Le Secteur de L'énergie
Le Secteur de L'énergie
Le Secteur de L'énergie
EN COTE D’IVOIRE
RAPPORT
En science physique, l’énergie, mesurée en joules, est une mesure de la capacité d’un
système à modifier un état, à produire un travail entraînant un mouvement, un
rayonnement électromagnétique ou de la chaleur. Les transformations de l’énergie
qui font intervenir l’énergie thermique sont étudiées par la thermodynamique :
– Le premier principe affirme que l’énergie se conserve. L’énergie ne peut ni se
créer ni se détruire mais uniquement se transformer d’une forme à une autre
(principe de Lavoisier) ou être échangée d’un système à un autre (principe
de Carnot) ;
– Le second principe impose des limitations au rendement de la
transformation de l’énergie thermique en énergie mécanique, électrique ou
autre. La conversion d’énergie d’une forme à une autre n’est en général pas
complète : une partie de l’énergie présente au départ est dégradée sous
forme d’énergie cinétique désordonnée. On nomme rendement le
quotient de l’énergie obtenue sous la forme désirée par celle fournie à
l’entrée du convertisseur.
Dans le langage commun, on nomme « énergie » ce qui est une source (combus
tibles fossiles, éléments fissiles, chute d’eau, vent, soleil…), un vecteur (électricité,
hydrogène), ou le résultat d’une transformation (biomasse).
(*) L’uranium est recyclable dans les réacteurs de 4e génération ; cette source d’énergie est quasi renouvelable
(à l’échelle de quelques siècles).
(**) Quasi renouvelable, à condition que le prélèvement n’appauvrisse pas la source.
Ces énergies proviennent de la combustion des matières premières fossiles carbonées comme le
charbon, le pétrole ou encore le gaz naturel, résultat d’un processus de fossilisation qui a pris
plusieurs millions d’années. Les réserves en matières premières sont abondantes, mais
consommables (voir Partie 1, Chapitre 2).
Les énergies fossiles sont polluantes, émettrices de CO2 mais aussi d’oxydes de soufre, d’azote,
et de microparticules (voir Partie 2, Chapitre 1). Le gaz naturel n’émet guère de poussières et
moins de CO2, mais ses fuites sont fortement impactant (le méthane est un gaz à effet de serre
[GES] 25 fois plus puissant que le CO2). Le charbon est principalement utilisé pour produire
de la chaleur (indus- trie, transports) et de l’électricité (40 % de la production mondiale
d’électricité en 2012). Le pétrole est principalement utilisé dans les transports (où il est diffici-
lement remplaçable). Les utilisations du gaz sont la chaleur industrielle, le chauffage, les turbines
de secours pour fournir de l’électricité d’appoint subit, ou lors de défaillances des énergies
renouvelables intermittentes (EnRi) productrices d’électricité, et le transport, où il est moins
polluant que le gazole. Les principales réserves se trouvent en Russie, en Iran et au Qatar, avec
les risques associés en matière de sécurité d’approvisionnement.
V- L’énergie nucléaire
L’énergie nucléaire est une énergie pilotable, produite à partir d’une matière première qu’est
l’uranium (il est possible d’utiliser le thorium comme matière fertile, mais aucun pays n’a encore
développé de filière industrielle). À ce titre, on la considère comme consommable, mais
recyclable dans les réacteurs de 4e génération. Non émettrice de CO2, elle contribue à la lutte
contre le changement climatique. Elle présente des dangers importants, et le stockage des
déchets radioactifs de haute activité à vie longue doit être conçu et géré avec précaution (voir
Partie 2, Chapitres 1 et 4) : c’est pourquoi elle ne peut être développée que dans des pays
matures, non seulement au plan technique, mais aussi sociétal.
