CHAPITRE 5 - Le Devoir

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LE DEVOIR

Introduction :
1. Valeur non-morale et valeur morale
Exemple : Un champignon comestible, on dit qu’il est bon. Cela est une définition subjective
du bon, il est bon pour l’être humain. C’est-à-dire que la valeur qu’on attribue au
champignon, c’est qu’il est bon mais c’est un jugement de valeur qui est relatif, « bon » ce
n’est pas le champignon qui est bon en soi. Contrairement au champignon comestible qui est
bon relativement a l’etre humain, quand on parle d’une bonne action, c’est une action qui
est bonne en soi. Ce n’est pas bon pour quelqu’un mais pour tous.

2. Éthique et morale
2 types de devoirs :
Les devoirs envers soi même ou le devoir envers les autres (les relations entre les personnes)
Le devoir envers soi-même c’est ce qu’on appelle aussi l’éthique, l’éthique c’est un art de
vivre. Comment etre heureux.
Il y a des philosophes qui ont parlé de l’éthique, ex : Aristote éthique à Nicomaque, Spinoza
avec éthique, Nietzsche avec ainsi parler de Zarathoustra, le bien et le mal.
Le devoir envers les autres, la morale, c’est l’ensembles des devoirs qui s’impose à nous par
les pressions sociales. C’est tous ce qui a un rapport au respect d’autrui (contrairement a
l’éthique qui consiste au respect de soi même).

3. La logique de la morale
Pour une logique de la morale, il faut 4 termes :
Dans une morale il y a toujours un sujet (un robot, une table… n’est pas morale).
Il faut que ce sujet ait une intention (il veut quelque chose le sujet)
Puisque ce sujet a une intention il va chercher à satisfaire ce d »sir, il va faire un acte.
Enfin cette action entraîne certaines conséquences.
Le problème : Qu’est ce qui fournit le principe de l’évaluation de morale.
On s’intéresse aux conséquences.
On peut juger l’acte lui-même (est-il bon mauvais ?).
Juger les intentions de l’acte (est ce que ce sont les intentions qui)
Le sujet (c’est le sujet lui-même qui est morale ou pas)
 Les utilitaristes = personne qui dit que ce sont les conséquences de l’action qui définit sa
moralité. Ex : gâteaux au chocolat a l’enfant diabétique = conséquences mauvaises donc
mauvaise moralité. Celui qui a développé cette théorie c’est Jeremy Bentham (il a écrit
un livre nommé « utilitarisme ».
 Autre point de vue : morale religieuse : il ne faut retenir que l’acte et l’intention, non pas
les conséquences. Ex : la personne qui voulait donner un gâteau au chocolat croyait que
c’était bien, donc elle a une bonne moralité.
 Autre point de vue : c’est le sujet qui définit la moralité, et non pas les intentions, l’actes
ou les conséquences. Ex : Nietzsche dit que c’est le sujet qui va déterminer la valeur de
son action, car il faut chercher la source de l’acte. Pour toute action faite par quelqu’un ,
elle a été poussée par des forces de faiblesses… Si elle a agi par faiblesse elle est
immorale, or si elle a totalement le contrôle elle est morale.
4. Éthique de conviction et éthique de responsabilité
Max weber fait une distinction. Il explique qu’il y a une philo morale, une opposition. 2 points
de vue diff qui concerne deux types de morale. La morale du devoir qui s’oppose à la morale
des conséquences (ce que je dois faire en fonction des conséquences
L’étique de conviction c’est la morale des devoirs, et l’éthique de responsabilité c’est la
morale des conséquences.
Le problème entre cette distinction, c’est comment doit-on se comporter ? Est-ce qu’il faut
régler notre action en fonction de principes (qq chose qui ne change pas, stable) ou est ce
qu’il faut régler notre nos actions en fonctions de nos actes ?
Selon la morale du devoir : il ne faut pas tuer donc il faut laisser les 10 personnes se faire
abattre (question du dilemme)
Il vaut mieux sauver 9 personnes qu’en laisser 10 mortes au nom de sa propre conscience
morale. Ce qui représente la morale utilitariste :
La fin justifie les moyens Machiavel.
1. Morale, religion et société
1.1. Moïse, Jésus, Mahomet
1.1.1. Les dix commandements
1.1.2. Les différences entre religions
1.1.3. Sécularisation et héritage religieux
1.2. La religion au service de la raison
1.2.1. Ce qu’il faut dire: le devoir détermine le “vrai”
1.2.2. Comment le dire: mythe et religion
1.3. L’idée de devoir absolu
1.4. Morale et société
2. La morale du devoir
2.1. Le déontologisme kantien
2.1.1. L’intention bonne
2.1.1.1. La seule chose véritablement bonne est une bonne volonté
2.1.1.2. Acte conforme au devoir et acte par devoir
2.1.1.3. La raison peut déterminer la volonté
2.1.1.4. Le respect est le seul mobile moral
2.1.1.5. Conséquences et difficultés
2.1.2. La forme de la loi morale: universalité et respect d’autrui
2.1.3. Présupposés, conditions, hypothèses
2.2. La critique du kantisme
2.2.1. Le problème de l’égoïsme
2.2.2. Les sentiments moraux
2.3. L’eudémonisme d’Aristote
2.4. L’utilitarisme anglais
3. L’éthique de la vie et de la joie
3.1. L’éthique de Spinoza
3.2. La philosophie de la morale de Nietzsche
3.2.1. La vie, source de toute valeur
3.2.2. L’évaluation des valeurs
3.2.3. La généalogie de la morale: morale des forts et morale des faibles
3.2.4. Par-delà le bien et le mal
3.2.4.1. La sagesse tragique
3.2.4.2. L’éternel retour
3.2.4.3. Le surhomme
3.2.4.4. Nietzsche et le nazisme
Conclusion
1. Classification des théories morales
2. Le fondement de la morale
3. La source de la moralité
1. Morale, religion et société

