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REPUBLIQUE DU BENIN

*******

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
************
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
*******************
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI
****************************
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

OPTION : Sciences et Techniques de l’Eau (STE)

RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE


LICENCE PROFESSIONNELLE
THEME

ETUDES TECHNIQUES DE
DIMENSIONNEMENT DE CANIVEAUX DANS
LA VILLE DE BOHICON
Présenté par :

TONOUKOUIN Voltaire Gbênontossi Vidjinnangni

Sous la direction de:

Tuteur Superviseur
Monsieur Thomas Dékandji EKPO Professeur François de Paule CODO
Ingénieur en Génie Civil, DEA option Maître de Conférences des Universités
Mécanique Energétique (CAMES)

Membres du jury :
Dr ALASSANE Abdou Karim, Enseignant à l’EPAC/UAC ; Président du jury
Mme AGBOMENOU Flora, Ingénieur en Génie Civil; Rapporteur
Dr ELEGBEDE Bernardin, Collaborateur extérieur de l’EPAC; Membre du jury

Année académique : 2014-2015


04èmePromotion
Rapport de stage de fin cycle pour l’obtention de la licence professionnelle

DEDICACE
A
DIEU le Père Tout Puissant,
Source de toute sagesse et de connaissance et à l’endroit de
qui je rends d’incessantes actions de grâces pour ses multiples et
incommensurables bénédictions.

ii
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Rapport de stage de fin cycle pour l’obtention de la licence professionnelle

REMERCIEMENTS
Mes premiers mots de remerciement s’adressent à mon superviseur, le
Professeur François de Paule CODO, Ing. Master of Sc., PhD ; Maître de
conférences des universités CAMES pour m’avoir offert l’opportunité de
travailler sur ce sujet, pour ses nombreux conseils très édifiants tout au long de
mon stage. Je remercie également monsieur Thomas Dékandji EKPO,
Ingénieur en Génie Civil, DEA option Mécanique et Energétique, Directeur
Général de PERS-BTP qui m’a accepté volontiers dans sa structure PERS-
BTP, lieu de mon stage.

Je remercie tout le personnel du bureau d’études PERS-BTP pour son accueil


chaleureux et fraternel, en particulier monsieur BONOUGO A. Théodore,
Ingénieur en Génie-Civil et HOUNGA Mathieu, directeur technique adjoint.

Je témoigne une particulière reconnaissance à l’endroit du :

 Professeur Félicien AVLESSI, professeur titulaire des Universités


CAMES, Directeur de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi;
 Professeur Clément BONOU, Maître de Conférences des Universités
CAMES, Directeur adjoint de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi;
 Professeur François de Paule CODO, Ing. Master of Sc, PhD ; Maître
de Conférences des Universités CAMES, chef option Sciences et
Techniques de l’Eau

Je tiens à remercier tous les professeurs de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-


Calavi en général ceux du département de Génie Civil en particulier. Qu’il me
soit permis de nommer :

 Professeur Martin P.AINA, Maître de Conférences des Universités


CAMES, Directeur de l’Environnement au Ministère de l’environnement,
Responsable du Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Eau
iii
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 Professeur Edmond ADJOVI, Maître de conférences des Universités


CAMES;
 Professeur Gérard DEGAN, Professeur Titulaire des Universités
CAMES;
 Professeur Aissè Gérard GBAGUIDI, Maître de Conférences des
Universités CAMES, Enseignant-chercheur à l’EPAC ;
 Professeur Victor GBAGUIDI, Maître de Conférences des Universités
CAMES, Enseignant-chercheur à l’EPAC ;
 Docteur Taofic BACHAROU, Enseignant à l’EPAC ;
 Docteur Gossou Jean HOUINOU, Enseignant-chercheur à l’EPAC ;
Chef de département de Génie Civil
 Docteur Jean-Claude GBODOBBE, Enseignant à l’EPAC ;
 Docteur Adolphe TCHEHOUALI, Maître Assistant des Universités
CAMES ;
 Docteur Crépin ZEVOUNOU, Maître Assistant des Universités
CAMES,
 Docteur Luc C. ZINSOU, Enseignant à l’EPAC ;
 Docteur Dieu-donné ZOGO, Enseignant-chercheur à l’EPAC ;
 Ingénieur Elena AHONONGA, Enseignante à l’EPAC ;
 Ingénieur Daniel AGOSSOU, Enseignant à l’EPAC ;
 Ingénieur Maxime ASSOGBA, Enseignant à l’EPAC ;
 Ingénieur Brice GBAGUIDI, Enseignant à l’EAPAC ;
 Ingénieur Eric GUEDENON, Enseignant à l’EPAC ;
 Ingénieur Wilfrid SOCLO, Enseignant à l’EPAC ;
 Ingénieur Joél ZINSALO, Enseignant à l’EPAC.