Elle permet à la France d’être indépendante à 50 % pour son approvisionnement énergétique,
et place notre pays aux premiers rangs des pays européens vis-à-vis de la décarbonation. Alors que
nos réacteurs sont désormais amortis économiquement, le coût de leur maintenance est en
hausse, du fait du remplacement du matériel usagé (générateurs de vapeur) et des mises à niveau
de sûreté requises pour prolonger leur durée de vie. En ce qui concerne l’EPR de génération III,
construit à Flamanville, son coût a augmenté par rapport aux réacteurs de génération II en
raison : (i) de performances accrues (sûreté, durée de vie, facteur de charge) ; (ii) du fait
qu’il s’agit d’un prototype ; (iii) qu’il est construit à l’unité et ne bénéficie pas d’un effet
d’échelle industrielle.
Cette énergie ne représente, actuellement dans le monde, que 5 % de la production au niveau
primaire. On peut penser qu’elle continuera à se développer, notamment en Asie, pour satisfaire
à des besoins en forte croissance.
Pour faire face à l’approvisionnement en uranium naturel, les filières de 4 e génération capables de
consommer l’uranium-238 et le thorium-232 devront prendre leur essor.
Pour pallier les déficiences sociétales (par exemple, des pays d’Afrique), des solutions de mise à
disposition de réacteurs de petite puissance sont envisagées : les réacteurs seront intrinsèquement
sûrs, ils pourront être construits en usine et transportés par voie maritime, leur exploitation sera
confiée à des sociétés nucléaires expérimentées. Les déchets radioactifs et le combustible usé
seront traités en exploitation courante, et le réacteur sera démantelé en fin de vie. Les déchets
radioactifs seront retournés au pays qui a accueilli le réacteur et bénéficié de l’énergie produite.
Il existe cinq grands types d’énergies renouvelables : l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’énergie
hydraulique, la biomasse et la géothermie. À part la biomasse, leur caractéristique commune est de
ne pas produire d’émissions de CO2 ni de pollutions directes (ou peu), permettant ainsi d’aider à
lutter contre l’effet de serre. Si les sources d’énergie sont renouvelables, les équipements permettant
de les mettre en œuvre ne le sont pas : les panneaux solaires et les aérogénérateurs consomment de
grandes quantités de minerais : lithium, terres rares, cuivre, etc. (voir Partie 2, Chapitre 4).
L’extraction de ces minerais non renouvelables et leur recyclage partiel, ainsi que la construction
des ouvrages en béton (barrages hydrauliques, socles des éoliennes) provoquent un fort impact sur
l’environnement. La géothermie des pro- fondeurs utilise les méthodes de fracturation qui ont été
interdites en France pour l’extraction du gaz de roche-mère, avec les risques associés de tassement
de terrain.
Pour produire de l’électricité à partir des énergies renouvelables, on distingue :
– Les énergies pilotables : hydraulique de barrage, biomasse, géothermie des pro-
fondeurs ;
– D’autres sont variables mais prévisibles : hydraulique au fil de l’eau, hydroliennes dans
les courants de marée ;
– les énergies intermittentes (solaire PV), voire fatales (éolien), nécessitent, pour
alimenter en électricité le réseau européen, un secours par une énergie complé-
mentaire pilotable, à temps de réponse adapté : hydraulique de barrage pour une
réponse instantanée (réserve primaire intervenant pendant les 30 premières secondes),
turbine à gaz (réserve secondaire, en 15 minutes), centrale thermique au charbon en
Allemagne, ou nucléaire en France, pour remplacer durablement la puissance
manquante dans un 3e temps.
Les centrales hydroélectriques continentales convertissent l’énergie des cours d’eau (centrales
dites « au fil de l’eau ») et des chutes d’eau (barrages) sans émettre de CO2 en fonctionnement 1.
Elles constituent une source d’énergie renouvelable mais pas inépuisable, puisqu’elles dépendent
de la pluviosité qui évolue avec le changement climatique. En revanche, les conséquences sur le
milieu aquatique, ou l’environnement en général, peuvent être importantes, notamment si la
construction du barrage conduit à l’inondation de terres sur une grande superficie, et à
l’évacuation des populations et de la faune concernée (par exemple : barrage des Trois Gorges, en
Chine 2).
