2 Agitation Délire

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 3

PLAINTE N°2 : AGITATION

AIGUË ET DÉLIRE AIGU


Agitation aiguë et délire aigu (346) (hypoglycémie, intoxication éthylique, toxique, méningite,
encéphalite, personne âgée : sevrage BZD - globe urinaire - sepsis - infarctus myocarde, trouble
psychiatrique aigu).

Sources :
Cours psychiatrie (De Timary) Mikbook

1 Agitation aiguë
Voir vidéo Moodle et retranscription

 Recherche étiologie organique systématique


 Toxique : alcool, médicaments, drogues, CO (intoxication ou sevrage) → signes d’alcoolisme,
prise de toxiques/sevrage, recherche de toxiques, alcoolémie
 Métabolique : hypoglycémie +++ déshydratation → glycémie capillaire, NFS, iono, urée,
créat, BHC (bilan hépatique complet)
 Néuro : confusion, encéphalite, fureur épileptique → π, TA, t°, hydratation, s. neuro/
méningés, +/- CT cérébral , EEG
 Causes psy :
 BDA+++
 Accès maniaque
 Tb de la personnalité, du comportement
 Dépression anxieuse, démence, délire en réactivation aiguë, névrose

Qu'est-ce qui ne fait pas partie du diagnostic différentiel de l'agitation ? Veuillez choisir
une réponse :

A. Manie

B. Délirium de la personne âgée

C. Intoxication alcoolique

D. Dépression

E. Paranoïa

 Dépression

Quel traitement médicamenteux donner à un patient agité par cause de paranoïa ?

10mg de Zyprexa (Olanzapine) & 2,5mg de Temesta (Lorazépam)


Même traitement si maniaque ou schizophrène.

Qu'est-ce qui fait la différence entre le délire d'un patient schizophrène et celui d'un
patient paranoïaque ?
Le délire du paranoïaque est bien organisé contrairement à celui du schizophrène.

Décrivez la méthode de communication à utiliser face à un patient agité.

 Mirroring verbal : utiliser les memes termes que le patient.


 Ramener le patient à la réalité du moment présent.
 Mirroring non verbal : accompagner la posture du patient.
 Utiliser un discours simple et compréhensible.

2 Délire aigu
2.1 Diagnostic différentiel
 Trouble psychotique bref (durée < 1 mois) = bouffée délirante aigue polymorphe
 Trouble schizophréniforme (durée 1-6 mois)
 Exacerbation aigue de psychose chronique
 Schizophrénie (délire paranoïde)
 Paranoïa (+ tardif, chronique, pas d’hallucination, pas de déficit)
 Trouble de l’humeur

 Délire mélancolique aigu  Délire maniaque aigu

 Confusion mentale aiguë (syndrome psycho-organique aigu)


 Confusion, trouble de la vigilance
 Intoxication volontaire (ecstasy, pharmaco psychose <cannabis) ou involontaire (surdosage
médicamenteux)
 Sevrage (alcool/ bzd : delirium tremens)
 Tout facteur de decompensation du fonctionnement cérébral (déménagement, infection,
insomnie,…)
 Psychose du postpartum
 Schizophrénie, délire chronique, névrose hystérique

2.2 Bouffée délirante aigue


= bouffée délirante aigue polymorphe

 Adulte jeune 15-35 ans, sans antécédents


 DSM V :
 Trouble psychotique bref (>< trouble schizophréniforme)
 Distinguer état aigu et troubles chroniques
 Flambée psychotique touchant l’adulte, l’ado ou l’enfant survenant brutalement
 Parfois suite à des facteurs précipitants (rupture sentimentale, deuil, stress, toxique…)
 Symptômes
 Idées délirantes (persécution, mystique, mégalo,…), non systématique (pas crédible)
 Hallucinations (auditives, cinesthésiques)
 Dépersonnalisation : dédoublement, perte de l’identité sexuelle
 Modification brusque d’humeur (manie ou dépression suicidaire) et tb du compt
 Angoisse intense
 Agitation ou sidération (catatonie, délire inexprimé)
 Insomnie majeure
 Risque de suicide ou automutilation
 Évolution
 Début brutal et aigu
 Disparition des symptômes en qques jours ou semaines
 Évènement unique ans 50% des cas (Zdanowicz 25% 25% 25% 25%)
 récidive dans 50% des cas
 25% évolution intermittente : possible psychose maniaco-dépressive (PMD)
 25% chronicité psychotique = schizophrénie ou paranoïa
 Investigations → Éliminer cause organique
 Ex clinique (t° , ex neuro)
 NFS, CRP, iono, Ca²+, glycémie
 alcoolémie et toxiques (sg et urines)
 séro VIH
 CT cérébral, EEG, PL si fièvre, ECG avant NL
 Facteurs pronostiques (bon pronostic)
 Mode de d’but (brutal)
 Facteur déclenchant (retrouvé)
 Antcd (pas d’antécédents perso, familiaux, pas de personnalité prémorbide)
 Durée de l’accès (bre)
 Richesse, polymorphisme (↗)
 Critique (franche)
 Participation affective et thymique (↗)
 Réponse au traitement (sensibilité)
 Qualité de l’entourage
 Traitement
 Hospitalisation protection et gestion des biens
 NL en phase aigue (IM si nécessaire) : surtout seconde génération (certain plus sédatifs,
certains plus incisifs)
 Anxiolytiques ou somnifères associés
 Psychothérapie individuelle ou familiale (enjeux sous-jacents à la crise)
 Suivi ≥ 1 an, sauvegarder l’insert²ion socio-professionnelle

Vous aimerez peut-être aussi