m102 Manuel Stagiaire
m102 Manuel Stagiaire
m102 Manuel Stagiaire
MODULE 02
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
ÉQUIPE DE PRODUCTION
Coordination
CDC TRANSPORT & LOGISTIQUE
Conception et rédaction
Mme Hakima NANE : Formatrice animatrice CDC TL-DRIF
Mr Hicham EL KABABRI : Formateur à l’ISMTL Taourirt
Supervision
M. Omar EL GADDAR : Directeur CDC TL-DRIF
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
INTRODUCTION
Les buts de la formation de Moniteur Auto-École sont définis à partir des buts généraux
de la formation professionnelle et en tenant compte, en particulier, de la situation de
travail. Ces buts sont :
Lui faire connaître le marché du travail en général ainsi que le contexte particulier
du métier de moniteur auto-école ;
Lui faire connaître ses droits et responsabilités comme moniteur.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Lui permettre de développer son autonomie, son sens des responsabilités et son
goût de la réussite ;
Lui permettre de comprendre les principes sous-jacents aux manœuvres et aux
techniques utilisées ;
Lui permettre d’acquérir des méthodes de travail et le sens de la discipline ;
Lui permettre de développer la capacité d’apprendre, de s’informer et de se
documenter.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
TABLEAU DE SYNTHESE
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
PRESENTATION DU MODULE
C’est un module de compétence générale. Les moniteurs auto-école doivent avoir des
connaissances de base en mécanique automobile pour pouvoir expliquer à leurs
stagiaires de façon simple le fonctionnement de certains éléments du véhicule qu’ils
apprennent à conduire.
L’objectif de ce module est de permettre de reconnaître et de situer les organes du
véhicule, d’en connaître les grands principes de fonctionnement, de détecter
d’éventuels dysfonctionnements et de savoir effectuer les opérations élémentaires de
maintenance qui font partie des missions du moniteur auto-école.
Les thèmes successifs sont abordés en suivant le même schéma : l’utilité du système,
sa situation sur le véhicule, les différents éléments qui le composent, les
dysfonctionnements éventuels, la maintenance élémentaire.
Selon les besoins, le formateur pourra présenter en salle de cours les éléments
mécaniques étudiés ou les faire découvrir sur un véhicule réel à l’atelier ou à la station-
service. L’important est que les stagiaires soient capables de reconnaître et situer les
différents organes sur le véhicule, qu’ils puissent en expliquer clairement l’utilité et le
fonctionnement.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
ICONES PEDAGOGIQUES
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
SOMMAIRE : MODULE 02
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
VI. Le circuit de refroidissement .................................................................................................... 41
1. Refroidissement par eau....................................................................................................... 41
2. Pompe à eau .......................................................................................................................... 41
3. Radiateur ............................................................................................................................... 42
4. Ventilateur ............................................................................................................................. 42
5. Durits ..................................................................................................................................... 42
6. Le vase d’expansion ............................................................................................................. 42
7. Thermostat ............................................................................................................................ 43
8. Echangeur thermique ........................................................................................................... 43
9. La sonde temperature ........................................................................................................... 43
10. Le liquide de refroidissement ............................................................................................. 44
11. Diagnostic d’un dysfonctionnement .................................................................................. 44
12. Opérations de maintenance élémentaire ........................................................................... 44
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
5. Le condensateur ................................................................................................................... 62
6. Les bougies ........................................................................................................................... 63
7. L’allumage électronique ....................................................................................................... 63
8. Diagnostic d’un dysfonctionnement .................................................................................... 63
9. Opérations de maintenance élémentaire ............................................................................. 64
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
10. Opérations de maintenance élémentaire ........................................................................... 84
XVII. Action des différentes forces appliquées sur un véhicule en mouvement........................ 104
1. Le polygone de sustentation .............................................................................................. 104
2. Le centre de gravité ............................................................................................................ 104
3. Le pésanteur........................................................................................................................ 105
4. La force motrice (la poussée) ............................................................................................. 105
5. La portance.......................................................................................................................... 105
6. La force de trainée .............................................................................................................. 105
7. Les forces résistantes......................................................................................................... 106
8. L’énergie cinétique.............................................................................................................. 106
9. La force centrifuge .............................................................................................................. 106
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Le terme « automobile » qualifie tout engin capable de se déplacer par ses propres
moyens, et qui transporte l’énergie nécessaire à son fonctionnement.
» Un compartiment moteur ;
» Une cellule recevant les passagers, appelée « habitacle » ;
» Un compartiment à bagages.
TYPES DE VEHICULES :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
1. L’ensemble châssis-carrosserie :
Le châssis-carrosserie est l’ossature du véhicule sur lequel sont fixés tous les
éléments mécaniques. Cet ensemble a pour rôle :
Ceux-ci assurent diverses fonctions, soit sur l’ensemble châssis-carrosserie, soit sur
certains organes mécaniques.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Ce type de châssis repose principalement sur une poutre centrale de gros calibre qui
parcourt le véhicule dans sa longueur. La carrosserie est fixée au-dessus de cette
dernière, il y a donc séparation entre cellule / habitacle et châssis. Sa résistance face
aux chocs latéraux est logiquement moyenne ...
C'est le châssis qui équipe les voitures de série modernes. Il s'agit d'un châssis qu'on
fusionne avec la caisse/carrosserie. En les emboutissant entre eux, ces éléments n'en
forment plus qu'un. Le fait que la caisse et le châssis soient solidaires permet de
gagner en rigidité.
II s'agit d'absorber l'énergie cinétique lors d'une collision en protégeant les passagers
du véhicule. A cet effet, des corps déformables, disposés à l'avant et à l'arrière de la
coque, constituent des éléments de protection.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
La carrosserie par elle-même n’exige pas d’entretiens particuliers autres que le lavage
et le dépoussiérage réguliers. Par contre un examen périodique de la carrosserie et
principalement des dessous de caisse permet de déceler les points de rouille
éventuels et de les traiter avant qu’ils ne se développent.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
II.1. LA TRANSMISSION :
1. Embrayage
2. Boite de vitesses et sélecteur
3. Pont différentiel
4. Arbre de transmission
5. Roue Motrice
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Les organes de transmission (ou chaîne cinématique) d’un véhicule automobile sont
constitués par :
- Le moteur ;
- L’embrayage ;
- La boîte de vitesses ;
- L’arbre de transmission ;
- Le pont moteur avec différentiel ;
- Demi-arbres de roues ;
- Roues motrices.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
La boîte de vitesses permet également d’obtenir un point mort (aucune vitesse n’est
engagée) et d’inverser le mouvement (marche arrière).