iv
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Sommaire
DEDICACE ............................................................................................................................................. ii
REMERCIEMENTS .............................................................................................................................. iii
SOMMAIRE ........................................................................................................................................... v
RESUME ................................................................................................................................................ vi
ABSTRACT .......................................................................................................................................... vii
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................................... viii
LISTE DES FIGURES ........................................................................................................................... ix
LISTE DES PHOTOS ............................................................................................................................. x
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS .......................................................................................... xi
INTRODUCTION ................................................................................................................................... 1
DEFINITION .......................................................................................................................................... 3
CHAPITRE 1 : Cadre institutionnel du stage et présentation du projet .................................................. 5
1.1. Présentation de la structure d’accueil ...................................................................................... 6
1.1.1. Historique .................................................................................................................... 6
1.1.2. Situation géographique ............................................................................................... 6
1.1.3. Prestation de service .................................................................................................... 8
1.1.4. Structuration Organisationnelle .................................................................................. 8
1.2. Présentation du projet .............................................................................................................. 9
1.2.1. Contexte du projet ....................................................................................................... 9
1.2.2. Présentation de la ville de Bohicon ........................................................................... 11
Chapitre 2 : Déroulement du stage ........................................................................................................ 13
2.1 Méthodologie adoptée ........................................................................................................... 14
2.2 Etudes techniques de dimensionnement des caniveaux ........................................................ 15
2.2.1. Etudes topographiques ............................................................................................................ 15
2.2.2. Etudes hydrologiques.............................................................................................................. 15
2.2.3. Etudes hydrauliques ................................................................................................................ 18
2.3. Analyse des résultats.................................................................................................................. 20
CONCLUSION ..................................................................................................................................... 21
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .............................................................................................. 22
ANNEXES……………………………………………………………………...................................24

v
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RESUME
Protéger les infrastructures routières à travers les projets d’assainissement en
vue d’assurer leur pérennité, se révèle assez crucial de nos jours, vu le caractère
limité des ressources disponibles à leur réalisation. Les études techniques de
dimensionnement des ouvrages d’assainissement se résument aux études
topographiques, hydrologiques et hydrauliques. En effet tout projet
d’assainissement débute par les études topographiques qui consistent
essentiellement à faire, sur le terrain, le levé à l’aide d’instruments
topographiques (le théodolite, le niveau…). Les différentes données obtenues
permettent d’avoir l’allure du terrain naturel ; ceci favorise alors la délimitation
des bassins versants par le biais des points hauts et bas. Quant aux études
hydrologiques, elles visent fondamentalement la détermination du débit d’eau
ruisselé (encore appelé débit projet). Et ce grâce à la connaissance des
paramètres pluviométriques : il s’agit notamment du coefficient de ruissellement
C, de l’intensité de pluie I et de la surface des bassins versants A. Enfin les
études hydrauliques basées sur la formule de Manning Strickler, permettent
l’obtention des dimensions des ouvrages. Notre stage au sein du bureau
d’études Perspectives Bâtiments Travaux Publics (PERS-BTP) nous a permis
d’acquérir des connaissances relatives notamment aux études techniques de
dimensionnement de caniveaux. Ces études ont été réalisées dans le cadre d’un
projet de pavage de rues et d’assainissement dans la ville de Bohicon.

Mots clés : Assainissement, infrastructures routières, hydrologie, Topographie,


hydraulique, dimensions des caniveaux.

vi
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ABSTRACT
Protect road infrastructure through sanitation projects to ensure their
sustainability, proves quite crucial nowadays, given the limited resources
available to achieve them. Sizing Technical studies of sanitation facilities can be
summarized as topographical, hydrological and hydraulic. Indeed any
remediation project begins with topographical studies that consist essentially to
make, on the ground, lifted using surveying instruments (theodolite, level ...).
The different data obtained allow having the look of the natural terrain; this then
promotes the delineation of watersheds through the high and low points. As for
hydrological studies, they basically aim determining the runoff water flow (also
called draft rate). And thanks to the knowledge of rainfall parameters: these
include the runoff coefficient C, rain intensity I and surface watershed A. Finally
hydraulic studies based on the formula of Manning Strickler, allow obtaining
the dimensions of the structures. Our training course in the design department
Perspectives Buildings Construction (PERS-BTP) has allowed us to acquire
knowledge relating in particular to sizing gutters technical studies. These studies
were conducted as part of a street paving and sanitation project in the city of
Bohicon.

