Arboriculture
Arboriculture
Arboriculture
INTRODUCTION
Parmi les nombreux micro-organismes qui vivent dans la rhizosphère, on trouve des
champignons microscopiques dont les filaments s’associent aux racines des plantes pour
former un nouvel organe appelé mycorhize. Cette association symbiotique est bénéfique
pour les deux partenaires : c’est une symbiose mutualiste. On distingue plusieurs types de
mycorhizes en fonction du partenaire fongique. Certains champignons supérieurs
(ascomycètes, basidiomycètes et gastéromycètes) s’associent à des ligneux (bétulacées,
fagacées, pinacées) pour former des ectomycorhizes. On trouve un autre type de
mycorhizes chez les orchidées et les éricacées, mais le plus répandu, qui concerne environ
80% des plantes sauvages et cultivées (agricoles et horticoles), est celui des mycorhizes à
arbuscules dont le partenaire fongique est un champignon inférieur (zygomycètes).
Les champignons mycorhiziens à arbuscules (MA) sont concomitants de l'apparition des
premières plantes terrestres (Pirozynski & Malloch 1975) et avec elles ils ont colonisés les
continents de telle sorte qu'ils sont présents sous tous les climats et types de sol à la surface
de la terre. La grande majorité des plantes servant à la nourriture des hommes ou des
animaux forment des mycorhizes à arbuscules ; elles jouent donc un rôle dans la production
agricole.
Les recherches sur les mycorhizes ont réellement connu un essor international depuis les 25
dernières années jalonnées par la publication de plusieurs ouvrages de référence (Schenck
1982; Harley & Smith 1983; Powell & Bagyaraj 1984; Strullu 1985; Strullu, Garbaye, Perrin &
Plenchette, 1991; Sieverding 1991, Smith & Read, 1997). Malgré de nombreux résultats,
spectaculaires pour certains, les applications n’en sont qu’à leur début et concernent surtout
l’horticulture. Il est vrai que les mycorhizes ne peuvent jouer pleinement leur rôle dans une
agriculture productiviste ayant recours systématiquement à l’utilisation massive d’engrais et
de pesticides. Cependant de nouvelles données économiques et environnementales
influencent le monde agricole tant dans les pays développés où l'on pratique une agriculture
intensive que dans les pays en voie de développement ou l’accroissement de la production
de nourriture est impératif. L’orientation vers une agriculture qui ferait beaucoup plus appel
aux ressources de l'exploitation (par exemple fumure organique plutôt que minérale dans la
mesure du possible) et qui prendrait en compte des aspects écologiques et biologiques, c’est
à dire vers une agriculture durable, est irréversible. Ce type de pratiques agriculturales parait
plus favorable à l'expression du rôle des mycorhizes et par conséquent plus propice à leur
prise en compte.
1 MORPHOLOGIE
2 ROLE
L’effet le plus visible de la symbiose MA sur les plantes est l’augmentation de leur croissance
qui résulte de la complémentarité de trois composants : la plante, le champignon et le sol. La
stimulation de croissance des plantes mycorhizées varie principalement en fonction des
espèces (Gerdeman, 1968) et des cultivars (Azcon & Ocampo, 1981), de l'espèce de
champignons symbiotique (Plenchette et al., 1982) et de la fertilité du sol (Mosse 1973).
C'est à dire que les plantes n'ont pas toutes la même DM (Gerdemann 1975) et que celle ci
est assujettie aux conditions édaphiques (fertilité et champignon indigène présent). Pour
cette raison Plenchette et al. (1983) ont proposé d'évaluer pour chaque espèce la
Dépendance Mycorhizienne Relative au Champ (DMRC). Il s'agit de comparer la croissance
de plantes mycorhizées et de plantes non mycorhizées poussant sur le même sol
préalablement désinfecté; le mode de désinfection ne devant bien évidemment pas perturber
les caractéristiques physico-chimiques du sol.
Bien que les champignons mycorhiziens soient à l’origine de l’apparition des plantes
vasculaires sur le milieu terrestre (Nicolson, 1975) et qu’ils aient co-évolués avec les plantes
(Pirozynski, 1980), certaines espèces ne forment pas de mycorhizes. Pour les plantes
agricoles il s’agit des familles des crucifèracées (choux, colza, moutarde, radis, navet) et des
chénopodiacées (betterave, épinard) dont la DM est par conséquent nulle. Pour les autres
espèces la DM paraît fortement liée à la morphologie du système racinaire, les plantes à
forte DM ayant un système racinaire peu ramifié (asperge, carotte, luzerne, poireau, soja) de
type magnolioïde et les plantes à faible DM des racines très ramifiées (blé, orge) de type
graminoïde (Baylis, 1975).
