manques de
technologie pour faire connaitre les produits bancaire et ces agences ne s’appuient pas sur
les moyens à distance tels que : « le web, le téléphone, e-mail , l’internet ».
2.4.6 L’existence du marketing
Compte tenu de l’efficacité de la politique marketing dans la distribution du produit
bancaire, nous avons interrogé les responsables des agences bancaires d’Azazga, DBK,
DEM et LNI, dont nous avons obtenus un taux de réponses qui de 80% pour les agences
d’Azazga et 60% pour DBK, 50% pour les régions de DEM et LNI. Contre, un taux de
50% de ces agences (DEM et LNI) qui font recours à la publicité pour la vente de ces
produits et 40% pour Azazga, seulement 20% pour DBK. Et 80% de réponses négatives
pour DBK, avec 60% pour Azazga, 50% pour DEM et LNI.
Relativement à la question du déplacement à la recherche de la nouvelle clientèle,
100% des réponses des agences de LNI et DBK, 80% des réponses d’Azazga et 50% des
réponses des agences de DEM ont répondu affirmativement c’est-à-dire que le personnel
111
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
de ces agences bancaire se déplace sur le terrain en vue de regagner d’autres segments de
clientèle potentielle. Ainsi, 50% des réponses de DEM ne le fasse pas.
Nous avons un taux de réponses qui est de 80% pour DBK, 75% pour LNI, et 50%
pour DEM et seulement 20% pour Azazga, estiment que leurs produits sont connus par
toute la population de leur implantation. Alors que, 80% des réponses des agences
d’Azazga, 50% de réponses de DEM et 25% de réponses en niveau de LNI, 20% pour
DBK ont déclaré que leurs produits ne sont encore connus par les citoyens.
Concernant les difficultés et les entraves rencontrés nous les avons classé ici par
ordre d’importance : un taux de 100% de réponses au niveau des agences bancaire de LNI
et de DBK qui ont des difficulté d’informer la clientèle sur les nouveautés et la
concurrence, 80% des réponses des agences d’Azazga, 75% des réponses de (DEM et LNI)
112
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
Les équipements tombent en pannes de façon fréquente et que les DAB installés dans
les banques sont de très mauvaise qualité technique6.
Les espèces sont l’instrument de paiement préférable pour les entreprises.
Le refus des cartes internationales par les DAB dans les banques constitue un obstacle
majeur à l’attraction des investisseurs et touristes étrangers.
Pour les recommandations nous avons cerné l’enjeu des TIC dans la gestion des banques et
son impact positif sur la relation banque/client au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou.
En effet, les TIC engendrent des changements modifiant toutes les méthodes de travail. Et
le comportement des banquiers vis-à-vis de leur client. Pour ce faire, les banques de la
wilaya de Tizi-Ouzou doivent :
suivre l’évolution technologique et évoluer avec toute nouveauté dans ce domaine.
développer d’avantage l’usage de logiciel de travail et de réseaux tels que l’extranet et
l’internet au sein des banques.
Une bonne répartition de la technologie sur toutes les agences bancaires de touts le
territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou d’une manière cohérente et juste.
L’étude des attentes et des besoins des clients ainsi que de leurs exigences qui
veulent être écoutés, informés et servis au moindre prix ;
Une segmentation de la clientèle en vue d’appliquer à chaque groupe de clients
ayant les mêmes besoins, une action de marketing appropriée ;
Optimisation de l’utilisation des supports médiatiques afin de mettre les clients au
courant de toutes les nouvelles offres bancaires.
Se doter des centres commerciaux avec des (TPE) terminaux de paiement
électroniques.
développer la culture de la population algérienne en matière de l’utilisation des cartes
bancaires et de faire leur achat avec ces cartes.
Permettre aux clients d’être informés de l’ensemble des avantages que leur procure la
carte bancaire et recevoir de leur banque des illustrations à propos de la manière de
son utilisation. En effet, la carte demeure toujours un nouvel instrument de paiement.
6
Les distributeurs installés en Algérie ont été déjà utilisés en Europe avant d’être importés.