Key words: Sanitation, road infrastructure, hydrology, topography, hydraulic,


dimensions of structures.

vii
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LISTE DES TABLEAUX

N° de
Tableau
Titre Référence

1
Valeurs du coefficient de ruissellement 17

2
Présentation des voies 10

3
Evaluation des débits unitaires En annexe1

4
Evaluation des débits totaux après association des
En annexe1
bassins versants
5
Calcul hydraulique En annexe1

viii
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LISTE DES FIGURES


Figure 1: Situation géographique de PERS-BTP ............................................................ 7
Fgure2 : Situation géographique de la ville de Bohicon ........ .…………………………………11

ix
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LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Siège de PERS-BTP à Cotonou, Akpakpa-Sènandé .......................................... 7

x
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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS


PERS-BTP Perspective Bâtiments Travaux Publics
RNIE Route Nationale Inter- Etat
MUHA Ministère de l’Urbanisme de l’Habitat et de l’Assainissement
ASECNA Agence de Sécurité Civile et de la Navigation Aérienne
BIDC Banque d’Investissement et de Développement Communautaire
AGETUR Agence d’Exécution des Travaux Urbains
BVN Bassin Versant Naturel
TPC Terre-Plein Central
Mm Millimètre
Mn Minute
BP Béton de Propreté
TN Terrain Naturel
HA Haute Adhérence
T Période
m3/s Mètre cube par seconde
m Mètre
ml Mètre linéaire

xi
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INTRODUCTION
Le développement économique d’un pays passe nécessairement par la
politique de construction d’infrastructures modernes qui répondent aux normes
requises. Dans cette logique, la construction de routes permet d’assurer la
fonction de transport et la libre circulation des biens et des personnes. Par
ailleurs, l’eau, sous toutes ses formes : météorique, superficielle ou souterraine,
constitue une des causes premières des dégradations diverses rencontrées sur la
route. Les problèmes liés à l’eau surgissent en plusieurs points : traversée des
grandes rivières, écoulement des eaux sur zones inondables, écoulement des
eaux pluviales, franchissement des petits cours d’eau ou des thalwegs. Ces
problèmes surviennent à tout moment : en cours d’étude, en cours de réalisation
et durant l’exploitation. Les effets de l’eau sont de deux sortes :

o ceux qui influent sur la pérennité de la chaussée à savoir les problèmes


de glissance, d’inondation, d’altération des conditions de visibilité par la
pluie ou par la projection produite par la circulation des véhicules; ces
problèmes sont transitoires et mettent en jeu le confort et la sécurité de
l’usager ;
o ceux qui influent sur la pérennité des ouvrages routiers : il s’agit des
problèmes d’érosion, de la stabilité des talus, de la fatigue de la chaussée
par défaut de portance des sols ; ils peuvent se produire par une
dégradation de la viabilité préjudiciable au confort et à la sécurité puis
entraînent l’augmentation des frais d’entretien des ouvrages et parfois
des mesures restrictives en certaines périodes.

Donc la lutte contre l’impact négatif de l’eau se fait à tous les stades de
construction d’une route, c’est-à-dire : dès l’élaboration du projet ; pendant la
construction ; sur la chaussée en service (période d’exploitation).

1
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En conséquence, la prise en compte de l’assainissement dans l’étude d’un projet


routier est basée sur deux principes essentiels à savoir :

o favoriser l’évacuation rapide des eaux superficielles en contrôlant et


dirigeant le ruissellement de manière à éviter qu’ils endommagent les
ouvrages routiers et les propriétés riveraines ;
o empêcher ou réduire les infiltrations dans les chaussées ou à leurs abords
immédiats et drainer les eaux éventuellement infiltrées et les nappes
souterraines de façon à établir et à maintenir le sol dans un état d’équilibre
hydraulique compatible avec les structures de chaussées choisies.

Enfin l’étude hydraulique doit s’intégrer dans une étude générale d’un projet et
se développer progressivement au fur et à mesure de l’avancement du projet.
Aussi, pour réussir le dimensionnement judicieux des ouvrages, les trois étapes
suivantes doivent-elles être respectées : l’étude climatologique ; l’étude
hydrologique ; les calculs hydrauliques en fonction des débits et de la
topographie du terrain naturel.

L’étude doit se compléter par un calcul de structures et enfin un calcul


économique en tenant compte des conditions d’entretien futur.

Le présent rapport de stage effectué dans le bureau d’étude Perspective


Bâtiments Travaux Publics (PERS-BTP) le projet de pavage de rues et
d’assainissement dans la ville de Bohicon, s’articule autour des points suivants :

 Présentation de la structure d’accueil et du projet ;


 Déroulement du stage.

2
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DEFINITION
Assainissement routier : Ensemble des dispositifs constructifs contribuant à
assainir la route.

Bassin versant : Surface aménagée ou naturelle telle que toute l’eau reçue sur
sa surface s’écoule vers un point unique.

Caniveau : Famille d’ouvrages de collecte et de transport longitudinal des eaux


de ruissellement de la route.

Coefficient de rugosité K ou de Manning Strickler : Coefficient traduisant


l’aptitude à l’écoulement d’un ouvrage hydraulique.

Coefficient de ruissellement : Théoriquement fraction du débit ruisselé de la


pluie nette par rapport au débit de pluie brute.

Débit capable : Débit maximal que l’on peut faire transiter par un ouvrage
coulant à plein. Capacité hydraulique de l’ouvrage.