Ces deux points seront étudiés ultérieurement lorsque les éléments de la chaîne
cinématique seront détaillés dans les chapitres qui suivent.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Pour fonctionner un moteur a besoin d’énergie. Cette énergie est apportée par des
produits combustibles désignés sous le nom de carburants qui en brûlant fournissent
la chaleur nécessaire à un moteur thermique.
W=FxL
Avec :
- W : le travail en joule. (J)
- F : la force en newtons. (N)
- L : la distance en mètre. (m)
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Exemple 1 :
Pour soulever un seau d’une dizaine de litres, dont le poids représente une force de
10 daN à une hauteur de 2 mètres, il faut effectuer un travail de : W = F x L.
Exemple 2 :
Pour soulever un moteur dont le poids représente une force de 500 daN à 1 mètre, il
faut effectuer un travail de : W = F x L.
Rappels :
Un liquide, un gaz exercent une pression sur les parois des récipients qui les
contiennent. Cette action se traduit par une force proportionnelle à la surface
d’application : on l’appelle la pression.
L’unité légale de pression est le pascal, pression qui appliquée uniformément à une
surface de 1 m² développe une force totale de 1 newton. Cette unité est très petite et
on emploie couramment un de ses multiples, le bar qui vaut 100 000 pascals et qui
est à peu près équivalent à la pression atmosphérique.
Point mort haut : point le plus haut atteint par le piston dans le cylindre.
Point mort bas : point le plus bas atteint par le piston dans le cylindre.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Course : c’est la distance parcourue par le piston entre le point mort haut et le point
mort bas, elle s’exprime en millimètres.
Cylindrée unitaire : c’est le volume engendré par le piston lorsqu’il se déplace entre
les deux points morts, elle s’exprime en centimètres cubes. Sur un moteur
multicylindre la cylindrée unitaire est multipliée par le nombre de cylindres pour obtenir
la cylindrée totale.
Taux de compression : c’est le rapport entre le volume total situé au-dessus du cylindre
lorsqu’il est au point mort bas et le volume situé au-dessus du piston lorsqu’il est au
point mort haut.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Segments
Piston
Bielle
Maneton
Tourillon
Vilebrequin
C’est l’ensemble des éléments (piston, bielle, bras de manivelle du vilebrequin) qui
permet la transformation de l’énergie thermodynamique en énergie cinétique de
rotation.
Le cycle est l’ensemble des phases nécessaires pour transformer l’énergie calorifique
du combustible en énergie mécanique.
Le cycle moteur théorique s’effectue en deux rotations de vilebrequin, une rotation de
l’arbre à cames et quatre courses du piston.
- Admission
- Compression
- Combustion-détente
- Echappement.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Un mélange de carburant et d'air arrive depuis l'admission (dans le cas d'une injection
directe le carburant est envoyé directement dans la chambre de combustion sans
passer par l'admission).
Le mélange air/carburant s'effectue soit dans le carburateur, soit dans l'admission, soit
dans la chambre de combustion (dépend du type de moteur).
Elle est produite par la bougie, qui lorsque le piston est en haut, produit une petite
étincelle (arc électrique) grâce à l'allumage qui lui envoie le courant. La petite étincelle
vient donc enflammer le mélange air/carburant qui est très inflammable ! Le piston est
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
donc propulsé vers le bas, créant ainsi l'énergie mécanique qui permet de faire bouger
la voiture.
Admission Echappement
C=FxR
Avec :
- C : le couple en (Nm).
- F : la force du piston en (N).
- R : le rayon de vilebrequin en (m).
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Le couple, dans la plupart des cas, est matérialisé par une courbe représentant des
valeurs du couple en déca Newton mètre (da/Nm) en fonction des différents régimes
du moteur.
Plus le couple est important à bas régime, plus la force de traction du véhicule est
importante.
Pour mesurer le couple moteur on utilise des appareils qui, reliés directement à l’arbre
moteur, créent un couple résistant tendant à le freiner. Ces appareils portent le nom
de « freins ».
La puissance fiscale exprimée en chevaux fiscaux (CV) a été instaurée par les services
fiscaux afin de pouvoir calculer certains impôts sur les automobiles. On l’appelle
également « puissance administrative ».
Chaque pays utilise sa propre formule, qui en général, est basée sur la cylindrée et
sur le rapport de transmission.
La puissance d’un moteur s’exprime en watt (W). Elle se mesure au banc avec des
appareils spécifiques.
P = C x 2 x 3.14 x N
60
P = puissance en watts
C = couple du moteur en N/m
N = nombre de tours minute
Exercice d’application :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Le rendement d’un moteur est le rapport entre le travail théorique fourni et le travail
effectif restitué.
- Échappement 30 %
- Refroidissement 20 %
- Frottements 5 %
- Divers 2 %
La course est la distance C parcoure par le piston entre PMB et PMH, elle est
généralement exprimée en millimètre (m/m).
La cylindrée unitaire Vu d’un cylindre, c’est le volume du cylindre balayé par le piston.
Vu = 3.14 X D² X C
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Exercice d’application :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Vu = 3.14 X D² X C = 3.14 X 85 X 85 X 88
4 4
Vu = 499,10 cm3
Vt = Vu X 4 = 1 996 cm3
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Le moteur à combustion interne est constitué d’un ensemble d’organes, et parmi ces
organes on trouve :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
En fonte ou en alliage léger, il reçoit les accessoires tels que la pompe à eau,
entraînement de la distribution etc. Il est percé de trous cylindriques entourés de
cavités qui contiennent le liquide de refroidissement et qui communiquent avec les
cavités de la culasse.
Fourreaux de fonte ou d’acier enfoncés à la presse dans les cylindres, ce sont des
pièces d’usure (frottement des pistons) qui peuvent être remplacées sans entraîner la
mise en place d’un bloc cylindres neuf.
IV.1.3. La culasse :
Elle coiffe le bloc cylindres. Généralement en alliage léger, elle comporte des cavités
qui permettent la circulation du liquide de refroidissement. Elle contient la chambre de
combustion et supporte les sièges des soupapes. La culasse comporte également les
conduits d’admission et d’échappement.
1. Chambre de combustion.
2. Cheminée de bougie.
3. Chapelle.
4. Canalisation de refroidissement.
5. Guide soupape.
6. Rondelle d’appui du ressort.
7. Communication avec le bloc.
8. Siège de soupape.
9. Plan de joint de culasse
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Le carter a pour rôle de contenir l’huile dont le moteur a besoin pour sa lubrification.
