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INTRODUCTION

selon la loi 95-17 , l'arbitrage est défini comme un


mécanisme visant à soumettre un litige à un tribunal
arbitral, qui est chargé de rendre une décision
conformément à une convention d'arbitrage conclue
entre les parties en conflit. Ce tribunal arbitral peut être
composé d'un arbitre unique ou d'un collège d'arbitres.
Le règlement d'arbitrage, quant à lui, englobe tout
document définissant une procédure spécifique à suivre
dans le cadre d'une procédure d'arbitrage.
L'arbitrage peut être soit institutionnel, organisé par un
centre ou une institution permanente d'arbitrage, soit ad
hoc, se déroulant en dehors du cadre institutionnel. La
sentence arbitrale désigne la décision rendue à l'issue de
la procédure d'arbitrage par un arbitre, un tribunal
arbitral ou une institution d'arbitrage.
En l'absence de convention d'arbitrage entre les parties
en conflit, la juridiction compétente désigne la cour ou le
tribunal qui aurait été compétent pour traiter le litige.
Cela peut être le président du tribunal de première
instance, du tribunal administratif, du tribunal de
commerce ou leur suppléant, selon le cas. La Cour
d'appel compétente, quant à elle, peut être une Cour
d'appel ordinaire, une Cour d'appel administrative ou
une Cour d'appel de commerce, selon la nature de
l'affaire.
Le choix des arbitres est particulierement attrayant pour
le reglement de litiges qui presentent des aspects
techniques souvent delicats · Les parties ont la faculte,en
effet, de choisir des arbitres competents , choisis pour
leur science ou leur reputation professionnelle, ou
figurant sur des listes de centres darbitrage specialises ·
En outre, le recours a larbitrage repond au souci des
parties de ne pas divulguer un contenbtieux ponctuel
dont la publicite risquerait denvenimer un ensemble de
relations contractuelles souvent complexes ·
Laffirmation de larbitrage comme une justice a part
entiere a une portee psychologique considerable, car elle
repond a une attente profonde des parties qui dans la
plupart des cas , recherchent non la conciliation mais le
droit ·
Elle a aussi des consequences juridiques , car elle permet
de distinguer la fonction de larbitre de celle de lexpert ,
du conciliateur, du juge et de lobservateur · Ces
distinctions prennent appui sur une conception du role
specifique de larbitre, qui exerce une fonction
juridictionnelle · Ce role ne peut recouvrir , sous peine
de se denaturer , lensemble des interventions dun tiers
pour la resolution des difficultes dexecution , ou
dadaptation , des contrats ·
La mediation est a la mode · Elle suscite linteret des
avocats , la curiosite des arbitragistes · Partout dans le
monde , elle fait lobjet de faveur et dune promotion
juridique , normative, et jurisprudentielle , ainsi que
politique · Elle est pratiquee depuis longtemps meme si
son cadre juridique est en voie de formation · Cest pour
cette raison quelle merite un colloque retrospectif et
prospectif dans lequel plusieurs questions y concernant
seront soulevees ·
la médiation se présente aujourd’hui comme une
variante d’intervention sociale destinée à mettre en
œuvre, par la présence d’un tiers neutre, la
communication éthique pouvant favoriser la résolution
des conflits interpersonnels ou des conflits entre un
individu et une institution, les qualités relationnelles et la
formation du médiateur étant utiles,Le concept de «
médiation » vient du latin medius qui signifie « ce qui est
au milieu », un tiers neutre, intermédiaire entre deux
parties en conflit : deux personnes ou une personne et
une institution. Il est souvent confondu avec d’autres
concepts : négociation, conciliation, transaction,
arbitrage qui relèvent d’une logique juridique
Donc on peut dire que La médiation peut être définie
simplement comme une négociation entre des parties en
cause, aidées par un tiers impartial. Bien que le
médiateur n'ait pas le pouvoir d'imposer un règlement,
sa présence a une incidence sur la dynamique de la
négociation et contribue souvent à en arriver à un
règlement final.
Larbitrage est linstitution par laquelle les parties confient
a des arbitres , librement designes par elles , la mission
de trancher leurs litiges ·