Débit de projet : Valeur du débit dimensionnant pour les ouvrages


hydrauliques.

Ecoulement à surface libre : Terme se rapportant à un écoulement à ciel ouvert


dont la surface en miroir est en contact avec l’air.

Exutoire : Généralement, point de rejet des eaux hors de l’emprise routière. Il


désigne également l’extrémité aval d’un ouvrage d’assainissement.

Fossé : ouvrage hydraulique constitué rustique, longitudinal et de collecte des


eaux de ruissellement creusé dans le terrain au-delà de l’accotement, caractérisé
par sa section courante et a pente.

Impluvium : Surface recevant la pluie, synonyme de bassin versant.

3
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Plate-forme : Au sens géométrique, surface de la route qui comprend les


chaussées et les accotements ou les trottoirs.

Périmètre mouillé : Dans une section d’écoulement, longueur de contact entre


et la paroi de l’ouvrage.

Rayon hydraulique : Rapport de la surface mouillée sur le périmètre mouillé.

Section mouillée : Section d’un ouvrage occupée par l’écoulement.

Talweg : Ensemble des points les plus bas d’une vallée.

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CHAPITRE 1 : Cadre institutionnel


du stage et présentation du projet

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1.1. Présentation de la structure d’accueil

1.1.1. Historique
Le Bureau d’Etude PERS-BTP fut créé en 1996. C’est un établissement
(Société Individuelle) dont les prestations sont remarquables sur la place. Il est
dirigé par Monsieur Thomas Dékandji EKPO.

Grâce au dynamisme et au savoir-faire dont il a fait preuve de par ses


nombreuses œuvres, il s’est très rapidement imposé comme l’un des plus
importants bureaux d’étude et de contrôle de notre société. Par ailleurs il s’est
aussi bâti une solide réputation dans les secteurs que voici :

 Les infrastructures de route et des transports (Bitumage, pavage,


assainissement, pistes et ouvrages d’art) ;
 Les bâtiments à usage public ou privé ;
 Les aménagements hydrauliques et hydro-agricoles ;
 Etc.

Ainsi, en vue d’un bon rendement et pour satisfaire au mieux sa clientèle,


le Bureau d’Etude PERS-BTP met à la disposition de sa clientèle une équipe de
professionnels dynamiques capables de répondre aux exigences.

Doté des équipements les plus modernes et performants, il facilite à son


personnel les meilleures conditions de travail en vue d’un bon rendement.

1.1.2. Situation géographique


Le Bureau d’Etudes PERS-BTP Ingénieurs-conseils réside dans la
commune de Cotonou précisément à Akpakpa à la lisière de la troisième rue
à gauche en entrant dans la Von suivant la pharmacie SENANDE en venant de
Sègbèya.

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Figure 1: Situation géographique de PERS-BTP

Photo 1 : Siège de PERS-BTP à Cotonou, Akpakpa-Sènandé

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1.1.3. Prestation de service


Le Bureau d’Etudes PERS-BTP Ingénieurs-conseils intervient pour
assurer les missions d’ingénierie et d’expertise dans l’ensemble des domaines du
génie civil (bâtiments, ouvrages d’art, infrastructures de transport,
infrastructures sociocommunautaires). Ces missions couvrent toutes les phases
d’études préliminaires aux études détaillées en passant par les études générales,
les études techniques approfondies, la surveillance en phase d’exécution, les
phases d’expertise et d’évaluation, de mandataire ou de délégué à la maîtrise
d’œuvre.

1.1.4. Structuration Organisationnelle

Directeur
Général

Secrétaire

Directeur
Directeur Technique
Administratif &
Financier

Chef Service Chef Service Chef Service Secrétaire Chef Service


Administratif Financier Etudes Direction Mission de Contrôle
Technique

Autre Personnel
Caisse Comptable

Collaborateur
Extérieur

Dessinateurs Topographie Ingénieurs d’études Contrôleurs


Projecteurs Permanents de
Chantier

Organigramme du bureau d’études PERS-BTP

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1.2. Présentation du projet

1.2.1. Contexte du projet


Malgré des efforts substantiels d’aménagement de rues et
d’assainissement, le réseau routier urbain de la ville de Bohicon reste dominé
par des voies dégradées.

De par sa position géographique Bohicon reçoit les eaux pluviales de Djidja et


Abomey et subit les affres de l’inondation en saison pluvieuse. Le système de
gestion des eaux de ruissellement dans la ville est limité à quelques caniveaux
mal dimensionnés et à ciel ouvert qui constituent de véritables pièges à hommes.
L’insalubrité de la ville et des maisons, les conflits de lotissements, l’accès
difficile notamment des fonctionnaires affectés dans la commune aux logements
et appartements adéquats, l’inondation des maisons en saison de pluies, la
recrudescence des maladies dues au péril fécal et hydrique, etc…sont les
problèmes d’assainissement et d’aménagement auxquels la commune de
Bohicon est confrontée.