CONCLUSION
Les champignons mycorhiziens à arbuscules sont certainement, parmi la microflore
du sol, les constituants les plus important pour le développement d’une agriculture durable
car ils constituent un lien essentiel entre le sol et la plante. La gestion de leurs populations
par des pratiques culturales adaptées peut permettre une augmentation de la production
agricole dans tous les cas où le sol n’a pas reçu des engrais phosphatés en abondance.
C’est particulièrement vrai dans les pays en développement, mais aussi dans des systèmes
de culture extensifs ou en agriculture biologique. Faut il rappeler que la plupart des plantes
servant de nourriture de base aux hommes et aux animaux (céréales, pomme de terre,
arbres fruitiers, etc…) forment des mycorhizes. C’est au niveau de la conception et de la
mise en œuvre des itinéraires techniques qu'il sera possible d'agir pour maintenir la
biodiversité de cette ressource naturelle considérée comme un véritable biofertilisant.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Azcon, R. & Ocampo, J. A. 1981. Factors affecting the vesicular-arbuscular infection and
mycorrhizal dependency of thirteen wheat cultivars 87 :677-685
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New york.
Baylis, G.T.S. 1975. The magnolioid mycorrhiza and mycotrophy in root systems derived
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london, UK
Bieleski, 1973. R.L. 1973. Phosphate pools, phosphate transport, and phosphate availability.
Ann. Rev. Plant. Physiol. 24, 225-252.
Boullard, B. 1968. Les mycorhizes. Monographie 2. Masson et Cie, Paris.
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Dehne, H.W. 1982. Interaction between vesicular-arbuscular mycorrhizal fungi and plant
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fonctionnel à plusieurs compartiments. Agronomie 13, 317-331.
Fox, R. I. 1981. External phosphorus requirement of crops. In Chemistry in the soil
environment. Ann. Soc. Agron. pp. 223-239.
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phosphate requirements of soils. Soil Sci. Soc. Am. J. 34 : 902-907.
Gerdemann, J. W. 1968. Vesicular-arbuscular mycorrhiza and plant growth. Ann. Rev.
Phytopathol. 6: 397-418.
INTRODUCTION
La culture de framboisier, de cassissier, de groseillier et de mûrier demande une main-
d’oeuvre importante. Les travaux sont peu mécanisables, sauf dans le cas d’exploitation très
spécialisée et orientée uniquement vers la transformation, comme en cassis (pour amortir
une machine à ramasser, il faut environ 30 hectares).
Les parcelles choisies pour la culture des petits fruits doivent être protégée du vent et des
gelées printanières.
Il n’y a pas de verrous techniques pour la conduite en agriculture biologique d’une plantation
de fruits rouges.
En ce qui concerne la protection phytosanitaire, la framboise demande le plus d’attention. La
conduite du mûrier est proche du framboisier mais plus facile. Le cassis et la groseille
présente peu de problèmes.
Le plus difficile est la maîtrise de l’herbe sur le rang. Le binage étant lourd en temps et
rébarbatif, la technique du mulch (ou paillis) est la plus efficace contre les mauvaises herbes.
Elle était pratiquée avant l'ère des herbicides. Plusieurs études ont démontré les avantages
de cette pratique. Le paillage garde l'humidité, réduit les fluctuations de température au sol,
contrôle les mauvaises herbes et accroît les rendements, la grosseur des fruits, la hauteur
des tiges, le nombre de tiges et la survie des plants. Elle retarde toutefois légèrement la
maturité des fruits.
Attention elle entretient l’humidité, elle est donc un facteur de sensibilité aux maladies.
Le matériau le plus souvent utilisé est la paille, mais d’autres matériaux sont possibles : les
feuilles des arbres, les résidus de raisin, les pailles de distillerie, le vieux foin, les copeaux de
bois partiellement compostés, le bois raméal fragmenté…
La présence d'écorce de certains arbres peut nuire en raison des tanins et des phénols.
Le plastique noir peut être utilisé, mais il empêche la pénétration de l'eau et les problèmes
de recyclage en font un matériau peu écologique.
Il est préférable d’utiliser les paillages plastiques tissés.
Sur l’inter-rang, vous avez le choix entre l’enherbement ou le sol nu. La décision est à
prendre en fonction du type de sol, de la pluviométrie, du système d’irrigation et des
passages d’engins.
L’enherbement est conseillé pour éviter le tassement des passages du tracteur. Pour les
petites surfaces, la tonte se réalise par une tondeuse ou une débroussailleuse.
Le sol nu permet, dans les sols séchants ou les plantations sans arrosage, d’entretenir
l’humidité, mais facilite le tassement et l’érosion.
Tout travail de sol doit être assez superficiel à l’approche du système racinaire du
framboisier.