114
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
115
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
En ce qui concerne l’utilisation des moyens de paiement, nous avons constaté une
faible utilisation notamment la carte de paiement. Comme, nous avons remarqué lors de la
distribution de notre questionnaire auprès des clients des agences enquêtés que presque le
total des clients possèdent des cartes bancaires mais des cartes qui ne les utilisent jamais,
en raison du manque de la confiance et la méconnaissance de ce nouveau instrument de
paiement et qui provoque quelquefois des obstacles et que cette carte fonctionne comme le
chèque puisque ça demande toujours le déplacement vers l’agence. Surtout dans des
moments où le distributeur automatique de billet (DAB) se trouve en panne ou bien dans
quelques agences ce DAB ne fonctionne jamais en dehors de leurs horaires d’ouvertures.
Donc, ils préfèrent utilisés le chèque qui est pour eux un instrument peu complexe et qui
est plus sécurisé. Or, parfois nous avons aperçus l’absence des canaux de distributions tels
que : les automates qui sont mises à la disposition de la clientèle au niveau des agences qui
se s’implantent en dehors du chef lieu de la wilaya, ce qui pousse cette clientèle à recourir
vers d’autres agences dans d’autres régions. Enfin, d’après les interrogés des agences
bancaires enquêtées nous affirmes que le problème majeur qui se pose c’est la concurrence
et les difficultés d’informer les clients sur les nouveautés, ce qui signifie la disposition de
ces agences uniquement des canaux physique traditionnel et l’absence de nouveaux
canaux à distance (online) à cause la faible de l’intégration de la technologie de
l’information et de la communication (TIC).
Nous n’avons pas procédé à l’analyse des agences bancaires des autres régions qui
reste car elles se caractérisent par un faible réseau bancaire c’est-à-dire (3 à 2 agences par
région ou parfois une seule agence) ce qui ne nous donne pas des réponses exactes et
pertinentes à notre analyse.
116
Chapitre IV Analyse stratégique de la relation client-multicanal dans les banques
de Tizi-Ouzou
117
Conclusion Générale
Conclusion générale
L’objet de notre travail consiste en l’étude des agences bancaires publiques et privées de
la wilaya de Tizi-Ouzou quant aux déploiements des canaux de distribution dans un contexte
exacerbé par l’apport technologique et marketing des banques. Le monopole des banques
publiques se trouvent confronté à une nouvelle dynamique de marché étant directement
induite par les banques privées en permettant une influence directe sur la relation banque-
client.
Pour ce faire, nous avons élaboré un éclairage théorique sur le concept du marketing
relationnel à partir des notions du marketing numérique, son émergence, ses objectifs, son
évolution. Jusqu’à l’apparition du multicanal dans la distribution des services.
L’enquête de terrain a été menée auprès de la totalité des agences bancaires de la wilaya
de T.O (Tizi-Ouzou). Nous avons distribué deux questionnaires. Le premier adressé aux
directeurs des agences bancaire, alors que le second a été destiné aux clients des agences
enquêtées. Nous nous sommes intéressés à la stratégie marketing d’une manière générale,
ainsi qu’a l’offre multicanal et sa place dans la stratégie marketing de ses agences et son
impact sur le renforcement de la relation banque-client.
L’analyse des données recueillies de notre enquête, après traitement, nous a permis d’obtenir
quelques résultats fort intéressant quant aux questions relatives à la multiplication des canaux
de distribution des produits et services bancaires.
L’intégration du multicanal fait face aux insuffisances des stratégies marketing des agences
publiques, comparativement aux agences privées, qui ont su déployer leur stratégie
multicanal, grâce à leur expérience et leur maitrise de la technologie et des techniques
marketings.
117
Conclusion Générale
118
Conclusion Générale
119
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages :
Articles et revues :
ARIKAN. A, 2008 « Multichannel Marketing: Metrics and Methods for on and Offline
Succes », Sybex, 2008.
BADOC. M, 2007 « L’essentiel du marketing bancaire et de l’assurance », Edition
Revue Banque, Paris.
DES GARETS. V et AL : 2009 « l’approche relationnel dans les banques mythe ou
réalité ? »Revue financière de gestion, n°19.
DES GARET. V, « La gestion de la relation client dans la banque ». Revue française.
HELFER J-P et MICHEL Géraldine : 2004 « La stratégie de contact avec les clients
au moyen de canaux multiples : une nécessite mais des dangers réels », IAE de Paris
(Université Paris 1 • Panthéon -Sorbonne) – GREGOR. Paris
Ivens. B et Mayhrofer. U, 2003 « Les facteurs de réussite du marketing relationnel »,
Revue : décision marketing.
