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INTRODUCTION 1. Position du problème 2. Hypothèse de recherche 3. Le choix et l’intérêt du sujet 4. La méthodologie 5. La délimitation du sujet 6. Le plan sommaire
Introduction
Quid de la responsabilité pénale du président de la république et du premier
ministre en droit positif congolais ? D’aucuns n’ignorent qu’il Ya un débat ancien dans le monde, notamment dans les pays africains, autour de la responsabilité pénale du Président de République et du Premier Ministre. A telle enseigne que, si au départ la responsabilité politique du premier ministre ne pose aucun problème, parler de la responsabilité pénale du président de la république est une problématique, parce que dans le temps celui-ci était irresponsable de 1671-1680 en Angleterre, en France vers 1791, actuellement plusieurs constitutions consacrent la responsabilité pénale des acteurs de l’exécutif, à l’exemple de la constitution du 18 février 2006. C’est dans cette optique que le présent traité du sujet autour de six points, dont la problématique (1), l’hypothèse de recherche (2), l’intérêt du sujet (3), la méthodologie de recherche (4), la délimitation du sujet (5) et du plan sommaire (6). 1. Problématique Il est évident que l’infraction donne lieu à une action pour la répression, dite action publique et entendue comme celle d’intérêt général d’un fait infractionnel dont les autorités compétentes, spécialement les cours et tribunaux ont la mission dans les formes prescrites par la loi, d’examiner la culpabilité de cette personne et de lui appliquer, si elle est coupable, les sanctions. Ainsi, depuis un temps, la question de responsabilité pénale du président de la république et du premier ministre en droit pénal constitutionnel a fait son apparition au regard des derniers développements de l’actualité gouvernant parait peu organisé. Elle apparait généralement virtuelle, expéditive, la plupart de pays africains de succession française, la responsabilité pénale des essentiellement confuse, peu intelligible et difficile d’application, et les nombreuses révisions constitutionnelle visant ses dernières années à parfaire l’œuvre constitutionnelle des régimes libéraux africains ne portent, presque dans la politique des Etats d’Afriques noirs francophone à l’exemple de la République Démocratique du Congo. Au contraire, dans certains autres pays d’Afrique, respectivement président de côte président guinéen, Lansanna conté, mort au pouvoir le 22 décembre 2008 après l’imprécision des textes qui profitent à l’impunité des chefs d’Etat voir des ministres. Car, récemment, le, respectivement président de la côte président guinéen Lansana conté mort au pouvoir le 22 décembre 2008, après près d’un quart de siècle de règne, ainsi pu échapper à l’application des règles et mécanismes de mise en cause de sa responsabilité pénale. Avant lui, ce sont Felix Houphouët Boigny d’ivoire et du Togo, également mort dans leurs fonctions, qui réussirent aussi à ce et Gnassingbé Eyadema dérobés a la justice de leur pays. S’agissant de la République démocratique du Congo, la constitution congolaise du 18 février 2006 est destinée, a l’exemple de constitution française et italienne qui l’ont inspirée, à influencer le droit pénal d’une part en tant que garde-fou a l’intervention répressive de l’Etat, et d’autres part en tant qu’indicateur de valeurs dignes de protection pénale. En effet, dans le système juridique italien, l’influence de la constitution est mise en œuvre soit par les juges de droit commun soit par la cour constitutionnelle. Les premiers y pourvoient soit indirectement en provoquant un jugement incident de légitimité constitutionnelle devant la cour, soit directement en donnant une interprétation conforme a la constitution des dispositions qu’ils sont appelés à appliquer. Pour s’en convaincre, la constitution du 18 février 2006 a le mérite d’instituer, une responsabilité pénale du président de la république et du premier ministre, tout en prévoyant la cour constitutionnelle comme la juridiction répressive en effet, il s’agit d’ « une compétence dont la mise en mouvement tendra à défier le chef » ; qui, de tout le temps a été intouchable en vertu du principe selon lequel « Le chef ne peut mal faire » ; c’est une responsabilité qui s’engage dans le but de lutter contre l’impunité. Parce que, la récente affaire ministère public contre Matata ponyo augustin, l’arrêt de la cour constitutionnelle du 15 novembre 2021 s’est déclarée incompétente, en relevant dans son arrêt que « la compétence judiciaire étant d’attribution, prévenu Matata ponyo augustin qui a cessé d’être premier ministre en fonction au moment ou les poursuites conte lui sont engagées, doit être poursuivit devant son juge naturel, de sorte que, autrement, il serait soustrait du juge que la constitution et la loi lui assigne, et en violation de l’article 19 al.1. Elle ajoute : « de ce fait, le prévenu Matata ponyo ne serait être