Cette definition , traditionnelle mais sommaire , revele
demblee la nature composite de larbitrage , qui presente
un aspect contractuel,en raison des conventions
darbitrage qui lui donnent naissance , juridictionnel , en
raison de la sentence qui lacheve , et procedural en
raison du deroulement dune veritable instance arbitrale ·
De cette complexite juridique , et aussi du dynamisme de
la pratique arbitrale , la presente etude souhaite offrir,
avant tout , une presentation simple et pratique ·
Au seuil cette presentation , il nest pas inutile de reflechir
, meme brievement , sur les raisons du succes que
larbitrage a remporte sur tout dans les relations
commerciales ·
Cette approche subjective de larbitrage permet devoquer
lesprit et lorganisation de la presente etude , qui sest
attachee a analyser de maniere concrete les differentes
phases de la procedure darbitrage , tout en se
prononcant en faveur du maintien de la specificite de
larbitrage , face a dautres techniques de resolution des
litiges ou de regulation des contrats ·
Larbitrage presente, pour les commercants , et dune
maniere generale pour le monde des affaires , un attrait
particulier dont les caracteristiques ont ete souvent
relevees ·
Le choix des arbitres est particulierement attrayant pour
le reglement de litiges qui presentent des aspects
techniques souvent delicats · Les parties ont la faculte,en
effet, de choisir des arbitres competents , choisis pour
leur science ou leur reputation professionnelle, ou
figurant sur des listes de centres darbitrage specialises ·
En outre, le recours a larbitrage repond au souci des
parties de ne pas divulguer un contenbtieux ponctuel
dont la publicite risquerait denvenimer un ensemble de
relations contractuelles souvent complexes ·
Laffirmation de larbitrage comme une justice a part
entiere a une portee psychologique considerable, car elle
repond a une attente profonde des parties qui dans la
plupart des cas , recherchent non la conciliation mais le
droit ·
Elle a aussi des consequences juridiques , car elle permet
de distinguer la fonction de larbitre de celle de lexpert ,
du conciliateur, du juge et de lobservateur · Ces
distinctions prennent appui sur une conception du role
specifique de larbitre, qui exerce une fonction
juridictionnelle · Ce role ne peut recouvrir , sous peine
de se denaturer , lensemble des interventions dun tiers
pour la resolution des difficultes dexecution , ou
dadaptation , des contrats ·
La mediation est a la mode · Elle suscite linteret des
avocats , la curiosite des arbitragistes · Partout dans le
monde , elle fait lobjet de faveur et dune promotion
juridique , normative, et jurisprudentielle , ainsi que
politique · Elle est pratiquee depuis longtemps meme si
son cadre juridique est en voie de formation · Cest pour
cette raison quelle merite un colloque retrospectif et
prospectif dans lequel plusieurs questions y concernant
seront soulevees ·
la médiation se présente aujourd’hui comme une
variante d’intervention sociale destinée à mettre en
œuvre, par la présence d’un tiers neutre, la
communication éthique pouvant favoriser la résolution
des conflits interpersonnels ou des conflits entre un
individu et une institution, les qualités relationnelles et la
formation du médiateur étant utiles,Le concept de «
médiation » vient du latin medius qui signifie « ce qui est
au milieu », un tiers neutre, intermédiaire entre deux
parties en conflit : deux personnes ou une personne et
une institution. Il est souvent confondu avec d’autres
concepts : négociation, conciliation, transaction,
arbitrage qui relèvent d’une logique juridique
Donc on peut dire que La médiation peut être définie
simplement comme une négociation entre des parties en
cause, aidées par un tiers impartial. Bien que le
médiateur n'ait pas le pouvoir d'imposer un règlement,
sa présence a une incidence sur la dynamique de la
négociation et contribue souvent à en arriver à un
règlement final. L'Association du Barreau canadien définit
la médiation comme « l'intervention dans un litige ou
dans le processus de négociation d'un tiers neutre et
impartial qui sans pouvoir décisionnel, peut quand même
aider les parties en litige à s'entendre pour arriver à un
règlement mutuel acceptable des questions en litige