IV.2.1. Le piston :
C’est la paroi mobile du cylindre. Etanche et léger, il doit être résistant pour supporter
au temps moteur une poussée de plus de 30 000 Newtons.
Les segments sont des anneaux brisés qui assurent des pressions radiales uniformes
sur les parois du cylindre. Ils sont chromés afin d’éviter une usure rapide par
frottement.
Leur position dans les gorges permet à la pression des gaz d’accentuer leur
étanchéité.
Les segments pour moteur à quatre temps sont en général au nombre de trois :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
➛ Action de la pression.
1. Segment de feu.
2. Segment d’étanchéité.
3. Segment racleur.
4. Retour d’huile.
IV.2.3. La bielle :
Elle transmet au vilebrequin la poussée transmise par le piston. Elle comporte trois
parties :
- Le pied de bielle ;
- Le corps de bielle percé sur toute sa longueur d’un conduit en vue du graissage de
l’articulation du pied de bielle sur l’axe du piston ;
- La tête de bielle rattache la bielle sur le maneton du vilebrequin.
IV.2.4. Le vilebrequin :
Le vilebrequin transforme la force qui lui est communiquée par la bielle en un couple.
Avec la bielle, il termine la transformation du mouvement rectiligne alternatif du piston
en mouvement circulaire continu.
- Les tourillons alignés avec une précision du centième de millimètre, elles assurent
le guidage en rotation du vilebrequin ;
- Les manetons, ce sont également des parties cylindriques sur lesquelles se fixent
les têtes de bielles ;
- Les flasques ou bras de manivelle réunissent les manetons aux portées du
vilebrequin et portent éventuellement les masses d’équilibrage.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Le système à chaîne :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Le système à courroie :
La distribution à pignons :
L’arbre à cames :
Il actionne les soupapes, soit directement, soit par l’intermédiaire de culbuteurs. Il porte
des bossages ou cames en nombre égal à celui des soupapes. Il est entraîné par le
vilebrequin par l’intermédiaire d’une chaîne, d’une cascade de pignons ou encore
d’une courroie crantée.
L’arbre à cames tourne à demi vitesse du vilebrequin pour pouvoir respecter les quatre
temps du moteur.
Les poussoirs :
Ils sont sur certains moteurs modernes intercalés entre les cames et les queues de
soupapes.
Les culbuteurs :
Pièces montées sur l’axe des culbuteurs et intercalées entre la came et la queue de
soupape, elles permettent sur certains montages de commander l’ouverture et la
fermeture des soupapes.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Elles ont pour rôle d’obturer et de découvrir tour à tour et au moment voulu les conduits
d’admission et d’échappement.
Les pannes imputables aux pièces mobiles sont souvent constituées par des
grippages consécutifs à un défaut de lubrification qui peuvent aller jusqu’à la
destruction de la pièce Axes de piston grippé, bielle coulée, coussinets détruits sur
les tourillons du vilebrequin…Le moteur devient très bruyant et il faut immédiatement
le stopper pour éviter des conséquences plus importantes.
Il faut veiller au bon refroidissement du moteur et faire vérifier les qualités de résistance
au gel du liquide de refroidissement. Il faut également veiller à maintenir le bloc moteur
dans un bon état de propreté pour, d’une part, faciliter son refroidissement par l’air qui
circule sous le capot et, d’autre part, déceler immédiatement toute fuite suspecte.
Le niveau d’huile doit être vérifié tous les jours et complété, si besoin. L’huile utilisée
doit être conforme aux recommandations du constructeur. En marche, il faut surveiller
la pression d’huile (manomètre ou témoin lumineux rouge) et immobiliser le véhicule à
la moindre alerte.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
V.3. MOTEUR EN V :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
V.4. MOTEUR VR :
V.5. MOTEUR W :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
VI.3. RADIATEUR :
VI.4. VENTILATEUR :
Placé devant le radiateur ou derrière lui, il sert à accélérer le passage de l’air à travers
les ailettes du radiateur. Il est entraîné par un moteur électrique équipé d’un thermo-
contact et ne rentre en service que lorsque la température de l’eau atteint ou dépasse
une température fixée à l’avance.
VI.5. DURITS :
Le niveau reste constant grâce à l’utilisation d’un vase d’expansion muni d’une
soupape à double effet. Lors de la montée en température, le liquide se dilate, le trop-
plein passe dans le vase. Lorsque la pression de fonctionnement est atteinte, la
soupape de pression quitte son siège.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
1. Vase d’expansion
2. Bouchon
3. Joint d’étanchéité
4. Clapet de pression
5. Ressort du clapet de pression
6. Clapet de dépression
7. Ressort du clapet de dépression
VI.7. THERMOSTAT :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
L’évaporation de l’eau forme un dépôt calcaire qui obstrue les fines canalisations du
radiateur. On utilise de préférence un liquide spécial de refroidissement composé
d’eau déminéralisée et d’antigel toutes saisons pour :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Le système de graissage fournit aux éléments mobiles l’huile sous pression nécessaire
pour éviter leur frottement et leur usure.
La circulation de l’huile permet également l’évacuation des calories en certains points
du moteur.
Fonctions du graissage :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Pour faire glisser une pièce (A) en appui sur un support (B), il est nécessaire d’exercer
une force (F) parallèle au plan de contact. Elle est destinée à vaincre la résistance au
glissement appelée « frottement ».
Le travail résistant produit par le frottement des pièces est une perte d’énergie qui
affecte le rendement des mécanismes. Un dégagement de chaleur au niveau des
surfaces en contact le confirme.
Certains organes peuvent s'accommoder d'un graissage sommaire, soit que leur
vitesse et leur amplitude de mouvement soit réduite : tringlerie de direction, de frein,
etc., soit que leur fonctionnement soit intermittent ou ait lieu sous faible charge :
accessoires divers, dynamo, ventilateur, etc.
Le lubrifiant, contenu dans une burette à huile ou dans une pompe à graisse, est
introduit dans un graisseur, passe entre les surfaces, puis s'écoule à l'extérieur.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
L'huile provenant de la rampe principale de graissage est dirigée sous pression par
des canaux vers les différents organes du moteur. L’huile retombe dans le carter
inférieur à partir des manetons et des tourillons du vilebrequin.
