Electronique Applications # 3 - Automne 1977
Electronique Applications # 3 - Automne 1977
Electronique Applications # 3 - Automne 1977
25 MBz/2 mY choisissez-vous!
chement Indépendant .
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Le PM 3212 - 25 MHz/2mV : Une
base de temps ; Nombreuses pos- secteur à double Isolation qui évite Pour pouvoir apprécier toutes les
sibilités de déclenchement, mode le raccordement à la terre, éliminant qualités des oscilloscopes PM 3212
"automatique" commande de ni- ainsi les problèmes de ronflements et PM 3214, envoyer le coupon-
veau, couplage continu, sources de et boucles de terre. Ils peuvent réponse cl-contre à :
déclenchement Indépendantes••• aussi fonctionner à partir d'une ten-
Ils offrent tous deux plus que sion continue de 24 V flottante.
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ticule est réglable continuement.
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être déclenchés automatiquement
par les signaux de synchronisation La représentation des deux beses de
1 ------- ----Tél. --------------- ------ 1
TV Ligne et trame . désire de plus amples renseigne- l
temps en mode altern~, illustrée 1 ments sur le PM 3212 0
De plus ces deux oscilloscopes ci-dessus, est une des particularit~s
peuvent én option être alimentés du PM 3214. Elle permet une analyse 1 PM 3214 0 1
par un bloc batterie Incorporé. Ils des signaux plus rapide et plus ~o:m_::tat lon 0 ~site ingénie:_~
sont équipés d'une alimentation précise.
Mesure
PHILIPS
SOMMAIRE
131
r_ rr- •
composant!·~
le thyristor
L'électrocardiogramme 5
La cardiotocograph1e 73
l=tltde • •
··-
Balayage en sp1rale d'un oscilloscope 41
Amélioration de la réception des signaux noyés dans
le brUit 59
Calcul des c~rcu1ts de tonalité 91
Conversion analogique-numérique et numérique-
Société Parisienne d'Édition analogique
Soc1été anonyme au cap1tal de 1 950 000 F 97
Siège soc1al : 43. rue de Dunkerque. 75010 Pans Application de la technologie microstrip et de l'aba-
D~rect1on - RédactiOn - Admmistrat1on - Ventes: que de Sm1th à la réalisation d'un amplificateur UHF 121
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43, rue de Dunkerque 75010 Paris - Tél.: 2B5.04.46.
Multimètre numérique avec un CAD basé sur le prin-
Prés1dent -d~recteur général : D~recteur de la publication
cipe de la modulation d'impulsions triangulaires 53
Jean-Pierre Ventillard
Rédacteur en chef
Jean-Claude Roussez
Informations concernant la protection industrielle 159
Ont partiCipé à ce numéro : Jean-Claude Baud, Alain Bali-
veau, Jacqueline Bruce, Jos De Neef. A ndré Doris, Chris- :SChémathèque
tian Duchemin, Jacques-Charles Flandin, Patrick
Gueulle, Daniel Heyden, Jacky Jegou, Félix Juster. Yves Les bascules monostables 27
le l an. Pierre le Bail, Pierre l emeunier. Alain leszla,
Alain Pelat, Catherine Peaucoup, René Rateau, Frédéric -r. ...
Rutkowski. Charles Rydel. Jean Sabourin, Robert Schir -
rer, Jacques Trémolières, Odette Verron.
La fabncat1on des c~rcuits imprimés 47
Maquette : Michel Raby
Comment fabnquer ses symboles à transfert 165
Couverture : Gilbert l'Héritier
Bien qu'encore mal définie, l'audience de notre revue dans les milieux techniques semble nous
encourager à poursuivre l'effort entrepris. Les résultats de vente satisfaisants que nous avons
pu enregistrer confirment l'idée selon laquelle il m anquait' jusqu'alors une publication réservée
aux techniciens de l'électronique.
Vos lettres d'encouragement nous ont fait un réel plaisir et les idées émises pour l'amélio-
ration des numéros à venir ont retenu toute notre attention. Cette fois-ci, tous les articles
commencent en « recto », ce qui f acilitera leur classement.
Nous avons eu quelques déboires avec notre rubrique permanente de réseaux de distribution
des semi-conducteurs. En effet, certaines listes étaient inexactes et nous nous efforçons de
les corriger et de les tenir à jour. Malheureusement, notre rédaction ne possède pas de boule
de cristal et les informations sont quelquefois difficiles à obtenir des fabricants à qui nous
demandons une collaboration plus soutenue.
Si des sujets vous paraissent dignes d'intérêt, n'hésitez pas à nous écrire ca r c'est grâce à
vos souhaits que nous pourrons publier les articles les plus intéressants.
Nous espérons que ce numéro d'automne vous captivera autant que les deux précédents et
vous souhaitons d'agréables et studieuses heures de lecture.
J.-C. Roussez
Le nom de cet examen très souvent pratiqué
aujourd'hui est connu de tous. La vie trépidante que nous
menons de nos jours met notre organisme à rude épreuve
et bon nombre de personnes, victimes d'une activité trop
fébrile, sont dans l'obligation de consulter un cardiologue.
Avant toute autre investigation, ce spécialiste enre-
gistre un électrocardiogramme. C'est dire l'importance
diagnostique de ce tracé! Certaines compagnies d'assu-
rances vont même jusqu'à l'exiger lors de la souscription
d'un contrat d'assurance sur la vie !
L'électrocardiogramme
Nous vous proposons d'expliquer ce qu'est l'électro-
cardiogramme. Que mesure-t-on et comment 7
Nous n'expliquerons pas dans notre article le fonc-
tionnement du muscle cardiaque. Néanmoins, la bonne
compréhension de l'électrocardiogramme et du fonction-
nement de l'électrocardiographe (appareil qui permet
l'enregistrement de l'électrocardiogramme) est subordon-
née à la connaissance d'un certain nombre d'éléments de
physiologie. C'est le but de notre premier chapitre.
B - Manifestations électriques
Nous avons vu au début de ce chapi-
tre que, lors de la propagation d'une
onde d'activation dans une cellule, celle-
ci se transforme en dipôle électrique.
Lors de la contraction cardiaque, chaque
rondelle
autoçplla~te
de t1xat1on
lf ~
électrode
proprement dite
cellule du myocarde prise isolément est,
à un instant donné, le siège d'un poten-
tiel d'action. Les champs électriques élé-
"'-.
~1, ........ ..
~,.'- ~
porte de contact mentaires créés par chaque cellule se
composent vectoriellement et créent le
champ électrique cardiaque ( 1). L' élec-
trocardiographie n'est en fait que l'étude
PEAU du vecteur « champ électrique cardia-
que » par l'intermédiaire de ses projec-
tions sur différents axes situés dans dif-
férents plans : plan frontal. plan sagittal,
plan transversal.
Nous présentons dans les chapitres
suivants la technique de l'électrocardio-
graphie et analysons la structure de
Bracelet de caoutchouc l'appareil permettant l'enregistrement
de l'électrocardiogramme: l'électrocar-
0 0 diographe.
Entre deux périodes de repos (dias-
tole). le cœur est, d'après ce que nous
venons de voir, le siège de variations de
potentiel. Ces phénomènes sont les pre-
mières manifestations décelables de
l'activité cardiaque; ils précèdent en
particulier les manifestations mécani-
ques et acoustiques que nous avons
citées. Leur intérêt clinique est donc
Contact électrique énorme.
(fiche banane 4 nm
en général)
L'électrocardiographie
les électrodes.
A - Dérivations bipolaires On appelle dérivation monopolaire
Le rôle des électrodes est important : une dérivation faisant apparaître la dif-
Nous avons assimilé le cœur à un
ce sont elles qui prélèvent sur la peau le férence de potentiel existant entre une
dipôle électrique unique correspondant
signal électrique qui nous intéresse. Elles électrode dite << exploratrice » et un
sont bien sûr au nombre minimum de
à la somme des dipôles élémentaires
cellulaires. Il est possible de localiser la point neutre (une référence) baptisé
deux (une différence de potentiel se électrode « indifférente ».
projection frontale du vecteur « champ
mesure entre deux points).
électrique cardiaque » résultant dans un L'électrode indifférente peut être défi-
L'électrode la plus simple est une pla- triangle (concept d'Einthoven) (fig. 2). Si nie de diverses manières:
que métallique (argent. acier inoxydable. l'on positionne trois électrodes aux trois a) Electrode indifférente de Wilson
étain) de forme ronde ou rectangulaire sommets de ce triangle et qu'on les (ou borne centrale de Wilson): Si l'on
et de quelques centimètres carrés de applique deux par deux grâce à un sélec- observe le triangle. d'Einthoven définis-
surface, munie d'une connexion assu- teur (sélecteur de dérivation) aux entrées sant les dérivations bipolaires (fig. 2 et
rant la liaison électrique à l'électrocar- plus et moins d'un amplificateur diffé- 4). on remarque que la somme des ten-
diographe proprement dit et d'un sys- rentiel , on peut définir (fig. 4), en utili- sions correspondant aux dérivations D1,
tème de fixation adhésif, bracelet caout- sant l'électrode G et l'électrode D, la D2. D3 est nulle. Si l'on réalise électrique-
chouc). Ces électrodes sont posées à dérivation D1 (fig. 4-1 ), en utilisant ment cette somme, on dispose d'une
même la peau, imprégnée localement au l'électrode D et l'électrode P. la dériva- référence qui pourra être considérée
préalable d'une solution salée(« pâte de tion 0:3 (fig. 4-2). La tension recueillie est comme électrode indifférente. Ce pro-
contact ») destinée à en améliorer la maximale (fig. 2) pour la dérivation ~ cédé permet de définir trois nouvelles
conductivité électrique. La figure 3 (ligne joignant les électrodes sensible-
donne l'aspect de divers types d'électro- ment parallèle à l'axe électrique cardia-
des rencontrés couramment. que). D1 • ~. D3 sont dites dérivations
Les électrodes sont positionnées en bipolaires parce qu'elles mettent en évi-
des points précis du corps, comme nous dence les différences de potentiel exis-
le verrons plus loin. tant entre deux électrodes placées dans
le champ électrique cardiaque.
2) Les dénvat1ons électrocardio- Il est possible pratiquement de fixer
graphiques les électrodes non pas dans le voisinage
Il est possible de mettre en place sur cardiaque mais aux extrémités des
le thorax du patient plus de deux élec- membres. en considérant ceux-ci
trodes. On appelle alors dérivation le comme de simples conducteurs électri-
type de connexion établi entre les élec- ques. Par ailleurs, or. utilise en fait quatre p
trodes et rentrée proprement dite de
l'amplificateur de l'électrocardiographe.
électrodes (fig. 5) et non trois: la qua-
trième sert de référence et permet de
• •
électrode
Ceci permet de définir, en employant fixer le potentiel du patient par rapport de
référence
quatre électrodes fixes et une électrode à la masse de l'amplificateur. Elle amé-
« exploratrice ». douze dérivations dites liore la qualité de la mesure en réduisant
«standard» : D,, D2. D3, VL, VF, VR les tensions de mode commun appli-
dites dérivations des membres; v, à Vs quées à l'amplificateur différentiel. Cette Fig. 5. - On utilise en fait quatre électrodes et non
dites dérivations précordiales. électrode dite << de référence >> est en trois.
On peut dire en quelque sorte que les général fixée sur la jambe droite ou en
différentes dérivations sont autant bas à droite du thorax.
«d'angles de prise de vue» d'un même B - Dérivations monopolaires
phénomène, dont le regroupement per- Dérivation monopolaire ne signifie
met de mieux cerner le problème. absolument pas que l'on n'utilise qu'une
Les douze dérivations « standard » électrode 1 Une mesure de différence de
peuvent être classées en dérivations potentiel se fait toujours entre deux
bipolaires et dérivations monopolaires. points 1
1 1
lmV - ----. -
0
~
sans problème des réjections de mode
commun supérieures à 105 ( 100 dB). ®
D - Impédances d'entrée (de mode
commun et différentielle) : elles sont en
général de l'ordre d'une dizaine de MS2.
E - Dispositifs annexes :
(
a) L'amplificateur doit en plus être
-lem --- --------------
équipé d'un dispositif d'étalonnage: les
normes l'obligent, les possibilités de
réglage de gain citées plus haut le ren-
dent indispensable. En général, la com-
Fig. 9. -Réponse de l'électrocardiographie aux signaux d'étalonnage en position
mande d'un bouton poussoir applique de gain unitaire:
sur l'entrée de l'amplificateur une tran- - En A : le signal d'entrée 1 mV
sition de 1·mv. L'amplificateur ne« pas- - En 8 : la réponse de l'enregistreur.
sant » pas le courant continu, la réponse
à ce créneau de tension a l'aspect mon- courants de fuite de l'ordre de 10 ,uA ! L'élec·trocardiogramme
tré par la figure 9. Seules les technologies spéciales per- (abréviation :
mettent d'atteindre ce résultat. Les élec-
b) En général, il est possible sur un
trocardiographes alimentés sur piles E.C.G. ou E.K.G.)
électrocardiographe de mettre en ser-
sont sur ce plan les plus sûrs... et les
vice des filtres modifiant de façon
moins chers !
connue la bande passante de l'appareil. La figure 10·donne l'aspect d'un éléc-
- filtre passe bas réduisant les perfor- 2) La visualisation du tracé trocardiogramme selon ses diverses
mances aux fréquences élevées et per- L'amplificateur de l'électrocardiogra- déi'ivations.
mettant en particulier d'éliminer certains phe est suivi d'un enregistreur graphique Les diverses ondes du signal électro-
parasitages (50 Hz, potentiels d'actions dont les performances doivent être tel- cardiographique sont baptisées P. Q, R.
provenant d'autres muscles que le les qu'il n'y ait pas dégradation du signal S, T (fig. 11).
cœur), fourni par l'amplificateur (ce point On constate que pour les raisons évo-
- filtre passe haut destiné à éliminer les concerne en particulier la réponse de quées au début de notre article l'ampli-
défauts du tracé provenant d'une élec- l'enregistreur aux signaux à fréquence tude maximum est obtenue en D2. Les
trode défectueuse ou mal posée, de élevée: peu d'enregistreurs graphiques ondes Q et S sont souvent absentes ou
mouvements du patient. etc. « passent » 80 Hz !). à peine marquées. Q n'apparaît souvent
c) L'amplificateur de l'électrocardio- Dans les ensembles utilisés pour la qu'en D,. Les diverses dérivations per-
graphe, ayant une fréquence de coupure surveillance, l'enregistreur graphique est mettent d'explorer des parties différen-
basse de 0,05 Hz, demande après une remplacé ou complété par un oscillos- tes du cœur : les dérivations monopolai-
surcharge (choc électrique de défibrilla- cope. res intéressent essentiellement la zone
tion, électrode en l'air du point de vue Les enregistreurs graphiques les plus en regard de l'électrode exploratrice ; les
électrique) un temps notable (plusieurs couramment utilisés sur les électrocar- dérivations précordiales s'intéressent
secondes) pour être à nouveau opéra- diographes sont du type à plume chauf- aux parties antérieure et latérale gauche
tionnel. Une commande manuelle de fante et papier thermosensible. Ils ont du cœur.
« remise à zéro ». parfois automatique, maintenant remplacé les enregistreurs à L'E C.G. par rapport au cycle
permet de réduire ce temps mort au plume et encre, assez malcommodes cardiaque
minimum. Ce perfectionnement d'emploi (on comprend facilement pour-
concerne plus les appareils utilisés en A - L'onde « P >>
quoi!).
« surveillance » que les appareils utilisés Elle correspond à la contraction des
en « diagnostic ». Certains appareils très performants oreillettes et apparaît un peu avant, ce
comportent des enregistreurs « à jet qui est normal puisqu'il s'agit d'une onde
F- L'aspect «sécurité du patient>> d'encre sous pression» dans lesquels la de dépolarisation. L'onde « P » a une
Un électrocardiographe se différencie plume est remplacée par un micro-jet amplitude faible: 0,1 mV.
d'un appareil électrique ordinaire par la d'encre, ce qui permet de réduire consi-
sécurité qu'il doit offrir au patient vis-à- dérablement l'inertie des parties mobiles B - Le complexe QRST
vis des risques de choc électrique : les et donc d'améliorer la réponse en fré- Il dure environ 0,5 s et correspond à
normes les plus réëentes imposent des quence vers les fréquences élevées. la contraction des ventricules. Le com-
Tf'
Y) j 1 "4; 11
Nous n'irons pas plus loin dans notre
étude. Il existe d'épais traités sur l'inter-
prétation de l'électrocardiogramme qui
est une affaire de spécialiste.
Ici s'arrête l'électronique pour laisser
place à la médecine.
O. HEYDEN
Ingénieur d'études
MIRA Electronique
Fig. 10. -Asp«tdtt l'E.C.G. sttlon StiS divtNStts dén-
vtltlons.
CONCLUSION
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r-·r--r-o--r--r-7--r--r-.--~.-- ;
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L- - - - -1
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1o--- ___ 1,
: ___j
I: lmA!div. V. 20V/div.
1
En revanche, lorsque ce dernier précise - VRwM est la valeur maximale instan-
Anode que la caractéristique est une valeur tanée la plus élevée de la tension inverse
typique, il s'agit alors d'une valeur ren- que l'on peut appliquer aux bornes du
contrée sur la plus grande partie des thyristor.
thyristors, sans que l'on puisse la garan- - VRRM est la tension maximale
tir pour la totalité des dispositifs. inverse de pointe répétitive; cette ten-
Les principales caractéristiques sont : sion inverse ne doit pas être atteinte en
- Les courants de fuite en direct et en régime permanent.
Cathode inverse - VRGM est la tension inverse de
- La tension et le courant de gâchette pointe de gâchette. On ne doit jamais
Fig. 6. - Représentetion symbolique d'un thyristor. nécessaires pour amorcer tous les thy- permettre à la gâchette de devenir plus
ristors négative (par rapport à la cathode) que
Représentation d'un la valeur mentionnée dans la notice.
- Le courant hypostatique et le cou-
thyristor - VFGM est la tension directe de
rant d'accrochage
pointe de gâchette.
- La chute de tension aux bornes du - lrsM est le courant de surcharge
Le symbole qui est le plus couram- thyristor lorsque celui-ci est conducteur accidentelle (non répétitif) à l'état pas-
ment employé est celui qui est repré- - Le temps de désamorçage du thy- sant. On admet qu'après lrsM le thyristor
senté sur la figure 6. C'est en fait une ristor par commutation du circuit peut perdre momentanément son pou-
diode à laquelle on a ajouté une élec-
- La résistance thermique. voir de coupure.
trode de commande, rejoignant ainsi
l'appellation de SCR utilisée outre Atlan- Les symboles qui s'appliquent aux - IFGM est le courant direct de pointe
tique. thyristors obéissent à des règles très de gâchette.
simples qu'il est bon de connaître. Les
- di 1dt est la valeur maximale de la
tensions sont toujours notées V et les
vitesse de croissance du courant à l'état
Paramètres du thyristor intensités 1. Comme c'est le cas pour les
passant qu'un thyristor peut supporter
transistors, ces lettres majuscules sont
sans être détérioré. Lorsqu'on amorce
suivies d'autres lettres majuscules qui
Les paramètres qui caractérisent un un thyristor, la tension à ses bornes ne
viennent en indice et apportent des pré-
thyristor sont assez nombreux; il n'est descend pas instantanément à zéro : le
CISions supplémentaires. Ce sont :
pas question pour nous de les examiner courant croît suivant une loi qui dépend
- D (pour direct) La tension est appli- de l'impédance du circuit extérieur et
tous. De même que pour les transistors,
quée dans le sens direct. Le courant cir- essentiellement de l'inductance présen-
la caractérisation d'un thyristor peut
cule dans le sens passant. tée par ce circuit. Pendant un certain
être différente selon qu'il s'agit d'un dis-
positif destiné à fonctionner en com- - R (pour reverse) La tension est temps, la puissance dissipée dans le thy-
mande de phase ou bien en commuta- appliquée dans le sens inverse. Le cou- ristor est loin d'être négligeable et l'élé-
tion; de plus, certains paramètres rant circule dans le sens inverse. vation de température peut détruire
n'apparaissent dans les notices que pour - W (pour working = travail) Régime celui-ci. La puissance dissipée est
des thyristors de grosse puissance. permanent du courant ou de la tension. d'autant plus importante que le courant
On peut définir deux catégories bien croît plus vite, c'est-à-dire que le di/dt
- S (pour surge = pointe) Courant ou
est plus élevé. Remarquons, à ce propos,
différentes de paramètres : tension ne devant pas être atteint en
que le di/dt n'est pas une caractéristi-
- Les limites absolues d'utilisation régime permanent mais seulement que mais une limite. Au début de la
d'une façon transitoire.
- Les caractéristiques conduction, l'énergie ne se dissipe pas
- M indique un maximum dans toute la pastille, mais dans une
Les premières sont déterminées par le
fabricant à partir d'un grand nombre - R indique que les conditions peu- région très réduite, à proximité de la
d'essais. Habituellement ces paramè- vent être répétitives. gâchette. En effet, la première zone inté-
tres ne peuvent être déterminés par ressée par l'amorçage se situe dans la
- T signale que le thyristor est dans
l'utilisateur, sauf par un grand nombre région N voisine de la gâchette, à
l'état passant
d'essais destructifs. l'endroit où le gain est plus élevé. L'éner-
- Bo (pour breakover) indique un
gie se dissipe donc dans une région très
Les principales limites absolues sont: rebroussement des caractéristiques.
localisée, et il se produit un point chaud
- Les différentes tensions que peut - BR (pour breakdown =claquage) qui peut entraîner une fusion ponctuelle
supporter le thyristor indique une tension ou un courant de et la destruction du dispositif. Ces phé-
- Les courants admissibles en régime claquage. nomènes se rencontrent essentielle-
permanent et en surcharge Passons maintenant en revue les prin- ment dans les circuits à commutation
cipales limites absolues que l'on peut forcée et dans les circuits de décharge
- Le di/ dt
rencontrer dans les notices : de condensateurs. Les limites en di/dt
- Les limites maximales courant-ten - varient beaucoup d'un thyristor à
sion du circuit de gâchette - Veo est la tension d'anode au point
l'autre; il n'est pas rare de voir certains
de retournement
- Les limitations dûes à la tempéra- dispositifs tolérer des gradients de cou-
ture. - VeR est la tension inverse de cla- rant très supérieurs à la valeur garantie.
quage
Les caractéristiques elles, peuvent - Tv1max est la valeur maximale de la
être vérifiées par l'utilisateur. La valeur - VowM est, en pratique, la tension température de jonction que peut
d'une caractéristique ~ sens que si maximale que peut supporter le thyris- accepter le dispositif. L'utilisateur
les conditions de mesure soin précisées. tor en régime permanent achète généralement un thyristor capa-
Une caractéristique n'est jamais garan - - VoRM est la valeur maximale de la ble de laisser circuler une certaine inten-
tie quant à sa valeur précise; il s'agit tension directe de pointe répétitive à sité, par exemple 0,5 A, 1,6 A, 7,4 A,
toujours d'une limite qui peut être mini- l'état bloqué. Elle ne doit jamais être 35 A etc... En fait, il ne s'agit que d'une
male ou maximale. Ce sont ces limites atteinte en régime permanent ; elle est désignation portant sur une seule carac-
qui sont garanties par le constructeur. toujours inférieure à la tension Vao. téristique commode pour classer et
t, r
mande sans que ce point de fonctionne -
v, ment en soit affecté. Si la tension d'ali-
mentation est diminuée jusqu'à une
valeur VL 2 • la droite de charge se dépla-
----------- cera vers la gauche, et le point 3 se rap-
prochera de l'origine. Quand la droite de
charge tangente la caractéristique ten-
sion-courant au point 4, ceci correspond
à nouveau à un fonctionnement instable
et le thyristor retrouve son état bloqué.
Le courant d'anode au point 4 est le
courant hypostatique.