Le Projet de pavage de rues et d’assainissement dans la ville de Bohicon vient


combler un déficit en infrastructures routières. Avec le pavage et
l’assainissement des rues prévues au présent projet, les conditions de vies des
populations se trouveront améliorées. Le Projet rentre dans le cadre de la vision
du Gouvernement du Bénin qui entend améliorer les conditions de vie des
populations de façon continue et durable. Il fait partie d’un programme initié à
l’échelle nationale incluant plusieurs autres Communes comme Savalou, Kétou,
Savè, Tchaourou, Dassa Zoumè, Sakété, Pobè, etc.

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Longueur
Numéros Tronçons
(ml)
Carrefour Mokas-Voie bitumée Contournement avec la
1 3168,39
bretelle Lune de Miel
RNIE2 Labo Photo-Rue de Lissèzoun (y compris 200ml
2 882,41
d’amorce de la rue de Lissèzoun)
Rue OPT-Carrefour Zakpo avec la bretelle centre des
3 735.06
handicapés
4 Route de Covè 1529,35
5 Viaduc-Cimetière-Contournement Sud 1210,48
Total des voies 7525.69
Tableau1 : Présentation des voies

Les principaux objectifs visés par le projet se présentent comme suit :

 l’amélioration de l’environnement urbain et de la situation d’hygiène et


d’assainissement des zones du projet ;
 l’amélioration de la circulation dans la ville de Bohicon ;
 le renforcement des capacités de la commune de Bohicon en matière de
gestion des infrastructures urbaines ;
 la création d’emplois avec l’utilisation d’une main d’œuvre abondante.

Acteurs principaux impliqués

Maître d’Ouvrage : Ministère de l’Urbanisme de l’Habitat et de


l’Assainissement,

Bénéficiaire : Commune de Bohicon,

Maître d’Ouvrage Délégué : Agence d’Exécution des Travaux Urbains


(AGETUR SA),

Représentant du Maître d’Ouvrage : Direction Générale du Développement


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Mission de contrôle : PERS-BTP ingénieurs conseils

Financement : BIDC : 86%, Budget : 13.6%, Mairie de Bohicon : 0.4%

1.2.2. Présentation de la ville de Bohicon

BOHICON

Figure2 : Situation géographique de la ville de Bohicon

La commune de Bohicon est comprise entre 6°55’ et 7°08’ de latitude Nord,


1°58’ et 2°24’ de longitude Est et se trouve dans le département du Zou. Elle est
limitée :

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- au Nord par la commune de Djidja ;


- au Sud par la commune de Zogbodomey ;
- à l’Est par les communes de Za-kpota et de Covè ;
- à l’Ouest par la commune d’Agbangnizoun.

Elle a une superficie de 139km2. C’est une ville récente dont le développement
date du début du XXème siècle. Le développement des activités commerciales
autour de la gare ferroviaire et du marché central de Bohicon ont favorisé sa
naissance. Formant une conurbation avec la ville historique d’Abomey, Bohicon
est devenue le principal centre commercial dans le département du Zou. Elle
abrite un parking de transit pour gros porteurs et constitue un pôle de transit
pour les transporteurs entre le Port Autonome de Cotonou et le Nord du Bénin,
voire les pays de l’inter land. La ville revendique la quatrième place en termes
d’importance économique et de contribution à l’alimentation des ressources
financières du Bénin. Devenue commune de Bohicon à l’avènement de la
décentralisation au Bénin en 2003, la ville compte dix(10) pour une population
estimée à plus de 113 091 habitants en 2002. Au service de l’administration
publique jusqu’à la fin des années 1990, la structure financière de la ville
reposait fondamentalement sur les banques et les institutions de micro finance.
Depuis le renouveau démocratique, le développement du tissu économique de
Bohicon a suscité un grand intérêt pour le secteur financier béninois.

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Chapitre 2 : Déroulement du stage

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2.1 Méthodologie adoptée


Elément crucial pour tout travail scientifique, la démarche méthodologique
apparaît comme un outil de recherche dont se sert tout scientifique afin de mieux
réussir son travail. Elle s’occupe de l’activité qui permet d’acquérir des
connaissances. Dans le cadre de ce rapport, nous avons suivi la démarche
scientifique ci-après.

 La recherche documentaire : Dans l’optique de pouvoir obtenir des


informations tangibles et exactes, nous avons pris connaissance des
documents et plans qui définissent les clauses du projet, de la zone
d’étude…
 Descente sur le terrain: Les études topographiques et hydrologiques ont
été réalisées sur le terrain afin de rassembler des données nécessaires pour
le dimensionnement des ouvrages d’assainissement.