Problématique : comment forcer les hommes à agir de manière désintéressée (=pas dans leur
intérêt et même parfois contre leur intérêt) ?

La religion c’est le premier moyen, elle consiste à forcer les homme a agir a une certaine
manière grâce à la justice divine (enfer, paradis), elle pour les hommes agir par crainte de la
justice divine, et aussi par peur de ne pas aller au paradis.

1.1. Moïse, Jésus, Mahomet


1.1.1. Les dix commandements

Toute religions contient toujours une morale. Une morale c’est un ensemble de consigne
(ex : règle du jeu). Une religion consiste à imposer une conduite de vie. Celui qui accepte les
règles du jeu sera récompensé, et au contraire sera puni. Donc celui qui suit les normes
religieuses sera récompensé.

Deux types de croyances : croyances religieuses, les croyances normatives (=suivre des
normes), ces croyances religieuses s’oppose aux croyances scientifiques. les croyances
scientifiques sont prouvables contrairement aux croyances religieuses.

Ex : de croyance religieuse, les 10 commandements. Moise a reçu les 10 commandement et


énonce ces règles:
- devoir religieux : croire à un Dieu unique (monothéisme)
- vie quotidienne : chaque semaine , 1 jours de repos (chez les chrétiens le dimanche)
- devoir envers les parents
- devoir sociaux (devoir vis-à-vis des autres, interdiction du crime, de l’adultère, du
mensonge)
- le respect de la propriété privé (interdiction de voler, ne pas convoiter les biens
d’autrui).
Ils sont censés émané de Dieu.

1.1.2. Les différences entre religions

Il y a des différences entre des religions, comme les prescriptions hygiéniques (propreté du
corps et alimentation). En fonction des religions il y des choses qu’on peut faire et des
choses qu’on ne peut pas faire. Il y a une différence entre l’ancien testament et le nouveau
testament. Il y a une morale dans l’ancien testament qui s’appelle la loi du talion (=morale
de la vengeance), le nouveau testament c’est une morale de l’amour. Texte n°2 illustre la
variété des normes religieuses.