Entraînée par le moteur elle envoie l’huile sous pression aux différents éléments qui
doivent être lubrifiés.
Le circuit de lubrification est un élément important du moteur, son fonctionnement est
primordial pour la longévité du moteur, c’est pourquoi sa vérification doit être fréquente
pour éviter tout défaut de lubrification.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Il a pour rôle d’éliminer les impuretés en suspension dans l’huile qui pourrait altérer
les pièces. Il est équipé d’un clapet de sécurité (by-pass) incorporé au filtre qui permet
le passage de l’huile en cas d’obstruction.
Le manomètre sert à mesurer la pression d’huile dans le circuit. Il est souvent remplacé
par un témoin rouge qui s’allume lorsque la pression est insuffisante. Si le manomètre
ou le témoin indique une pression insuffisante, il faut immédiatement arrêter le moteur.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Un lubrifiant est une matière fluide ou solide interposée entre deux corps dont le rôle
est de :
B) Les huiles minérales : Elles ont les propriétés d’être stables et visqueuses. Elles
conviennent dans plupart des applications en automobile. Les huiles à la base
minérale sont obtenues à partir de raffinage du pétrole brut.
C) Les huiles synthétiques : Elles sont obtenues par réactions chimiques en laboratoire
à partir de dérivés du pétrole. Elles ont la particularité d’être peu sensibles aux
variations et hautes températures, de posséder une excellente stabilité thermique et
de répondre aux exigences les plus sévères.
D) Les huiles semi-synthétiques : Ces huiles sont des mélanges de bases minérales
et de bases synthétiques.
E) Les huiles économie d’énergie : Ces huiles peuvent être formulées avec toutes les
huiles de base citées ci-dessus. Les niveaux de performances peuvent être variables
car ces huiles peuvent être de niveaux différents (bas de gamme/haut de gamme).
F) Les graisses consistantes : Sont des mélanges d'un savon calcaire avec une huile
minérale, elles conviennent aux faibles vitesses.
L'onctuosité : C’est la faculté d’adhérence d’une huile ; plus elle est onctueuse, plus
elle adhère et plus elle résiste aux pressions élevées sans que le film d’huile soit
cassé.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Les huiles de graissage ne doivent pas contenir d’acides minéraux qui attaqueraient
les métaux, et avoir une teneur en carbone aussi faible que possible.
Pour en améliorer la qualité, on ajoute à l’huile certains produits chimiques appelés
« additifs ».
Leur viscosité est donnée pour une valeur de la température. Dans cette classe on
trouve les huiles d’été et les huiles d’hiver.
a) Les huiles d’été : Elles sont désignées comme suite : SAE 20, SAE 30, SAE 40,
SAE 50 et SAE 60. Leur viscosité augmente avec augmentation du chiffre.
b) Les huiles d’hiver : Elles sont désignées SAE 0W, SAE 5W, SAE 10W, SAE 15W,
SAE 20W, SAE 25W. Plus le chiffre est faible, plus la viscosité de l’huile est faible.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Vous trouverez dans le tableau ci-dessous une indication des grades SAE utilisables
en fonction de la température ambiante.
Les qualités des huiles synthétiques sont favorables pour le fonctionnement des
moteurs thermiques dans les directions suivantes :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
VIII.2. LA CARBURATION :
Pour que le mélange carburé puisse brûler complètement, il est indispensable que l’air
y soit en proportions bien définies. On considère en général qu’il faut :
Ces proportions sont théoriques, elles sont corrigées continuellement par le système
de carburation et particulièrement par les calculateurs électroniques qui font en sorte
que le mélange carburé soit le plus adapté possible aux besoins réels du moteur.
VIII.4. LE CARBURATEUR :
Pour élaborer le mélange carburé, sur les moteurs à essence on utilisait jusqu’à ces
dernières années un carburateur qui fournissait le mélange carburé adapté à la
demande : marche au ralenti, marche normale, accélération ou reprise.
Actuellement, les carburateurs sont remplacés par des systèmes d’injection qui sont
plus précis dans les dosages de carburant ce qui permet d’obtenir une combustion
plus complète et de rejeter de moins en moins de gaz polluants.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
VIII.5. L’INJECTION :
Injection indirecte mono-point : c’est une sorte de carburateur amélioré qui injecte en
amont de la tubulure d’admission la quantité de carburant nécessaire à la demande
du moteur.
Injection directe : le carburant n’est plus injecté dans la tubulure d’admission mais
directement dans le cylindre. Ce système demande des injecteurs très précis capables
de résister aux hautes pressions qui règnent dans la chambre de combustion.
Dans les trois cas, la quantité de carburant à utiliser est calculée par un calculateur
électronique qui prend en compte un certain nombre de données :
- Température extérieure ;
- Pression atmosphérique ;
- Vitesse de rotation du moteur ;
- Position de la pédale d’accélérateur ;
- Charge du moteur ;
- Vitesse du véhicule.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
La pression dans l’accumulateur peut ainsi atteindre 2 000 bars à pleine charge. Cet
accumulateur hydraulique est aussi appelé rampe commune. Ce système à injection
comprend également une pompe à carburant basse pression, une pompe haute
pression, un injecteur par cylindre, une électrovanne, un capteur de température
carburant, un limiteur de pression dans la rampe commune et un calculateur
électronique d’injection. Ce calculateur est plus connu sous l’abréviation ECU pour
Electronic Control Unit.
Le filtre à air est composé de cartouches qu’il faut remplacer périodiquement suivant
les indications du constructeur. Un filtre à air encrassé perturbe le bon fonctionnement
du moteur et augmente sensiblement la consommation (10%).
La pompe d'injection doit refouler sous pression le combustible à travers un circuit qui
comprend des conduites et des injecteurs.
Les injecteurs d’un système d’injection assurent la liaison entre la pompe d’injection et
le moteur. Leurs fonctions sont les suivantes :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Le carburant diesel est injecté sous haute pression. La pression d’injection de pointe
peut atteindre 1000 bars.
VIII.10. LE RESERVOIR :
En métal léger ou en plastique, il est équipé d’une mise à l’air libre pour permettre à la
pression atmosphérique de jouer son rôle. Les réservoirs sont souvent
compartimentés pour éviter le déplacement du carburant dans les virages.
Il comprend :
- Le réservoir sur lequel est fixée la pompe à essence ;
- Les canalisations d’amenée du carburant vers le moteur et les canalisations de
retour du carburant non utilisé ;
- Le filtre à essence ;
- La pompe d’injection haute pression ;
- Les injecteurs.
