CHAPITRE 5 - Le Devoir
CHAPITRE 5 - Le Devoir
CHAPITRE 5 - Le Devoir
Introduction :
1. Valeur non-morale et valeur morale
Exemple : Un champignon comestible, on dit qu’il est bon. Cela est une définition subjective
du bon, il est bon pour l’être humain. C’est-à-dire que la valeur qu’on attribue au
champignon, c’est qu’il est bon mais c’est un jugement de valeur qui est relatif, « bon » ce
n’est pas le champignon qui est bon en soi. Contrairement au champignon comestible qui est
bon relativement a l’etre humain, quand on parle d’une bonne action, c’est une action qui
est bonne en soi. Ce n’est pas bon pour quelqu’un mais pour tous.
2. Éthique et morale
2 types de devoirs :
Les devoirs envers soi même ou le devoir envers les autres (les relations entre les personnes)
Le devoir envers soi-même c’est ce qu’on appelle aussi l’éthique, l’éthique c’est un art de
vivre. Comment etre heureux.
Il y a des philosophes qui ont parlé de l’éthique, ex : Aristote éthique à Nicomaque, Spinoza
avec éthique, Nietzsche avec ainsi parler de Zarathoustra, le bien et le mal.
Le devoir envers les autres, la morale, c’est l’ensembles des devoirs qui s’impose à nous par
les pressions sociales. C’est tous ce qui a un rapport au respect d’autrui (contrairement a
l’éthique qui consiste au respect de soi même).
3. La logique de la morale
Pour une logique de la morale, il faut 4 termes :
Dans une morale il y a toujours un sujet (un robot, une table… n’est pas morale).
Il faut que ce sujet ait une intention (il veut quelque chose le sujet)
Puisque ce sujet a une intention il va chercher à satisfaire ce d »sir, il va faire un acte.
Enfin cette action entraîne certaines conséquences.
Le problème : Qu’est ce qui fournit le principe de l’évaluation de morale.
On s’intéresse aux conséquences.
On peut juger l’acte lui-même (est-il bon mauvais ?).
Juger les intentions de l’acte (est ce que ce sont les intentions qui)
Le sujet (c’est le sujet lui-même qui est morale ou pas)
Les utilitaristes = personne qui dit que ce sont les conséquences de l’action qui définit sa
moralité. Ex : gâteaux au chocolat a l’enfant diabétique = conséquences mauvaises donc
mauvaise moralité. Celui qui a développé cette théorie c’est Jeremy Bentham (il a écrit
un livre nommé « utilitarisme ».
Autre point de vue : morale religieuse : il ne faut retenir que l’acte et l’intention, non pas
les conséquences. Ex : la personne qui voulait donner un gâteau au chocolat croyait que
c’était bien, donc elle a une bonne moralité.
Autre point de vue : c’est le sujet qui définit la moralité, et non pas les intentions, l’actes
ou les conséquences. Ex : Nietzsche dit que c’est le sujet qui va déterminer la valeur de
son action, car il faut chercher la source de l’acte. Pour toute action faite par quelqu’un ,
elle a été poussée par des forces de faiblesses… Si elle a agi par faiblesse elle est
immorale, or si elle a totalement le contrôle elle est morale.
4. Éthique de conviction et éthique de responsabilité
Max weber fait une distinction. Il explique qu’il y a une philo morale, une opposition. 2 points
de vue diff qui concerne deux types de morale. La morale du devoir qui s’oppose à la morale
des conséquences (ce que je dois faire en fonction des conséquences
L’étique de conviction c’est la morale des devoirs, et l’éthique de responsabilité c’est la
morale des conséquences.
Le problème entre cette distinction, c’est comment doit-on se comporter ? Est-ce qu’il faut
régler notre action en fonction de principes (qq chose qui ne change pas, stable) ou est ce
qu’il faut régler notre nos actions en fonctions de nos actes ?
