Electricite ET1 - 3v2
Electricite ET1 - 3v2
Electricite ET1 - 3v2
REFERENCES REGIONALES
POUR LE CABLAGE MULTIMEDIA
DES LYCEES D’ILE-DE-FRANCE
Partie III
RECOMMANDATIONS POUR LA
DISTRIBUTION ELECTRIQUE
ASSOCIEE
Avertissement
Nature de la modification
Suppression du point d'accès vidéo PA1/V
Création d'un point d'accès double PA2
Précisions pour l'utilisation de distributions existantes de type Canalis ou Normabarre
SOMMAIRE
partie III
III.1. PREAMBULE 75
III.2.1. QUALIFICATION 75
III.2.2. CONNAISSANCE DES TRAVAUX 75
III.2.3. ORGANISATION 76
III.2.4. CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES INSTALLATIONS 76
III.2.5. CONDITIONS D’EXÉCUTION 77
III.2.6. PLANNING DE RÉALISATION 78
III.2.7. RETARDS, PÉNALITÉS ET RETENUES 78
III.2.8. VÉRIFICATIONS TECHNIQUES, ESSAIS 79
III.2.9. GARANTIE 80
III.5. COMPOSANTS 81
III.1. PREAMBULE
III.2.1. QUALIFICATION
L’entreprise doit être titulaire d’une qualification «QUALIFELEC». Cette attestation est
délivrée par l’association technique et professionnelle de qualification de l’équipement
électrique (groupe B : Oise, région parisienne et Seine et Marne).
Classe 1 : de 1 à 3 exécutants
Classe 2 : de 4 à 10 exécutants
Classe 3 : de 11 à 49 exécutants
Classe 4 : + de 50 exécutants et au-delà
Avant tout, l’entreprise doit avoir une parfaite connaissance de tous les plans et documents
utiles à la réalisation des travaux, ainsi que des sites, lieux et zones d’implantation, des
ouvrages et de tous les éléments généraux et locaux en relation avec l’exécution des travaux.
L’entreprise doit apprécier exactement toutes les conditions d’exécution des ouvrages et
s’être parfaitement et totalement rendu compte de leur importance et de leur particularité.
Elle doit procéder à une visite détaillée du site et prendre parfaite connaissance de toutes les
conditions matérielles et de toutes les sujétions relatives aux lieux des travaux.
L’entreprise doit apporter dans la réalisation des travaux, la plus grande diligence et suivre
leur échelonnement et leur exécution dans le délai prescrit et le déroulement indiqué.
III.2.3. ORGANISATION
L’entreprise doit maintenir, en tout temps, un nombre suffisant d’exécutants sous sa conduite
personnelle ou celle de son représentant. Elle est tenue également par rapport à l’ensemble
de son personnel présent sur le site de respecter la législation du travail et notamment les
règles de sécurité afférentes.
L’entreprise doit toujours avoir le matériel, l’approvisionnement, l’outillage, les engins et les
moyens de toutes sortes suffisants de manière à assurer le déroulement régulier des travaux
et leur achèvement dans le délai prescrit.
L’entreprise doit respecter les contraintes dues à la nature de l’établissement dans lequel ont
lieu les travaux (contraintes de sécurité, contraintes horaires, accessibilité, etc...).
Toutes les personnes travaillant sur le site auront l’obligation formelle de se plier aux règles
d’hygiène et de sécurité imposées par le Maître d’ouvrage.
Il se peut que l’exécution de la prestation se déroule en parallèle avec d’autres travaux. Dans
ce cas, l’entreprise travaillera en parfaite collaboration avec les différents corps d’état
interférant en même temps.
Les entreprises doivent s’entendre pour qu’il n’y ait pas d’arrêt dans l’exécution des travaux
et pour diffuser le cas échéant aux lots concernés et à la maîtrise d’œuvre, tout
renseignement nécessaire, notamment les plans de passages, de réseaux et
d’implantations.
L’entreprise choisit ses matériels, de façon à obtenir une standardisation, en utilisant pour
une même installation le nombre le plus réduit possible de marques, de séries et de types.
L'entreprise réalisera des installations dont l’esthétique des équipements et des réseaux
sera particulièrement soignée.
Les ouvrages seront exécutés en conformité avec les Règles de l’Art, tant au point de vue
technique qu’au point de vue esthétique.
L'entreprise est responsable des conséquences que peuvent avoir ses travaux sur la solidité
des constructions et des traces de fissures qui peuvent apparaître par la suite.