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2.2 Etudes techniques de dimensionnement des caniveaux


Il faut signaler que la rédaction de ce rapport a seulement concerné l’étude de
dimensionnement des caniveaux de la rue OPT-ZAKPO

2.2.1. Etudes topographiques


Tout projet d’assainissement qui se révèle important doit débuter par les
études topographiques de la zone concernée c’est-à-dire de l’endroit où sera
abritée la route à assainir (ici la zone d’étude est Bohicon : rue OPT-ZAKPO). A
la phase étude, il a été question de relever, à l’aide des appareils topographiques,
les différentes altitudes des différents points en vue du tracé du profil en long du
terrain naturel et par conséquent d’en inférer le profil projet par des ajustements
techniques. Ainsi les points les plus hauts sont connus, de même que ceux se
situant à des altitudes plus basses ; ceci favorise la délimitation des bassins
versants. Ces données ont également permis la détermination des différentes
pentes et de l’identification des potentiels exutoires (les exutoires sont identifiés
par rapport aux points bas).

2.2.2. Etudes hydrologiques


La commune de Bohicon jouit d’un climat subéquatorial de transition
caractérisé par deux saisons de pluie (avril à juin et septembre à novembre) et
deux saisons sèches (juillet à août et décembre à mars). La hauteur des pluies
atteint en moyenne 1.025 mm par an. Leur maximum se situe entre juin et
octobre. Cette période humide et pluvieuse se caractérise par des précipitations
assez bien réparties. La pluviométrie y est largement excédentaire (parfois 349
mm en 12 jours). Le mois le plus frais de l’année est le mois d’août. La
température varie entre 25 et 32°C (C’est la période favorable aux maladies liées
à l’environnement telles que le paludisme, la diarrhée). Par contre, le minimum
des hauteurs de pluie se situe entre janvier et mars. Cette période, chaude et
ensoleillée, est caractérisée par une pluviométrie presque nulle : 5 mm de pluie

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en quatre mois parfois. Le mois le plus chaud est le mois de février ou mars. La
température monte à plus de 34°C. En général, il pleut en moyenne 73 jours
dans l’année. En juillet, il pleut pendant une quinzaine de jours avec en
moyenne dix jours d’orage, tandis que les mois de décembre, janvier et février
n’enregistrent parfois aucun jour de pluie.

Paramètres pluviométriques utilisés

Pour les besoins de l’étude, nous avons obtenu les données pluviométriques
nécessaires auprès du service Météo de l’ASECNA qui sont représentatives et
proches du projet. Elles nous donnent les valeurs des coefficients « a=4,6 » et
« b=0,3» utilisées dans la formule de Montana pour la détermination de
l’intensité « I » de pluie.

2.2.2.1. Intensité de pluie

L’intensité de pluie a été déterminée en utilisant la formule de Montana

I= a . Les valeurs de I sont consignées en annexe1

2.2.2.2. Calcul des aires des bassins versants

Les aires des bassins versants ont été déterminées suivant le principe ci-après.
Pour les caniveaux de gauche, selon l’étude hydrographique, ils récupèrent les
eaux de ruissellement sur une largeur moyenne de 150m, tandis que ceux de la
droite sur une largeur moyenne de 50m. Ainsi suivant le profil en long, on a
décomposé les bassins en sous bassins versants. Pour chaque sous bassin i
versant de largeur li et de longueur Li, l’aire se calcule par la formule : Ai= li* Li.
Les valeurs obtenues sont consignées en annexe1

2.2.2.3. Estimation du coefficient de ruissellement

Le sol est formé de terre de barre et apparaît comme le résultat d’une


altération intense et profonde. Il est constitué d’un vaste plateau argilo-sableux
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homogène. Presque partout, le sol manifeste une grande homogénéité physique.


Le sol est caractérisé par sa grande perméabilité et donc sensible à l’érosion. En
tenant compte de toutes ces caractéristiques et certaines valeurs du coefficient
de ruissellement consignées dans le tableau ci-dessous :

Nature du terrain et de la Valeur du coefficient de ruissellement C


couverture végétale
Petits bassins de 0 à 10ha avec une Bassins moyens de 10 à 400ha
pente(%) avec une pente (%)

<à5 5-10 10-30 >30 <à5 5-10 10-30 >30

Plates- formes et chaussées 0.95 0.95 0.95 0.95 0.95 0.95 0.95 0.95
de route

Terrain dénudé, ou à 0.8 0.85 0.90 0.95 0.70 0.75 0.80 0.85
végétation non couvrante
Terrain déjà attaqué par
l’érosion
Labours frais
Cultures couvrantes, céréales 0.75 0.80 0.85 0.90 0.52 0.60 0.72 0.80
hautes
Terrain de parcours
Petite brousse clairsemée
Prairies 0.70 0.75 0.80 0.85 0.30 0.36 0.12 0.50
Brousse dense, savane à sous-
bois
Forêt ordinaire en futaie sous- 0.30 0.50 0.60 0.70 0.13 0.20 0.25 0.30
bois touffus

Tableau N°2 : de valeurs du coefficient de ruissellement

Nous avons estimé utiliser C=0,7

2.2.2.4. Estimation du débit projet

Ici il s’agit de déterminer le volume d’eau à évacuer par les caniveaux. En


nous appuyant sur les données hydrologiques (bassins versants, coefficient de
ruissellement) et pluviométriques (intensité de pluie), nous avons pu estimer le
débit d’eau de pluie à considérer dans l’étude du dimensionnement des
caniveaux. En appliquant la formule rationnelle :

17
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Q = C*I*A

Les différentes valeurs obtenues sont consignées en annexe1

2.2.3. Etudes hydrauliques


Dans cette partie, il s’agit de déterminer les dimensions des caniveaux.