Selon la morale du devoir : il ne faut pas tuer donc il faut laisser les 10 personnes se faire
abattre (question du dilemme)
Il vaut mieux sauver 9 personnes qu’en laisser 10 mortes au nom de sa propre conscience
morale. Ce qui représente la morale utilitariste :
La fin justifie les moyens Machiavel.
1. Morale, religion et société
1.1. Moïse, Jésus, Mahomet
1.1.1. Les dix commandements
1.1.2. Les différences entre religions
1.1.3. Sécularisation et héritage religieux
1.2. La religion au service de la raison
1.2.1. Ce qu’il faut dire: le devoir détermine le “vrai”
1.2.2. Comment le dire: mythe et religion
1.3. L’idée de devoir absolu
1.4. Morale et société
2. La morale du devoir
2.1. Le déontologisme kantien
2.1.1. L’intention bonne
2.1.1.1. La seule chose véritablement bonne est une bonne volonté
2.1.1.2. Acte conforme au devoir et acte par devoir
2.1.1.3. La raison peut déterminer la volonté
2.1.1.4. Le respect est le seul mobile moral
2.1.1.5. Conséquences et difficultés
2.1.2. La forme de la loi morale: universalité et respect d’autrui
2.1.3. Présupposés, conditions, hypothèses
2.2. La critique du kantisme
2.2.1. Le problème de l’égoïsme
2.2.2. Les sentiments moraux
2.3. L’eudémonisme d’Aristote
2.4. L’utilitarisme anglais
3. L’éthique de la vie et de la joie
3.1. L’éthique de Spinoza
3.2. La philosophie de la morale de Nietzsche
3.2.1. La vie, source de toute valeur
3.2.2. L’évaluation des valeurs
3.2.3. La généalogie de la morale: morale des forts et morale des faibles
3.2.4. Par-delà le bien et le mal
3.2.4.1. La sagesse tragique
3.2.4.2. L’éternel retour
3.2.4.3. Le surhomme
3.2.4.4. Nietzsche et le nazisme
Conclusion
1. Classification des théories morales
2. Le fondement de la morale
3. La source de la moralité
1. Morale, religion et société
Problématique : comment forcer les hommes à agir de manière désintéressée (=pas dans leur
intérêt et même parfois contre leur intérêt) ?
La religion c’est le premier moyen, elle consiste à forcer les homme a agir a une certaine
manière grâce à la justice divine (enfer, paradis), elle pour les hommes agir par crainte de la
justice divine, et aussi par peur de ne pas aller au paradis.
Toute religions contient toujours une morale. Une morale c’est un ensemble de consigne
(ex : règle du jeu). Une religion consiste à imposer une conduite de vie. Celui qui accepte les
règles du jeu sera récompensé, et au contraire sera puni. Donc celui qui suit les normes
religieuses sera récompensé.
Deux types de croyances : croyances religieuses, les croyances normatives (=suivre des
normes), ces croyances religieuses s’oppose aux croyances scientifiques. les croyances
scientifiques sont prouvables contrairement aux croyances religieuses.
Il y a des différences entre des religions, comme les prescriptions hygiéniques (propreté du
corps et alimentation). En fonction des religions il y des choses qu’on peut faire et des
choses qu’on ne peut pas faire. Il y a une différence entre l’ancien testament et le nouveau
testament. Il y a une morale dans l’ancien testament qui s’appelle la loi du talion (=morale
de la vengeance), le nouveau testament c’est une morale de l’amour. Texte n°2 illustre la
variété des normes religieuses.
Même dans les pays laïques, la morale/l’influence religieuse conserve une influence.
La France est un pays laïque mais qui garde une morale fortement influencée du
christianisme (ex : l’interdiction du suicide, le régime matrimoniale, l’égalité).
« rendez à césar ce qui est à césar, à dieu ce qui est à dieu », nouveau testament. Le Christ
veut dire qu’il faut reconnaitre les lois politiques, tout comme les lois religieuses. La laïcité
est donc basée sur une citation du Christ.