Dans les pays les plus développés, les capacités en énergie hydraulique sont pratiquement toutes
exploitées ; ailleurs les gisements sont souvent éloignés des régions peuplées, nécessitant des
infrastructures coûteuses (lignes HT).
L’énergie hydraulique marine résulte de l’exploitation des flux d’énergies naturelles fournies par
les mers et les océans. On distingue plusieurs sources et procédés pour les capter : l’énergie des
vagues (ou énergie houlomotrice), l’énergie des courants marins (hydroliennes), l’énergie
thermique des mers (ETM) utilisant le gradient
4- L’énergie géothermique
- la géothermie de moyenne profondeur nécessite des forages pour capter l’eau descouches
géologiques, jusqu’à quelque 2 000 m. Son utilisation est plutôt le chauffage urbain, comme
en région parisienne ;
L’énergie solaire est produite par le rayonnement du soleil. On distingue l’énergie photovoltaïque
qui, transforme le rayonnement solaire en électricité, de l’énergie solaire thermique qui transforme
le rayonnement solaire en chaleur. Cette chaleur peut être utilisée à basse température pour le
chauffage des locaux et la production d’eau chaude sanitaire. Elle peut aussi être concentrée dans
des caloducs pour produire de l’électricité via un cycle thermodynamique.
L’énergie solaire est intermittente (il n’y a pas d’ensoleillement la nuit !), mais plus prévisible et
moins fluctuante que le vent. L’accumulation de chaleur dans un calo- duc permet de stocker la
chaleur quelques heures, et de continuer à produire de l’électricité après le coucher du soleil, qui
correspond généralement à une pointe de consommation.
L’énergie solaire est inépuisable et abondante, et cependant elle ne représente que 0,04 % de la
consommation d’énergie. Outre son caractère alterné (jour-nuit), cela est dû à son faible
rendement dans les zones tempérées (en gros, au-dessus du 45e parallèle, là où se situent
actuellement les pays les plus développés, tant dans l’hémisphère nord que dans l’hémisphère
sud), à contretemps par rapport aux besoins : c’est l’hiver qu’on aurait besoin de soleil pour chauffer
l’eau et la maison !
On peut cependant espérer pour les prochaines années des progrès en matière d’isolation et de
réduction des coûts des systèmes thermiques et des pompes à chaleur, pour diminuer à un
niveau acceptable le temps de retour sur investissement.
Les centrales solaires thermodynamiques à concentration permettent de produire de l’électricité à
un coût acceptable dans les zones très ensoleillées (Sud de l’Espagne, Californie), proches des
zones désertiques : l’avantage de l’énergie solaire thermodynamique et photovoltaïque étant,
comme les éoliennes, de produire de l’électricité sans nécessiter d’eau.
Le rendement des capteurs photovoltaïques industriels n’est, actuellement, pas très élevé (< 15
%), mais on espère atteindre des valeurs doubles voire triples avec des procédés innovants. Les
coûts de production ont beaucoup baissé avec l’entrée de la Chine sur le marché, mais les
technologies de fabrication restent énergivores (et donc polluantes dans les pays carbointensifs
comme la Chine, les États-Unis ou l’Allemagne), mais surtout extrêmement voraces en métaux :
argent, étain, aluminium, cuivre, zinc (voir Partie 2, Chapitre 4), qui ne seront pas intégralement
recyclables. Ceci limite le développement des panneaux photovoltaïques qui, à moins d’une
rupture technologique majeure, continueront à être importés de pays comme la Chine, à faible
coût de main-d’œuvre et de matières premières.
Chapitre 2 : Le secteur de l’énergie en
côte d’ivoire
1. Situation du secteur en général
La Côte d’Ivoire persévère dans son ambition d’éclairer toute la région. De 2011 à 2017, le
pays a investi7 000 milliards de F CFA (plus de 10 milliards d’euros) dans le secteur, selon
les données du ministère de l’Énergie. Le pays exporte déjà de l’électricité au Ghana, au
Burkina Faso, au Mali, au Togo, au Bénin et au Libéria.