poursuivit devant elle sur base de l’article 163 ». Ainsi, la problématique de cette étude peut se résumer aux questions suivantes : Comment est organiser la responsabilité pénale du président de la République en droit positif congolais ? Quels sont les problèmes posés en rapport aux infractions, poursuites au juge compètent et aux peines à lui infliger d’une et en perspectives, pour une réelle protection pénale des infractions commises par le président de la république aux procédures de la constitution, d’autres part ? Quelle est la juridiction compétente pour juger un président de la république ou un premier ministre lorsqu’il est revêtit de sa qualité ou lorsque sa fonction cesse de plein droit (un ancien président de la république ou un ancien premier ministre) ? Sources : - KAMUKUNY MUKINAY(A) et KALALA MUPINGANANI(F), la constitution congolaise du 18 février 2006 et la responsabilité pénale du chef de l’Etat : un édifice constitutionnel fictive ? in revue africaine de la démocratie et de la gouvernance, RADG, n°2 et 3, KINSHASA, 2014, p27. -ONDO(T), la responsabilité introuvable du chef de l’Etat africain : analyse comparée de la contestation du pouvoir présidentiel en Afrique noir francophone, thèse de doctorat, faculté de droit et de science politique, université se Reims champagne-asrdeme, 2005, p15. -KALUBA DIBWA(D), la justice constitutionnelle en République démocratique du Congo. Fondements et modalités d’exercices, Bruxelles Academia l’harmattan, Kinshasa Eucalyptus, 2013, pp.487-488. -ESAMBO KANGASHE(J-L), le droit constitutionnel congolais, Bruxelles, L’harmattan, 2013, p95. -OMEONGA TONGOMO B, droit constitutionnel et institutions politiques : principes généraux du droit politique, notes polycopiées, URKIM, 2021, p100. -OMEONGA TONGOMO B, la protection pénale de la constitution en droit congolais : enjeux et perspectives d’un nouveau mécanisme de sanction de la suprématie constitutionnelle. In cahier africain de droit de l’homme et de la démocratie, octobre, décembre, Kinshasa, 2016, p243. 2. Hypothèse Par définition, il faut entendre hypothèse de recherche : Sont des propositions admissent comme données du problème que le chercheur dépouillera une à une dans la dissertation avec des arguments scientifiques et techniques jusqu’à retenir celles que l’on va appuyer, renforcer pour prouver, enseigner ou renseigner et qui sera ainsi le prélude de la formulation du sujet d’études.1 De cette manière ; la constitution du 18 février 2006 à instituée un droit pénale constitutionnelle ou non seulement les principes directeurs de droit pénal sont posés de manière claire aux articles 17 à 21, mais aussi l’ébauche de la responsabilité pénale les deux acteurs de l’exécutif congolais, à savoir le président de la république et le premier ministre. Ces acteurs sont poursuivable pour les infractions politiques et les infractions du droit commun commises dans l’exercice où à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Il s’agit ici d’une nouveauté instituée par le constituant, ce qui concerne la responsabilité pénale du président de la république qui, a l’exemple de la constitution belge de 1831 qui consacre l’individualité du roi, échappé à la poursuite pour des infractions politiques, si ce n’est pour la haute trahison consacrée à l’article 167 de la constitution de Luluabourg. Ce qui veut dire qu’actuellement, l’exercice d’un mandat politique ou d’une fonction publique peut s’accompagner de la violation de la loi pénale, pour que le juge répressif soit rendu compètent. Le besoin de réprimer les actes délictueux de gouvernants conduit le constituant à organiser la responsabilité pénale du président de la république et du premier ministre, en faisant de la cour constitutionnelle le juge pénal du président de la république et du premier ministre, pour des infractions politiques de haute trahison, d’outrage au parlement, atteinte à l’honneur ou à la probité ainsi que pour les délits d’initié et les autres infractions de droit commun commises, dans l’exercice où à l’occasion de l’exercice de leurs fonction. La juridiction juge également les co- auteurs et complice du président de la république et du premier ministre2 S’agissant des peines applicables aux infractions politiques, la constitution du 18 février 2006 a omit de préciser ls peines applicables, au premier ministre et au président de la république, à l’exception de la déchéance prévue à l’article 167 al.1. Or la déchéance c’est une sanction complémentaire à la peine. Voilà pourquoi la loi organique N°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la cour constitutionnelle a pour mission de compléter la constitution quant à la répression des infractions politiques. Pour s’en convaincre, l’infraction de haute trahison est punie de servitude pénale à perpétuités3, l’atteinte à l’honneur par contre est constituée des faits définis dans le section Ⅲ et Ⅳ du titre Ⅵ du code pénale, livre Ⅱ, et est punie de peines privatives de liberté qui y sont prévues, ainsi que d’une amande de 10 à 50 millions de francs congolais4 ; il en est de même de l’atteinte à la probité qui est 1 E. MWANZO idin’AMNYE, Méthodologie juridique, notes des cours, UNIKIN, 2015, p51. 