1.1.3. Sécularisation (=émanciper de l’autorité religieuse) et héritage religieux

Même dans les pays laïques, la morale/l’influence religieuse conserve une influence.
La France est un pays laïque mais qui garde une morale fortement influencée du
christianisme (ex : l’interdiction du suicide, le régime matrimoniale, l’égalité).
« rendez à césar ce qui est à césar, à dieu ce qui est à dieu », nouveau testament. Le Christ
veut dire qu’il faut reconnaitre les lois politiques, tout comme les lois religieuses. La laïcité
est donc basée sur une citation du Christ.
1.2. La religion au service de la raison
Pour Platon il n’y a pas de distinction entre un citoyen et un individu.
Le citoyen et l’individu sont 1 seul est même personne. Platon propose donc un projet/ idéal
politique : créer une citée idéale. Cette citée idéale est ordonné par la raison et gouvernée par
un philosophe roi. Un philosophe roi car le philosophe est un homme qui ne privilégie pas ces
intérêts personnels et sage.
Comment Platon va-t-il faire pour convaincre les chefs d’états pour faire un philosophe roi ?
Le devoir consiste à suivre la raison. Pour convaincre les gens à agir conformément à la …,
Platon va recourir à un mythe, pour lui un c’est un mensonge qui en vaut la peine.

1.2.1. Ce qu’il faut dire: le devoir détermine le “vrai”


Platon fait l’hypothèse suivante : il semble que l’homme juste ne soit pas plus heureux que
l’homme injuste.  Pourquoi agir moralement ?
Il est nécessaire d’etre morale, c’est une nécessité morale d’etre juste d’après Platon,
même si le mythe qu’il va utiliser est un mensonge, pour lui c’est un bon mensonge
1.2.2. Comment le dire: mythe et religion
Platon propose un mythe inspiré par la traduction, utilisé en vue que les gens suivent
l’ordre morale. Il n’y a pas tellement de défense entre la fable et le dogme. C’est ce
qu’insistera Anna Arendt en disant que Platon c’est celui qui a inventé l’enfer pour une
raison politique, pour que les gens suivent l’ordre morale. Platon a utilisé l’enfer comme
une menace, c’est la peur des conséquences. Le mythe de Platon, c’est le mythe Er dans
« la république ».

1.3. L’idée de devoir absolu


Kant c’est le pourvoir absolu sans Dieu.
Il y a pour Kant 2 types d’impératifs : Hypothétique et catégorique.
- Hypothétique : prescrire une certaine action si on veut obtenir un certain effet. « Si
vous voulez quelque chose, alors vous devez faire quelque chose ».
- Catégorique : « tu dois ». C’est un devoir qui n’est pas relatif à un but. Ce devoir est
inconditionné (=ne dépend de rien), il est donc catégorique. Nécessité morale. IL y a
une différence entre 2 types d’énoncé nécessaire : nécessaire en vertu de loi naturel, et
nécessaire en verte de loi morale.
Le discours du sein (etre) et le discours du sollen (devoir etre). Si on dit que quelque chose
est vrai, on ne peut pas dire que le discours moral…
Le discours du solen « tu ne dois pas tuer », Pourquoi c’est moralement nécessaire de ne
pas tuer 1 type de réponse : l’interdiction du crime peut etre considéré comme un moyen
de protéger les autres, et agir de la même manière avec tout le monde (justice). Derrière le
devoir absolu de ne pas tuer, il y a un désir. Le devoir de ne pas tuer signifierait en vrai le
désir d’autrui de protéger sa vie.
L’énoncé « tu dois » signifierait « je veux ». Cela signifie qu’en vérité que le devoir absolu
c’est un moyen dont on aurait oublié la finalité.
Dieu est l’etre parfait, donc personne n’oserait aller a son encontre. La loi absolue c’est la
volonté absolue.
Dostoïevski, dit que sans Dieu, il n’y a plus de morale. IL dit la chose suivante : « si dieu
n’existe pas tout est permis », c’est-à-dire plus rien n’est interdit.
1.4. Morale et société, l’argument de la peur
Si dieu est mort, qu’est ce qui va presser la société ? La morale.

La morale c’est l’instinct du troupeau. Car le troupeau consiste toujours à défendre l’intérêt du
groupe contre l’intérêt individuel. Nietzsche appelé ça la morale du troupeau.
Un spinalien (habitant d’Epinal) et créateur de la sociologie, nommé Emile Durkheim, dit que l’
autorité morale vient de la société. C’est une vision sécularisée de la religion. L’introjection
de la cruauté (= faire comprendre aux gens que leur comportement est cruel).