1.2. La religion au service de la raison
Pour Platon il n’y a pas de distinction entre un citoyen et un individu.
Le citoyen et l’individu sont 1 seul est même personne. Platon propose donc un projet/ idéal
politique : créer une citée idéale. Cette citée idéale est ordonné par la raison et gouvernée par
un philosophe roi. Un philosophe roi car le philosophe est un homme qui ne privilégie pas ces
intérêts personnels et sage.
Comment Platon va-t-il faire pour convaincre les chefs d’états pour faire un philosophe roi ?
Le devoir consiste à suivre la raison. Pour convaincre les gens à agir conformément à la …,
Platon va recourir à un mythe, pour lui un c’est un mensonge qui en vaut la peine.
La morale c’est l’instinct du troupeau. Car le troupeau consiste toujours à défendre l’intérêt du
groupe contre l’intérêt individuel. Nietzsche appelé ça la morale du troupeau.
Un spinalien (habitant d’Epinal) et créateur de la sociologie, nommé Emile Durkheim, dit que l’
autorité morale vient de la société. C’est une vision sécularisée de la religion. L’introjection
de la cruauté (= faire comprendre aux gens que leur comportement est cruel).
La mauvaise conscience c’est le deuxième moyen pour imposer la loi morale. Kant considère
cela comme le propre de la culture. Elle permet de contrôler les pulsions en injectant un
sentiment de cruauté.
Freud dit que les penchant agressif sot un danger pour la vie sociale. La culture sert
l’intérioriser l’agressions. Elle garantit la collision sociale en créant un sentiment de culpabilité.
Cette loi morale est imposée par le surmoi. C’est l’éducation qui nous civilise. C’est avec le
surmoi qu’apparait la conscience morale.
On agit par devoir pas conscience morale. Freud dit que le mal vient de la menace de la perte
d’amour. C’est une raison sentimentale qui nous pousse a etre éduqué. (ex : amour maternel).
(c’est ce qu’on appelle l’angoisse sociale (peur d’etre rejetée)) Ce sentiment de culpabilité,
c’est le problème le plus sérieux dans une culture.
L’éducation et la répression c’est un problème car le prix à payer pour intégrer la culture c’est
de se priver de ses désirs et donc ne pas etre heureux.
AU niveau de la culture, il y a l’image du père, qui propose un modèle éducatif que les enfants
n’acceptent pas. Pour feud le père, c’est le symbole de l’autorité, celui qui commande, celui qui
formule le devoir.
2. La morale du devoir
Si votre volonté obéit à sa propre loi (loi de l’homme, pas de l’individu), la volonté n’est pas
autonome.
Pour qu’une volonté soit morale pour Kant, il faut qu’elle soit autonome.
Pour Kant seul, les êtres humains sont moraux : il faut toujours considérer la personne
(aspect morale de l’individu), il faut respecter la personne pour ce qu’elle est et non pas par
intérêt. Il faut respecter la fin pas les moyens = c’est la dignité.
La morale de Kant privilégie l’homme par rapport aux animaux, qui ne sont que des êtres
sensibles, elle privilégie la pensée par rapport a la sensibilité. Elle privilégie la raison aux
sentiments. = c’est une morale austère, exigeante.
Un athée est plus moral qu’un croyant si on suit les présupposés de Kant.
-Une intention égoïste, c’et faire quelque chose en notre nom ex : je veux quelque chose.
IL semble que même pour Kant, toute action est égoïste. Ex : Auteur Laroche Foucaud, qui
dit que quand on agit, on agit toujours par amour propre (=je veux quelque chose car c’est
quelque chose qui me favorise), pour lui il n’y a pas d’action désintéressée.
Une action altruiste peut etre accomplie par intérêt, ex : on baisse le volume de la musique
pour que le voisin dorme, or c’est une action immorale.
Une action altruiste peut etre morale car on suit les règles.
OU une action altruiste peut etre fait par amour, elle peut etre morale ou immorale.