Elle est obligatoire dans la plupart des régions et primordiale à la formation des fruits au
stade “ nouaison”. Elle a une influence sur le grossissement du fruit et donc sur le rendement
de la plantation.
L’aspersion sur frondaison, l’aspersion sous frondaison et le goutte à goutte sont les trois
possibilités.
L’avantage de l’aspersion sur frondaison est la lutte antigel et d’humidifier le feuillage en
période très sèche.
L’aspersion sous frondaison permet aussi d’effectuer une lutte antigel et de moins humidifier
les plants lors des arrosages printaniers et estivaux. Mais l’installation est plus coûteuse.
Le goutte-à-goutte est à choisir dans le cas où les ressources en eau sont faibles, il est aussi
le moins onéreux.
3 LA FUMURE
La fumure d’avant plantation est essentielle et indispensable dans la plupart des types de
sol, elle conditionne la réussite de la plantation et sa pérénité.
La fumure d’entretien vise à maintenir le taux de matière organique du sol et à nourrir
régulièrement la plantation. Elle est raisonnée par l’analyse de sol, le comportement des
framboisiers (comme la longueur des pousses, la coloration du feuillage), la qualité de la
fructification et le rendement.
L’apport d’humus stable améliore la texture et la structure du sol. Elle libère les éléments
minéraux et les oligo-éléments présents dans le sol, souvent non disponibles par les plantes.
L’apport d’oligo-éléments est nécessaire suivant les carences observées.
Le bore, le calcium, le zinc et le manganèse sont à surveiller.
Il est souvent nécessaire dans les sols froids ou lors de printemps froids d’effectuer un
apport, au débourrement de la végétation, d’une matière organique azotée.
4 LE FRAMBOISIER
Le framboisier peut se planter dans tous les types de sols, mais il préfère les sols profonds,
fertiles, légers, frais et humifères.
Choisir des emplacements gardant une certaine fraîcheur l’été si possible.
Éviter absolument les sols lourds, compacts et hydromorphes, mais aussi les sols trop
séchants en raison du système racinaire du framboisier qui est superficiel et donc sensible à
la sécheresse.
Un pH de 6 à 6,5 est l’idéal.
Le chaulage sera obligatoire dans les plantations au pH en dessous de 5 %. Et les terres
au pH supérieur à 7,5 poseront des problèmes de chlorose, il faudra avoir des pratiques
culturales acidifiantes (engrais vert, travail du sol, poudrage de soufre....).
Le framboisier est gourmand en fertilisant organique, en azote, en potasse et magnésie.
Selon les variétés de framboisier on peut trouver deux types de fructification : la première est
dite non remontante et la deuxième remontante (ou bifère).
Les variétés non remontantes fructifient sur les pousses de l’année précédente qui par la
suite dessèchent.
5 LE CASSISSIER
Le cassissier est une plante peu exigeante. Dans le cas d’une plantation exposée au sud,
choisissez une parcelle semi-ombragée, et inversement une parcelle ouverte, dégagée
d’ombrage pour une exposition au nord. Les gelées printanières sont à craindre.
Le cassissier préfère les sols argilo-siliceux ou argilo-calcaires, mais les sols riches en
calcaire expriment plus les parfums et les arômes.
Dans les sols ayant un pH de 6 -6,5 le rendement est meilleur, par contre avec un pH 7 -7,5
c’est la qualité qui est meilleure.
La conduite en touffe ouverte ou buisson est la plus utilisée et la plus simple. Cette forme est
adaptée à la basitonie naturelle du cassissier.
Le groseillier est une plante très rustique qui aime les froids hivernaux mais il craint le gel
printanier. Il faut adapter vos variétés en fonction de la situation gélive de votre parcelle. Les
risques sont à prendre en considération au-dessus de 600 m.
Le groseillier à maquereaux n'aime pas les situations ensoleillées. Implanter votre culture
dans des parcelles ombragées.
Les groseilliers à grappes et à maquereaux sont peu exigeants en eau, éviter les sols peu
ou pas filtrants et surtout hydromorphes.
Ils aiment les sols profonds, silico-argileux et riche en humus. Eviter les sols calcaires et trop
humides.
La conduite en buisson est la plus répandue comme pour le cassis. Elle est la moins
coûteuse.
7 LE MURIER
Pour ce dernier point, je prendrai l’exemple d’une plantation de fruits rouges en Provence où
en collaboration avec le couple de producteurs, nous avons implanté différentes espèces.
- Des bandes fleuries (cosmos, zinnia, eschscholtzia, souci et centaurée), elles
accueillent les prédateurs par leur fourniture de nectar et de pollen et en plus c’est joli.
Elles sont réparties dans la plantation.