Io Si, au lieu de réduire la tension d'ali-
mentation pour atteindre le point 4 de la
figure 8 , on augmentait la résistance de
Fig. 7. -Aspect de la caractéristique courant-tension
d'un thyristor. charge, on trouverait un nouveau point
de fonctionnement instable (point 5), qui
correspondrait à une nouvelle valeur,
Dans le cas de petits thyristors sensi- dans un thyristor la transition entre l'état plus faible, du courant hypostatique.
bles, on peut améliorer la tenue en dv 1dt bloqué et l'état conducteur s'effectue
Si l'on maintient le courant de
en diminuant la valeur de la résistance selon un fonctionnement qui s'appa-
gâchette IG 1 pendant que l'on diminue
RGK· On peut aussi placer un condensa- rente à l'effet transistor. Quand on fait
teur de quelques nanofarads en parallèle encore la tension d'alimentation
croître lentement le courant continu de
jusqu'en VL3 , le blocage du thyristor sur-
sur la résistance RGK. mais ceci n'est gâchette, la commutation est précédée
vient au point 6, pour un courant
valable que dans le cas de petits thyris- d'un effet transistor qui provoque une
tors sensibles. d'anode inférieur. Un .courant de
augmentation du courant d'anode pro-
gâchette IG2 , supérieur à IG, , sera alors
Certains thyristors rapides spéciaux portionnelle au courant de gâchette.
nécessaire pour déclencher le thyristor,
(ba layage télévision ESM 313 par Ainsi que l'on peut s'en rendre compte
mais une réduction de ce courant à une
exemple) sont très sensibles à la polari- en examinant les courbes de la figure 8
valeur inférieure à IG, permettra au dis-
sation inverse de gâchette qui permet de pour une tension d'anode positive le
positif le retour à l'état non-conducteur.
réduire considérablement le tq et d'amé- courant principal est relativement indé-
Le thyristor n'aura donc pas été vrai-
liorer le dv 1dt. pendant de la tension, du moins tant que
ment « accroché » dans son état
la tension V8 o n'est pas atteinte. A cet
- tq Intervalle de temps qui s'écoule conducteur.
endroit. la résistance dynamique (dV 1dl)
entre l'instant où le courant principal est La valeur du courant d'accrochage est
passe rapidement d'une valeur forte-
devenu nul, après commutation exté- au moins aussi élevée que la valeur du
ment positive à une valeur nulle puis
rieure du circuit, et l'instant où le thyris- courant hypostatique. En fait, on consi-
négative, puisqu'alors une augmenta-
tor est susceptible de supporter une ten- dère que le courant d'accrochage IL doit
tion de courant est accompagnée d'une
sion d'anode spécifiée sans se réamor- être deux à trois fois supérieur au cou-
diminution de la tension. Cette zone à
cer. rant hypostatique IH pour que le thyris-
résistance négative se maintient jusqu'à
La figure 1 représente la caractéristi- ce que la saturation des transistors com- tor reste conducteur à coup sûr une fois
que tension-courant d'un thyristor. Sur mence à intervenir. Les conditions de le courant de commande supprimé.
cette courbe, on a porté l'emplacement déclenchement sont fonction de la
de différents paramètres évoqués plus nature de la charge du circuit d'anode.
haut ce qui permettra une meilleure de sa tension d'alimentation et du cou- Caractéristique
compréhension de leurs significations. rant de gâchette. gâchette -cathode
Traçons. sur la figure 8 une droite de d'un thyristor
charge déterminée, d'une part, par la
Déclenchement tension d'alimentation à vide vl1 et Le circuit de commande du thyristor
des thyristors d'autre part par le courant de court-cir- doit être déterminé de façon à pouvoir
cuit lA dans la charge. En l'absence de fournir à ce dernier le courant nécessaire
Pour qu'un thyristor soit correcte- courant de gâchette, la droite de charge qui devra circuler entre gâchette et
ment déclenché, il est nécessaire que coupe la caractéristique courant-tension cathode. Du fait de sa technologie (voir
son circuit de commande soit à même du thyristor en un point stable 1. fig. 4), les caractéristiques électriques
de fournir un signal dont la tension et présentées par le thyristor entre ses
Pour un courant de gâchette IG 1, la
l'intensité correspondent aux caractéris- caractéristique courant-tension du thy- connexions de gâchette et de cathode
tiques du dispositif employé. Ce signal sont celles d'une jonction PN, c'est-à-
ristor tangente la droite de charge au
est fonction, entre autre, de la nature de point 2. A cet endroit, la valeur de la dire identiques à celles d'une diode, avec
la charge et de la tension d'alimentation. ou non une résistance en parallèle.
résistance négative présentée par le thy-
Il ne doit pas excéder les caractéristi-
ristor est égale à la résistance de charge Au moment du déclenchement,
ques maximales publiées dans les noti- du circuit. Or il est bien connu qu'il lorsqu'une tension est appliquée à
ces.
n'existe pas de point de fonctionnement l'anode, le circuit équivalent gâchette-
Nous savons qu'un thyristor peut être stable dans une partie de caractéristique cathode e~t celui représenté sur la
représenté par deux transistors complé- présentant une résistance négative. Le figure 9 ; il tient compte du courant
mentaires montés selon la configuration point de fonctionnement est donc insta- principal qui circule dans la jonction
de la figure 4. On peyt considérer que ble et va se déplacer jusqu'à un endroit gâchette-cathode. Puisque ce dernier
•
proteger
--
+
-
F1g. 15 a. - Le thyristor est désamorcé lol'$que rinter- Fig. 15 b. - C'est 111 fermeture de tinterrupteur K qui
rupteur K est ouvert. provoque rextinction du thyristor.
Fig. 16.- Schéma de principe d'une bascule é thyris-
tor; c'est l'amorç4ge d'un dispositif qui provoque
munir contre ces valeurs trop élevées en dant un temps assez court qui peut être l'extinction de l'eutre par commutation forcée.
utilisant l'un des moyens suivants: insuffisant pour désamorcer le thyristor.
amorcer le thynstor avec un cou- Cette méthode est à réserver aux thyris- - La méthode de désamorçage par
rant de gâchette très important (de tors de petite et moyenne puissance courant inverse de gâchette. Ce pro-
l'ordre de cinq fois le iGT spécifié). Le Ocrête inférieur à 10 ampères); il est cédé. peu employé, n'est pas utilisable
temps de montée de l'impulsion de recommandé d'utiliser alors des dispo- avec tous les thyristors. De plus, il ne
gâchette sera très faible, en tout cas sitifs rapides à faible tq. De plus, lors de peut être mis en œuvre que lorsque le
mférieur à 1 11s. Tq. De plus, lors de l'élaboration du courant principal est assez faible ; de ce
schéma, il convient de connaître la fait, cette méthode est plutôt réservée
établir une lim1tat1on à la vitesse de aux dispositifs de très petite puissance.
valeur minimale du IH pour être certain
croissance du courant pnncipal, retarder
que tous les dispositifs du même type Dans le schéma équivalent du
l'établissement de ce même courant à
seront désamorcés à coup sûr. pseudo-thyristor de la Figure 4 , quand
l'a1de d'une petite inductance saturable
de façon à se maintenir à l'intérieur des - La méthode de commutation for- le dispositif est conducteur, on peut
limites spécifiées. cée. Le courant principal dans le thyris- admettre, en première approximation,
tor s'annule par suite d'une commuta- que le gain en courant du transistor T 1
tion dans un circuit extérieur. Cette est égal à celui du transistor T 2, de telle
commutation est, en général, réalisée sorte que les intensités se répartissent
par la décharge d'un condensateur. Le d'égale manière entre le transistor PNP
r
courant dans le thyristor, qui est la dif- et le transistor NPN T 2, ce dernier serait
férence entre le courant dans la charge bloqué et le transistor PNP reviendrait à
Il y a plusieurs façons son état primitif (bloqué). Le gain au blo-
de bloquer un thyristor ; parmi celles-ci, et le courant de décharge de C. s'annule
et le dispositif se bloque. Cependant, on cage, qui est définit comme le rapport
citons: existant entre le courant principal circu-
ne peut pas réappliquer la tension posi-
La méthode par interruption du tive avant un certain temps tq, sous lant dans le dispositif juste avant l'inter-
courant. Elle est illustrée par les monta- peine de voir le thyristor se remettre à ruption, et l'intensité inverse de gâchette
ges de la figure 15. Le commutateur K conduire. Le schéma de principe d'un nécessaire pour produire ce blocage,
placé en série ou bien en parallèle avec type de commutation forcée est indiqué serait dans ce cas approximativement
le thyristor permet de supprimer totale- sur la Figure 16. Supposons qu'au de deux.
ment le courant principal qui circule départ Th 1 soit conducteur et Th 2 soit Il est possible d'obtenir ce type de
dans ce dispositif. Le thyristor est dés- bloqué. La capacité C est alors chargée fonctionnement sur certains thyristors
amorcé lorsque K est ouvert avec les polarités indiquées sur la de petite puissance en appliquant sur la
(Figure 15 Al ou lorsque K est fermé Figure 16. Lorsque Th 2 est rendu gâchette une impulsion de tension
(Figure 15 8). conducteur, le condensateur C se trouve négative par rapport à la cathode. Cette
- La méthode de commutation natu- branché aux born"s de Th 1 à travers impulsion doit être suffisamment
relle. Le courant principal tend à s'inver- Th 2; courte, et l'intensité du courant inverse
ser par suite des propriétés de l'alimen- Si le courant prmcipal est annulé suf- doit rester relativement modérée de
tation extérieure et, en général, sans fisamment longtemps, le thyristor Th 1 façon à ne pas dégrader les caractéris-
transition brusque. C'est le cas du fonc - sera bloqué. Le thyristor Th 2 reste alors tiques du dispositif par une dissipation
tionnement classique avec une source conducteur; il sera bloqué à son tour de puissance instantanée trop impor-
d'énergie alternative 50 Hz par exem- quand on réamorcera Th 1 à nouveau. tante. Mais la durée de l'impulsion de
ple. Le thyristor Th 2 peut être aussi bloqué blocage doit être suffisamment impor-
- La méthode consistant à diminuer si l'on choisit la valeur de la résistance tante pour que le thyristor ait le temps
le courant principal en dessous du cou- R 1 de telle sorte qu'elle ne laisse circu- de se désamorcer.
rant hypostatique. Elle est assez rare - ler dans ce dispositif qu'un courant qui Le temps de désamorçage croît forte-
ment utilisée; néanmoins, dans certains soit inférieur au courant hypostatique. ment avec la température, surtout lors-
cas, un circuit peut être alimenté par une Ici également, il conviendra de s'assu- que celle-ci approche de la limite supé-
tension unidirectionnelle qui s'annule rer que la valeur minimale du courant rieure de la température de jonction.
périodiquement. Si la charge n'est pas hypostatique est telle que tous les thy ~ Plus le courant principal est élevé, plus
inductive. le courant passera par zéro en ristors d'un même type se trouveront il y a de porteurs minoritaires au niveau
même temps et cela pourra être mis à désamorcés. Dans le cas où IH tm•nl n'est des jonctions à bloquer, c'est-à-dire que
profit pour bloquer le thyristor. C'est le pas spécifié, on peut considérer, très le temps de désamorçage augmente
cas des alimentations redressées mono- grossièrement, que ce paramètre est lorsque le courant direct avant commu-
phasées deux alternances. environ de l'ordre de 2 à 3 mA pour les tation augmente. La pente de variation
En pratique la tens1on s'annule ou dispositifs en boît1er TO- 66 et approxi- diminue très lentement, une partie
devient inférieure à celle nécessaire pour mativement de l'ordre de 0,8 mA pour importante des porteurs minoritaires
assurer le courant hypostatique pen- les petits thyristors sensibles. disparaît avant le blocage. c
PAGE 22 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3
En général, pour les dispositifs possé-
dant des résistances intégrées de
gâchette, l'électrode de commande
demeure en circuit ouvert durant le
temps de désamorçage. En revanche.
pour les petits thyristors sensibles, une
résistance gâchette-cathode est tou-
jours souhaitable. Dans certains cas, une
polarisation négative de gâchette peut
réduire le tq.
Le temps de désamorçage varie éga-
lement beaucoup avec la tension néga -
0""'1 [\ [\ [\ [\ [\ [\ fi
tive réappliquée, tant que celle-ci reste 0 IGt~~-_.t-~-.....::~~-.-:~~-_.t.,~-.-:t.--""'t..~-.. . .: t-._, _ _
inférieure à 100 Volts ; au -dessus, son
1 .J. . . . lf\_....~,_t\.1....---___._[\
-.l...--.___..f'L~
influence se fait beaucoup moins sentir.
La tension inverse VR appliquée pen-
@chargo+-
dant le temps de désamorçage à une '--------
grande influence sur le tq, du moins pour
les premières dizaines de volts. On peut
considérer que tq peut varier du simple Fig. 17.:
au double si la tension inverse appliquée al Forme d 'onde du secteur
bi Secteur redressé Il deux alternances
varie de 100 Volts à 1 Volt. Cette der-
cl Aspect dela tension aux bornes dela charge pour
nière valeur de tension correspond à peu une commande de phase fonctionnant Il partir d 'un
près à celle d'une diode placée anti- redressement Il deux alternances.
parallèle. dl Coufl/nt de déclenchement envoyé dans la
gâchette du thyristor.
La tension de gâchette a aussi . une el Forme d'onde aux bornes de la charge pour une
influence sur le temps de désamorçage ; commande de phase fonctionnant Il p3rtir d'un
sur certains thyristors alliés, une polari- redressement monoalternance.
sation négative de gâchette permet de
0.~ 1
gagner près de 10 % sur le tq. Sur les ~
',
petits thyristors, cette influence peut o. 9
devenir très importante ; en revanche, ,._
' 1 •
' .... ~,
0 0
2N877 30 - 65
non
à Sescosem T0 -46 0,5 à 20 (reet.) à 02
spéc1f.
2N881 200 + 125
BRY-55-30 30 - 40
à Sescosem X-55 08 à 8 à 0.2
..
BRY-55-400 400 + 125
2N2322 25 - 65
à Sescosem T0-39 1,6 à 15 à· 0.2
..
2N2329 400 + 125
10T4 25 20
à Sescosem T0 -39 16 à 15 à 10
..
17T4 400 + 100
2N1770, A 25 - 65 à
non
à Sescosem T0-64 74 à 60 + 125 15
spéc1f.
2N1778 500 + 150 (A)
BTW 27- 100R 100 - 40
à Sescosem T0 -66 10 à 120 à 50 "
BTW 27-600R 600 + 115
2N681 25 - 65
à
Sescosem
T0 -48 25 à 200 à 40
..
Silee
2N692 800 + 125
CG2-25- 1 100
à 5ilec MU-86 470 à 5000 - 200
..
CG2-25-12 1200
BRY-555 -30 30 - 40
à 5escosem X -55 08 à 8 à 0,2 6
BRY -555-200 200 + 125
BT 112- 750 0 750 - 40 3
et 5escosem T0-66 5 et 80 à 50 et
BT 113-700 0 700 + 110 5
~
Anodo Gachotto
--=-~
" [ ""' rtunio ou
o· ~-Cathodo
~e
Anoda ~~ . ~~
Gachotto ~,
boit oor Cathodo '(")'
1
)
Gachotto
Cathode g~
Ga
~(
X· 55 T0-39
T0· 3 modlli6
Cathode
"~-
T0-220
ii~·
-r ·
Cethodo
T0· 64
Gichott~
Cathodo
~--.......
(o ·
-- ............,
-- ,.,_ ~~
Anode
0 ) rouNe au
boilltr
J~'
T0-49
T0-66
Catllodt ~).
:!~
t .M.
T0-48
~-
4Y- i'~
~i.?'"
..,.,~...·~·.,Y'
MU · 86
""'-itt''"'"
Gac:2JF
Le circuit de base
_J ~ ~
et - on f"'"'Ctio"nement
1 1
1
1 Précisons, d'entrée. la définition
1
1 même de bascule monostable , par réfé-
:J 14
1
1
t,
T
.
1 1
14
1
t2
T
.. 1
1
14 T L
.,
rence à la figure 1. Nous y avons noté
0 l'état stable, et 1 l'état quasistable. Le
passage de 0 à 1 s'effectue sous l'action
d'une impulsion de déclenchement .
comme celles du diagramme supéneur
de la figure 1. Soit t 1 , l'instant d'arrivée
t3
d'une de ces impulsions, donc celui d'un
basculement vers l'état quasi-stable : le
F1gure 1 montage y séjourne pendant un temps T
qui ne dépend que de ses propres carac-
ténstiques. L' instant t 2 d'un deuxième
déclenchement, ne dépend donc que
des impulsions de commande, et non de
T.
Le plus classique de tous les schémas
de bascules monostables, est celui de la
figure 2 . Ayant chois• des transistors de
type NPN. nous alimentons le montage
D'autres bascules
' - ~ ... _a r~
Figure 2 A partir du montage de la f igure 2 , il
sous une tension E positive par rapport et son potentiel de collecteur diminue. est possible, moyennant quelques modi-
à la masse. L'état de repos doit être Comme cette nouvelle diminution est fications, de concevoir un déclenche-
caractérisé par le blocage de T1. et la transmise à la base de T2 par C1, il appa- ment par la base de T 1• et non par son
saturation de T2. Si[!. est le gain en cou- raît un effet cumulatif , et tout le mon- collecteur. On aboutit au schéma de la
rant des transistors, la dernière condi- tage bascule très vite vers l'état où T 1 figure 4 .
tion se traduit, mathématiquement, par est saturé, tandis que Tz est bloqué. Puisqu'il s'agit toujours, pour passer
l'inégalité : En se reportant à la figure 3 , qui dans l'état quasi- stable , de rendre
regroupe les diagrammes représentatifs conducteur le transistor T , bloqué au
de l'évolution des tensions sur trois élec- repos,l'impulsion appliquée à travers c 2
En effet , si on néglige les tensions trodes du circuit , on voit que le potentiel doit, cette fois, être positive.
base-émetteur et collecteur-émetteur Vb2 de la base de T 2. est passé de 0 à Nous avons profité de la figure 4 pour
dans le transistor T2 saturé, les courants - E. En effet , pendant la durée du bas- signaler un perfectionnement , applica-
de base lt, et de collecteur le ont respec- culement, la charge de c,, donc la d.d.p. ble aussi bien au cas de la figure 2 : il
t ivement pour intensité : à ses bornes, n'a pas eu le temps de s'agit de l'adjonction du condensateur
varier. c3. de faible capaci té, branché en paral-
A partir de t1. le condensateur C1 ne lèle sur la résistance R4 . En favorisant la
peut se charger qu'à travers R3, avec la transmission des transistors recueillis au
ce qui donne l'inégalité ci-dessus , en
. - - n - ------ - - -
imposant, pour la saturation :
j Vez
lb ;;ïlr:- J:!..lc
v=E.R~+R4
Pour que T1 soit alors bloqué, il faut
imposer, à sa base, un potentiel égal, ou
mieux légèrement inférieur, à v; ce
résultat est obtenu grAce aux résistan-
Figure 4
ces de polarisation Rs et Re.
Dans l'exemple que nous avons choisi,
le déclenchement s'effectue par applica-
tions d'impulsions positives sur la base
de T 1 , à travers le condensateur~. Il est
r-----.----..----.----o+E
évident qu'on pourrait aussi commander
le montage par des impulsions positives, R2
au collecteur de ce même transistor.
On notera enfin que la tension de sor-
tie, toujours recueillie sur le collecteur de
T2. ne s'annule plus: sa valeur minimale
est maintenant v, tandis que la valeur
maximale reste + E.
Le probleme du temps
de écup ' ration
Par l'examen des diagrammes de la
figure 1 , il pourrait sembler que, dès le
retour de la bascule à l'état 0, il est pos-
sible de la déclencher par une nouvelle
impulsion.
En fait, ce retour n'est pas instantané,
comme le montre la figure 2 . Si le
potentiel du collecteur de T2 tombe très Ftgure 5
vite à zéro, celui du collecteur de T1
n'atteint la valeur + E que lorsque le
condensateur C1 a été complètement
rechargé. Or, le courant de charge tra-
verseR,, ce qui introduit la constante de
temps:
T = R1.c1
Ce n'est donc qu'après l'instant t'2.
qu'on pourra provoquer un nouveau
déclenchement. L'intervalle t2t'2
s'appelle «temps de récupération».
Il est possible de diminuer ce temps
de récupération grâce au circuit de la
figure 6 , où le transistor T2 a été rem-
placé par le groupement, en Darlington,
des transistors T2 et T3· En effet ,le gain
en courant de ce groupement étant très
grand, on peut donner une valeur beau-
coup plus élevée à la résistance R3. Pour
une même période T, il est alors possible
de diminuer la capacité du condensateur F1gure 6
Vlonostable
~ nsr.ilt::at-~••r bloaué
Puisque le fonctionnement en monos-
E - - - - - - - - -4------ table résulte aussi bien de la mise en
~-' 8 mémoire d'un courant dans un bobi-
v nage, que d'une tension dans un
condensateur, on peut réaliser des bas-
cules à partir d'un circuit d'oscillateur
bloqué (ou blocking). le schéma de base
est celui de la f igure 9 .
C1 , donc le temps de récupération, pro- tage de la figure 8 . On choisira la ten- Dans ce montage, l'état de repos,
portionnel à R,.c,. sion E, et la self l (de résistance R). pour indéfiniment stable, apparatt à l'évi-
Notons que, si on conserve la capacité que la droite de charge .6 se placé dence. En effet, puisque sa base est
initiale de c, , le circuit de la figure 6 comme indiqué à la figure 7 : elle coupe reliée à la masse par la résistance R et
permet, cette fois, d'augmenter la la caractéristique en un point C situé à l'enroulement l2, le transistor T reste
période, en augmentant RJ . gauche du pic A, et sa pente est, en normalement bloqué. Aucun courant ne
valeur absolue, supérieure à la pente de circule alors dans l,, et le potentiel de
la droite AB. le circuit occupe donc un collecteur égale celui de l'alimentation,
Monostable état stable. soit+ E.
.:.. ..J' ..f ...... .,ot Si, à travers le condensateur C, on Envoyons alors, à travers le conden-
applique une impulsion positive d'ampli- sateur C, une impulsion positive sur la
On connait les propriétés intéressan- tude suffisante, le point figuratif décri- base de T : le transistor commence à
tes des diodes tunnel, aux fréquences vant l'état du montage, et qui se déplace conduire, et un courant i traverse le
élevées. Mises à profit dans des monta- sur la caractéristique, franchit le pic A. bobinage l,. la croissance de i entratne
ges de commutation, ces propriétés per- Or, l'intensité du courant dans la diode, l'apparition d'une force électro-motrice
mettent la réalisation de bascules ne peut dépasser la valeur de pic lp. le induite dans l2, couplé à lt. Nous sup-
monostables de très faible période, système décrit donc la droite A D, puis le poserons le sens du couplage tel, que
quelques nanosecondes par exemple. courant redescend jusqu'au point de cette f.e.m. soit , au point A, positive par
la caractéristique tension-courant vallée B. A cause de la zone de résis- rapport à la masse: elle tend donc, elle-
d'une diode tunnel (fig. 7), fait appara1- tance négative, il y a alors passage dis- même, à augmenter la conduction du
tre, entre le pic A et la vallée B, une zone cret de B en E, puis l'ensemble revient transistor, introduisant un effet cumula-
à résistance dynamique négative. A au point de départ C, où la bascule tif, avec nouvel accroissement de
l'aide d'une telle diode, réalisons le mon- retrouve son état stable. l'intensité i dans l 1 .
lJ.c
b
E 0
Figure 8
Figure 9
.l~----~1--------~1------~~
tromotrice :
E
e=- 0~--------------------·
n
est donc:
Figure 10 Figure 12
E
lb=-- à l'effet cumulatif, le système bascule dont le potentiel de drain égale alors la
n . R
très vite vers son état stable, et T se bio- tension + E 1, avec son armature de gau-
et l'intensité maximale que peut débiter que. che la plus positive.
le collecteur, lem. devient : Appliquons, à travers C2, une impul-
sion négative, qui sera transmise au
leM =P .lb=~
n.n Monostables et transistors drain de T, par la diode D, puis à la grille
de T2 par le condensateur C 1 : T 2. deve-
en appelant Ble gain en courant du tran- nant moins conducteur, son potentiel de
sistor. Grâce à leurs grandes impédances drain Vo2 remonte,ainsi que le potentiel
d'entrée, les transistors à effet de champ de grille VGI de T ,. Alors, T , commence
Or, une tension E constante étant
permettent la réalisation de bascules à conduire, son potentiel de drain V 0 1
appliquée aux bornes de l, à partir de
monostables à très longue période. Un diminue, et, par effet cumulatif. T 2 se
l'instant t,, le courant i dans ce bobinage
premier exemple, à deux transistors bloque, tandis que T 1 conduit.
croît linéairement, conformément à la
FET, est indiqué dans le schéma de la A partir de cet instant, C1 se charge à
loi :
figure 11. travers R 1• le retour vers l'état stable se
. E A l'état de repos, le FET T2 est produira lors du déblocage de T 2, c'est-
1 =r,· t
conducteur, sa grille se trouvant reliée, à-dire quand le potentiel VG2 de la grille
par la résistance R, , au potentiel+ E2. Si de ce FET atteindra la valeur - Vp de la
On peut donc en déduire aisément la E2 est suffisamment élevé, la grille de T 2 tension de pincement.
