Les Essais de Laboratoire Sur Materiaux
Les Essais de Laboratoire Sur Materiaux
Les Essais de Laboratoire Sur Materiaux
POPULAIRE
LABORATOIRE NATIONAL DE l'HABITAT ET DE LA
CONSTRUCTION
Direction Régionale Est
Unité De Batna
Rapport De Stage
Les Essais De
Laboratoire Sur Matériaux
De Construction
KABBAB HAMZA
CHAPITRE I : DEFINITION – GENERALITES
Matériaux de construction et granulats
Matériaux de construction
On appelle matériaux de construction toutes matières dures et durables qui entrent dans la
construction d’un ouvrage dans le secteur des bâtiments et travaux publiques (BTP).
Granulats ou agrégats
Le granulat est un fragment de roche, d'une taille inferieure a 125 mm, destine à entrer dans la
composition des matériaux prévus pour la fabrication d'ouvrages de travaux publics, de génie civil et
de bâtiment. Il existe des granulats de différentes tailles à savoir :
C’est l’ensemble des particules de diamètre compris entre 5 mm et 80 mm. On distingue des graviers
roules se trouvant dans les gisements naturels ; les graviers concassent qui sont obtenus
artificiellement par concassage de gros blocs de pierres.
Le sable est un matériau granuleux qui provient de la désintégration naturelle de roches riches en
quartz ou de l’écrasement des roches friables. Le sable est, selon la définition technique, l’ensemble
des particules de diamètre compris entre 0,05 mm et 5 mm. On distingue plusieurs types de sable. Il
s’agit du sable marin ou sable de la plage, du sable de lac ou de lagune, du sable de rivière tous
obtenus naturellement. On distingue aussi du sable artificiel obtenu par concassage et criblage dans
les carrières de concassage des gros granulats.
Les sols
On désigne par sol l’ensemble des éléments de diamètre inférieur à 0,05 mm ; c’est le cas des argiles,
des calcaires, des fillers etc.
Ces granulats peuvent provenir soit des gisements naturels (exploitation des carrières), soit des
roches sédimentaires ou par recyclage de la démolition des ouvrages en béton.
Particules
On appelle particule une petite partie d’une matière ou d’un corps. C’est aussi un corpuscule, un
grain, une molécule ou un constituant élémentaire de la matière.
LES GRANULATS
Définition – Utilisation
Définition
On appelle ≪ granulats ≫ les matériaux inertes, sables graviers ou cailloux, qui entrent dans la
composition des bétons. C’est l’ensemble des grains compris entre 0,02 et 125 mm dont l’origine
peut être naturelle, artificielle ou provenant de recyclage. Ces matériaux sont quelquefois encore
appelés ≪ agrégats ≫.
Exemple :
· Sables
· Gravillons /graviers
Utilisation
· Filtres sanitaires
· Drains
· Bétons
· Remblais routiers
· etc.
❖ Roches magmatiques :
➢ Granulat de bonne qualité : exemple le granit, le quartz
❖ Roches sédimentaires :
➢ Non recommande pour le béton : le Calcaire
➢ Bons granulats : exemple : le gneiss
❖ Roches métamorphiques :
➢ Non recommande pour le béton : le schiste
- La forme naturelle est en général roulée. Ces granulats proviennent des mers, dunes,
rivières, carrières, etc.
- La forme artificielle est issue du concassage de roches dures (roches mères)
- La masse volumique est la masse d’un corps par unité de volume total y compris les vides
entre les grains et le constituant (volume apparent).
- La masse spécifique est la masse d’un corps par unité de volume de matière pleine sans
aucun vide entre les grains (volume absolu).
- La densité absolue est le rapport de la masse spécifique a la masse d’un égal volume d’eau a
+ 4 °C soit 1 000 kg ; la densité absolue est donc égale au millième de la masse spécifique,
c’est un simple rapport sans dimension.
- La densité apparente est le rapport de la masse volumique a la masse d’un égal volume
d’eau a + 4 °C soit 1 000 kg. C’est donc un rapport sans dimension dont la valeur est égale au
millième de la masse volumique.
