Expose La Chimie Verte Et L'industrie

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR MINISTRY OF HIGHER EDUCATION

ECOLE SUPERIEURE D’INGENIEURS ET DE HIGHER INSTITUTE OF ENGINEERING AND


MANAGEMENT D’AFRIQUE CENTRALE MANAGEMENT FOR CENTRAL AFRICA
ESIAC HIECA

EXPOSE DE CHIMIE VERTE ET PROCEDES PROPRES

MASTER 2 PROFESSIONNEL INDUSTRIEL GENIE DES PROCEDES

OPTION : GENIE CHIMIQUE

Rédigé et présenté par :

PELA AMANDINE VANELLE

Examinateur:

M. CWEMBE PAULIN
Chercheur à ENSPD

ANNEE ACADEMIQUE : 2023/2024


Table des matières
INTRODUCTION .................................................................................................................... 3

1. LES APPLICATIONS DE LA CHIMIE VERTE

2. Dans la cosmétique......................................................................................................... 4

3. Dans la pharmacie .......................................................................................................... 6

4. Dans l’agrochimie .......................................................................................................... 8

5. Dans l’énergie ................................................................................................................ 9

I. OPPORTUNITES ET DEFIS ASSOCIES A L’ADOPTION DE LA CHIMIE


VERTE ................................................................................................................. 10
1. Défis de la chimie verte………………………………………………………………10
2. Opportunités …………………………………………………………………………10

CONCLUSION

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INTRODUCTION
Avec l’élévation du niveau des mers et le changement climatique qui affectent les
communautés du monde entier, les pays industrialisés cherchent à gérer leur production et à
identifier les processus visant à réduire leur impact sur l’environnement. Une approche, qui a
pris de l’ampleur depuis les années 1990, est la chimie verte, un domaine scientifique axé sur «
l’invention, la conception et l’application de produits et procédés chimiques afin de réduire ou
d’éliminer l’utilisation et la génération de substances dangereuses ». En 1998, Paul Anastas et
John Warner ont co-écrit un livre exposant les 12 principes de base de la chimie verte, dont une
série de moyens de réduire l’impact environnemental et humain de la production chimique.
Toutefois, dans certaines industries, l’adoption de pratiques de chimie verte est considérée
comme un compromis injustifié en termes de rentabilité. La chimie verte permet de réduire les
émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau et d’énergie, ainsi que les déchets.
Elle contribuerait également à la conservation de la biodiversité en réduisant les dégâts causés
par les cultures intensives et les pesticides. Cependant quels sont les défis et les opportunités
associés à l’adoption de la chimie verte ? Pour répondre à cette question nous allons tout au
long de notre travail présenter les domaines d’activités dans lesquels sont appliqués la chimie
verte notamment l’agrochimie, la pharmacie, la cosmétique et l’énergie.

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I. LES APPLICATIONS DE LA CHIMIE VERTE

1. Dans la cosmétique

La cosmétique est une science pluridisciplinaire associant sciences pures et sciences


appliquées et intégrant connaissances en biologie, chimie, biochimie, formulation, physiologie,
psychologie, sociologie, sciences neurosensorielles, pharmacie…

Les grandes révolutions en termes de formulation n’arriveront réellement qu’après la Première


Guerre mondiale, grâce notamment à l’utilisation de dérivés issus de la chimie du pétrole puis,
à partir de 1940, grâce à la synthèse de nombreux tensioactifs. L’innovation dans le domaine
de la formulation fait de grands bonds en termes de sensorialité, d’aspect dans le pot et
application.

Les produits cosmétiques doivent leur évolution constante aux apports successifs de la
chimie des solutions, de la chimie de synthèse, de la chimie des polymères et plus récemment,
de la chimie des colloïdes. Le devoir des industries cosmétiques, reconnues pour leur
dynamisme économique, est de répondre à leurs attentes dans des contextes réglementaires
environnementaux de plus en plus exigeants et intégrant désormais les notions de « chimie verte
», de « développement durable ». La chimie verte doit intégrer les processus de conception et
de fabrication afin de permettre de proposer des produits respectueux de la santé et de la planète.
Plus qu’un argument de vente, une industrie cosmétique plus verte devient un impératif face à
l’évolution des connaissances scientifiques sur la dangerosité de certains composants. La
chimie verte vise à concevoir et développer des méthodes chimiques qui réduisent, voire
suppriment l’utilisation de substances dangereuses dans les processus de fabrication des
cosmétiques.

