Paratxte
Paratxte
Paratxte
I)-Définition du paratexte.
a- le péritexte
b– le titre
4)-Epitexte:
a)-L’épitexte auctorial :
-l’épitexte public.
-l’épitexte privé.
Conclusion
Introduction générale.
A travers l’histoire littéraire, rares sont les œuvres qui se sont présentées à l’état
nu, sans l’accompagnement d’un certain nombre d’éléments, verbaux ou non. Le
texte littéraire est presque toujours escorté par le nom de l’auteur, le titre, la
préface, des illustrations,… dont, jusqu’à aujourd’hui, les critiques littéraires ne
se sont pas encore convenus qu’ils lui appartiennent ou non. Ces éléments
d’accompagnement constituent le paratexte.
Gérard Genette distingue deux sortes de paratexte regroupant des discours et des
pratiques hétéroclites émanant de l’auteur (paratexte auctorial) ou de l’éditeur
(paratexte éditorial). Il s’agit du paratexte situé à l’intérieur du livre – le
péritexte – (le titre, les sous-titres, les intertitres, le nom de l’éditeur, la date
d’édition, la préface, les notes, les illustrations, la table des matières, la
postface...) et celui situé à l’extérieur du livre – l’épitexte – (entretiens et
interviews donnés par l’auteur avant, après ou pendant la publication de l’œuvre,
sa correspondance, ses journaux intimes...). Le péritexte n’est jamais séparé du
texte alors que l’épitexte le rejoint souvent a posteriori.
le paratexte auctorial :
Le paratexte auctorial rassemble tous les éléments paratextuels placés sous la
responsabilité de l’auteur. Il est composé d’une part d’un péritexte et d’autre
part d’un épitexte privé et d’un épitexte public.
Le péritexte
Le péritexte:( du grec péri : autour) est constitué par les éléments paratextuels
qui entourent le texte dans un espace qui reste compris à l’intérieur du livre.
Nous incluons ici les pages de couverture, le nom de l’auteur et de l’éditeur, le
titre, les sous-titres et les intertitres, les préfaces et les postfaces, les dédicaces et
épigraphes, les commentaires et les notes en bas de page, la table des matières,
etc.
Le titre
-poétique ou symbolique.
-humoristique ou parodique.
-énigmatique.
-Provocateur
L’enjeu des titres et des intertitres n’est pas négligeable puisqu’ils donnent un
sens au texte ; une reformulation du titre ou un échange d’intertitres peut
modifier le sens initial d’un texte.
A partir du titre on peut lire le roman comme un roman des illusions ou plutôt
de l’illusion
Dans illusions perdues ; immense est l’empire des illusions. Nul n’y échappe.
Pas même Mme de Bargeton, idéalisant le jeune poète qu’elle a rencontré, pas le
jeune Lousteau, pas non plus David et Eve, pourtant davantage ancrés dans le
réel.
Qu’est ce que l’illusion ? En quoi le rapport des hommes aux illusions peut-être
la source d’un romanesque spécifique ? Nous voudrions interroger illusions
perdues à partir de ces questions, en partant de l’hypothèse, que le roman jusque
son organisation narrative, explore cet aspect de l’existence humaine qu’est
l’illusion, en la nouant à la question de l’enchantement selon une perspective
« métaphysique » qu’axiologique.
En fait, l’être illusionné se voit là où il n’est pas, remplit le vide dans lequel il
se meut « la réflexion »Balzacienne consiste ainsi à souligner, en chacun des
épisodes de son récit, la coexistence du vide effectif et originel, et de la
plénitude rêvée et visée. Les multiples évocations des « espérances » des jeunes
personnages, contribuent à préciser le sens de ce mouvement illusoire,
l’espérance « ce sentiment qui fait entrevoir comme probable la réalisation de
ce que l’on désire », relève certes du temps mais en liaison directe avec
l’illusion. De la même façon que l’illusion remplace le vide existant par une
plénitude fantasmée, l’espérance donne un contenu factuel et positif à
l’indétermination du futur.