Il comprend :
- Le réservoir de carburant ;
- Le préfiltre décanteur (pour éliminer l’eau contenue dans le gazole) ;
- La pompe à gazole. Cette pompe est électrique sur les véhicules légers, elle est
mécanique sur les véhicules lourds ;
- Les canalisations d’amenée du carburant vers la pompe d’injection (circuit basse
pression) ;
- Le ou les filtres (poids lourds) à gazole ;
- La pompe d’injection ;
- Les canalisations haute pression d’amenée du carburant aux injecteurs ;
- Les injecteurs ;
- Les canalisations de retour du carburant non utilisé.
VIII.13. LA SURALIMENTATION :
C’est une pompe à air qui puise l’air à la pression atmosphérique et le comprime de
façon à gaver le moteur d’air pour lui permettre de brûler plus de carburant par cycle.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
La turbine d’entraînement (roue de turbine) est actionnée par les gaz d’échappement
encore sous pression à leur sortie du moteur. La turbine de suralimentation (roue de
compresseur centrifuge) aspire l’air extérieur et le refoule en amont de la soupape
d’admission.
L’air comprimé envoyé vers les cylindres voit sa température augmenter du fait de la
compression : l’air ambiant à 20°c monte à 140°c en sorite de compresseur. Cette
élévation de température entraîne une diminution de sa densité donc de la masse d’air
absorbée par le piston à la phase admission.
58
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
- Acheter du carburant de bonne qualité dans des stations officielles pour éviter
d’introduire dans le circuit du carburant pollué par des impuretés ;
- Vérifier régulièrement la propreté du bouchon du réservoir de carburant ;
- Si, au cours d’une fausse manœuvre, le plancher de la voiture a heurté un obstacle,
vérifier si les canalisations de carburant ne sont pas détériorées ;
- Faire nettoyer périodiquement le carburateur ;
- Changer le filtre à carburant à chaque vidange.
59
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
60
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Quand le courant est interrompu dans le circuit primaire, le doigt du rupteur se trouve
en face d’un plot qui correspond à une bougie et le courant secondaire à très haute
intensité est envoyé à la bougie provoquant une étincelle qui enflammera le mélange
carburé.
61
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Les plots et faisceaux du distributeur sont répartis pour respecter l’ordre d’allumage
des différentes bougies, c’est-à-dire la répartition des temps moteurs.
IX.5. LE CONDENSATEUR :
Pour éviter à chaque rupture de courant de créer au niveau des contacts du rupteur
un arc électrique qui provoquerait rapidement leur destruction, un condensateur est
inséré dans le circuit avec pour mission d’absorber à chaque rupture l’extra courant de
rupture afin d’éviter l’arc électrique. Le courant absorbé par le condensateur est
restitué dans le circuit dès que le contact est rétabli ce qui vient renforcer la puissance
de l’aimantation du noyau de fer doux.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
- Acheter du carburant de bonne qualité dans des stations officielles pour éviter
d’introduire dans le circuit du carburant pollué par des impuretés ;
- Vérifier régulièrement la propreté du bouchon du réservoir de carburant ;
- Si, au cours d’une fausse manœuvre, le plancher de la voiture a heurté un obstacle,
vérifier si les canalisations de carburant ne sont pas détériorées ;
- Faire nettoyer périodiquement le carburateur ;
- Changer le filtre à carburant à chaque vidange.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
X- LE SYSTEME D’ECHAPPEMENT
Le collecteur d’échappement doit supporter les hautes températures des gaz brûlés. Il
y a un conduit d’échappement par cylindre. L’admission des gaz brûlés dans ce conduit
est commandée par la soupape d’échappement. Le collecteur d’échappement est
directement relié au pot de détente.
Les gaz sortent du cylindre avec une grande vitesse et une très forte pression. Pour
leur permettre de perdre cette vitesse et cette pression, ils passent par le pot de
détente qui joue le rôle de chambre de décompression. Le pot de détente communique
avec le silencieux d’échappement.
Il comporte un silencieux doublé de laine de verre pour étouffer les bruits et pour
ralentir encore la vitesse des gaz d’échappement avant leur sortie à l’air libre.
Le pot d'échappement sert d'abord à stabiliser la pression à la sortie du bloc moteur.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Cette sonde qui est implantée sur l’échappement à l’entrée du catalyseur (sonde
amont) délivre en permanence au calculateur une tension signalant la teneur en
oxygène des gaz d’échappement (qualité de la combustion).
Le catalyseur se voit doté d’une autre sonde lambda en aval du catalyseur qui permet
d’alerter le conducteur via le voyant EOBD injection et de lui indiquer que le véhicule
présente une défectuosité entraînant un risque de pollution.
Pour diminuer la formation des NOx (oxydes d’azote), les moteurs sont équipés d’un
circuit de recyclage des gaz d’échappement (EGR : Exhaust Gas Recirculation). Ce
dispositif est géré par le calculateur de contrôle moteur en boucle fermée sur une
consigne du débitmètre.
Les gaz d’échappement puisés dans le collecteur d’échappement sont transférés vers
le circuit d’admission au travers la vanne EGR. Elle est actionnée par une électrovanne
pilotée proportionnellement par le calculateur de contrôle moteur. Ce dernier mesure
66
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
la quantité d’air frais admis grâce au débitmètre et détermine le taux de recyclage des
gaz d’échappement.
Le filtre à particules est conçu pour réduire la pollution des véhicules Diesel en filtrant
les éléments solides des gaz d’échappement. Il piège les particules de carbone, au
passage des gaz d’échappement.
- Eviter les accélérations fortes et répétées qui risquent de détruire le pot catalytique ;
- Eviter de démarrer le moteur et de le laisser tourner seulement quelques instants :
le système d’échappement n’a pas eu le temps de monter en température et les
vapeurs d’eau issues de la combustion vont stagner dans divers endroits du
système d’échappement accélérant la corrosion ;
- Par contre il faut faire analyser régulièrement les gaz d’échappement pour d’une
part diminuer la pollution d’autre part être renseigné sur le réglage du moteur.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
L'embrayage est placé entre le moteur et la transmission. Son rôle est de permettre le
passage ou l'interruption du mouvement entre le moteur et la transmission grâce à
l'action de la pédale d'embrayage lors des changements de rapports.
Le système comporte :
- Une pédale d’embrayage reliée à
la fourchette de commande de la
butée.
- Une butée d’embrayage qui
permet de comprimer les ressorts
du plateau de pression.