Le principe est que le débit ruisselé doit être inférieur au débit capable c’est-à-
dire le débit que l’ouvrage est capable d’évacuer : Q < Qcapable.

Le débit capable est calculé par la formule de Manning Strickler :

Qcapable= K* Rh2/3 *p1/2 *Sm, relation à partir de laquelle nous en inférons la


vitesse d’écoulement de l’eau dans les caniveaux.

2/3
V = K* Rh *p1/2, où

 K : est le coefficient de rugosité pris égal à 70 car les caniveaux sont


réalisés en béton armé
 Rh : est le rayon hydraulique défini par le rapport entre la section
mouillée Smet le périmètre mouillé Pm.
 Sm : est la section mouillée
 p : est la pente de la longueur hydraulique

Compte tenu du profil en long des rues, nous avons obtenu des pentes qui
permettent le calcul des cotes fils d’eau des caniveaux. La vitesse
d’écoulement d’eau a été limitée à 4m/s, ce qui reste égale à la vitesse
maximale prescrite qui est de 4m/s afin d’éviter l’érosion de la surface
mouillée du caniveau.

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En combinant toutes ces considérations (données), nous obtenons par itération


et pour chaque tronçon de rue les dimensions nécessaires pour garantir un
écoulement rapide des eaux dans les conditions ci-dessous retenues.

Les différentes sections de caniveaux sont indiquées sur les plans d’exécution
joints en annexe2 de ce rapport avec les détails des notes de calcul
hydraulique en annexe2 du même rapport.

On peut par ailleurs chercher à déterminer la section hydrauliquement


2
favorable. Pour cela, on impose la condition =λ, où λ=2√ et

est le fruit de berge. En remplaçant ces nouvelles considérations dans


l’équation (1) précédente, on obtient les nouvelles valeurs de « b » et de « y »
qui sont économiquement favorables c’est-à-dire elles réduisent le cout de
réalisation sans pour autant affecter la section précédemment trouvée.

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2.3. Analyse des résultats


A la lecture des différents résultats issus des études techniques de
dimensionnement des caniveaux, il en ressort les remarques et précautions qui
se résument en :

 Relativement aux sections des caniveaux, les dimensions calculées ne sont


pas celles utilisées. En effet à ces valeurs il a été ajouté la « Revanche »
dont la comprise entre 10 et 20cm et ceci pour assurer la protection de
l’ouvrage.
 A niveau de chaque traversée, se trouve un caniveau cadre ayant même
section que les caniveaux qu’il relie. En effet si les dimensions des

caniveaux qu’il intercale sont b et y, pour obtenir les dimensions b
’ ’
et y du caniveau cadre il faut procéder comme suit : y = y-15 et

b’=

 Pour assurer le bon fonctionnement des ouvrages, il faudra


nécessairement faire le calage du profil en long afin que les eaux
évacuées puissent se déverser dans les exutoires prévus.
 Les exutoires prévus doivent être capables de contenir la quantité
d’eau qu’ils reçoivent. Ces exutoires doivent être clairement définis tout
en tenant compte de la sensibilité environnementale. Les exutoires prévus
pour les eaux évacuées par les caniveaux de la rue OPT- Carrefour
Za-kpo sont les caniveaux de la rue RNIE2 Labo photo-Rue de
Lissèzoun et les caniveaux du projet PAURAD
 A l’étude technique, il faut associer les riverains qui ont une certaine
idée du comportement des eaux quand il pleut.