- La teneur en eau naturelle : est le rapport de la masse d’eau a la masse de l’échantillon sec
exprimée en pourcentage :
𝑃𝑤
W= × 100
𝑃𝑠
- Compacité. Pour un corps poreux (ou un mélange de granulats) de volume V et dont les
pores (ou vides internes) représentent un volume VV, la compacité est le rapport du volume
de matière pleine au volume total.
- L’indice des vides est le rapport du volume des vides au volume total des grains solides
𝑉𝑣
e=
𝑉𝑠
- Porosité : La porosité est le rapport du volume des vides au volume total du matériau :
𝑉𝑣
n=
𝑉
La qualité des granulats peut être appréciée à travers divers essais de laboratoire :
Les propriétés des granulats peuvent être divisées en deux groupes tels que :
Quant aux propriétés des particules, elles concernent la porosité spécifique du sol qui est le
pourcentage du volume des vides et la perméabilité qui est l’aptitude des particules à se laisser
traverser par l’eau sous l’effet d’un gradient.
Echantillonnage
Définition
Prendre un échantillon d’un matériau, c’est prendre une fraction de ce matériau pour fin d’essai telle
que la partie prélevée représente le plus fidèlement possible l’ensemble du matériau dont on désire
déterminer les caractéristiques. En d’autres termes, la partie prélevée doit être identique à la partie
restante.
Techniques d’échantillonnage
Deux étapes sont à parcourir pour obtenir la quantité d’échantillon désirée. La première étape
concerne le prélèvement dans la réserve ou le gisement naturel.
Ce prélèvement se fait le long de lignes verticales, car c’est le lieu probable des particules
appartenant à une même masse avant mise en réserve ou avant sédimentation.
Le prélèvement doit être fait à quelques centimètres de la surface afin d’éliminer l’effet de
ségrégation due aux pluies et au vent. Le prélèvement doit ensuite se faire à trois niveaux différents
de chaque verticale, le haut, le milieu, le bas et ceci pour tenir compte de la ségrégation durant la
mise en réserve.
La deuxième étape se réalise au laboratoire ou les échantillons partiels obtenus doivent être cumules
et mélanges, puis passes dans un séparateur pour obtenir enfin la quantité voulue. A défaut du
séparateur d’échantillon, on peut réaliser, sur le mélange obtenu, un quartage.
Le quartage : On appelle quartage, le fractionnement manuel en quatre parties plus ou moins égales
du mélange de matériau. On ramasse ensuite les deux parties opposées qu’on remet en tas et qu’on
étale. On refait l’opération jusqu’au moment où la quantité voulue est obtenue.
Echantillon : On appelle échantillon la quantité de matériau nécessaire pour réalise les essais.
Prise : On appelle prise la quantité de matériaux soumise à l’essai. La valeur des prises est
généralement indiquée dans les modes opératoires.
CHAPITRE 2 : LES ESSAIS DE LABORATOIRE
Il s'agit d'essais effectués au laboratoire sur des échantillons remaniés ou intactes convenablement
conservés. Généralement on classe ces essais dans trois grands groupes : essais physiques, essais
mécaniques et essais chimiques.
A pris les sondages carottés in-situ les échantillons du sol sont paraffinés et classer par profondeur
dans un atelier pour pouvoir effectuer les différents essais et permettre le calcul des caractéristiques
physique et mécanique.
La paraffine
Argile et Limon Pierre et Rocher
Sable Gravier
Teneur en eau
La teneur en eau d’un sol est le paramètre d’état fondamental de son comportement. Il est
nécessaire de pouvoir situer la teneur en eau du sol à l’état naturel.
La teneur en eau étant le paramètre essentiel du sol pour ce qui concerne la recherche des
conditions optimales de mise en œuvre.
Appareillage
- Des tares.
Mode opératoire
Avec :
Application
Echantillons 1 2 3
N°Tare 250 5K 265 HK 201
P.H+P.Tare (g) 192,60 174,70 216,50 251,20 228,50
P.S+P.Tare (g) 172,50 155,30 194,70 227,00 206,00
P.Tare (g) 22,50 22,70 46,80 48,60 48,40
P.Eau (g) 20,10 19,40 21,80 24,20 22,50
P.Sol sec (g) 150,00 132,60 147,90 178,40 157,60
Teneur en eau (%) 13,40 14,63 14,74 13,57 14,28
Moyenne (%) 14,12
L’essai de teneur en eau permet de déterminer quel est le pourcentage massique (W%) d’eau dans le
sol étudié, c'est-à-dire quelle est la masse d’eau présente par rapport à 100 grammes de sol sec.
