Litige Avec Ladministration
Litige Avec Ladministration
Litige Avec Ladministration
AVEC L'ADMINISTRATION
QUELS RECOURS ?
En cas de litige avec une administration,
vous pouvez saisir le juge administratif.
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SOMMAIRE
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RECOURS GRACIEUX,
HIÉRARCHIQUE,
OBLIGATOIRE
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Quelles décisions peuvent être contestées ?
Le recours gracieux et le recours hiérarchique sont tous les deux des recours préalables à
une action en justice. Mais ils présentent des différences.
Recours gracieux
Recours hiérarchique
Il est possible de déposer un recours hiérarchique sans avoir fait au préalable un recours
gracieux ou sans attendre d'avoir reçu la réponse au recours gracieux.
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Le recours préalable est-il obligatoire ?
Lorsqu'il est libre, vous pouvez choisir de l'exercer ou de saisir directement le juge
administratif.
Lorsque le recours préalable est obligatoire, vous ne pouvez pas saisir le juge sans l'avoir
exercé.
Les règles applicables sont différentes selon les Rapo. Les différences peuvent porter sur
les points suivants : délais de saisine, instance collégiale de recours, procédure
contradictoire. Lisez attentivement la décision de l'administration que vous contestez. Elle
indique les voies et délais selon lesquels le recours peut être exercé.
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Comment faire un recours ?
Le recours peut être effectué par écrit, par mail ou via un téléservice.
Lorsque le recours est fait par écrit, il doit être rédigé sur papier libre et envoyé sur papier
libre, de préférence en recommandé avec accusé de réception, pour conserver une preuve
de l'envoi.
Vous devez motiver votre recours (expliquer les raisons de droit et les faits qui vous
conduisent à contester la décision).
Une copie de la décision contestée est à joindre à votre lettre, ainsi que tous les
documents que vous jugez utiles pour faire réviser la décision.
Conservez une copie de la lettre, des pièces jointes, ainsi que les justificatifs de leur envoi
et de leur bonne réception par l'administration. Ces pièces seront utiles en cas d'action
juridictionnelle ultérieure.
Le recours gracieux et le recours hiérarchique doivent être introduits dans le délai prévu
pour faire un recours contentieux (2 mois à partir de la notification de la décision
contestée).
Le recours gracieux doit être envoyé à l'auteur de la décision contestée, alors que le
recours hiérarchique doit être envoyé à son supérieur hiérarchique.
Le RAPO peut être effectué par écrit, par mail ou via un téléservice. Cela est précisé dans
la décision contestée.
Lorsque le recours est fait par écrit, il doit être rédigé sur papier libre et envoyé de
préférence en recommandé avec accusé de réception, pour conserver une preuve de
l'envoi.
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L'autorité compétente pour recevoir le RAPO est également indiquée sur la décision
contestée.
Vous devez motiver votre recours (expliquer les raisons de droit et les faits qui vous
conduisent à contester la décision).
Une copie de la décision contestée est à joindre à votre lettre, ainsi que tous les
documents que vous jugez utiles pour faire réviser la décision.
Conservez une copie de la lettre, des pièces jointes, ainsi que les justificatifs de leur envoi
et de leur bonne réception par l'administration. Ces pièces seront utiles en cas d'action
juridictionnelle ultérieure.
Le délai pour faire un recours administratif préalable obligatoire (Rapo) est indiqué dans la
décision que vous contestez.
Après le recours
Toutefois, vous devez avoir déposé ces recours avant l'expiration du délai du recours
contentieux, c'est-à-dire dans les 2 mois à partir de la notification de la décision contestée.
En effet, vous avez 2 mois pour saisir le tribunal administratif. Ce délai est interrompu par
le recours administratif et un nouveau délai de 2 mois recommence à courir si votre
recours est rejeté par l'administration.
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Le silence gardé pendant plus de 2 mois sur votre recours administratif par l'administration
concernée signifie qu'elle refuse votre recours.
Si la décision prise sur le recours administratif obligatoire (Rapo) ne vous satisfait pas, vous
pouvez faire un recours contentieux devant le juge administratif. Le recours contentieux
est formé contre la décision prise sur le Rapo et non contre la décision initiale.
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SAISIR
LE DÉFENSEUR
DES DROITS
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Qui peut saisir le Défenseur des Droits ?
Le Défenseur des droits (ou son délégué) peut être saisi par un particulier (quels que
soient sa nationalité, son âge, son domicile), une association ou un groupement ou une
société.
Litiges concernés ?
Le Défenseur des droits (ou son délégué) intervient, sur demande, dans un litige qui vous
oppose aux structures suivantes :
Nature du litige
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Litiges exclus
Le Défenseur des droits ne peut pas intervenir dans les litiges suivants :
Instruction de la demande
Le Défenseur des droits vérifie tout d'abord que votre demande relève de sa compétence.
Si ce n'est pas le cas, il vous oriente vers les personnes ou organismes qui peuvent vous
aider.
Si le Défenseur des droits estime que votre demande relève de sa compétence, il mène
une enquête (recueil des informations lui permettant de connaître la situation en cause).
