Stampe SV4C - Version 2
Stampe SV4C - Version 2
Stampe SV4C - Version 2
SOMMAIRE
1. Actions de base
Bouger un Stampe au sol
Brassage hélice chaque semaine
Technique brassage hélice
3. Installation à bord
4. Démarrage
4.1 Démarrage à froid
4.2 Démarrage à chaud
4.3 Démarrage avec la bouteille d’air
6. Avant roulage
7. Roulage
9. Décollage
10. Palier
11. Atterrissage
Il faut être 2 (uniquement 2) et tirer ou pousser sur les haubans « bout d’aile » aux
points de fixation aile-hauban (il est plus facile de pousser), ne pas pousser les
bords d’attaque car on enfonce le coffrage ni sur les bouts d’ailes. Si nous sommes
3, le troisième sera à l’hélice.
Si l’on ne peut pas voler chaque week-end, il faudra faire 12 brassages hélice pour
enlever l’huile qui se dépose en bas des cylindres.
o On tourne dans le sens des aiguilles d’une montre (en regardant l’avion)
o Ce n’est pas un avion moderne, malgré les contacts avant et arrière coupés,
l’hélice peut partir à tout moment (même en sens inverse)
o On vient tirer avec la main droite l’hélice et avec le bras tendu (le bras
tendu est très important, cela signifie que votre tête est hors du champ de
l’hélice) vous déplacez votre corps du côté gauche. Votre main pour tirer
(bras tendu) sera sur la demi-pale basse, vous devez éventuellement, après
un passage de pale, pousser la pale gauche pour être capable de positionner
votre main sur la pale droite.
Moteur
Il y a tellement à faire sur le moteur, il vaut mieux commencer par cette fonction
essentielle. On ouvre les capots à droite et à gauche, on commence par l’huile :
o 5.5 litres
Il faut systématiquement regarder l’huile après chaque vol sur cet avion.
Normalement, votre « cher collègue pilote » qui a volé avant vous, a nettoyé
l’huile répandue partout mais cela continue néanmoins. Il faut donc à nouveau
nettoyer lors de la pré-vol, vérifier toutes les biellettes (côté gauche en regardant
l’avion) et les freinages de ces biellettes. Vérifier tous les boulons du carter du
moteur.
Avion :
o Fuselage droit :
Commencer côté pilote (côté droit quand on regarde l’avion il n’y a pas de
règle bien sûr mais on garde ainsi la logique D112 ou Robin) Les vis ont
une certaine tendance à partir, à vérifier PARTOUT. Regarder la tension
des câbles palonniers qui sortent du fuselage (ils sont souples, il faut
s’habituer).
o Profondeur et dérive :
o Fuselage gauche :
Comme fuselage droit, regarder les vis de carman côté dérive, elles ont une
fâcheuse tendance à partir !
Bord de fuite :
Les ailes sont fixées au fuselage par des pivots, les haubans et les mâts
assurent la rigidité de l’ensemble. Il semble que des fissures peuvent
apparaître à l’emplanture des mâts qui relient la cabane au fuselage,
donc à vérifier scrupuleusement. Les haubans ont tendance à tourner,
s’assurer que les profils sont dans le sens du vent.
Capots :
S’assurer que les capots droit et gauche sont bien fermés avec les
fermetures dans le bon sens (utiliser l’outil qui a été créé pour cette
fonction)
Pneus :
Bouchon de réservoir :
Ailes droites :
La Pré-vol est finie, il faut compter 15 minutes mais c’est gratuit et si c’est bien fait,
on a déjà un « ersatz du Stampe » avec de l’huile jusqu’au menton (l’huile avion a un
avantage, les tâches ne partent pas…).
3. Installation à bord :
La bonne hauteur est quand on peut voir le capot mais vous assurez que votre tête
est bien derrière « la verrière » sans cela « gare aux moustiques et fermer la
bouche » Vous pouvez régler votre position siège avec le levier à votre droite.
C’est à vous de trouver la bonne quantité de coussins et l’idéal est de bien
s’attacher en position siège basse et de se mettre ensuite en fonction haute pour
finir « le brellage ».
Actions à réaliser :
Contact magnéto en position arrière (bien regarder sous le cache) et clé magnéto
enlevée.
o Avec air
o Manuel (plus pénible)
S’il est noyé, technique traditionnel, « dévisse » (attention au sens), gaz à fond puis
on recommence la procédure de démarrage.
Le pilote annonce sa pression d’huile sur 2 et fait l’essai coupure à moins de 1000 RPM.
6. Avant roulage :
Il faut 40° C mini. en température huile et 3 sur la température des 4 cylindres, vérifier
bien sûr l’autonomie, compter 30 litres/heure, attention la jauge n’est pas précise, calculer
le temps réel écoulé par rapport au plein réalisé.
7. Roulage :
3 points fondamentaux :
o On ne voit rien devant, donc ne pas hésiter à faire des zigzags (vous ne
serez pas ridicule !) ou/et demander à l’agent AFIS à Briare qui se fera
un plaisir de vous prévenir, s’il y a quelque chose ou quelqu’un devant
vous.