. période T du monostable: elle se ter- se trouve pratiquement au potentiel de les diagrammes de la figure 12 résu -
mine à l'instant t2 où i atteint sa valeur la masse. ment l'évolution des différents poten-
maximale leM· Par conséquent :
le courant qui traverse R2, impose tiels du montage. Comme la grille de T 2
une faible valeur au potentiel du drain de ne consomme aucun courant pendant
T =!..:...!::.L
n . R T 2· Grâce au pont de résistances R3, R4 , l'état quasi-stable, on peut donner une
qui retourne à une tension négative - E3, très grande valeur à R 1, donc obtenir des
A cet instant t 2, le courant cessant de la grille de T 1 est alors suffisamment périodes extrêmement longues. Des
croître, la f.e.m. s'annule dans l2. Grâce négative pour bloquer ce transistor, durées de l'ordre de l'heure sont parfai-
tement accessibles.
On peut également construire les
monostables en associant des transis-
tors à effet de champ et des transistors
à jonctions. Un premier exemple en est
donné par la figure 13. Dans ce mon-
tage, T,, transistor FET, et T2, PNP à
jonctions, sont tous les deux conduc-
teurs dans l'état stable, T2 se trouvant
même saturé. la grille de T 1 est donc
sensiblement au potentiel de la masse,
et le collecteur de T 2 au potentiel + E de
l'alimentation.
On provoque le basculement en
envoyant, à travers C2 et la diode D nor-
malement bloquée grâce au pont des
résistances R3 et R4, une impulsion posi-
tive sur la base de T 2. la période est
déterminée par le choix de la constante
Figure 11 de temps R 1 c,.
ELECTRONIQUE APPLICATIONS No 2 - PAGE 31
Il existe, comme le montre la
r---------...----t----o+E figure 14, un autre procédé de déclen-
chement de ce type de monostable, fai-
sant intervenir le transistor T3· Norma-
lement bloqué, grace à sa résistance de
l-It- _ _ ___.
~ base R3 reliée à la masse, ce transistor
est rendu conducteur par une impuls1on
positive appliquée sur sa base, à travers
C2. R. se trouve alors momentanément
court-circuitée, ce qui diminue le poten-
tiel de collecteur de T2. et amorce le bas-
culement.
Pour accéder aux très longues pério-
des (on peut maintenant compter en
jours), il faut d'énormes constantes de
temps, donc des résistances de très
forte valeur (des milliers de mégohms).
Outre des précautions technologiques
draconiennes, sans lesquelles les cou-
rants de fuite dûs à l'humidité rendraient
F~gure 13 illusoires les résistances choisies, il
convient maintenant de choisir des
MOS à la place des FET. Un monostable
~----------------------1------o+E
ainsi conçu, est schématisé à la
figure 15.
Le fonctionnement s'apparente à celui
du montage de la figure 13. Au repos
(état stable), le contact K se trouvant
dans la position (a), les transistors T 1 et
T 2 conduisent. Lorsqu'on bascule K dans
la position (b), l'impulsion positive, qui
prend naissance aux bornes de R3, est
transmise, par le condensateur c2 et la
diode 0, à la base de T2. dont la conduc-
tion diminue. Il en résulte, grace à c,, un
abaissement du potentiel de grille de T 1 •
L'effet est donc cumulatif, et le montage
bascule dans son état quasi-stable,
caractérisé par le blocage des deux tran-
Sistors.
Le retour à l'état stable s'obtient los-
que c, s'étant suffisamment chargé à
travers R1, le transistor T 1 recommence
à condutre. Comme on peut choisir pour
Figure 14
R, une très forte valeur grace à l'isole-
ment de la grille du MOS, il est possible,
à condition que le condensateur c, ne
orésente qu'un courant de fu1te négli-
,...-------------------------.......----_,.------o+E1
geable, d'accéder aux très grandes
périodes.
Les amplificateurs
opérationnels
0
et monostable
On connaît la table de vérité d'une
porte NANO, que rappelle le tableau de
la figure 18, appliqué au cas d'une porte
à deux entrées.
Réalisons alors le montage de la
figure 19, qui met en jeu deux portes
NANO, tirées par exemple d'un circuit
intégré SN 7 400, ou équivalent. L'une
des entrées de la porte N2 est maintenue
en permanence au niveau 1, par l'inter-
médiaire de la résistance R2. reliée au
+ 5 V. L'autre entrée se trouve au
niveau 0, puisque la résistance R1 la relie
à la masse. La sortie de N2 est donc au Figure 20 Ftgure 21
ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PA GE 33
Ftgure 22 Figure 23
Le balayage en spirale
d'un oscilloscope
Principe du balayage Les trams d'ondes
en spirale à décro1ssance exponentielle
~·
(développement en série de l'exponen- entre les points Met Y (fig. 5) est dépha-
tielle, limité aux deux premiers termes) sée d'un angle rp par rapport à' la tension
primaire, tel que
0 x
rp = 2 arc tg wC1R1
Obtention de deux ondes
Un déphasage de rp = 900 impose donc
amorties en quadrature
la condition
Fig. 5. - L 'inductllnce L du prirNire du trsnsforme- Fig. 6. - Si le construction du trensformeteur le per- Fig. 7. - Schéms de principe d'un circuit ds beleyege
teur forme svec C le circuit oscillent; le secondeire met, les impulsions d'excitetion pour le circuit LC en spirsle fsisent eppe/; un emplificsteur opéretion-
; pristJ médiane constitue evec R1 etC1 le déphest~ur peuvent être eppliquées ; unt1 prise intermédieire nel en montsge dérivereur.
HKI'. besstJ impédsnce du primeire.
_ arc tg wla
On aura donc :
- 2 ir f
Montages pratiques
u, (t) = - C, . A1 • U . t·-at.
ou encore, avec f = 1 /T: 1) Montage à c1rcu1t déphaseur
(w . cos w t -a . sin w t)
ou encore: !.! _ arc tg w 1a
T - 2 ir
Le montage de la figure 9 illustre le
u, (t) = - C 1 A, . U w .
= 0,2488 pour wla = 141,4 procédé d'excitation par choc d'un cir-
t...., 1 (cos wt -~sin wt) (14) cuit LCR.
= 0,2443 pour w 1a = 28,28
Comme inductance L nous avons uti-
Pour que u, (tl soit exactement dépha- = 0,2276 pour wla =7 lisé un primaire de transformateur (T ,)
sée de 900 par rapport à Ue (tl, il faudrait au lieu de 0,25 (correspondant à t 1 de rapport 1 : 1. Un second transforma-
donc que le facteur a 1w s'annule, ou soit
en tout cas très petit.
= T/4) teur (T 2), du type «driver » pour ampli-
La courbe de la figure 8 permet ficateur basse fréquence à transistor, à
Si cette condition n'est pas réalisée, la
d'évaluer le rapport t,/T et l'angle prise médiane au secondaire a été utilisé
fonction Us (t) ne s'annulera pas pour t · d'erreur .âtp sur le déphasage idéal de comme transformateur déphaseur.
= T 14, mais bien à un instant t 1 tel A l'inductance L (dont l'amortisse-
900 pour la première alternance d'une
que le terme entre parenthèses de
onde amortie en fonction du rapport ment est aussi partiellement constitué
l'expression ( 14) s'annule, soit par la charge formée par T2. branché au
w 1ar.
secondaire de T ,) a été associée une
cos w t, =~sin w t, Faisons remarquer immédiatement
w que ceci n'a qu'un intérêt purement aca- capacité d'accord C de 1 1-1F. L'ensemble
démique tant que l'angle d'erreur ne LC possède une fréquence de résonance
d'où encore : dépasse pas une bonne dizaine de d'environ 140Hz.
a degrés... La courbe A de la figure 1 0 montre
cotg w t, =;;
et finalement :
&1 6"-4. 1 11 --.
1
w t1 =arc tg~ (15) 17'
'1 . 1.
r--~
l'"'
a
Ainsi, avec A= 100!2 et L = 5 H
... .\ .
1
1 1
17111 1
..,;....- ~ 1
•• 1 '· '
!
Z&S
a =
A 1 / 1
2 L = 10
Z-'0
'l'
\ ! ~''r J 0.235
Si C = 0,1 ~F, on aura :
z .\ / ~ 0230
= JLC = J5 x o, uo-6
w Il'
ICI"
J
"
'f 1
225
""'
= 1414 rad/s
L'équation ( 15) donne alors
.. 1\
l\1 \
1 i
1.21S
• 0210
w t1 = arc tg
= 1,5637 rad
1414
'10'"' =
:::2
89,59
1f
0
7
••
s· J
" Il ;\
1
-,
1
r
1
0 205
.,.....
,_
Avec a = 50 on trouve wt 1 =87,97° ,. 1 \
-
1 1
= 1,535 rad :r
1
'
Par contre, pour a
wt1 =arc tg 7 81,95° =
=
200 on trouve
l' 1
1/
Z
1
34SI111
1 Il
ll ''f,t
aG lOAIISO
10
al
amortie se produit donc à un instant
Fig. 8. -Allure de le verietion de fsngle d'erreur .llç>
arc tg wla = n 12 - 'P et du repporr r11 T en fonction du repport
t1 w l a.
w
l'oscillation amortie obtenue dans ces ces impulsions donnent lieu à une oscil-
conditions aux bornes de C, le circuit lation amortie.
étant attaqué par un générateur En reliant le point Z (sortie du géné-
d'impulsions de fréquence 20 Hz. rateur) à la borne d'entrée de modulation
Le diviseur de tension formé par les de brillance de l'oscilloscope, et en
résistances de 39 S2 et de 10 S2 permet réduisant au préalable la brillance de la
de simuler une résistance de source trace, la spirale inférieure est rendue
équivalente inférieure à 10 S2. invisible (voir photo de la figure 12).
L'amplitude de la première alternance Si l'on amortit le circuit LC en connec-
positive est de 0, 76 V; celle de l'alter- tant une résistance de 2 kS2 en parallèle
nance positive suivante (donc au bout sur L, le nombre de périodes amorties
d'une période T = 1/ f) est tombée à diminue évidemment, ainsi que l'ampli-
0, 16 v Fig. 1O. - Courbe A : Smuso!de amortie obtenue aux
tude de l'onde (photo de la fig. 1 3 )
bomes de C (point X du montage de la fig.9)- Impul-
Ceci permet d'évaluer le décrément SIOns d'attaque de fréquence 20Hz. Courbe 8 :Onde Enfin, la photo de la figure 1 3 bis a
logarithmique car = =
amortie en quadraturB obtBnue au point Y (rJA 118 été obtenue en superposant à une spi-
0,2 V / div.- Base de tBmps: 2 ms/ div.}.
rale t elle que celle de la photo 12 une
sinusoïde de fréquence 3,3 kHz. Si l'on
cqmpte le nombre de «dents» d'une
d'où: spire de la spirale, on arrive au nombre
v, 0,76 16=2250/ 140.
a . T = ln Y2 = ln O,
16
2) Montage à amplificateur opéra-
= 1,558 tionnel dérivateur
et par conséquent
Nous avons réalisé le montage de la
1 558
a = T- = 1,558 f = 1,558 x 140 figure 1 4 avec
C1 = 0, 1J.lF et R, = 100kS2
R Fig. 11.- Spirales obtBnues à raide du montagB dB
=218= 2 L la figure 9, sans modulation Z f11x = 0,2 V 1div; "Y = La courbe supérieure sur la photo de
0,5 V/div.) la figure 1 5 représente la sinusoïde
On en déduit encore la résistance de amortie recueillie au point X ; la courbe
pertes série totale du circuit LCR, y com- quadrature s'avère être égal à 250. La inférieure étant celle relevée à la sortie X
pns la charge constituée par le transfor- valeur a'> a s'explique évidemment du dérivateur.
mateur déphaseur: avec L = 1,3 H on par les pertes dues à la présence du On notera l'oscillation parasite super-
trouve R = 566,8 S2. transformateur T2. posée à l'onde de sortie, et dont la fré-
La courbe B de la figure 10 repré- La photo de la f igure 11 a été obte- quence correspond à l'intersection de la
sente la tension déphasée receuillie nue en appliquant les points X et Y du caractéristique de transfert
entre le point Y et la masse. montage de la figure 9 respectivement
aux entrées horizontale et verticale d'un Us= W. C1 • R1
Avec une capacité C1 de 33 nF, il fau- oscilloscope fonctionnant en traceur Ue
drait en principe une résistance R1 de xv.
valeur (droite de pente + 6 dB 1octave) avec la
On y voit en réalité deux spirales dont
R, = 1/wC, = 1/ 2n.140.33.10- 9 = le nombre de spires visibles (ici 3) cor- courbe Ao (w) donnant le gain en boucle
34,5 kS2 respond bien au nomb're de périodes de ouverte de l'amplificateur opérationnel.
Une mise au point expérimentale don- l'oscillation amortie de la figure 10. A la fréquence
nant un déphasage très sensiblement La spirale double est due au fait que,
égal à 900 entre les courbes A et B a le circuit LC étant excité par un train f, = 1 /2n C,.R,
conduit à une résistance R1 de 36 kS2. d'impulsions, aussi bien les fronts de le gain A en boucle fermée est unitaire
L'armortissement a' de l'onde en montée que les fronts de descente de (A= 1)
.-------oz
Fig. 14. -Montage pratique utilisent un circuit LC et Fig. 15. - Courbe A : Sinuscïde amortie ffJCut1illie su
un dérivsteur à amplificateur opérationnel en mon- point X de la figure 14. Courbe 8: Onde en quadra-
tage dériveteur. ture obtenue ille seme du dérivateur : une oscillation
parasite, due eu comportement particulier du mon-
tage lui est superposée.
~ r. r (. . ,
' J .r, • avec fe = fréquence de coupure (-3 dB)
. :\.J- ~
de l'amplificateur opérationnel en bou-
J
": . :...:. '. .·
ï .. . ...
1
........
cle ouverte de largeur de bande B =fe et
de gain Ao.
1 ..
.. . . • Au point P dans le graphique de la
"'"' ./\
figure 1 6 le déphasage total est de
1800 qui, s'ajoutant au déphasage de
ramplificateur inverseur, fait apparaître
une réaction positive : le montage
devient de ce fait le siège d'une oscilla-
Fig. 17. - Figure obtenue avec le montage de le
tion parasite (amortie) de fréquence fe
figure 14: la spirale est modulée par roscllletlon
pereS/te de fréquence re· (voir courbe inférieure de la fig. 15).
Le phénomène que nous venons
Fig. 16. - La fréquence fe correspond à l'abscisse du A fréquence croissante, le gain aug- d'évoquer se manifeste aussi fort bien
pomt d'intersection P de le courbe de réponse en bou- mente de 6 dB/octave jusqu'à ce que sur la spirale de la figure 17, obtenue à
cle ouverte de l'amplificateur opérationnel. et de le l'on atteigne la fréquence limite de l'aide du montage de la figure 14: on
caractéristique de gein wC1 R1 en boucle fermée : l'amplificateur, c'est-à-dire celle qui cor-
elle correspond à le fréquence de l'oscillation parasite notera la superposition de l'oscillation
visible sur l'oscillogramme 8 de la photo 15. respond à l'abscisse du point d'intersec- parasite dont la fréquence correspond
tion avec la courbe de transfert de précisément au point d'intersection des
l'amplificateur en boucle ouverte. caractéristiques de transfert en boucle
En ce point P, l'angle entre la courbe ouverte et en boucle fermée.
de réponse de l'amplificateur en boucle Pour éviter ces oscillations parasites,
ouverte (-6 dB 1octave) et celle en bou- il suffit de connecter une résistance R2
cle fermée (+6 dB 1octave) est de 90°, en série avec c,,
(fig. 18 ) de manière à
ce qui correspond encore à limiter le gain du montage aux fréquen-
12 dB 1octave. ces élevées à la valeur
L'étude classique des amplificateurs à
rétroaction nous apprend que le fonc- A =_fu_
R2
tionnement du montage est alors insta-
ble et que la fonction de transfert glo-
La fréquence de transition f8 (fig. 18)
bàle est dans ce cas exactement cel le
correspond alors au point P' où
d'un filtre passe-bande accordé sur une
1
fréquence R2 =----'--::::-
Ws. Ct
1
. f s = -::--:C::---::-
SOit
2 ;r 1 • R2.
Cliché Métallisation
Cliché photo Elément de report Impression obtenue
par contact préalable
Posit1f
Pos1t1f
-
pOSitif Restst G
Sérigraphie
Tableau 1
Réserves négatives
Réserves positives
oui
Ftg. 5
Afin de disposer des meilleures condi -
tions de netteté il n·est pas recommandé
de prévoir une réduction photographi -
que trop importante. Sa limite est fonc-
tion de la focale de l'appareil utilisé, et
a pour valeur :
R =(U - FI/ F
R est la valeur de la réduction, U est
la distance admissible entre le dessin et
le foyer de l'objectif, F est la distance
focale de l'objectif. Par exemple, avec un
objectif de focale 125 mm on peut opé-
rer une réduction 5X à une distance de
75 cm. Cette distance est déterminée
par les dimensions du tracé que l'on veut
obtenir sur le film photo. Il suffit de
régler l'une de ces dimensions sur le
dépoli de mise au point.
c) l 'appareil photo. la prise de vue se
fait de préférence avec une chambre
photographique semi-professionnelle
ou spécialisée de grand format ( 13 x 18,
18 x 24 ou plus). la figure 5 montre une
installation de ce genre composée d'un
ancien appareil d'amateur 13 x 18 avec
un objectif d'ouverture 11 . L'éclairage
du dessin maître est assuré par deux
lampes survoltées de 250 watts. Le film
à employer est du type lent à haute réso -
lution, orthochromatique ou panchro-
matique, sur support polyester. Sur la
f igure 6 une chambre professionnelle
verticale de grand format (30 x 40) est
représentée avec ses accesso ires.
L'objectif est équipé d'un m iroir plan à
45°, ce qui permet de réduire l'encom-
brement. L'ensemble mesure moins de
2 mètres de hauteur totale.
Mais, au risque d'encourir l'ironie des
grands spécialistes, disons que la pro-
duction d'un cliché peut aussi se faire en
employant un bon appareil photographi-
que et en passant par l'agrandissement.
Evidemment cette pratique n'est pas
souhaitable pour l'obtention d'une haute
précision (0,02 mm en classe 5) et par-
ticulièrement pour la fabrication de mul-
ticouches. Toutefois'avec un peu de soin
et en utilisant un bon support (polyester
ou verre)on peut réaliser un très bon cliché
Ftg 6 de base. Il est nécessaire d'employer
lum"••
PUM
FI{J. 8
dans ce cas des films spéciaux. Dans une couche de colle peu adhésive et une
l'appareil de prise de vues nous avons fine couche d'émulsion colorée. En grat-
utilisé avec succès le m1crofilm 24 x 36 tant la surface rouge une plage transpa-
Recordak à émuls1on panchromatique rente apparaît qu1 la1sse passer la
mats on peut également se serv1r du lumière. alors que le rouge l'arrête.
Panatomic dont l'indice de senstbillté est Il suffit donc, avec un stylet très fin, de
du même ordre (20 à 50 ASA). Le pre- suivre, sans appuyer, un tracé placé au-
mier permet, avec un bon contraste, dessous du film pour obtenir une image
d'atteindre plusieurs centaines de lignes du circuit désiré (fig. 7). Les portions
au millimètre. Pour le cliché final agrandi incisées se soulèvent très facilement,
on prend un film (ou une plaque) du type c'est le pelliculage. et l'on peut retirer
Kodalith ou similaire. Pour l'ajustage de l'émulsion d'un côté ou de l'autre de la
la dimenSIOn on procède de la même coupe pour obtenir un masquage positif
façon que précédemment mats cette ou négatif à volonté.
fois sur la prOJection en évitant de lais-
ser chauffer le film bien entendu. Ce procédé. économ1que pour les
petites entreprises est aussi mis en
d) Autre méthode. Pour les prototy- œuvre par les firmes très bien équipées Fig. 10
pes, les petites séries ou pour gagner du et le tracé des circuits hyperfréquences
temps on peut, à condition de savoir produits par la société Exact a (fig. 8 ) est
Pour fabriquer cet écran, qui n'est en
bien dessiner. se passer de la photogra- obtenu sur Rubilith par l'intermédiaire
phie et réaliser directement le cliché- fait, rien d'autre qu'un pochoir, on part
d'un coordinatographe de haute préci-du cliché précédemment défini, comme
masque à r échelle 11 1. sion. La réduction. en photo par trans-
le montre la f igure 1O. Le cliché B (post-
Il faut faire alors appel au vieux sys- parence, du film représenté sur la figure
tif dans le cas considéré) est placé sur
tème de film pelliculable. remts en hon- permet de fabnquer des Circuits U.H.F ..
une boîte à lumière actinique. Sur le cli-
neur par une société américatne dans travaillant dans la bande de 10 GHz. ché on applique l'écran de soie C pré-
son produtt appelé « Rubiltth » ou e) L'écran de soie. La sérigraphie, sensibilisé en faisant pression au moyen
« Amberllth » selon la coloration. Un après avoir été supplantée par la photo- d'une plaque à ressorts A.
produit concurrent également disponi- gravure directe en partant du cliché-
ble en France, s'appelle« Bandel Coat ». Le flux lumineux F est alors envoyé
masque, revient à l'ordre du jour en rai- pour durcir les plages de l'écran rece -
Tous ces produits se présentent sous son des perfectionnements dont elle a vant la lumière. Sur le dessin, après
la forme de pellicules, rouge ou orange, fait l'objet depuis une vingtaine développement, ces plages blanches sur
composées de trois couches : un sup- d'années. 8 , sont noires sur C,est-à-dire que les
port polyester (genre Mylar de Du Pont). Ce qu'on appelle tOUJOurs «écran de mailles sont obstruées. Nous sommes
soie » est maintenant composé souvent donc bien en présence d'un accessoire
d'un treilli métallique à la place de la soie qui va permettre de garantir le substrat
naturelle ou du tissu synthétique partout ou les mat lies sont libres en réta-
d'autrefois. La stabilité dtmenttonnelle blissant un dessin conforme à celu1 du
et la durée s'en trouvent augmentées et cliché B. C'est ce qu'on appelle établir
les nouveaux pochoirs sont aussi plus des « réserves ».
faciles à nettoyer pour leur réemploi. On remarque que, depuis l'établisse-
Sur le cuivre du copper-clad ou sur le ment du dessin-maître, un certain nom-
substrat nu pour l'additif, on dépose à bre de transferts ont été opérés. A chaque
travers les mailles de l'écran une subs- fois la fidélité du tracé initial s'est trou-
tance résistant à ragent de gravure ou au vée, tnévitablement, plus ou moins alté-
système de dépôt métallique choisi rée en sorte que les dimensions finales
FI[} 9 (fig. 9). sont dtfférentes de celles envisagées au
Tableau li
départ. Une tolérance est forcément Par contre les« resists » en film de Du a) les produits. Les produits utilisa-
admise, mais elle doit rester dans certai- Pont {Riston) et de Tiokol (Laminarl. d'un bles sont les suivants:
nes limites, dépendant de la classe du mode d'applicat ion plus compliqué, pré- - Acide sulfochromique : produit coû-
produit demandé. Une norme {NFC. sentent un avantage en ce sens qu'ils teux et à action lente, mais utilisable
93713) définit les tolérances comme il procurent généralement une surface lorsque les réserves sont en étain-plomb
est indiqué sur le t ableau Il. plus unie et que leur emploi offre une ou en or. Nous md1querons plus tard la
plus grande sécurité pour l'environne- raison et la méthode de production de
f ) La photogravure directe. Au lieu ment.
d'imprimer par séngraphie, on peut ces réserves. Elles nécessitent malgré
appliquer directement des réserves sur Tous ces produits. sensibles dans le :out, l'intervention de la sérigraphie ou
spectre U.V. proche, peuvent facilement :le la photogravure directe.
le copper-clad, comme s'1l s'agissait de
la fabrication d'un pochoir sérigraphi- être manipulés en lumière ambiante - Perchlorure de fer : c'est l'agent le
atténuée. Ils peuvent également servir à Jlus facile à mettre en pratique et le
que. Pour cela on recouvre la face CUI-
la fabrication d'écrans de sérigraphie. 11oins coûteux. Il ne peut pas tout fa1re
vrée d'une résine photosensible qu1 va
selon le cas devenir insoluble aux g) les réser ves autocollables. Enfin 11ais il est à la portée de tout le monde.
endroits atteints ou non par le flux lumi- il existe un système encore beaucoup )e plus il n'est pas dangereux (à la
neux, envoyé à travers le cliché-masque. plus simple de déposer les réserves, ~ondition de pas l'avaler, bien entendu).