Pour comprendre les enjeux de la chimie verte en cosmétique, il faut différencier un


produit naturel d’un cosmétique d’origine naturelle.

Prenons des exemples connus : les concombres présentent un effet décongestionnant


sur les yeux et le jus de citron dépigmente les taches brunes. Si vous découpez une rondelle de
concombre ou pressez un citron, vous obtenez des produits naturels.

En revanche, pour concevoir une crème visage au concombre ou un masque à la


vitamine C et au citron, des procédés d’extraction et de transformation font passer le fruit ou le

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légume à un soin en pot d’origine naturelle qui se conserve plusieurs mois. Qu’avez-vous besoin
d’ajouter pour y parvenir ?

L’industrie cosmétique verte s’attache ainsi à réduire les risques toxicologiques


(substances cancérigènes, perturbateurs endocriniens, molécules mutagènes, etc.) et globaux,
tels que la réduction de la biodiversité, la destruction de la couche d’ozone ou encore les
changements climatiques.

 La Chimie Verte à l’œuvre en cosmétique : l’exemple du Pro-Xylane

Les chercheurs de L’Oréal ont choisi de partir d’un sucre naturel extrait du bois de hêtre,
la xylose, une matière première renouvelable. Il a été broyé, dissous dans l’eau (un solvant
particulièrement inoffensif), mis en réaction en présence d’hydrogène et, au terme de quelques
heures d’agitation, légèrement chauffé avec un catalyseur. On obtient ainsi du Pro-Xylane. Sa
synthèse ne comporte que deux étapes et en fait une molécule respectueuse de l’environnement.
Cette synthèse a été inspirée par une réaction chimique très innovante publiée en 2000 par le Pr
André Lubineau, Université Paris-Sud. Elle permet, en effet, de diminuer par quatre le nombre
d’étapes chimiques nécessaires à l’obtention des C-glycosides, la famille chimique à laquelle
appartient le Pro-Xylane. De plus, cette réaction permet également l’utilisation de l’eau comme
seul solvant de réaction en lieu et place des solvants organiques habituels. Les procédés
d’industrialisation de la synthèse de cette molécule ont aussi été optimisés pour respecter
davantage l’environnement : nous nous sommes particulièrement intéressés à la quantité de
déchets générés au cours de la synthèse à grande échelle. Le Facteur Environnemental (ou
facteur E) traduit le rapport entre le tonnage de déchets et le tonnage de molécule désirée : plus
ce rapport est faible, moins la molécule est polluante. Pour le Pro-Xylane en solution, le facteur
E est de 13, ce qui, sur l’échelle qui va de 5 à 50, est un très bon coefficient. Il a ensuite encore
été amélioré.

Une fois démontrée l’efficacité de la molécule, son impact sur l’environnement a aussi
été vérifié grâce à des tests d’écotoxicité, conduits à la fois en interne et en externe. Ils consistent
à vérifier si une substance risque de provoquer des effets néfastes sur les espèces et sur les
écosystèmes. Dans la pratique, ces tests portent sur trois types de microorganismes vivants de
la chaîne alimentaire. Par ailleurs, le Pro-Xylane est une molécule peu soluble dans les graisses :
elle n’est donc pas suspecte de bioaccumulation dans les chaînes alimentaires. En parallèle à
ces tests, d’autres études vérifient que la molécule n’est pas toxique pour l’homme. Une fois
ces vérifications effectuées, la molécule est synthétisée, puis formulée avec d’autres ingrédients

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pour donner naissance à un produit fini. Là aussi, ses qualités de substance durable révèlent de
précieux atouts dans la formulation. En effet, d’une part, son stockage dans le temps est aisé,
car, une fois solubilisée, elle ne requiert pas de conservateurs. D’autre part, son association avec
d’autres ingrédients est facilitée grâce au fait, qu’une fois en solution dans l’eau, on l’incorpore
aisément en fin de formulation sans avoir à utiliser d’énergie. La chimie verte permet la
fabrication de cosmétiques plus respectueux de la santé, car elle n’utilise pas de produits
chimiques potentiellement dangereux. Généralement formulés sans conservateurs, parabènes et
autres ingrédients synthétiques, les produits fabriqués via ce procédé auraient plus de propriétés
hydratantes, nourrissantes et apaisantes que les produits de chimie synthétique. Mais surtout,
ils permettraient de diminuer les risques de cancer, d’irritations, ou encore d’allergies.