114
Bibliographie
Thèses :
Aurélien Robert, 2012 « Comment les marques peuvent-elles réussir à capter un
consommateur de plus en plus nomade en intégrant le marketing mobile dans leur
stratégie ? », mémoire de recherche appliqué. Paris.
Camille-de-Solms, 2011 « l’expérience de consommation », thèse professionnelle.
Pôle universitaire Léonard de Vinci. France.
LOÏC PLE, 2006 «La coordination d’un réseau de distribution multicanal : le cas de la
banque de détail ». Thèse de doctorat, université de Paris.
Sophie Jeanpert, 2009 « Réseau de magasins et commerce électronique : analyse des
déterminants de l’adhésion du personnel au multicanal », Thèse de Doctorat,
université de Lille.
115
Liste des tableaux
Tableau N°03 : Les avantages et inconvénients des différents canaux de distribution ......... P47
Tableau N°06 : Le réseau bancaire de la wilaya de Tizi-Ouzou à la fin 2013 ........................ P61
Tableau N°07 : répartition des agences bancaire publiques de la wilaya de Tizi-Ouzou...... P62
Tableau N°08 : répartition des banques privées de la wilaya de Tizi-Ouzou 2014................ P63
Tableau N°18 : le nombre de clients titulaire de comptes dans les agences privées .............. P78
Tableau N°19 : La taille des clients et la nature de la relation dans les agences publiques .. P78
Tableau N°20 : la taille des clients et la nature de la relation dans les agences privées ........ P79
Tableau N°21 : Degré d’importance des opérations exécutées auprès des agences publiques
............................................................................................................................................................. P80
Tableau N°22 : Degré d’importance des opérations exécutées auprès des agences privées . P80
Tableau N°23 : l’intégration des TIC au niveau des agences publiques................................. P83
Liste des tableaux
Tableau N°24 : l’intégration des TIC au niveau des agences privées ...................................... P84
Tableau N°25 : L’équipement d’un DAB au niveau des agences publiques .......................... P85
Tableau N°26 : L’équipement d’un DAB au niveau des agences privées ............................... P86
Tableau N°27 : la qualité des services offert aux clients ........................................................... P87
Tableau N°29 : Les moyens de communications avec les agences publiques ........................ P91
Tableau N°30 : les moyens de communications avec les agences privées .............................. P91
Tableau N°31 : l’informatisation au niveau des agences de la ville de T.O ........................... P92
Tableau N°34 : L’existence du marketing dans les agences bancaires .................................... P98
Tableau N°36 : Les opérations les plus exécutées par degré d’importance ..........................P102
Tableau N°37 : Les opérations les plus exécutées par degré d’importance ..........................P103
Tableau N°40 : La qualité des services offerts aux clients ........................................................ 106
Figure N°1 : Les phases du marketing relationnel selon l’axe de consommateur ..............................21
Figure N°6 : Nombre total d’agences bancaires dans la wilaya de Tizi-Ouzou en 2014...........63
Questionnaire
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
THEME :
1
Questionnaire
Pas satisfait
Quel est le nombre de vos clients (nombre de titulaires de comptes auprès de l’agence),
donnez un chiffre si c’est possible ?
Moins de 500 clients…………………
Entre 500 et 1500 clients…………………
Entre 1500 et 2000 clients…………………
Plus de 2000 clients…………………
quels sont les critères de segmentation de votre clientèle ?
Segmentation des particuliers :
Age
Fonction
Salaire
Situation familiale
2
Questionnaire
3
Questionnaire
Priorisez-vous une intimité clientèle dans une optique de personnaliser la relation avec le
client ?
Personnalisationde la relationrenforcée
Achat/vente basique
Moyen
Mauvais
Quels sont les principaux outils de la qualité utilisés par les banques ?
Enrichir et diversifier l’offre
Renforcer la proximité
Gérer les insuffisances
Un bon accueil
Education et formation du personnel
Quels sont vos estimations des coûts dela non qualité ?
Réduction des bénéfices
Perte de plusieurs clients
Bouche à oreille négatif
Toucher la réputation de l’agence
III. Questions relatives à l’intégration de la technologie :
Est ce que vous intégrez dans votre banque de nouvelles teomportechnologies ?
Oui Non
Si oui, lesquelles ?
5
Questionnaire
6
Questionnaire
7
Questionnaire
8
Questionnaire
Quels sont les techniques utilisées pour faire connaitre les cartes bancaires ?
Affichage
Publicité
……………………………………………………………………………………….
L’étude du marché
……………………………………………………………………………………….