Il existe en effet des résin es phot osen- c'est l'emploi de bandes et d'éléments
de connexion autocollables sur la sur -
sibles. positives ou négatives ce qui
face métallique. Ces éléments sont
implique. dans le premier cas l'établisse-
généralement fabriqués par les fournis-
ment d'un cliché positif et négatif dans
le second. seurs signalés au sous-titre a)(le dessin),
et la figure 1 1 montre un circuit préparé
Après développement. la surface cui- avec les produits Mécanorma. Souli-
vrée se présente comme dans le cas de gons seulement que la présentation de
la f igure 10 (8 ) c'est-à-dire que le cuivre la face préparée n'est faite, vers le haut,
reste nu sur les surfaces à éliminer. que pour la démonstration.
Le produit appliqué que l'on appelle
souvent « photoresist », dont la pro-
priété réside dans la faculté de modifi- a gravure
cation sous l'effet de rayons lumineux a
La première méthode, dite soustrac- Fig. 11
pour ancêtre la gélatine bichromatée et
le bitume de Judée. On peut encore les tive par action chimique est la plus sim-
employer, mais les produits industriels ple. Elle peut être entreprise même par - Chlorure cuivrique : donne des résul-
disponibles conduisent à des résultats un technicien ne disposant que de fai- tats identiques avec, toutefois, une rapi-
bien meilleurs. bles moyens, dès le moment où il a pu dité moins élevée. Il attaque l'étain-
plomb.
Les produits de Kodak Schipley Pro- établir correctement son cliché-masque.
tokote Micro-Image-technologie Hunt Le cuivre composant le stratifié de - Persulfat e d'amonium : c'est l'un des
Sencol P.M.D. sont disponibles en base est attaquable par de nombreux produits les plus utilisés avec les réser-
France sous forme d'émulsions applica- produits dont le plus connu est l'acide ves étain-plomb, étain-nickel ou or. Sa
bles au trempé, à la tournette ou par nitrique. Pour le circuit imprimé il ne faut vitesse est aussi grande que celle du
projection. Les unes sont positives, les pas l'employer car le résu ltat est désas- perchlorure de fer mais il s'épuise plus
autres négatives et leurs performances treux. Il importe de provoquer la mor- vite.
sont difficiles à comparer, car chacune sure du métal sans entraîner d'échauffe- - Solution amoniacale Elech : c'est un
correspond à un type de production ment et de façon contrôlée pour le res- produit universel développé par Alfachl-
déterminé. pect des réserves. michi, qui permet la gravure de l'or de
...-
sa vitesse en font un produit perfor- est plus grande et que la vitesse de mor-
mant.
- Neutra-Etch de Shipley : avec cet
sure est plus basse. Un compromis doit
toutefois être trouvé en jouant à la fois
__
agent la gravure du cuivre est rapide et sur la concentration du bain et sur sa
précise. Il est pratiquement neutre avec température. Le fabricant d'un produit
un pH situé entre 7,4 et 7 9. C'est l'un rés1stant (photoresistl est en général, en
des meilleurs produits de ce genre à mesure de donner les normes d'emploi
l'heure actuelle. optimum de son produit. Fig. 13
- Hunt Chemical et Fag Berag : pro- Il n'en est pas de même lorsque la gra-
additive. Enfin, suffisant dans beaucoup
duisent également des solutions de gra- vure est effectuée sous réser ves métal-
de cas il est, à tous points de vue, plus
vure de types similaires à ceux qui vien- liques (étain-plomb, étain-nickel, or sur
économique.
nent d'être décrits. nickel ou sur argent). C'est le cas de la
coupe de la figure 12 sur laquelle on c) les matériels. En dehors des
b)les méthodes. La méthode la plus méthodes simplifiées dont nous venons
remarque l'affaissement du revêtement.
simple pour graver une plaque de circuit de parler, il existe des matériels standar-
Cet état de choses peut devenir préju-
consiste à la tremper. après application disés, présentant tous les éléments de
diciable lorsque la platine est en service
des réserves, la face vers le bas, dans le sécurité et de protection de l'environne-
sur un matériel risquant d'être soumis à
bain de solution de morsure. En agitant ment. Le dessin de la figure 14 montre
des vibrations (avion ou satellite en par-
le bain on active le processus qui est un ensemble modulaire fabriqué par la
ticulier) car il peut s'ensuivre une rupture
encore amélioré par réchauffage du société suédoise Transaco. Il comporte
liquide (50° C au maximum). ou un court Circuit. C'est afin de pallier
cet inconvénient que les fabricants de de droite à gauche, un poste de charge-
On peut aussi asperger la plaque mais copper-clad ont développé les stratifiés ment et de contrôle des platines A, une
il faut que les jets soient bien distribués à faible épaisseur de cuivre (5 à 10 p. au unité de gravure double face 8 un poste
sur toute la surface et que la pompe pro- lieu des 35 admis dans les formules de retrait des réserves et de rinçage neu-
voquant l'aspersion ne soit pas attaqua- classiques). De cette façon la sous-gra- tralisant C, enf1n un dispositif de
ble par le produit. vure est considérablement réduite en sèchage D. Chaque module peut être
Dans la dimension du laboratoire nous sorte que le surplomb (overhang) est acquis séparément et comporte sa
avons utilisé un ustensile culinaire pratiquement inexistant. Avec ce sys- source autonome d'énergie. Un certain
(panier à salade rotatif) que l'on trouve tème on peut aussi augmenter la défini- nombre de constructeurs français sont
partout pour une somme modique. tion des circuits et réaliser l'étamage susceptibles de fournir des ensembles
L'avantage de cet accessoire c'est qu'il sans surfusion. D'autre part le cuivre de ce genre.
est entièrement en matière plastique et étant de meilleure qualité de surface.
que le ctrcuit à traiter peut facilement pu1squ'il est électrodéposé plus vite, se
être câlé dans les lamelles du tambour. prête beaucoup mieux à la recharge »rem1ere conclusion
On peut y adjoindre un petit moteur électroless ou électrolytique afin de réa -
démultiplië. liser des câblages en méthode semi Dans cet exposé qui, loin d'épuiser le
Au mveau industriel on fait usage de sujet, a eu pour ambition de clarifier les
machines à graver dans lesquelles le principes nous avons voulu attirer
produit d'attaque est projeté sur les sur- l'attention sur ce qui constitue, à la base,
faces à graver et les plus perfectionnées la technique du câblage mécanisé. Il
permettent de tra1ter les deux faces à la reste à préciser certaines interventions
fois s'il s'agit de double face. et à fournir les éléments d'établissement
du circuit en fonction de la technologie
La rapidité de l'opération conditionne
adoptée et du résultat escompté.
la qualité du résultat et on comprend
facilement que plus le circuit mettra de Des abaques, des graphiques et des
temps à apparaître plus le nsque de « recettes » vont suivre afin de consti-
sous-gravure sera élevé. Sur la tuer une sorte d'encyclopédie essentiel-
figure 12 on voit la coupe, fortement lement pratique. Nous parlerons aussi
grossie. d'une ligne de connexion après des circuits flexibles et des méthodes
gravure. Le cuivre subit en même temps, additives, ainsi que de leurs domaines
une morsure perpendiculaire et traAs- d'applications.
versale que l'on appelle « sous-gra- Fig. 12 Nous compléterons enfin par une
bibliographie et une liste de fabricants et
fournisseurs.
Pierre L. LEMEUNIER
D A
Fig. 14
Un multimètre numérique
avec un C.A.D.
basé sur le principe de la
modulation d'impulsions triangulaires
Cependant les systèmes de conver- PrinCipi:l•t=~
Sior.s à « double pente >> à << fréquence caractéristiques
variable >> et à « approximations suc- techniow~s du PM 2522
cessives >> sont les plus répandus
parce que les plus performants sur les Le PM 2522 se présente sous la
caractériStiques essentielles telles forme d'un appareil de mesure com-
que: préc1s1on, impédance d'entrée pact léger et bien sûr, portable. Son
réjection en mode commun et réJeC- affichage comporte 3 1 12 chiffres
tion en mode série. Un autre système ( 1999) et est équipé de LED à 7 seg -
de convers1on performant qui est uti- ments. La commutation des gammes
lisé dans l'un des multimètres numén- et des fonctions se fait manuellement
ques Philips référencé PM 2522 est à l'aide de boutons poussoirs. Le
basé sur le principe de la modulation PM 2522 peut être utilisé pour effec-
d'impulsions triangulaires. Ce C.A.D. tuer les mesures su1vantes (tableau 1).
offre pratiquement tous les avantages En outre l'appareil est entièrement
des autres systèmes de « conversion protégé sur toutes les gammes de
analogique d1gitale >>. mais en plus, du mesures jusqu'à un minimum de
fait de la technique utilisée garde très 250 V et la pol an té des tens1ons et de5
longtemps sa précision ce qui en courants contmus est ind1quée auto-
d'autres termes n'oblige pas comme matiquement. Le pomt déc1mal est
cela est fréquemment le cas de rééta - automatiquement pos1tionné lors de la
lonner l'appareil de mesure. L'on peut commutation manuelle de la gamme.
ajouter que ce mode de conversion ori- Notons que le PM 2522 est doté
gmal a perm1s à Philips de commercia- d'une commande permettant le main-
liser un multimètre numérique de tien de l'affichage d'une quelconque
haute qualité à un prix extrêmement mesure ce qui offre à l'utilisateur la
compétitif. En effet, ce type de C.A.D. possibilité de garder en mémoire pen-
et son électronique associée malgré dant le temps qUI lui est nécessaire la
ses avantages est d'un coût plus fa1ble valeur exacte de sa dernière mesure.
que d'autres systèmes de conversion. Sur les gammes des résistances,
En outre, ce circuit ne comporte qu'un l'appareil peut également mesurer:
nombre d'éléments Critiques très dans le sens direct sur la position
réduit pu1sque comme nous le verrons 20 kfl et dans le sens inverse sur les
plus loin la préc1S1on de la tens1on de autres gammes les semi-conducteurs.
référence n'est importante que pour 1~ Le dépassement sur une gamme est
précision du C.A.D. indiqué par le signe 0 ...
V=:! 100 J1 V 10 MS2 100 f.lv ... 600 v de 30 Hz à 30 kHz ± 0,5 % de l'affichage
(5 gammes) ± 10 digits
Circuits d'entrées
du multimètre I
@'---- -i___s_hu_n_ts--~
Les Circuits d'entrées (f ig. 1 ) de
' Amplificateur
v•.n
l'appareil ont pour but de délivrer au Anenuateur x 1 - x 10 t--.-+ Vers e .A.O.
C.A.D. une tension continue d'une
amplitude de 2 volts qui correspond à Convertisseur
la pleine échelle de l'affichage numéri- pour la mesure...,__ _ ___,
que à diodes électroluminescentes. En des ohms continu
effet. ces circuits convertissent tous
les signaux d'entrée en une tension
cont1nue. L'atténuateur est commun
pour les mesures de tensions alterna- Fig. 1. - S ynoptique des cucuits d'entrhs du multimètre.
tives ou continues. Le signal atténué
(pour la mesure de V =
ou V ':::! ) est
d1ngé vers un amplificateur X 1 ou
X 10 lequel délivr e en sortie une ten- . - - - - - -... Sortie
2 V=
sion de 2 volts continus ou de 2 volts
efficaces. Dans le premier cas, la valeur
est directement appliquée au C.A .D. et
dans le deuxième cas c'est par l'inter-
=
médiaire d'un convertisseur ':::! 1 que
le signal parvient au C.A.D. qui
n'accepte que des tensions continues.
Le schéma de principe du convertiS-
=
seur ':::! 1 est illustré figure 2 . La ten-
SIOn de 2 volts efficaces est appliquée
au transistor à effet de champ Ts1 et la
=
tens1on de sortie de 2 V est disponi-
ble à la sortie de I.C 1 au travers de la
diode D2.
-v 0 +V
L but de l'amplificateur opération-
nel 1.~ est de corriger le défaut de
linéarité des diodes 02 et 0 1 le gain de Fig. 2.- Schéme de principe du convertisseur V::! I V=.
celui-ci pour les périodes positives est
déterminé par le rapport des rés1stan-
ces: d'environ 2.2 (selon le réglage de P1J dant compensé par les potent iomètres
R1 correspond ent à plus de deux fois le P3 et P4, ce dernier étant accessible sur
p1 + R3 facteur de forme du convertisseur la face avant de l'appareil afin de pou-
V ':::! / V= . P2 est utilisé pour régler la voir, s'il en était besoin, régler le-0 au
Quant à son gain pour les périodes tension d'off set de I.C1. niveau de l'affichage. Le gain de cet
négatives, il est déterminé par le rap- amplifi cateur est déterminé par le rap-
L'amplif icateur ·1 X et 10 X est sché-
port des résistances : port :
matisé figure 3, il comprend un ampli-
Rs ficateur opérationnel I.C2 précédé par
deux transistors à effet de champ. Ts3 R9 + R13 + R14 x Ps
R14 + Ps
et Ts4 qui se caractérisent par une très x 10 =
Amsi quand les résistances Rs et R7 haute im pédance d'entrée et un très R 13 + R14 x Ps
ont les mêmes valeurs ces rapports faible courant d'offset qui est cepen- R14 + Ps
lm. !1
Rs
vn
+V
1119
100.11
0
R20
20k n
n _ + Vref - Vc Commande
Impulsion
Yc- R .tc du temps
de mesure de départ
Jz/'IJ Commutateur
des anodes
1 9 99
V.Q
,-
1
1
1
1
--y---
Circuit intégré
MOS canal P
rarement à tel point même que le cons- Ce multimètre étant plus particuliè-
tructeur offre une garantie de la préci-
Conclusion rement dest1né à la maintenance en
sion durant toute la durée de vie de général et à l'enseignement pour
l'appareil, ce qui représente un gage de Sa'ns vouloir rivaliser avec les C.A. O. divers travaux pratiques, un soin tout
sécurité sur la qualité des mesures qui de haute précision, la conversion ana- particulier a été apporté dans sa tech-
seront réalisées avec le multimètre et logique digitale du multimètre nologie, ce qui lui assure une grande
sur les composants dont il est équipé PM 2522 a permis à Philips de réaliser fiabilité et à sa simplicité d'emploi,
qui bien entendu, sont tous du type un appareil d'excellentes performan- condition indispensable pour une utili -
professionnel et subissent un contrôle ces à un prix très compétitif. En outre, sation efficace de l'appareil et à une
sévère avant d'être montés sur les cir- la technique de conversion utilisée meilleure interprétation des mesures.
CUitS imprimés en verre époxy dispo- offre l'avantage de garder très long- J.-C. Baud
sés comme l'indique la figure 1 0 où temps la préc1s1on sur toutes les gam- Ingénieur chef de produits
l'on peut voir le soin apporté au mon- mes de l'appareil ce qui évite les réé- à la division VIl science
tage du PM 2522 et à l'accessibilité talonnages et bien sûr l'md1sponibilité et industrie de Philips
des composants. de l'appareil.
Emplacement réservé
au bloc de batteries
Amplificateur x 1 - x 1 l C.A.D.
Transformateur
d'alimentation
Affichage
Amélioration de la réception
des signaux noyés dans
le bruit par un filtre
à poursuite automatique
•
asserVI a' un P.L.L.
Inventée en 1932 par un Français, l'utilisation de la
boucle à asservissement de phase (P.l.L.) ne constitue
plus aujourd'hui une originalité après les remarquables
progrès de l'intégration dans les dix dernières années.
Entre autres, son utilisation pour le décodage des signaux
télétype a été plusieurs fois présentée dans les revues
étrangères et commentée dans les revues françaises.
Notre but ici n'est pas de montrer une autre applica-
tion, qui ne serait en définitive qu'une variante sans inté-
rêt de ce qui existe déjà, mais de montrer comment des
améliorations peuvent permettre de tirer le maximum de
ce système en mettant à profit certaines de ses particu-
larités qui lui appartiennent en propre. Mais, auparavant,
il convient d'expliciter ce qu' est la transmission radio-télé-
type, R.T.T .Y. en abrégé.
ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 59
LHTRE:S CHIFFRES IMPULSIONS
1 2 3 4 5
-
1 A - x x
2 B ? x x x
J c x x x
4 [) Qui est là ? x x
ti E 3 x
b 1- É x x .X Sachant que la fréquence du space
7 G % x x x est de 2 125 Hz , la fréquence du mark
8 H x ·x sera soit de 2 125 + 170 =2295Hz,
9 1 8 x x =
soit de 2 125 + 425 2 550 Hz. L'inté-
rêt d' un faible shift réside dans une
lÜ J Sonn~rie x x x bonne protection par rapport au fading
11 K ( x x x x sélectif qui affaibli le mark et le space de
12 L ) x x façons différentes. Mais, pour un même
13 M x x x décodeur, l'amélioration n'est pas évi-
dente car sa tension de sortie est pro-
14 1\l '
x x portionnelle au shift alors que le bruit ne
î5 0 9 x x diminue que dans le rapport de la racine
16 p 0 x x x carrée de la bande passante.
ïï Q 1 x x x x Néanmoins, la tendance actuelle est
i8 R 4 x x d'aller dans ce sens, considérant que les
19 s x x avantages sont plus grands que les
inconvénients dans bien des cas de figu-
20 T 5 x res.
LI u 7 x x x Il reste à parler des vitesses de trans-
L2 v = x x x x mission. Elles s'expriment en Bauds, le
2,j w 2 x x x Baud étant l'inverse de la plus petite lar-
2.4 x 1 ~ x x x geur d'une impulsion du code considéré.
25 ·..,· 0 x x x Les plus utilisées sont 45,45 Bauds et
x x 50 Bauds respectivement par les ama-
26 L. + ·- teurs et les stations commerciales
LI 1 Retou1 Chô"oGt x encore que ces dernières utilisent sou-
28 Interligne x vent le 45,45 Bauds.
29 Lettres x x x x x
JO Ch1ffres x x x x
,ji Espac~s x Les différents systèmes
32 Sans utilisation de décodage
FilTRE DETECTION
rons en sortie deux signaux correspon- SPACE NEGATIVE
dant respectivement à la somme et à la
différence des fréquences des signaux
d'entrée. Éliminons à l'aide d'un filtre la
somme f, + h pour ne laisser subsister Fig. 2. - Exemple de détection séparée du mark et du
sp3ce. Ce système est abandonné auJOurd'hui.
que la différence f, - h. Quand le sys-
tème est accroché, f, - f2 est la tension
continue qui, appliquée au V.C.O., le fait
On peut certes utiliser un filtre fixe Un écrêteur attaque l'autre entrée du
osciller à la même fréquence que le
mais on perd l'avantage de la poursuite comparateur de phase avec le signal
signal d'entrée.
automatique de fréquence. d'entrée.
Quels sont les avantages de cette
Ce filtre représente une amélioration
méthode?
de 6 à 10 dB. Le rapport signal sur bruit Comme la tension du V.C.O. est déca-
Le premier réside dans l'absence de tout détectable est ramené autour de 0 dB. lée de 90° par rapport à celle d'entrée
bobinage ou condensateur de précision. la tension de sortie du comparateur de
Le second tient au fait que ce système phase a un rapport cyclique égal à 1.
a la propriété de se verrouiller sur le rincipe global du système Intégrée, on trouve donc une tension
signal et de le suivre dans pérégrinations égale à la moitié de la tension d'alimen-
fréquentielles. L'accord peut être moins Le P.L.L. utilise un MC 1310 dont la tation. Toute variation de fréquence sur
précis, les conditions de stabilité en fré- fonction a été détournée. De décodeur l'entrée se répercute sur la différence de
quence moins sévères. La fréquence stéréo, il s'est élevé au rang de décodeur phase entrée-sortie, le comparateur de
peut largement dériver (par effet Dop- radio télétype. Mais son intérêt, hormis phase produit alors une tension dans un
pler par exemple dans le cas d'un satel- son prix et sa disponibilité, réside dans sens tel que la fréquence centrale du fil-
lite), le décodage restant correct dans les la fonction qu'il possède d'allumer un tre est déplacée pour annuler la diffé-
limites objectives du système. Ces voyant indiquant son verrouillage. Cela renee.
signaux décodés se retrouvent en sortie permet de déclencher automatiquement
du comparateur de phase. Ils représen- la machine (auto-start) et de verrouiller L'effet pratique est donc que la fré-
tent la variation de tension nécessaire le filtre en commandant un transistor à quence centrale du filtre sautera alterna-
pour faire sauter l'oscillateur d'une fré- effet de champ. tivement du mark au space et récipro-
quence à rautre,du space au mark et du quement , tout en suivant une éventuelle
mark au space. Voyons maintenant la figure 4 . La
sortie du V .C.O. du MC 131 0 attaque un dérive globale.
Du point de vue rapport signal/bruit, comparateur de phase « ou exclusif »
un P.L.L. représente 4 à 7 dB d'amélio- dont la tension de sortie intégrée fournit On aboutit donc à un système où la
ration pour 98 % de lecture correcte sur une commande à un transistor F.E.T. bande p~ssante instantanée est faible
un Foster Seeley. monté en résistance variable. mais où la bande de capture est large.
Mais, surtout, ce qui fait pencher la
bàlance en sa faveur, c'est qu'il possède
une sortie fréquence égale à celle
d'entrée, mais déphasée de 90°. Cette
tension, introduite dans un comparateur MC 1310 P
de phase, va nous permettre d'asservir FilTRE r------- - - - - - - - - - - - - - --,
1 1
un filtre à structure de Rauch. C'est là
l'originalité du système. t---+! 1
--1 <P 2 l vco
1
L______________! ___ -- J
COMPARATEUR
..._..,...._, DE PHASE
F1g. 8. -
\
RC~ ~
- tor normal Of latch mode ooerat•on ·•nd •nternal ~· qnat
arnpl•f•ers allow opetatton from a var.etv of 01ck off~
programmed code sare rece•ved
These exc•hng new dev•ces mav be u sed
v
lu !;tt1
•• and othef Signal sources Oprerahon •S from a '\~nqltt 8V separately "''n anv requued comb1nat1on to
0
\ \
ro 1 sv d c SUPP!v
&•th œVIC~ tiV~~~ ftOIU )IIJC'Il
y•eld h,gh performance flow cost solut•ons m
apphcahon areas •nvolv•ng se1ec11ve
S•gna!l,ng between one or more po1nts. usmg a
common uansm•ss•on hne Vlftually any
1 number of outstat•ons may be connected to
the common l.ne and a va11ety of •nstruct•ons
o02 o94 o90 o~~t 100 101 100 100 1oa fo
1 s•gnalled to each one selecllvely
f'o PC B Evalua hOn Boards for FX-107
œrn:TlON BAN(JWIOTH vs INPUT SIGNAL AMPLITUDE FX 207 and FX 307 are available
TYPICAL APPLICATIONS
*
** SUB- AUDIO SQUELCH DECODING
TOUCH -TONE DECOOING
PILOT TONE MONITORS
* DUPLEX CARRIER TONE OECOOING
** F.S.K . OECODING
** VF TONE SIGNALLING
SEQUENTIAL TONE OECOOING
SIMULTANEOUS TONE OECOOING
** TONE OPERATEO REMOTE CONTROL
INTERCOM SIGNALLING
FX 107 J.lt-207 FX. )O)
**
l TON!COOl l TONI l - TOfrtl
'o i·O C•rCu•1 ex~r ,.~nts '} P C cards arf' UtAN$CfiVf. MULTI COOl MULTI-COOl
COMMUNICATIONS PAGING 1va.tabte reldy dttil«f tOt tnt oev~e •nd iiii.X.TX) , .,UfSM!n(lll ITX I AfCliVf• c•x•
POWER UNE SIGNALUNG txtetnal eomconenrs
FX 105 0
Visite d 'un ingénieur 0
Adresse du revendeur le plus proche 0 NOM •••••••••••••••••••••• ·- •••••••••••••••••••••••••
................................................................................................