Toutes les installations et équipements hors service non réutilisés seront déposés.
L'entreprise a à sa charge de réaliser journellement l'enlèvement et l'évacuation des
emballages, de tous les déchets ou gravats résultant de ses activités, ainsi que le nettoyage
minutieux des zones en travaux.
L’entreprise doit laisser le chantier et ses abords propres et libres de tous déchets pendant
et après l’exécution des travaux dont elle est chargée.
En cas de défaillance de la part d’une ou plusieurs entreprises, le nettoyage et enlèvement
des déchets seront effectués par une entreprise spécialisée externe. La dépense
correspondante sera imputée au défaillant ou répartie au prorata des entreprises impliquées.
Les travaux sont réalisés généralement en site occupé. L’entreprise prend toutes les
dispositions nécessaires afin de limiter au maximum la gêne, soit par des travaux bruyants,
soit par la neutralisation de zones en travaux, soit par des coupures électriques.
Les coupures électriques aussi minimes soient-elles, sont réalisées avec l’accord préalable
des utilisateurs ou du responsable d’établissement sous l'entière responsabilité de
l'entreprise.
Afin d’éviter toute contestation de la part des occupants des locaux, notamment par des
transmissions de bruits émis lors de l’exécution des travaux, il appartient à l’entreprise de se
mettre en rapport avec les intéressés pour convenir de plages horaires d’intervention,
notamment en fonction de la nature et des niveaux de bruits émis.
La sécurité des personnes étrangères ou non au chantier devra être permanente, en aucun
cas une partie d'installation ne devra être mise accidentellement sous tension.
L’entreprise, au titre des ouvrages lui incombant, doit pour toute la durée de sa prestation les
éléments réglementaires et particuliers, afin d’assurer la protection des personnes.
L’entreprise fournira tous les échantillons d’appareils ou prototypes qui lui seront demandés.
L'ensemble des prestations dues, en tenant compte des délais d'approvisionnement, est
inclus dans un planning de réalisation, auquel l'entreprise du présent lot doit se conformer
impérativement.
Les retards sont estimés et quantifiés en fonction de l’incidence générée sur le planning des
travaux, et par ordre de gravité :
Les pénalités et retenues pour retard sont calculées à l'aide de la formule suivante :
Dans laquelle :
Ces pénalités sont appliquées, sans mise en demeure, sur simple confrontation entre la date
réelle de fin d'exécution du lot et la date d'expiration des travaux du lot, fixée au calendrier
détaillé d'exécution.
Si l'entreprise n'a pas remédié aux imperfections et malfaçons, dans les délais fixés, les
pénalités par jour calendaire de retard sont appliquées jusqu'à la date de parfait achèvement
de la prestation.
L’entreprise doit la vérification et les essais des matériels de ses installations. Les essais et
vérifications sont réalisés avant la livraison aux utilisateurs.
En application de la réglementation en vigueur, l’entreprise procède pendant la période
d’exécution des travaux aux vérifications techniques réglementaires qui lui incombent.
Ce contrôle interne doit être réalisé au niveau des fournitures, du stockage, de la fabrication
et de la mise en œuvre.
La procédure de contrôle se divise en trois niveaux, qui feront l'objet d'un rapport détaillé :
1) un contrôle visuel des quantités installées et sa correspondance avec les pièces écrites et
les documents graphiques
2) un contrôle de la desserte des tensions et des continuités de terre.
3) un contrôle du bon fonctionnement des appareils de protection.
Les installations font l’objet d’essais effectués par les entreprises dans des conditions
conformes à celles définies dans le document technique COPREC :
• n°1 pour la nature des essais et leur mode opératoire,
• n°2 pour la récapitulation des résultats de ces essais.
Ces deux documents sont en particulier publiés dans le supplément spécial n°82.51 bis du
Moniteur du Bâtiment et des Travaux Publics.
Un document établi par l’entreprise attestera que l'ensemble des contrôles précités ont été
effectués dans leur intégralité et qu’il ne subsiste aucun défaut dans l’installation. Ce
document sera remis au maître d'ouvrage, ainsi que tous les rapports justificatifs.
Tous les matériaux employés sont de première qualité et mis en œuvre suivant les règles de
l’art.
Tous les matériaux ou les produits, décrits dans le présent document sont désignés par une
marque. L’entreprise peut mettre en œuvre les produits ou matériaux d’une autre marque
sous réserve qu’ils soient similaires ou équivalents en tous points.