La mauvaise conscience c’est le deuxième moyen pour imposer la loi morale. Kant considère
cela comme le propre de la culture. Elle permet de contrôler les pulsions en injectant un
sentiment de cruauté.
Freud dit que les penchant agressif sot un danger pour la vie sociale. La culture sert
l’intérioriser l’agressions. Elle garantit la collision sociale en créant un sentiment de culpabilité.
Cette loi morale est imposée par le surmoi. C’est l’éducation qui nous civilise. C’est avec le
surmoi qu’apparait la conscience morale.
On agit par devoir pas conscience morale. Freud dit que le mal vient de la menace de la perte
d’amour. C’est une raison sentimentale qui nous pousse a etre éduqué. (ex : amour maternel).
(c’est ce qu’on appelle l’angoisse sociale (peur d’etre rejetée)) Ce sentiment de culpabilité,
c’est le problème le plus sérieux dans une culture.
L’éducation et la répression c’est un problème car le prix à payer pour intégrer la culture c’est
de se priver de ses désirs et donc ne pas etre heureux.
AU niveau de la culture, il y a l’image du père, qui propose un modèle éducatif que les enfants
n’acceptent pas. Pour feud le père, c’est le symbole de l’autorité, celui qui commande, celui qui
formule le devoir.

2. La morale du devoir

2.1. Le déontologisme kantien


Selon Kant , ce n’est pas dieu qui commande, c’est surtout la raison.
Références importantes : les fondements de la métaphysique des mœurs et critique de la
raison pratique
Il y a la raison pratique (comment faire le bien) et la raison théorique (raison pure).
Chez Kant la morale religieuse est fondée par la raison car il n’y a pas de divinité qui dit ce qui
est bien ou ce qui est mal, c’est plutôt la pureté des intentions qui fonde la morale.
Qu’est-ce qu’une intention pure ?
Pour Kant une action bonne doit etre désintéressée.

2.1.1. L’intention bonne

2.1.1.1. La seule chose véritablement bonne est une bonne volonté


Une chose qui est bonne c’est une volonté.
Kant dit que la seule chose qui est bonne c’est la volonté. D’après Ménon, etre vertueux
c’est etre capable de se procurer des bien, or Kant dit que rien de cela prouve que
l’intention est bonne, car la richesse peut etre utilisé pour manipuler les gens… La richesse
peut etre utilisé pour de bonnes et mauvaises intentions. Kant dit par là qu’on peut utiliser
des vertus pour de très mauvaises raisons, même le bonheur, Kant dit que le bonheur peut
etre source de corruption (texte n°4).
Pour Kant agir bien c’est une valeur en soi  une bonne intention c’est une intention qui
est bonne en soi.
Une bonne volonté = volonté d’agir par devoir.
2.1.1.2. Acte conforme au devoir et acte par devoir
Actes accomplit par devoir c’est quoi ?  ex : un marchand qui se comporte de manière
honnête pour garder sa clientèle. C’est pour ne pas perdre de client que cette personne est
honnête. Cette action est non morale.
En revanche celui qui a perdu sa femme, ses enfants, plus rien ne le retient dans son
existence, mais refuse de se suicider est extrêmement morale car elle suit son devoir. Une
action accomplit par devoir ne tire pas sa valeur morale du but. Elle vient de la Maxine
(=règle de l’action).
Qu’est ce qui détermine la volonté d’une action ? Pour Kant c’est la raison qui permet à la
volonté d’être bonne.

2.1.1.3. La raison peut déterminer la volonté


La volonté = faculté d’agir d’après des règles, autrement expliqué par la représentation de
loi.
La volonté doit etre basé sur la raison car chaque etre humain a un conflit, la volonté n’agit
pas toujours par devoir. La volonté peut etre soumise a la raison mais elle est soumise
également à des conditions subjectives, c’est ce qu’on appelle le penchant de la sensibilité.
C’est ce qu’on appelle la raison pratique, volonté = raison pratique. Cette volonté doit agir
en suivant des impératifs.
Les philosophes ont souvent pensé que toute action est déterminée par un intérêt, c’est
l’hétéronomie de la volonté. C’est l’autonomie de la volonté qui fait de nous des êtres
moraux.