PAGE 66 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3
Systèmes d'app el sélectif
avec la famille FX 107 -
207 - 307
La famille des circuits intégrés FX 107, FX 207 et
FX 307 constitue un outil souple et puissant pour la réa-
lisation de systèmes d'appel sélectif. Ces circuits intégrés
monolythiques MOS / LSI de grande performance sont
axés sur l'utilisation de technique de transmission et de
sélection de signaux séquentiels à trois tons. Ils incluent
toutes les fonctions au niveau de la puce ; seuls quelques
réglages extérieurs à l'aide de réseau RC sont nécessaires
pour obtenir la sélection de fréquence, l'émission des
tonalités et la programmation séquentielle.
Les trois circuits de la famille sont le FX 107, émet-
teur-récepteur à code unique avec transpondage incor-
poré, le FX 207, émetteur multicode à sélection logique
incorporée d'un code parmi huit, et le FX 307, récepteur
multicode qui peut reconnaître un code parmi huit autres
et fournir le signal de sortie correspondant en bianire.
Les circuits émetteurs (FX 107 et FX 207) émettent
le groupe-code programmé à réception de l'instruction
logique correspondante. Les circuits récepteurs (FX 107
et FX 307) reçoivent les signaux, décodent les groupe-
code et commutent les signaux de sortie en fonction des
groupe-code programmés reconnus.
ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3 - PAGE 67
0 fonctionnent selon le principe d'un code cessives de chaque groupe-code doi-
séquentiel standard à trois tonalités. vent être différentes, toutefois les fré -
Employés séparément ou en combia- quences extrêmes peuvent être identi-
Chaque code consiste en trois tonalités
nison, ces circuits allient une grande ques. Les codes ABC ou ABA sont
de fréquence consécutive différente
simplicité d'emploi avec de hautes per- admis alors que les codes AAB ou ABB
émis selon une séquence prédétermi-
formances. Ils offrent ainsi une nouvelle ne le sont. pas.
née. Cet ensemble const itue ce que
approche particulièrement économi-
nous appellerons le « groupe-code ». 3) un récepteur ne reconnaîtra un
ques dans les applications impliquant
des transmissions sélectives de signaux Les fréquences de travail et les lar- code adreSsé correctement que si les
entre deux ou plusieurs points en utili- geurs de bande admissibles sont telles tonalités successives du groupe sont
sant une ligne de transmission com- que la famille FX'07 met à la disposition reçues à l'intérieur d'une certaine
mune par fil ou par radio. de l'utilisateur des centaines de millions période de temps (Gp).
de groupe-code différents. Il faut encore 4) on doit laisser s'écouler un certain
On peut brancher sur la même ligne
souligner l'extrême simplicité du réglage délai (Qp) entre la transmission de deux
de transmission un nombre quelconque
et du calibrage des fréquences des tona- groupe-code consécutifs afin d'éviter
de sous-stations extérieures et on peut
lités. les phénomènes de pseudo-codes résul-
transmettre à chacune d'entre elles
sélectivement les instructions qui la Tous ces circuits sont présentés en tant de la détection de tonalités prove-
concernent. Il est très facile de réaliser boîtier céramique DIL à 16 broches. Ils nant de deux groupe-code consécutifs.
les fonctions de réponse automatique, fonctionnent sous une seule alimenta- 5) la transmission de codes différents
interrogation systématique des stations, tion à grande tolérance (+8 à + 15 volts). sur une même ligne inhibe le décodage
vérification d'état des stations,... Les Un assemblage classique des éléments des récepteurs adressés.
coûts élevés entraînés par la réalisation de la série FX'07 ainsi que le principe du
Le nombre de groupe-code différents
de ces fonctions complexes sont consi- code à trois tonalités sont donnés à la
que l'on peut obtenir dans un systéme
dérablement réduits. figure 1.
dépend du nombre de fréquences utili-
Il existe de très nombreuses applica- sées. Dans les codes utilisant trois fré-
tions de la série FX' 07 dans les télé- quences diff érentes, le nombre de codes
communications, la transmission de possible est N x (N-1) x (N-2) où N est le
données, l'instrumentation, le contrôle à e groupe code nombre de fréquences disponibles. Si
distance, l'automation, le contrôle de l'on admet que la première et la troi-
processus industriels,... On peut citer par Un groupe-code consiste en une série sième tonalité puissent être de fré-
exemple la mise en Circuit sélective de de trois tonalités dont les fréquences et quence identique, ce nombre devient N
certains processus, la transmission à l'ordre de transmission définissent le x (N-1) x (N-1 ).
distance de signaux d'alarme, la trans- code lui-même. Par exemple, si l'on a dix fréquences
mission d'informations numériques, la disponibles, dans le premier cas on peut
Le système de groupe-code utilisé par
télémétrie, la recherche d'état, l'appel
sélectif, les systèmes d'intercommuni- la famille FX'07 fonctionne selon les =
avoir 10 x 9 x 8 720 groupe-code dif-
règles suivantes : férents. En utilisant toutes les possibili-
cation, la recherche et l'identification de tés du système, on passe à 10 x 9 x 9
véhicules, les systèmes de sécurité... 1) les trois tonalités d'un groupe- = 810 codes. La sélectivité des circuits
Conçus pour obtenir une comptabilité code ont la même durée nominale (Tp). FX'07 est telle que l'on peut avoir faci-
maximale, ces circuits comportent des Celle-ci doit être suffisante pour per- lement plus de 40 tonalités dans la
blocs identiques au niveau. de la discri- mettre la reconnaissance du groupe- gamme audible (200 Hz à 3 kHz) ce qui
mination des fréquences et de la pro- code par un récepteur. permet d'obtenir plus de 60 000 codes
grammation temporelle des codes. Ils 2 ) les fréquences des tonalités suc- différents.
Sorties { FX -307
décodées RX
ranapondage c ontr81é
localement
Fig. 1 : LB série FX'Ol pour appel sélectif. En b8s, prmcipe du code à trois tonslttés avec Tp = durée ds
ls tonalité, Gp= durée d'ouverture et Op = temps ds t'flpos.
Fig. 2: Disgrsmme simplifié du FX 107 indiquent les compounts externes nécesssires su fonctionnement.
...
Information générale
~
La partie TX comporte un générateur
de tonalité à onde rectangulaire qui
commande un transistor de commuta-
lités de transpondage. Si le signal de
validation TX est à l'état 1 lorsqu'un
groupe-code est reçu, il n'y a pas de
Le FX 107 fonctionne aussi bien en t ion couplé à la broche de sortie TX. transpondage. Par contre, SI cette bro-
récepteur (RX) qu'en émetteur (TX); le Les fréquences des tonalités TX se che est en permanence à la terre. un
fonctionnement Simultané dans les deux trouvent approximativement au centre groupe-code est ém1s à la réceptiOn de
modes n'est pas possible. Les règles des bandes correspondantes du mode chaque adresse valide. En connectant la
d'emploi sont les suivantes: RX ce qui constitue un avantage dans broche 13 (validation TX) à la broche 3
a) si la partie RX a reçu la première les applications de transpondage. De (sortie RX), un code réponse n'est ém1s
tonalité du groupe-code, aucune action plus, de ce fait. le calibrage des fréquen- que lorsqu'un code adresse reçu a fait
TX ne peut avoir lieu tant que la ces RX et TX est effectué en une seule passer la sortie RX de l'état OFF à l'état
séquence de décodage n'est pas ache- opération. Une dérive par rapport au ON (1-0).
vée. centre de la bande peut se produire si C 1 Dans chaque action de mode trans-
b) si la partie TX est en train d'émet- et c2 ne sont pas étroitement appairés pondage. il y a un certain délai entre la
tre un groupe-code, la partie RX est inhi- ( 1 % de différence entre C1 et C2 réception d'un groupe-code adresse et
bée. entraîne une dérive de fe de 1 % de la l'émission d'un groupe-code réponse.
largeur totale de la bande). Aux fréquen- Ce délai est égal à Gp et il débute lors-
En d'autres termes, les deux modes
ces supérieures à 3 kHz, une certaine que le commutateur de sortie RX a bas-
sont disponibles sur la base du « premier
déviation peut également apparaître. culé. Ce délai est assez court par rapport
arrivé, premier servi ». Le diagramme
simplifié du FX 107 avec ses branche- L'émission commence lorsque le =
à la valeur recommandée Op 1, 5 Gp.
ments extérieurs est donné à la figure 2 . signal de validation TX (broche 3) passe De ce fait, lorsque la réception et l'émiS-
de l'état 1 à l'état O. un groupe-code sion se font sur une ligne unique. 11 va y
Les fréquences du groupe-code au
complet est envoyé à chaque instruction avoir transmission de deux groupe-code
circuit sont déterminées par les valeurs
1-0. Les circuits internes du FX 107 lui identiques séparés par un intervalle de
des résistances RA/RB/RC connectées
donnent une grande variété de possibi- temps inférieur à 1,5 Gp. Cela pourrait
aux broches 11, 10 et 9. Un commuta-
teur interne sélectionne ces broches
dans l'ordre fixe 11, 10 9, la valeur de
la résistance RA connectée à la broche
11 détermine donc la fréquence de la - Aiim.+VE (masM )
première tonalité du groupe-code.
La partie RX comporte un amplifica-
teur de signaux qui permet d'opérer à
partir de signaux à bas niveaux (couplés
A.C.). Le commutateur de sortie RX
(broche 3) a une action bistable et
change d'état chaque fois qu'un groupe-
code correct est reçu. Le contact peut
être mis ON par une adresse correcte;
il restera ON jusqu'à ce que la réception
d'une nouvelle adresse le mette OFF. Le
contact peut également être mis OFF en
mettant momentanément à la masse de
la broche de remise à zéro du RX (bro-
che 4); si cette broche reste à la terre en
permanence, le contact de sortie RX
restera OF F en permanence quels que
soient les codes reçus. Fig. 3: Dillgramme Simplifié du FX 207.
Appel sélectif de sous-sta On utilise ici des lignes séparées pour Si le contrôle de validation est au
l'appel et la réponse à cause du faible niveau 0, un seul groupe-code est
ti on délai de transpondage automatique. En envoyé à chaque action de validation
ec c . d cer n effet, en utilisant une seule ligne, TX. Si ce contrôle est sur le niveau 1, en
La figure 7 représente un système d'autres sous-stations du réseau pour- plaçant la validation TX sur le niveau 0,
d'appel simple station principale/ sous- raient détecter des pseudo-codes pro- on a une émission continue du code affi-
station utilisant le FX 107. La sélection· venant partie de l'adresse partie de ché aux entrées X, Y et Z.
du code adresse de la sous-station se l'accusé de réception. On peut éviter Les groupe-code reçus par le FX 307
fait en commutant les résistances RA. cette difficulté en donnant la même fré- apparaissent sous forme de niveaux
RB et RC sur le FX 107 de la station quence à la première tonalité des logiques décodés aux sorties X, Y et Z.
principale; la réception du code par la groupe-code de toutes les sous-stations Par le biais d'un décodeur binaire/ octal,
sous-station déclenche une commuta- ou en retardant systématiquement le il actionne les fonctions locales corres-
tion. transpondage. pondantes. L'impulsion indiquant qu'un
La sous-station est connectée pour le Il faut noter que la station principale code a été reçu peut être utilisée pour de
transpondage automatique, elle retrans- et les sous-stations doivent avoir une l'échantillonnage par exemple. On peut
met son code à chaque fois qu'elle le masse commune. utiliser les entrées de contrôle pour
reçoit. Cette retransmission allume la diverses fonctions dont le verrouillage.
lampe « accusé de réception » de la sta- Transmission en code multi L'encodeur du FX 207 peut être une
tion principale. L'action de transpon- pie simple matrice de diodes. Le décodeur
dage peut être localement contrôlée si du FX 307 peut être un 74 145 avec
nécessaire afin que la station principale e séparateur MOS / TTL aux bornes X, Y
puisse vérifier ainsi que la fonction télé- La figure 8 montre comment on peut et Z.
commandée a bien été effectuée. transmettre entre deux points différen-
La station principale et la sous-station tes instructions à l'aide d'un FX 207 et Appel sélectif
peuvent être remises hors circuit locale- d'un FX 307 en utilisant une seule ligne. ~vec accusé de réception
ment ou encore la station principale Le code d'instruction désiré est affi-
peut alors émettre le code de la sous- ché aux entrées X, Y et Z du FX 207 soit t ' ï 'nJ' ' t
station afin de la mettre hors circuits et directement soit par le biais d'un enco- On peut facilement mettre en applica-
éteindre la lampe «accusé de récep- deur octal /binaire. On le transmet tion des systèmes complexes et sophis-
tion» dans le cas de transpondage auto- ensuite en mettant à la masse la broche tiqués de transmission à l'aide des cir-
matique décrit ici. « validation TX ». cuits de la série FX'07. La figure 9
Station
_l:igne~~n!_S _ ~·!:! !1'~_:-!!a.!!~s_ _
principale
r ,.: --=-
Lampe
•f f 8
't Sélection
du code
de la sous-st.rtion
1
1 1
1:
1
-------------- - -- -~
Sous-station 'N• 1
d'accusé 1 1
de réce ion
Relais local
ou lampe
•1
Transpondage automatique Transpondage contr616 localement
Encodeur ,.._.
Ta 01P __ _____ __ Ra •Ir> Décodeur
FX • 107 FX • J07
81ignes/31ignes 31ignesj81ignes
1
Sortie de
Con trOle de l'i"1JU~sïon Fonctions localee
Sélect eur ...fi Mode de contrôle 1et 2
d 'i nstruct i o~s . / III validation
verrouillage/ Rà Zjmise à jour
«Code reçu »
EmtsSion
~ d ·instructionS ~
S t etoon
princopele
Affichage ._JL
de l'a dresse
reçue en FX 107
accusé de
~oon
Validation TX
Affic hage
de 1'6tat Informations
de le
sous - d'6tet
station
La cardiotocographie *
Surveillance électronique
de l'accouchement
les spécialistes de la périnatalité s'accordent à reconnaître qua-
tre points importants à surveiller :
1 - la contraction utérine
2 - le relâchement, la dilatation (phénomène intéressant à étu-
dier, mais qu'il n'est pas encore possible de traiter électroniquement)
3 - la fréquence cardiaque fœtale
4 - le pH sanguin fœtal et les constantes acido-basiques.
Seuls les points un et trois peuvent faire l'objet d'une surveillance
simultanée et continue par les moyens que nous avons à notre dispo -
sition.
instantanée. Battements / mn
ll__ _.rE:
v_Ote
__
indirecte
Phonocardiographoe
~--~ ECG abdominal
Ultra sons
Capt.eur de deplacement
.
e
Varoatoon d'impedance
Activite utêrine
++
2
~' 30 bpm
l bpml 180
_L 10·25 bpm
5·10bpm
·~.-.~
100~ ~·
@-~~l~l
Fig. 2. -Mesure de la fréquence cardiaque fœtale et
du travail utérin au moyen du cardiotocographe (doc.
0J;'
Aetovotè uterone
s AetiVlte uténn.e
L'intérêt essentiel de la méthode est codifier ces résultats, et de mettre en (baisse de fréquence en rapport avec la
de pouvoir enregistrer simultanément la évidence ceux qui semblent offrir un contraction utérine), n'ont pas de signi-
fréquence cardiaque fœtale et les aspect pathologique. Résumons ces fication particulière.
contractions utérines. C'est la valeur de résultats. Par contre, certains autres Dips, ceux
cette fréquence, d'une part, et le déca- du type Il notamment, sont très péjora-
lage dans le temps (d) entre le minimum tifs. Ces Dips montrent que la vallée du
de la bradycardie (baisse de la fré-
quence) et l'acmé de la contraction uté-
Interprétation tracé de la fréquence cardiaque fœtale
se présente avec un délai de 30 à 50
rine,d'autre part, qui fournissent les élé- des tracés secondes après l'acmé de la contraction
ments de jugement d'une éventuelle utérine. On retrouve le même pronostic
souffrance fœtale. dans le ralentissement tardif de la clas-
L'ensemble des tracés obtenus sont
La fréquence cardiaque est une groupés dans la figure 3. D'une manière sification de Hon. Ce pronostic est une
mesure instantanée, elle est déterminée générale, la fréquence cardiaque fœtale souffrance fœtale provoquée par un
à chaque battement du cœur par la (FCF) de base se situe entre 120 et 160 débit sanguin placentaire diminué, une
mesure de la période T. Ainsi F!mn) battements par minute. Il semblerait complication du cordon, une toxémie,
= 60/T!sl· Cette analyse est extrême- qu'une augmentation de la fréquence une hypoxie, une contrainte à l'expul-
ment fine et permet de suivre les varia- (tachycardie persistante) au dessus de sion, etc.
tions de cette fréquence lors de l'accou- 1 60 soit un élément péjoratif dans L'aspect clinique des phénomènes
chement. l'apparition d'une souffrance fœtale. observés est suffisamment précis pour
On peut dire également, que les Pour certains auteurs, le ralentissement accorder un crédit à cette méthode.
mesures sont effectuées par voie indi- (bradycardie) en dessous de 120 serait Déceler, au début du travail ou en cours
recte lorsque l'on n'a pas accès à la aussi un élément qui devrait déclencher d'accouchement, des anomalies fonc-
cavité utérine et au fœtus, c'est-à-dire une alarme et une surveillance, mais tionnelles, permet de prévoir ou de pré-
lorsque la poche amniotique n'est pas l'unanimité n'est pas faite. venir les complications post-natales.
encore rompue. Dans le cas contraire,on Ce qui précède est vrai dans la mesure Reste maintenant à mettre au point une
utilise la voie directe en plaçant un cap- où la tachy ou la bradycardie persiste un technologie électronique propre à met-
teur intra-utérin et une électrode sur la certain temps (plus de 10 mn en tachy tre en évidence des phénomènes.
présentation. et plus de 3 mn en brady). Autrement,
Les résultats obtenus sont sujets à les variations de la fr'équence cardiaque
interprétation. L'utilisation du cardioto- fœtale sont transitoires et affectent des
cographe de Hewlett-Packard (fig. 2), formes particulières dans leurs tracés.
par exemple, a permis à trois cliniciens: Ainsi, la présence d'accélération transi-
Caldeyro-Barcia, Hon et Hammacher de toire, de spikes .et de certains Dips
3 =-Méthode
La par ECG abdominal La mesure
cardiofréquencemétrie ju travail utérin
Cette méthode ne remplace pas les
fœtale précédentes , mais les complémente. La contraction utérine , favorisant
C'est un comptage,par voie externe, des l'expulsion du fœtus, se manifeste par
Il existe plusieurs moyens d'enregis- ondes R. Mais, là aussi, I'ECG fœtal divers phénomènes que l'on peut mettre
trer la fréquence cardiaque fœtale, soit apparaît comme la partie d' une onde en évidence par voie directe ou indi-
par voie directe : ultrasons (effet Dop- complexe comprenant également I'ECG recte. L'intérêt essentiel de cette mesure
pler), phonocardiographie, ECG abdomi- maternel , les potentiels musculaires n'est pas la recherche d'une valeur abso-
nal, soit par voie directe : ECG par élec- (myogrammes) et quelquefois le 50 Hz lue de la force de contraction, mais la
trode céphalique, après rupture de la du secteur (fig. 5). corrélation qui peut être établie dans le
membrane amniotique.
La méthode consiste donc en un fil- temps entre l'évolution des courbes du
trage, puis une division du signal en un travail utérin et de la fréquence cardia-
1 - Méthode ultrasonore ECG maternel et un ECG fœtal. Ce der- que fœtale instantanée.
nier est ensuite traité par une logique En effet , à efficacité égale, la force de
Cette méthode utilise les change- électronique afin d'alimenter l'enregis- contraction peut varier selon que nous
ments de fréquence (effet Doppler) d'un treur. avons à faire à une primipare ou à une
faisceau d' US causés par les mouve- L'avantage de cette méthode est multipare . selon la force musculaire pro-
ments des parois du cœur fœtal , ou de d'apporter une meilleure précision dans pre à la femme en couche. selon le début
la valve mitrale. La mesure s'effectue à la mesure instantanée de la fréquence ou la fin de l'accouchement ,etc. Chiffrer
travers la paroi abdominale maternelle, cardiaque fœtale. En outre , le déplace- en valeur absolue cette force n'apporte-
c'est donc une mesure externe (non san- ment des électrodes est aisé, lorsque rait rien d'exploitable. En revanche ,
glante). Toutefois, l'orientation de la l'on recherche l'emplacement adéquat comme nous l'avons vu précédemment.
sonde émettrice sur une structure car- pour un signal fœtal optimum. le décalage entre l'acmé d'une contrac-
diaque qui se déplace pose parfois des
problèmes de continuité dans la mesure.
M M M
2- Méthode
phonocardiograohiaue
Un détecteur acoustique (micro-
phone) transforme en impulsions les
bruits du cœur ; d'où est extraite ensuite . F F F F
battement par battement, la fréquence
cardiaque instantanée. En réalité ,le pro-
blème n'est pas aussi simple car le signal
de sortie du microphone est formé des
bruits cardiaques du fœtus et de bruits Myogrammes
parasites provenant , par exemple , du
cœur maternel, des intestins, des mou-
vements du flot sanguin et des sources
extérieures telles que la parole , le frois-
sement des draps, etc.(fig. 4). Le signal
de sortie du microphone est amplifié, fil-
tré et le niveau en est contrôlé. La plu-
part des parasites aléatoires sont élimi-
nés ici et le signal résultant est commu-
nément appelé phonocardiogramme
fœtal. Normalement , le battement du
cœur produit deux bruits. Le premier
lorsque le muscle cardiaque se
contracte, le second lorsque les valves
se ferment après relaxation du muscle Fig. 5. - S19nal complexe relevé ,; p11rrir des éle ctro-
cardiaque. Sur la figure 4, les bruits car- des abdominales. •
diaques repérés 1 sont facilement dis-
Ampli OC
Vers enregistreurs
Indicateur
panneau avant
du tocographe
Générateur
Filtre 1+-'--~de signaux
rectangulaire
Conclusion
2 - Mesure par capteur
de déplacement Bien que la surveillance électronique
ne remplace pas la surveillance clinique,
il n'en est pas moins vrai que les progrès
de ces dernières années apportent une
Un capteur de déplacement , monté aide précieuse à l'obstétricien. les nom-
dans un boîtier, est maintenu sur l'abdo- breuses observations cliniques effec-
men au moyen d'une sangle. le capteur tuées à ce jour ont permis de codifier un
est attaqué par un palpeur dont le dépla- protocole d'examen dont les résultats
cement est fonction de la tension uté- signent la pathogénicité, ou non , des
rine, il donne une valeur relative de la tracés obtenus.
force des contractions. Certains modè-
les de capteurs combinent, sur le même La découverte d'une souffrance
axe du palpeur, le capteur de déplace- fœtale au cours de l'accouchement,
ment et le microphone. La figure 6 déc.Jenche la mise en œuvre précoce des
montre le schéma du canal de mesure moyens thérapeutiques. Cela justifie
de l'activité utérine, contenu dans le boî- amplement le développement et la dif-
tier. C'est une seconde méthode per- fusion de cette technique.
mettant la mesure par voie externe. J . TRÉMOLI~RES
~
~l
d'un circuit d'axage C, D, R qui atta -
chera, à chaque voie, un piédestal
9r
v,
rl: ,
D~ 1-
R
· Entrees
1
--- ~--·~
"'V'VV\
___J
~
continu « Vi ». Le sens du câblage de la
diode D fait paraître les signaux de
~1/1(1 œa
r
--- -3 Sortie
y Synchro ext.