Oui Non
9
Questionnaire
Est-ce que vous vous déplacez à la recherche de la nouvelle clientèle, tout au moins dans le
lieu de votre localisation ?
Oui Non
…………………………………………………………………………………………
Pensez-vous que vous produits sont connus par toute la population de la localité
d’implantation ?
Oui Non
Quels sont les difficultés et les entraves rencontrés ?
Non maitrise de l’outil informatique et de la technologie
Fidéliser la clientèle vue la concurrence
Difficulté d’informer la clientèle sur les nouveautés
Entretenir une relation personnalisée avec les clients
Produire un service qualifié de qualité
Autres (veuillez précisez)…………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….
10
Questionnaire
Le sexe :
Masculin Féminin
Tranche d’âge :
Êtes-vous :
Salarié
Commerçant
Retraité
Etudiant
Entrepreneur
Autres (veuillez précisez)…………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………..
Depuis quand êtes-vous client de banque ?
Comment avez-vous choisi votre banque ?
Rentabilité des placements et les taux des prêts
Proximité de l’agence
Qualité des services offerts
Réputation de la banque
Autres (veuillez précisez)…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………….
Etes-vous satisfait vis-à-vis du confort et design de l’agence ?
Très satisfait
Satisfait
Pas satisfait
Que pensez-vous de la qualité des services offerts par votre banque ?
Très bonne
Bonne
Moyenne
Mauvaise
1
Questionnaire
Avez-vous déjà abandonné votre banque pour ouvrir un compte auprès d’une autre
banque ?
Oui Non
Si oui, selon vous cela est dû à :
A la non compétence du personnel de la banque
Au mauvais accueil
Au manque du sérieux qui anime le personnel de la banque
A la non satisfaction de vos besoins
Au hasard
Autres (veuillez précisez)…………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………..
Qu’est ce qui vous a motivé à être client de cette banque ?
2
Questionnaire
Très bon
Bon
Moyen
Mauvais
Est-ce que vos réclamations sont prises en considération par votre banque ?
Oui Non
Vous êtes toujours informer sur les nouveautés de la banque ?
Oui Non
Quels sont les moyens de découvert des nouveautés de la banque ?
TV
Presse
Radio
Affichage
Internet
Autres (veuillez précisez)…………………………………………......................
……………………………………………………………………………………
3
Questionnaire
4
Table des matières
Remerciement
Dédicaces
Liste des abréviations
Sommaire
Introduction générale ...................................................................................................................... 01
Introduction ......................................................................................................................................... 11
Introduction ........................................................................................................................................ 24
Conclusion ........................................................................................................................................... 30
Introduction ......................................................................................................................................... 31
1.3 La gestion de la relation et attentes des clients : efficacité des canaux de distribution ...... 32
2.1.2 La satisfaction........................................................................................................................... 38
2.1.3 Les caractéristiques de la satisfaction ................................................................................... 38
2.2 Les variables du marketing multicanal ..................................................................................... 39
2.3 Les avantages et objectif du marketing multicanal................................................................. 42
2.3.1 Les avantages du marketing multicanal ................................................................................ 42
2.3.2 Les objectifs du marketing multicanal .................................................................................. 42
Conclusion ........................................................................................................................................... 43
Chapitre III : Analyse de la stratégie du marketing multicanal dans les banques ........... 44
Introduction ......................................................................................................................................... 44
Conclusion ........................................................................................................................................... 55
Bibliographie.................................................................................................................................... 119
Annexes
Résumé
Résumé
L’intégration technologique dans les politiques de développement des banques, donne
lieu à l’apparition d’une nouvelle démarche marketing. L’introduction de ces innovations
dans la relation client induit le passage de canaux traditionnels de distribution physique
(agences bancaires et point de contact physique), à des canaux technologiques de type : site
web, téléphone mobile, call center, guichet automatique.
Autrement l’adoption du marketing multicanal, qui apporte des offres personnalisées aux
attentes et besoins des clients. Améliore la qualité de la relation banque-client.
L’objet de notre recherche, consiste à l’étude de la stratégie de marketing multicanal des
banques algériennes (déploiements des canaux de distribution), et son impact sur le
développement de la relation banque-client. De ce fais, nous avons opté pour une analyse par
enquête au niveau des agences bancaires installées à Tizi-Ouzou et pour les clients des
agences enquêtées.
Mots clés : Marketing relationnel, marketing transactionnel, canaux online, marketing
multicanal.