Huiles, savons, shampoings : une gamme variée ; parmi les produits provenant de la
chimie verte, on retrouve le plus souvent des huiles végétales, des extraits de plantes ou encore
des acides gras naturels : huile de jojoba pour le visage, baume à lèvres à la cire d’abeille, savon
au lait de chèvre, déodorant à base de bicarbonate de soude, lotion hydratante à base d’Aloès
Vera, … Le choix est vaste. Chaque ingrédient naturel utilisé à des propriétés uniques, et le rôle
de la chimie verte est d’exploiter ces propriétés. Par exemple, la cire d’abeille est souvent
utilisée dans les cosmétiques écoresponsables car elle permet de nourrir la peau, de la rendre
plus douce et plus souple.

2. Dans la pharmacie

Au cœur de tout laboratoire pharmaceutique se situe une promesse de production de


médicaments innovants qui amélioreront des vies dans le monde entier. Pour atteindre cet
objectif de manière durable et écologique, les laboratoires pharmaceutiques ont besoin
d’accéder aux toutes dernières recherches dans ce domaine. Ils doivent innover au-delà des
procédés de synthèse traditionnels. À partir de la fin des années 1990 et coïncidant avec la
publication de l’ouvrage révolutionnaire d’Anastas et Warner, on a constaté une intensification
spectaculaire de la recherche liée à l’utilisation de la chimie verte dans la conception et la
synthèse d’agents pharmaceutiques. Aujourd’hui, la littérature scientifique comprend plus de
2,1 millions d’articles de revues concernant ce sujet.

Comme dans de nombreux domaines émergents, l’utilisation d’une terminologie


incohérente dans la littérature scientifique présente un défi pour ceux qui cherchent à exploiter
les dernières découvertes. Les laboratoires pharmaceutiques ont besoin de solutions
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d’information qui permettent à leurs chercheurs de localiser facilement des réactions, réactifs,
solvants et catalyseurs plus écologiques tandis qu’ils optimisent leurs synthèses dans un souci
de durabilité.

Selon l’ACS Green Chemistry Institute, « après tous les progrès de la recherche dans
la chimie et l’ingénierie vertes, les entreprises chimiques généralistes n’ont pas encore
pleinement adopté cette technologie. Aujourd’hui, plus de 98 % des produits chimiques
organiques sont encore dérivés du pétrole. Alors que le mouvement de la chimie verte continue
à influencer la politique, les pratiques professionnelles et la perception des consommateurs, les
entreprises doivent trouver de nouveaux moyens de « se verdir » tout en préservant leurs
résultats financiers. C’est le cas en particulier dans l’industrie pharmaceutique. L’ACS Green
Chemistry Institute a constitué la Table ronde pharmaceutique ACS GCI pour « encourager
l’innovation tout en catalysant l’intégration de la chimie verte et de l’ingénierie verte dans
l’industrie pharmaceutique ». Les membres de cette table ronde comprennent Astra Zeneca,
Bayer, Lilly, GlaxoSmithKline, Merck & Co., Novartis, Pfizer et Takeda, entre autres.

La participation de tant de laboratoires pharmaceutiques très célèbres est


encourageante, car ce secteur s’est montré historiquement réticent à modifier des méthodes de
fabrication et de recherche qui avaient fait leurs preuves. Bien que l’adoption des principes de
la chimie verte puisse être considérée comme un obstacle supplémentaire pour une industrie
déjà confrontée aux problèmes de réglementation, aux exigences liées à la propriété
intellectuelle et aux échecs rapides, les laboratoires pharmaceutiques commencent à
comprendre l’efficacité et les économies que cela représente. En appliquant le principe de
l’économie atomique de la chimie verte (c’est-à-dire la conception de méthodes de synthèse
dans le but d’optimiser l’incorporation de tous les matériaux utilisés dans le procédé au produit
final) dans la R&D pharmaceutique, le nombre de sous-produits est réduit, ce qui optimise les
coûts de stockage et d’élimination .Les solvants peuvent aussi impacter considérablement les
coûts, car ils représentent 50 à 80 % de la masse d’une opération chimique par lot standard et
l’essentiel de la consommation d’énergie, et sont à l’origine des plus grandes préoccupations
en termes de sécurité des procédés. Par exemple, Merck a développé un moyen plus vert
d’utiliser le molnupiravir, un médicament antiviral destiné au traitement de la COVID-19. Les
avantages comprennent la réduction des déchets de solvant, l’augmentation du rendement de
1,6 fois et la réduction d’un procédé en cinq étapes à une opération en trois étapes. En 2022,
l’agence américaine de protection de l’environnement a salué ces travaux en leur décernant le
prix Greener Reaction Conditions Awards. Amgen a développé une synthèse plus écologique