La densité
BUT
Parmi les principaux informations ou données que devrait avoir l’ingénieur en génie civil afin
d’assurer la solidité d’une construction c’est les caractéristique physique des sols, il s’agit de la
teneur en eau et des densités et autre caractéristique, ceci dans le but de prévoir le comportement
du sol dans des cas d’application de charge d’une construction par exemple et ainsi permettre
d’éviter tout danger d’effondrement ou détérioration, la prudence dans ce domaine implique la
connaissance du terrain sous tout c’est aspect.
La densité d’un sol se détermine au laboratoire sur des échantillons (carotte de sol) intacts prélevés
sur site.
Appareillage
Mode opératoire
- On prend un échantillon dans la partie la plus représentative de la carotte (il faut éviter les
extrémités).
- On pèse sans paraffine et on note le poids P.
- On enduit de paraffine chaude. Et on laisse refroidir
- On pèse à nouveau avec paraffine.
- On pèse sous l’eau avec à l’aide de la balance hydrostatique et on note le poids.
Application
But de l’essai
L'analyse granulométrique par sédimentométrie et s'effectue sur échantillon de sol ne contenant que
des éléments de diamètre inférieur à 0.08 mm c'est-à-dire ce qui est désigné sous l'appellation de
sols fins. Elle complète l'analyse granulométrique par tamisage. Elle permet de tracer la courbe
granulométrique des éléments fins jusqu'à un diamètre d’environ 0.002 mm.
Matériels utilisés :
- Un thermo staté.
- Un densimètre.
- Un agitateur normalisé.
- Une solution défloculante dosée à 5% d'hexamétaphosphate de sodium.
- Un chronomètre à la seconde.
Calcule de l’essai
Lecture de densimètre.
Les mesure ne se feront que si la température est stable, et avec un densimètre parfaitement propre.
En particulier, la tige du densimètre ne doit pas être touchée avec les doigts dans la zone de lecture.
Avant de plonger le densimètre dans la solution, agité vigoureusement avec agitateur normalisé, on
déclenche le chronomètre et on plonge.
Délicatement le densimètre dans la suspension les lectures sont effectuées au sommet du ménisque
aux temps (t=30s ; 1-2-5-10-20-40-80-240-1440 min) pour le trio premier mesure, le densimètre
reste dans la suspension pour les mesures suivantes.
Limites d’Atterberg
L'essai de limite Atterberg est parmi les essais qui consistent à caractériser les matériaux (sol fin) sol
qui passe au tamis de 0,40 mm d'une façon suffisamment nette pour qu'on puisse comparer l'état
des différents matériaux.
Atterberg (1911) à définie les frontières des 3 états caractérisant la consistance des sols fins en
termes de limite.
A-limite de liquidité WL : c'est la teneur en eau au-dessus de laquelle le sol se comporte comme un
liquide et s'écoule sous son propre poids conventionnellement c'est la teneur en eau pour laquelle
les deux lèvres du sol se rejoignent sur une longueur supérieure à 1 cm par 25 coup donner à la
coupelle de casagrande.
Remarque
Il existe une relation permettant de trouver WL à partir d'un seul essai pourvu que le nombre de
coups de fermeture sait compris entre 15 et 35.
WL=W (N/25)
B-limite de plasticité WP : c'est la teneur en eau au-dessus de laquelle le sol perd sa plasticité, elle ne
se définit pas la possibilité de former sous le doigt un rouleau de 3 mm de diamètre qui se fissure
quand on le soulève de 1 à 2 cm par le milieu.
C-indice de plasticité Ip : cet indice définit l'étude du domaine plastique du sol entre les limites de
liquide et de plastique.
Ip= WL-WP
But générale de l’essai
Le but de l'essai est la détermination de la limite de liquidité (WL) et de la limite de plasticité (WP).
- L’appareil de CASAGRANDE.
- Une balance de pression.
- Une étuve.
- Une plaque pour confectionner les rouleaux.
- Une spatule pour malaxer la pâte.
- Des boites à tare.