- Un plateau de pression qui
maintient par l’intermédiaire de
ressorts le disque plaqué sur le
volant moteur.
- Un disque d’embrayage garni de
matériau composite antifriction et
comportant un moyeu cannelé
intérieurement. Ce disque est
solidaire en rotation de l’arbre
primaire de la boîte de vitesses qui
lui, est cannelé extérieurement.
XI.2. FONCTIONNEMENT :
68
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Il fonctionne sans aucune liaison mécanique, c’est le fluide hydraulique qu’il contient
qui assure la transmission du mouvement.
Il est constitué d’un carter dans lequel tournent deux roues appelées aubages baignant
dans l’huile.
Un de ces aubages est solidaire de l’arbre moteur et il est cloisonné par des ailettes.
C’est l’aubage moteur appelé également impulseur ou pompe. L’autre aubage
solidaire de la transmission comporte également des ailettes. Il est placé juste en face
de l’aubage moteur. C’est l’aubage récepteur ou turbine.
Fonctionnement :
La boîte de vitesses permet de faire varier le couple moteur transmis aux roues en
choisissant différents rapports suivant l’importance du couple résistant.
Elle permet d’interrompre la liaison moteur / arbre de transmission et également
d’effectuer des marches arrières. Elle se situe entre l’embrayage et le pont.
Elle utilise le même principe que la boîte élémentaire mais le baladeur monté sur
l'arbre primaire est divisé en 2 parties indépendantes portant chacune 2 pignons.
70
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Dans l'exemple précédent, les combinaisons sont obtenues par engrènement dents
sur dents des couples de pignons. A l'usage des changements de rapport restent
difficiles à exécuter.
La forme de l'arbre secondaire est conservée, mais :
- Tous les pignons de l'arbre primaire sont fous sur l'arbre ;
- Les pignons sont disposés face à leur correspondant et arrêtés latéralement.
Constituées de deux arbres parallèles dénommés arbre primaire (arbre d'entrée lié
au vilebrequin par l'embrayage), et arbre secondaire (arbre de sortie de boîte) portant
respectivement les pignons de vitesses et les pignons fous. Outre les pignons fous,
l'arbre secondaire porte également les systèmes de crabotage et les synchroniseurs.
1. Arbre d’entrée
2. Arbre de sortie
3. Renvoi fixe
4. Couronne du différentiel
Boîtes robotisées avec deux arbres de démultiplication parallèles, activés chacun par
un embrayage distinct. Sur ce type de boîte, lors des changements de rapport, les
deux embrayages passent simultanément l'un en débrayage, l'autre en embrayage, ce
qui n'entraîne pas d'arrêt de traction et rend le passage de vitesse peu perceptible
(pas ou peu d'à-coup).
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Réservée aux 4x4, la boîte de transfert est une transmission disposant de deux
démultiplications, une "normale" et une "courte". La gamme de rapports courts sert au
moment de franchir des pentes raides, ou lors des passages d’obstacles qui
nécessitent une faible vitesse, tandis que le rapport long est utilisé pour les trajets
routiers.
La boîte de vitesses se compose d’un carter étanche, jouant le rôle de réservoir d’huile,
dans lequel tournent trois arbres supportés par des roulements.
L’arbre primaire : ou arbre d’entrée reçoit le mouvement du moteur par l’intermédiaire
de l’embrayage.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Ceci va occasionner :
Une diminution du nombre de tours de l’arbre de sortie par rapport à l’arbre d’entrée.
Une augmentation du couple moteur car la valeur du couple moteur est inversement
proportionnelle à la vitesse de rotation de l’arbre chargé de transmettre ce couple.
Si, à l’inverse, le nombre de dents du pignon mené est inférieur au nombre de dents
du pignon menant on obtient un rapport de multiplication :
73
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Ex :
- La pédale d’embrayage est dure à manœuvrer : le câble est grippé dans sa gaine
de protection ou, plus grave, le disque est grippé : il coulisse difficilement sur l’arbre
primaire, dans ce cas, il faut démonter le système pour le lubrifier ;
- L’embrayage patine : trois possibilités, la garde d’embrayage est mal réglée (elle
doit être de 1.5 à 2 centimètres) ou le disque est gras (fuite d’huile au joint de l’arbre
primaire de la boîte de vitesses) ou encore le disque est usé. Dans ces deux
derniers cas, il faut procéder au remplacement du disque et par la même occasion
du mécanisme.
- L’embrayage broute : deux possibilités, le disque est voilé car il a trop chauffé lors
de manœuvres ou le disque est gras. Dans ces deux cas, il faut remplacer le disque
et le mécanisme.
- Les vitesses sautent : les verrouillages de maintien des coulisseaux sont usés ou
(plus rare) les verrouillages des synchroniseurs sont usés. Dans les deux cas, il faut
procéder à leur remplacement ;
- Les vitesses craquent au changement de rapport : l’embrayage est mal réglé (à
vérifier) ou les synchroniseurs sont usés et il faut les remplacer ;
- La boîte de vitesses est bruyante : manque d’huile ou usure des différents pignons.
74
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Par contre, la durée de vie de ces deux organes est directement liée à leur mode
d’utilisation :
75
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Sur les voitures de tourisme et les véhicules industriels (poids lourds), on distingue :
- L’entraînement par les roues arrière (propulsion) ;
- L’entraînement par les roues avant (traction) ;
- L’entraînement intégral (4 X 4) ou (6 X 6).
Il relie la boîte de vitesses au pont arrière (il n’existe pas sur les véhicules à traction
avant).
Il est composé de deux tubes rigides en acier d’un diamètre suffisamment important
pour résister à la torsion due aux couples à transmettre.
Il s'agit d'un dispositif mécanique directement engrené avec l'arbre de sortie de la B.V.
Le différentiel est constitué de deux demi-carters qui forment le carter intérieur du
différentiel et qui renferment un axe sur lequel sont montés libres deux pignons
coniques à denture droite, appelés satellites. Les satellites sont en prise directe avec
76
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
1. Pignon conique
2. Couronne conique
3. Satellites
4. Axe porte satellites
5. Planétaires
6. Carter
7. Demi-essieu droit
8. Demi-essieu gauche
Utilisés sur les véhicules lourds, ils permettent d’obtenir une démultiplication
supplémentaire pour augmenter le couple transmis aux roues motrices. On utilise
aussi des réducteurs de moyeux qui ont la même utilité.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
- L’arbre de transmission peut se rompre soit à hauteur des cardans, soit à hauteur
de la coulisse qui permet faire varier la longueur de l’arbre de transmission ;
- Le pont arrière peut se détériorer généralement à cause d’un manque d’huile
éventuellement d’un usage brutal du véhicule ;
- Les demi-arbres de roues peuvent se briser à la suite d’un effort très violent et enfin
les roulements des roues peuvent s’user par manque de graissage.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
On distingue :
Les deux derniers circuits sont utilisés uniquement sur les véhicules lourds, ils ne
seront pas étudiés ici.