L’une comme l’autre font du rien un tout. Telle est la conscience des
personnages qu’illusions Perdues représentent.
La couverture :
Dans l’approche du lecteur, il est difficile de séparer le titre de l’ouvrage de sa
couverture. Celle-ci peut contenir non seulement le nom de l’auteur et le titre
seul, parfois une illustration explicitant le contenu (ce qui est en général le cas
d’une première édition) mais aussi une courte biographie de l’auteur, un bref
résumé du roman ou alors on fragment, voire des critiques élogieuses de
l’ouvrage dans le cas (d’une réédition ultérieure) tous ces éléments dépendent de
l’autorité auctoriale que du désir de l’éditeur d’obtenir un succès commercial
auprès du public.
Dédicace
L’épigraphe
LA PRFACE
Une préface, du latin præ : avant, et fari : parler, est, en littérature, un texte
d’introduction et de présentation qui, placé en tête d’un livre, en fait connaître
les vues ou le plan, prévenir des objections ou répondre à des critiques
La préface est tout texte linaire, il peut être préliminaire ou bien post-liminaire
(au début ou à la fin).
Le thème du pourquoi ?
« moi X je vous dis que Y a du génie et qu’il faut lire son livre ».
L’épitexte antérieur est constitué des témoignages sur les projets de l’auteur,
sur l’œuvre à venir voire sa genèse.
Les études de l’épitexte auctorial ont beaucoup de succès. Il est clair que
les interviews, la correspondance et le journal intime d’un écrivain séduiront
toujours
les critiques littéraires et les éditions savants, qui en incluront une bonne
partie de leurs publications ultérieures. Même le public le plus naïf, attiré par la
frontière entre ce qu’un ’’auteur semble être ‘’et ‘’ce qu’il est vraiment’’, y
trouvera son compte aussi.
Epitexte public
Interviews et entretiens :
Tout d’abord une interrogation s’impose : ya-t-il réellement une différence entre
une interview et un entretien ? Bien que les deux termes soient souvent traités
comme synonymes ; Genette établit entre eux une distinction d’ordre temporel :
Dans tous les cas de figure, voila la forme certainement la plus accessible et
le plus courante de l’épitexte auctorial public, qui offre la possibilité de
confronter immédiatement notre vision de l’écrivain modèle avec l’écrivain en
tant que personnage public. Genre relativement récent introduit en Europe à la
fin du XXe.s. La raison d’un tel succès s’explique par le fait que l’interview tout
autant que l’entretien répondent immédiatement aux besoins du marché du livre.
Barthes lui-même grand dispensateur d’interviews et d’entretiens de toute sorte
l’expliquait clairement : « l’interview fait partie, pour le dire de façon
désinvolte, d’un jeu social, auquel on peut se dérober, ou, pour le dire de
façon plus sérieuse, d’une solidarité de travail intellectuel, entre les écrivains
d’une part, et les médias d’autre part. Il y a des engrenages qu’il faut
accepter : à partir du moment où l’on écrit, c’est finalement pour
Le jeu social mentionné par Barthes se base donc sur une certitude : si un
livre a paru, il faut le faire savoir, il faut également divulguer en quoi il consiste,
d’où l’idée d’en parler avec son auteur.
Le colloque :
L’épitexte éditorial :
Promouvoir le livre est la raison d’être de l’épitexte éditorial. Il n’est pas annexé
au livre mais lui est associé de façon obligatoire. La publicité nécessite la mise
en place d’une stratégie commerciale ; les catalogues permettent d’émettre des
hypothèses sur le discours des éditeurs et la presse d’édition ajuste cet épitexte
éditorial aux nécessités du moment. Ces trois éléments font partie des moyens
utilisés pour faire cette promotion ; ainsi, les livres faisant l’objet d’une annonce
publicitaire dans les magazines doivent être susceptibles d’intéresser les lecteurs
respectifs de ces magazines.
Bibliographie