- Une spatule.
- Tamis de 0.4 mm.
Mode opératoire
- Prendre un échantillon représentatif et le mettre dans un bac plein d'eau pendant 24h
tamiser ce matériau utilisé par voie humide à un tamis de 0.4 mm.
- L'ensemble de tamisât et de lavage étant ensuite décanté pendant (12h).
- L’eau claire est siphonnée en prenant garde avec l'échantillon, sera évaporer à l'étuve à
température de 50°C. Jusqu'à obtenir un mortier sec, on ajoute des différents teneurs en eau
à l’échantillon.
- En trace une rainure au moyen d'un instrument en forme (V) suivant l'axe de symétrie de
l'appareil
- La rainure au fond de la coupelle doit être visible.
- On donne à la coupelle des chocs semblables (vitesse constante). En compte le nombre de
chocs nécessaires pour fermer la rainure sur 1cm et en inscrit le nombre de coups (N)
correspondant.
- On prend un échantillon (environ 40g) de chaque côté (coté droite et côté gauche par
rapport à l'ouverture) on met chaque échantillon dans la boite a tare puis on le pèse, on met
les deux boites à tare a l'étuve pendant au moins 24h et on pèse l'échantillon sec.
- Un état solide sans retrait : le sol est très peu déformable et son volume est indépendant de
la teneur en eau si celle-ci reste inférieure à la limite de retrait wR.
- Un état solide avec retrait : le sol est très peu déformable et son volume change avec la
teneur en eau si celle-ci varie entre la limite de retrait et la limite de plasticité wP.
- Un état plastique : le sol a une cohésion notable mais se déforme sous l'effet de charges
assez faibles pour une teneur en eau comprise entre la limite de plasticité et la limite de
liquidité wL.
- Un état liquide : le sol a une cohésion très faible et il a l'aspect d'un liquide.
Calculs
WL= ω (N/25)0.121
N: nombre de coups
Pour déterminer Wp, on prend une partie du mélange et on essaye de faire des petits rouleaux sur
une plaquette jusqu’à obtenir un diamètre de 3mm.
Calcul de la teneur en eau W% : On calcule le poids du sol ainsi que le poids d’eau qu’il contient
Les teneurs en eau seront arrondies à la première décimale. On prend en fin la teneur en eau
moyenne de l’éprouvette compactée. La moyenne des teneurs en eau des deux prises d’essais
prélevés.
γd = γh /100 + W
Sur un graphique millimétré sont figurés les points représentatifs.
On trace ensuite la courbe la plus probable qui passe par es points expérimentaux. La teneur en eau
optimale et la densité sèche maximale sont respectivement l’abscisse et l’ordonnée du point à la
tangente horizontale.
Essai au bleu de méthylène
L’essai au bleu de méthylène se fait sur la fraction de sol qui passe au tamis de 5 mm. La valeur de
bleu, notée VBS, exprimée en g de bleu de méthylène par 100 g de matériau sec, est la quantité de ce
colorant nécessaire pour recouvrir la surface interne et externe de toutes les particules argileuses.
On réalise l’essai par dosage jusqu’à saturation par un excès de bleu.
Objectif
Principe
L'essai consiste à prélever un échantillon de sol et d'injecter successivement d'une solution de bleu
de méthylène dans un bêcher contenant l'échantillon.
Matériel utilisé
- Baguette de verreØ8mm.
- Solution à 10 % de bleu de méthylène.
- Papier-filtre
Classification
L’activité ACB, est le rapport de la valeur de bleu de méthylène du sol VBS à sa teneur en particules
argileuses C2.
A CB= VBS/ C2
Activité Qualificatif
0 ≤ ACB ≤ 3 Inactive
• VBS = 1.5 : seuil distinguant les sols sablo-limoneux des sols sablo-argileux.
• VBS = 2.5 : seuil distinguant les sols limoneux peu plastiques des sols limoneux de plasticité
moyenne.
• VBS = 8 : seuil distinguant les sols argileux des sols très argileux.
Ils ont pour but la détermination des caractéristiques mécaniques principalement la cohésion, l'angle
de frottement interne, contrainte de pré consolidation, indices de compression et de gonflement et
capacité portante. Les essais associés sont à titre d'exemple, essai de cisaillement direct à la boite de
Casagrande, essai triaxial et essai œdométrique.
