Le Chômage Technique en Droit Camerounais
Le Chômage Technique en Droit Camerounais
Le Chômage Technique en Droit Camerounais
CAMEROUNAIS
Le chômage technique est prévu par l’article 32 k) du Code du travail camerounais. Il est défini
comme “l’interruption collective de travail, totale ou partielle, du personnel d’une entreprise
ou d’un établissement résultant, soit de causes accidentelles ou de force majeure, soit d’une
conjoncture économique défavorable”.
Le chômage technique est prévu par l’article 32 k) du Code du travail camerounais. Il est défini
comme “l’interruption collective de travail, totale ou partielle, du personnel d’une entreprise
ou d’un établissement résultant, soit de causes accidentelles ou de force majeure, soit d’une
conjoncture économique défavorable”.
Chômage technique
Le chômage technique est une suspension partielle ou totale des activités d’une entreprise, le
plus souvent pour ne pas en arriver au licenciement pour motif économique.
En lisant cet article jusqu’au bout, vous en saurez davantage sur les conditions de suspension
du contrat de travail pour cause de chômage technique ainsi que les règles applicables en cette
matière.
Le Code du travail évoque, pour la mise en œuvre du chômage technique, des causes
accidentelles, la force majeure ou une conjoncture économique défavorable.
Les causes accidentelles ou de force majeure pour vendre conduire une entreprise à mettre
son personnel en chômage technique sont nombreuses comme par exemple les cas d’incendie
touchant totalement ou partiellement l’outil de production et rendant impossible l’exploitation
de l’entreprise.
Les difficultés liées à la conjoncture économique peuvent découler d’une diminution des
commandes, de la perte d’un client majeur ou des difficultés d’approvisionnement liées à la
perte d’un fournisseur par exemple. Les difficultés liées à la conjoncture économique peuvent
découler de l’environnement économique global comme on l’a vu avec la pandémie de la Covid
19 qui a entraîné un ralentissement de l’économie mondiale poussant certaines entreprises à
des restructurations internes entraînant la suspension des emplois non indispensables pour
leur fonctionnement.
Le chômage technique est prévu par l’article 32 k) du Code du travail camerounais. Il est défini
comme “l’interruption collective de travail, totale ou partielle, du personnel d’une entreprise
ou d’un établissement résultant, soit de causes accidentelles ou de force majeure, soit d’une
conjoncture économique défavorable”.
Chômage technique
Le chômage technique est une suspension partielle ou totale des activités d’une entreprise, le
plus souvent pour ne pas en arriver au licenciement pour motif économique.
En lisant cet article jusqu’au bout, vous en saurez davantage sur les conditions de suspension
du contrat de travail pour cause de chômage technique ainsi que les règles applicables en cette
matière.
Le Code du travail évoque, pour la mise en œuvre du chômage technique, des causes
accidentelles, la force majeure ou une conjoncture économique défavorable.
Les causes accidentelles ou de force majeure pour vendre conduire une entreprise à mettre
son personnel en chômage technique sont nombreuses comme par exemple les cas d’incendie
touchant totalement ou partiellement l’outil de production et rendant impossible l’exploitation
de l’entreprise.
Les difficultés liées à la conjoncture économique peuvent découler d’une diminution des
commandes, de la perte d’un client majeur ou des difficultés d’approvisionnement liées à la
perte d’un fournisseur par exemple. Les difficultés liées à la conjoncture économique peuvent
découler de l’environnement économique global comme on l’a vu avec la pandémie de la Covid
19 qui a entraîné un ralentissement de l’économie mondiale poussant certaines entreprises à
des restructurations internes entraînant la suspension des emplois non indispensables pour
leur fonctionnement.
Quels que soient les cas de figure, les droits du travailleur sont conservés dans la mesure où
le contrat de travail est juste suspendu. Le Code du travail camerounais prévoit certaines règles
applicables en cas de chômage technique.
convention collective, les conditions d’indemnisations sont déterminées par arrêté du ministre
chargé du Travail, pris après avis de la Commission nationale consultative du travail”. Le
chômage technique donne donc lieu à indemnisation du travailleur.
En application de cette disposition a été pris l’Arrêté N°001/CAB/MTPS du 14 février 1995 fixant
les taux d’indemnisation pendant la période de suspension du contrat de travail pour cause de
chômage technique.
L’article 1er de ce texte rappelle que tout arrêt de travail résultant du chômage technique
donne lieu à indemnité pendant toute la durée de suspension du contrat du travailleur concerné
A titre de rappel, l’article 32 k) prévoit que la durée du chômage technique ne peut excéder
une limite de six (6) mois maximum.