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CONCLUSION
L’assainissement de la route se révèle assez crucial dans tout projet de
constructions routières car ceci évite la destruction rapide des différentes
couches de la route et de garantir de ce fait la pérennité de cette dernière. La
définition précise des potentiels exutoires devant recevoir les eaux évacuées en
relation avec les riverains assurerait la protection environnementale. Toutefois
nous admettons qu’assainir est un effort louable mais entretenir les ouvrages
d’assainissement est encore mieux.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
 Lencastre, A., 2005, Hydraulique générale, Eyrolles, Paris, France
 Mar, A. L., 2004, Cours d’hydraulique, Tome 1: Ecoulement en charge,
polycopié de cours de l’Institut International d’Ingénieur de l’Eau et de
l’Environnement, Edité au 2iE, Ouagadougou, Burkina Faso
 Mar, A. L., 2004, Cours d’hydraulique, Tome 2: Ecoulement en charge,
polycopié de cours de l’Institut International d’Ingénieur de l’Eau et de
l’Environnement, Edité au 2iE, Ouagadougou, Burkina Faso
 Biaou, A, 2008, Logiciel de petits calculs en hydraulique générale, 2iE,
Ouagadougou, Burkina Faso
 Carlier, M., 1972, Hydraulique générale et Appliquée, Eyrolles, Paris,
France
 Hydraulique routière Ministère de la coopération FRANCAISE, PARIS.
Edition 1981.
 Dr Roch A. HOUNGNIHIN (2006), Monographie de la commune de
Bohicon.
 Réseau Scientifique et Technique du Ministère de l’Equipement et de
bureaux d’études, 2006, Guide Technique Assainissement Routier.
 ADAMOU Issoufou, Exposé sur l’assainissement routier-Expériences
Nigériennes en milieu désertique.

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ANNEXE1 : NOTE DE CALCUL

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EVALUATION DES DEBITS UNITAIRES

DONNEES CALCULS DES DEBITS


Surface Temps de Intensité
Coefficient de Longueur Temps de
N° Sous sous Concentration de Débit utile
Ruissellement Hydraulique Pente p Concentration
Bassin Bassin Retenu Tcr l'averse I Qu (m3/s)
C L (m) Tc (mn)
S (ha) (mn) (mm/mn)

Caniveau P18-P24 3,1804 0,70 359,02 0,0044 14,411485 14,41148 2,0660709 0,76660871
de P1-P18 7,82 0,70 590,98 0,0056 15 15 2,041411 1,86235205
Gauche P24-P32 3,701 0,70 385,06 0,0015 15 15 2,041411 0,88149489
P18-P24 0,795 0,70 209,02 0,0044 9,5019341 9,501934 2,3410691 0,21716147
Caniveau
P1-P18 1,9549 0,70 440,98 0,0056 15 15 2,041411 0,46558801
de Droite
P24-P32 0,925 0,70 235,06 0,0015 15 15 2,041411 0,22037372
EVALUATION DES DEBITS TOTAUX APRES ASSOCIATION DES BASSINS VERSANTS
DONNEES CALCULS DES DEBITS

Surface Coefficient de Longueur Pente Temps de Temps de Intensité de


Débit utile
N° Bassin Bassin Ruissellement Hydraulique moyenne Concentration Concentration l'averse I
Qu (m3/s)
S (ha) C L (m) p Tc (mn) Retenu Tcr (mm/mn)

Caniveau P18-P24 3,1804 0,70 359,02 0,0044 14,4114849 14,411485 2,06607086 0,766608706
de P1-P18 11 0,70 750 0,005 15 15 2,04141102 2,619810804
Gauche P24-P32 3,7012 0,70 385,06 0,0015 15 15 2,04141102 0,881494886
P18-P24 0,7951 0,70 209,02 0,0044 9,50193413 9,5019341 2,34106907 0,217161469
Caniveau
P1-P18 2,75 0,70 600 0,005 15 15 2,04141102 0,654952701
de Droite
P24-P32 0,9253 0,70 235,06 0,0015 15 15,74016 2,01212561 0,217212313
CALCUL HYDRAULIQUE

Coefficient Fruit de Pente radier Tirant d'eau


N° Bassin N° Tronçon Coefficient λ
de Strickler berge m Ir y(m)

P18-P24 1 70,00 0,00 2,00 0,0044 0,466688677


Caniveau de
P1-P18 2 70,00 0,00 2,00 0,0056 0,707172646
Gauche
P24-P32 3 70,00 0,00 2,00 0,0015 0,601727415
P18-P24 1 70,00 0,00 2,00 0,0044 0,29080753
Caniveau de
P1-P18 2 70,00 0,00 2,00 0,0056 0,420487371
Droite
P24-P32 3 70,00 0,00 2,00 0,0015 0,355855792

Suite
Périmètre Section Débit Rayon
Largeur b y sortant Vitesse
mouillé P mouillée A Largeur nécessaire Q Hydraulique
(m) (m) U(m/s)
(m) (m2) fixée b (m) (m3/s) Rh (m)
0,93 1,87 0,44 1 0,433377354 1,759904994 0,766608706 0,233344338
1,41 2,83 1,00 1,00 0,914345293 2,619322814 2,619810804 0,353586323
1,20 2,41 0,72 1 0,703454829 1,21727921 0,881494886 0,300863707
0,58 1,16 0,17 0,6 0,28161506 1,283930393 0,217161469 0,145403765
0,84 1,68 0,35 0,8 0,440974743 1,852140924 0,654952701 0,210243686
0,71 1,42 0,25 0,6 0,411711585 0,857642641 0,217212313 0,177927896
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ANNEXE2 : VUE EN PLAN

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ANNEXE3 : PROFIL EN LONG

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