Dans tous les problèmes de stabilité de sol (étude de fondation, ouvrage de soutènement, remblai,
talus … Ets.), il est nécessaire de connaitre la résistance au cisaillement.
Plusieurs types d’appareils sont habituellement utilisés pour l’essai de cisaillement, mais un appareil
de laboratoire a été spécialement mis au point tant pour les recherches que pour les essais courants,
l’appareil a cisaillement rectiligne ou boite de casa grande.
But de l’essai
Il s’agit de déterminer expérimentalement la courbe intrinsèque d’un sol, puis d’en déduire les
paramètres de cisaillement à savoir l’angle de frottement interne (ou impose une contrainte normale
σ puis on cisaille le sol. La valeur de τ est connue, les représentations dans le plan de moha
permettent de déduire c et φ).
Matériel utilisé
Mode opératoire
Un échantillon de sol est placé dans une boite cylindrique rigide de section circulaire entre deux
pierres poreuses son drainage. Un piston permet d’appliquer sur l’échantillon une contrainte
verticale uniforme constante pendent un temps déterminé. On peut établir des courbes de
compressibilité (indice des vides en fonction de la contrainte) et de consolidation (variation relative
de tassement en fonction du logarithme du temps).
But de l’essai
L’essai s’effectue sur plusieurs éprouvettes provenant d’un même échantillon et prélevées
sensiblement au même niveau. Chaque éprouvette de sol est placée dans une enceinte cylindrique
rigide (œdomètre) et un dispositif applique sur cette éprouvette un effort axial vertical maintenu
constant.
L’essai consistant à applique à chaque éprouvette une contrainte verticale différent et à mesurer sa
variation de hauteur l’ors qu’elle est mise en présence d’eau.
Matériel utilisé
Mode opératoire
- Découpage d’un échantillon aux dimensions de l’appareille et mise en place dans le moule
œdométrique.
- Détermination de la teneur en eau de l’échantillon.
- Saturation complète de l’échantillon.
- Réglage des comparateurs.
- Les pressions de consolidation appliquées dépendent de la consistance apparente du sol. En
générale les premières pressions appliquées sont :
- De 0.125 à 0.250 bar pour un sol très compressible (sol sous consolidé).
- De 0.500 bar si l’on pressent que le sol est légèrement sur-consolidé ; à chaque palier de
chargement, on procède aux lectures des comparateurs aux temps d’essai suivants 15-30-1-
2-5.
- La stabilisation étant supposée au bout de 24 heures
- Pour le cycle de déchargement :
- Charge 25 h, décharge le sol (4bar, 2, 1,0.5, 0.25, 0)
- Pour chaque déchargement, on prélève les déformations après 15” / 30” /1’ /2’ /5’.
- En fin on sort l’échantillon et on mesure sa teneur en eau finale et son poids sec. Cette
dernière mesurée est très importante car elle conditionne le calcul de la valeur de l’indice de
vides finals.
La série d’essais sur les granulats (naturels) a concerné la mesure des caractéristiques
granulométriques, géométriques, mécaniques et physiques.
Définition et but
D’une manière générale, l’analyse granulométrique par tamisage consiste à fractionner le matériau
en différentes coupures au moyen de tamis. Les masses des différents refus sont rapportés à la
masse initiale sèche du matériau. Les pourcentages ainsi obtenus sont exploités sous forme de
graphique (courbe d’analyse granulométrique).
Les tamis utilises sont normalises et peuvent être soit de l’Association Française de Normalisation
(AFNOR) ou de l’Association Canadienne de Normalisation (ACNOR). Les ouvertures de mailles
carrées permettent un classement
· De10√10≈ 1,25 pour l’ancienne série française
Le module d’un tamis, dans le cas de l’ancienne série française, est le produit par 10 du logarithme
décimal de l’ouverture exprimée en micron augmentée d’une unité (ex. : le tamis de 5 mm a pour
module 10.log (5000) +1=38).