Si votre volonté obéit à sa propre loi (loi de l’homme, pas de l’individu), la volonté n’est pas
autonome.
Pour qu’une volonté soit morale pour Kant, il faut qu’elle soit autonome.

2.1.1.4. Le respect est le seul mobile moral


Le pur respect de la loi, fait qu’on agit moralement pour Kant. En gros agir moralement =
suivre les devoirs.
Dès qu’il y a l’idée de but, l’action n’est plus morale. Il faut se comporter de manière
morale, sans chercher à etre respecté.
Pourquoi est ce que le pur respect de la loi est morale ? C’est uniquement le respect de la
loi qui fait qu’une action et morale.
Et comment faire pour que les gens suivent la loi ? Pour Kant, le respect de la loi c’est un
effort pour forcer le respect. Si vous respectez la loi, vous êtes respectables. Cela montre
qu’on ne cède pas à ses penchants naturels. Le respect permet le mérite.
Pour Kant, le sentiment qui nous pousse a etre moral, c’est le sentiment du respect.

2.1.1.5. Conséquences et difficultés


Pourquoi cette morale a l’air impraticable ?
LA morale de Kant dit que l’action morale doit toujours etre non intéressée, elle est
absolument non égoïste.
Comment savoir si une action est immorale ? Car il est improbable de savoir si quelqu’un a
un but derrière une action. Aucun intérêt doit justifier une action pour qu’elle soit morale.

2.1.2. La forme de la loi morale: universalité et respect d’autrui


La loi c’est avant tout un respect formel.
Chez Kant il y a 2 impératifs : catégorique et hypothétique. Pour Kant l’action morale doit
etre catégorique. Selon Kant la loi doit etre universelle, valable pour tous : « agis de telle
sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en loi universelle ».
Critère fondamentale pour qu’une action soit morale : l’universalité.
Problème ? on a l’impression que cette morale est creuse.

Pour Kant seul, les êtres humains sont moraux : il faut toujours considérer la personne
(aspect morale de l’individu), il faut respecter la personne pour ce qu’elle est et non pas par
intérêt. Il faut respecter la fin pas les moyens = c’est la dignité.

La morale de Kant privilégie l’homme par rapport aux animaux, qui ne sont que des êtres
sensibles, elle privilégie la pensée par rapport a la sensibilité. Elle privilégie la raison aux
sentiments. = c’est une morale austère, exigeante.

2.1.3. Présupposés, conditions, hypothèses


Pour que la morale de Kant soit applicable il faut quelques présupposés :
Pour etre moral, il faut etre libre. C’est le libre arbitre (=on peut faire le choix dans chacune
de nos décisions). Quand on suppose la liberté : « tu dois, donc tu peux »
Question pour Kant : comment devenir heureux et etre moral ? Le bonheur est le résultat
d’etre moral.
- Etre libre. Agir librement.
- Kant dit que l’une des hypothèses pour vivre heureux, il faut accepter l’existence de
Dieu car si Dieu existe, il récompensera les actions morales, mais si on agit moralement
pour aller au paradis, c’est immoral. Donc pour etre heureux, il faut agit par pur respect
de la loi pour etre récompensé par Dieu.
- L’immortalité. L’âme doit etre immortel.

Un athée est plus moral qu’un croyant si on suit les présupposés de Kant.

2.2. La critique du kantisme

2.2.1. Le problème de l’égoïsme


L’égoïsme c’est une notion ambivalente : - action d’agir au détriment des autres ex :
mettre de la musique fort chez moi en dérangeant le voisin.

-Une intention égoïste, c’et faire quelque chose en notre nom ex : je veux quelque chose.
IL semble que même pour Kant, toute action est égoïste. Ex : Auteur Laroche Foucaud, qui
dit que quand on agit, on agit toujours par amour propre (=je veux quelque chose car c’est
quelque chose qui me favorise), pour lui il n’y a pas d’action désintéressée.