- Des plantes répulsives comme la tanaisie et l’absinthe, elles sont implantées en
bout de rang.
- Et enfin des plantes pour les préparations phytothérapiques réalisées sur
l’exploitation : grande consoude, absinthe, tanaisie, oignon, ail et pyrèthre.
Elles sont aussi souvent implantées en bout de rang.
- L’ortie, la prêle et la fougère sont prélevées autour de la ferme.
INTRODUCTION
En arboriculture biologique, la gestion du sol sur la ligne des arbres représente un défi
continuel. Les méthodes vont du simple fauchage au travail mécanique du sol. Chacune de
ces techniques a ses avantages et ses inconvénients. Après cinq années d’essais, un
système moderne qui répond aux multiples besoins du sol et des plantes a été mis au point:
il s’agit du système Sandwich.
Dans un verger de jeunes cerisiers, nous avons observer en 2003, année de sécheresse,
une légère diminution du volume d’eau dans les bandes enherbées par rapport aux bandes
travaillées. Ces pertes peuvent être compensées par l’irrigation ou la couverture avec un
mulch d’écorce.
Pour associer les avantages d'une couverture herbeuse et ceux du travail du sol, nous en
sommes arrivés à laisser une bande enherbée et non travaillée de 25 à 40 cm de largeur sur
la ligne et de l’entourer de chaque côté d’une bande travaillée de 30 à 40 cm de largeur. La
couverture herbeuse est donc prise en Sandwich entre deux bandes travaillées!
Après une longue phase de développement, Sandi, la machine à travailler le sol dans le
système Sandwich, est en service. Munie de trois disques pour le buttage et débuttage du
sol, cette machine présente les avantages suivants : simplicité de conception, travail rapide
(7-8km/h), protection de la structure des sols argileux. Son coût s’élève à 4500 euros.
Les essais de l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) ont montré que par
rapport à un travail du sol sans bande enherbée centrale, il n’y a pas de différence de
rendements ni de teneurs en sels minéraux dans les feuilles et dans les fruits. En ce qui
concerne la croissance des arbres (mesurée par le diamètre des troncs), elle est plus rapide
dans le système Sandwich.
En présence d’adventices pérennes et hautement compétitives (chiendent, chardon, …), on
est obligé de mulcher 2-4 fois par an la bande enherbée.
Etat de la couverture du sol en octobre 1997 et 2003 pour différentes plantes sur la parcelle d’essais
du FiBL à Frick
Pflants / semis Couverture du sol Couverture du
(Plantation / semis mars 1997) Octobre 1997 (%) sol Oct 2003 (%)
Agrostide stolonifère 10–70 cm 20 23
Bugle rampante 10–30 cm 4 0
Alchémie vulgaire 30–60 cm 63 100
Muguet de mai 10–25 cm 5 0
Fraisier des bois 5–20cm 58 32
Lierre terrestre 5–20 cm 28 43
Epervière orangée 30–80 cm 8 0
Gesse des prés 30–90 cm 5 0
Herbe-aux-écus jusqu'à 50 cm 0 0
Potentille ansérine 15-50 cm 72 0
Potentille rampante 78 15
Brunelle vulgaire 5–20 cm 62 0
Renoncule rampante 10–50 cm 44 0
Petite pervenche jusqu'à 20 cm 10 0
Dans les essais en Romandie effectués dès 2002, les semis d'épervière piloselle (Hieracium
pilosella) ont couvert le sol en 12 mois et ont fait de cette plante tapissante aux élégantes
fleurs jaunes la favorite en matière d'occupation du sol. Par ailleurs cette plante n'exerce pas
de concurrence envers les arbres. Son « pouvoir » allélopathique est important. (Etude en
cours)
Il faut signaler cependant que la réussite des semis est aléatoire. On préfère aujourd’hui,
installer cette plante en mottes compressées à raison de 3 plants par mètre linéaire en
dehors des périodes de sécheresse.
Un désherbage des plantes indésirables (graminées à fort développement, chardons…) aide
à l'installation rapide des épervières.
L’enherbement spontané naturel offre une alternative de grande valeur par son adaptation
aux conditions pédoclimatiques et par sa diversité. On évitera cependant de faire perdurer
des plantes indésirables ( chiendents, chardons…) favorisées par des méthodes culturales
antérieures mal adaptées.
CONCLUSION
Comme nous l’avons expliqué et documenté, la méthode sandwich offre une alternative
technique et économique intéressante entre le travail du sol et la couverture herbeuse
permanente. Le choix de cette méthode devra se faire en tenant compte des conditions
pédoclimatiques locales ainsi que de la disponibilité de machines aratoires adéquates ne
détruisant pas la structure des sols lourds.