Appareillages
Mode opératoire
Echantillonnage :
L’échantillon sera prélevé conformément aux normes exigées. En règle générale, on soumettra à
l’analyse une masse M de matériau telle que 200 D < M < 600 D avec :
Effectuer une prise d’échantillon de masse humide puis le sécher à l’étuve a 105 ± 5 ° C jusqu’à
masse constante ; on peut toutefois procéder à un lavage sur un tamis 0.4mm et séchage de cet
échantillon sec qu’on vient d’obtenir.
Manipulation
Verser ensuite l’échantillon de matériau sale ou propre et sec (M1 ou M2) dans la colonne de tamis
arrêtes pour la réalisation de cet essai, puis l’agiter jusqu’à ce qu’il ne passe pratiquement plus de
matière susceptible de modifier le résultat de façon significative (d’une manière générale on peut
considérer qu’un tamisage est terminé lorsque la masse du refus ne diffère pas plus de 1 % en une
minute de tamisage). Prendre un à un les tamis en commençant par celui de la plus grande ouverture
en adaptant un fond et un couvercle. Verser le tamisât recueilli dans le tamis immédiatement
inferieur. Peser les refus partiels ou cumules pour chaque tamis.
Il est possible de favoriser le passage des grains à l’aide de la main pour les gravillons, d’un pinceau
sec pour le sable, mais ne jamais forcer le passage au moyen d’objets durs risquant de déformer les
fils métalliques du tamis.
Pour chaque tamis, peser a 1 g près les refus cumules, en versant leur contenu dans le récipient place
sur la balance. Le refus maximum admissible sur chaque tamis doit être inferieur a :
200 g si 1 ≤ d ≤ 4 mm
700 g si d > 4 mm
Les résultats d’essai sont à traduire en courbe. Après avoir rempli la fiche d’essai lors du tamisage,
calculer pour chaque tamis les pourcentages de refus cumules de matériau par rapport à la masse
initiale sèche c’est-à-dire la masse avant lavage
𝑀𝑟𝑐𝑖
Rci% = x100
𝑀
Tracer enfin à partir des pourcentages passants de chaque tamis et leur diamètre respectif la courbe
granulométrique par tamisage.
. La classe granulaire par le terme ≪ granulat d/D ≫ qui signifie granulat dont les dimensions
S’étalent de ≪ d ≫ pour les petits éléments a ≪ D ≫ pour les plus grands éléments. Ce terme ≪ d/D
≫ est applicable dans les conditions suivantes :
- Refus sur tamis de maille ≪ D ≫ et tamisât sous tamis de maille ≪ d ≫doivent rester
inferieurs a 15%.
- Refus sur tamis de maille ≪ 1,56xD ≫ doit être égal à zéro (1,56xD=0).
- Tamisât sous tamis de maille 0,63xd
- Granularité serrée est le cas où tous les grains sont sur des tamis rapproches.
- Granularité étalée est le cas où les grains s’étalent sur plusieurs tamis (5 tamis et plus).
- Granularité discontinue lorsque la courbe granulométrique présente un palier.
- Granularité continue lorsque la courbe est régulière.
Exemplaire
Coefficient d’aplatissement(A)
Principe
L'essai consiste à effectuer un double tamisage, tout d'abord, au moyen de tamis d'essai,
l'échantillon est fractionné en différents granulats élémentaires di/Di, comme indiqué dans l’annexe
I, chacun des granulats élémentaires di/Di est ensuite tamisé au moyen de grilles à fentes parallèles
d'une largeur d'écartement Di/2.
Le coefficient d'aplatissement global est calculé en tant que masse totale des particules passant au
travers des grilles à fentes, exprimé en pourcentage du total de la masse sèche des particules faisant
l'objet de l'essai.
• Étuve ventilée réglée par thermostat pour maintenir une température de (110 ± 5) °C ou tout
autre appareillage adéquat pour sécher les granulats, sans entraîner leur rupture.
∑ 𝑀𝑒 𝑖
Le coefficient d'aplatissement est calculé d'après la formule suivante :𝐴 = ∑ × 100 %
𝑀𝑔 𝑖
Exemplaire
Essais Routières
Les essais routiers ont pour but la détermination La nature des matériaux et l’épaisseur de la couche
à compacter varient suivant la nature de l’ouvrage. Les essais associés sont à titre d'exemple, essai
de los Angeles et essai de Micro Deval, essai de Proctor et essai d’équivalent de sable.