Une action altruiste peut etre accomplie par intérêt, ex : on baisse le volume de la musique
pour que le voisin dorme, or c’est une action immorale.
Une action altruiste peut etre morale car on suit les règles.
OU une action altruiste peut etre fait par amour, elle peut etre morale ou immorale.
Pas de distinction entre égoïsme et l’altruisme
Comment faire le bonheur des autres sans faire le siens.
2.2.2. Les sentiments moraux
Comment agir moralement, si ce n’est par sentiment ?
Le seul sentiment pour Kant, c’est le respect de la loi.
Un etre humain peut-il etre moral au sens de Kant ? Comment pratiquer la th morale de
Kant ? Il y a deux sentiments quelle ne considère comme morale : l’amour et la pitié. (alors
qu’elles le sont dans la religion chrétienne) car ces sentiments reposent sur la sensibilité.
Donc ce pur respect de la loi, vous n’agissez jamais par la loi mais toujours par les
sentiments pour Kant.

CONTRE :
Leibniz l’amour désintéressé c’est la bienveillance, faire plaisir à autrui c’est faire plaisir a
sois même.
Rousseau c’est l’amour de sois et la pitié, il dit que le droit naturel, en vertu du droit
naturel, je peux faire quelque chose.
Hume dit que c’est un sentiment moral qui pousse à agir moralement : la sympathie.
Schopenhauer dit qu’il y a 5 critères principaux : le fondement de la morale : ce qui fonde la
conscience morale : 1/5 de la peur des hommes, 1/5 peur de la punition divine, 1/5 de
préjugés, 1/5 de vanité, 1/5 d’habitude. Au fond de tous ça, c’est la pitié, l’homme est
pitoyable et pathétique, c’est pour cela que l’homme est moral.
D’après tous ces philosophes (et la religion chrétienne), c’est tous ces sentiments qui
fondent la morale.

2.3. L’eudémonisme d’Aristote


Th de la morale qu’on appelle l’eudémonisme (= « eu » veut dire bien , c’et l’idée dans laquelle
tous ce qu’on fait c’est pour etre heureux)
Etre heureux, c’est le but de la vie , et pour Aristote, il faut etre vertueux pour etre heureux.
2 types de vertu : - la vertu intellectuelle (= c’est etre capable de saisir les principes qui font la
vérité)
-la vertu morale/ éthique (=comment se comporter pour etre vertueux)
Aristote dit qu’un comportement vertueux, cherche le juste milieu. Le livre qui pose ces
principes c’est éthique Nicomaque. Le juste milieu c’est un terme moyen entre deux extrêmes.
Ex : - le courage c’est une vertu, cela rend donc heureux. Le courage c’est un juste milieu entre
la peur/lâcheté (contraire de téméraire)
-la tempérance, c’est entre d
-la mansuétude, c’est la différence entre l’apathie et la colère.
-la générosité, quelqu’un qui sait donner, mais qui ne donne pas excessivement. Une personne
qui donne tous c’est la prodigalité, ce comportement n’est pas vertueux.
-la véracité, entre quelqu’un qui ne dit pas quelle a toutes les qualités et quelqu’un qui dit
quelle a des défauts
-la réserve, personne qui sait parler mais pas trop. Entre la timidité et la personne effronté.
Pour Aristote on n’agit pas moralement si on ne veut pas etre heureux.

2.4. L’utilitarisme anglais


C’est la th qui dit qu’une action est bonne donc morale, seulement si elle produit un max de
bonheur pour un plus grand nombre = maximisation du bonheur. C’est un conséquentialisme
(valeur de l’action repose sur les conséquences de l’action).
John Stuart Miles dit que pour les utilitaristes dit que l’on action est bonne pour les utilitaristes,
elle est bonne pour tout le monde.
3. L’éthique de la vie et de la joie

3.1. L’éthique de Spinoza


C’est une éthique affirmative. (contraire à la religion chrétienne qui interdit des choses). Cette
éthique, c’est une éthique de la vie, de la puissance, et du bonheur. Il y a des hypothèses, on
en tire des conséquences. Spinoza il agit à la manière des géomètres. Ces principes sont :

-le fondement de la morale, l’homme n’est qu’un e chose dans l’univers et toute chose obéit au
même principe, c’est le conatus. Ex : les fleurs, poissions, humain… le conatus =chaque chose
s’efforce de persévérer dans son etre = augmenter sa puissance.