Pas de distinction entre égoïsme et l’altruisme
Comment faire le bonheur des autres sans faire le siens.
2.2.2. Les sentiments moraux
Comment agir moralement, si ce n’est par sentiment ?
Le seul sentiment pour Kant, c’est le respect de la loi.
Un etre humain peut-il etre moral au sens de Kant ? Comment pratiquer la th morale de
Kant ? Il y a deux sentiments quelle ne considère comme morale : l’amour et la pitié. (alors
qu’elles le sont dans la religion chrétienne) car ces sentiments reposent sur la sensibilité.
Donc ce pur respect de la loi, vous n’agissez jamais par la loi mais toujours par les
sentiments pour Kant.
CONTRE :
Leibniz l’amour désintéressé c’est la bienveillance, faire plaisir à autrui c’est faire plaisir a
sois même.
Rousseau c’est l’amour de sois et la pitié, il dit que le droit naturel, en vertu du droit
naturel, je peux faire quelque chose.
Hume dit que c’est un sentiment moral qui pousse à agir moralement : la sympathie.
Schopenhauer dit qu’il y a 5 critères principaux : le fondement de la morale : ce qui fonde la
conscience morale : 1/5 de la peur des hommes, 1/5 peur de la punition divine, 1/5 de
préjugés, 1/5 de vanité, 1/5 d’habitude. Au fond de tous ça, c’est la pitié, l’homme est
pitoyable et pathétique, c’est pour cela que l’homme est moral.
D’après tous ces philosophes (et la religion chrétienne), c’est tous ces sentiments qui
fondent la morale.
-le fondement de la morale, l’homme n’est qu’un e chose dans l’univers et toute chose obéit au
même principe, c’est le conatus. Ex : les fleurs, poissions, humain… le conatus =chaque chose
s’efforce de persévérer dans son etre = augmenter sa puissance.
-LA morale consiste obéir à sa nature. Pour Spinoza il est inutile et absurde de diminuer ses
désirs, c’est contre nature. SI on cherche à diminuer son désir de puissance, c’est nier Dieu.
Pour Spinoza, toute les choses contiennent Dieu = panthéisme. (chercher à se conserver, et
chercher ce qui est utile). L’affecte = tous ce qui diminue la puissance m’attriste. Ce qui
augmente les puissances ce sont les passions joyeuses.
-L’utilité, c’est ce qu’ik appelle l’intérêt bien compris, il faut que chaque etre pour qu’ils
agissent moralement, suive l’intérêt bien compris. Rechercher à satisfaire l’intérêt bien
compris, sans jamais réduire l’intérêt des autres.
Si l’objectif est bien compris, on augmente sa puissance sans descendre l’intérêt des autres.
EN GROS : l’action ;morale pour Spinoza, c’est celle qui consiste à accroitre la puissance de tous
les êtres vivants.
On a souvent accusé Spinoza d’etre un athée. Or Spinoza dit que ce qui est a la cause de tout
doit etre aimée également. Il est panthéiste. Pour Spinoza l’action morale et de faire tout ce
qui comporte des passions joyeuses et dieux. Par opposition tous de qui est de haine.
3.2.4.3. Le surhomme
Ce concept, c’est celui qui dépasse la morale des faibles. = Ubermench. D’après Nietzche,
dans toute les morales traditionnelle. Tout les philosophes se sont mis au service de
cette morale traditionnelles (croient en 1 dieu). Niechte dit que tout les philsophes se
sont tous mis au service de ces fausse morales (d’après Nietzche). FDOnc seloj lui, le
surhomme c’est celui qui est honnête, celui qui agit conformément, il n’invente pas de
paradis. Le surhomme c’set celui qui va refuser ces mensonges.
Un lien entre nietche et nazi : les nazi sont opposé au libéralisme et communiste. Et nietche
dit que tout les societ
Conclusion
1. Classification des théories morales
2. Le fondement de la morale
3. La source de la moralité