La résistance à la fragmentation (au choc) est déterminée par l'essai Los-Angeles, l'essai consiste à
mesurer la masse (m) d'éléments inférieurs à 1,6 mm, produits par la fragmentation du matériau
testé et que l'on soumet aux chocs de boulets normalisés, dans le cylindre de la machine Los-Angeles
en 500 rotations à une vitesse régulière.
L’essai Los-Angeles est pratiqué sur deux fractions 6,3-10 et 10-14 mm et le nombre de boulets est 9
et 11, d’une masse totale 3 960 et 4 840 grammes respectivement. Les matériaux sont lavés, tamisés
et séchés à l'étuve à 105°C, jusqu'à masse constante. Le coefficient Los-Angeles est déterminé par la
formule :
𝑚
𝐴= × 100
𝑀
Mode opératoire
- LA ≤ 40 % ……………………... acceptable.
La résistance à l’usure est déterminée selon l'essai Micro-Deval en présence d’eau, deux fractions 4-
6,3 et 6,3-10 mm ont été testés pour chaque type de granulats avec une charge abrasive de 2000 ± 5
et 4000 ± 5 g respectivement. Le coefficient Micro-Deval est déterminé par la formule suivante :
𝑀 − 𝑚′ 𝑚
𝑀𝐷𝐸 = × 100 − × 100
𝑀 𝑀
Ou :
m : représente la masse sèche de la fraction du matériau passant après l'essai au tamis de 1,6 mm,
en (g).
Micro-Devale
Mode opératoire :
- Mise en place de l’échantillon dans la machine ainsi que la charge de boulets relatifs à la
classe granulaire choisie.
- Pour l’essai humide (en présence d’eau), ajouter 2.5 l d’eau.
- Replacer le couvercle et serrer les boulons de fixation. S’assurer que les cylindres sont
étanches pendant leur rotation.
- Enlever le granulat après l’essai. Recueillir le granulat dans un bac placé sous l’appareil, en
ayant soin d’amener l’ouverture juste au-dessus de ce bac, afin d’éviter les pertes de
granulat.
- Tamiser le matériau contenu dans le bac sur le tamis de 1,6mm ; le matériau étant pris en
plusieurs fois afin de faciliter l’opération.
- Laver le refus à 1,6 mm dans un bac, bien remuer à l’aide d’une truelle. Puis verser dans le
bac perforé, égoutter et sécher à l’étuve jusqu’à poids constant.
- Peser ce refus une fois séché, soit m’ le résultat de la pesée.
m = M – m’
CMD = 100 x m / M
Le coefficient mesure le % d’usure, plus il est petit et plus la résistance à l’usure est grande.
Equivalent de sable :
Cet essai consiste à plonger un poids défini de sable dans une éprouvette normalisée remplie par une
solution floculante ; après agitation, on laisse décanter le mélange pendant 20 minutes, ensuite on
mesure la hauteur du sédiment + floculant (h1) et du sédiment (h2).
But de l’essai :
Cet essai a pour but de mesurer la propreté des sables entrant dans la Composition des bétons.
L'essai consiste à séparer les flocules fins contenues Dans le sable. Une procédure normalisée permet
de déterminer un coefficient D’équivalent de sable qui quantifie la propreté de celui-ci.
Après 20 minutes de dépôt de sable, lire la hauteur h1du niveau supérieur du floculant jusqu’au le
fond de l’éprouvette à l’aide d’une réglette.
Mesurer régalement avec le réglet la hauteur h2 comprise entre le niveau supérieur de la partie
sédimentaire et le fond de l’éprouvette.
Introduire le piston dans l’éprouvette et laisser descendre doucement jusqu’à ce qu’il repose sur le
sédiment, cet instant bloquer le manchon du piston, et sortir celui-ci de l’éprouvette.
Introduire la règle dans l’encoche du piston jusqu’à ce que de zéro vienne buter contre la face
intérieure de la tête du piston, soit h2’la hauteur lue et correspondant à la hauteur de le partie
sédimentée.
Mode opératoire
L’équivalent de sable est d’autant plus élevé que la teneur en argile est faible.
Application
- ES ≥ 60 % conforme.
- ES < 60 % non conforme.