-LA morale consiste obéir à sa nature. Pour Spinoza il est inutile et absurde de diminuer ses
désirs, c’est contre nature. SI on cherche à diminuer son désir de puissance, c’est nier Dieu.
Pour Spinoza, toute les choses contiennent Dieu = panthéisme. (chercher à se conserver, et
chercher ce qui est utile). L’affecte = tous ce qui diminue la puissance m’attriste. Ce qui
augmente les puissances ce sont les passions joyeuses.

-L’utilité, c’est ce qu’ik appelle l’intérêt bien compris, il faut que chaque etre pour qu’ils
agissent moralement, suive l’intérêt bien compris. Rechercher à satisfaire l’intérêt bien
compris, sans jamais réduire l’intérêt des autres.

Si l’objectif est bien compris, on augmente sa puissance sans descendre l’intérêt des autres.
EN GROS : l’action ;morale pour Spinoza, c’est celle qui consiste à accroitre la puissance de tous
les êtres vivants.

On a souvent accusé Spinoza d’etre un athée. Or Spinoza dit que ce qui est a la cause de tout
doit etre aimée également. Il est panthéiste. Pour Spinoza l’action morale et de faire tout ce
qui comporte des passions joyeuses et dieux. Par opposition tous de qui est de haine.

3.2. La philosophie de la morale de Nietzsche


Nietzche tout comme Kant est un grand philosophe moral.
L’éthique de Nietzche prolonge l’éthique de Spinoza avec quelques différences.

3.2.1. La vie, source de toute valeur


Pour Nietzche il y a un rejet de tout ce qui est négation de la vie. Il va attaquer de façon
frontale les religions monothéistes. Il dit qu’ils ont des fausses valeurs. Nietzche fait partie
des philosophes des soupçons.
Il dit que c’est l’homme qui crée des valeurs, pas dieu. D’après Nietzche c’est l’homme qui a
créé l’entité dieu. Il dit que ce qui permet de juger la valeur de nos actions c’est notre
cœur. En gros il faut écouter notre cœur pour juger ce qui est bon et pas bon dans vie. (voir
texte n°7, il s’attaque à la religion chrétienne).
Pour Nietzche c’est la vie qui est source de toutes les valeurs = c’est un mètre-étalon (=c’est
ce qui mesure les choses).
3.2.2. L’évaluation des valeurs
Comment juger d’après les critères de la vie ce que les religieux considèrent comme
valeurs ? Comment est-ce qu’on peut évaluer une valeur ?
Il y a trois valeurs principales : le domaine esthétique (le beau), la connaissance (le vrai), le
bien (valeur principale de la morale)
A partir des critères de la vie, Nietzche on peut donner valeur a toute chose.
Le critère de la vie c’est la santé et la force.
D’après Nietzche si la santé la force est vigueur donne des valeurs a tout le monde, toutes
les grandes morales nient …...Ex : la religion chrétienne.
Tout ce qui est une conséquence de la morale chrétienne est mauvaise.
Pour justifier sa morale, Nietzche dit que la religion chrétienne créer un monde. C’est ce
qu’on appelle l’arrière-monde, le ciel, le paradis. Nietzche n’y croit pas, ce sont les paroles
pour justifier une fasse morale. Car la morale chrétienne fait l’éloge de la souffrance, le
sacrifice, condamne l’égoïste, la réprime la sexualité, réprime le plaisir.
Nietzche considère que parce que la morale chrétienne repose sur des fausses valeurs c’est
un nihilisme. C’est une morale nihilisme car cette morale ne repose sur rien. Cf. généalogie
de la morale . Nietzche va s’intéresser a l’origine de la morale. Et comment rétablir les
vraies valeurs.