III.2.9. GARANTIE
La garantie des installations sera de deux ans à partir de la date de réception et de la remise
des documents de récolement (DOE : dossier des ouvrages exécutés).
La garantie exclue :
• les travaux d'entretien,
• les réparations suite à une mauvaise utilisation,
• les dommages causés par un tiers.
La garantie sera reconduite d'un an minimum pour chaque matériel remplacé ou partie
d'installation modifiée après la réception.
Les indices de protection (IP) seront conformes aux normes et réglementations en vigueur,
suivant la classification des risques dans les locaux.
III.5. COMPOSANTS
Les composants utilisés pour la mise en œuvre seront tous de grande diffusion, de
constructeurs reconnus, par exemple (liste non limitative) :
SCHNEIDER
LEGRAND
ARNOULD
PGEP
PW
TEHALIT
HILTI
CES
CABLOFIL
PIRELLI
GORSE
• Les boîtes de connexions ou de dérivations. Elles se situent entre les tableaux (ou
coffrets) et les points d’accès ou les postes de travail. Ces éléments permettent de
dériver en parallèle un circuit vers les prises de courant.
• Les postes de travail ou points d’accès. Ils sont constitués d’un ensemble de
prises de courant 10/16/A+T permettant d’alimenter en puissance les équipements
terminaux.
SCHEMA DE PRINCIPE
Câble s Dérivation
Tableau
Armoire
Coffret
Electrique
Support chemins de câbles, goulotte ou plinthe
Fourreau
conduit
Poste de travail
« utilisation »
Vocabulaire
Câble s Dérivation
Tableau
Armoire
Coffret
Electrique
Support chemins de câbles, goulotte et plinthe
Fourreau
conduit
Poste de travail
« utilisation »
Le principe retenu pour assurer la distribution sera différent selon les cas de figures
principaux définis ci-après.
1. L’armoire générale * est existante, mais elle a une réserve de place insuffisante pour
loger les circuits des postes de travail.
• Mise en place dans l’armoire existante d’une protection pour le tableau de distribution des
postes de travail,
• Création d’une armoire attenante reliée à la protection précitée pour la distribution des
postes de travail.
Armoire Armoire
Distribution des
existante Tableau
postes de travail
Coffret
Attenant
2. L’armoire générale existante est trop ancienne ou vétuste (pontages, fusibles, câblages
anarchiques)
• Mise en place dans l’armoire existante d’une protection du tableau de distribution des
postes de travail,
• Création d’une armoire attenante ou de zone reliée à la protection précitée pour la
distribution des postes de travail,
Armoire Armoire
Tableau Distribution des
existante
Coffret postes de travail
Attenant
• Mise en place dans l’armoire existante d’une protection du tableau de zone de distribution
des postes de travail,
• Création d’une armoire de zone pour la distribution des postes de travail,
Armoire Armoire
existante De zone Distribution des
postes de travail
4. L’armoire générale existante a une réserve de place suffisante pour loger les circuits des
postes de travail, elle est suffisamment proche de l’installation à créer. Les conditions de
mise en place des canalisations sont normales (il n’y a pas de difficultés particulières
de passages).
• Mise en place dans l’armoire existante d’une protection générale des postes de travail.
• Création des départs des circuits des postes de travail,
Armoire
Existante Distribution des
postes de travail
5. L’installation est répartie sur plusieurs salles géographiquement éloignées les unes des
autres. Les postes de travail à alimenter sont inférieurs à 10 points d’accès par salle.
• Mise en place dans l’armoire existante des protections des tableaux de zones de
distribution des postes de travail,
• Création des armoires de zones pour la distribution des postes de travail,
Armoire Armoire
existante De zone Distribution des
postes de travail
• Mise en place dans l’armoire existante des protections des tableaux de zones de
distribution des postes de travail,
• Création des armoires de zones pour la distribution des postes de travail,
Armoire Armoire
existante De zone Distribution des
postes de travail
7. L’armoire générale est trop ancienne ou vétuste. L’installation est répartie sur plusieurs
salles géographiquement éloignées les unes des autres, équipées chacune de plus de 10
postes de travail.
et/ou l’installation est importante, la distribution à réaliser en circulation n’est pas évidente,
les passages sont difficiles.