8,
-- --.4 commune 8
~
~
-- -s 1----
2
v. -- ... s
1-
-- .. 1 A 3
B
-- -a c
~~ 1 1 4
1-
4051 Compteur
5
binaire
t 1 6
fsv
r-----_J 1-
~~ Oscillateur
7
pilote 8
Réalisation
La figure 6 donne un câblage
imprimé possible. Les composants
doivent, dans ce cas, être implantés
conformément au plan de la figure 7.
Pour gagner de la place, diodes et
résistances en parallèles correspon -
dantes sont montées superposées,
comme le montre un gros plan. Si les
composants sont bien implantés, en
absence de signaux d'entrée, on doit
pouvoir observer, sur l'écran de l'oscil -
loscope, un escalier à huit marches. En
présence de signaux, on peut vérifier,
à très grande vitesse de balayage. la
0 place occupée sur l'écran par chaque
voie. comme le montrent les photos
respectives.
Fig. 6. - Gravure du circuit imprimi>
+SV
~ ~ R 9 ~
0
OV 1 n
--~~-----0
~
.~
~ R 1 r
~ R 2 t
~
iR 3 J
4R 4
fR 5 l
-Œ:I}- Entrées
- ..( R15).
.f R 16 }..
0 2
..{R111. 1
0 0
"'{~~
1
0 3
1
Sortie 0 5
..! R25~ 1
ooi R26 ~ 0 7
1
0 6
1
0 4
i R 14 ~
1 R 13 • 1
0 0 Fig. 7. - Implantation
des composants.
-
1: ::l
c:
-
~
- -·
·
~-
-• .,
'
1:
T-- ~
-~
r
-
c··~iio.i
l'l'li
_ ·w=
~
..
1: ::J
.
..
--
l:::l
.....~
--
- 'P!I!'!
---
..
Photo 6. - Temps de montée de /"escalier dans le cas le plus défavorable (en Photo 7. - Les hwt vo1es que voici correspondent 11ux sorties d'un compteur
vert1cal: 1 V 1div. ; en horizon till: 0, 1 tts 1div.). binaire à 12 étages, type 4040.
Convertisseur analogique
impulsionnel
utilisant le UAA 180
(premier prix du critérium numéro 1)
+Vcc
15t----T---i.
UAA180 lfot-~---i
R
R
llt-----+--1
IOt-----+--1
Somme Dérivée
R_2oon 0 _IN4148 Z-lOOkn
+V cc
RC_ SfJsec UJ-16 _J-6V
Fig. 1 : Montsge de bsse fournisssnt trois informations sur U 17: qusntificstion. signe de le dérivée, valeur de la dérivée.
~-
110kn
UOI<Q
uokn
lOkQ.
Fig. 2: Compt.ge de 0 ~ 100 avec 2 UAA 180. A partir de ce moment. la puissance 2) Domaine d utilisation
R . , . : 1}Lorsqu. 1 • OV, riglar ltJ pot troffstlt du UAA 180 sera celle de l'analyse que
PT pour avoir 2 • OV. 2}Lonqw 1 cro;r, réglerP3 Le domaine d'utilisation couvre tou-
l'on appliquera à ces trois informa- tes les applications réservées à un affi-
(gain}pour qw 2 wive 1 t»r valeutS inférieures (v.
, . 3}. 31 Lorsqu. 1 croFr trun kM/on, régler tions. Les deux paragraphes suivants chage numérique à deux chiffres ayant
P2 f• 5VJ pour obterlir MUf kM/ons sùr 3 (.ri V = suggèrent deux analyses différentes une précision de 1 ou 2 %, pour un prix
91 12 V! (v. grapM 3/. applicables à ces trois informations. compétitif. En effet. les deux UAA 180
Analyse du signal quantifié remplacent :
1
; j.,.,;!"": : .
•:•: "-:\"::
• •
o • •
0000
1 •·:• : ·
1
o • o
: ".' ·=;[.''"
o o
0
o
oo
00
+-+-~.........j-.!-+--1;"'"•-.+:'.,....:.~-1---+i--4-;-+
'
0000 00
o 00
! :
-+-
ig, 3: Tensions refiveêssui e montege de e . · .· · · ;· · .. · ·-·--
oo_j_ ___ ... :..;_ . .:~.:...: •
- •
".:.'0...:.;.figure 2 evec un enregistreur grsphique X- Y. L 'exe ..: :. . _::.... • .. 00 ..... .. ... . . . .. 00 . : .• • • 00 • 00 ... oo •• •oo •
·=~~ j.' OXcoffespondilluensiond'entréeU17eupoint .. · ·; · ; ~ ! :. !
-:jT" ~j !~/:':c;~!~~;:,~ :~:ec:~:: ~~co~~~.!~ ~J ... ·-·· --i·:~~ .. oo• oo·-- ---+--· --:+-·= .. +:·· ·---;-· _
___ . ........ .
:: .. ·: teflS/On quentJf1ée du pomt 2 (courbe 2Jdont che- ! ·!·;.: !·:-;: ·:
: · · :. . :.
:-7,7:'queéche/onco"espond81econductiond'unediode . . •.: . t : ;; : . :. ; . 1• : 1• ; : ;
~ :...::..deleberredesdizemesetquiser18décelerleréfé- ::: :.:: : .. ::· ·. . . · . ·- ·... i_ ....... -;i-· ·-1:.-: --~--- 7 ---!---- -oo i· ..
:;;; ;::;renceU3-16dusecondUAA 180. 3/Le tension;;;·;:; ;:;:"::::.:":::: ::: · ·:· :; .::: :::; :;:: .. j .. · .: · : j · ; ;
~Eau point 3 (courbe 3) dont cheque échelon corres- .. · .. .... .. · .. .. .. · · .. • .. · · · · ; ·
:::: ;:;: nond 8 le conduction d'une diode des unités. On.:; :;;- :·. : ., .!·: :::· · ! · · · l· :; L,: ~ ...L .... ooL ... _j ___ ::.r:: .·. · ·__
.. =:: remarquerequeletension(2Jsuittrésexectement :=,;;:; !!!!!!!!! ::: 1· · : .::. ·· :. ·.: '(:; ·::·;:;:: :; j ... : .: ·.:! · · · : l:
' - f : l e t~ns10n U17(1Jiors de le conduction de le pre· i:ii:i i;;:;ii:; i.i:j-:': ::":::i :· i::.: i:
! ;.' .. ;_:ii : i; : : .:;: . . : : ;
1 :
~mlerediodedechequequar1et(pomtAJ.Percontre-:::·:::. ::::;:::. ::: •.:: : · .. .':. : ·:.: .': ; ..... :--:r:-:-: -- _: ... r.-·!----•
· T .;1Hmerched'escelter .. correspondant8/'ellumege :~ l~;;; ;;;;·;;;· ·; ;;:.:. ;: !· .: .. !:=:: ::;:, : .. :=::: ! ! : ;:: !·.:.1:.;. · : .!. j. 1
~destro/Seutresdlodesdechaquequer1etestébré-: :: :: :: ::::::: · : ·: . . :·,t:·:. ·::; ·:: :::: .... ::: . · . . . :· . : :·: · · ·.! . : : ·
.:.· ·_chée(pomt8t Cectentreine uneeffeurd'ellumege · 1'':::: :::: . .. • • t ... . · !:: · i .. ·:::: :. :::·j.::.: : · ::.i., :. _J..__ i. .~.. :.. ...
~r-:: -· "! 1 r.-~--
:;;; ;;;; d'une d1ode sur les unités (point 8'}. En effet, le:;;;;;;;;;;!!! ·;:;:-· .... :.::::::.:: : ::·: :::: :::; ;:;: !:: · :::· L I
0000 .... 00· • 00 0
::· ·.:
?:~décalege de le tension U3-16 dusecondUAA 180::: :::: :::: ::: :; : ..: ::.:_·!_i ;_:.::. :.:;':,· .. :":.:•=.'.:.·:.: _:,!,'.:.::.
_ ;_:_._:;_ :.::·
. ::. ! · :·,-, · :
:. : .:: est elors légèrement erroné. ::: :::: :::: :: :r .; • .1 -· 1 Y l12ci
0'?\~~H~ =::'n::~:~r~: ~~~:p: ... _::;:: :::~ i~'i ~:~: ~:~~ ~:~: :·: · ·: :·=: :::L:· :'.1 ' ... ·::: :::: :::= ·::: · · G /:.·
dértvatton
UAA
180 2
12t---L--'
8
- - temps
Photo 5 Photo 6
+12V
150n
SJkn
5.1k!l
mise- en forme
+12V
amplification seuil de e
16
on
Figure 6
1...
e,
Fig. 7. -Evolution de le tempéreture dens un réec-
teur dens lequel se déroule une réection chimiqutl.
Déterlllinati on
des circuits de ton alité
caractéristiques de certains circuits colonnes lummeuses ou à voyants arithmétique est évtdemment
afin de pouvo1r ut1ltser les méthodes luminescents numériques. 11 000 Hz.
proposées pour d'autres apphcat1ons
pour d'autres cas particuliers ou pour
L'utilisateur sait ainsi quel est l'effet Dans les deux cas B / fc = 1/ 5 envi-
produit par ses réglages, ce qui lui per- ron.
d'autres données numériques. met de les effectuer mteux et de les
Les ctrcuits de tonalité ne sont pas Lorsqu'il s'agit de filtres éliminateurs
retrouver par la suite.
nombreux et sont connus de tous. de bande. la fréquence « centrale »
Parmi les dtspositifs BF, il y a en un peut être défmie de la même manière.
même des utilisateurs d'appareils BF, grand nombre qui sont économiques,
non techniciens. Dans les filtres passe-haut ou passe-
donc accessibles aux amateurs et aux bas. la fréquence dite « centrale»
Il s'agit bien entendu principalement utilisateurs non techniciens qui pour- prend des valeurs Inhabituelles.
des su1vants: préamplificateurs cor- ront se procurer des appareils tout
recteurs pour phono, magnétophone, fatts de prix raisonnable. En effet, dans un filtre passe-bas. la
circuits actifs ou passifs de tonalité, fil- limite supérieure est fe dite aussi fré -
tres destinés à l'élimmation des ronfle- quence de coupure et la limite infé-
ments et ceux éhmmant les siffle- rieure est zéro, donc f 0 serait nulle si on
Filtres éliminateurs la calcule comme moyenne géométri-
ments. le souffle et autres bruits à fré-
quence élevée, réglages de volume de ronflements que et égale à f c12 si elle est la
physiologiques, etc.. etc. et de sifflements moyenne arithmétrique.
Depuis quelque temps sont apparus De même, dans un filtre passe-haut,
ou réapparus sous une forme nouvelle. Il est presque évident que les filtres la limite inférieure est fe la fréquence
les circuits de tonalité suivants: filtre antt-ronflement seront des filtres de coupure et la limtte supérieure est
de parole, circuits de tonalité à trois passe-haut et que ceux qui élimineront f = infini. De ce fait f 0 sera, quel que
voies (au lieu de deux) et même à qua- les sifflements seront des filtres passe- soit son mode de calcul, infinie comme
tre et c1nq voies. incorporés dans les bas. la limite supérieure.
préamplificateurs. On pourra également inclure dans Vot ci à la figure 1, les emplacements
Il est évident qu'à partir de quatre ou cette catégorie, les filtres éliminateurs de fo et de fe.
cinq voies de tonalité, on entre dans le de bande qui trouvent parfois des
applications Intéressantes. En (Al la courbe représente la bande
domaine des égaliseurs. A noter que passante d'un filtre passe-haut ; en (8),
les égaliseurs peuvent être graphiques Ces dispos1t1fs peuvent être passifs il s'agit d'un filtre passe-bas ; en (Cl on
en utilisant des potentiomètres à ou actifs. S'ils sont passifs, on n'y trou- montre la courbe d'un filtre passe-
réglage rectiligne, mais aussi non gra- vera que des composants LCR, où les bande avec deux fréquences de cou-
phiques, s'ils sont commandés par des bobines L seront absentes chaque fois pure feb du côté des basses et feh du
potentiomètres rotattfs. Il en est de que cela sera possible. côté des fréquences élevées.
même de tous les ctrcuits de tonalité. Les filtres actifs comportent généra-
Toutes les fréquences fe ont comme
Les mélangeurs tout comme les lement des amplificateurs à contre-
ordonnées 0, 707.
égaliseurs, sont connus depuis plu- réaction sélective dont l'effet est le
sieurs dtzaines d'années mats c'est même que celui des filtres passifs mais En D on a représenté la courbe d'un
actuellement que ces appareils com- qui permettent d'obtenir, dans de filtre éliminateur de bande. Les deux fe
mencent à intéresser le grand public. nombreux cas, un gain supérieur ou correspondent alors à l' ordonnée
Ces deux sortes de dispositifs sont égal à 1. 0,292 = 1 - 0,707 106...
f""''
·~z-t -0- fcb fo fch
Filtre passe-bas,
fe
=
= Pfo
(3)
(4)
dans laquelle R2 et R3 sont évaluées
avec la même unité, d'ailleurs quelcon-
La valeur de Q est alors liée à celle que, Vs = tension d'alimentation,
Gatn relaltf
de p par la relation suivante, mesurée en volts. On prendra Vs
@
= 24 V par exemple.
p = \IX'""'+Y (5 )
Les autres relations sont :
1
où x =1- 2 0'2 y = x2
+ (7)
Pour simplifier les déterminations
Fig. 1 des circuits, voici au tableau 1 les Q
valeurs de Q en fonction de fe dans les c, = (2 Ao + 1) (8)
filtres passe-haut et passe-bas.
C2
R2
(9)
TABLEAU 1
fe fe ( 10)
Q (f. p. haut) (f. p. bas) R, = 2 r. f 0 0 C, (2Ao + 1)
~ortie
Cl 2MI\ 112lMlt7
Fig. 5
0
- 3d8 ~~ -- ~ ~ J
7 r--.
10 i
1 1 8•3000-300-
20
1 v
1
~
1 1\ 1 1 i
30
1 \ 1 1
1 '1 \ 1 !'1
40
1 Il \ !
1 1 ! 1
~\~
... 1 1 Ill 1 1
10 20 so • 2110
,___ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _...:.FIIE
~
• 111 a
~NCE EN HEinZ
GUE
IIi • a 5011-
Fig. 6
à 300 Hz : - 3 dB environ,
Q
à 3 000 Hz : - 3 dB environ, c, = 2 1l' fo Ao R1
(22)
c'est-à-dire la bande B prévue car à un
gain relatif de 0, 707 correspondant
Q
- 3 dB (de tension). Utiliser un LM 387.
R2 =(2 0 2 - Aol 2rr fo C1 ( 231
Avec ce filtre, on peut prendre Q
<; 10 dans les montages BF. Le pro-
Filtre actif duit gai n . largeur de bande A . B est
passe-bande égal à 20 MHz et le gain en boucle
ouverte (sans contre-réaction) est de
Les f iltres passe-bande sont utilisés 104 dB, et cela avec une faible distor-
pour séparer une bande relativement sion.
étroite par rapport à la bande totale. La méthode de détermination sim -
On utilise les f iltres passe-bande dans plifiée exige de fixer d'avance quelques
les analyseurs de fréquences dans les valeurs de paramètres. On se don nera
distorsiomètres, dans les égaliseurs par conséquent f 0 , Ao et Q. La valeur
graphiques, et dans de nombreuses de R3 sera inférieure à 240 k.Q, par
autres applications, paç exemple dans exemple 200 kS2 et celle de R4, 24 kS2.
les synthétiseurs musicaux. On prendra également c, C2. =
A la figure 7 on donne le schéma Connaissant R3 et A0 , la formule (21 )
général d'un filtre passe-bande qui, donne R,.
contrairement à celui « de parole » La formule (22) permet de trouver la
proposé plus haut, ne nécessite qu'un valeur de C1 en fonction de Q , f 0 , Ao et
seul élément de circuit intégré LM 387. R1 connues.
Les formules générales de calcul de La formule (23) donne R2.
C7
~J-F--I,},Af---...---"--1
- ISY
sort1e
Fig. 8
C4 est un condensateur de 10 â On a rr f 0 R3 C, =
3,14 . 20 000
100 nF, selon la fréquence f 0 choisie. . 200000.820/10 12
Exemple numérique
ce qui donne Q =
10,304 valeur pro-
che de 10. On a d'ailleurs utilisé les
Soit â déterminer un filtre actif selon valeurs, arrondies de paramètres.
le schéma de la figure 7, avec les don-
nées suivantes : f 0 20kHz, bande=
=
passante â 3 dB, B 2 kHz. De ce fait Choix Cl
0 = f0 / B 10.= des circuits intégrés 1!3
On adopte les valeurs suivantes : R4
= 24 k.Q. Dans les montages BF décrits, utili-
1° On calcule R3 en fonction de la sables dans les préamplificateurs et
tension d'alimentation, 24 V et de R4, autres applications, on utilisera le cir-
â l'aide de la formule, cuit intégré LM 387 â deux éléments
identiques, dont le brochage est le sui-
vant :alimentation + broche 6, alimen-
R3 = (...Y!.
2,6
- 1) R4 (24) tation - (masse) broche 3.
Premier élément : entrée inverseuse
Fig. 7
ce qui donne, avec les valeurs choisies, (-)broche 1, entrée non inverseuse (+)
broche 2, sortie broche 4.
R3 = 198 k.Q arrondi â 200 k.Q. Second élément : entrée inverseuse
(-)broche 8, entrée non inverseuse (+)
D'après (21 ), on a R 1 = 100 k.Q· broche 7, sortie broche 5.
D'après (22), on a c, = 790 pF, On pourra choisir l'un ou l'autre élé-
arrondi â 820 pF. ment et dans les montages stéréo, ou
La formule (23) donne R2 = 488 .Q, monophoniques, on pourra monter les
arrondi â 4 70 .Q. deux éléments pour une même fonc-
tion ou pour des fonctions différentes.
Voici les formules de vérification :
Ces Cl sont avantageux. Ils sont sim-
(25)
ples â monter et donnent de très bons
résultats, notamment en ce qui
concerne la distorsion. On a :
fo = (27) a) Montage passe-haut, 0 ~ 0 , 1 %
b) Montage passe-bas, D <; 0, 1 %
c) Montage filtre de parole, 0 ~
Q = rr f 0 R3 C, (27) 0,07%
d) Montage filtre 20 kHz , D
Vérifions les résultats avec la rela- < 0,01%
tion (27) par exemRie. D =
distorsion
La conversion
analogique-numérique
et numérique-analogique
Avec l'avénement des circuits intégrés à
grande échelle, les convertisseurs se sont miniaturisés en
même temps que leur prix baissait. Les domaines d'appli -
cation se sont en conséquence agrandis ; instrumenta-
tion, tests automatiques, générateurs, ligne à retard,
interfaces pour l'informatique (table traçante, affichage
T .V.), télémesures, etc. Le but de ces quelques pages n'est
pas de développer la théorie complète des convertis-
seurs : la place nous manquerait. Par contre, nous pou-
vons donner un descriptif sommaire des techniques uti-
lisées, et un moyen, par l'intermédiaire d'une bibliographie
et d'une liste d'adresse, pour trouver le convertisseur dont
on a besoin.
xltl X(f)
fmoa
.,(t) U(f
,.
..,,, T 2T 3T 4T ST 6T 7T
.
1
IT
1
1
X'ltl
0 ,,. f
...o
d
l'entrée. Appelons T la largeur de
u( t) s'écrit : consiste à remplacer la valeur exacte
l'impulsion. La transformée de Fourier
du signal par une va leur pouvant être
u (t) = I: (t-nT) du signal échantillonné s'écrit alors:
générée par le codeur numérique et se
X(f) fr.t)
0 , 1 V et que la tension d'entrée attei- dont tous les bits sont à zéro sauf le pas et l'on préfère utiliser un interpo-
gne au maximum 16 V. Supposons dernier à droite valant 1, comme lateur (interpolation linéaire du premier
d'autre part que le codage s'effectue l'équivalent numérique du quantum. ordre). Cette méthode permet d'obte-
en binaire sur 5 bits. Le codeur va donc Dans le code BCD, chaque chiffre de nir une bonne restitution de la bande
générer des nombres allant de 00000 0 à 9 est représenté par les combinai- utile mais laisse subsister quelques
à 11111 , soit 32 possibilités. Alors sons sur 4 bits de 0000 à 1001. Pour déphasages.
que le nombre de quantum qu'il faut un nombre composé de plusieurs chif-
pour atteindre 16 V est de 160. On ne fres, chaque chiffre est codé de cette Le convertisseur
dispose pas d'assez de bits ; il faudrait manière sur 4 bits. Ainsi, 15 s'écrira: analogique 1numérique :
donc soit coder sur 8 bits, soit diminuer 0001 0101 ; de même, 24 s'écrira :
la précision en passant le quantum à ~) Fonction de transfert
0010 0100.
0 , 5V. idéa le d'un CAN
Il est très souvent utile d'avoir une
Il faut noter que l'erreur de quantifi- indication sur le signe, la grandeur ana- La fonction de transfert idéale d'un
cation est toujours inférieure au quan- logique pouvant être positive ou néga- CAN est définie par les deux équations
tum (fig. 4). En pratique, on limite cette tive. On peut pour cela simplement suivantes:
erreur à ± q/ 2, en choisissant le nom- rajouter un bit réservé à cet usage 81 82 ..ê..o..)
bre de quanta qui se rapprochent le valant 1 pour les signaux positifs et 0 Enom = U,., ( 2 + 4 + •· · + 2"
plus de la valeur désirée. On remar- pour les signaux négatifs. On peut éga-
quera que la précision de la quantifica- lement compter en binaire naturel, le Enom - 21 · u~ n <
u < Enom + 21 · ~ u~
tion varie avec l'amplitude du signal nombre 0 correspondant à la tension la 2
d' entrée : si r amplitude est grande, plus négative. Si le code utilise n bits, Enom désigne l'ensemble des ten -
l'erreur est faible: ± q/ 2 devant 300 le nombre correspondant à 2"· 1 sions d'entrée pour lesquelles l'erreur
quanta, cela est négligeable ; par s'obtient pour une tension nulle. En fin, est nulle, les différents Bi valant 0 ou
contre, pour les faibles amplitudes, on utilise souvent en liaison avec un 1.
l'erreur est beaucoup plus grande. calculateur, le code complément à 2.
Pour contrer le défaut de cette quan- u,.1 représente l'amplitude maxi-
Dans ce code, un nombre positif male de la tension à convertir (tension
tification dite linéaire, on préfère sou- s' exprime par son équivalent binaire, à pleine échelle).
vent utiliser une quantification loga- tandis qu'un nombre négatif s'obtient
rithmique : q, = a log i. On peut ainsi en prenant le complément de chaque U représente la tension d'entrée.
obtenir une bonne précision dans la bit du nombre positif correspondant et On remarque que les transitions se
quantification. en ajoutant 1 au bit de plus faible produisent pour des tensions :
poids.
Les codes utilisés 1 U,"
Enom +y· ""2"
La dernière étape d'une conversion La rest itution
analogique-numérique consiste à éta- Nous avons passé en revue les diffé-
. \ n.c,so 0
blir une correspondance bi-univoque rentes étapes servant à la conversion La résolution est fixée par le nombre
entre le nombre de quanta et son analogique/ numérique. Voyons main- de bits fournis par le convertisseur ;
expression dans une base déterminée. tenant comment l'on peut restituer un elle définit la plus petite valeur de ten-
Les codes couramment utilisés sont les signal analogique. On utilise cette fois sion que le convertisseur peut coder.
codes binaires. On travaille don'c avec un convertisseur numérique/ analogi- On indique généralement la résolution
des 1 et des 0 mais on peut coder de que dont le fonctionnement de détail parr= 1 / 2", n étant le nombre de bits.
plusieurs manières différentes. sera expliqué plus loin. Une fois les bits.