Si le règlement amiable n'est pas possible, le Défenseur des droits fait une
recommandation à l'administration concernée. Il peut par exemple lui demander de régler
le problème d'une personne dans un certain délai. L’administration doit tenir au courant le
Défenseur des droits des suites données à sa recommandation.
Le Défenseur des droits ne peut pas remettre en cause une décision de justice, mais il peut
présenter ses observations devant toutes les juridictions. Il intervient en toute
indépendance et ne représente aucune des parties.
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Litige avec la police
ou un autre organisme
chargé de la sécurité
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Litige avec la police
ou la gendarmerie
Si vous êtes victime ou témoin de comportements des forces de l'ordre qui vous
paraissent illégaux, vous pouvez alerter le Défenseur des droits. Si les faits sont commis
par des policiers, vous pouvez aussi alerter l'inspection générale de la police nationale.
Le Défenseur des droits veille au respect de la déontologie par les personnes exerçant des
activités de sécurité en France.
Il peut intervenir dans les activités de sécurité exercées par les personnes suivantes :
Vous pouvez saisir le Défenseur des droits si vous êtes victime ou témoin de
comportements des forces de l'ordre ou d'agents de sécurité qui vous paraissent illégaux.
Vous pouvez aussi le faire si vous êtes le représentant ou l'ayant droit: Celui qui bénéficie
d'un droit par le biais d'un parent ou d'un proche d'une victime directe.
Les faits doivent se produire dans le cadre professionnel des agents, par exemple dans
l'une des situations suivantes :
Ces comportements peuvent également être constatés dans un autre contexte, hors cadre
judiciaire ou pénitentiaire : supermarchés, douanes, aéroports, etc.
Le Défenseur des droits peut recueillir toutes informations utiles sur les faits de l'affaire.
Il peut demander des informations aux administrations, aux personnes privées, aux
ministres compétents pour saisir les corps de contrôle (inspections générales).
Il peut faire des vérifications sur place dans les lieux publics et les locaux professionnels.
Un agent public, un dirigeant de société de sécurité privée et son personnel peuvent être
convoqués et questionnés par le Défenseur des droits.
Traitement du dossier
Lorsque les faits de l'affaire laissent présumer l'existence d'une infraction pénale, le
Défenseur des droits doit saisir le procureur de la République.
Lorsque les faits paraissent relever de manquements à la discipline, il peut en informer les
autorités ou personnes investies du pouvoir disciplinaire. Les détenteurs du pouvoir
disciplinaire doivent répondre le Défenseur des droits de la suite donnée au dossier.
Pour remédier aux manquements constatés ou prévenir leur récidive, le Défenseur des
droits peut adresser un avis ou une recommandation aux autorités concernées, qui doivent
lui répondre dans le délai qu'il fixe.
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Saisir l'Inspection générale de la police ou
de la gendarmerie nationale
Si vous estimez être victime ou témoin d'un comportement illégal des agents de la police
nationale, vous pouvez saisir en ligne l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Pour cela, vous devez utiliser un formulaire de signalement. Si vous le souhaitez, vous serez
informé des suites données à votre signalement.
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Litige avec une
entreprise privée de
sécurité
Si vous estimez qu'une personne ou un organisme exerçant une activité de sécurité a des
comportements qui vous paraissent illégaux, vous pouvez saisir le Défenseur des droits.
Le Défenseur des droits veille au respect de la déontologie par les personnes exerçant des
activités de sécurité en France.
Il peut intervenir dans les activités de sécurité exercées par les personnes suivantes :
Vous pouvez saisir le Défenseur des droits si vous êtes victime ou témoin de
comportements des forces de l'ordre ou d'agents de sécurité qui vous paraissent illégaux.
Vous pouvez aussi le faire si vous êtes le représentant ou l'ayant droit.
Les faits doivent se produire dans le cadre professionnel des agents, par exemple dans
l'une des situations suivantes :
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Ces comportements peuvent également être constatés dans un autre contexte, hors cadre
judiciaire ou pénitentiaire : supermarchés, douanes, aéroports, etc.
Le Défenseur des droits peut recueillir toutes informations utiles sur les faits de l'affaire.
Il peut demander des informations aux administrations, aux personnes privées, aux
ministres compétents pour saisir les corps de contrôle (inspections générales).
Il peut faire des vérifications sur place dans les lieux publics et les locaux professionnels.
Un agent public, un dirigeant de société de sécurité privée et son personnel peuvent être
convoqués et questionnés par le Défenseur des droits.
Lorsque les faits de l'affaire laissent présumer l'existence d'une infraction pénale, le
Défenseur des droits doit saisir le procureur de la République.
Lorsque les faits paraissent relever de manquements à la discipline, il peut en informer les
autorités ou personnes investies du pouvoir disciplinaire. Les détenteurs du pouvoir
disciplinaire doivent répondre le Défenseur des droits de la suite donnée au dossier.
Pour remédier aux manquements constatés ou prévenir leur récidive, le Défenseur des
droits peut adresser un avis ou une recommandation aux autorités concernées, qui doivent
lui répondre dans le délai qu'il fixe.
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