3.2.3. La généalogie de la morale: morale des forts et morale des faibles


La morale des forts mmf et morale des faible mma. La mmf c’est la morale qui est
dominant, aristocrates = ce sont les meilleurs. Les aristocrates ont inventé la morale des
forts selon Nietzche. Nietzche dit que les esclaves se rebelle contre la morale des fort, et la
remplacer avec la mma. La morale de faible c’est la religion chrétienne. La valeur
chrétienne s’oppose aux critères de la force.
C’est quoi la force et la faiblesse ? Agir au nom de la force c’est un comportement qui
consiste a etre noble, digne, loyal…
Ce qui distingue le fort et le faible, pour les faibles c’est la distinction entre les bon et les
méchants. Chez les forts il n’y a pas de méchant. Car tout ce qui augmente la puissance
c’est bon. Or la morale des faibles c’est la distinction entre le bon (celui qui obéit a la loi des
faibles) et le méchant. EN gros le comportement moral ; des faibles, c’est otu ce qui met en
valeur le sacrifice, et la faiblesse. Ex : le pauvre, l’altruiste, l’inoffensif. Cf texte n°8 qui parle
de la morale chrétienne qui consiste à nier les critères de la vie.
D’un côté il y a ce qui célèbre la vie, c’est ce qui est bon, or pour Nietzche ce qui est bon ,
c’est ce qui non moral. Comme la nourriture, le soleil, et la santé. Par opposition ce qui est
moral, c’est ce qui met en valeur les valeurs d’autrui. Pour Nietzche, ces valeurs sont de
fausse morale.
IL faut agir par de la le bien et le mal.

3.2.4. Par-delà le bien et le mal


Le bien et le mal ce sont de fausses valeurs pour nietche. Il, faut donc rééduquer l’hiomme.

3.2.4.1. La sagesse tragique


C’est un mot d’ordre. La philo pour Niechte doit sourire a la vie. Pour nietche les valeurs
chretiennent sont baséés soit sur un mensousonge, soit par une erreur.
Nietche va rejeter tout les crtière moraux, qui sont defendu par les philosophes qui sont
basées par la religion chrétienne.
Par exemple :
Is il n’y a pas de libre arbitre, il n’y a pas de responsabilité. Agir par desinterré, c’est
immoral pour nietche, c’est le contraire de la religions chrétienne. Pour nietche,
laltruisme, le libre arbirte, ce sont toute des fictions.
Il faut rejeter tout ces principes des faibles, pour aller « par de la le bien et le mal » pour
surmonter les valeurs, de la morale chrétienne.
Il faut agir conformément a la sagesse tragique.
IL dit que le monde est plein de mal de souffrance de cruauté, d’injustice. Nous ne
décisions rien de ce qu’il arrive sur terre. L’histoire du monde est chaotique et absurde. Il
n’y a pas d’ordre naturel pour arriver à un but. Il n’y a pas de sens a la vie.
IL faut accepter les choses tels quelle sont = sagesse tragique.
Armor fati = il faut accepter le destin. Car si on n’accepte pas on sera un faible.
Le comportement qui consiste a accepter la vie tel quelle est c’est la philosophie
dyonisaque.
LA vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie.

3.2.4.2. L’éternel retour


C’est l’idee que le monde est plein de mal et d’absurdité, et qu’il se reproduit
éternellement. Dans le contexte de neitche, la morale chrétienne est dominante, cette
morale croit que le messie va revenir sur terre.
Le véritable philosophe pour Nietzche c’est celui qui supportée t accepte ses souffrances.

3.2.4.3. Le surhomme
Ce concept, c’est celui qui dépasse la morale des faibles. = Ubermench. D’après Nietzche,
dans toute les morales traditionnelle. Tout les philosophes se sont mis au service de
cette morale traditionnelles (croient en 1 dieu). Niechte dit que tout les philsophes se
sont tous mis au service de ces fausse morales (d’après Nietzche). FDOnc seloj lui, le
surhomme c’est celui qui est honnête, celui qui agit conformément, il n’invente pas de
paradis. Le surhomme c’set celui qui va refuser ces mensonges.

3.2.4.4. Nietzsche et le nazisme


IL y a un lien historique et théorique.
Historiquement : car la sœur de Nietzche a consigné les notes de carnet de Nietzche et les a
donnés au parti nazi. Or si on regarde bien la morale de Nietzche, c’est une morale de la vie,
et non pas une morale de la destruction. Mais il y a tout de même un lien : les deux
cherchent à fonder un homme nouveau, le surhomme.
C’est une morale, qui lutte pour la vie et non la mort.

Un lien entre nietche et nazi : les nazi sont opposé au libéralisme et communiste. Et nietche
dit que tout les societ

Conclusion
1. Classification des théories morales
2. Le fondement de la morale
3. La source de la moralité

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