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Introduction

La justice, peut être définie comme le principe


moral et institutionnel selon lequel les individus
sont traités de manière équitable et égale,
conformément aux lois et aux normes établies
dans une société donnée. Elle implique
l'application impartiale des lois pour résoudre les
conflits, punir les comportements répréhensibles
et protéger les droits fondamentaux des individus.
La notion de justice peut varier selon les cultures,
les traditions et les systèmes juridiques, mais elle
repose généralement sur des principes tels que
l'équité, l'égalité devant la loi, la protection des
droits de l'homme, la réparation des torts et la
prévention des abus de pouvoir.
Toutefois, la résolution des litiges internationaux
soulève des défis complexes, exigeant une
approche harmonieuse pour concilier les intérêts
des parties impliquées. Dans cette optique,
l'affaire nécessitait de donner aux justiciables le
droit de résoudre leurs différends.
Par d’autres moyens alternatifs, y compris
l’arbitrage.
L’arbitrage est un mode de règlement des litiges
consistant à recourir à une ou plusieurs personnes
privées ( arbitres) choisies par les parties pour
obtenir une décision impérative, en dehors des
juridictions étatiques. La caractéristique
fondamentale de l’arbitrage réside dans la
soustraction aux tribunaux étatiques des litiges qui
relèvent normalement de leur compétence.
Pour ce qui est de sur Ses origines historiques : Il
ne fait aucun doute que l’arbitrage est un
mécanisme de règlement les différences entre les
individus sont profondément enracinées dans
l’histoire de l’humanité, c’est pourquoi il les a
décrites certains juristes disent que c’est l’origine
du pouvoir judiciaire lui-même
Bien que l'arbitrage ait commencé aussi
simplement que les sociétés primitives, elle a
évolué et ainsi ont émergé ses diverses formes, qui
se sont complexifiées avec la complexité des
sociétés.
Contemporain.
Il convient de noter que l'importance de l'arbitrage,
que ce soit au niveau interne ou international, ne
réside pas non seulement dans la simplification des
procédures de règlement du litige dont il est saisi,
mais aussi pour s'affranchir de formalités
complexes, sa mise en œuvre permet aux parties
d'éviter les désaccords des procédures et des règles
qui diffèrent d'un pays à l'autre,
De plus, l’arbitrage est indéniable eu égard aux
avantages qu’il procure aux partenaires, à savoir
célérité de la procédure, confidentialité et
maîtrise des coûts. Ce mode alternatif de
règlement des litiges a pour objectif de préparer
un environnement favorable à l’investissement.
C’est un moyen pour avoir la confiance de
l’investisseur étranger et national, c’est une
assurance supplémentaire pour leur patrimoine.

L’arbitrage est un mode de juridiction particulier


par lequel les parties choisissent un ou plusieurs
personnes pour leur demander de trancher le
différend qui les opposent, en se basant sur une
convention d'arbitrage, celles-ci ont la possibilité
de choisir ce mode alternatif pour résoudre leur
litige avant ou après l'apparition de celui-ci. C’est
une convention de procédure qui a un objectif
fondamentalement distinct de celui du contrat
principal et qui ne l'intéresse en rien. Elle traduit
l'accord des parties pour écarter la compétence
des juridictions étatiques, quelles qu'elles soient,
et instituer une juridiction particulière, de
caractère privé et confidentiel, jouissant de leur
confiance commune pour résoudre les litiges qui
pourraient survenir entre elles. Autrement dit,
cette convention permet aux parties de choisir un
arbitre ou un tribunal arbitral pour trancher leurs
différends plutôt que de saisir les tribunaux
étatiques
L'on est alors en présence de deux sortes de
conventions d'arbitrage dont le critère de
distinction repose essentiellement sur le moment
entre la conclusion de la convention et l'apparition
du litige : lorsque la convention est conclue avant
le litige, on parle de clause compromissoire. Si elle
est conclue après le litige, on l’appelle le
compromis d'arbitrage.
La clause compromissoire est une disposition
contractuelle insérée dans un contrat, notamment
dans un contrat commercial ou d'affaires. Cette
clause stipule que les parties impliquées
conviennent de résoudre tout différend ou litige
découlant de ce contrat par le biais d'un arbitrage
plutôt que par le recours aux tribunaux ordinaires.
En d'autres termes, les parties acceptent de
soumettre tout différend à un arbitre ou à un
panel d'arbitres, dont la décision aura la même
force qu'un jugement rendu par un tribunal.
La clause compromissoire permet souvent aux
parties de choisir l'arbitre, le lieu de l'arbitrage, les
règles de procédure applicables et d'autres
aspects du processus arbitral. Elle est souvent
utilisée dans les contrats internationaux, où les
parties préfèrent éviter les systèmes judiciaires
nationaux parfois complexes et coûteux, ainsi que
dans certains contrats nationaux pour des raisons
d'efficacité et de confidentialité.
En ce qui concerne le compromis d'arbitrage c’est
un document qui formalise l'accord des parties
impliquées dans un litige pour recourir à
l'arbitrage comme moyen de résolution. Il est
généralement utilisé lorsque les parties n'ont pas
inséré de clause compromissoire dans leur contrat
initial ou lorsque la clause existante est considérée
comme invalide ou inapplicable.
Le compromis d'arbitrage énonce les questions
spécifiques sur lesquelles les parties souhaitent
que l'arbitre prenne une décision. Il définit
également le processus arbitral, y compris la
sélection de l'arbitre ou du panel d'arbitres, les
règles de procédure à suivre et d'autres aspects
pratiques de l'arbitrage. Une fois signé par les
parties, le compromis d'arbitrage devient
contraignant et remplace généralement le recours
aux tribunaux ordinaires pour la résolution du
litige spécifié.
En résumé, le compromis d'arbitrage établit le
cadre juridique et procédural pour l'arbitrage d'un
litige particulier entre les parties, en l'absence
d'une clause compromissoire dans le contrat
initial ou lorsque celle-ci est inapplicable.
Ainsi, la problématique qui se pose est la suivante :Quels
sont les principaux éléments et mécanismes de
la covention d’arbitrage et quelles sont les
diffèrences majeures entre la réglementation de
la covention d’arbitrage dans le droit marocain et
celle d’autres systémes juridiques tels que le
droit français ?

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