Dans ces conditions l’indemnité versée au travailleur mis en chômage technique est, sous
réserve des dispositions plus favorables des Conventions Collectives, égale à un pourcentage
du salaire mensuel fixé comme suit par l’arrêté susmentionné :
Le salaire à prendre en considération pour le calcul de cette indemnité est le salaire de base,
majoré de la prime d’ancienneté perçue au moment de l’arrêt de travail.
Lorsque la durée de la suspension est inférieure à un mois entier, l’indemnité est déterminée
au prorata temporis c’est à dire en proportion du temps effectivement écoulé, par rapport à
l’indemnité du mois de référence.
À l’opposé du licenciement abusif qui est motivé par les opinions du travailleur, son
appartenance ou sa non appartenance à un syndicat, le licenciement pour motif économique
a pour origine des difficultés économiques, des mutations technologiques ou des
restructurations internes auxquelles fait face l’entreprise.
Ainsi au terme de l’article 40 alinéa 3 l’employeur doit « réunir les délégués du personnel s’il
en existe et rechercher avec eux en présence de l’inspecteur du travail du ressort, toutes les
autres possibilités telles que : la réduction des heures de travail, le travail par roulement, le
travail à temps partiel, le chômage technique, le réaménagement des primes, indemnités et
avantages de toute nature, voire la réduction des salaires ».
Le Décret N° 021/MTPS/SG/CJ du 26 mai 1993 fixant les modalités de licenciement pour motif
économique prévoit en son article 2 alinéa 2 que “Seront licenciés en premier lieu, les salariés
présentant les moindres aptitudes professionnelles pour les emplois maintenus, et, en cas
d’égalité d’aptitudes professionnelles, les salariés les moins anciens, l’ancienneté étant majorée
d’un an par conjoint légitime et d’un an pour chaque enfant à charge au sens de la législation
sur les prestations familiales’
Quoi qu’il en soit l’employeur doit ensuite communiquer par écrit au délégué du personnel la
liste des travailleurs qu’ils se proposent de licencier, conformément aux dispositions de l’article
40 alinéa 6 du code du travail.
Les délégués du personnel sont tenus de faire parvenir leur réponse à l’employeur dans un
délai de 8 jours francs maximum.
Au cas où un licenciement pour motif économique est envisagé dans un établissement où il
n’existe pas de délégués du personnel, l’employeur doit saisir l’Inspecteur du Travail du ressort
aux fins de faire désigner par celui-ci des représentants des travailleurs. L’Inspecteur du Travail
doit procéder à cette désignation dans un délai de huit (8) jours, après consultation des
travailleurs de l’établissement.
Les représentants ainsi désignés ne peuvent se prévaloir des prérogatives attachées aux
fonctions de délégués du personnel telles que prévues à l’article 40 alinéa 3 du Code du Travail,
suscité.
Dans tous les cas, l’employeur doit, autant que possible, tenir compte de l’avis des délégués
du personnel ou des représentants du personnel désignés. Le silence de ces derniers vaut
approbation de la liste à eux communiquée.
Les délégués du personnel ne peuvent être licenciés que si leur emploi est supprimé et après
autorisation de l’inspecteur du travail du ressort.
En cas de vacance, l’employeur avise l’intéressé par lettre recommandée avec accusé de
réception envoyée à la dernière adresse connue du travailleur. Le travailleur qui refuse un
emploi perd la période d’embauche.
ARRÊTÉ N°001/CAB/MTPS DU 14 FÉVRIER 1995 FIXANT
LES TAUX D’INDEMNISATION PENDANT LA PÉRIODE DE
SUSPENSION DU CONTRAT DE TRAVAIL POUR CAUSE DE
CHÔMAGE TECHNIQUE.
Article 1er : Tout arrêt de travail résultant de l’une des causes énumérées à l’article 32 (K) du
code du Travail donne lieu à indemnité pendant toute la durée de suspension du contrat du
travailleur concerné.
Article 2 : (1) L’indemnité visée à l’article 1er est, sous réserve des dispositions plus favorables
des Conventions Collectives, égale à un pourcentage du salaire mensuel fixé comme suit :
(2) Le salaire à prendre en considération pour le calcul de cette indemnité est le salaire de
base, majoré de la prime d’ancienneté perçue au moment de l’arrêt de travail.
Article 3 : Lorsque la durée de la suspension est inférieure à un mois entier, l’indemnité est
déterminée au prorata temporis et par rapport à l’indemnité du mois de référence.
Article 4: Toute infraction aux dispositions du présent arrêté est punie des peines prévues à
l’article R 370 (2) du Code Pénal.
Article 5 : Le présent arrêté sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence au Journal
Officiel en anglais et en français. /.
Simon MBILA