79
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Les circuits de freinage hydraulique actuels sont équipés d’une assistance au freinage
qui utilise la dépression qui règne dans la tubulure d’admission ou une pompe à vide.
En outre les circuits avant et arrière sont séparés : en cas de fuite sur l’un des circuits,
l’autre est toujours opérationnel. Le liquide utilisé pour transmettre la pression est une
huile spéciale qui supporte les hautes pressions et les hautes températures.
XIII.3.1. Le servofrein :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Les freins à tambour sont constitués d'un cylindre creux rotatif sur la surface desquels
agissent deux mâchoires sur laquelle est collée ou rivetée la garniture de freinage. Les
mâchoires sont poussées par un ou deux cylindres de commande des mâchoires.
Les ressorts de rappel permettent aux mâchoires de revenir en position de repos
lorsque la commande hydraulique a cessé d'agir.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Pour répondre aux normes actuelles de sécurité, les systèmes de freinage doivent
remplir certaines obligations :
Indépendance des circuits : Les circuits avant et arrière sont séparés, c’est-à-dire
que les circuits sont réalisés de telle sorte qu’en cas de fuite sur un circuit, il reste
toujours trois roues freinées.
Limiteur de pression : Lors du freinage le véhicule a tendance à s’écraser sur les roues
avant. Les roues arrière sont délestées et elles risquent facilement de se bloquer. Le
82
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Témoin d’alerte d’usure des plaquettes de frein : Un capteur noyé dans l’épaisseur
des plaquettes vient en contact avec le disque de frein en cas d’usure importante de
la garniture antifriction des plaquettes.
L’anti-patinage (ASR) : Tout comme les roues bloquées, les roues qui patinent à
l’accélération entraînent une perte de stabilité, de dirigeabilité, de motricité du
véhicule ainsi qu’une usure prématurée des pneumatiques.
83
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
- Les freins sifflent ou sont bruyants : les garnitures sont usées, il faut les faire
remplacer ;
- Les freins broutent : les disques sont voilés ou les tambours ovalisés, il faut les
faire remplacer ;
- Le véhicule tire à droite ou à gauche au freinage : les freins sont déréglés ou il y a
une fuite de liquide de frein sur une des roues, il faut faire vérifier le système.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
XIV- LA DIRECTION
Les qualités requises pour une direction sont essentiellement la sécurité, la précision
la douceur et la stabilité.
- Colonne de direction ;
- Boîtier de direction ;
- Timonerie de direction.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Le système de blocage de la direction est de type à friction. Son but est d'éliminer la
rupture des mécanismes de blocage de la direction et d'assurer la sécurité de la
colonne en cas de vol.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Les biellettes de direction assurent la liaison entre la crémaillère et les portes fusées.
La longueur totale de la billette soit ajustable. Cela permet de régler le parallélisme
des roues.
Schéma de principe :
1. Moteur électrique
2. Embrayage
3. Ensemble réducteur roue et vis sans fin
4. Vers crémaillère
5. Vers volant
6. Capteur de couple
7. Barre de torsion
8. Calculateur
9. Relais de moteur électrique
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Certains de ces angles sont réglables, d’autres ne sont pas réglables. Ils dépendent
directement du conformément d’un certain élément de la direction ou de la suspension.
XIV.5.1. Le carrossage :
L’angle de carrossage est l’angle formé par la verticale et le plan de la roue, ou encore,
l’angle compris entre l’axe de la fusée et l’horizontale.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Le parallélisme des roues est la différence de distance entre l’avant et l’arrière des
roues d’un même essieu ou l’angle formé par les plans des roues d’un même essieu.
XIV.5.4. La chasse :
C’est l’angle compris entre la verticale et l’axe d’inclinaison des pivots de direction, le
véhicule étant regardé de côté.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
On entend, par suspension d'un véhicule, l'ensemble des éléments qui relie la roue à
la caisse de la façon la plus sûre et confortable possible pour les passagers. La
suspension assure à la roue la liberté de mouvement nécessaire pour permettre au
véhicule de se déplacer dans toutes les directions voulues par le conducteur.
• Organes élastiques secondaires : ce sont les silentblocs. Ils assurent le filtrage des
vibrations à haute fréquence et contribuent au confort du véhicule ;
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
La plupart des véhicules sont équipés de ressorts en acier allié, tels que :
- Ressorts à lames ;
- Ressorts hélicoïdaux ;
- Barres de torsions ;
- Barres stabilisatrices.
Ils sont peu utilisés dans les voitures de tourisme mais souvent employés pour les
véhicules utilitaires.
Ils sont principalement utilisés en tant que ressorts de compression sur les véhicules
légers. Avantages : poids et encombrement réduits.
Une barre en acier à ressort est sollicitée en torsion par un levier relié à la roue.
Pour les barres de torsion, on utilise généralement des barres rondes, carrées ou un
paquet de barres plates.
Il s'agit d'un élément en acier à ressort qui tend à limiter l'inclinaison du véhicule lors
de virage (barre antiroulis). Elle améliore la tenue de route.
Dans les virages, l'inclinaison latérale de la carrosserie est ainsi compensée.
92
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Les roues se composent d’une jante qui sert de support au pneumatique et d’un voile
qui permet de relier la jante au moyeu.
Les pneumatiques sont en appui sur la route et la puissance développée par le moteur
est transmise à ces pneumatiques. Ils font également office d'amortisseurs.
De la carcasse
De la nappe de protection
avec bande de roulement ;
De la ceinture (pour les
pneus radiaux) ;
Du caoutchouc du flanc ;
Des talons à tringles d’acier
D’une couche de butyle
(caoutchouc synthétique
étanche).
93
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
94
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Elle classe les pneus pour les voitures légères et les motos selon la vitesse maximale
autorisée. Chaque classe est identifiée par une lettre. Voir tableau :
Elle est indiquée par le Load Index (LI). Il s'agit d'un code numérique indiquant la
capacité maximale de chargement du pneu gonflé à la pression prescrite.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
XV.7. EQUILIBRAGE :
Les roues montées (équipées de pneumatique) doivent être équilibrées pour éviter
des vibrations en particulier dans la direction.