Essais moteur :
o Frein de parc serré, ne pas serrer comme un bœuf ! Le câble se détend rapidement
o On fait les essais à 1 500 RPM car ensuite l’avion avance !
o Pas d’essai réchauffage, il est toujours actif (regarder le système côté gauche en
regardant l’avion), il est branché en permanence sur les 2 dernières pipes
d’échappement.
o Essai ralenti = 600 à 700 RPM
ACHEVER (pas de check-list papier, à réciter haut et fort pour préparer la voltige)
A : Sans Objet.
C : Commandes (attention, vous ne voyez pas votre passager avant, prendre toutes
les précautions) libres et dans le bon sens, vérifier aussi la gouverne de
profondeur.
Contact magnétos
1+2 et branché arrière.
Frein desserré.
H : Huile
o Temp. (40°C mini).
o Pression (sur 2).
o Temp. cylindre (3 mini sur les 4 cadrans).
E : Essence :
o Ouverte (attention, vous pouvez rouler 10 minutes avec l’essence
fermée avant arrêt).
o Autonomie (être très rigoureux, on ne voit rien sur la jauge !)
E : Extérieur.
R : Réglage altimètre.
Radio (intercom) et régler votre volume réception.
Compensateur (qu’on n’utilise jamais).
o Essence.
o Frein.
L’hélice tourne à l’envers du D112 donc tous les effets sont à droite avec
compensation palonnier à gauche (surprenant au départ).
Il faut mettre progressivement les gaz et en même temps on passe en ligne de vol
(il faut pousser plus fort que sur un D112, vous êtes assis très en arrière du centre
de gravité qui est positionné sur la place de devant, il faut pousser pour voir le
bout de piste par-dessus le capot).
10. Palier :
o On peut prendre tous les régimes et assiettes voulus mais toujours inférieurs à
2100 RPM.
o L’effet lacet inverse est très fort (4 ailerons) donc mettre du pied en entrée et sortie de
virages sans cela vous verrez votre nez partir dans le sens inverse du virage.
o Le décrochage intervient à 60 Km/h et est très sain.
o Il est facile de virer à 45° d’inclination en mettant le hauban de cabane sur l’horizon.
o Vitesse à afficher 100 Km/h (régression progressive de 120 à 100 Km/h en finale).
o Passage en palier classique (vous êtes plus haut que sur un D112 !).
o TOUJOURS garder le fuselage parallèle à l’axe de piste, si ce n’est pas le cas remettre
les gaz car cela se terminera mal (pour garder le fuselage correctement, relire et
exécuter parfaitement le cours du D112).
o Lors du palier pour se poser 3 points (ce qui est FORTEMENT RECOMMANDÉ), il
va falloir éviter qu’il se pose, on a l’impression de monter le capot très haut (ce qui est
le cas, regarder sa position au sol quand vous êtes dehors) pour atteindre la position 3
points. Cette position (pas très simple au début) consiste à mettre le bas des mâts de
cabane sur l’horizon en regardant au moins 50 mètres devant vous (facile à écrire, à
dire mais il faut le coup de main qui va bien pour l’exécuter !) En fait, durant toute la
phase de décélération, on va refuser qu’il se pose en amenant le manche jusqu’à la
butée arrière (très différent d’un D112).
Il faut que sur la phase palier de décélération vitesse et lors du posé des roues
le capot reste parallèle à l’axe de piste, sans cela le cheval de bois est proche !
Une fois posé, agir souplement sur les pédales de palonnier pour maîtriser le
capot et éviter de sortir de la piste.
Si glissade à droite, ouverture avec un petit virage à gauche puis inclinaison à droite en
gardant un capot fixe, donc en mettant du pied proportionnellement à gauche. Pour
sortir, on annule le roulis et le lacet sans que le capot bouge.
PTU :
Pour être sous 2 alpha, il faut l’aile inférieure qui tangente la piste, à inclinaison nulle
(of course !).
L’assiette dos est facile à visualiser, aile supérieure (supérieure en vol ventre) sur
l’horizon (pas dur !).
S’assurer que « l’épingle » est bien positionnée (fermeture éclair à ouvrir sur votre
coussin de siège) avant votre vol.
A la fin du vol, prendre le temps de les plier et les mettre dans leurs sacoches.
Les tambours de freins frottent constamment à l’intérieur des moyeux de roues donc
un long roulage fera augmenter la température des jantes et on risque un éclatement.
En clair, le Stampe n’est pas fait pour rouler 30 minutes sans s’arrêter. Bien sûr, si
vous appuyer constamment sur les freins, vous avez aussi le même phénomène.
Le bouchon de réservoir n’est pas facile à visser. Pour revisser, poser le bouchon,
dévisser pour entrer dans les « filets » et visser.
Quand le moteur tourne, ne pas s’attacher si le pilote avant ou arrière ne tient pas le
manche arrière et la manette de gaz au ralenti. J’ai « failli » passer sur le nez car le
coude est parfaitement positionné pour pousser la manette de gaz quand vous pivotez
le corps.