• Mise en place dans l’armoire existante des protections des tableaux de zones de
distribution des postes de travail,
• Création des armoires de zones pour la distribution des postes de travail,
Armoire Armoire
Distribution des
existante De zone postes de travail
ou de salle
Armoire
Distribution des
De zone postes de travail
ou de salle
Armoire
Distribution des
De zone postes de travail
ou de salle
8. Le nombre de postes de travail par salle est inférieur à 10, l’armoire générale est
existante et sa réserve est suffisante.
• Mise en place dans l’armoire existante d’une protection générale des postes de travail.
• Création des départs des circuits des postes de travail,
Armoire
Distribution des
Existante postes de travail
• Mise en place dans l’armoire existante d’une protection du tableau de distribution des
postes de travail,
• Création d’une armoire attenante pour la distribution des postes de travail,
Dans le cas où l’installation est totalement neuve, la distribution des postes de travail
ne sera pas dissociée du reste de l’installation.
En outre, il sera nécessaire d’utiliser des coffrets de distribution et de protection pour
les salles équipées de plus de 10 points d’accès.
X
X
X
DANS L'ARMOIRE GENERALE
X
X
X
X
X
X
88/111
4
X
X
X
X
X
X
X
X
GEOGRAPHIQUEMENT ELOIGNEES,
LA DISTRIBUTION EN CIRCULATION
N'EST PAS FACILE
X
X
X
• départs sur bornier haut WAGO (borne de passage, serrage à ressort), pas plus de deux
conducteurs par borne, borne bleue pour le neutre, borne vert-jaune pour le conducteur de
protection (un seul conducteur par borne), bornes grises pour les phases, bornes oranges
pour les autres applications «voyant »,
• circulation du câblage en goulotte plastique,
• extrémité des conducteurs souples sertie, terminée par manchons,
• repérage par bague de chiffres de tous les conducteurs,
• respect des couleurs normalisées des conducteurs : bleu pour le neutre, vert-jaune pour le
conducteur de protection, rouge, brun, noir pour les phases,
• distribution par répartiteur multiclip MG ou LEXICLIC LEGRAND. Les pontages en
amont des disjoncteurs sont interdits,
• chacune des protections peut être débranchée sans modifier le câblage des protections
voisines,
• disjoncteur de marque Merlin Gérin du type C 60, DPN ou de la gamme DX Legrand. Les
organes de coupure et de protection seront choisis en fonction de l'Icc et du pouvoir de
coupure (PDC) des protections. Les "Déclics" et autres disjoncteurs que l'on rencontre
dans des applications domestiques sont proscrits.
• Mise en place de voyants «blancs » présence tension (sur chacune des sources si
onduleur).
• Mise en place de voyants «rouges » dérangement, correspondant à la synthèse défaut
des disjoncteurs divisionnaires y compris la protection générale amont.
• les schémas seront placés dans une pochette plastique à l'intérieur d'un porte plans fixé
sur la porte de l'armoire ou à proximité immédiate,
• les étiquettes seront du type DILOPHANE gravées :
• les circuits prises : fond rouge, lettres noires,
• les bornes Suprem, domino Nylbloc, pique fils Gripp, cap vis, sont proscrits à l'intérieur
des tableaux électriques,
• protection par écran des parties sous tension.
Instructions particulières
La puissance est limitée à 500 W maximum par point d’accès et poste de travail (2, 3 ou 6
PC 10/16A+T groupées),
La puissance est limitée à 2000 W par phase de circuit de poste de travail, soit un départ
pour 4 postes de travail multimédia.
Le nombre de point d’accès est limité à 4 par départ.
Chaque départ est composé d’un disjoncteur différentiel 2x16A 30mA.
Chaque protection générale de tête est assurée par un disjoncteur calibré selon la puissance
installée plus un tiers (PT = PI + 1/3).
Un nombre (n) de départs en réserve est à équiper en fonction du nombre total de circuit du
tableau (voir chapitre : Détermination du nombre de départs en réserve à équiper).
Nombre de
Utilisation Dénomination Puissance en W
PC 10/16A+T
Prise téléphonique PA1/T 2 100
Prise informatique PA1/I 3 400
Prise informatique EXAO
(salle TP de sciences
expérimentales) PA1/IX 6 400
Prise informatique +
téléphone PA2 4 400
Prise informatique (2) +
téléphone PA3 6 500
Nombre de PC Nombre de
Dénomination Puissance en W Quantité Total PI
10/16A+T départs
• nombre de départs à créer est inférieur à 10 : équipement à prévoir en réserve est égal
40 % de 10, (soit 1 à 4 disjoncteurs en attente de raccordement).