Essai Proctor
L'essai Proctor, de l'ingénieur Ralph R. Proctor (1933) est un essai qui permet de déterminer la
densité maximale du sol et des granulats analysés. Il est fréquemment utilisé en ingénierie
géotechnique et en laboratoire d'analyse de sol.
But de l’essai
Matériel utilisé
L’essai a été réalisé selon les prescriptions le moule standard C.B.R est constitué de :
Mode opératoire
L'essai consiste à tester la compacité du sol par une teneur en eau variable. L'optimum est alors
déterminé par le point maximal de la courbe qui donne la teneur en eau optimale pour une
compacité maximum.
Pour bien comprendre le test, il suffit de faire l'expérience sur une plage : en allant vers la mer,
l’échantillon en amont est très sec. On s'enfonce facilement dedans. Sa compacité est très faible. Plus
on avance vers la mer, plus la teneur en eau augmente, et moins on s'enfonce en marchant sur
l’échantillon jusqu'à obtenir une compacité optimum. L’échantillon est alors très dur sous les pieds (il
est proche de la saturation : il n'y a presque plus d'air présent dans le sol). Ensuite, quand on
s'approche encore de la mer, on s'enfonce de nouveau. L’échantillon est saturé en eau et sa
compacité est amoindrie. La courbe déterminée par l'essai Proctor diminue alors. Ce résultat dépend
de chaque sol et n'est donc pas théorique mais expérimental.
La masse volumique maximale et la teneur en eau optimale sont déterminées à partir des résultats
de cet essai. Les sols sont testés in situ pour obtenir la "dry bulk Density". Le résultat est divisé par la
densité sèche maximale pour obtenir la compacité relative du sol en place.
Ils ont pour but la détermination de la composition chimique et minéralogique du sol, la présence
d'impuretés, de substance agressive, et nature chimique de l'eau adsorbée. La détermination de la
famille minéralogique du sol est d'une grande importance, car elle peut déceler des comportements
spécifiques tel que les sols gonflants, les sols organiques et les sols nuisibles. Ces caractéristiques
peuvent être déterminés par les méthodes d'analyse chimique conventionnelles ou récentes donc
plus ou moins coûteuses telles que diffraction des rayons x, analyse spectroscopique, microscopie
électronique, analyse thermique différentielle, ou par des méthodes indirectes telles qu’abaque de
Casagrande et surface spécifique.
But de l’essai
Essais de compression
Le principe de l'essai est de soumettre une éprouvette cylindrique, cubique ou une carotte à une
force croissante et constante jusqu'à rupture de celle-ci afin de déterminer sa résistance à la
compression.
But
Le contrôle de la qualité de béton durci. Il s’agit d’un des essais les plus courants, il permet de définir
la classification du « béton à propriétés spécifiées ». Cette classification s’effectue à partir des valeurs
caractéristiques de la résistance à la compression sur cylindre ou sur cube
Les faces des éprouvettes sur lesquelles on applique la charge devront être rectifiées ou apprêtées
avec un mortier si elles ne sont pas planes ou parallèles. L’apprêtage devra être aussi mince que
possible et ne devra pas éclater pendant l’essai.
On définira une vitesse constante de chargement dans la plage (0,6± 0,2) MPa/s (N/mm 2•s). On
appliquera la charge sans choc. Cette charge sera appliquée de façon continue à la vitesse constante
sélectionnée ±10 %, jusqu’à la rupture de l’éprouvette.
Mode opératoire
- Effectuer l’essai et relever la charge de rupture ainsi que le mode de rupture et tout
commentaires sur le facies de rupture.
Définition
Un rapport est un document écrit (manuel, dactylographie ou saisi) qui rend compte des résultats
des essais réalises au laboratoire ou sur le chantier. On trouvera, dans les lignes qui suivent, la
présentation et le contenu d’un rapport.
Un rapport se présente :
Dans un rapport, il doit avoir un plan ou sommaire et une introduction générale. Pour chaque essai, il
faut donner sa définition et son but, énumérer tout le matériel utilise, signaler quel genre de
matériau, la quantité et la technique de prise de l’échantillon, rappeler le mode opératoire, afficher
les résultats, conclure en faisant une analyse des résultats. A la fin du rapport, une conclusion
générale doit résumer tout ce qui a été fait.