2 Jean-louis Esambo kangashe, traité de droit constitutionnel congolais, l’harmattan , paris, 2017, pp.95-96. 3 Art 75 de la loi organique sous examen. 4 Art 76 Al.2, idem constitués de faits prévus dans la section Ⅶ du titre Ⅳ du code pénal livre Ⅱ est punie des mêmes peines5 ; tandis que le délit d’initié est punie d’une servitude pénale principale de dix à vingt ans et d’une amende de dix à cinquante millions de francs congolais6 ; et l’outrage au parlement est punie de cinq à dix ans de servitude pénale principale. 7 S’agissant de l’action publique contre le président de la république et de premier ministre, article 166 de la constitution dispose « la décision de poursuite ainsi que la mise en accusation du président de la république et du premier ministre sont votés à la majorité de deux tiers des membres du parlement composant de congres suivant la procédure prévue par les règlements intérieur. La décision de poursuite ainsi que la mise en accusation des membres du gouvernement sont votées à la majorité absolue de membre composant l’assemblée nationale suivant la procédure prévue par le règlement intérieur. Les membres du gouvernement mis en accusation, présentent leur démission. » pour la doctrine cet article établi deux formes de garanties procédurales, connues sous l’appellation de l’immunité et l’inviolabilité. Pour le professeur JOSE TASOKI MANZELE, la constitution a organisé en faveur du président de la république et du premier ministre une inviolabilité, c.à.d. « qu’au regard de la constitution, la décision de poursuites ainsi que la mise en accusation du président de la république et de premier ministre sont votés a la majorité de deux tiers des membres du parlement composant le congres suivant la procédure prévue par le règlement intérieur. En d’autres terme, tanq que la decision de mise en accusation n’est pas voter, le président de la republique ou le premier ministre ne peut etre ni arreter ni detenu8 » tandisque pour les infractions de droit commun commise en dehors de leur fonction, le president de la republique et le ministre beneficient de l’huminité de poursuite, entendu comme une sorte de passe droit, de faveur,plaçant une personne à l’abri de poursuite penale pour tel type determiné d’infraction. Des plusieurs sortes in remon personam, elles peuvent soit concené l’exercice de l’action physique.9Il s’agit de la suspension de l’action publique jusqu’à la fin du mandat concerné, avec consequence de suspendre la prescription. Et, des infractions de droit commun dont question peuvent comprendre des coups et blessures commises par l’une de ses autorités dans un cadre purement familliale.10 Cependant, si la poursuite contre le premier ministre et le president de la republique ne semble plu un probleme pratique, des lors que la recente 5 Art 77 al.2, in idem. 6 Art 78 Al.2, in idem. 7 Art 79 Al.2, in idem. 8 J.M TASOKI MANZELE,procedure penale congolaise, l’harmattan, Paris, 2016, pg134. 9 Bernard d’Alteroche « un exemple d’immunité penale »in les immunités penales, actualité d’une question ancienne, pouf, Paris, p9. 10 J.M TASOKI MANZELE procedure penale congolaise, l’harmattan, Paris, 2016 ; pg134. jurisprudence de la cour constitutionnelle sous RP 001du 15 novembre 2021 nous sert d’exemple d’action publique mener contre l’ancien premier ministre AUGUSTIN MATATA PONYO pour lr detournement de deniers publique en participation criminel avec monsieur Kitebi Kibol Mvul patrice et monsieur Grobler christo. Cet affaire, bien que fixer, n’a pas aboutit à une condamnation, car la cour constitutionnelle a estimé que MATATA PONYO ne pouvez etre poursuivi devant elle en vertu de l’article 163 de la constitution, evoquant par consequence son incompetence au regard de l’article 19 de la constitution car en examinant l’article 161 et 164 de la constitution la cour considere que « pendant la durée de ses fonctions, le premier ministre ne peut voir sa responsabilité penale engagé que devant la cour constitutionnelle ; pour tous ses actes, y compris ceux accomplis en dehors de ses fonctions, il beneficie d’un privilege de juridiction le mettant largement à l’abri puisque les particuliers ne peuvent saisir celles-ci. Ces privileges de juridiction prend fin avec les fonctions de premier ministre, lesquels redevient à la fin de son mandant justiciable des tribunaux ordinaires. Or, la cour a mal dit le droit en opinant qu’elle est competente à l’egard du president de la republique et du premier ministre que pour les infractions politique et celles de droit commun commises pendant qu’ils sont en fonction, alors que la constitution prevois la competence de la cour constitutionnelle de l’article 164 deux formes des competences penales ; d’une part