• nombre de départs à créer est inférieur à 20 et supérieur à 10 : équipement à prévoir en
réserve est égal 30% de 20, (soit 4 à 6 disjoncteurs en attente de raccordement).
• nombre de départs à créer est inférieur à 40 et supérieur à 20 : équipement à prévoir en
réserve est égal 20 % de 40, (soit 6 à 8 disjoncteurs en attente de raccordement).
PRINCIPE DE PROTECTION
4x38A
PH+N+T
2) L’armoire d’alimentation du coffret ou du tableau attenant, si elle n’est pas déjà équipée,
devra disposer d’une coupure d’urgence implantée directement à proximité.
Cette coupure d’urgence est du type coup de poing placé sous verre dormant, arrêt
d’urgence à réarmement à clé, voyants de signalisations OF (ouvert fermé / rouge et vert) en
face avant.
Cet équipement agira simultanément sur les protections générales.
Les arrêts d’urgence AUP (coffret de salle poste de travail), AUZ (coffret de la zone), AUG
(armoire générale), fonctionnent en sécurité positive.
Les AUZ et AUP agiront en sécurité positive sur les bobines à manque de tension (type MN)
des protections générales en amont des circuits des postes de travail.
Les AUG agiront sur la bobine MN de la protection générale de l’alimentation du tableau
attenant.
Tous les arrêts d’urgence sans distinction seront du type coup de poing à clé sous verre
dormant, équipés de signalisations lumineuses d’état.
MN
Câbles Dérivation
Fourreau
conduit
Poste de travail
« utilisation »
Il sera fait usage de chemins de câbles dans les zones équipées de faux plafonds techniques
démontables. L’usage de chemins de câbles sera systématique si plus de 5 câbles
cheminent en parallèle sur une distance supérieure à 2.5 mètres.
Les chemins de câbles mis en place auront une section appropriée respectant les 30% de
réserve de place disponible.
Toutes les liaisons entre longueur de chemins de câbles sont réalisées avec un système
d'éclisses boulonnées permettant d’assurer une continuité électrique parfaite.
Les chemins de câbles sont mis en œuvre en respectant les tableaux de charge fournis par le
constructeur.
La fixation des chemins de câbles se fait à l'aide d'éléments préfabriqués du type consoles
ou suspensions. Les éléments supports sont fixés aux structures par chevilles adaptées à la
nature de la paroi ou du plafond.
Les fixations sont réalisées de préférence dans les matériaux les plus durs, par exemple : on
préférera fixer dans une dalle en béton armé plutôt que de poser des consoles sur les parois
d’une circulation réalisée en cloisons légères.
Les supports des chemins de câbles faciliteront la mise en place des câbles soit par support
rigide central jusqu’à 100 mm, soit par consoles fixées sur support vertical rigide.
Dans la mesure du possible, les changements de direction, de niveaux, de plans, sont des
éléments préfabriqués. Ces éléments respectent le rayon de courbure des câbles.
Lorsque les chemins de câbles présentent des risques d'endommagement pour les isolants
des canalisations intérieures, il est mis en place des protections convenables permettant
d’éviter que des câbles soient blessés.
Distances de séparation
Distance de séparation entre Courants Forts et Courants Faibles : 300 mm sur un parcours
commun horizontal, et 300 mm également pour un cheminement superposé. En cas de
croisement ponctuel la distance pourra être de 100 mm.
Câbles Dérivation
goulotte et plinthe
Poste de travail
« utilisation »
Lorsque la goulotte est commune avec les réseaux VDI, celle-ci comprend au minimum trois
compartiments.
Les sections sont définies en fonction du remplissage plus 30% de réserve (hors
compartiment central). Le compartiment central doit rester vide.
Tous les angles intérieurs, extérieurs, plats, les tés et les embouts de fermetures sont réalisés
avec les accessoires et pièces de formes prévus dans les gammes du constructeur.
Les fixations sont réalisées par vis et chevilles appropriées tous les 50 cm maximum.
• Béton,
• Maçonnerie pleine,
• Matériaux légers béton cellulaire,
• Maçonnerie creuse,
• Parois minces plaques de plâtre,
• Entraxe faible,
• Faible épaisseur,
• Corrosion,
• Tenue au feu,
• Zone tendue, béton fissuré,
• Charge de traction.