Le code binaire naturel est certaine- échantillons restitués, on obtient une
ment le plus connu. Pour écrire un fonction x· (t). Il faut ensuite reconsti- c) Temps de conversion .
nombre (base 10) en binaire naturel, il tuer le signal initial x(t). Cette opéra-
C' est le temps nécessaire au conver-
suffit de le décomposer suivant les tion s'effectue en faisant passer les
tisseur pour stabiliser une information
puissances décroissantes de 2. Ainsi : échantillons dans un filtre passe-bas
numérique en sortie lorsqu'une tension
Il est habituel de poser le mot cons- idéal de fréquence de coupure Fmax.
est appliquée en entrée et que le
titué den zéros, comme correspondant Malheureusement, un tel filtre n'existe convertisseur est prêt. A ce temps de
à une valeur nulle à l'entrée, et le mot conversion, il convient d'ajouter le
52 = 1 x 2 5 + 1 x 24 +0 x 23 + 1 x 22 +0 x 21 +0 x 2° temps nécessaire pour la remise à
zéro, le temps total permettant de
connaître la fréquence maximale de
conversion. Notons que le temps
nécessaire à l'échantillonnage est géné-
ralement très faible durant le temps
CON
nécessaire à la conversion. C'est pour
cette raison que l'on utilise presque
011 exclusivement des échantillonneurs-
bloqueurs, gardant en mémoire l'état de
0 10
la sortie de l'échantillonnage jusqu'à la
- '112
prochaine impulsion.
001
d) Précis1on .
000 Il s'agit de l'écart existant entre la
tenoloft
tension Enom. théoriquement suffi-
sante pour former un certain code en
sortie et la valeur réelle de U fournis-
Figure 4 sant effectivement ce code. Cette
11111!!11111!1!1
p o rto comptew
~--------------------------------------------------------__J F~ure5
erreur absolue est due à la quantifica - e conve. tiSSvL.. avoir un nombre de bits différents :
tion, à la non-linéarité du système et cela dépend de la valeur que l'on donne
au décalage du zéro. numérique / an loq·que initialement au quantum.
e) L CAN à de s Réciproque du CAN, ce convertis- Pour un nombre égal de bits, un CNA
seur reçoit à l'entrée une information bipolaire (tenant compte du signe)
Ce système est représenté symboli- numérique et donne sur sa sortie une
quement sur la f igure 5. Un générateur donne une tension de sortie double
tension (ou un courant) variable par comparativement à un CNA unipolaire
A délivre une dent de scie Vr. Le signal bond.
analogique en provenance de l' échan- (tension positive uniquement). Par
tillonneur est appliquée à une entrée du contre, le quantum double. Si l'on veut
Fonc ce garder le même quantum, il faut ajou -
comparateur tandis que l'autre entrée
reçoit la dent de scie. Le comparateur La première caractéristique à ter un bit au mot.
délivre sur sa sortie la différence Vr - laquelle on s'intéresse lorsqu'on veut · 1
=
Vx. Lorsque Vr - Vx 0 , la porte est choisir un CNA est la fonction de trans- Umax Ur6f ( 2- n )
2
=
fermée et le compteur aura enregistré fert idéale, c' est-à -dire sans erreur.
pour un CNA bipolaire
entre le début de la dent de scie Elle est donnée par :
(l'ouverture de la porte est synchroni- c, C2 Cn l
U = U'" [ 2 +p-+ ... +2" c ( c
sée à ce moment) et la fermeture de la La résolution correspond au rapport
porte, un certain nombre d'impulsions Uref représente la tension maximale de l'amplitude de la plus petite tension
en provenance du générateur B. Ce à pleine échelle. c, à Cn prenant les
de sortie à la tension maximale que l'on
nombre est proportionnel à la fré - valeurs 1 ou O. On remarquera que peut obtenir :
q uence F du générateur d'impulsions B lorsque tous les bits sont à 1. U est q
et au temps d'ouverture de la porte. inférieure à Uref d'un quantum. · r=--
1 Umax
Pour F grand et fixe, le nombre contenu Umu = Uréf ( 1 - 2")
dans le compteur est seulement pro- Si l'on fait le rapprochement avec le
portionnel à Vx. Il faut noter que le pour un CNA unipolaire nombre de bits, on a :
. temps de conversion est proportionnel de .
à Vx. Ce système appelé également
>) Ar-1 0 sor- U, .. = Urêt . ( 1 - ~" ) et q = ~~~
convertisseur à rampe est le plus simple
à mettre en œuvre.
c·
est l'écart enregistré lorsque tous
d'où:
les bits passent de l'état 0 à l'état 1.
Notons que deux CNA ayant même
f) Le CA à ds amplitude de tension de sortie peuvent
Dans ce circuit, une suite de bascu-
les délivrant l'information numérique
codée sur les n bits voulus, est com-
mandée par une horloge. A chaque
nouvelle valeur numérique, un conver-
tisseur numérique / analogique t rans-
. ..., ....-
anolotl
co ......- · c .. a
2l
Figure 8
Figure 9
Conclusion :
Vouloir traiter ce long sujet en quel- SHEINGOLD O. H. -Analog digital
ques pages, cela ne peut se concevoir conversion handbook. Analog Deviees
que si l'on se contente d'une descrip- DUPRAZ J. -Théorie de la communi-
tion générale. Nous n' avons envisager cation. Eyrolles. Paris. 1973.
que certaines des configurations pos-
MAX J. - Méthodes et techniques de
sibles; nous n'avons pas approfondi
traitement du signal. Masson
les causes d'erreurs et leurs remèdes,
de même que nous n'avons pas détaillé MARCUS J. - Echantillonnage et
et analysé les schémas réels. Mais le quantification. Gauthiers Villars
lecteur intéressé pourra se reporter à la LORIFERNE B.- La conversion analo-
bibliographie ci-dessous s'il veut com- gique / numérique et numérique / ana-
pléter son information. De même, logique 2' édition. Cepadues édition.
nous donnons quelques adresses utiles Sup' aéro.
convernant les fabricants de CAN, de
HOCSHELLE O. F. - Techniques de
CNA. ou de composants entrant dans conversion A/0 et 0 / A. Masson.
la fabrication de ceux-ci.
F. Rutkowski ..
Analog Deviees S.A . Centre d'affaires
Silic 3, rue le Corbusier, bâtiment
Berne 94533 Rungis Tél. :
686.77.60/78.02.
Burr Brown S.A. : 9, avenue Dutatre,
7 8150 Le Chesnay. Tél. : 954.35. 58
lntersil : mandataire: Tranchant
1mport Professionnel S. A. Z.I. de
Courtabœuf 9140 1 Orsay. Tél. :
907. 78.44.
Fairchild Semiconducteurs S.A. : 12 1,
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des composants ~ dernier né des ouvrages est consacré aux mesu-
électroniques ~~ '""'"....,_, res thermométriques.
passent par En 136 pages, l'auteur, bien connu dans les ml-
~ieux " mesures " fait le tour des différents pro-
Fabricants
Sescosem : SFF 24 001 .
SGS-ATES : HBF 4 001 .
Motorola: MC 14 001.
RCA: CD 4 001 .
FairchUd: F 4 001 .
National Semic.: MM 74 C 02.
Voo
~~ ~~
....
Input-
~~ -
1f
_,,,.
to pta
~~
1 kn ltvP-1
vss
Référence : Sescosem Modèles Pour tous ces types, des suffixes sont
On peut distinguer deux pnnc1paux à ajouter au bout do la référence men-
modèles : le premier, du type industriel, tionnée ci-dessus.
Boîtier
a une gamme de températures de fonc-
TO 116 {Dual in line 14 broches).
tionnement allant de - 40 à + 85 °C. Caractéristiques
le second , du type professionnel , générales
Brochage peut fonctionner, de - 55 à + 12 5° C. Celles-ci sont données dans le tableau
la plupart des fabricants proposent ci-dessous pour un circuit de type
plusieurs types de boîtiers {Dil plastique industriel alimenté sous 5 volts et à une
ou céramique et flat package). température ambiante de 25 °C.
Tension d'alimentation 3 15 v
Tension d'entrée - alim. + alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 35 ns
Impédance de sortie à l'état haut 500 !2
Impédance de sortie à l'état bas 200 !2
Températures de fonctionnement - 40 +85 oc
Températures de stockage - 55 + 125 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,005 0,5 J.LA
Puissance dissipée au repos 0,025 2,5 J.LW
Tension de sortie à l'état bas 0 0,01 v
Tension de sortie à l'état haut 4,99 5 v
Tension de seuil du canal N 1,5 v
Tension de seuil du canal P - 1,5 v
Immunité au bruit {entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
Immunité au bruit {entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0,3 1 mA
Courant de sortie canal P - 0,3 -2 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée {80 %) à la sortie 65 300 ns
Temps de descente {80 % ) à la sortie 65 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF
Fabricants
Sescos~m: SFF 24 002.
SGS-ATES: HBF 4 002.
Motorola : MC 14 002.
RCA: CD 4 002.
Fairchild : F 4 002. lnpuiJ
EnttH1
Tension d'alimentation 3 15 v
Tension d'entrée - alim. + alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 35 ns
Impédance de sortie à l'état haut 500 !2
Impédance de sortie à l'état bas 200 !2
Températures de fonctionnement - 40 +85 oc
Températures de stockage -55 + 125 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,005 0 ,5 JJ.A
Puissance dissipée au repos 0,025 2,5 JJ. W
Tension de sortie à l'état bas 0 0 ,01 v
Tension de sortie à l'état haut 4,99 5 v
Tension de seuil du canal N 1,5 v
Tension de seuil du canal P - 1,5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0 .3 1 mA
Courant de sortie canal P -0,3 -2 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 65 300 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 65 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF
Fabricants
Sescosem : SFF 24 011.
SGS-ATES: HBF 4 011 .
Motorola: MC 14011.
RCA: CD 4011.
Fairchild : F 4011 .
National Semic : MM 74 C 00.
~~ ~~
R
Référence : Sescosem 1 kO ltyp.)
Input o-+--c=>--+-- ~o g~ie
En tt* - - .., l'ill•
Boîtier
TO 116 (Dual in line 14 broches).
-----+--o vss
Brochage
Fabricants
Sescosem: SFF 24 012.
SGS-ATES : HBF 4 012.
Motorola : MC 14 012.
RCA : CD 4 012.
Fairchild : F 4 012.
National Semic.: MM 74 C 20.
Inputs
EnrrHt
Référence : Sescosem
Boîtier
TO 116 (Dual in line 14 broches).
Schéma d'une des portes.
Tension d'alimentation 3 15 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 35 ns
Impédance de sortie à l'état haut 400 !2
Impédance de sortie à l'état bas 800 !2
Températures de fonctionnement - 40 + 85 oc
Températures de stockage -55 + 125 oc
Dissipation maximum pour boîtier 200 mW
Modèles Courant d'alimentation au repos 0,005 0,5 p. A
Puissance dissipée au repos 0,025 2,5 p.W
Les versions proposées par les fabri - Tension de sortie à l'état bas 0 0,01 v
cants sont les mêmes que pour les cir- Tension de sortie à l'état haut 4,9 9 5 v
cuits vus précédemment : industrielle et Tension de seuil du canal N 1,5 v
professionnelle. Tension de seuil du canal P - 1,5 v
Signalons que chez Motorola, il existe Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
cinq types de boîtiers. Il faut ajouter des Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
suffixes à la référence, comme suit : Courant de sort ie canal N 0,06 0,25 mA
- Suffixe A pour le type professionnel. Courant de sortie canal P -0,12 - 0,5 mA
Courant d'entrée 10 pA
- Suffixe C pour le type industriel.
Temps de montée (80 %1 à la sortie 75 125 ns
A la suite de ces suffixes on ajoutera Temps de descente (80 %) à la sortie 75 150 ns
ceux des boîtiers : L (boîtier céramique Capacité d'entrée 5 pF
version 14, 16 ou 24 broches DILI; P
Fabricants
Sescosem : SFF 24 023.
SGS-ATES: HBF 4 023.
Motorola : MC 14 023.
RCA : CD 4 023.
Fairchild : F 4 023.
National Semic.: MM 74 C 10.
~~ o-------~----~~
Référence : Sescosem
BoÎtier
TO 116 (Dual in line 14 broches).
Schéma d'une des portes.
Tension d'alimentation 3 15 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 35 ns
Impédance de sortie à l'état haut 400 Q
Impédance de sortie à l'état bas 800 Q
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
Températures de stockage -55 +125 oc
Dissipation maximum pour boîtier 200 mW
Modèles Courant d'alimentation au repos 0,005 0,5 p. A
Puissance dissipée au repos 0,025 2,5 p.W
Les modèles proposés sont les
mêmes que pour les circuits vus précé- Tension de sortie à l'état bas 0 0,01 v
demment. Précisons que chez RCA, les
Tension de sortie à l'état haut 4,99 5 v
suffixes suivant la référence sont énon- Tension de seuil du canal N 1,5 v
cés comme suit : Tension de seuil du canal P - 1,5 v
- Suffixes D et F (type professionnel en
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
boîtier céramique Dl L 14 broches).
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0, 12 0,5 mA
- Suffixe K (type professionnel en boî- Courant de sortie canal P -0,12 -0,5 mA
tier « flat package »). Courant d'entrée 10 pA
- Suffixe H (type professionnel en chip). Temps de montée (80 %) à la sortie 75 125 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 75 150 ns
- Suffixe E (type industriel en boîtier
Capacité d'entrée 5 pF
plastique DIL 14 broches).
Fabricants
Sescosem: SFF 24 025.
SGS-ATES: HBF 4 025.
Motorola: MC 14 025.
RCA : CD 4 025.
Fairchild: F 4 025.
Référence : Sescosem
Boîtier
TO 116 (Dual in line 14 broches).
Brochage
Tension d'alimentation 3 15 v
Tension d'entrée - alim. + alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 35 ns
Impédance de sortie à l'état haut 500 .!2
Impédance de sortie à l'état bas 200 .!2
Températures de fonctionnement -40 +85 oc
Températures de stockage -55 + 125 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,005 0,5 f.I.A
Puissance dissipée au repos 0,025 2,5 f.lw
Tension de sortie à l'état bas 0 0 ,01 v
Tension de sortie à l'état haut 4,99 5 v
Tension de seuil du canal N 1,5 v
Tension de seuil du canal P - 1,5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2.25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0.3 1 mA
Courant de sortie canal P -0,3 -2 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 65 300 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 65 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF
d
Input B
Ent~r 8
Fabricants
Sescosem: SFF 24 030.
Input A o--t-----t---....J
SGS-ATES: HBF 4 030. Entree A
RCA: CD 4 030.
~---------------------+------~~-o vss
Fairchild: F 4 030.
Schéma d'une des portes.
Référence : Sescosem
.---------------~-----oVoo
Boîtier
TO 116 (Dual in line 14 broches).
Brochage
-~
Vitesse Caractéristiques
Précisons que pour tous les circuits générales
intégrés de cette série, les vitesses de
fonctionnement sont données pour Elles sont données dans le tableau ci-
5 volts d'alimentation. Pour des ten- dessous pour un circuit de type indus-
sions plus élevées, la vitesse augmente triel alimenté sous 5 volts et à la tem-
dans de fortes proportions. pérature ambiante de 25 °C.
Table de vérité
CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Unité
E1 E2 s Tension d'alimentation 3 15 v
0 0 0 Tension d'entrée - alim. +alim.
1 0 1 Vitesse de fonctionnement moyenne 100 ns
Impédance de sortie 500 .Q
0 1 1 Températures de fonctionnement - 40 + 85 oc
1 1 0 Températures de stockage -55 + 125 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,005 0,5 /.lA
Puissance dissipée au repos 0.025 2,5 /.lW
Tension de sortie à l'état bas 0 0,01 v
Tension de sortie à l'état haut 4,99 5 v
Tension de seuil du canal N 1,5 v
Tension de seuil du canal P - 1,5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1, 5 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1, 5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0,6 1,2 mA
Courant de sortie canal P -0,3 -0,6 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 80 300 ns
Temps de descente {80 %) à la sortie 70 300 ns
Capacité d'entrée 5 pF
Référence : SGS-ATES
Boîtier
TO 116 (Dual in fine 14 broches).
Brochage
Protection des entrées Caractéristiques générales dessous pour un circuit de type indus-
triel alimenté sous 5 volts et à la tem-
Pour tous les circuits de la série et
chez tous les fabricants, chacune des
entrées de chaque opérateur est proté-
..
Elles sont données dans le tableau ci - pérature ambiante de 25 °C.
Fabricants
Sescosem: SFF 24 071 .
Motorola: MC 14 071.
RCA: CD 4071 .
Fairchild : F 4 071.
1olmA)
.,.
.. Tl .. lO .. IOUaCI YOLTAM •IOV tO
1
,.,., ,~ ~
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.•...o-·'~x.,...
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10 IY t•IIV
•• z;_'
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lt ·10 1 ~
IOY CL•50,
c: .,,, -
10
10'
.,.
.,-• 10° 10 1 t0 1 •••
F(kHz)
Caractéristiques typiques de sortie cene/ N (8 tempé- Caractéristiques typiques de sortie cene/ P. Puissance dissipée en fonction de le fréquence.
rature ambiante de 2 s•cJ.
Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 210 ns
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
Températures de stockage -65 + 150 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 p. A
Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0.4 0,8 mA
Entrées inutilisées Courant de sortie canal P -0.4 - 0.8 mA
Courant d'entrée 10 pA
Quel que soit le type de circuit de la Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
série, les entrées inutilisées doivent être Temps de descente (80 %) à la sortie 100 200 ns
réunies à un potentiel fixe (- ou + ali- Capacité d'entrée 5 pF
mentation) ou à une autre entrée utilisée.
lo(mA)
ro•
f- h
.. Yl•to·-ICl VOU -IOV
10
ro'
.
".(t~'
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10 (f 1•11"1
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C~o:50.,
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IT .. I-t+
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.... ••' tO
'o
(mA)
Caractéristiques typiques de sortie cane/ N (8 tempé- Caractéristiques typiques de sortie cene/ P. Puissence dissipée en fonction de le fréquence.
rature ambiante de 25•CJ.
Référence : RCA - Les circuits ne doivent pas être bran- Caractérist iques
chés ou déconnectés d'un montage générales
sous tension.
Boîtier Celles-ci sont données dans le tableau
TO 116 (Dual in line 14 broches). - Eviter de poser ou d'enficher les cir- ci-dessous pour un circuit de type
cuits dans un matériau isolant tel que la industriel alimenté sous 5 volts et à la
mousse plastique. température ambiante de 25 °C.
Brochage
CARACTERISTIQU ES Min. Typ. Max. Unité
Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 210 ns
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
Températures de stockage - 65 + 150 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 J.LA
Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1 2,25 v
Précautions Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0,4 0,8 mA
Celles-ci sont valables pour tous les -0,4 - 0,8 mA
Courant de sortie canal P
circuits de la série qui, bien qu'équipés 10 pA
Courant d'entrée
d'un réseau de protection interne (dio- Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
des + résistance), nécessitent quelques 100 200 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie
soins particuliers: 5 pF
Capacité d'entrée
- Les fers à souder seront si possible
Fabricants
Sescosem : SFF 24 073. •cc •cc
~J"~~ 1~ ,J212-tr~
d d
SGS-A TES : HCF 4 073.
Motorola : MC 14 073.
RCA : CD 4 0 73.
Fairchild : F 4 0 73.
..
1U.tU
1~· Jj 9 9
Référence : SGS-ATES .. 1~
lC,.1U
I CI. U)
-
Boîtier •C
15
OHO
TO 116 (Dual in line 14 broches).
Schéme d'une des portes.
Brochage
Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 210 ns
Températures de fonctionnement - 40 + 85 oc
Températures de stockage - 65 + 150 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 J.LA
Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0.4 0,8 mA
Courant de sortie canal P - 0.4 - 0,8 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 % ) à la sortie 100 200 ns
Temps de descente (80 % ) à la sortie 100 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF -
Circuit de protection équipant ch3que entrée.
Fabricants
Sescosem: SFF 24 075.
~otorola: MC 14 075.
RCA: CD 4 075. Vos .~ ...
::airchild: F 4 075. AMIICWT TbiHtiATUIII ITa, I•JS•(
,,
1 ~
(L• SO,
TO 116 (Dual in line 14 broches). c .,,.,. -
oo'
• .. •JO
Brochage ··H+
.J
.,., •o' 10
1 oo 1 oo•
'o F(kHz)
(mA)
' o<mA)
Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 250 ns
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
" 1'1·10·tou•cc -·- Températures de stockage -65 + 150 oc
tv 1•tiY
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 J.LA
•• Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0,4 0,8 mA
Courant de sortie canal P -0,4 - 0,8 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
Caractéristiques typiaues de sortie canal N (8 tem/)6-
mture smbisnte de 25•CJ. Temps de descente (80 %) à la sortie 100 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF
Fabricants
~·Vos ... ...
Sescosem: SFF 24 078. 1 (mA) . .l[lfl TflriNJ'IAAT.,_I tT.t.I•U•(m
Motorola: MC 14 078.
RCA: CD 4 078. n 10
Fairchild: F 4 078. fi·TO-SOU.Cl YOUMC
lW , , IIY ,,
..
Référence : RCA
••
' . n
Boîtier ••
TO 116 (Dual in line 14 broches).
•• lo
mA
Brochage
Csrsctéristiques typiques de S()rtie csnsl N. Cerectéristiques typiques de S()rtie csnsl P.
Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 425 ns
Températures de fonctionnement - 40 + 85 oc
Températures de stockage -65 + 150 oc
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 p. A
Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0,4 0,8 mA
Courant de sortie canal P -0,4 -0,8 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 100 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF
Fabricants
Sescosem: SFF 24081.
SGS-ATES : HCF 4 081.
Motorola: MC 14 081.
RCA: CD 4 081.
Fairchild: F 4 081.
Référence : SGS-ATES
Boîtier
TO 116 (Dual in line 14 broches).
Brochage
Schéma d'une des portes.
Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 210 ns
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
Températures de stockage -65 + 150 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 f.I.A
Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0.4 0,8 mA
Courant de sortie canal P -0.4 - 0,8 mA
Courant d'entrée ro pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 100 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF
Circuit de protection équipa1Jt chaque entrée
Fabricants
Sescosem: SFF 24.062.
SGS-ATES : HCF 4082.
Motorola: MC 14 082.
RCA: CD 4 082.
Fairchild: F 4 082. 2(1)
>(10)
Référence : SGS-A TES
4(11)
Boîtier $(12)
Brochage
Schéma d'une des portes.
Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 210 ns
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
Températures de stockage -65 + 150 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 pA
Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0.4 0,8 mA
Courant de sortie canal P -0,4 -0,8 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 100 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF
Circuit de protection équipant chaque entrée.
Application de la technologie
Microstrip et de l'Abaque de Smith
à la réalisation d'un amplificateur
UHF (430-470 MHz/40 W)
Nous rappelons tout d'abord le principe de l'adaptation
d'une charge à un générateur en déterminant les relations
existantes entre les deux impédances. Puis nous mettrons en
évidence la constitution et la forme de l'abaque de Smith.
Par des exemples concrets, nous illustrerons la manière de
l'utiliser facilement. Pour les filtres d'adaptation, nous
emploierons des lignes microstrip.
Nous allons décrire l'application de ces méthodes et
technologie dans l'étude et la réalisation d'un amplificateur
à transistors, fonctionnant dans les bandes 430 - 4401440
- 470 MHz et délivrant une puissance de sortie de l'ordre de
40 W sur une impédance de 50 Q.
_.vo
[ ·1 ,1
Rocepttur
L- - - - -
0
Fig. 1. - X 1 et X0 sont posrtifs ou négatifs. ii;, est le tension efficace. Fig. 2. - 1 est la longueur géométrique de le ligne.
Etudes prehmina1res comme étant l'impédance de charge autre extrémité à l'instant 0 par un
de l'étage précédent, son impédance signal de pulsation w, telle que celle de
de sortie l'impédance de source de la figure 2, les courants et les tensions,
Prmc pe de 1 daptatton l'étage suivant. li est à noter que le bon pour un mode de propagation TE 10,
fonctionnement de l'adaptation est vont satisfaire les équations suivantes
primordial car une mauvaise adapta- en fonction du temps t :
Un générateur de tension, par exem-
tion en UHF entraîne une puissance
ple, ne peut transmettre toute l'énergie
réfléchie proportionnelle à la puissance
V1 = V10 • et(wt-8ll
dont il dispose. Une partie de celle-ci
incidente qui retourne vers les transis-
est dissipée inutilement dans son 1, = 110 . eJ<wt-811
impédance interne. Il est donc intéres- tors et peut provoquer leur destruc-
tion.
sant de trouver une relatton entre les (Propagation vers les « 1» positifs).
impédances du récepteur et du géné- Une partie de l'énergie va être absor-
rateur permettant de minimiser cette Moyens de calculs
bée par la charge Z, r autre sera réflé-
puissance perdue (voir fig. 1 ). chie sous forme d'une onde se propa-
Nous appelons P la puissance effi- Pour éviter les calculs longs et fas- geant en sens inverse de la précé-
cace consommée par l'impédance Z 1 : tidieux des cellules d'adaptation, nous dente:
utilisons une des méthodes graphiques
les plus répandues dans les bureaux v2 = v20 • eJ<•.t+~ll
(1 1A+ A)2 - t
La somme des deux termes 11A, A, 1•1<1 q
~
les deux termes sont égaux : 1 1A = A ;
A ne pouvant être négatif est donc égal
à 1. La deuxième condition est alors
R, =R 0• -1
\j2 ••o
p max.= 4 Ro
1• 1· ....