Le pays, dans le cadre de ses engagements à la COP21, avait misé sur une réduction de 28%
de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Une perspective pour laquelle les autorités
avaient prévu de faire évoluer le “mix énergétique” dans le sens des énergies renouvelables.
La construction de nouveaux barrages hydrauliques est programmée et la volonté de faire
évoluer les énergies renouvelables est présente, ce qui devrait permettre au pays de tenir ses
engagements.
La puissance totale installée de la Côte d'Ivoire est de 1.975 MW, fournie à majoritairement
par quatre centrales thermiques et, en plus petite partie, par six centrales hydrauliques.
l’électricité
Suite à la nouvelle réforme de 2010, SOGEPE et SOPIE ont fusionné et une nouvelle société
Publique de l’énergie, la Société des énergies de Côte d’Ivoire, a été créée en vertu d’un
décret publié en décembre 2011. Énergies de Côte d’Ivoire continue de mener à bien
les opérations des deux sociétés précédentes, elle ne s’occupe pas que de
l’approvisionnement en électricité de l’État, en tant que titulaire d’un contrat de
concession, elle gère des projets du secteur de l’électricité.
En 2014, la nouvelle loi sur l’électricité, qui fournit un cadre complet pour la production, le
transport, la distribution, la vente, l’importation et l’exportation de l’électricité, a été
révisée et promulguée. Envertu de cette loi, les autorités de régulation du secteur de
l’électricité ont vu leurs compétences renforcées, incluant le développement des énergies
alternatives et des énergies renouvelables, jusqu’à la lutte pénale contre la fraude et les
actes illégaux (comme le vol) qui causent de nombreuses pertes technologiques et
commerciales dans le secteur. L’objectif de cette loi était de libéraliser davantage le secteur
de l’électricité en mettant officiellement fin au monopole de l’État sur le transport, la
distribution, la vente, l’importation et l’exportation.
Un décret publié en novembre 2017 décide du transfert des actifs à la société d’État
Énergies de Côte d’Ivoire qui devient CI-ENERGIES, une abréviation pour Côte d’Ivoire
Énergies, qui voit sonpérimètre d’activité élargi au secteur de l’électricité.
Objectif et portée
ARTICLE 2 : La présente loi a pour objet de définir les principes généraux
d'organisation, de fonctionnement et de développement du secteur de l'électricité. Elle
fixe les règles d'exercice des activités du secteur de l'électricité.
Elle a pour objectifs notamment de :
- Garantir l'indépendance énergétique et la sécurité de l'approvisionnement en énergie
électrique ;
- Promouvoir le développement des énergies nouvelles et renouvelables ;
Cependant, l'État peut, dans le cadre de la convention conclue avec l'opérateur de transport,
lui confier le renforcement, le renouvellement et le développement des ouvrages de
transport.
Tout opérateur, chargé de la gestion des ouvrages de transport appartenant à l'Etat, est
rémunéré en fonction du volume d'énergie transitée sur la base d'un modèle de grille tarifaire
approuvé par l'autoritécompétente et rendu applicable par arrêté interministériel.
Dans l'accomplissement de la mission de service public qui lui a été déléguée par l'État, tout
opérateur a le droit de recourir par l'intermédiaire de l'État à la procédure d'expropriation,
après déclaration d'utilité publique, des ouvrages et équipements de production, de
transport, de dispatching ou de distribution ainsi que de leurs emprises et implantations,
conformément à la réglementation en vigueur.
Institution de réglementation
ARTICLE 44 : L'organe de régulation du secteur de l'électricité est chargé notamment :
- De contrôler le respect des lois et règlements ainsi que les obligations résultant des
autorisations ou conventions en vigueur dans le secteur de l'électricité ;
- De proposer à l'État des tarifs applicables dans le secteur de l'électricité, y compris les
tarifs de l'accèsaux réseaux ;
- De préserver les intérêts des usagers du service public d'électricité et de protéger leurs droits ;
- De régler les litiges dans le secteur de l'électricité notamment entre opérateurs et entre
opérateurs et usagers ;
- De conseiller et d'assister l'État en matière de régulation du secteur de l'électricité.