Les fixations sont réalisées de préférence dans les matériaux les plus durs, par exemple : on
préférera fixer dans une dalle en béton armé plutôt que de poser des consoles sur les parois
d’une circulation réalisée en cloisons légères.
Les fixations par pistolet sont interdites.
Les fixations en quinconce sont à éviter. Lorsque la surface de pose n’est pas parfaitement
plane, elles provoquent des déformations du socle. Ces déformations entraînent dans la
plupart des cas des problèmes de blocage ou de tenue de couvercles ou des équipements
(selon les gammes et les constructeurs).
Les goulottes sont adaptées pour recevoir l'appareillage au module 45 x45 mm (sans qu’il
soit nécessaire d’adjoindre des accessoires de calage ou de réduction).
Afin d’éviter des dégradations dans les zones délicates à équiper (décoration, accès, etc.),
on adopte une technique de «contournement » de l’ensemble du volume. Autrement dit, les
canalisations sont passées directement à proximité, sur des supports mitoyens, dans les
volumes voisins moins nobles ou plus accessibles.
Pour les autres zones, les canalisations seront passées dans le volume concerné.
Distances de séparation
35
30
Séparation en cm
25
20
15
10
5
0 5 10 15 20 25 30 35
Cheminement parallèle en mètres
Câbles Dérivation
Fourreau
conduit
Poste de travail
« utilisation »
Les courants forts et courants faibles sont passés dans des fourreaux différents.
Les fourreaux rigides ordinaires (IRO) sont utilisés dans le cas de liaisons sur un parcours
commun regroupant un nombre de câbles inférieur à trois.
Câble Dérivation
Tableau
Armoire
Coffret
Electrique
Support chemins de câbles, goulotte et
plinthe
Fourreau
conduit
Câble
Poste de travail
« utilisation »
Dimensionnement
Les calculs des canalisations et circuits précisent la section des câbles en fonction :
Par poste de travail, la puissance est limitée suivant la nature des équipements à connecter :
Nombre de
Utilisation Dénomination Puissance en W
PC 10/16A+T
Prise téléphonique PA1/T 2 100
Prise informatique PA1/I 3 400
Prise informatique EXAO
(salle TP de sciences
expérimentales) PA1/IX 6 400
Prise informatique +
téléphone PA2 4 400
Prise informatique (2) +
téléphone PA3 6 500
Aucune distribution de postes de travail n’est assurée en tétrapolaire, tous les circuits
d’alimentation des postes de travail sont réalisés en bipolaire.
Les liaisons à créer sont réalisées en câbles U1000 R02V. Elles sont supportées par des
chemins de câbles ou des goulottes et plinthes. Les liaisons sont raccordées à leurs tenants
dans les tableaux divisionnaires existants ou à créer, et à leurs aboutissants sur les postes
bureautiques à créer. Les câbles sont en U1000 R02V jusqu’aux points à alimenter.
Le câble RO2V ne doit pas être déroulé et posé lorsque la température est inférieure à –
10°C. Cette remarque prévaut lorsque le câble est déstocké de l’extérieur vers l’intérieur puis
posé.
Les câbles U 1000 RO2V issus des armoires existantes ou à créer, sont proprement fixés
par colliers rilsans à l’intérieur des chemins de câbles. La fréquence des attaches rilsans est
de 60 cm.
Toutes les liaisons créées sont protégées par disjoncteurs différentiels placés à l’intérieur du
tableau divisionnaire existant.
Câbles Dérivation
Fourreau
conduit
Poste de travail
« utilisation »
005
Les câbles issus d’un tableau desservant plusieurs points (PCI) sont dérivés et divisés dans
des boîtes de dérivation 100x100 mm minimum à fermeture par 1/4 de tour. Les boites sont
repérées sur le couvercle et à l'intérieur de la partie formant le socle. Elles sont fixées sur
l'aile du chemin de câbles par deux boulons filetage 6 mm. Il y a un câble uniquement par
embout de boîte de dérivation. Les sources et les natures de circuits ne sont jamais
mélangées à l'intérieur des boites (protections différentes).
Toutes les prises de terres d’un même bâtiment doivent être raccordées entre elles. Ce
raccordement doit s’effectuer le plus près possible de l’origine de la prises de terre dans
chaque bâtiment.
Dans le cas contraire des mesures sont à prendre par l’établissement afin de garantir une
prise de terre correcte pour les utilisateurs.