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avec LUMAKRAS™, un nouveau médicament destiné au traitement de certains cancers du
poumon non à petites cellules. Les avantages comprennent la suppression d’une étape de
purification qui générait de grandes quantités de déchets de solvant, ce qui permet une économie
de 3,17 millions de livres par an et dynamise le rendement. En 2022, l’agence américaine de
protection de l’environnement a également salué ces travaux en leur décernant le prix Greener
Reaction Conditions Awards.

3. Dans l’agrochimie

La chimie agricole, aussi qualifiée d’agrochimie, est une branche de la chimie


consacrée à la production agricole. Le mot est aussi employé pour qualifier le secteur industriel
qui développe l’industrie chimique à destination du secteur agricole. Après la biomasse et les
agrocarburants, l'agriculture s'intéresse à la chimie végétale. Les dérivés des plantes peuvent en
effet remplacer le pétrole dans nombre de procédés industriels.

Tout en privilégiant les pratiques alternatives, l’agroécologie n’exclut pas les intrants
chimiques voire offre même de nouvelles orientations à la chimie. Les matières organiques
révèlent par exemple des déséquilibres en éléments nutritifs qu’il faut corriger pour répondre
aux besoins des plantes. Par ailleurs l’identification et la production des molécules en jeu dans
l’interaction entre les organismes vivants (écologie chimique) permettraient de lever certaines
difficultés dans la mise en œuvre de certains services écosystémiques (Push-pull). Enfin
l’amélioration de la production et de la conservation des bioproduits favoriserait l’extension de
leur usage en défense des cultures. L’agroécologie est une opportunité pour la chimie de
contribuer à l’émergence d’une agriculture.

Les végétaux contiennent des polymères cartonnés qui sont dans l’amidon et la
cellulose. Comme exemple de la chimie verte dans l’agrochimie nous allons prendre la
fabrication du bioplastique par des matières renouvelables : le maïs et les pommes de terre

Pour les céréales de maïs le procédé est le suivant :

- Arrivé des céréales à l’usine

- Extraction de l’amidon

- Les grains de maïs sont trempés dans de l’eau chaude et broyés puis ce jus passe dans
des centrifugeuses tournant à plus de 3000 tours par minute. La matière la plus légère est la

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protéine. Elle est évacuée par le haut et après séchage elle serre à l’alimentation animale.
L’amidon quant à lui reste en bas de la centrifugeuse et on obtient à l’arrivée un lait très
concentré en amidon, après traitement le lait d’amidon est transformé en sirop de glucose
(liquide transparent visqueux). Ce dernier servira à fabriquer des bioplastique (assiettes
gobelets…etc.)

Pour les sacs plastiques biodégradables fabriquer à partir d’une variétés 2 pommes de
terre non comestibles elles arrivent à l'usine sous forme de granulés le procédé est le suivant :

- les granulés sont mélangés à des colorants si nécessaire puis fondu à 150 °C avant de passer
dans une énorme extrudeuse le plastique est dans souffler pour être refroidi puis il est découpé
et emballé ; ce sac biodégradable se dégrade complètement après 6 mois et on obtient un
compost qui pourrait être utilisé comme engrais dans l'agriculture.

- Les sacs bioplastiques fabriqués à partir des pommes de terre non comestibles et les plastiques
biodégradables fabriqués à partir du maïs ne sommes pas constitués de polyéthylène qui est un
dérivé du pétrole ; voilà par exemple et donc qui n'est pas polluant pour l'environnement.