Il n’y a pas de maintenance particulière pour les ressorts hélicoïdaux et les barres de
torsion qui ne demandent aucun entretien. Il est déconseillé de graisser les lames de
ressorts car la poussière ajoutée à la graisse devient abrasive. Par contre, il faut
graisser régulièrement les articulations des lames de ressorts.
Les amortisseurs ne demandent aucun entretien. Il faut les remplacer quand ils ne
remplissent plus leur rôle.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
XVI.1. L’ALTERNATEUR :
L'alternateur est doté d'un champ magnétique tournant. Les enroulements de sortie
(stator) sont stationnaires. Lorsque le champ magnétique tourne, il génère un courant
dans les enroulements de sortie.
L'ensemble rotor ;
L'ensemble stator ;
L'ensemble redresseur de courant.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Un alternateur est doté d'un aimant tournant (rotor) qui entraîne les lignes de
force magnétique dans son mouvement. Ces lignes de force magnétique sont
coupées par les enroulements stationnaires (stator) situés dans la culasse de
l'alternateur lorsque le rotor tourne avec son aimant alternant les pôles N et S pour
changer continuellement de position.
XVI.2.1. Rôle :
XVI.2.2. Fonctionnement :
98
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Bornes de batterie : C'est ici que l'énergie quitte les piles galvaniques. Elles sont en
plomb, qui est un bon conducteur résistant à la corrosion ;
Boîtier de batterie : Les six piles galvaniques sont maintenues en position par ce
boîtier en plastique composite non réactif ;
Plaques de plomb : L'électrode négative réagit avec les ions sulfuriques pour créer
des ions hydrogènes et une quantité supplément de sulfate de plomb ;
Acide sulfurique : Les plaques sont immergées dans de l'acide qui fait office de
catalyseur chimique et d'électrolyte pour les ions.
XVI.2.4. Entretien :
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
XVI.2.6. Capacité :
XVI.2.7. Branchements :
En parallèle :
Exemple :
100
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
En série :
Exemple :
Le courant produit par l’alternateur est dirigé vers la batterie d’accumulateurs. Pour
éviter la destruction de la batterie par surcharge électrique, on incorpore dans le
circuit :
Les appareils consommateurs de courant sont les divers feux, les ventilateurs, la radio
et tous les moteurs électriques que l’on trouve de plus en plus dans les véhicules pour
assurer les réglages (réglage des sièges, montée et descente des vitres, réglage des
rétroviseurs…
XVI.5. LE DEMARREUR :
101
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Tous les circuits électriques sont protégés par des fusibles extrêmement sensibles.
Sur les véhicules lourds on peut trouver des conjoncteurs disjoncteurs comme dans
l’alimentation électrique d’une habitation. Enfin, les appareils qui consomment
beaucoup de courant sont équipés de relais intégrés dans leur circuit d’alimentation
électrique.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
- L’entretien de la batterie :
Parfaire le niveau ;
Nettoyer préventivement les bornes ;
Vérifier la charge après un arrêt prolongé du véhicule ;
Vérifier la tension de la courroie de l’alternateur.
- Le remplacement préventif des ampoules qui tout en fonctionnant toujours ont
perdu avec le temps et la durée d’utilisation une partie de leur luminosité.
103
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Le polygone de sustentation est représenté par la figure géométrique formée par les
points d’appui d’un corps sur le sol. Pour une automobile ce polygone représente
sensiblement un rectangle. Plus la surface du polygone de sustentation est importante,
plus la stabilité du corps est assurée.
C’est le point de concours de toutes les forces qui s’appliquent sur un corps (c’est en
quelque sorte son point d’équilibre). Plus le centre de gravité est bas, plus le corps est
stable. Pour qu’un véhicule soit stable, il est nécessaire que la projection de son centre
de gravité soit à l’intérieur du polygone de sustentation.
Centre de gravité bas : véhicule stable Centre de gravité élevé : véhicule instable
104
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
XVII.3. LA PESANTEUR :
Force d’attraction qui résulte des accélérations exercées sur les diverses parties d’un
corps. La pesanteur se traduit par l’existence d’une force verticale, le poids du corps
appliqué à son centre de gravité. Cette force est proportionnelle à la masse du corps.
La force motrice est générée par le moteur et transmise aux roues motrices par la
transmission. C’est la force qui fait avancer le véhicule.
XVII.5. LA PORTANCE :
La portance est le fait que des flux d’air ont tendances à tirer le véhicule vers le haut.
Les flux d’air passent sous le véhicule et ont une direction verticale, a un sens vers le
haut et son point d’application est le centre de gravité du véhicule, c’est d’ailleurs cette
force qui permet l’envol des avions.
Cette force à une direction horizontale, un sens vers l'arrière et le point d’application
est le centre de gravité du véhicule.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
Ce sont les forces qui s’opposent à l’avancement du véhicule. La plus importante est
la résistance de l’air d’où l’importance de l’aérodynamisme dans la conception d’un
véhicule. Tous les éléments qui viennent perturber l’aérodynamisme (une galerie de
toit par exemple) s’opposent à l’avancement du véhicule donc demandent plus de
travail au moteur ce qui provoque une augmentation de la consommation. Une galerie
de toit peut augmenter la consommation de 10 %.
Ec = 1 / 2 x M x V2
Ec : énergie cinétique
M : masse du véhicule en kilogrammes
V : vitesse du véhicule en m/s2
Lorsque le conducteur freine pour réduire l’allure de son véhicule, il dissipe l’énergie
cinétique par l’intermédiaire des freins où cette énergie est transformée en chaleur,
ce qui explique les très hautes températures (+ de 400 °) enregistrées au niveau des
freins.
C’est la force qui naît dans un virage, elle s’applique au centre de gravité du véhicule
et tend à l’entraîner vers l’extérieur du virage. La formule qui permet de calculer la
force centrifuge est la suivante :
Fc = M x V2
R
Fc : force centrifuge
M : masse du véhicule en kilogrammes
V : vitesse du véhicule en m/s2
R : rayon du virage en mètres
G
En fait (et en simplifiant), Force
dans un virage, la motrice
trajectoire du véhicule est Trajectoire
la résultante entre la force
centrifuge et la force
motrice.
Force
G centrifuge
106
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE
MODULE 02
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