Ethique en Licence FTPSRN 1 Correction1
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RAPPEL
L’éthique selon MOUKENGE – NDIBOU dans son article « exigences éthique
du développement intégrale de l’Afrique Noir » ou il dit : « l’Ethique est l’expression
pittoresque de la philosophie pratique, laquelle étudie le premier principe d’agir ».
Cette définition rencontre l’avis du professeur NGIMBI NSEKA qui déclare : « l’éthique
est inséparable de la métaphysique et les deux dits ils n’ont pas bonne presse au près
du commun des mortelles, et pourtant toute personne cherche une règle de vie, de
conduite et éprouve une certaine crainte de marquer sa destinée et peut-être même
son véritable bonheur ».
D’autre part l’éthique définit comme discours et pratique dont la fonction est
d’assurer le maintien et la cohérence d’un mode de vie, principalement la réalisation
des exigences de justice au sein de ce mode de vie. Ainsi l’éthique est une instance
intériorisée, ordonnatrice de désir et légiférante des actes des individus pour assurer
un certain ordre, une mode d’être du rapport des hommes entre eux et avec leur
monde. Cela se comprend encore mieux à la lumière des interdits africaines et des
commandements chrétiens.
I. LA MORALE
Une certaine confusion a été entretenue entre les deux termes éthique et
morale, tantôt les considérant comme synonyme, tantôt les renvoyant à des réalités
peu dissociées. Aussi allons-nous recourir à une certaine tradition qui semble faire
autorité en matière de la morale pour soustraire l’apparente équivocité ; cette dernière
nourrit par la tradition qui s’est réclamée d’Emmanuel Kant
Force est pourtant de reconnaitre que les deux thermes éthique et la morale
désignent ce qui se rapporte aux mœurs et aux comportements tend individuels que
sociaux. Cependant, alors que la morale est plutôt un ensemble des prescriptions
admises comme valable dans une société donnée, d’une manière pas toujours
réfléchie, l’éthique quant à elle désigne une réflexion méthodique sur les choix moraux,
sur les jugements des valeurs concernant le bien et le mal. Cela nous permet de dire
qu’il faut comprendre la morale comme un ensemble des normes propre à un individus
ou à un groupe social, ou un peuple à un moment précis de l’histoire.
II. LA DEONTOLOGIE (éthique liée à une profession)
Parlant de la déontologie, l’agir est conditionné par le devoir. La déontologie
désigne l’ensemble des devoirs liés à l’exercice d’une profession. Ainsi, on parlera de
la déontologie médicale, la déontologie militaire, la déontologie pastorale etc…
CHAPITRE II :
Dieu a libéré Israël de la servitude dans laquelle il était enfermé en Egypte, il l’a
conduit au désert jusqu’au mont Sinaï, et là, il annonce sa volonté de sceller une
alliance avec lui. Les termes de cette alliance seront résumés dans je crois :
* La liberté humaine
* La responsabilité humaine
* La crainte de Dieu
Comme il a donné au peuple la liberté, Dieu lui donne la loi avec la promesse
que cette liberté demeurera réelle si le peuple met en pratique les termes de cette
loi, ce qui engage Israël à l’obéissance pour garder à la fois sa liberté et son identité
et demeuré fidèle aux termes de l’alliance.
Le lien entre loi et promesse qui signifie que l’exigence éthique énoncée par Dieu
a pour finalité de maintenir ceux qui y souscrive dans la liberté se retrouve dans la
prédication de Jésus. Les évangélistes ont résumé celle-ci en ces termes : « repentez
vous car le royaume des cieux est proche » Mattieu 4 : 22. Ce qui est premier c’est le
fait de la proximité de Dieu. Parce que Dieu se fait proche en la personne même de
Jésus. Le verbe grec metanoien d’où découle le mot metanoia signifie littéralement
changer de compréhension c’est-à-dire comprendre autrement sa vie, celle des autres
et aussi l’action de Dieu. Il y’a donc dans l’exigence éthique une promesse de liberté
pour autant qu’on sache l’entente, c’est-à-dire faire confiance à celui qui s’y exprime.
C’est pourquoi, selon la Bible, la morale déraille ou pervertie quand le sujet moral
(homme) n’y entant plus cette liberté venant de poser la question de confiance.
C’est pour quoi l’éthique biblique avant d’être une morale de principe est une
morale d’écoute, de dialogue intérieur ou l’autre est présent implicitement, une
morale qui commence par interroger le sujet lui-même sur ses motivations et
sur sa relation à autrui.
L’éthique pour la Bible c’est d’abord cette approche à autrui, traduction physique
de l’appel intérieur entendu qui en constitut la condition de possibilité. L’exigence
éthique atteint même le cœur du sujet humain et lui pose la question de confiance.
C’est pour quoi toute la loi, comme dit Jésus se résume dans les deux
commandements : « tu aimeras le seigneur ton Dieu … et tu aimeras ton prochain
comme toi-même »
Dans les exigences éthiques qui s’imposent à lui, le chrétien s’efforcera toujours
de percevoir comment Dieu l’interpelle. Confiant de l’esprit qui peut renouveler notre
compréhension, il cherche à discerner la volonté de Dieu. Dans l’élaboration de la
décision à prendre comme dans le passage à l’acte, il cherchera à réaliser quelque
chose de l’amour dont lui-même est bénéficiaire. Aimer c’est écouté, prendre en
compte, respecter, aidé et mille autres choses que dans la liberté inventive de l’amour
chacun peut découvrir. L’éthique chrétienne exige de l’être humain une sorte de
conversion, un changement de compréhension de soi, des autres et du monde. Sans
conversion, toutes lois, toutes prescriptions, toutes normes aussi excellentes soient
elles sont menacées d’être détournées par l’égoïsme, le gout du pouvoir, la peur ou la
méchanceté des hommes. En revange, l’espérance d’un changement intérieur de
l’homme est toujours possible en éthique chrétienne.
Selon ces préliminaires, tout porte donc à croire ou à admettre que la foi :