4. Dans l’énergie

Ici nous allons comparer la consommation d’énergie dépensée par l’industrie du


pétrole et celle consommée par les bio-industries. Comparons l’émission du CO2 généré par les
bioplastiques et celles des plastiques non dégradables d’origine pétrochimique. En ce qui
concerne les plastiques d’origine pétrochimique l’extraction de transport et le raffinage, le
traitement en fin de vie avec l’incinération sont des sources importantes de CO2 de l’autre côté
des bioplastiques un bilan de CO2 ou moins négatif , d’une part la production nécessite
beaucoup moins d’énergie et moins d’émission de CO2 d’autre part il y a aussi moins de
transports de la source vers les unités de transformation ; et la transformation en elle-même de
la matières premières en plastique génère aussi moins de CO 2 de plus si les bioplastiques
émettent moins de CO2 dans l'atmosphère c'est aussi parce qu'une partie de ce CO2 émis lors du
cycle de vie des bioplastiques est à nouveau consommé par les végétaux pour produire de la
matière végétale. Donc le CO2 de la pétrochimie s’accumule dans la l’atmosphère tandis que
celui des bioplastiques non quand on fait le bilan à poids égal de plastique ceux qui sont

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d’origine végétale émettent de 30 à 75% de CO2 en moins que ceux qui sont fabriqués à partir
d’hydrocarbures.

II. OPPORTUNITES ET DEFIS ASSOCIES A L’ADOPTION DE LA


CHIMIE VERTE

1. Les défis de la chimie verte

La Chimie est omniprésente dans notre quotidien. Le dentifrice, les plastiques ou


les crèmes solaires sont autant de produits élaborés grâce à des procédés chimiques. La
chimie verte est inspirée du concept de développement durable. Elle intègre l’optimisation
de l’efficacité et du coût énergétique des procédés, l’économie et le recyclage de matières
premières et des sous-produits des réactions chimiques, la réduction des déchets ultimes et
de l’impact sur la santé de l’Homme et sur l’environnement. Car la chimie moderne repose
sur un paradoxe : la nécessité de produire en quantité de plus en plus importante (du fait
d’une démographie croissante) pour notre développement ou notre confort tout en réduisant
ses impacts sur notre environnement et notre santé, et en garantissant la sécurité sanitaire.
Il est important voir même primordial de fabriquer des produits biodégradables non
polluants. Si nous prenons le cas des céréales (maïs, ou blé) ou pommes de terre, la chimie
verte est une solution très prometteuse. Néanmoins le blé, le maïs et les pommes de terre
sont encore très loin de remplacer le pétrole ; la raison est simple pour faire une tonne de
bioplastiques il nous faut par exemple cultivés 0,7 hectares de blé et nous ne disposons pas
d'espaces agricoles nécessaires pour produire les 40 000 000 de tonnes de plastiques
produites par an en Europe par la pétrochimie .

2. Opportunités

Le terme de chimie verte traduit le concept d’une chimie soucieuse du développement


durable. La chimie verte a pour but de créer de la ressource renouvelable, concevoir des produits
et des procédés chimiques permettant de réduire ou d’éliminer l’utilisation et la synthèse de
substances dangereuses et néfastes pour l’environnement ou l’utilisation de ressources rares.
Comme solution alternative la chimie verte peut également se tourner vers la lignocellulose

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(bois), Les algues qui constituent le phytoplancton mais tout ceci est encore au stade de la
recherche les chercheurs y travaillent Arsène d’augmenter le pourcentage de production.

CONCLUSION
En guise de conclusion nous avons parlé tout au long de notre travail de la chimie
verte et de l'industrie en général et en particulier dans le domaine du cosmétique de l’énergie
de l’agrochimie Et de la pharmacie. De là il en ressort que la chimie verte comme son nom
l'indique est une chimie propre et donc qui ne pollue pas l'atmosphère ou du moins pollue très
peu l'atmosphère Contrairement à l’industrie pétrochimique. La chimie verte est innovatrice et
possède de nombreux atouts mais ne peut pas encore concurrencer l'industrie pétrochimique.
Cependant nous ‘nous posons la question de savoir s’il n’aurait pas une autre solution qui
pourrait s’allier à la chimie verte afin qu’ensemble ils puissent pallier au problème de pollution
de l’environnement ?

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