Liaisons équipotentielles
Toutes les parties métalliques sont interconnectées et reliées à la terre par des liaisons
équipotentielles.
Si plusieurs bâtiments sont reliés entre eux par des câbles électriques, il est indispensable
d’interconnecter les liaisons de terre des bâtiments. Cette interconnexion s’effectue en
arborescence ou par maillage. Le principe du maillage est plus sécurisant.
L’entreprise vérifiera l’équipotentialité des terres entre les différents bâtiments.
Dans la mesure ou l’équipotentialité n’est pas satisfaisante, l’entreprise en avertira le maître
d’ouvrage qui prendra ses dispositions pour faire remédier à cette anomalie.
Goulottemétallique
Tubemétallique
Mise en
équipotentialité Reseau des
Réseau
Chapes
masses
métalliques
de l'étage
Chemin de câbles
Fermes Equipement courantsforts
19"
Réseau des
Connexionsertie masses
inamovible métalliques
de l'étage
Fermes Equipement
19"
Réseau des
Bornier de terre masses
métalliques
de l'étage
Câbles Dérivation
Tableau
Armoire
Coffret
Electrique
Support chemins de câbles, goulotte et
plinthe
Fourreau
conduit
Poste de travail
« utilisation »
L’alimentation des matériels actifs est réalisée avec 1 bandeau de 8 PC 2 pôles +T 10/16A
par baies de brassage. Chaque poste de 8 PC de baies est protégé par un disjoncteur
différentiel 2x16A / 30 mA implanté dans un coffret spécifique de protection. Ce coffret de
protection est placé à l’intérieur du local de brassage (caractéristiques voir chapitre tableau
électrique). En plus des bandeaux de baie, le local est équipé de 1 point d'accès PA2,
constitué de 2 RJ 45 et 4 PC 2 pôles +T 10/16A.
Les prises de courant 2P+T 10/16A sont du type Mosaïque 45 LEGRAND, Dialog
ARNOULD (module 45mm).
VOYANT
Repérage
VOYANT
Repérage
VOYANT
Repérage
VOYANT
Repérage
III.5.11. REPERAGE
Il est réalisé d'une façon sûre et durable, et effectué en totalité conformément aux normes en
vigueur.
Les conducteurs sont repérés selon les couleurs normalisées. Ils sont également identifiables
par numéro et par lettres en fonction du repérage du circuit concerné.
Toutes les bornes dans les tableaux sont repérées en corrélation avec les conducteurs
concernés.
Pour l'appareillage, les étiquettes seront posées sur des supports fixes indépendants des
matériels et des "goulottes".
Tous les coffrets, armoires, boîtes de connexions et appareillages, sont repérés à l'aide
d'étiquettes rigides à lettres indélébiles (type dilophane) fixées par rivets plastiques.
Les câbles sont repérés du tenant à l’aboutissant, tous les 10 mètres environ et dans chaque
local traversé. Le repère est une étiquette attachée aux câbles. Son libellé est protégé pour
conserver un repérage sûr et durable.
L'ensemble des repérages précités est impérativement identique aux repérages mentionnés
sur les plans et schémas et tout texte est libellé en langue française.
Les différents repères par étiquettes comportent au moins les indications permettant de
connaître :
• la nature, la fonction,
• l'origine et l'aboutissement,
• le numéro d'ordre du câble.
Principe de repérage
TD A / PCI 3
TD A = origine et identification du tableau,
PCI = (distribution) prise de courant "informatique"
3 = numéro d'ordre du circuit 3
Dans le cas d’un site étendu, la centralisation de l’énergie de secours accentue les
contraintes d’installation. Les distances génèrent des chutes de tension.
La seule manière de contrecarrer ces chutes de tension est d’augmenter les sections des
conducteurs.
Pour admettre une chute de tension raisonnable, les sections des conducteurs sont
surdimensionnés, et par conséquent le coût de l’installation est largement supérieur .
C’est pourquoi, il est déconseillé d’alimenter en courant ondulé des postes informatiques ou
des matériels actifs à partir d’une source unique dans le cas d’un site étendu.
Pour définir un concept d’installation le mieux adapté possible à la situation, il faut évaluer les
différents paramètres :
Les objectifs
Il faut maintenir en état de fonctionnement les matériels actifs et certains postes informatiques
stratégiques permettant de sauvegarder les données pendant l’absence du courant secteur
normal.