En résumé, pour qu'un générateur
d'impédance interne Zo = R0 + j X 0
délivre le maximum de puissance à une
charge d'impédance z,
= Rt + j les x,,
deux résistances R 1 et R0 doivent être •<o
égales, et les deux réactances X 1 et Xo
opposées: X t = - X 0 • l•l<t
Pour le bon rendement de notre
montage, il est important d'adapter 1•1<1
correctement chaque étage en consi- 1-------------------------- -----..J
dérant son impédance d'entrée Fig. 3. - Le plan de Sm1th.
~~ = r + j X (impédance réduite)
1 + R . e-2iP'
= 1 - A . e-2î8)
Le plan de Smith est celui de la varia-
ble complexe :
r = R . e-2iP' = p + j q
=
Dans ce plan, les lieux à r ete sont
des circonférences centrées sur l'axe
des p et passant par le point p 1, =
q =0.
=
Les lieux à X ete sont des cercles
de rayons 1/ X et de centres situés à
p = 1 et q = 1/ X.
Le diagramme contenant l'ensemble
de ces circonférences est connu sous • lU .... .. .., .....
1
Fig. 6. - Synoptiqutl dtl f'smpli fictlttl ur.
TO 39 3 3
TO 60 (émetteur isolé) 3 3
TO 60 (émetteur ou boîtier) 0,6 2
p., 0.25 HF 19 (strip) 0,6 2
HF 11 (boîtier coaxial) 0, 1 0, 1
Fig. 7
Caractéristiques maxima
Caractéristiques électriques à 25 °C
J· bC2 = J· • c2 • W • zm c2 =~
W • Zm
4
- f-- ~
l-"' l""' 1
20
,!
12
10
3 1. . 8
6
4
2 J
2
1 1
0,1 0,2 O{J 1 2 5 10 20 50 100
W/H
200
0 -
·Cl
(J
"' " \.
(J
~ ......
'........ "
Gl
\. i\
~
~
~
~
E 60 ~
80
"'-..... t' '
t""' L' ........
~~ \
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1'- ...... ... ~ l\.'
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40
- .N ~ ~
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1"""- .......
....... "'
~~
~ ~ ~ ~"
' '
.."'
20
0
~~-
~~
-- ~~
50 1 + JO
CO 1659 on 0 026 +JO084
CD 1659 on 0 026 -J O084
·-
Fig. 11. - L 'e/NJque servent 8 effectuer le ce/cul.
conjuguée du CD 1659 (voir fig. 1 0). que» est de 1,85 cm / 32 cm= 0,058; =
0,8 / 32 0,02? «vers la charge».
Nous partons de 50 S2 représenté en pour z, nous avions sur le repère cir- Nous étions situés à 0, 118 pour z3.
impédance réduite par 1 + j 10 (même culaire représentant les « longueurs Nous sommes à 0, 143 pour Z4.
forme pour son admittance réduite) et électriques »: 0,058. Nous y ajoutons
nous allons suivre le calcul sur l'abaque 0,058 en tournant à l'inverse du sens Z4 = 0,35 - j 1, 18
donné à la figure 11. des aiguilles d'une montre puisque
nous allons vers la charge. Nous obte- Y4 = 0,230 + j 0,78
nons 0, 116. L'intersection entre le
rayon passant par 0, 116 et le cercle à a
Nous mettons en parallèle un élé- rayon constant passant par z 1 nous
En parallèle sur y4, nous avons C3 et
ment capacitif c,
de 15 pF. donne z2 dont nous lisons directement
C4 (2 x 18 pFI; leur susceptance (par-
la valeur sur l'abaque:
tie imaginaire d'une admittance)
bc1 =C1 . w . Zm s'ajoute à celle de Y4·
= 15. 1Q- 12 . 0,148. 1012 = 2,22 Z2 = 0,25 - j 0,86
i?
bc4 = 36 . 10- 12 . 0, 148 . 1012 = 5,32
L'admittance y , est égale à
=
y, 1 + j 2,22. La capacité C2 en série avec la ligne Ys = Y4 +j 5,32 = 0,230 +j 6, 1
a une valeur de 220 pF.
Les éléments suivants sont sous
forme « série » ; nous transformons L'impédance en sortie du filtre
donc y , enz,, par symétrie par rapport Xc, = 1/220.0,148 = 0,0307. =
d'adaptation est zs 0,02 - j 0, 15.
à 1 + j 0 : z, = 0, 170 - j 0,37. L'adaptation réalisée par ces élé-
Z3 = Z2- j Xc1 = 0,25- j 0,89. ments fixes est de bonne qualité ; nous
pouvons le constater graphiquement
sur l'abaque en remarquant que z5 est
La longueur physique de la ligne L1 La longueur de la ligne L3 est de très peu différente de l'impédance
est de 1,85 cm. Sa «longueur électri- 0,8 cm et provoque une rotation de d'entrée conjuguée du CD 1659.
IspF rpF
Schéma électrique
Réalisation 1mesures
so
... 40
~
g
- lAI
r'iiii
l!l
...
(.J
30
z<(
::: 20
5
o.
Fig. 16. - Fixat1on du circuit au radiateur.
0
FREQUENCE IMHzl
Fig. 17
--
• .-~ mochl... ..,
thotr• lnterchang• ltbkt•
. -~··
\~
•1
~
-AMPLIS: de10 W. i nx100 W RMS
- REGULATEURS:de5V. i40V.1,2.3.4A.
~---A--~~--~~~~~~~~~~~ 1
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o(min ~-------- - · - - - - - - - · . . . . - - --
lltmax 1------+-~
0 ~------~--~~------·
Si 2 < N <; 4
feu fe fe f(Hz l
Montaae
0
FI LTRE
Si 4 < N <; 6
1 .-------------------~
Si 6 < N <; 8
feu= a ( ~ \
10 ~+ 10 10 - 1/ 12
Si 8 < N <; 10
0 TTTTT 0
c= 1
~ ( ~ \1 /2l
n. fe. Rg. [10 + 10 - 1J J 0 ·TT TT T,T 0
Tableau N° 1 Tableau N° 2
: :
ldBI
o<m1n
~'
O(m.ax ---------- - - - ~
0
Si 2 < N ~ 4
'· fe: feu fi lUI
M • ae
a FILTRE
D·· Si 4 < N ~ 6
Si 6 < N ~ 8
1 Si 8 < N ~ 10
C 1 =------~--------~
2 1r fe. Rg.
r~0 ~ + (10 lu-- 1)1/2]
amex
1
C2=------------------~
4 1r f c . R9 . [10
~ ( ~ \1 /2
+ 10 - 1j
J Si 10 < N ~ 12
Tableau N° 3 4
ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 133
Filtres <<passe-bande >>
1 Gabarit
o(
(dB)
féu 1
0i lç 1
• f( Hz )
1
tr ~0 ~ + 10
+- - - - - - - -
2
amax (
- - - - - - - --
~
10
-
)1/2] 2
1
]
fc -f'c
C 1= r amax ( ~ ) 12]
2 7r fe f'e Ag ~0 ~ + 10 - 1
Montage
,~ "''"' ORg
~~...._______.
C
3 = _ _ _ ____:;,____;__
fc -f'c _ __ _ _ _--=
4 1r f c f' c R9 10 [ ~ + (10 ~ - )1 2]
1
R [ 10 ~ + 10 l"lJ - 1
a max ( amax )1/2]
l3 = 9 •
;r (fe - f cl
Tableau N? 5
'----
N =--~O:L:,6::..:9:..;3::.4.,. . :. +-.:0::.<..~11.:.,.:5::-::-x-=2:..:::0....,...,.....,.-___,.--=-
42
r6 x 10 + [ ( 6 x 10 4 ) _ 1] , 2]
L? x 104 5 x 10
= 11.073
On doit donc réaliser le filtre donné dans le tableau
N° 2 et correspondant à 10 < N ~ 12 représenté
figure 2 .
Si 2 < N ~ 4
ba rit
()(
(dB)
1
1
1
•
o('mtn
:20
-------- --------
1
1
1
1
1
1
1
1
<><ma•
:1
,----·i
1
1 1
Si 4 < N ~ 6
0
feu fe:SOkHz fa:liOI<Hz f (kHz)
Fig. 1
0 0
Fig. 2
Si 6 < N ~ 8
Montage
o~
C1 L1
û
t-'m'--o
FILTRE
Fig. 3
TABLES de MIXAGE
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utilisent des transistors et des circuits intégrés Extrait du sommaire :
pelliculée, format 12
de technique ultra-moderne. x 16,5- 78 schémas. Sources de s1gnaux. Connexions. Fonc-
D'autre part, les utilisateurs non techniciens, Prix : 27 F. tionnement des tables de m1xage. Pet1tes
pourront, grace à ce livre, se faire une idée tables. Modules . Eléments spéciaux des ta-
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quence. Un atténuateur étalonné par contrôleur de forme d'onde.
bond de 10 dB plus vernier continu Le sélecteur de ligne de télévision
C.A .N. rapide donne une dynamique de + 13 dBm à Matthey 2506 affiche effectivement
-77 dBm. l'information de ligne de télévison sta -
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cialisation d'un nouveau convertisseur que 1 %. La FM rés1duelle est inférieure quand des enregistrements photogra-
analog1que numérique rapide, de faible à 5 kHz crête et les produits non harmo- phiques sont demandés.
coût, en construction hybride. niques sont pratiquement indétectables Des versions pour 525 lignes (NTSC,
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Levallois Perret; tél.: 758.59.10 Darlington
complémentaires
Sélecteur de Une nouvelle note d'application de
ligne de chez RCA Solid State concernant un
télévision amplificateur haute fidélité de 35 watts
utilisant des Darlingtons complémentai-
' appareil de faible coût pro- res BOX 33 et BOX 34 (AN 6423) est
Ce nouvel
sortie de presse.
duit par Matthey permet d' utiliser
n'importe quel oscilloscope comme un Cette note donne la description de
contrôleur de forme d'onde. Il entraîne l'amplificateur et ses principales carac-
téristiques à savoir : puissance efficace
de sortie sous charge de 4 ohms : 35
watts.
Fréquence de réponse pour une puis-
sance de 15 W : 29 Hz à 140 kHz. Dis-
Un nouveau torsion inférieure à 0, 15 % pour 15
wobulateur watts de sortie.
2,5 GHz Ces performances ainsi que la grande
stabilité et fiabilité de l'amplificateur ont
Wavetek annonce un nouveau wobu- été possible grâce à l'utilisation de tran-
lateur, le modèle 2002 dont la gamme sistor Darlington en boîtier plastique
de fréquence s'étend de 1 MHz à {TO 220).
2,5 GHz en quat re bandes.
Ces Darlington BOX 33/34 sont
Grâce à son changement automatique spécifiés pour Vceo = 45 volts et le
de gamme disponible en option le =·10 amp.
modèle 2002 peut balayer toute sa
gamme de fréquence, ou un nombre Pour plus de détails voir feuille de spé-
quelconque de bandes adjacentes, en l'affichage des formes d'ondes de télé- cification n° 683.
une seule wobulation. vision de toute -tigne voulue et, par RCA , 32 ,rue Fessart, 92100 Boulogne.
aussi un certain nombre de produits calculateurs et périphériques intelli- nance, les postes de fabrication, que
standards dérivés du c1rcuit de base. gents, la commande de processus, les comme appareil de base en études. De
jeux, l'instrumentation. par ses caractéristiques, il intéresse éga-
- ICM 7220 A : identique au 7220 il
possède en plus une alarme qui peut lement l'enseignement technique.
être programmée à la minute près. Un Oscilloscope double voie de 15 MHz,
poussoir permet de l'inhiber (pour ne pas il présente un affichage de 8 x 10 cm sur
être réveillé le d1manche par exemple) et
de la remettre automatiquement en
route (pour le lundi par exemple).
\ un tube avec électrode de postaccéléra-
tion. Sa sensibilité est de 10 mV1 cm
avec possibilité sur les deux voies simul-
tanées de 1 mV/1 cm à bande plus
- ICM 7220 8 : Identique au 7220 il
contient une horloge supplémentaire qui réduite.
fournit l'heure située dans un autre l'intérêt de cet appareil pour l'utilisa-
fuseau horaire (utile pour les sociétés teur réside principalement dans la sim-
Caractéristiques plicité de mise en œuvre et la sécurité de
internationales ou les grands voya-
geurs). - 4 bits parallèles fonctionnement. Ce résultat a été
- ROM 512 mots obtenu par une étude détaillée de l'ergo-
- ICM 7220 C : possède toutes les
- Arithmétique binaire ou BCD nomie et de l'esthétique. Du point de vue
fonctions du 7220 plus un chronogra-
- Mémoire 32 x 4 fonctionnement, toute commande inu-
phe à changement de gamme automa-
- Matrice d'entrée 16 x 4 tile a été supprimée et remplacée par
tique. Sa résolution au départ est du
- Sortie programmable 7 segments, des sélections automatiques liées au.
11 10 de seconde jusqu'à ce qu'il attei-
plus 16 sorties statiques mode de fonctionnement et au réglage
gne 59 mn 59 s 9/10 où il passe sur
- Horloge incorporée de vitesse. les boutons poussoirs sont à
une résolution d'une seconde
- 4 indicateurs de programme action simple et le repérage du fonction-
( 1 h 0 mn 0 s) lui permettant ainsi un
- Compatible TTL ou CMOS nement est évident.
comptage jusqu'à 23 h 59 mn 59 s.
ICM 7222 :est une version standard du Technology Resources, 27-29, rue Un soin tout particulier a été apporté
7220 qui se connecte directement à un des Poissonniers, 92200 Neuilly-sur- aux circutts de déclenchement pour
affichage BBC à 6 digits LCD disponible Seine; tél.: 747.47.17. obtenir une synchronisation stable et
aujourd'hui (ref. LC 241156). Une précise.
option permet d'utiliser I'ICM 7222 La fiabilité, la facilité de fabrication et
avec ou sans alarme. de maintenance ont été les guides du
Tous les circuits de la série ICM 7220
ox 712 concepteur. l'appareil se démonte en
ainsi que tous les autres produits horlo- nouvel quelques instants en quatre sous-
gers lntersil contiennent la totalité de la oscilloscope ensembles dont tous les éléments sont
circuiterie nécessaire à la réalisation facilement accessibles. l'appareil peut
présenté par même être mis en fonctionnement
d'une montre bracelet. les seuls com-
posants externes sont : Met rix ouvert à plat sur la table de travail grâce
- 1 quartz 32 KHz à des connecteurs souples dont la lon-
- l'afficheur LCD Metrix vient de développer l'oscillos- gueur est sans influence sur le fonction-
- 3 boutons poussoirs simple contact cope OX 712 qui intéresse tous les nement.
- 1 pile 1 ,5 V. techniciens de l'électronique ou l'élec- le nombre de réglages a été réduit de
lntersil. 3, rue de Marly, 78000 Versail- trotechnique, aussi bien pour la mainte- deux fois par rapport à un oscilloscope
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Modulateur de lum1ère 1 voie • Modulateur de Le chapitre suivant relatif aux techmQues de pro- En 161eçons. le lecteur pourra ass1miler cet ouvrage,
lum1ère 2 vo1es - Modulateur de lum1ère 3 voies • grammation contient de nombreux exemples et cela auss1 bien en un mois qu'en plus1eurs. selon
Modulateur de lumière 3 vo1es (avec ampli) • Modu· Enfin les auteurs présententtro1s applicatiOns réelles le temps dont il dispose
lateur de lum1ère 4 vo1es (avec négatif) - Gradateur avec leurs schémas et programmes le lecteur Extrait du sommaire :
• Stroboscope de spectacle • Clignoteu r 2 vo1es - Che- pourra ainsi réaliser lu1-mème son système d'imtla- Pr10c1pe de l'émetteur • Tubes cathodiques • Anten-
nillard 3 vo1es • Stroboscope mus1cal déclenché par hon comportant un panneau de commande QUI fac1· nes· F 1. • V1déo fréquence- Synchromsatmn ·Bases
le son lite la mise au pomt et l'exécution des programmes de temps • Système SECAM de TV couleur.
LES EFFETS SONORES : Les autres exemples dêcnvent un compte tour d1g1tal Un ouvrage de 224 pages format15 x 21 couverture
Un diSpOSitif vibrato • Un d1spos1t1f v1brato à cellule mtelligent (qui indique par exemple quand changer couleur • Prix 42 F
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TYPE 313
Bicourbe 10 MHz :
- Qualité intégrale.
- Prix conservé.
Outil d'insertion
de broche P 133
Comment passer du brouillon En effet, l'outil enrouleur Vector P 180 comporte à une
au montage définitif ? extrémité, une bobine de fil isolé au polyuréthane nylon,
qu'une broche spéciale, à l'autre extrémité, dénude auto-
matiquement, en même temps qu'elle réalise l'enroule-
Divers types d'outils et matériels composent et peu- ment. Ce procédé, dit strapping, permet de relier ensem-
vent être utilisés avec le système Vector. ble plusieurs bornes, éliminant la coupe à longueur préa-
( 1) Outil de Wrapping manuel p 180, ou électrique P lable, et le dénudage.
160-4-T (fonctionnement décrit plus haut) Des réalisation définttives peuvent ainsi être réalisées
(2) Carte perforée 79 P 44 (décrite plus haut) sur le Kit 3795-3 par exemple.
(3) Le kit 3795 -3. Il se compose de: un circuit imprimé
pastillé avec pe1gne 1nterdig1té, pour les plans masse et Une comparaison entre le Wrapping classique et le sys-
tème Vector est donnée ci-dessous (ex. pour relier 3 bor-
tension. (Voir schéma) 6 supports du circuit intégré spé-
nes).
ciaux pour le wrapping. 1 connecteur 2 x 22 contacts .
adapté au circuit.
(4) Bornes à wrapper T 49 Wrapping classique Vector
Comporte une triple fourche pour l'installation de com-
Borne 1 à 2 Wrap sur borne 1
posants discrets. Coupe à longueur, dénudage et Tirer l'outil pour dérouler le fil
(5) BorneT 44 avec une fourche unique côté composants wrap sur borne 1 Wrap sur borne 2
(6) Borne T 46 -3 pour l'installation de composants et Dénudage et wrap sur borne 2 Tirer le fil
wrapping des 2 côtés de la carte. BORNE 2 à 3 Wrap sur borne 3
(7) Outil d'insertion des broches P 133 Coupe à longueur, dénudage et
Le système Vector présente de surcroît un avantage wrap sur borne 2
Dénudage et wrap sur borne 3
considérable sur le Wrapping classique :
Celui-ci en effet suppose pour chaque fil installé, une
coupe à bonne longueur et le dénudage de ce fil à une
longueur précise (définissant le nombre de spires de
l'enroulement). Or cette procédure longue et ennuyeuse
est évitée dans le système Vector. Produit distribué par TEKELEC, cité des bruyères, rue
Carle Vernet 92310 Sèvres ; tél.: 027.75.35.
1 bJ Classique
w Vector
broches
T 44
E3 . T 44.3
Extrait du sommaire :
On notera par exemple cette affir-
mation d'Aristote « Quand l'aimant est APPLICATIONS
Enregistrement - la tête vidéo - les
frotté avec de l'ail, il perd son pouvoir
d'attirer». que reprirent par la suite
DES DISPOSITIFS
mouvements des têtes et de la bande
- Enregistrement couleur - système
plusieurs auteurs sans tenter la moin- PHOTOSENSIBLES
dre vérification. J .P ŒHMICHEN
SECAM - système PAL - servoméca- La seconde partie de l'ouvrage est
nismes. consacrée à la vie scientifique de Mar-
Un ouvrage de 96 pages, format 15 x cel laporte et sous-titrée : « Une vie
21 , 78 schémas et illustrations dont 5 consacrée à la recherche ».
en quadrichromie, sous couverture Cette carrière commença pendant la
couleur. première guerre mondiale par des tra-
Prix : 28 F vaux sur le repérage au son des canons
Editions Techniques et Scientifiques puis se poursuivit par quatorze années
Françaises à l'Institut du Radium. Vint ensuite, à
la faculté des Sciences de Nancy, une
~ - --- - --- -- série de travaux sur l'ionisation des gaz
qui permit à Marcel Laporte d'inventer
Les joies de la recherche le « flash électronique ».
par Marcel Laporte On trouvera ensuite une analyse des
tr~aux de l'auteur après son retour à Un volume de 120 pages , format
Cet ouvrage , écrit par un savant l'Institut du Radium , à la Direction du 11 .7 x 1 6.5 , 7 6 schémas et illustra-
renommé pour ses travaux sur l'élec- laboratoire d' Electronique. tions, couverture couleur pelliculée.
tricité , est destiné à un large public, Un ouvrage plein d'enseignements; Prix : 19 F
IC Master
Brevets d'inven ti on :
obligation d'exploiter
p,~jtion du nroblème - assurer le respect des droits faut d'exploitation.
du breveté, Nous précisons qu'il existe d'au-
1. Le brevet d'invention ouvre un - éviter le défaut d'exploitation tres régimes, à savoir notamment :
monopole de longue durée (en prin- de l'invention. a) La licence de dépendance,
cipe vingt ans), à l'égard de la créa- Une solution souple a été trouvée suivant laquelle l'inventeur d' un per-
tion industrielle nouvelle réalisée par dans l'adoption du régime des licen- fectionnement à une invention bre-
un inventeur, personne morale ou ces obligatoires. vetée appartenant à un tiers peut
physique. · obtenir la licence d'exploitation du
2. Ce régime permet en effet à
Il s'agit là de la récompense légi- tout indu'striel intéressé, dans le cas brevet antérieur, pouvant ainsi
time du progrès technique réalisé. de défaut de l'exploita.t ion sérieuse mettre en œuvre son perfectionne-
Mais ce monopole constitue une et effective d'un brevet, d'obtenir ment.
entrave à la liberté de l'industrie et il une licence d'exploitation obliga- b) La licence d'office dans l'inté-
ne peut avoir sa justification réelle toire du brevet en cause. rêt de la Santé Publique, qui ne con-
que si. dans un délai raisonnable, la Plusieurs types de licences obli- cerne que les brevets pharmaceuti-
collectivité profite effectivement du gatoires sont prévus aux Articles 32 ques.
progrès technique en résultant. et suivants de la loi sur les brevets Cette licence permet au Minis-
La question s'est donc posée de du 2 janvier 1968. Nous allons exa- tère concerné, lorsque le médica-
savoir si ce monopole peut être miner schématiquement ci-après le ment faisant l'objet du brevet est
maintenu lorsque le brevet n'est pas régime le plus utilisé. celui-ci trou- mis à la disposition du public, soit
exploité. vant son origine dans une Ordon- en qualité ou quantité insuffisante,
Le législateur et la jurisprudence nance du 30 septembre 1953, abro- soit à des prix anormalement élevés,
se sont trouvés. à cet égard. en pré-- geant les précédentes dispositions de placer à la disposition des indus-
sence de deux objectifs contradic- légales qui prévoyaient la dé- triels ou laboratoires intéressés le
toires: chéance des brevets en cas de dé- brevet en cause.
Com.m.ent réaliser
vos sym.boles à transfert
~~~~~~:s~
11 ' • 1'
couche noire
--....__transparent
tinées à empêcher les symboles
d'adhérer intempestivement à la feutlle
voisine.
cote a tsoler
uv uv uv
masque Utilisation
film transfert
Conclusion
1
1
1 M _
1:.:.:....._ _ _ _ __ __
1 Fonction
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1 Adresse
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: Téléphone
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