Exposé Monsieur Tôgo Gnini
Exposé Monsieur Tôgo Gnini
Exposé Monsieur Tôgo Gnini
1916 à Assinie au sud de la Côte d’Ivoire. A sept ans, il part vivre dans la plantation d’un
oncle à Bingerville puis rejoint son père qui le confie à un instituteur de Dabou,
Bernard Sétigui Sangaré, dont il prend le prénom au moment de son baptême en 1925. En juin
1933, il entre à l’École William-Pontyde Gorée, la célèbre pépinière de l’élite africaine de
l’époque. C’est là que se révèle sa vocation d’écrivain. On lui confie le rangement de la
bibliothèque de l’école, ce qui l’amène à découvrir tous les plus grands auteurs. Il
lit également des journaux africains ou venus d’Europe, parfois échangés clandestinement, qui
préparent et modèlent son futur engagement politique. En 1936, il est affecté en qualité de
commis de l’Administration à la Direction Générale de l’Enseignement de Dakar, puis aux
Archives. Son militantisme politique trouve à s’épanouir au sortir de la guerre : il collabore
activement à des journaux, en particulier la Communauté, un hebdomadaire qui s’oppose à la
Déclaration de Brazzaville et qui appelle à l’Indépendance des pays d’Afrique. Il
est à cette époque le Responsable de Presse du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et
il fait également partie du RDA (Rassemblement Démocratique Africain), fondé en 1947 par
Félix Houphouët-Boigny, ce qui lui vaut d’être incarcéré par l’administration coloniale, à la
suite des émeutes survenues à Grand-Bassam en 1949. Il tient un journal en prison, qu’il
publie en 1981. À partir de 1956, Bernard Dadié multiplie les voyages, qui constituent la
matière principale de ses romans : Un Nègre à Paris (Présence Africaine, 1959), Patron de
New-York (Présence Africaine, 1964), Hommes de tous les continents (Poèmes, Présence
Africaine, 1967), La Ville où nul ne meurt (Présence Africaine, 1969). Tous ces livres
témoignent d’une extraordinaire attention au monde en même temps que d’une quête
d’identité parfois douloureuse, car elle se mène au contact de l’autre ou de l’étranger. Auteur
d’une oeuvre particulièrement prolifique, il s’est essayé à tous les genres, le roman, l’essai, la
poésie. Il est aussi reconnu pour ses nombreuses pièces de théâtre, comme par
exemple Monsieur Thôgô-Ghini, paru chez Présence Africaine en 1970. À la suite de
l’Indépendance de la Côte d’Ivoire en 1960, Bernard Dadié rejoint l’administration de Félix
Houphouët-Boigny et devient chef de cabinet du ministre de l’Éducation nationale. Il occupe
la fonction de Ministre de la Culture et de l’Information entre 1977 et 1986.
Bernard Dadié s’éteint le 9 mars 2019 à l’âge de 103 ans. S’il est toujours resté à l’écart des
auteurs de la Négritude, il en a exprimé l’essence dans des vers restés célèbres :
INTRODUCTION
BIOGRAPHIE
BERNARD B DADIE est reconnu pour ses écrits et ses efforts de défendre la
culture africaine.DADIE a grandi sous l’influence française et les effets de la
colonisation sont un thème principal de des écrits.Aujourd’hui, DADIE est
considéré comme une des figures les plus importantes d’Afrique et l’écrivain
ivoirien le plus important.Dadie est né a ASSINIE près d’Abidjan en côte
d’ivoire en 1916.Son père GABRIEL BINLIN DADIE, fondateur de
l’association « Syndicat des planteurs Africains » et son oncle Melantchi,
fermier à Binger ville ont élevé DADIE ;
Pendant la première partie de sa vie , DADIE a connu la colonisation.Il a étudié
en Cote d’ivoire , à Grand Bassam et à Binger ville.Après, il est devenu écrivain
au Sénégal ; là-bas, il a étudié à l’école WILLIAM PONTY ou il écrit un
scénario.Après avoir terminé , Dadie a travaillé pour REVEIL, un journal du
R.D.A au Sénégal jusqu’en 1947.A ce moment, il est devenu activiste en
Afrique et à participé à la création du mouvement de la négritude et a essayé de
déconstruire le colonialisme français.Il a également travaillé pour
l’indépendance avec le parti démocratique de la cote d’ivoire , et en 1950 a été
emprisonné pour ses efforts.Il a servi comme ministre des affaires culturelles en
1977 jusqu’en 1986, et il a fait des efforts pour promouvoir les arts africains.
BIBLIOGRAPHIE
Autobiographie
Chroniques
Scénarios
Poésies
Nouvelles
LEGENDES AFRICAINES (1954) Paris : Seghers
LE PAGNE NOIR (1955) Paris : Présence Africain
COMMANDANT TAUREAULT ET SES NEGRES (1980)
JAMBES DU FILS DE DIEU (1980) Abidjan : CEDA/HATIER
Articles
L’ŒUVRE
L’œuvre de BERNARD B. DADIE ‘’ MONSIEUR THÔGÔ-GNINI’’ est une
pièce théâtrale qui met sur scène deux femmes et seize hommes.L’œuvre
comporte cent quinze (115) pages divisée en six tableaux (chapitres).Il est édité
par édition présence africaine en 1970.
RESUME DE L’ŒUVRE
Au milieu du XIXe siècle, un traitant blanc et son acolyte débarquent sur l’une
des côtes occidentales afin d’établir des liens commerciaux avec les
autochtones.THÔGÔ-GNINI, le porte canne du roi, devient leur auxiliaire et
s’enrichit grâce aux liens commerciaux qu’il réussit à tisser pour son propre
compte personnel avec l’Europe.
Un matin, N’ZEKOU, un petit planteur, pénètre chez THÔGÔ-GNINI, il vient
réclamer une dette de vingt fus d’huile de palme.Dans un premier temps,
THÔGÔ-GNINI feint l’oubli, mais une fois la reconnaissance de dette arrachée
puis déchirée, il reconnaît les faits.N’ZEKOU dévient alors menaçant et
THÔGÔ-GNINI appelle ses serviteurs à son secours.N’ZEKOU est arrêté.
Le jour du procès de N’ZEKOU.On s’aperçoit très vite que la plupart des
témoins ont été menacés ou corrompus par THÔGÔ-GNINI.N’ZEKOU qui est
finalement reconnu non coupable est relaxé, et THÔGÔ-GNINI écroué à sa
place.
L’ETUDE DE PERSONNAGES
LE HEROS
BROUBA : La sœur de N’ZEKOU qui a témoigner pour son frère (page 105)
BOUADI : Un ami de N’ZEKOU qui a témoigné contre lui mais éprouvant des
remords se racheta (page 111)
LES ACOLYTES BLANCS : Ce sont eux qui sont venu exploiter la plantation
des Palmiers (page 94)
ETUDE THEMATIQUE
L’ESPACE ET LE TEMPS
L’ESPACE
LE TEMPS
LE STYLE DE L’AUTEUR.
L’ECRITURE
L’auteur utilise dans cette œuvre théâtrale, le style direct ainsi que 3 niveau de
langues.L’œuvre est aussi écrite en tableau (chapitres).
LES ELEMENTS STYLISTIQUES.
L’auteur utilise la satire pour dénoncer la colonisation, l’humour pour chercher à
ridiculiser le héros par son nom et ses agissements et l’ironie pour les
traitements des blancs.
CONCLUSION