Nous conseillons de maintenir l’énergie sur une durée différente, selon le type de matériel à
secourir, selon la fonction et l’importance des composants dans le réseau.
Si nous utilisons des systèmes de protection globaux par zones ou par bâtiments, il est
difficile de mettre en place un mode de hiérarchisation des durées.
Pour répondre aux besoins et conserver une réactivité suffisante, nous pourrions augmenter
délibérément la durée de secours pour tous les appareils (tous les composants du réseau
seraient secourus 30 minutes), mais cette solution aurait un coût injustifié.
Pour mettre en place une installation qui hiérarchise les durées de secours d’énergie, il est
préférable de passer par un système proche des équipements, donc un système
décentralisé.
Avec des onduleurs individuels nous pouvons répondre au problème d’indépendance et
d’autonomie.
Les onduleurs sont installés impérativement dans des locaux suffisamment ventilés.
Une installation souple est évolutive sans contrainte. Elle doit être maintenue sans déclencher
des modes opératoires lourds.
Dans le cas de protections centralisées par zones ou par bâtiments, il est difficile d’intervenir
sur la source ondulée concernée sans pénaliser les équipements raccordés en aval. Les
interventions deviennent délicates pour la maintenance de la source ondulée, et expose aux
coupures réseau des « grappes » de matériels informatiques raccordés en aval.
Dans le cas de protections centralisées par zones ou par bâtiments, il n’est possible de faire
évoluer l’installation uniquement dans la limite de la puissance disponible.
L’anticipation de la définition des équipements doit être sérieuse.
Soit la puissance en réserve n’est jamais utilisée, soit elle est insuffisante.
Chaque fois que ce type d’installation doit évoluer, il est nécessaire de faire intervenir des
spécialistes. Après vérification par le calcul et après s’être assurés des consommations
réelles, ils pourront déterminer et chiffrer les adaptations et modifications à réaliser.
Il est plus aisé de faire évoluer à souhait l’installation secourue par des onduleurs individuels.
Les intervenants n’ont pas besoin d’avoir des connaissances approfondies en électricité. La
mobilité du matériel est un atout supplémentaire non négligeable. On peut déplacer un poste
terminal sans qu’il soit utile de réaliser un complément d’installation.
La maintenance ou toute autre intervention est sans risque, elles peuvent être réalisées par
les personnes ayant en charge l’administration du réseau.
Le dernier aspect important, est l’économie financière réalisée sur les interventions d’un
prestataire ou exploitant externe.
Les installations centralisées par zones ou par bâtiments sont beaucoup plus vulnérables, le
diagnostic doit être sans faille. L’intervention doit être rapide et efficace. Il faut faire appel à
un spécialiste.
Il est difficile de trouver dans des délais raisonnables des sources ondulées d’une puissance
supérieure à 5 KVA (Pour du matériel standard, il faut compter un délai minimum de 10
jours).
Durant la période de garantie, l’intervention du constructeur sur site se fait dans un délai de
8H00. Après la période de garantie, cela dépend de la charge de travail du constructeur.
Pour pallier ces désagréments, il faut fonctionner temporairement en direct sur le réseau
normal, le temps de réparer les désordres. Les risques sont alors parfaitement connus.
• Une installation réalisée avec des protections individuelles dans le cas d’un site très
étendu est 3 fois moins coûteuse qu’une installation à source ondulée centralisée par
zones ou par bâtiments.
2 Alimentation tableaux
Protection amont U
Liaison câble ML
Total Poste 2
3 Armoires électriques
Tableau Divisionnaire 1 (joindre schéma) U
Tableau Divisionnaire 2 (joindre schéma) U
Tableau Divisionnaire 3 (joindre schéma) U
Arrêt d’Urgence Postes (AUP) U
Arrêt d’Urgence Zone (AUZ) U
Arrêt d’Urgence Général (AUG) U
Total Poste 3
4 Poste de travail
Poste 2 PC 2 pôles + T 10/16A U
Poste 3 PC 2 pôles + T 10/16A U
Poste 4 PC 2 pôles + T 10/16A U
Poste 6 PC 2 pôles + T 10/16A U
Bandeau de 8 PC 2 pôles + T 10/16A U
Total Poste 4
III - Courants forts associés 110/111 Version du 9 juillet 2001
REGION ILE-DE-FRANCE ET1 – Exigences techniques de câblage
7 Divers Ens
Plans, schémas
TOTAL GENERAL HT
TVA
TOTAL GENERAL TTC