À la fin de l’ancien régime,jousse dans son traité des


arbitrages et compromis définissait la nature de
l’arbitrage et en soulignait les avantages ; La
manière de terminer les procès par la voie des
arbitres est une des plus utiles et des plus
avantageuses pour le bien public, lorsque les
arbitres y emploient toute la diligence nécessaire, et
toute la fermeté requise pour terminer
promptement les affaires. Ils peuvent devenir par là
les juges de toutes les personnes raisonnables ;
surtout à présent où il y a tant de dangers à avoir
des procès, et où il en coûte de si gros frais pour les
faire terminer, outre les peines et les fatigues que
cela occasionne, et l incertitude de l’événement, qui
sont tels aujourd’hui qu’ il n’y a personne qui ne
doive désirer s’en rapporter à des arbitres ,plutôt
que de plaider.
S‘il est vrai que le droit des modes alternatifs de
règlement des litiges on a l’arbitrage et la
médiation en fait beaucoup de justiciables
regrettent la joute qui a lieu au cours des
procédures ,qu’ elles soient judiciaires ou
arbitrales ,parfois attisée par les avocats eux mêmes
.Ils préfèrent des formules plus pacifiques qui
recherchent le point d’équilibre des intérêts plutôt
que tout ou rien, qui prennent en compte l’équité et
le bon sens plutôt que l’application directe du droit.
c’est pour ça la mediation repose sur une tradition
ancienne qui amenait les parties en conflit à
s‘adresser à un tiers pour lui demander son avis et
pour les aider à mettre fin a leur désaccord.
Inévitablement, la dialectique du procès judiciare
ou de l’ instance arbitrale repose sur une opposition
marquée entre les parties , s’organise sur la base d
un face-à-face agressif et débouche sur une decision
judiciare ou une sentence arbitrale désignant un
perdant et un gagnant.
Beaucoup de personnes engagées dans un différend
pensent qu’ une solution juste peut être modérée
en ce qu ‘elle traduit un équilibre des intérêts en jeu
. Pour y parvenir elles souhaitent pouvoir
s‘expliquer , comprendre la position de leur
partenaire et participer a la recherche d’une voie
moyenne.
Dans bien des cas les protagonistes souhaitent ,
quelle que soit l’issue de leur différend, poursuivre
leurs relations dans climat apaisé ;cest le cas de bien
des relations commerciales en matière de baux
commerciaux à condition que le bail soit conclu
dans l’exercice de l’ activité professionnelle du
bailleur ; ce sera notamment le cas si le bailleur est
une société constituée aux fins de tirer des revenus
locatifs d ‘un ou plusieurs immeubles . En revanche,
si le bailleur est un particulier qui n ‘a pas fait de
location d ‘immeubles son activité
professionnelle ,le recours à l’arbitrage n est
possible que par la voie d ‘un compromis . Dans
tous les cas ,cependant, la possibilite de recourir à
l‘arbitrage est limitée par le caractère d ordre public
de nombreux droits du locataire qui s’oppose à
toute renonciation anticipée.
Face à la diversité des modes de règlement des
litiges commerciaux tels que la médiation,
l'arbitrage et le système judiciaire traditionnel,
comment évaluer objectivement leur efficacité
respective en tenant compte des spécificités du
droit commercial, des besoins des parties, des
contraintes budgétaires et de l'évolution des
pratiques commerciales, afin de proposer des
recommandations pertinentes pour optimiser le
choix et la mise en œuvre du mode de règlement le
plus adapté dans le contexte marocain?

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