3. Chiffres
Cette forte augmentation des exportations entre 2015 et 2016 est la conséquence du
renforcement des capacités de production du système ivoirien par la mise en service des
cycles combinés d’AZITO et de CIPREL et l’accroissement de la fourniture de gaz
naturel de FOXTROT et CNR.
SOURCE DE
PRODUCTION ESTIMATION EN EXPLOITATION
DU ACTUELLEMENT
POTENTIEL
Petite Hydro Environ 40 MW sur plusieurs sites pour un Centrale de FAYE/GRAH : 2x2,5 =
productible annuel estimé à 202 GWh 5 MW
(moins de 10 MW)
Biomasse Résidus agro industriels (cacao, café, anacarde, Quelques sites d’autoproduction
canne à sucre, coco, palmier, coton …) et d’électricité dans l’industrie
déchets municipaux : 15 000 000 T/an agroalimentaire, de 80 MW environ
Hydraulique : Le potentiel hydroélectrique non exploité est estimé à 7 000 MW, dont 1
847 MW potentiellement exploitables économiquement. Dans le cadre du plan 2020,
sept nouveaux projets totalisant +/- 1 150 MW de capacité ont été annoncés : trois sur le
fleuve Sassandra, au sud-ouest, d’une puissance totale de 548 MW, en aval du barrage
de Soubré ; au nord-ouest, deux barrages d’une puissance totale de 206 MW et au sud-est,
deux barrages de 200 MW sur le fleuve Comoé. Le nouveau barrage hydraulique de
Soubré, d’une capacité de 275 MW, vient d’être inauguré en novembre 2017.
5. Cadre juridique
Le secteur de l’électricité est régi par une loi récente (n° 2014 – 132 du 24mars 2014)
portant sur le code de l’électricité. Ce nouveau code de l’électricité libéralise les activités
de transport, de distribution, d’importation et d’exportation de l’électricité, les faisant
ainsi sortir du monopole de l’État.
Cependant, l’État demeure très lié avec les principaux opérateurs et très présent dans la
régulation de la concurrence, afin de maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande et,
de ce fait, maintenir les tarifs. Tout opérateur qui souhaite intervenir dans le secteur de
l’électricité sur le territoire ivoirien doit signer une convention avec l’État qui précise
l’activité qu’il exercera et ses obligations.
L’énergie s’inscrit au cœur des stratégies de développement de la Côte d’Ivoire. Les trois
axes clés du développement durable sont concernés : économie, social et environnement.
Objectifs Strategies
Accroissement des recettes La stratégie nationale dans le secteur des hydrocarbures demeure (i) la
énergétiques. promotion et le développement du bassin sédimentaire, (ii) la réalisation
en aval d’ouvrages de raffinage, de stockage et de transport des produits
Création d’emploi
pétroliers.
Réduction de l’importation
du gaz butane sur la Dans le secteur de l’énergie électrique, la stratégie nationale repose sur (ii)
le développement de l’offre pour la satisfaction d’une demande de plus en
balance des paiements
plus croissante, surtout celle des industriels, (ii) l’interconnexion avec les
réseaux électriques de la sous-région.
Accès des ménages aux La politique de butanisation visant la satisfaction de la demande nationale
sources modernes de accélère le taux d’accès aux sources modernes de cuisson.
cuisson ; La politique visant (i) l’extension des réseaux électriques en zone
Accès à l’électricité des périurbaine dans les grandes villes, (ii) l’électrification sociale en milieu
ménages, des écoles et des rural par l’énergie conventionnelle et par système solaire photovoltaïque
centres de santé décentralisé, (iii) la promotion des branchements subventionnés en zones
rurale et périurbaine, favorise l’accès de l’électricité aux ménages
périurbains et ruraux, aux centres de santé et aux établissements primaires
et secondaires.
Préservation de La stratégie d’intervention est axée sur le (i) développement des énergies
l’environnement renouvelables pour la production d’électricité et de chaleur, (ii) la diffusion
de foyers améliorés en milieux rural et périurbain.
8. Recommandations :